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Le journal d’un fouDOSSIER DE PRESSE
1
Le journal d’un fou
de Nicolas Gogol
mise en scène Wally Bajeux
avec Syrus Shahidi
Les jeudis, vendredis et samedis à 21h30 à partir du 12 janvier 2012
Théâtre du Gymnase – Marie Bell, 38 Bd de Bonne Nouvelle - 75010 - Paris
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Le journal d’un fou...................................................................................................................................... 5Teaser...........................................................................................................................................................8..................................................................................................................................................................... 8http://youtu.be/KYQ9IfJEgo8 .................................................................................................................... 8Ce qu’ils en disent....................................................................................................................................... 9Repères biographiques...............................................................................................................................15
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Le journal d’un fou
Entre la certitude d'un avenir médiocre, incompatible avec des rêves trop larges pour
lui, et un amour sans espoir, un petit fonctionnaire se déconnecte peu à peu de la
réalité, basculant au cœur d'un univers névrotique ou des créatures diaboliques le
malmènent...
Si Sophie est un idéal la question est de savoir comment l’atteindre ? Le rêve de Propichkine
est d’assouvir ses désirs immédiatement et sans effort ; Mais celui ci se transforme en
cauchemar. Propichkine entame un dialogue entre l’inconscient et le conscient, se heurte à
des conflits qui rompent l’harmonie et déclenchent la violence....Une solution consiste certes,
à se retirer du monde. Il cherche à fuir les régions perverses et tortueuses où il est enfermé.
Un conflit apparaît entre ses désirs propres et son esprit, une lutte intérieure se met en place.
4
La mise en scène sera donc au service de ce monologue entre deux mondes monochromes,
ou le temps se disloque, ou la communauté sociale se désagrège. Les êtres et les
évènements se confondent dans la folie d’un personnage dont les actions irrationnelles
reflètent sa distance au monde présent.
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C'est le règne de l'incognito, des chiens qui parlent, des bâtards, des rencontres sur la
Perspective Nevski, de la schizophrénie qui le pousse à s’imaginer en roi d’Espagne. L’univers
de Propichkine est rempli de démons transformant Pétersbourg en Kaléidoscope de ressentis
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Ce qu’ils en disent
Bon moment
On ressort de ce spectacle avec un mal aise qui tient au sujet de la pièce plus qu'à la pièce
elle même. Très bon moment, l'acteur est excellent, jouant la folie justement, sans en faire
trop, ce qui pourrait être le risque avec un tel sujet. Finalement, je vous recommande cette
pièce qui change, qui transporte et qui nous confronte à ce qu'il y a de plus perturbant : la
folie !
Folie d'un "Journal d'un fou"
C'est ici une pièce d'auteur originale, remaniée avec brio et remise au goût du jour, que Wally
Bajeux et Syrus Shahidi nous offrent. Sous la voûte intimiste du théâtre de Nesle, le
spectateur averti se sentira parfaitement à l'aise en contemplant la véritable passion -trop de
passion diront certains insensibles- avec laquelle notre unique acteur joue, ou plutôt vit le rôle
de Mr Ivanovich. Partagé entre rires et moments de détresse, entre stupeur et admiration, "le
Journal d'un fou" semble, aujourd'hui enfin, renaître et plonger son public dans l'essence
même de sa folie dévastatrice...
À voir absolument
J'y suis allé et je n'ai pas du tout regretté ! Le texte de Gogol est à la base un texte très
intéressant, mais la mise en scène et le choix de l'acteur me semble très judicieux.
Contrairement à ce qui a été dit précédemment, le ton et l'intensité qui se dégage du jeu de
l'acteur évolue au fil de la pièce et nous nous retrouvons très vite en symbiose avec celui-ci.
Je vous conseille vivement de réserver vos places au plus vite car il n'en reste déjà plus
beaucoup afin de vous faire votre avis sur mise en scène. Mais honnêtement, je peux vous
assurer que vous ne serez pas déçu.
Bonne surprise !!!
Très bonne adaptation. Energique et captivante. Quelle bonne surprise!! Syrus Shahidi s'en
sort parfaitement bien, passant d'un rôle a un autre dans la plus grande clarté. Pièce a voir //
Comédien a suivre.8
Très bon début - 8/10
Quand on arrive au théâtre de Nesles et que l'on n’a jamais vu de représentation du "journal
d'un fou", on peut d'abord être sceptique. Mais dès que la pièce commence, on perd tout de
suite nos a priori, et on est captivé parce qui se passe sur la scène. En effet, la salle, la mise
en scène et le jeu de l'acteur sont une somme de choses qui font que le texte est très bien
exploité. Tout est fait pour que l'attention du public soit capté du début à la fin, et le texte
difficile de la pièce est retranscrit au mieux. A voir !
Un Gogol surprenant
Amatrice de littérature de l'est, je ne peux que constater la réussite de cette adaptation dont la
principale qualité réside dans la prestation d'un nouveau venu dans le monde du théâtre, le
dénommé Syrus. Le metteur en scène prend le partie d'une scène dépouillée et sans artifice,
partie pris payant tant il restitue a l'œuvre originale la déshérence de son héros. Au fil des
minutes, la tension augmente sous l'impulsion d'un acteur que l'on croirait possédé, aussi
convaincant en compagnon canin qu'en joueur d'alto désabusé. S'il reste une critique a
émettre, elle concerne la prononciation "difficile" de l'espagnol de Syrus. Mais la révélation de
son torse nous le fait facilement oublier...
Allez voir Syrus, c'est une future star
Deux bonnes raisons d'aller voir ce texte court et intense: l'interprétation très physique et
intense de Syrus Shahidi (fort beau ce qui ne gâte rien), auquel on peut prédire une belle
carrière, et la mise en scène comme toujours énergique et précise de Wally Bajeux. Un vrai
beau moment de théâtre.
Prenant !
Une pièce prenante, au discours saisissant, desservit par un acteur convainquant. Joliment
mise en scène, dans une atmosphère pesante. Malgrè la divergence du personnage, on
ressent une remise en question de l'individu, et de sa fonction dans la société, ce qui en fait
un sujet actuel.
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« Comparaison n’est pas raison »
Nous ne tenterons donc pas de comparer ce spectacle avec tel ou tel autre, représenté ailleurs, en d’autres temps.Disons simplement qu’ici, sur cette scène nue du théâtre de Nesle, quand la pièce (tirée de l’œuvre de Gogol) commence, nous sommes déjà au cœur du drame. Dans une pénombre sinistre, un personnage tout aussi sombre entre : il porte une boite à la main d’où il tirera successivement un violon puis des haillons. L’homme parait tourmenté, en proie à des sortes d’hallucinations. Cet employé de bureau entreprend alors de nous raconter non sa vie, mais ses dernières semaines, ses derniers mois. Assez vite, quelque chose coince : il entend des chiens parler. Une entrevue houleuse avec son chef nous permet d’avoir une idée du milieu de la bureaucratie russe au XIX ème siècle, Au passage, cette pensée : « Les chiens sont de vrais politiciens, ils observent les faits et gestes des hommes »Nous aurions préféré, peut-être une mise en scène précise, qui fasse mieux exister les lieux. Mais ce côté erratique est aussi celui du personnage qui, entre deux lettres de chiens qu’il a récupérées, lit la presse : il se voit roi d’Espagne, le devient, il joue à aller au bureau, comme ça, pour rire. « Le cerveau, clame-t-il, c’est le vent qui vient de la mer Caspienne qui l’apporte. » On finit par l’enfermer.La montée de la folie aurait sans doute gagnée à être un peu plus progressive. Si le jeu du comédien surprend au début par son excès, il se justifie dans la seconde partie, là où le délire du personnage se fait plus aigu, plus paroxystique, au point qu’il le secoue de spasmes et le rend nettement maniaco-dépressif.Portant, et pour cause, le spectacle à bout de bras, Syrus Shahidi est un comédien inspiré : nous l’avions déjà apprécié dans « Blasted », au même théâtre et sous la houlette, déjà, de Wally Bajeux. A l’aise physiquement, il tire son interprétation vers un côté « dostoïewskien » que n’avait peut-être pas prévu l’auteur mais qui fonctionne bien, finalement. Au gré des pérégrinations de ce pauvre bureaucrate qui tombe (on ne sait pourquoi) dans la folie, Syrus nous donne à voir du désespoir, de la colère froide, une sorte d’accablement dans le regard quand il se rend compte, à de rares instants, qu’il est en train « de passer de l’autre côté ». Sans préjudice des passages plus « théâtraux » avec dialogue, où il évoque avec cocasserie un chien ou la fille de son chef. La fin est marquée, mais nous nous y attendions un peu, par un désir d’évasion, de fuite dans le ciel, …et un retour vers la mère.Wally Bajeux doit aimer la tension, le déchaînement, le théâtre à la Antonin Artaud qui fait coup de poing. Elle n’apprécie rien tant que d’épuiser ses comédiens pour transmettre de l’émotion brute. Et nous devons avouer qu’elle y réussit. Après tout, les mots, même ceux de Gogol, ne seraient que des mots, s’ils ne résonnaient pas dans un corps qui les profère, les triture, les malaxe pour les vomir ensuite, témoins du déchirement du personnage. On sort de là sonné comme après un match de boxe. Un spectacle efficace, donc. Gérard Noël in Reg'Art (regarts.org)
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Folie et violence au théâtre de Nesle. Interview de Wally BajeuxWally Bajeux, metteuse en scène et journaliste, met en parallèle deux pièces de théâtre
peu communes qui touchent à la complexité de la nature humaine : Le Journal d’un
Fou de Nicolas Gogol et Blasted de Sarah Kane.
D’un côté, nous avons la Russie au XIXème siècle. Propickine (Syrus Shahidi) est un petit
fonctionnaire torturé entre sa vie qu’il n’a pas choisie et son désir ultime : Sophie, qu’il aime.
Wally Bajeux a décidé de figurer ce désespoir. L’homme est seul sur scène sans artifice, l’air
triste dans la pénombre et vêtu de guenilles car ces gens-là sont des marginaux.
Il nous raconte sa miséreuse vie, le système hiérarchique de la bureaucratie russe qui a
quelque chose de kafkaïen avec son aspect absurde et terrorisant. L’homme est enfermé dans
un carcan, il ne peut en sortir qu’en exploitant une autre réalité : la folie. Puisqu’il est pariât de
la société, il ne peut plus s’adresser qu’aux chiens, mais là se trouve la métaphore, ce sont
également des chiens qui dirigent le monde, des sauvages. L’homme tournoie dans sa folie,
puis parvient à trouver la puissance de l’existence en se prenant pour ce qu’il n’est pas. Là, se
retrouve toute la sensibilité du personnage et nos sentiments alternent du rire aux larmes. Les
morceaux de violon, instrument très représentatif de cette société russe de l’époque, semblent
rythmer les scènes entre aliénation et moments de lucidité du personnage, qui au moment où
il voudra fuir ce monde (peut-être trop conscient de sa folie) se recroqueville sur lui-même et
en appelle à sa mère comme pour tout recommencer à zéro. Nous saluons alors la
représentation que livre Syrus Shahidi très vraie, entière et attendrissante qui nous permet de
rentrer directement dans l’action c’est-à-dire dans sa psychologie.
D’autre part nous avons « Blasted »: un couple dans une chambre de Leeds, Sarah Kane
pose ici, dans une scène intime banale, les questions de la violence domestique qui provoque
la violence collective. Qui est victime et qui est bourreau ? Wally Bajeux et les acteurs posent
clairement la question dans une mise en scène apocalyptique où les frontières entre torture
cérébrale et violence physique n’existent plus. Le malêtre des hommes qui engendre leur
perversité et l’engrenage qui se met alors en place ici est remarquablement ici. Wally Bajeux
prend d’ailleurs le parti de représenter l’auteur sur scène car elle faisait partie intégrante du
malêtre qu’elle représentait dans ses textes et semble représenter aussi l’inconscient de
chaque personnage entre bonté et perversité. On salue ici les acteurs qui semblent puiser
cette force de sentiments complexes, voire ingrats dans leur jeunesse.
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StreetGénération a interviewé Wally Bajeux pour mieux comprendre les enjeux de ces
deux mises en scènes bouleversantes.
Pourquoi tu as choisi de monter ces deux pièces en parallèle? Pourquoi parler de la
folie et de la violence?
Wally Bajeux : Ce qui m’a interpellée dans la narration de Sarah Kane, et celle de Nicolas
Gogol c’est l’articulation des mécanismes humains face à leur structure sociale. le mécanisme
qui transforme des gens normaux en bêtes sauvages….
Peux-tu me parler de l’aspect politique, notamment de Blasted ?
Wally Bajeux : Blasted est une pièce à conscience politique forte. Tout commence dans une
chambre d’hôtel à Leeds, Ian et Cate s’exposent à une vérité émotionnelle constante
dévastatrice et vertigineuse, puis les murs qui enfermaient les personnages volent en éclats,
faisant surgir la violence de la guerre civil au cœur même de la vie intime; brisant les espoirs
les rêves et l’insouciance d’une jeunesse anglo-saxonne face à la guerre en Bosnie.
Pourquoi avoir voulu mettre en scène l’auteur de Blasted?
Wally Bajeux : Blasted est la pièce la plus marquante de Sarah Kane, on peut la traduire par
« dévasté, ou anéanti » . Les deux personnages sont déchirés, aussi sensible l’un et l’autre à
la situation de la ville, chômage, violence, désolation, guerre urbaine dans les rues. Ne vivons
nous pas dans un environnement bien proche de cela? C’est une pièce qui dénonce la
complaisance et le confort que l’on trouve à être soumis aussi bien dans les relations
humaines que d’un point de vue plus macroscopique, à l’échelle de la société. Cela est très
présent dans la relation entre Ian et Cate mais aussi au travers du Soldat. Les personnages
de Blasted existent pour le réel qu’ils dénoncent et annoncent.
Elle semble à la fois représenter le double et la conscience de Ian mais aussi ceux de
Cate, peux-tu nous expliquer cela ?
Wally Bajeux : Tous les personnages sont des facettes de la personnalité de Sarah Kane. Ils
marchent tous vers leurs destinées sans échappatoire, la violence à laquelle Ian s’adonne
pour mettre fin à son cancer, à la guerre, à la peur d’être lui même, et celle d’être aimé par
Cate. La violence de Cate une jeune fille ne pouvant plus vivre avec ces traumatismes
d’enfance, ne pouvant plus nourrir son trop plein d’amour pour Ian ( son unique et premier
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amour) La violence du soldat qui ne supporte plus les viols, exécutions, tortures, qu’il a
pratiqués, par vengeance de ce qu’un autre soldat à fait subir à sa compagne. La violence de
Sarah fil conducteur de la pièce qui ne supporte plus ce quelle décrit. Pierre Scot, Noemie
Martin,Syrus Shahidi et Charlotte moulin, sont ce rôle à double face.
Elle représente aussi cette jeunesse anglaise en perdition?
Wally Bajeux : Je m’interroge sur la manière dont pousse une jeunesse et son identité avec
comme bagages la folie nationaliste, le recours aux viols comme stratégie militaire, la
destruction morale de l’adversaire par la destruction des femmes ? Comment la barbarie est
elle encore possible de nos jours.
Wally Bajeux nous propose deux pièces très actuelles qui confrontent la nature de
l’homme à la violence d’une société occidentale qui le corrompt.
Marie Prugnat pour Street Generation (streetgeneration.fr)
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Repères biographiques
Wally BAJEUX
Après avoir suivi parallèlement à des études de théâtre,
une formation de journaliste presse radiophonique et écrite
auprès de Roland Faure et Jean Pierre Bertrand, et
télévisuelle avec Ladislas de Hoyos (TF1), elle écrit divers
sujets pour le Journal de 23 h et achève une spécialisation
en criminologie.
Wally Bajeux réalise et présente plusieurs émissions de
radio (CVS/IDF/ Europe 2) puis remplace France Roche et
présente Sexy Folies sur France 2 produite par Pascale
Breugnot.
Comédienne et metteur en scène, auteur, Wally Bajeux a
monté plusieurs pièces sur Paris (Centre Culturel des
Finances, Café de La Gare, Gymnase Marie-Bell, Théâtre du Châtelet, Théâtre du Rond-
Point...), a obtenu un prix des jeunes espoirs à Cannes (La rupture avec Jango Edwards), a
tourné avec Luigi COMENCINI, Klaus KINSKI, Jean Pierre VERGNE, Abdelkrim BAHLOUL...
et a interprété de nombreux rôles au théâtre avec divers metteurs en scène.
Elle a travaillé entre autres avec Roland Petit et Hans Peter Cloos. Elle réalise aussi plusieurs
captations théâtrales et travaille également comme conseillère littéraire sur des pièces de
théâtre et romans.
Auditrice à l’Actor’s Studio de New-York, elle confronte son travail avec celui du théâtre anglo-
saxon.
Directrice artistique et administrative de la compagnie « Acte de Scène », ainsi que du Cours
Morgan, cours et laboratoire de recherche théâtre, auteur, scénographie, cinéma, elle produit
et met en scène plusieurs pièces de théâtre. Elle Signe la direction d’acteur et interprète le
premier rôle féminin de la pièce « Les Petits Carrés » au Théâtre du Rond Point aux côtés de
Bruno Putzulu. Prix SACD en 2005, elle obtient l’aide à la création pour la mise en scène et
l'adaptation « Les Petits Carrés », programmée au théâtre du Petit Chien – Festival d'Avignon
2006, spectacle repris avec Marc Duret.
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En 2007 elle réalise l'adaptation et la mise en scène de « Voix secrètes » de Joe Penhall (titre
original : « Some Voices ») ainsi que « Top Dogs » d'Urs Widmer au Théâtre du Gymnase
Marie Bell.
Puis elle coécrit avec Marie-Thérèse Roy la revue de L'AEA (direction Gérard Nicolay), au
Pavillon Dauphine pour la promotion Christine LAGARDE avec le haut Parrainage de Madame
le ministre Christine Lagarde, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi.
Elle vient de terminer l'écriture originale de la pièce de théâtre « Fratrie ».
En écriture : « KRI », spectacle alliant plusieurs mouvements culturels, un point de rencontre
permettant de créer un trait d'union entre le théâtre, le cirque, la danse et la musique. Une
galerie de personnages dialoguant en multi-langues, la rencontre de la pensée corporelle
philosophique, psychanalytique et poétique.
Entre différents tournages, Wally Bajeux met en scène en 2009 Quai Ouest de Bernard-Marie
Koltès au Théâtre du Gymnase et aujourd’hui Le Journal D’un Fou de Nicolas Gogol et
Blasted de Sarah Kane.
Syrus SHAHIDI
Syrus est berçé dés l'enfance dans le monde des arts
martiaux (double champion de la coupe de France cadet).
Iranien d'origine, il décide d'étudier l'alto au conservatoire
du centre, puis de suivre une formation d'acteur à ETP
(Colette Louvois, sociétaire de la comédie Française). Il
devient premier assistant du fondateur et président du
magazine Lifestyle Citizen K. Tout en évoluant dans le
monde de la mode internationale, il se voit confier le rôle
de Bobby dans le Baiser de la veuve d'Israel Horovitz. A 22 ans, Syrus relève un double défi
en interprétant deux rôles diamétralement opposés : une performance dans Le journal d’un fou
de Nicolas Gogol M E S W.Bajeux, et celui du Soldat rongé par la folie meurtrière d’un homme
blessé et par la cruauté de la réalité que nul ne peut ignorer dans Blasted de Sarah Kane. Ces
deux pièces sont jouées simultanément.
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