LE JOURNAL DE L'ASSOCIATION DES PARENTS ET AMIS DE … · 2018-04-20 · P.4 VIE DES...
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www.apaei-caen.org P.1 ÉDITORIAL MARS 2018 NUMÉRO 47 Le travail protégé en danger D ans les années 60, les associations membres de l’Unapei ont inventé les CAT (Centre d’Aide par le Travail) devenus ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) après la loi du 11/02/2005. Ce fut une formidable invention qui permet à des travailleurs handicapés, notamment déficients intellectuels, d’accéder à des métiers très divers, de participer à la vie économique, de percevoir un salaire et d’avoir une vie sociale. Au cours de ces décennies se sont aussi développées des EA (Entreprises Adaptées, ex ateliers protégés) qui s’adressent à des ouvriers ayant une reconnaissance de travailleur handicapé, mais d’une plus grande efficience. Cette différence d’efficience justifie que les uns soient des travailleurs dépendant du code de l’action sociale, tandis que les autres sont des salariés dépendant du code du travail. Et bien sûr, nombre de personnes ayant une reconnaissance de handicap travaillent en entreprises, ou dans une des fonctions publiques. Il n’est pas inutile de rappeler que les secteurs privés et publics ont obligation d’employer au moins 6% de travailleurs handicapés dès lors qu’ils ont au moins 20 salariés. Mais, bien que ces dispositions datent de la loi du 10/07/1987, les entreprises atteignent pé- niblement le taux de 3.5 %, et 19% des personnes handicapées capables et en âge de travailler sont aujourd’hui sans emploi, soit un taux deux fois plus important que la population générale. Il y a donc encore à développer le travail pour les personnes handicapées, les associations ne cessent de militer dans ce sens, mais si le problème est posé, la manière de le traiter peut revêtir des intentions et des méthodes néfastes. Dans sa volonté de réformes tous azimuts, le gouvernement a donc ouvert le dossier de l’emploi des personnes handicapées. Les intentions affichées sont très préoccupantes parce que, plutôt que de poser le vrai problème, le sujet est abordé sur le champ économique. Il est en effet beaucoup question de baisse des aides aux postes, notamment pour les entreprises adaptées, ce qui revoit fondamentalement le modèle économique de ces établissements déjà très fragiles. Par ailleurs, sur le thème de la société inclusive, la secrétaire d’état aux personnes handicapées (Sophie Cluzel) fait émerger le concept d’entreprise inclusive dans un contour qui reste aujourd’hui très flou. Nous sommes donc en droit au- jourd’hui d’être alertés et très inquiets sur le devenir du travail protégé (ESAT et EA) et d’une manière générale sur l’emploi des personnes en situation de handicap. Le gouvernement a lancé une concertation sur la rénovation de l’obligation d’emploi des per- sonnes en situation de handicap. Sur ce sujet concernant des millions de travailleurs handicapés, il a choisi une méthode de concertation qui ne permet pas la participation des associations de personnes handicapées au même niveau que les autres acteurs de la concertation. Cette méthode n’est pas conforme à l’article 4 de la convention internationale des Nations Unies qui prévoit la « participation active des personnes par l’intermédiaire des organisations qui les représentent ». Luc Gateau, Président de l’Unapei, a vivement protesté de cette situation auprès de Sophie Cluzel, et qualifié de « fait historique » ce refus de concertation avec l’ensemble du mouvement associatif en faveur des personnes handicapées. En effet, depuis les années 60, les gouvernements, quels qu’ils furent, ont toujours pris soin d’être à l’écoute du mouvement associatif, nécessairement spécialiste des questions relatives aux personnes handicapées. Les concertations n’ont pas toujours été faciles, mais la volonté d’arriver à des solutions en écoutant tous les acteurs du secteur, a toujours été une constante. La rupture avec le monde associatif que vient d’imposer le gouvernement, est un précédent qui ne nous dit rien de bon sur ses intentions. Il présage aussi que, lorsque le dialogue n’est plus permis, d’autres moyens d’expression se mettront en place. PATRICK MAINCENT Président Apaei de Caen Les chocolats de Pâques Pâques et sa tombola Les voyages forment la jeunesse Soirée bénévolat à l’Apaei de Caen LE JOURNAL DE L'ASSOCIATION DES PARENTS ET AMIS DE PERSONNES HANDICAPÉES MENTALES v ivre ensemble
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ÉDITORIALMARS 2018NUMÉRO 47
Le travail protégé en danger
Dans les années 60, les associations membres de l’Unapei ont inventé les CAT (Centre d’Aide parle Travail) devenus ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) après la loi du 11/02/2005.Ce fut une formidable invention qui permet à des travailleurs handicapés, notamment déficients
intellectuels, d’accéder à des métiers très divers, de participer à la vie économique, de percevoir unsalaire et d’avoir une vie sociale. Au cours de ces décennies se sont aussi développées des EA (EntreprisesAdaptées, ex ateliers protégés) qui s’adressent à des ouvriers ayant une reconnaissance de travailleurhandicapé, mais d’une plus grande efficience. Cette différence d’efficience justifie que les uns soient destravailleurs dépendant du code de l’action sociale, tandis que les autres sont des salariés dépendant ducode du travail. Et bien sûr, nombre de personnes ayant une reconnaissance de handicap travaillent enentreprises, ou dans une des fonctions publiques. Il n’est pas inutile de rappeler que les secteurs privéset publics ont obligation d’employer au moins 6% de travailleurs handicapés dès lors qu’ils ont au moins20 salariés. Mais, bien que ces dispositions datent de la loi du 10/07/1987, les entreprises atteignent pé-niblement le taux de 3.5 %, et 19% des personnes handicapées capables et en âge de travailler sontaujourd’hui sans emploi, soit un taux deux fois plus important que la population générale.
Il y a donc encore à développer le travail pour les personnes handicapées, les associations necessent de militer dans ce sens, mais si le problème est posé, la manière de le traiter peut revêtir desintentions et des méthodes néfastes. Dans sa volonté de réformes tous azimuts, le gouvernement a donc ouvert le dossier de l’emploi despersonnes handicapées. Les intentions affichées sont très préoccupantes parce que, plutôt que de poserle vrai problème, le sujet est abordé sur le champ économique. Il est en effet beaucoup question debaisse des aides aux postes, notamment pour les entreprises adaptées, ce qui revoit fondamentalementle modèle économique de ces établissements déjà très fragiles. Par ailleurs, sur le thème de la sociétéinclusive, la secrétaire d’état aux personnes handicapées (Sophie Cluzel) fait émerger le conceptd’entreprise inclusive dans un contour qui reste aujourd’hui très flou. Nous sommes donc en droit au-jourd’hui d’être alertés et très inquiets sur le devenir du travail protégé (ESAT et EA) et d’une manièregénérale sur l’emploi des personnes en situation de handicap.
Le gouvernement a lancé une concertation sur la rénovation de l’obligation d’emploi des per-sonnes en situation de handicap. Sur ce sujet concernant des millions de travailleurs handicapés, il achoisi une méthode de concertation qui ne permet pas la participation des associations de personneshandicapées au même niveau que les autres acteurs de la concertation. Cette méthode n’est pas conformeà l’article 4 de la convention internationale des Nations Unies qui prévoit la « participation active despersonnes par l’intermédiaire des organisations qui les représentent ».
Luc Gateau, Président de l’Unapei, a vivement protesté de cette situation auprès de SophieCluzel, et qualifié de « fait historique » ce refus de concertation avec l’ensemble du mouvement associatifen faveur des personnes handicapées. En effet, depuis les années 60, les gouvernements, quels qu’ilsfurent, ont toujours pris soin d’être à l’écoute du mouvement associatif, nécessairement spécialiste desquestions relatives aux personnes handicapées. Les concertations n’ont pas toujours été faciles, mais lavolonté d’arriver à des solutions en écoutant tous les acteurs du secteur, a toujours été une constante.La rupture avec le monde associatif que vient d’imposer le gouvernement, est un précédent qui ne nousdit rien de bon sur ses intentions. Il présage aussi que, lorsque le dialogue n’est plus permis, d’autresmoyens d’expression se mettront en place.
PATRICK MAINCENTPrésident Apaei de Caen
Les chocolatsde Pâques
Pâqueset sa tombola
Les voyages forment la jeunesse
Soirée bénévolat
à l’Apaei de CaenLE JOURNAL DE L 'ASSOC IAT ION DES PARENTS E T AM I S D E P ER SONNE S HAND I CAPÉE S M E N T A L E S
vivre ensemble
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VIE ASSOCIATIVE
A RETENIRL’Apaei de Caen a organisé unesoirée pour remercier sesbénévoles. Les bénévoles aident
l’Apaei dans la réalisation de projets comme la vente de brioches, la campagne de Noël, la soirée discothèque… Les personnes qui souhaitent devenir bénévoles à l’Apaeipeuvent téléphoner au 02 31 15 51 20 pour
avoir des renseignements.
Pour clôturer son soixantième anniversaire, l’Apaeide Caen a souhaité remercier ses bénévoles réunispour l’occasion à Saint-André-sur-Orne dans les
locaux de l’ESAT. Des stands présentaient les différentes actions en placeau sein de l’Apaei où peuvent agir les bénévoles : u la gouvernance associative, en étant élu au Conseild’Administrationu la recherche de fonds : campagne de Noël, opérationbriochesu l’organisation festive : repas de Saint-André-Sur-Orne,soirée discothèque…u la communication, par l’animation de l’associationNous Aussi (association de personnes handicapées in-tellectuelles) ou la participation à la commission FALC(facile à lire et à comprendre). u la commission bénévolat, chargée du recrutement denouveaux bénévoles, toujours disponible pour vous in-former des actions possibles au sein de nos établissements(contact siège Apaei de Caen 02 31 15 51 20).Cet événement a permis de resserrer les liens et susciterde nouveaux élans vers le monde associatif. La soirée s’est terminée autour d’un buffet préparé parles travailleurs de l’ESAT.
Yasmine BADUEL - Corinne PREVERT
Administratrices Apaei de Caen
Membres de la commission bénévolat
SOIRÉE BÉNÉVOLAT
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VIE DESVIE ASSOCIATIVE
MEMBRESAnne BIZEUL
Thierry BOUSSETLaurence CERA DA CONCEICAO
Annick CHRISTIANMichel KOWARSKYJean-Michel LEROYFrédéric LHOMMENicolas LORANT
Hervé PAYENNEVILLEChristel PRADOBenoît RUYANT
Béatrice WEYANT
Composition du Conseild’Administration
BUREAUPatrick MAINCENT Président
Chantal LANIER1ère Vice-Présidente
Administratrice Déléguée FoyersNadine GERVAIS
2ème Vice-PrésidenteAdministratrice Déléguée
Gourm’handi’ses / ESAT Saint-André
Corinne PREVERTSecrétaire / Administratrice
Déléguée IME Corentin DonnardYasmine BADUELSecrétaire Adjointe
Jeanine DUBOIS Trésorière / Administratrice Déléguée ESAT Colombelles
Joel LAMONZIETrésorier Adjoint / Administrateur
Délégué ESAT Lébisey / AIT
Sylva CAZIN Administratrice Déléguée
Foyer Cairon
Arnaud JUSIEWICZ Administrateur Délégué
IME Elie de Beaumont / SESSAD
Monique LEE BION Administratrice Déléguée MAS
Chantal Lanier
Nadine Gervais Corinne Prévert
Yasmine Baduel
Joël Lamonzie
Jeanine Dubois
Sylva Cazin
Arnaud Jusiewicz Monique Lee-Bion
Christel Prado Benoit Ruyant
Hervé PayennevilleAnnick Christian Jean Michel Leroy
Anne Bizeul Thierry Bousset Laurence Cera da Conceicao
Patrick Maincent
Patrick MAINCENT reçoit sur rendez-vous le lundi et le jeudi soir au siège de l’Apaei.
Béatrice Weyant
Nicolas Lorant et Fré ́dé́ric Lhomme
Michel KOWARSKY
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VIE DES ÉTABLISSEMENTS
Les voyages forment laDu 8 au 12 janvier 2018, quatre adultesaccompagnés à la MAS Ikigaï de Brette-ville-l’Orgueilleuse sont partis en train àSaint Sorlin d’Arves en Haute-Savoie.Sandy, Barbara, Ophélie, Florent et leursencadrants ont profité des plaisirs dessports d’hiver. Ce séjour dans la vallée de la Mauriennea permis au groupe de passer de bonsmoments sur les pistes, en fauteuil skiou en traineau. Une soirée dansante,un quizz musical et un karaoké ont éga-lement été organisés. Le groupe a égale-ment profité des animations localescomme le feu d’artifice.
Stéphanie DEROUBAIX
Directrice du Pôle
Accompagnement Spécialisé
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VIE DES ÉTABLISSEMENTS
Des livres en Facile A Lire et à Comprendre(FALC) à la boutique Gourm’Handi’Ses
Forte de l’implication de l’Apaei de Caen à rendre acces-sibles à tous des ouvrages adaptés,la boutique Gourm’Handi’Sess’est dotée de romans, de nou-velles, de documentaires… Afin de réunir des ouvrages dequalité, en accord avec les cen-tres d’intérêts exprimés par lesadultes, cette sélection s’estfaite en partenariat avec la mé-diathèque de Colombelles etla Bibliothèque Départemen-tale du Calvados. D’autres ou-vrages viendront à termeenrichir cette collection. Leurdécouverte se fait à la bou-tique, dans l’environnementconvivial de son salon de thé.Particuliers comme groupes édu-catifs, votre curiosité est la bienvenue. Venez découvrirces collections innovantes, accessibles à tous.
Damien YUNG
Directeur adjoint de l’ESAT de l’Apaei de Caen,
site de Colombelles
jeunesse
A RETENIRQuatre adultes de la MAS sont partis à la montagne avec leurs encadrants.
Ils ont fait du fauteuil ski et une promenadeen traineau. D’autres activités ont été organisées comme
une soirée dansante et un karaoké.
A RETENIRUne bibliothèqueavec des livresfaciles à lire et àcomprendreest installée àGourm’Handi’Ses.Les livres peuventêtre lus sur place
au salon de thé.
LA BIBLIOTHÈQUEFALC À
GOURM’HANDI’SES
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VIE DES ÉTABLISSEMENTS
Sollicitée par la ville de Caen, notre participation activeà ce nouvel évènement a renforcé notre notoriétélocale, et nous identifie comme un intervenant incon-
tournable pour cet évènement voulu majeur par les acteursmunicipaux. Dans cet édifice remodelé qu’est l’église du Vieux Saint-Sau-veur à Caen, s’est tenue début novembre dans le cadre dumois Gourmand, une exposition sur le thème du chocolat.Notre chocolaterie et notre salon de thé Gourm’Handi’Sesse sont délocalisés, une semaine durant, pour faire découvriraux nombreux visiteurs ce que les travailleurs handicapésde l’ESAT font de meilleur, merci à eux pour leur participationactive à cette manifestation d’avenir.
Damien YUNG
Directeur adjoint de l’ESAT
de l’Apaei de Caen, site de Colombelles
A RETENIRUne exposition sur le chocolats’est tenue en novembre dernierà Caen. Cette exposition
s’appelle Croq chocolats. Les travailleurs del’ESAT de Colombelles ont participé à cetévénement. Ils ont vendu des chocolats et ils
ont tenu un salon de thé.
CROQCHOCOLATS
A vosagendas
LES 14 ET 15 AVRIL DE 10H À 18 H
LE MARCHÉ FUTÉ nous ouvre ses portes pour une
seconde édition 2018.De nouveau invité par le Petit Futé,
les équipes combinées des sitesESAT de Colombelles et Saint-André-sur-Orne vont animer un
salon de thé et la vente des biscuits,chocolats, cosmétiques et
allume-feux Feu’Go.Ce Marché se déroulera les 14 et 15
avril, de 10h à 18h, au musée deVieux-la-Romaine.
Venez nombreux découvrir, ouredécouvrir ce très beau site ouvertgratuitement à cette occasion, notre
salon de thé saura vous accueilliravec bonne humeur !
LE SAMEDI 2 JUINVIDE-GRENIERS À L’IME
L’IME de l’Apaei de Caen organisede nouveau un vide-greniers. Il se
tiendra sur le site CorentinDonnard le samedi 2 juin 2018. Il
est ouvert à tous. Venez nombreuxexposer ou chiner. Vous pourrez ytrouver aussi du matériel adapté.
Cette action permettra lefinancement d’un projet pour lesenfants de l’IME. L’argent récoltélors du précédent vide-greniers a
permis l’organisation d’un spectaclepour les jeunes.
Contact : Zac Beaulieu 34 rue deBrocéliande 14000 Caen /
02.31.29.13.00
Depuis le 1er janvier 2018, la CARTE-MOBILITE-INCLU-SION (CMI) remplace 3 cartes :
invalidité (orange), stationnement (CIC)et«besoin d’accompagnement». Cette carteCMI vous sera délivrée au fur et à mesuredes renouvellements ou révisions des de-mandes à la MDPH. Inutile de téléphoner,la MDPH a jusqu’au 1/1/2026 pour étudierles dossiers.A l’accusé de réception et sur les notifica-tions de la MDPH, il sera notifié «1ère de-mande de CMI». La notion de carted’invalidité n’apparaîtra plus. Par contre, ily aura toujours la notion de stationnementpour personne handicapée si la personneen relève ou/et a un besoin d’accompa-gnement. Le mot invalidité sera écrit surla CMI si le taux de handicap de la personneest de 80% ou plus.Après réception des notifications, il est de-
mandé d’envoyer une photo d’identité ounumérique, de face si possible, sur un fondpâle ou uni. S’il y a un problème pour pren-dre une photo, contacter la MDPH. Lacommande de la carte part à l’ImprimerieNationale. Actuellement le délai est d’unmois pour la réception. Attention : la cartearrive dans une enveloppe blanche nonidentifiable ; ne pas confondre avec unepublicité ! Pour suivre la fabrication de lacarte, il est possible d’aller sur carte-mo-bilite-inclusion.fr ou le serveur vocal inter-actif, numéro vert 0 809 360 280. La CMI a le format d’une carte depaiement :u sur une face apparaît la notion d’inva-lidité et/ou stationnement et /ou besoind’accompagnementu sur l’autre face, sur toutes les cartes, ily a le logo du fauteuil roulant : s’il n’est pasécrit « stationnement », ce n’est pas unecarte pour une place réservée ou une exo-nération de paiement.
Il est possible d’avoir une autre carte mais dansla plupart des cas il en coûtera 9€.A tout moment de l’instruction du dossier etavant la fabrication de la carte, il est impératifde signaler les changements de domicile.Il y aura sûrement quelques modificationsdans les prochains mois.N’hésitez à vous rapprocher des as-sistantes sociales des établissementsou du Siège de l’Association si vousavez des questions. (02 31 15 51 20)
Chantal LANIER
Administratrice Apaei de Caen
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VIE PRATIQUE
ENTRE NOUS
partenaire de l’Apaei de Caen
Jusqu’en 2016, dès qu’un bénéficiaire de l’AAH (allocationadulte handicapé) arrivait à l’âge légal de la retraite (62 ansen 2017), il fallait entreprendre des démarches pour basculer
dans le dispositif ASPA (allocation de solidarité aux personnesâgées). Depuis le 1er janvier 2017, les allocataires de l’AAH,dont le taux d’incapacité est égal ou supérieur à 80 %, peuventcontinuer à la percevoir. Le décret a été publié au journal officielle 1er février 2017. Cette simplification administrative permetd’éviter un transfert de dossier et le temps de latence entre lesdeux allocations. En outre, le montant de l’ASPA (803,20 euros)étant inférieur à celui de l’AAH (810,89 euros depuis le 1eravril 2017 à taux plein pour une personne seule), elle devaitêtre complétée par une « allocation différentielle » pour conserver
l’intégralité des ressources. Enfin, l’ASPA est récupérable sursuccession, c’est-à-dire qu’une fraction de la somme versée peutêtre réclamée aux héritiers au moment de la succession. Cenouveau dispositif permet également aux personnes titulairesde la majoration pour la vie autonome (jusqu’à 104,77 eurospar mois) de continuer à percevoir l’AAH sans aucune démarche.Quant aux personnes ayant travaillé, ellespercevront leur pension de re-traite, éventuellement complé-tée par une AAH différentiellepour leur permettre d’atteindrele montant de 808,46 eurospar mois.
CONTACT
Sylvie VARLET - Stéphane MADELAINE
Animateurs Réseau, personnes protégées
Caisse d’Epargne Normandie
LES ALLOCATAIRES PEUVENT CONTINUER À PERCEVOIR L’AAH À LA RETRAITE
Carte-Mobilité-Inclusion ou CMINOUVEAU
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Pâques approche à grand pas ! Le prin-temps se fait un peu attendre, Pâquesest là pour nous apporter de la gaité.
Des nouveautés riches en couleur et savou-reuses vous sont dédiées, Fritures,Œufs pralinés, Lapins, Poules, Coqs…et aussi Portables et Super Hérosen chocolat.De très beaux sujets présen-tés sous des apparats hauts encouleur, de l’acidulé aux cou-leurs pastels, il y en aura pourtous les goûts et tous les âges.Sortons des sentiers battus,et félicitons les travailleurs han-dicapés de la chocolateriepour cette originalité.
Comme d’habitude,les chocolatiers ont exprimétoute leur créativité !Ce réjouissant hippopotameen chocolat sera votrehôte à la boutiqueGourm’Handi’ses, et pourquoipas, tenter de le gagner enparticipant à la traditionnelle
tombola de Pâques. Les conditions de participationdemeurent les mêmes, unticket à déposer dans l’urnepour 10€ d’achat hors salonde thé.Votre soutien nous estprécieux, alors n’hésitez pasà venir découvrir les
chocolats de Pâques. Clin d’œil à la tombolade Noël, un grandmerci à la familleDellys pour saparticipation, ce sontles heureuxgagnants du lot100% chocolat !
VIE DES ÉTABLISSEMENTS
Responsable de publication NADINE GERVAIS / Apaei de Caen 15 rue Elie de Beaumont 14000 Caen Tél. : 02 31 15 51 20 / Courriel : [email protected] Site Internet : http://www.apaei-caen.org
Conception et réalisation : JOCELYNE GRIMALDI Tél. : 06 42 43 72 39
Les chocolats de
Pâques
m du mardi au vendredi : 11h15/19h00
m le samedi : 11h00/19h00
Ouverture exceptionnelle les samedis
24 et 31 mars dès 10h30
Tél : 02 31 86 43 78
E-mail : [email protected]
HORAIRES D’OUVERTURE
DE GOURM’HANDI’SES
PÂQUES ET SA TOMBOLA !
