Le régime français

Présentation réalisée par : Lemay, William

Lépine, Pascale

Levesque, Stacey

St-André, Olivier

Du groupe 402

Équipe 7

Table des matières• Introduction• Les grandes explorations• Le commerce des fourrures• Les relations avec les Amérindiens• Le peuplement de la colonie• Le gouvernement royal• Conclusion• Bibliographie

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Plusieurs régimes politiques ont régné sur le territoire de la Nouvelle-France. L ’un des principaux fut le régime

français, de 1534 à 1763. Cependant, comment le régime français a-t-il contribué au développement économique de la Nouvelle-France? Le régime français y a contribué

en instaurant le commerce des fourrures. Il sera notamment question des grandes explorations, du

commerce des fourrures, des relations avec les amérindiens, du peuplement de la colonie et du

gouvernement royal.

Les grandes explorations

En 1534, la France demande à Jacques Cartier d’entreprendre l’exploration officielle de l’Amérique du Nord, de trouver une route vers l’Asie.

La même année, il effectue un premier voyage vers l’Amérique. Lors de ce premier voyage, Cartier reconnaît le Golfe St-Laurent et plante la croix de possession.


Lors du 2e voyage, en 1535, Cartier indique à la France qu’il y a une possibilité de coloniser le Canada.

Enfin, lors du 3e et dernier voyage, Cartier découvre le territoire de l’Amérique du Nord en s’avançant dans les terres.


Jacques Cartier a mené des explorations à terme grâce à l’attrait majeur de l’Amérique du Nord, la possibilité de pénétrer à l’intérieur du continent par la voie maritime du St-Laurent.

Le commerce des fourrures

D’abord, il faut comprendre que la France est la métropole de la Nouvelle-France (qui est une colonie). Selon l’économie mercantiliste, la colonie exporte ses ressources naturelles vers la métropole. Dans ce cas-ci, la Nouvelle-France envoyait beaucoup de pelleteries (de la fourrure) en France. C'est devenu la base de l’économie.

Le commerce des fourrures

Le commerce des fourrures a crée des métiers comme coureurs des bois et traiteurs ainsi que le régime des compagnies à monopole. Certains faisaient de la contrebande avec les colonies anglaises. Finalement, avec la recherche constante de fourrures, les colons ont exploré du nouveau territoire vers la Baie d’Hudson, le sud des Etats-Unis ainsi que vers l’ouest de la Nouvelle-France.

Les relations avec les Amérindiens

Les Européens ont appris la pêche, la cueillette ainsi que la traite des fourrures, la base de leur économie, en regardant les Amérindiens. De plus, il ont conçu des canots d’écorce, des raquettes et des toboggans en s’inspirant des créations amérindiennes. Quant à eux, les Amérindiens ont découvert l’alcool et les armes à feu « grâce » aux Européens.

Le peuplement de la colonie

L’intendant Talon crée des politiques de peuplement dans l’optique :

- d’encourager l’immigration en intensifiant le système des engagés

- d’encourager les mariages et la nativité en récompensant les mariages précoces et les familles nombreuses


De plus, M. Talon tente de diversifier l’économie, qui, jusque là, dépendait à part entière au commerce des fourrures. Il la diversifia :

- en agriculture (blé, tabac, etc.)

- en industrie (bateaux, manufactures, etc.)


Afin de contourner les règles du mercantilisme, l’intendant Talon instaure le commerce triangulaire (voir schéma sur la diapositive suivante). Malgré cela, le commerce des fourrures domine toujours l’économie.


Le fonctionnement du régime seigneurial

Premièrement, le seigneur est le propriétaire d’une seigneurie. Quant à lui, le censitaire réside sur une seigneurie à titre de locataire. Pour assurer le bon déroulement des activités quotidiennes, tous deux doivent effectuer quelques devoirs précis et prédéterminés. Enfin, le capitaine de milice représente l’autorité civile et militaire.


Les devoirs d’un seigneur sont les suivants :

-Peupler ses terres et le communiquer à l’État;

-Payer la dîme à l’Église;

- Tenir feu et lieu;

- Construire un moulin a blé;

- Etc.


Les devoirs des censitaires sont :

- Tenir feu et lieu;

- Payer la cotisation à l’État;

- Payer au seigneur les redevances suivantes :

- Le cens, la vente, le droit de coupe, de pêche, de mouture et de commune, la corvée et les rentes.


L’aménagement du territoire

Voici le plan d’une seigneurie (voir diapositive suivante).

Lors de cette phase de peuplement intense, trois villes majeures furent créées. Elles sont :

- Québec, par Samuel de Champlain en 1608

- Trois-Rivières, par le Sieur de Laviolette en 1634

- Montréal, par la Société Notre-Dame, Jeanne Mance et Paul Chomedey de Maisonneuve en 1642


Le gouvernement royal

En 1663, le gouvernement royal remplaça le régime des compagnies à monopole. Les groupes sociaux de la colonie étaient les petits et les grands marchands ainsi que les seigneurs et les censitaires. La hiérarchie était composée du Roi, du ministre, du gouverneur général, du conseil souverain, de l’intendant, du capitaine de milice et de la population. (Voir le schéma sur la diapositive suivante)


Lors de cette période du régime français, l’Église jouait un rôle primordial. En effet, elle s’occupait de l’éducation des filles, de la découverte du territoire ainsi que de la conversion des Amérindiens au Catholicisme.


Le gouverneur jouait un rôle important dans la colonie. Dans le volet militaire, il dirige l’armée et gère les installations militaires. Diplomatiquement, il doit entretenir les relations avec les Amérindiens et les Anglais. De plus, il doit transmettre des rapports au ministre de la Marine.


L’intendant jouait lui aussi un rôle passablement important. Il devait administrer le budget. De plus, il réglemente l’activité économique de la colonie. Socialement, il s’occupait du peuplement, de la concession des terres, de la justice, de l’ordonnance, de la sécurité publique et de la voirie.

Finalement, le régime français a contribué à l’essor économique de la Nouvelle-France, car il

a instauré le commerce des fourrures. Ce commerce permettait de satisfaire la métropole (lors du régime mercantiliste) ainsi que de faire

des échanges avec les Amérindiens.

BibliographieSource de l’image sur la diapositive #1 :Drapeaux et symboles nationaux (2002). Site consulté le 21 mars 2003. Adresse URL : http://www.fleurdelise.gouv.qc.ca/drapeau/specifications/specifications.htmlSource de l’image sur la diapositive #10 : Époques (2001). Site consulté le 22mars 2003. Adresse URL : http://champlain.expomediatour.ca/epoque/troc.cfm (www.samueldechamplain.info) Schémas des diapositives #16, 21 et 25 conçus par William LemaySource de la carte pour le schéma sur la diapositive #16:Pays à découvrir (sans date). Site consulté le 22 mars 2003. Adresse URL : http://www.mondami.org/jeunesse/pays.htmSource de l’image de la diapositive #11 : « Amérindiens » dans Encyclopédie Microsoft Encarta 1997 [1 cédérom pour PC]. Mississauga (ON). Microsoft Canada

Charpentier, Louise; Durocher, René, Laville, Christian; Linteau, Paul-André (1990). Nouvelle histoire du Québec et du Canada. Montréal : CEC, 463 pages.

La page web de Fernand Laberge (2003). Site consulté le 21 mars 2003. Adresse URL : http://pages.infinit.net/labergef/

http://www.fleurdelise.gouv.qc.ca/drapeau/specifications/specifications.html

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