Le SeHvsrafi lPovtüa Bofoltl XV - Bn-R · 2012. 1. 30. · n (ruus.-uii'ds » qui voulaient...

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t Le SeHvsraiflPovtüa Boflo lt XV GHIIIIÉ SOLEHELLEPEUT tfans la chapalle SIxtIaa j Rook, 9 oeptembre. — Dimanche matin j A eu Ueu, à la chapelle Sixtine, le oouraiv ? neraent soknæl <lu Pape, en présenoe du ! corps dipkifnatiqfae accrédité auprès du ' Saint-Sièe;«, des membres de l'ordre mili- i taire de Matte, de l'ordr» du Saint-Sépul- t cre, des délégations des diocèses de Gènes, j de P 09U, de Bologne et des frères et sceiirs i de Benott XV, réunis dans une trib^lne I epédaie. I Le drapeau des Suisses était arboré à la i porta de bronze et le drapeau papal avait i^acé sur la façade des casernes d«a j gendarmes «t de la garde fiolatine. Les i corps atjnés du Saint-Siège, en grand uni- ■It^onne, rendaient les honneurs sur le pes- >M «i du cortège imposant qui s'est formé | 4 lan« les appartements du P£^>e et s'est ,o«kdu, par la ealle Clémentine, la salle ducale et la salle Hegia, dans la cbapeUe Panline, où a eu lieu l'adoration du Saint- • Saorement Dan* le cortège, on remarquait les hauts ^gnitairas de la cour papale, des patriar- Jiches, des archevêqries, des évêques orien- •taux. Les ch«pelains. en chape rouge, por- itaient la.tiare s\xr un coussin et les mitres ^iréctaUMS. ; Le Pape, sur la « sedia gestatoria », en- r^arè d « « flabelU •>, portant kr pluvial tManc «t la mitre, étant arrivé à l’autel, a jdit les prières de la messe. Après 1 ’ « In- ^dolgvntlam », le sous-diacre a mis le ma- ‘^lùpul* au bras du Pape, qui s'est assis, j pendant que les cardinaux surfoubicaives ,récitaient les prières du couronnement. Le Pape a gvavi alors l’a»tel et im car- dln«l-di«ci<e lui a imposé le « pallium ». A oe monMRt Benoit XV a reçu l’bora- '.lange des cardinaux, évAques et abbés, ■^iWs il a hi r K Introït », a entonné le « Gloria ■ et a repris place sur son trône. clergé a entonné l'hymne « Corona atacb Mip6(ÿ^eaput «ÿos ».' Le doyen du Sacré-CoUège a récité le « Pater » et un second cardinial-diaicre a enlevé la m lt« que portait le Pape. Puis, le doyen de l’ordre des diacres, le cardinal deUa VcApe, a imposé la tiaro à Benoit XV en pronon- çant la formule rituelle : » Accipe Ua- rmu ». La messe du couronnement s’est enjsuite continuée «t s’est acl»evée, vers ux»e heure de l’après-midi, par la bénédiction aposto- lique. [^UV. a ^ --r--- » --- ^ Le Pape est rentré dans see apparte- ' vait rendre à la Sainte Eglise. ments au milieu des applaudissements des assistants. *’ Par une attention que l'on approuva, Benoît XV avait exprimé à Mgr Amette le désir de «oir la Franoe représentée par les cardinaux français à oette cérémonie, doAt il a avancé la date à dessein. L'ar- chevêque do Paris, déférant à oe désir au- guste, retarda aon départ, qu'il avait l'in- tention, dai» UA sentiment de patriotisme, d'effectuer avant ha cérémonie du couron- n«ment matique comme consulteur des Affaires ecclésiastiques extraordinaires. En 1879 il était uommé auditeur à la Nonciature de Paris- et prenait contact avec la France qu’il ne devait jamais ces- ser d’aimer et de servir. Délégué apostolique en Suisse, chanoine de Sainte-Marie-Majeure, président de l'Académie des Nobles : ces diverses fcmc- tions le ramenèrent à Rome pendant quel- ques années. Mais Mgr Ferrata avait don- né à Léon XIII la mesure des services que son esprit délié, distingué et précis pou- LenonTeaDSecfÊtaiiD il’État ëm Saint-Sléia iS^.Æ.le cardinal FERRAT A 'Nul mieux que le cardinal Ferrata ne connaît et les multiples affaires soumises à la Cour Pontificale et les relations di- plomatiques du Saint Siège avec toutes les nations du monde. Qu'on en juge par le Currieuluiii Vita qu'a parcouru le nouveau Secrétaire- Né & GradoU, au diocèse de Montefias- cone, le 4 mars 1847, le cardinal Domenico Ferrata a maintenant G7 ans, 7 ans 112 de plus que le Pape- Après avoir commencé ses études au Collège d'Orvieto et au Séminaire de Mon- teflascone, il les acheva à l’Université gré- gorienne de RxMne. En 1S76, il était avocat près des Congré- gations romaines et professeur de droit canonique au Séminaire romain. L'année suivante il entrait dans la carrière diplo- Le 29 mars 1885. le Pape le nommait Kooce en Belgique et le créait archevêque dè Thessalonique. En 1889, -Mgr Ferrata était rappelé à Rome et nomnté Secrétaire de la Congréga- tion des Affaires ecclésiastiques extraordi- naires, l’une des plus importantes parmi les charges de la Curie romaine- Eln 1891, il revenait à. Çaris, comme Nonce du Souverain Pontife. 41 y resta cinq ans et y mérita par les éminents ser- vices. qu'il rendit au Saint Siège le cha- peau de Cardinal qui lui fut donné le 5 dé- cembre 1896, avec le titre de Saint Prisque. A Rome désormais jusqu’à la fin de ses jours, le Cardinal Ferrata occupa successi- vement les postes les plus énninents : Pré- fet de la Congrégation des Indulgences et des Rites, puis des Evéques et Réguliers, puis enfln de la discipline des Sacrements, il était, le 7 avril 1913, nommé archiprétre de l'insigne Basilique dik Latran. La même année il présidait le Congrès eucharistique de Malte. II est le cardinal protecteur d’une foule de Congrégations religieuses, dont la plu- part sont françaises. Parmi les PafMblIi il était le plus en vue. Benoit XV qui. plus qx»e tout autre, connaissait ses mérites et savait quels ser- vices le Cardinal Ferrata pouvait lui ren- dre. en a fait aussitât son Secrétaire d'Etat Nous n’awron* pas l’outrecuidance d’ap- plaudir à ce choix ; disons seulement que nous en sommes tout particulièrement heu- reux et que nous remercions Dieu d’avoir donné au Saint , Père, comme aide et conseiUer fidèle, un grand ami de la France. F. caisses «t de valises dont le^pn^rié- . tstriT ee damandai«nt, non sans raison, s'ils poomiant jamais obtenir livraison. CbantiUy avait été évactté la veille «t rsvâitt-veâll^ «t l'on remarquait maints élrreurs bien connus qui regardaient tris- tement la mer et qui pensaient au sort probable réservé à leurs écuries de coin:- MB. Dans la oour de notre petit hfitel, une .vieille dame à cbeivetlx blancs racontait sts souvenirs de 1870. et des groupes de ‘ ■ malheureux fugitifs, avec, pour la plupart, deux ou trois enfants, se demandaient ce «pi’ils aliaient devenir. LEt ALLEMAMDS A REIMS ■T A AMIENS Demx autres trains sont arrivés ict Dieppe) de Paris, «t les dernières nomei- lea dee environs de la capitale sont plutôt meilleures. Les Allemands semblent s'être partagés •n deux colonnes, qui s'avancent arec beaucoup de circonspection, évitant soi- r eusament toutes les positions fortifiées l’est et au nord-ouest de Pasis. Ils se sont mieux comportés ces temps derniers. Ils n'ont imposé Amiens que de •- .80.060 livres, de 3.000 bouteilles de vin et .de nombreux cigares. 1 Je n’ai pas entendu dire qu’une sexile «Mrocité ait été commise ni à Reims, ni à Amiens. Un offlcier, à qui j’ai parlé il y a une 4>eure, croit qu'un assaut donné n, Paris •erait pour les Allemands une terrible af- laire. les Anglais venaient <l'avoir un engagement heureux-À Complète. À ROUEN A Rouen, la population se demandait « Quand les Allemands arriveront-ils ? » Tous les habitants qui le pouvaient se diri- geaient vers Le Havre. Malgré une proclamation affichée en ville et dans laquelle le Maire traitait de lâches ceux qui partaient, on évacuait Rouen. AU HAVRE Un train nous conduisit au Ifavre, non sans maintes difficultés- Des précautions avaient été prises pour détruire la ligne dans le cas où l'ennemi se serait montré. Arrivés au Havre, nous pûmes enfln, après deux nuits sans sommeil, nous repo- ser dans u « bon hôtel- Eu comparaison de Rouen, Le Kavre était très tranquille. La viUe, bien appro- visionnée, peiit attendre en toute sécurité l'issue de la guerre- De Paris au Havre Sur le voyage qu’il fit de Paris au Havre, le rorrespodiiant du journal anglais « Mor- niiig l’ost » duune ces intéressants détails : ; Le Havre, 5 septembre. Quand je quittai Paris mercredi dernier, ■par le steamer qu'on croyait être le der- nier vers l>e lliivre, le long üe la Seine, il ««rtibluit q'J« l'uilc droite enveloppante de l'eiinenii avançait toujours et que l«3 com- OKinirutiCMis de la capitale avec Le Havre seraient bientôt coupées. L’EXODE DES PARISIENS ITn service <le h.-iteaux avait été organisé par un Ainériruiii ingénieux pour permet- tre au.v personnes qui voulaient quitter Paris et qui ét.-iient encombrées de baga- ges. de f'e rC'tirer on bon ordre. L'aile <lruit<‘ ennemie ét-iit d'ailleurs à une faible distance de la Seine- La n-uit précédente, les atitorités pnri- Si^-nnes av.'iient doimt- l'ordre au.x automo- bilistes privés de ne pas quitter la ville... D'ailleurs, la population suburbaine était calme et ne s=e gênait guère pour railler n (ruus.-uii'ds » qui voulaient (luitter l'a- ris. LA TRAVERSEE Quand nous eûmes passé la grand pont du rlieiikiti de fer qui est la c *f principale du réseau ferré de Paris, notre pilote pouv sa un soupir de soulagement. Ues ingé- nieurs étaient occupés autour de ce pont, car il avait déjà été mi:ié et le pilote crai- gnait qu'on n'eût déjà fait s;\utcr cet ou- vrage «r.irt. Dans ce cas, nous n'aurions eu d'autre res‘«ourre <jue de retourner vers paris. I..a iios'-ibilté tl'iiii raid de ublaus avait «■■té envi-<a(çé en off^t. pays était calme. Cependant nou âpprlnie.s qu'un en^^agement de rava!<-rie avait eu lieu a qneltiiies mille!? de là. D'a- près une infornvjtion reçue de bonne sutir- ce, une division de cavalerie légère s'était «rMssée entre les forces françai.scs et an- glaises à Conipiègne et poussait une pointe dans la direction de la Seine. A MANTES A Mantes nous trouvâmes les hôtel.*» sur- ’ ï>ëuplés. A peine nos ]>ass<»gers purent-ils se ravitailler dans un hôtel. La ville s'at- ftsndait d'im moment ù l'autre à. l'arrivée ides uhlans et un f>ont sur la Seine av.ait été ;miné. Des troupes françai.ses so prépa- ; iraient d'ailleurs à recevoir l'onr.cini. Qnnnt aux iiabitants, ils ne cachivent pas leur ■anxiété. ' Nous passâmes la nuit û Mantes. l ’n peu '»vaat d'attelndra Rouen, i'ou nou;» ùit i^ue Boulogne ville ouverte A la suite de la décision prise paj* 1« conui>andaiLt militaire de ne pas détendre la \-ille d« Boulogne si elle était attaquée par les Allemands, le maire de la com- mune et ceux des communes voisiites ont adressé aux habitants l’appel suivant : « Chers Concitoyens, « Un avis de M. le gouvemexir de Bou- logne-sur-Mer, en date du 2 septembre, l’a déclarée ville otiverte. €< Il est possible, par conséquent, qn’^le soit vi.<âtée par quelques détachements etir nenûs, de même que les oonununes les plus I>roche«, qui font pour ainsi dire partie de soit aggloinéi'ation. « Depuis le début de la guerre, vous avez fait prâuve d'un caltoe qui doit rester vo- tre Ugne de conduite ; si la circonstance envisajgée ne produisait sur le territoire de nos cdmrniuies, il faut recevoir nos adver- saires ave<* dignité, mais sans manifester aucune marque d’hostilité. En effet, selon les lois de la guerre, aucun acte de dé- fense ne doit être accompU par les jion belligérants. Il En agissant .ainsi, vous vous assurerez, en exécution des conventions internatio- nales existantes, notamment celle de La Haye du 29 juillet 18!W, le respect non seulement <le vos personnes, mais ausal de vos biens et propriétés privées. « Nous invitons les habitants à déposer, en leurs mairies respectives, toutes les ar- n>es à feu <iui se trouvent en leur posses- sifMI. « \'oiis pouvez compter, ch-ars conci- toyens, que les municipalités que noius re- [M-ésentons s'efforceront de prendre toutes mesures utiles jwur sauvegarder vos inté- rêts. Il Boulogne-sur-Mer, le 5 septembre 1914 « Félix ADAM, maire de Boulogne; f'h. Dl'HOTOY. maire de Saint- M.-irtin ; ROBERT et PIJIOT, ad- joints an maire du Porte! : Le maire d’Outréau ; DE LEDIN'- ('rHF.N, maire de Wimille ; LE- ROV, maire de Wimeneux. JËL 33<3XTAX Les mobilisal)les réquisitionnés parles Allemands Toas les ho:iirnPS mobilisables .«c trou- vant dimanclie di-rnier à Douai ont été ré- quisitiony'Vs par los Allcjtiands. Ncs f-nnemij faisant partie du régi- ment étaient à Douai depuis ie niercr<Kli 2 septembre, au nombre d’un millier envi- ron, dont \me partie logeait elle/ 1 habi- tant. . Dans l'-Tprès-niidi de samedi, les Aile niand-s avaient fait,apposer des affiches in- vitant tous les hommes mobilisables à se rendre le lendemain sur la place du Bar- let ; environ 4ô0 liaijitiints se présentèrent. Les Allemands quittèrent Douai le di- manche emmenant :iv<>c eux les mobilisés ; ils se sont dirigés sur Cambrai réquisi- tionnant snr leur pa.ssnge le.s hommes ni'.hilLsribles dans los mêmes conditions ({u'ù Doutii. L’occnp&tioii deValendennes par leaAllemands Contrairement & ce qu’on a dit, les Alle- mands occupant toujours Valenciennes, où ils sont arrivés le 25 août. Depuis le 30 août, le colonel all^an d Kitzler a pris le commandement de la Place. On comprend, d'ailleurs, l'importance qu» les Allemands attachent à VaJencien- nes, située sur la ligne de ravitaillement Mons-Quiévrain-Cambraf. --------------------- W«0'V%\------- ENBELGIQUE A M E L L E L’eng^eroent qui eut lundi ù Melle fut une petite bataille. Avertis de l’arrivée de uhlans en pa- trouille,les gardes civiques bruxelloiset des soldats de la garnison de Gand s’étaient, dès le dimanche soir, portés k Wetteren, où ils se dissimulèrent <pour la nuit entre les petits bois. Vers dix heures, des bandes de cavaUers parurent, bientôt renforcées de fantassins allemands qui s'étaient tenus cachés dans les environs de Quatnecht. Aussitôt le feu fut ouvert, et il y eut des blessés de part et d’autre. Le commandant allemand fit avancer de l’airtillerie pour écraser la résistanoe. Deux canons t>elges, placés à proximité d’un petit bois, répondirent et flrent beau- coup de mal à l’ennemi.'A un oert^n mo- ment les pièces faillirent tomber au* mains de l'ennemi, dont ime troupe manœuvrant habilement, s’était approchée sans être dé- couverte. Une compagnie de grenadiers s’avança résolument dans leur direction et, par une véritable charge à la baïonnette, réussit à dégager les artilleurs. Les canons allemands causèrent des dé- gâts surtout aux immeubles ; la gare et le pensionnat de Melle sont intacts, mais le château de M. Rolland, tme petite ferme et deux maisons ont été incendiés. ■Vers deux heures, d'imporlàntes forces allemandes arrivèrent de Termonde et, de- vant la supériorité numérique de l'enne- mi, jugeant que toute défense était inutile,' les offlciers des troupes belges donnèrent le signal de la retraite, qui s’exécuta en bon ordre, tandis que le feu des .soldats et des genda.rmes belges faisait éprouver à l’ennemi des pertes sensibles. Les canons allemands tonnèrent* une heiu-e encore après le départ de» troupes. Les habitants de Melle et de Quatrecht furent expulsés de leurs demeures, dont S’emparèrent les troupes allemandes. LES ALLEMANDS AGAND La lettre envoyé© limdi par le comman- dant des troupes allemandes campées à QiMitrecht, menaçait la ville de Gand d'm» bomba rdemcikt si le bourgmestre ne se rendait [>as à l'invitation qui lui était faite de comparaître et -si une résistance quelconque était opposée à 1entrée do l’en- xiemi dans la ville. Le bourgmestre a refjondu qu’il se ren- drait au moment voulu devant le comman- dant. Mardi m.itin, la ville de Ç.ind avait son a.«pe(-t iiabituel. I;e s<Tvire des trains se fai.sult comme la veille, mais ii y avait peu tle voyageurs. Dès quatre tieures liu matin, les troupes qui avaient pris pan à l'engagement de .Melle, les gardes civiques et tous les mili- taires se trouvant à (land avaient évacué la ville : il n’y restait plus que les agents de police. A 8 heures, M. Braim. bourgmestre, se renflait seul en auto.mobile, vers los li- gnes :Ulemande^, pour apprendre du com- mandant quelles conditions l’ennemi exi- geait.- Au cours de l'entrevue qu'il eut avec- le général Von Boehn, il fut entendu ijue les troupes allemandes nTentreraient pas à Gand et n'impo.seraient à la ville aueune contribution on argent à la condition ex- presse ct formelle que la ville et -ses habi- tants fn'.iniirniont les réquisitions en na- ture. Kn voici la liste : 10.000 litres de bezuiae, 1.000 litres d'ca'u minérale, 150.000 kilos d'avoine, 100 bicy- clettes, 100 motocyclettes, 25 cbambrep à air pour autos, 10 rouleaux de pansement d'une longueur de 40 mètres chacun, 20 kilos de ouate pour bléssures, de nom- breuses pastilles au sublimé, 100.000 ci- gares. Tout devait être livré, mercredi soir, à six heures. A B R U X E L L E S Les Allemands qui occupent la ville ont pris possession des principaux édifices na- tionaux. Ils ont installé dans le Palais-de- Justice cinq cents soldats de la Lands- turm (la territoriale allemande) venus pour remidacer les éléments de l'armée ac- tive que l on envoie précipitamment dans la Prusse Orientale où l’approche de l'armée russe devient une menace sans cesse plus ai^issante pour Berlin. La Ediuque Nationale belge vient d émet- tre des billet» de un franc et de deux francs, pour faire face au manqti« de nu- méraire qui gêne les transactions. Il y a quelques jours, la garde civique de Tervueren avait été sommée par l’auto- rité allemande de se réunir sous peine de représailles. Cent trente-deux gardes avaient répondu & l'injonction. Ils ont été emmenés comme prisonniers. A LA QÂRE DU NORD De nombreux trains de voyageurs sont arrivés d'Allemagne. De ces trains ont dé- barqué des voyageurs de marque, notam- ntent le général von der Goltz et les mem- bres du Conseil aulique appelés à gouver- ner la partie investie de Belgique. On a beaucoup remarqué aussi, à la de.<>oente de ces trains, l’arrivée de dames dont bagag^es ont encombré pendant plusieurs heures, la place Rogler, actuel- lement déserte comme le ^hara. Informations prises, ces dames appar- tiennent à la haute société berlinoise et ont quitté la capitale allemande pour échap- m r & l’invasion russe. Elles se sont,paraIt- il, dirigées vers BruxeUes, sur les Indica- tions des autorités militairej^ qui leur ont assuré qu’à Bruxelles.'-eUes seraient plus en sûreté que partout ailleurs. Ce qui s'est passé à Charleroi Une personne qni revient de Charleroi adresse cette mise au point à T « Echo d'Ostende » : « On a raconté énormément de choses sur les bataille» de Charleroi et de ses environs -*t j'al lu notamment que l'on avait dit que Charleroi avait été pris et repris plusieurs fois par les Français. On confond certainement autour ave^ alentour ; Charleroi a été pris par les Al- lemands le premier jour où ils se sont pré- sentés devant la ville et n'a plus été re- pris par les Français pour l’excellente raison que les Français s'’étaient repliés au sud. Les Allemands sont arrivés devant Char- leroi le samedi vers 7 heures du matin <1 alors qu'il n'y avait plus aucun Français^ dans la ville ». Les Allemands ont placé des canons sur des terrils et ont détruit 240 maisons en- tre Gosselies et Bonaire. Ils sont entrés alors dans les rues de Charleroi ; il n'y avait plus tm seul Fran- çais, mais il restait des morceaux de bar- ricades, qu’une simple poussée eût suffi à démolir ; les Allemands s’imaginèrent sans doute qu’il y avait des alliés derrière ces barricades ou dans les maisons de la ville, car ils commencèrent à tirer dans les rues dans tous les sens. ^ Plusieurs civils furent victimes de ce feu. Il y a eu ainsi, en tout et pour tout, 165 maisons détruites ou incendiées. Tout le reste de la ville est intact L’atigjeiaMe NoxiTeau succès des Russes contre l’Autriclie L’offensive russe contre les Autrichiens se poursuit avec succès. tfne importante forteresse munie de coupoles cuirassées de la fonderie de -Ni- colalewï et située au sud de Lemberg, a été prise par l’armée russe qui y a capturé quarante canons et une grande quantité de nmniîîons. Les Autrichiens se replient en désordre, abandsnnant des quantités énormes de prisonniers. l.a cavalM-ie rlisse est d^jà sur les crê- tes des Karpathes, aux frontières de la Hongrie. La défense de Vienne Comme confirmation de ce qu*aimonçait le « Daily News » à ce sujet, et que nous avons relaté avant-hier, le même journal mande aujourd’hui que les troupes autri- chiennes qui manœuvraient en Pologne russe, au sud de Lublîn, ont été rappelées en Autriche pour assurer la défense de Vienne. Les amies aatriclilenies en Inite DETiMLS OFFICIELS La légation impériale de Russie com- munique les détails suivants : Les Autrichiens avaient deux armées : la première sur le front Zavihost sunla Vis- tule, comprenant les villes de Jai^f, Bel- gora, Tomaschew, Belz.. La deuxième ar- mée occupait le front à l'est de Belz jus- qu'à Haliez. L'armée russe, qui avançait du côté du gouvernement de Podolie, avait pour ob- jet de défaire cette deuxième armée, la re- jeter et, en tournant son flanc droit, mena- cer les derrières des deuî^irmées autri- chiennes. L’armée russe iPlnç.ait durant dix sept jours cn combattant continuelle- ment et avait fait, pendant ce temps, plus de 200 kilomètres. Les Russes se sont emparés de la place forte de Haliez aiiàsi que de la forteresse de Temberg. I>es deuz armées autrichien- nes sont défaites à un tel point qu’elles ont perdu teinpora'iremen-t tou*" faculté d'agir. Dans les environs de HaT.a?., on a trouivé près de 20.000 tués et blessés autri- chiiMis. Le nombre des prisonniers n'est p.Ts en- core (lùOMiiijné, m.ais 011 neut lévaluer à plusieurs dizaines de milliers. Toutes les rnaisotl^s et bâtiments iiabitables de I.em- l>erg sont remplis <l'une quantité énorme de blessés autrichiens. Dans cette ville nous avons pris un butin militaire immense, 200 canons, tokjt le train, etc. Les armées autricliiennes battues près de Haliez et Leml>erg sont en pleine fuite. —WïO^W-------- mètres de la côte Est, et a côîïK^ rapide- élev^. Le « Patiu flnder » était un croiseur léger de 2.940 tonnes, ayant tme vitesse de % noeuds et portant quatre grosses pièce* d’artillerie. Il datait de 190B et aA-ait coûté 9.825.000 fr. Son équipage comprenait 268 hommes. — ■ ------ ■vwowv—---- ' La neutralité de l’Italie et la duplicité de TAutriclie Le oonseil des ministres italiens a de nouveau déclaré qu’il maintenait une neu- tralité vigilante et armée, qu’aucune classe nx^>iUaabJe n« serait plus r^^lée,sou s les armes, noais que toute tentative pour établir à VaUona un ordre de chose con- tfaire à l’indépendance albanaise rencon- trera la résistance dè l'Italie. L* « Meaai«ero » dit «ua l’Autriehe ton- tinue A ilébarquer de* armes «t des muni- tions de Kuerre dans l’Albanie •aptantrio- nale pour pousser les trikus aikanaisss * attaquer la Ssrbl», et OES AGISSEMENTS VIOLENT iiRECTEMENT LES ACCORDS ITALO-AUTRIOHIENS POUR L’ALBA- NIE, ACCORDS DONT LE DEVOIR BT L’INTBRCT DE L'ITALIE EST O’EXIQER UN ABSOLU RESPECT. Ces déclarations ont pour but de ré- pondre au pressant appel adressé par l’empereur d’Allemagne aux Italiens, leur enjoignant d’attaquer l'Angleterre. EQU IVOQU^TURQUE La Turquie p&rledesea dispositions p&eiûques et prépare la, guerre Athènes, 5 septembre. l1 ministre de Turquie vrént d’afflrmer de nouveau au gouvernement hellénique les iirtentions pacifiques de la Turquie à l’égard de la Grèce. 11 insista même, pré- cisant que si des déclarations contraires avaient été faites aiUeurs par des ambas- sadeurs ottomans, ces déclarations dt- vaient être apiocrjphes. On se montre, ici, assez sceptique sur la sincérité des sentiments de la Turquie, quand on considère son attitude fit ses préparatifs militaires. Un journal jeune-turc a prétendu que la Grèce était en pourparlers avec la Bulga- rie pour former une alliancé contre la Turquie. Cette information est fantaisiste et ne provoque que des commentaires iro- niques dans les milieux compétents. On sait que les relations gréco-b\il,gares, bien que correctes, sont assez froidies en ce mo- ment. Rome, 5l septembre. Par une exagération habile des succès allemands, on a renforcé notablement, à Constantinople, le parti d’Em er pacha. Des dépêches du Bosphore donnant la guerre comme inévitable. La Turquie atta- querait la Russie par le Caucase, et, si la Bulgarie liy permettait de traverser son territoire, eUe at^u eralt àussi la Grèce. Les cercles politiques sont encore opti- mistes. Ils savent combien le courant rus- sophUe gagne du ter;-ain à Sofia Les Bul- f ares craignent que la Ti^rquie, si eUe tait victorieuse, ne veuille plus restituer la portion territoriale traversée par ses troupes pour attaquer Salonlque. Il faut ajouter que la Russie a prévenu Sofia qu’au cas où ia Bulgarie permet- trait le passage des troupes ottomanes, les Russes débarqueraient à Varna. Des croiseurs anglais surveillent, à lat- fa. la concentration suspecte des troupes turques de I^estine. ^ (New-York Herald). Croiseur anglais coulé Le secrétaire de l'amirauté anglaise a publié samodi soir le communiqué suivant : I^ n.aviro de guerre << Pathfinder «, solis le commandement du capitaine M.-irtin Leake, a heuirté inie mine flottajite samedi, h. 30 de l’après-midi, à euv.^n 32 kilo* L IL L E ENSEIGNEMENT UBRE Les jeunes gens brevetés, désireux de se rendre utiles dans les écoies libres, peu- vent se faire inscrire tous les jours, rue d’Angleterre, 39 bis, de 9 h. à midi et de 3 h- à 6 h-, excepté le dimanche. (Communiqué du Bureau diocésain des Ecoles). Nécrolofie. — Nous apprenons la mort de M. Henti-Aurore Béghin, entrepreneur, président de la Société Amicale des An- ciens Bleuets, président du Comité d’érec- tion du monument aux Bienfaiteurs des pauvresj président de la Corporation des Plalonneurs-Plàtriers de Lille, vice-prési- dent d'honneur de la Symphonie N^tre- Dame, décédé pieusement à Li}le, en |son domicile, 3. rue Marais, le 7 septembre 1914, dans sa 44' année, muni des sacre- ments. Aux ahilmeurs. — La Maire de Lille con- tinue à recevoir tixis ies jours des centai- nes de lettres demandant des emplois ou des secours. La besogne écrasante à la. quelle il doit faire face ne lul permet plus de répondre individuellement à, toue ces correspondants : il ne peut que leur faire part de l'impossibilité absolue, dans la- quelle il se trouve de placer les chômeurs et inviter tous ceux qui sont dans la mi- sère à demander, .sans fausse Kbnte, du pain au Bureau de bienfaisance, approvi- sionné par les achats prévoyants que la Municipalité avait faits dès le début des hostilités. L’argent fait complètement dé- faut et la Ville ne peut donner aucun se- cours en numéraire à qui que ce soit. AVIS IMPORTANT L’Indé{>endante informe toute sa clien- tèle qu’elle est dès A présent en mesure de la satisfaire régulièrement. Prière adres- ■ser commandes 112, boulevard Montébello. —— —. ------------ --- La Société de la Crolx-Rouge s'est plainte aux autorités de l’abus qui est actuellement fait du brassard de la convention de Ge- i^ève. La police a reçu des ordres pour dresser procès-verbal contre toute personne usant indûment de cet insigne. Souscriptions au profit dea familles des soldats. — .Mme Bernard et Mlle Ozenfant. iTje de Roubai.v. 1000 fr. — (îosselet, doyen do la Faculté des .sciences, 200 fr. — tiro- nicr-Darragou, 14, l>oulevard Victor Hugo. 200 f r l^e maire de Lill<> rappelle aux person- nes cliariUtbles <iu'elles peuvent s’engager par simple lettre si elles ne disposent pas actuellement de fonds suffisants. ÊTAT-CIVIL DE LILLE du 9 septembre 1914 Naiesancc^. — Marie Oudoire. rue des Pa- villons, 18, — Mireille Mulliei'. ruo d'Iéna, (•our l.anvoot. 7. — Ix)ui6 Morclle, boulevaril Montebelio. 19T>. — Madeleine Glrault. rue iie Douai, bi. — Jacques De.splats. rue de Tour- nai nC. — Fxlou.inji I.eieujK*. rue Wicar, 9. — Aiulri'e IMpres. rue i!cs l’ostes, Ul, — An- drée Mesplonti. rue l)enis-dii-l’<>affe. W. Décès. — J.-Bt« Lorthois. 7+ ans, éri. de Ma- rie IJelerue. rue dr-* liujs-Blancs. 81. — au- gusta Vigneron. 28 ans, rue d'Esquermes. 93 — .\lpt)oo:i« VUumnck, 61 ans 1/S, ép, de Ar- ménie Delaunoy, rue Corbet. l& — B»né févre, 80 aas 8 mois, célib., rue lotte. IS. — Louto Devos, M ans U mois, ' de Jeanœ Pamnequln, Parvis ^int-MicWel, ■ 14. — Paal Lefebvre. 3 moU. rue Oelpbln-j Petit. 5. — Justine Meyer. 38 aos 3 mois./H>- / de Gustave Cauvln. rue de Cnüsl. 83. — Mto-t ceau Cloét, 3 mois, rue de Baianerle. » . » — Louis Léonard. » ans, rue d’Es<iti«ii»™. . 93. — Looisa Mir. 3 mois 11% , nw Baudin, t*. r — MMia Patte. 6 mois, rae Cownooat. Paul Vaaautrève, SI ans 9 mois, rue Léonr ^ Gambetta. 79. — Henri Lemoine, 3S ans 1/*.' ép. de Maria TuUler, rue SaüU-Sauveur. W-, — Marie'Heysse, 46 ans 1/S. ép, de Berstard( Deuninc'k. me Philadelphie, 6. — Louise. Theurau. 36 a<is. ép.- die Albert Duchesne. rue<, MassUlon, cour Fiévet, 6. — Germaine G ^t., 6 TOOls, rue d’Arcole. *7. — CéUne Faucompréy i 52 ans 11 mois, ép. de Auguste Bomme, rasif des Bateliers, 14. — Jeanne Rivière. Tft ans 1/8, veuve de Edouard Fcurtneotrau. rue des Sta^ tione. ao. — Eugène Valie, ft mois, rue Del»- ' planque, 26. Cité Oelé’planque. 34. SAINT-ANDRC^ I Ineendie. — Mardi apcès-midi, utft meul* d'avoine appartenant à M. Mille, eultiva- teur, à Saint-André, a été la proie de» flammes, Læ feu .-i été communiqué à la* meule par deux jeunes enfants jouant aveo des ailumettes. Les pompier* de Saint» André, arrivés aussitôt sur les Jieux, ne purent que protéger les récoltes "environ^ nantes. Les dégâts sont encore inconnus. Il y a assurance. iM roHnûDxsi A LA CHAPELtB D'ABMEWTIBRES Mardi après-midi, sur la route de Ir Visée au Gris-Pot, le feu a pris à la ferme Ramery-Broutin. dans un hangar situé H 50 mètres derrière l’habitation et conte- nant la récc^te de Tannée. Malgré Us «f. forts des pompiers de la Chapelle «t d0 Bois-Grenier, tout fut détroit. II t a aooa. ranoe. R O U B A IX PIWtlONNAT SAINT-LOUIS. — Le P«a-^ sionnat Saint-Louis, ayant -été transféi>é ent ambulance, se voit obligé de transférer provl- aoirement ses clusaee dans un Uxnsi très con- venalde que Mgr Berteaux. a bien voulu mat»' tre à la disposition de M. le Supérieur, rue) du Fort, 09 U , (lÆ rue du Fort se irouVe au , de la rue Saint-Antoine et au 146 de la rue du Collège). La rentrée, pour le* ext^Des seulehienL auoa lieu le jeudi 17 septembre, de 8 h. X/H à 11 h. 1,'2 et de 2 h. à 5 beures. Le prix de l’sxtemat est fixé pendant la durée de la guerre à 8 francs, autant qu* pos- sible payable dTavance et par mois. Les inscriptions pour les nouveaux élève*' seront reçues au Pensionnat Saint-Loute Id»-. qu'à la veille de la rentrée. A partir du 16 septembre, i» Supérieur se tiendra à la disposition des Familles, lua! du Port. 14. - - directlMi compte, malgré les goive» nécessités de l’heure présente, sur la ndélit« et rattachement de toutes les familles. OROHt Mécreiaaia — On nous prie d'annonosr laT mort de Madame veuve Léon Beaustre né<^ Apolline Letlercq. cabaretière 1. place de la République, abonnée de . I,a Croix déoédièr' à Croi.’c-^amt-Manin). à l'&ge de 08 ans. S«ai funérailles auront lieu, vendredi 11 courant, à 9 heures. T O U R C O IN G InstKHt^ du SaaréOw . Sr.O. Mon, seigneur l'Evéque ayant reporté au 8 octobre' la rentitée des classes dans les coUèees. ella aura lieu au CoUéifei de Touroolng. le 8 au soir pour les internes, et le 9, à 8 beoies du> matin, pour les externes. Toutes les déposi- tions eont prises pour que cette regotrée aif IMU dans les conditions normales « t doana, toute satisCactlon aux familles. La souscription du Comité de secours s’élè' re a nSMS fr. W. Un nouvel s<npet est fart A la générosité de nos coocitov<^ pour oue 1* ComKé puisse parer à toua les besmns. • ^ ,î«r»Mr*au, un Jeun» ga^ooj Paul Hervé, 13 ans. rue de Crons- tadt. S;», a eu le pied droit écrasé alors quil traversait, mercredi matin, la rue de Bien, faisance. Les orteil^ ont été broyés. Dm» Victor Honoré. 38 an», demeurant à Croix, rue d’Ennetières et Amand VincKîer. 30 ans. donWcilié à Wattro- ' lo». SB disant Allemands, ont réussi 4 terro- ri-ser plusieurs fenunes de la Csoix-Reuge e li a leur extorquer de l’argent. M, Grossi, oam^. missaire, les a lait arrêter et écroder. £TAT-CIVIL ae TOURCOINtl \ du 9 septembre 1914 | Naissances. — Madeleine Decoster. rue Mi-i raOeau. 4. — Léon Marier rue Wln<^.CbQC'i queel. 75. — Paul Renaut. rue Denlert-Roche- re«iu. 69. Décès. — Henri Alleaaert. 5 mois, rue- da Béthune fBoulevard Industriel). — Henri Dev’ leporte. B8 ans. rattacheur. rue Nationale. iS , — Aie.xandre Deianere. 53 «n s boul»ns»r ruo Croix-Rouge. 96. . • » -^vw>yuv- CHEM IN OE FER DU NORD A partir du 18 eeptemfcre 1tl< et jusqu^ nouvel avis, la Compagnie du Chemin de fer du Nord mettra en marche les trainr. suivants : Départ d» LIII» vara Naz»kr»u«l( : it C h. 15, 13 h. 14 e t^ 8 h, 31. Ce demieE> train, sans correspondance, à Haz^nrouci^ pour Calais et Dunkerque. ' Arrivé» à LIII» venant d*HaMfcrMMii t 11 h. 04, 17 h, 28 et 21 h, 4L N.-B. — Des petits trains en correspon> dance circulent entre La \fodeleine eû Tourcoing, La Compagnie r»«>r»mt également l'Axpéi.' dltion d»« marchandi»»». en Grande VltaniV »t Petite Vit»»se, sans aucune responsabi-- lité, pour les Gares situées sur ies ligne», actuellement en exploitation : Lille à Tourv coing — Lille >• Calais et Dunkerqiie — Dunkerque à (îhyvelde — Dunkerque à' Calais — Vi^atten à Bourbourg — CaJais à Boulogne — Boulogne à Longpré — Abbfr* ville à Le Tréport — Longpré à Longroy- Gamaches — Le Tréport i Abaucourt —\ Abaucourt ù Rouen — Etaples à Aubignv — Dausies-Carnières à Arques — Arques à* Berg>uette — Berguette à Lens — BerguetU à Armentières, Mcrville, Hazebrouck. ■rnnuri ICD demandé de suite dans an- iUnnCLICn olenne brasserie de la ban> lieue Références ext<rées. Prendre l’adréase au bureau du jounial. 15, rue d'Angleterre, Lille. 10.14» CONTREMAITRE demandé pour tissage d « toile-s ; Inutile île se présenter sans référence* sérieuses. — S'adresser 30, rue du Moünsi, .\rmsentiéres. FlLÂfÜR~Ê DE COTON une filature de côt toji <ie Lille, un SURVEILLANT DC DÉVU DACE, homme marié, pére île fanvilic. ayant déjà tenu un emploi du même genre. — Ecrire imrhédiaiemeiit au bureau du journal, lô, rue d'Angleterre, Lille, en Indiquant âge_ services, etc., aux Initiales D. G. lO.lÂi DCDCnUyC SéRIESSE désire se placer te iL ilO U n n L suite. — 7B, rue d'.\ngleterre. H>.14« PNEU HUTCHINSON Hutchl^son, ae Pas. à Lille, préviennent leur clientéia qu'ils possèdent un stock important de pncuT maüques Vélo et Moto. ' ft lOU tm». Creta om Mmo, tk. *»• or»aamÊotm,

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t

Le SeHvsraifl Povtüa Boflolt XV

GHIIIIÉ SOLEHELLEPEUTt fa n s l a c h a p a l l e S I x t I a a

j Rook, 9 oeptembre. — Dimanche matin j A eu Ueu, à la chapelle Sixtine, le oouraiv ? neraent soknæl <lu Pape, en présenoe du ! corps dipkifnatiqfae accrédité auprès du ' Saint-Sièe;«, des membres de l'ordre mili- i taire de Matte, de l'ordr» du Saint-Sépul- t cre, des délégations des diocèses de Gènes, j de P09U, de Bologne et des frères et sceiirs i de Benott XV, réunis dans une trib^lneI epédaie.I Le drapeau des Suisses était arboré à la i porta de bronze et le drapeau papal avait

i^acé sur la façade des casernes d«a j gendarmes « t de la garde fiolatine. Les i corps atjnés du Saint-Siège, en grand uni- ■It onne, rendaient les honneurs sur le pes- >M «i du cortège imposant qui s'est formé |4lan« les appartements du P£^>e et s'est ,o«kdu, par la ealle Clémentine, la salle ducale et la salle Hegia, dans la cbapeUe Panline, où a eu lieu l'adoration du Saint-

• SaorementDan* le cortège, on remarquait les hauts

^gnitairas de la cour papale, des patriar- Jiches, des archevêqries, des évêques orien- •taux. Les ch«pelains. en chape rouge, por- itaient la.tiare s\xr un coussin et les mitres ^iréctaUMS.; Le Pape, sur la « sedia gestatoria », en- r^ a rè d « « flabelU •>, portant kr pluvial tManc « t la mitre, étant arrivé à l’autel, a jdit les prières de la messe. Après 1’ « In- ^dolgvntlam », le sous-diacre a mis le ma- ‘ lùpul* au bras du Pape, qui s'est assis, j pendant que les cardinaux surfoubicaives , récitaient les prières du couronnement.

Le Pape a gvavi alors l’a»tel et im car- dln«l-di«ci<e lui a imposé le « pallium ».

A oe monMRt Benoit XV a reçu l’bora- '.lange des cardinaux, évAques et abbés, ■ iWs il a hi r K Introït », a entonné le « Gloria ■ et a repris place sur son trône.

clergé a entonné l'hymne « Corona atacb Mip6(ÿ^eaput «ÿos ».' Le doyen du Sacré-CoUège a récité le « Pater » et un second cardinial-diaicre a enlevé la m lt « que portait le Pape. Puis, le doyen de l’ordre des diacres, le cardinal deUa VcApe, a imposé la tiaro à Benoit XV en pronon­çant la formule rituelle : » Accipe Ua- rmu ».

La messe du couronnement s’est enjsuite continuée « t s’est acl»evée, vers ux»e heure de l ’après-midi, par la bénédiction aposto­lique.[ UV. a --r - - - » --- ^

Le Pape est rentré dans see apparte- ' vait rendre à la Sainte Eglise.ments au milieu des applaudissements des assistants. *’

Par une attention que l'on approuva, Benoît XV avait exprimé à Mgr Amette le désir de «oir la Franoe représentée par les cardinaux français à oette cérémonie, doAt il a avancé la date à dessein. L'ar­chevêque do Paris, déférant à oe désir au­guste, retarda aon départ, qu'il avait l'in­tention, da i» UA sentiment de patriotisme, d'effectuer avant ha cérémonie du couron- n«ment

matique comme consulteur des Affaires ecclésiastiques extraordinaires.

En 1879 il était uommé auditeur à la Nonciature de Paris- et prenait contact avec la France qu’il ne devait jamais ces­ser d’aimer et de servir.

Délégué apostolique en Suisse, chanoine de Sainte-Marie-Majeure, président de l'Académie des Nobles : ces diverses fcmc- tions le ramenèrent à Rome pendant quel­ques années. Mais Mgr Ferrata avait don­né à Léon X III la mesure des services que son esprit délié, distingué et précis pou-

LenonTeaDSecfÊtaiiDil’Étatëm S a i n t - S l é i a

iS .Æ. le cardinal FERRAT A'Nul mieux que le cardinal Ferrata ne

connaît et les multiples affaires soumises à la Cour Pontificale et les relations di­plomatiques du Saint Siège avec toutes les nations du monde.

Qu'on en juge par le Currieuluiii Vita qu'a parcouru le nouveau Secrétaire-

Né & GradoU, au diocèse de Montefias- cone, le 4 mars 1847, le cardinal Domenico Ferrata a maintenant G7 ans, 7 ans 112 de plus que le Pape-

Après avoir commencé ses études au Collège d'Orvieto et au Séminaire de Mon- teflascone, il les acheva à l ’Université gré­gorienne de RxMne.

En 1S76, il était avocat près des Congré­gations romaines et professeur de droit canonique au Séminaire romain. L'année suivante il entrait dans la carrière diplo-

Le 29 mars 1885. le Pape le nommait Kooce en Belgique et le créait archevêque dè Thessalonique.

En 1889, -Mgr Ferrata était rappelé à Rome et nomnté Secrétaire de la Congréga­tion des Affaires ecclésiastiques extraordi­naires, l’une des plus importantes parmi les charges de la Curie romaine-

Eln 1891, il revenait à. Çaris, comme Nonce du Souverain Pontife. 41 y resta cinq ans et y mérita par les éminents ser­vices. qu'il rendit au Saint Siège le cha­peau de Cardinal qui lui fut donné le 5 dé­cembre 1896, avec le titre de Saint Prisque.

A Rome désormais jusqu’à la fin de ses jours, le Cardinal Ferrata occupa successi­vement les postes les plus énninents : Pré­fet de la Congrégation des Indulgences et des Rites, puis des Evéques et Réguliers, puis enfln de la discipline des Sacrements, il était, le 7 avril 1913, nommé archiprétre de l'insigne Basilique dik Latran.

La même année il présidait le Congrès eucharistique de Malte.

II est le cardinal protecteur d ’une foule de Congrégations religieuses, dont la plu­part sont françaises.

Parm i les PafMblIi il était le plus en vue. Benoit XV qui. plus qx»e tout autre, connaissait ses mérites et savait quels ser­vices le Cardinal Ferrata pouvait lui ren­dre. en a fait aussitât son Secrétaire d 'Etat

Nous n’awron* pas l’outrecuidance d’ap­plaudir à ce choix ; disons seulement que nous en sommes tout particulièrement heu­reux et que nous remercions Dieu d’avoir donné au Saint , Père, comme aide et conseiUer fidèle, un grand ami de la France.

F.

caisses « t de valises dont le^ p n ^ r ié - . tstriT ee damandai«nt, non sans raison,■ s'ils poom ian t jamais obtenir livraison.■ CbantiUy avait été évactté la veille « t rsvâitt-veâll^ « t l'on remarquait maints élrreurs bien connus qui regardaient tris­tement la mer et qui pensaient au sort probable réservé à leurs écuries de coin:-MB.

Dans la oour de notre petit hfitel, une .v ie ille dame à cbeivetlx blancs racontait sts souvenirs de 1870. et des groupes de

‘ ■ malheureux fugitifs, avec, pour la plupart, deux ou trois enfants, se demandaient ce «pi’ ils aliaient devenir.

LE t ALLEMAMDS A REIMS■T A AMIENS

Demx autres trains sont arrivés ict (à Dieppe) de Paris, « t les dernières nomei- lea dee environs de la capitale sont plutôt meilleures.

Les Allemands semblent s'être partagés •n deux colonnes, qui s'avancent arec beaucoup de circonspection, évitant soi-r eusament toutes les positions fortifiées

l’est et au nord-ouest de Pasis.Ils se sont mieux comportés ces temps

derniers. Ils n'ont imposé Amiens que de •- .80.060 livres, de 3.000 bouteilles de vin et

.de nombreux cigares.1 Je n’ai pas entendu dire qu’une sexile «Mrocité ait été commise ni à Reims, ni à Amiens.

Un offlcier, à qui j ’ai parlé il y a une 4>eure, croit qu'un assaut donné n, Paris •erait pour les Allemands une terrible af- laire.

les Anglais venaient <l'avoir un engagement heureux-À C om plète .

À ROUENA Rouen, la population se demandait

« Quand les Allemands arriveront-ils ? » Tous les habitants qui le pouvaient se d iri­geaient vers Le Havre.

Malgré une proclamation affichée en ville et dans laquelle le M aire traitait de lâches ceux qui partaient, on évacuait Rouen.

AU HAVREUn train nous conduisit au Ifavre, non

sans maintes difficultés- Des précautions avaient été prises pour détruire la ligne dans le cas où l'ennemi se serait montré.

Arrivés au Havre, nous pûmes enfln, après deux nuits sans sommeil, nous repo­ser dans u « bon hôtel-

Eu comparaison de Rouen, Le Kavre était très tranquille. La viUe, bien appro­visionnée, peiit attendre en toute sécurité l'issue de la guerre-

De Paris au HavreSur le voyage qu’il fit de Paris au Havre,

le rorrespodiiant du journal anglais « Mor- niiig l ’ost » duune ces intéressants détails :

; Le Havre, 5 septembre.Quand je quittai Paris mercredi dernier,

■par le steamer qu'on croyait être le der­nier vers l>e lliivre, le long üe la Seine, il ««rtibluit q'J« l'uilc droite enveloppante de l'eiinenii avançait toujours et que l«3 com- OKinirutiCMis de la capitale avec Le Havre seraient bientôt coupées.

L’EXODE DES PARISIENSITn service <le h.-iteaux avait été organisé

par un Ainériruiii ingénieux pour permet­tre au.v personnes qui voulaient quitter Paris et qui ét.-iient encombrées de baga­ges. de f'e rC'tirer on bon ordre.

L'aile <lruit<‘ ennemie ét-iit d'ailleurs à une faible distance de la Seine-

La n-uit précédente, les atitorités pnri- Si^-nnes av.'iient doimt- l'ordre au.x automo­bilistes privés de ne pas quitter la ville... D'ailleurs, la population suburbaine était calme et ne s=e gênait guère pour railler

n (ruus.-uii'ds » qui voulaient (luitter l'a-ris.

LA TRAVERSEEQuand nous eûmes passé la grand pont

du rlieiikiti de fer qui est la c * f principale du réseau ferré de Paris, notre pilote pouv sa un soupir de soulagement. Ues ingé­nieurs étaient occupés autour de ce pont, car il avait déjà été mi:ié et le pilote crai­gnait qu'on n'eût déjà fait s;\utcr cet ou­vrage «r.irt. Dans ce cas, nous n'aurions eu d'autre res‘«ourre <jue de retourner vers paris. I..a iios'-ibilté tl'iiii raid de ublaus avait «■■té envi-<a(çé en off^t.

pays était calme. Cependant nou âpprlnie.s qu'un en^^agement de rava!<-rie avait eu lieu a qneltiiies mille!? de là. D'a­près une infornvjtion reçue de bonne sutir- ce, une division de cavalerie légère s'était «rMssée entre les forces françai.scs et an­glaises à Conipiègne et poussait une pointe dans la direction de la Seine.

A MANTES

A Mantes nous trouvâmes les hôtel.*» sur- ’ ï>ëuplés. A peine nos ]>ass<»gers purent-ils se ravitailler dans un hôtel. La ville s'at-

ftsndait d'im moment ù l'autre à. l'arrivée ides uhlans et un f>ont sur la Seine av.ait été ;miné. Des troupes françai.ses so prépa-

; iraient d'ailleurs à recevoir l'onr.cini. Qnnnt aux iiabitants, ils ne cachivent pas leur

■anxiété.' Nous passâmes la nuit û Mantes. l ’ n peu '»vaat d'attelndra Rouen, i'ou nou;» ùit i^ue

Boulogne ville ouverteA la suite de la décision prise paj* 1«

conui>andaiLt m ilitaire de ne pas détendre la \-ille d « Boulogne si elle était attaquée par les Allemands, le maire de la com­mune et ceux des communes voisiites ont adressé aux habitants l ’appel suivant :

« Chers Concitoyens,« Un avis de M. le gouvemexir de Bou­

logne-sur-Mer, en date du 2 septembre, l ’a déclarée ville otiverte.

€< I l est possible, par conséquent, qn’^ le soit vi.<âtée par quelques détachements etir nenûs, de même que les oonununes les plus I>roche«, qui font pour ainsi d ire partie de soit aggloinéi'ation.

« Depuis le début de la guerre, vous avez fait prâuve d'un caltoe qui doit rester vo­tre Ugne de conduite ; si la circonstance envisajgée ne produisait sur le territoire de nos cdmrniuies, il faut recevoir nos adver­saires ave<* dignité, mais sans manifester aucune marque d ’hostilité. En effet, selon les lois de la guerre, aucun acte de dé­fense ne doit être accompU par les jion belligérants.

Il En agissant .ainsi, vous vous assurerez, en exécution des conventions internatio­nales existantes, notamment celle de La Haye du 29 juillet 18!W, le respect non seulement <le vos personnes, mais ausal de vos biens et propriétés privées.

« Nous invitons les habitants à déposer, en leurs mairies respectives, toutes les ar- n>es à feu <iui se trouvent en leur posses-sifMI.

« \'oiis pouvez compter, ch-ars conci­toyens, que les municipalités que noius re- [M-ésentons s'efforceront de prendre toutes mesures utiles jwur sauvegarder vos inté­rêts.

Il Boulogne-sur-Mer, le 5 septembre 1914 « Félix ADAM, maire de Boulogne;

f'h. Dl'HOTOY. maire de Saint- M.-irtin ; ROBERT et PIJIOT, ad­joints an maire du Porte! : Le maire d’Outréau ; DE LEDIN'- ('rHF.N, maire de W im ille ; LE­ROV, maire de Wimeneux.

JËL 3 3 < 3 X T A X

L e s m o b i l i s a l ) l e s r é q u i s i t i o n n é s

p a r l e s A l l e m a n d s

Toas les ho:iirnPS mobilisables .«c trou­vant dimanclie di-rnier à Douai ont été ré- quisitiony'Vs par los Allcjtiands.

Ncs f-nnemij faisant partie du régi­ment étaient à Douai depuis ie niercr<Kli 2 septembre, au nombre d ’un millier envi­ron, dont \me partie logeait elle/ 1 habi­tant. .

Dans l'-Tprès-niidi de samedi, les Aile niand-s avaient fait,apposer des affiches in­vitant tous les hommes mobilisables à se rendre le lendemain sur la place du Bar- let ; environ 4ô0 liaijitiints se présentèrent.

Les Allemands quittèrent Douai le di­manche emmenant :iv<>c eux les mobilisés ; ils se sont dirigés sur Cambrai réquisi­tionnant snr leur pa.ssnge le.s hommes ni'.hilLsribles dans los mêmes conditions ({u'ù Doutii.

L’occnp&tioii deValendennes par lea Allemands

Contrairement & ce qu’on a dit, les Alle­mands occupant toujours Valenciennes, où ils sont arrivés le 25 août.

Depuis le 30 août, le colonel a l l^ a n d Kitzler a pris le commandement de la Place.

On comprend, d'ailleurs, l'importance qu » les Allemands attachent à VaJencien- nes, située sur la ligne de ravitaillement Mons-Quiévrain-Cambraf.

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EN BELGIQUEA M E L L E

L ’eng^eroent qui eut lundi ù Melle fut une petite bataille.

Avertis de l’arrivée de uhlans en pa­trouille,les gardes civiques bruxelloiset des soldats de la garnison de Gand s’étaient, dès le dimanche soir, portés k Wetteren, où ils se dissimulèrent <pour la nuit entre les petits bois.

Vers dix heures, des bandes de cavaUers parurent, bientôt renforcées de fantassins allemands qui s'étaient tenus cachés dans les environs de Quatnecht.

Aussitôt le feu fut ouvert, et il y eut des blessés de part et d’autre. Le commandant allemand fit avancer de l ’airtillerie pour écraser la résistanoe.

Deux canons t>elges, placés à proximité d’un petit bois, répondirent et flrent beau­coup de mal à l ’ennem i.'A un oert^n mo­ment les pièces faillirent tomber au* mains de l'ennemi, dont im e troupe manœuvrant habilement, s’était approchée sans être dé­couverte.

Une compagnie de grenadiers s’avança résolument dans leur direction et, par une véritable charge à la baïonnette, réussit à dégager les artilleurs.

Les canons allemands causèrent des dé­gâts surtout aux immeubles ; la gare et le pensionnat de Melle sont intacts, mais le château de M. Rolland, tme petite ferme et deux maisons ont été incendiés.

■Vers deux heures, d'imporlàntes forces allemandes arrivèrent de Termonde et, de­vant la supériorité numérique de l'enne­mi, jugeant que toute défense était inutile,' les offlciers des troupes belges donnèrent le signal de la retraite, qui s’exécuta en bon ordre, tandis que le feu des .soldats et des genda.rmes belges faisait éprouver à l’ennemi des pertes sensibles.

Les canons allemands tonnèrent* une heiu-e encore après le départ de» troupes.

Les habitants de Melle et de Quatrecht furent expulsés de leurs demeures, dont S’emparèrent les troupes allemandes.

LES ALLEMANDS A GANDLa lettre envoyé© limdi par le comman­

dant des troupes allemandes campées à QiMitrecht, menaçait la ville de Gand d'm» bomba rdemcikt si le bourgmestre ne se rendait [>as à l'invitation qui lui était faite de comparaître et -si une résistance quelconque était opposée à 1 entrée do l ’en- xiemi dans la ville.

Le bourgmestre a refjondu qu’il se ren­drait au moment voulu devant le comman­dant.

Mardi m.itin, la ville de Ç.ind avait son a.«pe(-t iiabituel. I;e s<Tvire des trains se fai.sult comme la veille, mais ii y avait peu tle voyageurs.

Dès quatre tieures liu matin, les troupes qui avaient pris pan à l'engagement de .Melle, les gardes civiques et tous les mili­taires se trouvant à (land avaient évacué la ville : il n’y restait plus que les agents de police.

A 8 heures, M. Braim. bourgmestre, se renflait seul en auto.mobile, vers los li­gnes :Ulemande^, pour apprendre du com­mandant quelles conditions l ’ennemi exi­geait.-

Au cours de l'entrevue qu'il eut avec- le général Von Boehn, il fut entendu ijue les troupes allemandes nTentreraient pas à Gand et n'impo.seraient à la ville aueune contribution on argent à la condition ex­presse ct formelle que la ville et -ses habi­tants fn'.iniirniont les réquisitions en na­ture.

Kn voici la liste :10.000 litres de bezuiae, 1.000 litres d'ca'u

minérale, 150.000 kilos d'avoine, 100 bicy­clettes, 100 motocyclettes, 25 cbambrep à a ir pour autos, 10 rouleaux de pansement d'une longueur de 40 mètres chacun, 20 kilos de ouate pour bléssures, de nom­breuses pastilles au sublimé, 100.000 ci­gares.

Tout devait être livré, mercredi soir, à six heures.

A B R U X E L L E SLes Allemands qui occupent la ville ont

pris possession des principaux édifices na­tionaux. Ils ont installé dans le Palais-de- Justice cinq cents soldats de la Lands­turm (la territoriale allemande) venus pour remidacer les éléments de l'armée ac­tive que l on envoie précipitamment dans la Prusse Orientale où l’approche de l'armée russe devient une menace sans cesse plus a i^ issa n te pour Berlin.

La Ediuq ue Nationale belge vient d émet­tre des billet» de un franc et de deux francs, pour faire face au manqti« de nu­méraire qui gêne les transactions.

Il y a quelques jours, la garde civique de Tervueren avait été sommée par l ’auto­rité allemande de se réunir sous peine de représailles. Cent trente-deux gardes avaient répondu & l'injonction. Ils ont été emmenés comme prisonniers.

A LA QÂRE DU NORDDe nombreux trains de voyageurs sont

arrivés d'Allemagne. De ces trains ont dé­barqué des voyageurs de marque, notam- ntent le général von der Goltz et les mem­bres du Conseil aulique appelés à gouver­ner la partie investie de Belgique.

On a beaucoup remarqué aussi, à la de.<>oente de ces trains, l ’arrivée de dames dont bagag^es ont encombré pendant plusieurs heures, la place Rogler, actuel­lement déserte comme le ^ h a ra .

Informations prises, ces dames appar­tiennent à la haute société berlinoise et ont quitté la capitale allemande pour échap- m r & l’invasion russe. Elles se sont,paraIt- il, dirigées vers BruxeUes, sur les Indica­tions des autorités militairej^ qui leur ont assuré qu’à Bruxelles.'-eUes seraient plus en sûreté que partout ailleurs.

Ce qui s'est passé à CharleroiUne personne qni revient de Charleroi

adresse cette mise au point à T « Echo d'Ostende » :

« On a raconté énormément de choses sur les bataille» de Charleroi et de ses environs -*t j'a l lu notamment que l'on avait dit que Charleroi avait été pris et repris plusieurs fois par les Français.

On confond certainement autour ave^ alentour ; Charleroi a été pris par les A l­lemands le premier jour où ils se sont pré­sentés devant la ville et n'a plus été re­pris par les Français pour l’excellente raison que les Français s'’étaient repliés au sud.

Les Allemands sont arrivés devant Char­leroi le samedi vers 7 heures du matin <1 alors qu'il n'y avait plus aucun Français^ dans la ville ».

Les Allemands ont placé des canons sur des terrils et ont détruit 240 maisons en­tre Gosselies et Bonaire.

Ils sont entrés alors dans les rues de Charleroi ; il n'y avait plus tm seul Fran­çais, mais il restait des morceaux de bar­ricades, qu’une simple poussée eût suffi à démolir ; les Allemands s’imaginèrent sans doute qu’il y avait des alliés derrière ces barricades ou dans les maisons de la ville, car ils commencèrent à tirer dans les rues dans tous les sens. ^

Plusieurs civils furent victimes de ce feu.

I l y a eu ainsi, en tout et pour tout, 165 maisons détruites ou incendiées. Tout le reste de la ville est intact

L’atigjeiaMeNoxiTeau succès des Russes

contre l’AutriclieL’offensive russe contre les Autrichiens

se poursuit avec succès.tfne importante forteresse munie de

coupoles cuirassées de la fonderie de -Ni- colalewï et située au sud de Lemberg, a été prise par l’armée russe qui y a capturé quarante canons et une grande quantité de nmniîîons.

Les Autrichiens se replient en désordre, abandsnnant des quantités énormes de prisonniers.

l.a cavalM-ie rlisse est d^jà sur les crê­tes des Karpathes, aux frontières de la Hongrie.

La défense de VienneComme confirmation de ce qu*aimonçait

le « Daily News » à ce sujet, et que nous avons relaté avant-hier, le même journal mande aujourd’hui que les troupes autri­chiennes qui manœuvraient en Pologne russe, au sud de Lublîn, ont été rappelées en Autriche pour assurer la défense de Vienne.

Les amies aatriclilenies en IniteDETiMLS OFFICIELS

La légation impériale de Russie com­munique les détails suivants :

Les Autrichiens avaient deux armées : la première sur le front Zavihost sun la Vis- tule, comprenant les villes de Jai^f, Bel- gora, Tomaschew, Belz.. La deuxième ar­mée occupait le front à l'est de Belz jus­qu'à Haliez.

L'armée russe, qui avançait du côté du gouvernement de Podolie, avait pour ob­jet de défaire cette deuxième armée, la re­jeter et, en tournant son flanc droit, mena­cer les derrières des deuî^irm ées autri­chiennes. L ’armée russe iPlnç.ait durant dix sept jours cn combattant continuelle­ment et avait fait, pendant ce temps, plus de 200 kilomètres.

Les Russes se sont emparés de la place forte de Haliez aiiàsi que de la forteresse de Temberg. I>es deuz armées autrichien­nes sont défaites à un tel point qu’elles ont perdu teinpora'iremen-t tou*" faculté d'agir. Dans les environs de HaT.a?., on a trouivé près de 20.000 tués et blessés autri- chiiMis.

Le nombre des prisonniers n'est p.Ts en­core (lùOMiiijné, m.ais 011 neut lévaluer à plusieurs dizaines de milliers. Toutes les rnaisotl^s et bâtiments iiabitables de I.em- l>erg sont remplis <l'une quantité énorme de blessés autrichiens.

Dans cette ville nous avons pris un butin militaire immense, 200 canons, tokjt le train, etc.

Les armées autricliiennes battues près de Haliez et Leml>erg sont en pleine fuite.

—WïO^W--------

mètres de la côte Est, et a côîïK^ rapide-

é le v ^ . Le « Patiu flnder » était un croiseur léger de 2.940 tonnes, ayant tme vitesse de % noeuds et portant quatre grosses pièce* d ’artillerie.Il datait de 190B et aA-ait coûté 9.825.000 fr. Son équipage comprenait 268 hommes.

— ■ ------■vwowv—---- '

La neutralité de l’Italie et la duplicité de TAutriclie

Le oonseil des ministres italiens a de nouveau déclaré qu’il maintenait une neu­tralité vigilante et armée, qu’aucune classe nx^>iUaabJe n « serait plus r ^ ^ lé e ,s o u s les armes, noais que toute tentative pour établir à VaUona un ordre de chose con- tfa ire à l’ indépendance albanaise rencon­trera la résistance dè l'Italie.

L* « Meaai«ero » dit «ua l’Autriehe ton- tinue A ilébarquer de* armes «t des muni­tions de Kuerre dans l’Albanie •aptantrio- nale pour pousser les trikus aikanaisss * attaquer la Ssrbl», et OES AGISSEMENTS VIOLENT iiRECTEMENT LES ACCORDS ITALO-AUTRIOHIENS POUR L’ALBA­NIE, ACCORDS DONT LE DEVOIR BT L’ INTBRCT DE L'ITALIE EST O’EXIQER UN ABSOLU RESPECT.

Ces déclarations ont pour but de ré­pondre au pressant appel adressé par l’empereur d’Allemagne aux Italiens, leur enjoignant d’attaquer l'Angleterre.

EQUIVOQUTURQUELa Turquie p&rledesea dispositions

p&eiûques et prépare la, guerreAthènes, 5 septembre.

l1 ministre de Turquie vrént d’afflrmer de nouveau au gouvernement hellénique les iirtentions pacifiques de la Turquie à l ’égard de la Grèce. 11 insista même, pré­cisant que si des déclarations contraires avaient été faites aiUeurs par des ambas­sadeurs ottomans, ces déclarations dt- vaient être apiocrjphes.

On se montre, ici, assez sceptique sur la sincérité des sentiments de la Turquie, quand on considère son attitude fit ses préparatifs militaires.

Un journal jeune-turc a prétendu que la Grèce était en pourparlers avec la Bulga­rie pour former une alliancé contre la Turquie. Cette information est fantaisiste et ne provoque que des commentaires iro­niques dans les milieux compétents. On sait que les relations gréco-b\il,gares, bien que correctes, sont assez froidies en ce mo­ment.

Rome, 5l septembre.Par une exagération habile des succès

allemands, on a renforcé notablement, à Constantinople, le parti d’Em er pacha. Des dépêches du Bosphore donnant la guerre comme inévitable. La Turquie atta­querait la Russie par le Caucase, et, si la Bulgarie liy permettait de traverser son territoire, eUe a t^ u e ra lt àussi la Grèce.

Les cercles politiques sont encore opti­mistes. Ils savent combien le courant rus- sophUe gagne du ter;-ain à Sofia Les Bul-fares craignent que la Ti^rquie, si eUe

tait victorieuse, ne veuille plus restituer la portion territoriale traversée par ses troupes pour attaquer Salonlque.

I l faut ajouter que la Russie a prévenu Sofia qu’au cas où ia Bulgarie permet­trait le passage des troupes ottomanes, les Russes débarqueraient à Varna.

Des croiseurs anglais surveillent, à lat- fa. la concentration suspecte des troupes turques de I^estine.

(New-York Herald).

Croiseur anglais couléLe secrétaire de l'amirauté anglaise a

publié samodi soir le communiqué suivant : I^ n.aviro de guerre << Pathfinder «, solis

le commandement du capitaine M.-irtin Leake, a heuirté inie mine flottajite samedi,

h. 30 de l ’après-midi, à eu v.^n 32 kilo*

L I L L E

ENSEIGNEMENT U B R ELes jeunes gens brevetés, désireux de se

rendre utiles dans les écoies libres, peu­vent se faire inscrire tous les jours, rue d’Angleterre, 39 bis, de 9 h. à midi et de3 h- à 6 h-, excepté le dimanche.

(Communiqué du Bureau diocésain des Ecoles).

Nécrolofie. — Nous apprenons la mort de M. Henti-Aurore Béghin, entrepreneur, président de la Société Amicale des An­ciens Bleuets, président du Comité d’érec­tion du monument aux Bienfaiteurs des pauvresj président de la Corporation des Plalonneurs-Plàtriers de Lille, vice-prési­dent d'honneur de la Symphonie N^tre- Dame, décédé pieusement à Li}le, en |son domicile, 3. rue Marais, le 7 septembre 1914, dans sa 44' année, muni des sacre­ments.

Aux ahilmeurs. — La Maire de Lille con­tinue à recevoir tixis ies jours des centai­nes de lettres demandant des emplois ou des secours. La besogne écrasante à la. quelle il doit faire face ne lul permet plus de répondre individuellement à, toue ces correspondants : il ne peut que leur faire part de l'impossibilité absolue, dans la­quelle il se trouve de placer les chômeurs et inviter tous ceux qui sont dans la mi­sère à demander, .sans fausse Kbnte, du pain au Bureau de bienfaisance, approvi­sionné par les achats prévoyants que la Municipalité avait faits dès le début des hostilités. L ’argent fait complètement dé­faut et la Ville ne peut donner aucun se­cours en numéraire à qui que ce soit.

AVIS IMPORTANTL ’Indé{>endante informe toute sa clien­

tèle qu’elle est dès A présent en mesure de la satisfaire régulièrement. Prière adres- ■ser commandes 112, boulevard Montébello.

—— — . ---------------

La Société de la Crolx-Rouge s'est plainte aux autorités de l’abus qui est actuellement fait du brassard de la convention de Ge- i^ève. La police a reçu des ordres pour dresser procès-verbal contre toute personne usant indûment de cet insigne.

Souscriptions au profit dea familles des soldats. — .Mme Bernard et Mlle Ozenfant. iTje de Roubai.v. 1000 fr. — (îosselet, doyen do la Faculté des .sciences, 200 fr. — tiro- nicr-Darragou, 14, l>oulevard Victor Hugo. 200 f r

l e maire de Lill<> rappelle aux person­nes cliariUtbles <iu'elles peuvent s’engager par simple lettre si elles ne disposent pas actuellement de fonds suffisants.

Ê T A T - C I V I L D E L IL L Edu 9 septembre 1914

Naiesancc^. — Marie Oudoire. rue des Pa­villons, 18, — Mireille Mulliei'. ruo d'Iéna, (•our l.anvoot. 7. — Ix)ui6 Morclle, boulevaril Montebelio. 19T>. — Madeleine Glrault. rue iie Douai, bi. — Jacques De.splats. rue de Tour­nai nC. — Fxlou.inji I.eieujK*. rue Wicar, 9.— Aiulri'e IMpres. rue i!cs l’ostes, Ul, — An­drée Mesplonti. rue l)enis-dii-l’ <>affe. W.

Décès. — J.-Bt« Lorthois. 7+ ans, éri. de Ma­rie IJelerue. rue dr-* liujs-Blancs. 81. — au- gusta Vigneron. 28 ans, rue d'Esquermes. 93— .\lpt)oo:i« VUumnck, 61 ans 1/S, ép, de Ar­

ménie Delaunoy, rue Corbet. l& — B»né févre, 80 aas 8 mois, célib., rue lotte. IS. — Louto Devos, M ans U mois, ' de Jeanœ Pamnequln, Parvis ^int-MicWel, ■14. — Paal Lefebvre. 3 moU. rue Oelpbln-j Petit. 5. — Justine Meyer. 38 aos 3 mois./H>- / de Gustave Cauvln. rue de Cnüsl. 83. — Mto-t ceau Cloét, 3 mois, rue de Baianerle. » . »— Louis Léonard. » ans, rue d’Es<iti«ii»™. . 93. — Looisa Mir. 3 mois 11%, nw Baudin, t*. r— MMia Patte. 6 mois, rae Cownooat.Paul Vaaautrève, SI ans 9 mois, rue Léonr Gambetta. 79. — Henri Lemoine, 3S ans 1/*.' ép. de Maria TuUler, rue SaüU-Sauveur. W-,— Marie'Heysse, 46 ans 1/S. ép, de Berstard( Deuninc'k. me Philadelphie, 6. — Louise. Theurau. 36 a<is. ép.- die Albert Duchesne. rue<, MassUlon, cour Fiévet, 6. — Germaine G ^t.,6 TOOls, rue d’Arcole. *7. — CéUne Faucompréy i52 ans 11 mois, ép. de Auguste Bomme, rasif des Bateliers, 14. — Jeanne Rivière. Tft ans 1/8, veuve de Edouard Fcurtneotrau. rue des Sta^ tione. ao. — Eugène Valie, ft mois, rue Del»- ' planque, 26. Cité Oelé’planque. 34. ■

SAINT-ANDRC^ I Ineendie. — Mardi apcès-midi, utft meul*

d'avoine appartenant à M. Mille, eultiva- teur, à Saint-André, a été la proie de» flammes, Læ feu .-i été communiqué à la* meule par deux jeunes enfants jouant aveo des ailumettes. Les pompier* de Saint» André, arrivés aussitôt sur les Jieux, ne purent que protéger les récoltes "environ^ nantes. Les dégâts sont encore inconnus.

Il y a assurance.

i M r o H n û D x s iA LA CHAPELtB D'ABMEWTIBRES

Mardi après-midi, sur la route de Ir Visée au Gris-Pot, le feu a pris à la ferme Ramery-Broutin. dans un hangar situé H50 mètres derrière l’habitation et conte­nant la récc^te de Tannée. Malgré Us « f . forts des pompiers de la Chapelle « t d0 Bois-Grenier, tout fut détroit. II t a aooa. ranoe.

R O U B A I XPIWtlONNAT SAINT-LOUIS. — Le P«a-^

sionnat Saint-Louis, ayant -été transféi>é ent ambulance, se voit obligé de transférer provl- aoirement ses clusaee dans un Uxnsi très con- venalde que Mgr Berteaux. a bien voulu mat»' tre à la disposition de M. le Supérieur, rue) du Fort, 09 U , (lÆ rue du Fort se irouVe au ,

de la rue Saint-Antoine et au 146 de la rue du Collège).

La rentrée, pour le* ext^Des seulehienL auoa lieu le jeudi 17 septembre, de 8 h. X/H à 11 h. 1,'2 et de 2 h. à 5 beures.

Le prix de l ’sxtemat est fixé pendant la durée de la guerre à 8 francs, autant qu* pos­sible payable dTavance et par mois.

Les inscriptions pour les nouveaux élève*' seront reçues au Pensionnat Saint-Loute Id»-. qu'à la veille de la rentrée.

A partir du 16 septembre, i » Supérieur se tiendra à la disposition des Familles, lua! du Port. 14. - - •

directlMi compte, malgré les goive» nécessités de l’heure présente, sur la ndélit« et rattachement de toutes les familles.

OROHtMécreiaaia — On nous prie d'annonosr laT

mort de Madame veuve Léon Beaustre né< Apolline Letlercq. cabaretière 1. place de la République, abonnée de . I,a Croix déoédièr' à Croi.’c-^amt-Manin). à l'&ge de 08 ans. S«ai funérailles auront lieu, vendredi 11 courant, à 9 heures.

T O U R C O I N GInstKHt^ du SaaréOw . — Sr.O. Mon,

seigneur l'Evéque ayant reporté au 8 octobre' la rentitée des classes dans les coUèees. ella aura lieu au CoUéifei de Touroolng. l e 8 au soir pour les internes, et le 9, à 8 beoies du> matin, pour les externes. Toutes les déposi­tions eont prises pour que cette regotrée a if IMU dans les conditions normales « t doana, toute satisCactlon aux familles.

La souscription du Comité de secours s’élè' re a nSMS fr. W. Un nouvel s<npet est fart A la générosité de nos coocitov<^ pour oue 1* ComKé puisse parer à toua les besmns. •

^ ,î«r»M r*au , un Jeun»ga^ooj Paul Hervé, 13 ans. rue de Crons­tadt. S;», a eu le pied droit écrasé alors qu il traversait, mercredi matin, la rue de Bien, faisance. Les orteil^ ont été broyés.

Dm» Victor Honoré. 38 an»,demeurant à Croix, rue d’Ennetières et Amand VincKîer. 30 ans. donWcilié à Wattro- ' lo». SB disant Allemands, ont réussi 4 terro- ri-ser plusieurs fenunes de la Csoix-Reuge e li a leur extorquer de l ’argent. M, Grossi, oam^. missaire, les a lait arrêter et écroder.

£ T A T - C I V IL a e T O U R C O IN t l \du 9 septembre 1914 |

Naissances. — Madeleine Decoster. rue Mi-i raOeau. 4. — Léon Marier rue Wln<^.CbQC'i queel. 75. — Paul Renaut. rue Denlert-Roche- re«iu. 69.

Décès. — Henri Alleaaert. 5 mois, rue- da Béthune fBoulevard Industriel). — Henri Dev’ leporte. B8 ans. rattacheur. rue Nationale. iS ,— Aie.xandre Deianere. 53 «n s boul»ns»r ruo Croix-Rouge. 96. . • »

-^vw>yuv-

CHEMIN OE FER DU NORDA partir du 18 eeptemfcre 1tl< et jusqu^

nouvel avis, la Compagnie du Chemin de fer du Nord mettra en marche les trainr. suivants :

Départ d » L III» vara Naz»kr»u«l( : itC h. 15, 13 h. 14 e t^ 8 h, 31. Ce demieE> train, sans correspondance, à Haz^nrouci^ pour Calais et Dunkerque. '

A rrivé» à LIII» venant d*HaMfcrMMii t11 h. 04, 17 h, 28 et 21 h, 4L

N.-B. — Des petits trains en correspon> dance circulent entre La \fodeleine eû Tourcoing,

La Compagnie r»«>r»mt également l'Axpéi.' dltion d »« marchandi»»». en Grande VltaniV »t Petite Vit»»se, sans aucune responsabi-- lité, pour les Gares situées sur ie s ligne», actuellement en exploitation : L ille à Tourv coing — Lille >• Calais et Dunkerqiie — Dunkerque à (îhyvelde — Dunkerque à' Calais — Vi^atten à Bourbourg — CaJais à Boulogne — Boulogne à Longpré — Abbfr* ville à Le Tréport — Longpré à Longroy- Gamaches — Le Tréport i Abaucourt —\ Abaucourt ù Rouen — Etaples à Aubignv— Dausies-Carnières à Arques — Arques à* Berg>uette — Berguette à Lens — BerguetU à Armentières, Mcrville, Hazebrouck.

■rnnuri ICD demandé de suite dans an- iU nnC LIC n olenne brasserie de la ban> lieue Références ext<rées. Prendre l’adréase au bureau du jounial. 15, rue d'Angleterre, Lille. 10.14»

CONTREMAITRE demandé pour tissage d «toile-s ; Inutile île se présenter sans référence* sérieuses. — S'adresser 30, rue du Moünsi, .\rmsentiéres.

FlLÂfÜR~Ê DE COTON une filature de côttoji <ie Lille, un SURVEILLANT DC DÉVU DACE, homme marié, pére île fanvilic. ayant déjà tenu un emploi du même genre. — Ecrire imrhédiaiemeiit au bureau du journal, lô, rue d'Angleterre, Lille, en Indiquant âge_ services, etc., aux Initiales D. G. lO.lÂi

DCDCnUyC SéRIESSE désire se placer te iL ilO U n n L suite. — 7B, rue d'.\ngleterre.

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PNEU HUTCHINSON Hutchl^son,ae Pas. à Lille, préviennent leur clientéia qu'ils possèdent un stock important de pncuT maüques Vélo et Moto. ' f t lOU

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