Les systèmes de production Différents types de production animales Importance de la production...
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Les systèmes de production
Différents types de production animalesImportance de la production céréalière
pour les productions animales industrielles
L’intégration des productions animales industrielles
Les dimensions économiques et sociales des productions animales industrielles
Objectifs:
Connaître les différents systèmes de production
Comprendre la dimension économique ou sociale des différents systèmes de production animale
L’enjeu social mondial
nourrir les neuf milliards de personnes qui peupleront la Terre d’ici à 2050accroître la production vivrière de 70% et doubler le rendement agricole des pays en développement. accroître l’efficacité de l’agriculture familiale prendre en considération les préoccupations des populations rurales pauvres en tant qu’acheteurs de produits alimentaires.
Actuellement, Le bétail et la volaille couvrent, complètement ou en grande partie, les besoins alimentaires quotidiens de presque 2 milliards de personnes dans le monde.
En 2050, cela pourrait être 4 milliards de personnes dans le monde!
Élevage: Ensemble des opérations qui assurent la multiplication du bétail et de la volaille à l'usage des humains
Bétail: Le bétail correspond à l'ensemble des animaux d'élevage comme les
chevaux, moutons, chèvres ou encore les porcs mais ne contient pas les volailles.
Une demande mondiale en viande qui s’accroit avec le produit intérieur brut des
états!
En conséquence de l’amélioration du pouvoir d’achat (produit intérieur brut par habitant)
75 kg
20 kg
2kg
0,15 0,40 1,00 2.98 8.1 27.02 2009 PIB en milliers de $
Tendance
Plus de 600 millions de paysans sont considérés comme de petits producteurs de bétail, éleveurs de chèvres, de bovins, de poules et d'autres animaux. Et pour quelque 200 millions de personnes, la seule ressource possible est le pâturage du bétail
Faible compétivité et vulnérabilité aux risques
Productions extensives
Élevage traditionnel et production animale industrielle
Les systèmes d’élevage traditionnels contribuent encore aux moyens d’existence de 70% des populations rurales pauvres,
•Dimension économique: AutosuffisanceMais de plus en plus souvent ce sont des grandes entreprises de production industrielle, dotées de technologies sophistiquées et opérant à l’échelle internationale, qui répondent à la croissance rapide des marchés de la viande, du lait et des œufs en instaurant des systèmes de production industrielle. L’agriculture industrielle est née à la sortie de la 1ère guerre mondiale, et a pris son essor après la seconde guerre mondiale.
•Dimension économique: Maximaliser le profit
Tendance à l’industrialisation des productions animales
Autosuffisance Profit
De l’autosuffisance alimentaire au productivisme
Industrialisation
Système d'organisation de la vie économique dans lequel la production est donnée comme objectif premier
Capacité de subvenir à ses propres besoins.
Élevages Productions animales
L’industrialisation des productions animales
Production animale
Extensive Mixte Intensive
Produit tous Produit la grande partie Ne produit pas ou très Ses aliments des ses aliments très peu de ses alimentsEx: P. pastorale Ex: P. Laitière québécoise Ex: P avicole Asie du sud-est Production jamais P. quelquefois P. toujours
industrielle industrielle industrielle
N.B. Il s’agit des aliments destinés aux animaux. Par exemple le système pastoral fournit tous les aliments aux animaux sous forme de pâturages. Il n’y a pas d’achat d’aliments
Production extensive: élevage pastoral parce que l’animal dépend du pâturage (latin:
pastura (action de paître))
Intensification : De production extensive à production mixte
Production mixte: système de production des petits exploitants (angl.: smallholders)
Pour les petits exploitants, la production de céréales vivrières est la production principale. L’élevage utilise les sous-produits de la culture céréalière
Chèvres dans un champs de maïs
après la récolte des épis
Production mixte: système de production des petits exploitants (angl.: smallholders)
Ce système attire les agriculteurs qui diversifientleurs activités de production de céréales vivrières en se mettant à pratiquer l’élevage
On trouve aussi des petits exploitants qui intègrent production de céréales vivrières, élevage de bétail et pisciculture. L’utilisation directe du fumier frais du bétail dans la pisciculture du petit exploitant permet de nourrir les poissons de periphyton ou du plancton qui ont tendance à dominer dans les étangs fertilisés aux excréments.
Production mixte: système de production des petits exploitants (angl.: smallholders)
On définit les systèmes d'exploitation mixte spécialisés comme des systèmes régis par des ménages ou des entreprises où la culture végétale et l'élevage d'animaux forment à eux deux les composantes intégrées d'un système agricole unique. On observe généralement une spécialisation de la production animale et l’abandon de la production de céréales vivrières pour la production de céréales fourragères
Intensification: De production mixte à Production mixte spécialisée
Au-delà de 10 UA/ha cultivés, on quitte la production mixte pour la production intensive industrielle qui produit sur ses terres agricole moins de 10% des céréales fourragères utilisés par le bétail ou la volaille. Équivalent à système d’élevages hors-sol
L'industrialisation de la production animale peut concentrer plus de 2500 UA dans une seule entreprise, et la tendance à l'industrialisation s'observe également dans les pays en développement, notamment en Asie, en Amérique du Sud et certaines parties de l'Afrique. Les systèmes de production industrielle de bétail produisent de grandes quantités de déchets, peuvent entraîner de hauts risques pour la santé des animaux et des humains, et sont moins attentifs au bien-être des animaux.
De production mixte spécialisée à Production intensive
Les unités animales
L’unité animale (UA) (Animal Unit, AU): 0.75 vache, 200 poulets, 8 porcs à l’engraissement mêmes quantités de déjections suffisantes pour la fertilisation d’un acre de maïs.
La production annuelle de fumier de 3 vaches permet de fertiliser un terrain de soccer (1 ha). Plus que 3 vaches= risque de pollution
•Les productions industrielles intensives maximalisent
• les économies d’échelle
• les unités animales par unités de surface cultivée (>10 UA/ha)
•Elles ont besoin de grandes facilités de transport
•Elles utilisent les techniques d‘élevage en confinement
•Elles améliorent les taux de conversion alimentaire
•Elles limitent les risques.
Caractéristiques des productions animales industrielles
L’économie d’échelle…..
….désigne la diminution du coût moyen de production qui résulte de l'accroissement des quantités produites. Produire en grande série permet en effet de réduire le coût unitaire de production car les coûts fixes (machines, bâtiments) sont par définition identiques, quel que soit le volume de production… permet de produire à bas prix et de baisser les prix aux consommateurs (Dim. Économique)
L’élevage en confinement
Etats-Unis: Plus de 2500
UA
Élevage en confinement: élevage spécialisé dans un espace réduit
Les facilités de transport
La production céréalière et les moyens de transport modernes ont permis l’industrialisation de la production animale. Toutes espèces confondues dans le monde: les céréales
représentent 40% de l’alimentation animale et les animaux consomment 36% des céréales produites dans le monde
Aux États-Unis, les 2/3 de ces céréales ont voyagé plus de 800 km.
Céréales vivrières et céréales fourragères
Dimension sociale: réduction de la disponibilité des céréales vivrières
Le Taux de conversion alimentaire
Le taux de conversion alimentaire est la mesure de la quantité d’aliment nécessaire pour obtenir 1 kg de gain de poids, 1 douzaine d’œufs ou 1 litre de lait
L’alimentation riche en céréales et la sélection génétique ont amélioré le taux de conversion alimentaire ont réduit les coûts de production
Risques liés à la spéculation
le prix des céréales
Risques liés au climat
L’étape suivante consiste à contrôler toute la chaine de production, depuis l’élevage à la vente des produits animaux
L'intégration de la production concentre les élevages autonomes dans une seule entreprise qui possède aussi des abattoirs et des entreprises de fabrication d’aliments.
La compagnie agit comme un intégrateur qui achète les producteurs indépendants. C’est la phase la plus évoluée de l’industrialisation
De la production animale industrielle à la production industrielle intégrée
L’éleveur reçoit des porcelets sevrés (7kg) et les garde jusqu’à 120 kg
Le naisseur s’occupe des truies gestantes et des mises-bas de
porcelets jusqu’au sevrage
Exemple de production intégrée: Exemple du porc au Québec
Gestion de l’intégration
Contrats
Obligations contractuelles
négociants’d’aliments
Propriétés de l’intégrateur
Génétique
Naisseurs
Recherche
Ventes
génétiqueGestion de l’intégration
Fabrication d’alimentsÉleveurs
Gestion de l’intégration
Naisseurs
Abattoirs
Distributeurs
Ventes
Contrats
Obligations contractuelles
Recherche
L’intégration verticale de la génétique à l’abattoir
Employés propriétaires de leur ferme
Gestion de l’intégration
Contrats
Obligations contractuelles
négociants’d’aliments
Propriétés de l’intégrateur
Génétique
Naisseurs
Recherche
Ventes
Sans l’intégration, le prix final reflèterait la marge bénéficiaire de chacun des
intervenants de la chaine de production
Achats, salaire
Naisseur et éleveurs sont, en principe, des «franchisés» payés x $ par animal (contrat ou conventions de crédit entre des négociants d'aliments et des producteurs). Les porcs restent toujours la propriété de l’intégrateur
Employés propriétaires de leur ferme
la règlementation québécoise exige un bilan de Phosphore par exploitation
Le gouvernement du Québec est intervenu pour limiter l’eutrophication dans les régions à forte densité animale
Dimension écologique: Unités animales par hectare
Dimension sociale: Interventions sanitaires au Canada
1926 La pasteurisation du lait devient obligatoire1997 Fondation de l’Agence canadienne d'inspection des aliments qui intervient dans le domaine de la sécurité alimentaire
Dimension économique: l’industrie de la transformation bioalimentaire génère
24 milliards $ de vente au Québec et les plus gros secteurs sont ceux des produits animaux
Mondialisation
La production porcine domine nos exportations. Nous importons principalement des boissons de même que des fruits.
Mieux valoriser les produits locaux et les systèmes de productions respectueux du bien-être animal et de l’environnement
dimension économique : la traçabilité, une valeur ajoutée
Dimension économique: les marchés de proximité opportunités pour les petits
producteurs
Une production alimentaire à faible coût ? Les techniques d'élevage moderne ont permit d'obtenir des aliments en abondance et à faible coût tout en maximalisant le profit.Est-ce vrai ? Des analyses récentes montrent que ces faibles coûts sont illusoires. Une nouvelle analyse des éleveurs britanniques (parue dans le New Scientist le 18 décembre 1999) montre que les coûts externes de l'élevage sont bien plus importants qu'on ne l'avait supposé. Ces coûts externes sont ceux engendrés par le système d'élevage actuel mais que les éleveurs individuels n'ont pas à supporter (ils ne sont donc pas reportés sur les consommateurs).
Dimension économique des productions animales industrielles
Dimension sociale: Des prix artificiellement bas
Dumping margin = % du prix de vente en dessous du coût de production
Market
volaille
Bovins Lait
porcs
Selon la FAO (Food and Agriculture Organisation), ce sont les bovins
(lait+viande) qui sont les principaux consommateurs de céréales
13%
Dimension socialeUne nourriture saine et bon marchéConnaître l’origine du produit (traçabilité)Une production animale qui respecte l’environnementUne production animale qui respecte le bien-être animalNourrir les neuf milliards de personnes qui peupleront la Terre d’ici à 2050Des prix artificiellement bas (dumping) qui nuisent aux producteurs locauxRéduction de la disponibilité en céréales vivrières (prix plus élevés)Dimension économiqueLa traçabilité, une valeur ajoutée Les marchés locaux au service des petits producteursBaisser les prix aux consommateurs grâce à l’industrialisationDes productions qui relèvent le défi de la qualité et de la sécuritéDimension ÉcologiqueRisques d’eutrophication dans les régions à forte densité animale
Aspects déjà abordés des productions animales
Dimension économique: Nos impôts pour des aides gouvernementales au coût de
production
Intervention gouvernementale au niveau de la production laitière: la gestion de l’offre
Qu’est-ce que le système de
gestion des approvisionnement de lait?
Le programme mis en place en 1970 consiste à ajuster le niveau de production de lait à la demande des consommateurs pour éviter les surplus. Le contrôle des importations en est un outil. Le Canada concède 5 % de ses importations sans tarif douanier.
Les producteurs ont reçu (en 1970) ou ont acheté un droit de produire une certaine quantité de lait. C’est ce qu’on appelle les quotas de production. La somme de tous les quotas canadiens est égal à 95% de la consommation canadienne de produits laitiers
Intervention gouvernementale au niveau de la production laitière: une erreur?
Quels seraient les impacts de son
abolition?
Ici, difficile d'obtenir un consensus. On peut craindre que l'abolition de la gestion de l'offre place les producteurs canadiens dans une situation désavantageuse,.Mais le chercheur associé de l'Institut économique de Montréal Mario Dumais n'est pas du même ·avis.
« Les Canadiens subventionnent déjà les producteurs de lait en payant beaucoup plus cher qu'ailleurs», affirme-t-il.
Puis écoutez la réponse de Daniel-Mercier Gouin, professeur, titulaire de la Chaire d'analyse de la politique agricole et de la mise en marché collective de l'Université Laval.