Le Journal de Gracefield. - Library and Archives...

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Le Journal de Gracefield. Vol.. i Publié pour Iules Faure, Gracefield. Que. No. i Toute lettre livrée à bord Comment adresser une lettre à un voyagew à bord d'un vaisseau Parmi les employas publics assiégés de questions baroques, le surintendant des malles, au bureau de poste a sa "insse part de besogne. Un de ces visi- teurs, "maine dernière, était un homme qui du i. celui qui le reçut au guichet : —J'ai à m'absenter et je vouun... écrire à mon frère, à bord du "Majes- tic", qui ne doit ariiver que mercredi. Je ne sais s'il restera à New-York ou s'il en repartira. Pourriez-vous m'ai- der ? -ur. 'tie.''. répot"- le • t i.rui e . Vu bateau-courrier va rencontrer le pa- quebot et si vous adressez bien votre lettre et que vous y mettiez le timbre voulu, elle parviendra à destination. —liais comment l'adresser ? Où l'en- voyer ? —Adressez-la à John Smith, à bord du paquebot rentrant "Majestic" dû à New-York le 12 décembre. Elle lui par- viendra. —Pas de nom de ville ? Eien ? —C'est tout. Faites comme je vous dis. , L'homme remercie le commis, s'en va et revient, peu après, porteur d'une let- tre adressée. —Voici la lettre, dit-il. Je l'ai adres- sée et estampillée, mais il y a ceci. C'est que le destinataire ne s'appelle pas John Smith. Comment arranger ça ? — "New-York Tribune." Bien cocasse En fait de naïveté et d'humour, rien ne saurait égaler la petite note ci-des- sous. Un médecin adressait récemment à un de ses clients son compte de ser- vices professionnels et moins de dix jours après, recevait la lettre suivante, écrite sur le verso de son mémoire : Monsieur, — Cette note a été mise dans ma boîte par mégarde. Je ne suis pas votre homme, qui est mort, et je n'ai aucun parent. Je ne puis m'ex- pliquer pourquoi vous troublez ainsi les morts. Vous devriez savoir mieux vivre, puis chercher le monde mort dans le ciel, qui vaut plus que quaran- te piastres, surtout payées à un doc- teur. Un des triomphes de la chi- rurgie moderne Grâce à l'application d'une prépara- tion antiseptique sur les coupures, brû- lures ou autres blessures, on peut les guérir avant maturité et dans le- tiers du temps requis par la vieille méthode. Le Baume-Douleur de Chamberlain agit d'après ce même principe. C'est un antiseptique qui, appliqué sur les bles- sures, les fait guérir vite. Il soulage aussi la douleur, le mal. Ayez toujours une bouteille de Bau- me-Douleur avec vous, à la maison, et ça vous épargnera temps et argent, sans compter l'exemption de la souf- france. Grand décor de l'Arizona En fait de décor, dit le juge-en-chef Street, de la Cour Suprême de l'Arizo- na, prenez-en ma parole, le seul beau est le Grand Canyon de l'Arizona. Nul- le part, la terre ne présente une aussi terrifiante crevasse de son sein et le spectacle en est simplement superbe. L'abîme a 217 milles de langueur, trei- ze milles de largeur et un de profon- deur. De ses bords si l'on plonge le regard dans ses imposantes profon- deurs, c'est comme si l'on voyait un monde nouvellement créé. Il est pres- que dépourvu de verdure et contient, dans ses murs, des montagnes, des col- lines et des vallées. DeWet et le whiskey écossais DeWet a de l'humeur. Un des pre- miers officiers, dans un camp, était un Ecossais, qui, durant le dîner, voulut offrir à boire au général, pour dire qu'il y avait suffisamment de whiskey dans les convois capturés. DeWet s'en amusa fort et dit qu'avant d'attaquer un convoi, il s'informait s'il était gar- dé par des Ecossais. Si oui, il deman- dait encore s'il contenait du whiskey. Si oui encore, il accordait un bon pos- te, attendu que les gens se battaient jusqu'au dernier. — "St-James Gazet- te." ^ ^ Une fois n'est pas suffisant On dit que John Wesley demandait un jour à Mme Wesley: —Pourquoi répètes-tu si souvent la même chose à cet enfant? —John Wesley, c'est parce que le lui dire une fois ne suffit pas. Mais les enfants ne sont pas les seuls à qui il faille répéter bien des fois la même chose et fcnaintes person- nes ne prennent pas garde à ce qu'on leur dit. Un rhume persistant ne ces- se d'avertir, tout comme s'il parlait, qu'on est sur le chemin de la consomp- tion. Ce n'est pas la consomption tout de suite, mais c'en est le premier symptôme, la première phase. Ecoute,/, l'avertissement — prenez du remède de Chamberlain pour la Toux et guéris- sez-vous. Il guérit toujours et est plaisant à prendre. Qu'on lise ce que Haynes-Parker & Cie, marchands en vue de Lineville, Ala., en disent: — "Un de nos clients qui souffrait d'un gros rhume, depuis six mois, acheta deux bouteilles de Remède de Chamberlain pour la Tou\ et se guérit complètement avec une bouteille et demie. Ce remède donne parfaite satisfaction." La maison aimée Combien j'ai douce souvenance Du joli lieu de ma naissa ice 1 Ma soeur, qu'ils étaient beaux ess jours De France ! 0 mon pays, sois mes amours Toujours. Te souvient-il ue no*re mère, Au foyer de notre ihammire, Nous pressait sur son coeur joyeux, Ma chère ; Et nous baisions ses blancs v cheveux Tous deux ? WS soeur, te souvient-il encore . •' • Stismait la Dore Et de cet ce .. Me tour Du More, l'airain sonnait le retour Du jour ? Te souvient-il du lac tranquille '_. r " "" ' • i "- ugiie, Du vent qui courbait le roseau Mobile, Et du soleil couchant sur l'eau Si beau. Ah ! qui me rendra mon Hélène, Et ma montagne et mon grand chêne 1 Top souvenir fait tous les jours Ma peine. Mon pays sera mes amours Toujours. A propos de bébés Tout le monde aime les bébés et cha- cun s'intéresse plus ou moins à leur santé et à leur bien-être. Mais il n'y a probablement pas un bébé qui n'échap- pe à la surveillance et ne prennent le rhume. De fait, les bébés sont sujets aux rhumes et le remède favori dans ce cas est le Remède de Chamberlain pour la Toux. Il soulage toujours vi- te et est aussi agréable que sûr, vu qu'il ne contient rien de nuisible. Les mères sont devenues familières avec ce fait et n'hésitent pas à en donner à leurs bébés, chaque fois que le cas se présente. Mme John D. Harmon, de Melfa Station, Oie, dit: — "Il y a en- viron deux semaines, notre bébé prit un affreux rhume et je crus un ins- tant, qu'il avait la pneumonie mais, une voisine m'ayant dit comment le Remède de Chamberlain pour la Toux avait guéri son petit garçon, j'en fis aussitôt prendre à notre bébé, qui fut bientôt guéri. J'avais essayé bien d'autres remèdes, mais aucun ne fai- sait de bien à la petite. L'enfant est maintenant bien, grâce au Remède de Chamberlain pour la Toux, qui l'a gué- rie. Je ne saurais trop le recommander. J'espère que tous ceux qui liront ceci essaieront ce remède''. Affreuse menace Dans un des villages du sud de l'Iowa, vivait un grave personnage, qui présidait dignement, la cour du canton. Un jour paraît devant lui un jeune homme accusé d'avoir vidé le tronc de la congrégation, pendant l'office. Le procès marchait, quand profitant du moment où le juge se mouchait et rajustait ses lunettes, l e prisonnier s Réchappa par une fenêtre. La cour ne s'aperçut point de l'absence de ce fac- teur important des procédures, qui n'en continuèrent pas moins. Le juge condamne le prisonnier à trente jours de prison et appela la cause suivante sur le rôle. Le fugitif ignorait l'issue du procès, mais fatigué de courir les chemins, alla le soir, frapper à la fe- néytre de la chambre du juge et s'é- cria: —Dites donc, juge, si je me rendais subir mon procès, que me ferait-on ? Le juge tiré subitement de son pre- mier sommeil, répondit ahuri, mais dans son langage de cour: —Que vous ferait-on? Mais vous êtes déjà en prison. Si vous continuez vos impertinences, je vous condamne en sus pour mépris de cour. — Selected. Avez-vous voyagé ? Que d'hommes se vantent de savoir voyager, qui bientôt s'aperçoivent qu'ils ont encore beaucoup à appren- dre. M. J. W. Ash, de Sprinfield, 111 , voyageant dans l 'Iowa, fut pris d'une diarrhée qui dura plusieurs jours, mai? il put se procurer une bouteille de re- mède de Chamberlain pour Colique, Choléra et Diarrhée. Il se guérit com. plètement avec deux doses. U recom- mande ce remède comme une guérison sûre à quiconque souffre de quelque mal d'intestins. Nul ne devrait partir en voyage sans une bouteille de ce re- mède dans son sac. On n'est presque toujours sûr d'en avoir besoin et on ne peut s'en procurer dans les chars ou sur le vaisseau. L'honneur en affaires L'honneur, en affaires, n'a jamais été aussi prisée qu'aujourd'hui. J'est sur lui qu'est basée toute la macninc commerciale. Quoi qu'il en soit du senq moral et bien que l'expérience enseigne que l'honnêteté est la meilleure politi- que, rien n'empêche ce fait que, en affaires, l'homme doit être aussi ho- norable qu'honnête. Le commerce mal- honnête est fatal. Assurément, la mal- honnêteté existe, comme elle a tou- jours existé et comme elle existera toujours, tant que la nature humaine ne changera pas. En cela rien de nou- veau, car on sait, depuis longtemps, que tout homme a son prix. Mais il y jen a proportionnellement moins qu'autrefois. Notre siècle est un siècl3 de commerce, un siècle de dévouement aux choses matérielles, mais cette ar- deur n'a rien de grossier, ni rien d'incomoatible avec le juste dévoue- ment aux choses les plus élevées. Quoi qu'il en soit, c'a été bien prouvé, ce siècle n'est pas pire, mais peut-être meilleur que ses devanciers. 11 reste même acquis que, au point de vue du commerce, il leur est de beaucoup su- périeur. — "Baukcr and Invcntor"'. Le foy. r à l'ancienne Le foyer à l'ancienne fait mieux res- sortir les bonnes qualités de l'homme; il rend les D ••inbres d'une famille plus attentifs au respect des sentiments du prochain, leur fait plus considérer leurs concitoyens et le peuple qui vit en communauté d'idées est un peuple I e ireiu(. Si la maladie apparaît chez les voisins, ils trouvent tout plein de bonnes volontés. Si c'est le malheur, le désastre financier, on rencontre line foule d'amis, de sorte que les victimes trouvent tout ce qu'ils leur faut. La plupart des gens, dans une ville, vivent dans des appartements renfer- més. C'est au dehors qu'ils trouvent le d''' n s-seii T-I ; ils ne connaissent, ni se soucient de connaître leurs voisins. Leur soi-disant "foyer" est simple- ment une pince où aller quand toutes les autres so L ferm.es. Tl n ' y a rien, dans la plu; :rt des maisons de ville pour retenir tes liens de la famille et cultiver l'amitié des voisins. Chacun est seul, ne p.-'nse qu'à lui; il va dan* la foule, y écraser le faible; il vit sur ses nerfs; il recherche l'excitation et sa maison n'en a que le nom. Environ 80 pour cent des gens des villes passent trente jours dans le be- soin et quatre-vingt-dix à crever do faim. Ils vivent la main à la bouche, mais le malheur est que les mains sont toujours aux prises avec la bouche. Les gens de la campagne sont con- nus de leurs voisins; on commente sou- vent leurs défauts et s'ils veulent être de bosjs citoyens, il est de leur avan tage d'agir carrément, de se montrer aimables et «ntils, de s'aider les uns les autres, i , Us trouvent le bien-être chez eux. *. ^ ^ | Remède de Chamberlain pour la toux Ce remède^st spécialement destiné aux malajgîs aiguës de la gorge et des poumons, dont le rhume, le croup et la coqueluche sont les plus commu- nes. Ceux qui en prennent depuis long- temps et connaissent sa valeur réelle disent qu'il est sans égal pour le trai- tement de ces maladies. Il ne guérit pas seulement le rhume et la grippe, mais il combat toute tendance à la pneumonie. Il est d'un emploi presque universel, comme préventif et guérison du croup et il n'a jamais failli, qu'on sache.^ Pour la coqueluche, il fait se_ d é g a - ger le rhume, rend l'expectoration fa- cile et le paroxisme de la toux moins fréquent, chassant ainsi toutes consé- quences dangereuses de la toux. Il est agréable à prendre, ce qui est important s'il faut donner le remède aux petits enfants. H ne contient ni opium, ni autres substances nuisibles, et on peut tout aussi bien l'administrer à u n bébé q u ' à u n adulte. C'est un remède idéal, tant pour adultes que pour enfants, le plus par- fait et le plus efficace, croyons-nous, jusqu'ici produit, dans n'importe quel pays. Il a son rôle Le whiskey n'a-t-il rien à faire? Oui, il a un rôle important à jouer. C'est le constable, l'exécuteur, parmi les êtres humains. Il chasse la matière de rebut et apaise la douleur de sa des- truction. Il fait disparaître les famil- les incapables de survivre. Il abrège la carrière empoisonnée du buveur et du prodigue. Il a sa place dans la méde- cine, tout comme la steychnine, 1 arse- nic «t autres poisons. Il n'a pas de place dans la constitution, dans la vie quotidienne, dans les plaisirs sociaux d'un jeune homme d'une conduite nor- male et qui se respecte.—"N.-Y. Jour- nal". _ Les vieillards ont leurs troubles M. Francis Little, de Benton Har- bor, Mich., est un vieux soldat déplus de quatre-vingts ans. Comme beau- coup d'autres, il souffre souvent de hauts-de-coeur, indigestion et constipa- tion. Il en a souffert plus ou moins, depuis 1865, et a essayé presque tout ce qu'il y a pour ces maux. En^ août dernier, il se procura une boîte de Pastilles de Chamberlain pour l'Esto- mac et le Foie et, avant de l'avoir fi- nie, il se sentit beaucoup mieux. Il disait, dans une récente lettre : — "J'en ai pris trois boîtes et je me sens bien." La rose bleue est impossible Un fleuriste dit que la loi régissant la couleur des fleurs fait que la rose bleue est une impossibilité. D'aprè9 cette loi, les trois couleurs rouges, bleu et jaune ne se voient jamais dans une même espèce de fleurs. On peut en rencontrer deux, mais jamais les trois. Ainsi, nous avons les roses rouges et jaunes, mais pas de bleues ; les verbe- nas rouges et bleus, mais pas de jau- nes ; on voit le jaune et le bleu narnii les divers membres de la famille viola ( comme, par exemple, les pensées ), mais pas de rouge, le glaïeul rouge et jaune, mais pas de bleu, et ainsi de suite. "Seleeted". Femme .Te voudrais Mre, sur la terre, L'unique héritière des grands rois Dont la force et l'éclat font taire Tous les revendiqueurs des droits. Je serais ft ma joie, idole, Les trois-quarts du monde vivant Se prosternerait sous ma_ parole Comme un champ de blé sous le Vînt. Sensation de sécurité M. W. C. Bott, quincaillier de Star City, lnd., est enthousiaste dans son éloge du Remède de Chamberlain pour la Toux. Ses enfants ont tous été su- jets au croup et il emploie ce remêdi- depuis dix uns et, bien qu'ils redou- tent le croup, lui et sa femme, ils se sentent rassurés, si, quand ils vont se coucher, il y a une bouteille du Re- mède de Chamberlain pour la Toux. Son plus vieil enfant était sujet à do sérieuses attaques de croup, mais ce remède a toujours opéré une prompte guérison. 11 l'a recommandé à ses amis et voisins et tous ceux qui en ont pris disent qu'il est sans égai pour le croup et la coqueluche. C-'esj la vraie et seule sauvegarde de bien des mères dont les enfants ont la croup et il ne les a jamais désappoin- tées. Da.ts les cas de croup, il liqii' la vilaine muqueuse, lui facilitant ï'i--pec- toration, et fait se dégager le rhume, empêchant la maladie d'avoir de dan- gereuses conséquences. Il ne contient aucune substance nui- sible, et on peut le donner au bébé comme au grand monde. Il est fameux pour ses guérisons. dans une grande partie du monde ci- vilisé. Compliment venant du coeur Un nomme et une femme âgés s'arrê- taient ces jours derniers, devant le Central High School. Us étaient vê- tus uniment, mais avec goût et bien qu'on sût de la campagne, rien, dans leur aspect, ne prêtait à rire. Non loin d'eux, un jeune homme attendait un char. Se tournant vers le jeune homme, le vieux dit : —C'est une école, je crois ? —C'est le Centra] High School, ré- pond le jeune homme. Le vieillard parut réfléchir. —C'est la principale école supérieure, Marie, dit-il à la vieille dame. Puis, se tournant de nouveau vers le jeune homme : —Nous ne sommes point venus à Cle- veland, depuis nombre d'années, dit-il. Pas depuis les funérailles de Garfield, je crois, et nous examinons un peu par- tout. Nous nous intéressons beaucoup aux maisons d'éducation. H fit une pause et regarda sa com- pagne, qui l'approuvait du regard. —Vous avez des enfants î dit le jeu- ne homme. «^Rien qu'os, fut la réponse. ^-H fait ses cours, sans doute î '—Longtemps, ' dit l'étranger. Com- bien d'années Marie ? Cinq ans après qu'il fut gradué, n'est-ce pas ? —Six, reprit la vieille dame. —Je crois que c'est ça. —Il a été gradué à l'école de chez vous, je supposa reprit le jeune hom- me. —Oui, dit le vieillard. C'est notre unique enfant et nous avons voulu, Marie et moi, lui donner la meilleure éducation possible, ce que nous avons fait. Le jeune homme sourit. —Vous dites qu"il a été gradué à l'é- cole de chez vous, dit-il. —Oui, reprit le vieillard, mais il ne s'est pas tenu là. Il voulait aller à West Austintown et nous l'y avons envoyé. Après, ce fut à Hiram, puis 1 à Harreard, et nous l'avons envoyé partout. —A Harvard aussi ? —Oui, et il était l'un des orateurs de la classe, le jour du couronnement. La pensée de sa mère lui a toujours brisé le coeur et je ne pus me trouver là, pour l'entendre. Cela nous était im- possible, n'est-ce pas, la mère ? Le jeune homme regarda la vieille. Elle pleurait et souriait, à la fois. —Et votre fils, où est-il mainte- n a n t ? —H est ingénieur de mines dans l'A- mérique du Sud. Et il fait bien. Nous avons de ses nouvelles régulièrement tous les mois. Si nous sommes ici au- jourd'hui, c'est pour faire changer wne traite qu'il a envoyée à sa mère, com- me cadeau de naissance. Trois cent piastres, cinq par année, c'est ce que Joe écrit. La mère a juste soixante ans. Le jeune salua la vieille. -Je vous souhaite bien d'autres an- niversaires, madame, dit-il, et j'espère que chacun d'eux sera aussi bien fêté. La vieille le remercia d'un sourire. —Savez-vous ce que me disait la mè- re î demanda le vieux. —Non, vraiment. —La mère me disait : Parlons à ce jeune homme. U ressemble tant à Joe. Et le jeune homme s'en alla, son- geant qu'il pourrait aller loin sans recueillir un aussi beau compliment.—j "'Cleveland Rain Dealer. ' Comment prévenir la pneumonie C'est un fait admis qu'on peut pré- venir la pneumonie.. Cette maladie provient toujours, soit du rhume, soit d'une attaque d'influenv.a. Parmi les milliers de personnes qui ont pris du Remède de Chamberlain pour la Toux, on ne trouvera pus un seul cas qui ait tourné en pneumonie, ce qui prou- ve, hors de tout doute, que c'est un préventif sûr contre cette affreuse ma- ladie. La fait est qu'il empêche toute tendance du rhume ou de la grippe à la pneumonie. Il est fameux pour ses guérisons promptes du rhume et de la. grippe. Qu'on l'essaie ! Grandement alarmé Par mie toux persistante, mais permané ment guéri par Ze Remède de Cham- berlain pour la TouxJ_ M. H. P. Burbage, étudiant en droit de Greenvilfe,^ C.S., souffrait, depjU quatre ou cinh ans, d'une toux conti- nuelle, qui, drÇoJ^.. "m'alarmait fort, me faisant croire que j'en étais à la première phase de la consomption." Voyant l'annonce du Remède de Cham- berlain pour la T&u.x, M. Burbage dé- cida de l'essayer. Qu'on lise ce qu'il m dit : — " J e constatai bientôt un remarquable changement et, après en avoir pris deux petites bouteilles, j'étais permanemment guéri." Une toux persistante est un des premiers symptômes de la consomption et sa crainte était bien fondée. Il a fait preuve de bon jugement, en choisissant r.-i.n: le ;e) .,,.<«: celui de Cr-pmber- a i n , v u q u e c e t t e jJr-'':>(U'ai.i<»u o s t dVi ffrand mérite et fameuse, par ses eue- risons. Le grand appel des chrétiens [Du Christian Advocate) 11 y a quelque temps, les membres de ! église méthodiste épïscopale rece- vaient de leur pasteur le message sui- vant, dans lequel il formule la vie chrétienne idéale : Etre sincère, juste, fidèle, humble, gentil, patient et bon ; être pur des lèvres comme du coeur ; aimer Dieu et son prochain ; respecter tout ce que Dieu a fait, animé ou inanimé ; se re- noncer à soi-même pour l'amour de Dieu ; eervir l'église et servir dans l'église, comme si elle était, en vérité, le corps du Christ ; croire ce qui doit se faire, peut se faire, et agir d'aprè.i cette croyance ; être respectueux, non de la personne, mais du caractère ; haïr d'une haine parfaite toute mes- quinerie, tout argot, toute calomnie, tromperie et tout égoïsme ; chercher à être utile plutôt qu'heureux et con- tent plutôt que satisfait ; tenir toutes facultés de l'esprit et du corps et toutes! possessions à disposition absolue de Dieu ; voir le bien plutôt que le mal dans l'homme, le bien pour le proclamer et le chérir et le mal non pas tant pour le dénoncer que pour le comparer au bien ; être tem- pérant en t o u t ; regarder le corps comme le temple du Saint-Esprit et discipliner l'âme par le travail, le jeu, l'étude, la souffrance et la prière ; sa complaire dans la simplicité plutôt que dans le luxe ; accomplir tous de- ' voira et supporter tous fardeaux sans se plaindre ; être loyal envers les amis, généreux envers les ennemis et courtois envers tous les hommes ; croire en Dieu, comme II a été, est et sera toujours, et au triomphe final du bien ; voir, de bonne heure, la cité qui a des fondations, dont le constructeur et auteur est Dieu, et essayer d'en reproduire les grandes lignes et la ca- ractéristique ici-bas — c'est être chré- tien eelon le Christ. REMEDE DE CHAMBERLAIN •m Pour la Toux. Une certaine GuérUon «.pouf la— Toux, Refroidissement^ CROUP, COQUELUCHE, EMOUMEKT, BROICBITE, LA GRIPPE) MAL DE GORGE; CONSOMPTldNi an premier dérréf et Tout les Maux t* Poitrine et des Poumons^ Préparé seulement par. CHAMBERLAIN MEDjCINE CO., nuBicItai FiMouti, DES MOINES. I0WA, ETATS UNIS,\ ...KT...* TORONTO, ONTARIO, CANADA. PRIX, VINGT-CINC CTS: C'est avec la plus grande confiance que nous recommandons cette prépa- ration, confiance basée sur des années d'expérience dans sa fabrication, sa vente et son emploi. Nous savons qu'on peut toujours compter sur lui et la donner aussi bien aux enfants qu'aux adultes, vu qu'elle ne contient rien de nuisible. Tout ce que nous de- mandons, c'est d'en faire un franc es- sai, selon les directions imprimées, au- tant que possible, et si l'on n'est pas satisfait, après en avoir employé les deux-fiers d'une bouteille, le marchand do qui on l'aura achetée remettra le prix,

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Le Journal de Gracefield. Vol.. i Publié pour Iules Faure, Gracefield. Que. No. i

Toute lettre livrée à bord

Comment adresser une lettre à un voyagew

à bord d'un vaisseau

P a r m i les employas publ ics ass iégés de q u e s t i o n s b a r o q u e s , le s u r i n t e n d a n t des ma l l e s , a u b u r e a u de p o s t e a s a " i n s s e p a r t de besogne . Un de ces vis i ­t e u r s , " m a i n e dern iè re , é t a i t u n h o m m e qu i d u i. celui qui le r e ç u t a u guiche t :

— J ' a i à m ' a b s e n t e r e t je v o u u n . . . écrire à m o n frère, à bo rd d u "Majes -t i c " , qu i ne d o i t a r i i v e r que merc red i . J e ne sa i s s'il r e s t e r a à N e w - Y o r k o u s'il en r e p a r t i r a . Pou r r i e z -vous m ' a i -der ?

-ur. ' t i e . ' ' . répot"- le • t i . rui e . Vu b a t e a u - c o u r r i e r v a r e n c o n t r e r le p a ­q u e b o t e t si v o u s adressez bien v o t r e l e t t r e e t q u e v o u s y me t t i ez le t i m b r e v o u l u , elle p a r v i e n d r a à d e s t i n a t i o n .

— l i a i s c o m m e n t l ' ad re s se r ? Où l 'en­voyer ?

—Adressez-la à J o h n S m i t h , à b o r d du p a q u e b o t r e n t r a n t " M a j e s t i c " d û à New-York le 12 décembre . El le lui p a r ­v i endra .

— P a s de n o m de ville ? E ien ? —C'es t t o u t . F a i t e s comme je v o u s

d is . , L ' h o m m e remercie le c o m m i s , s 'en v a

e t r ev ien t , peu a p r è s , p o r t e u r d ' u n e let­t r e adressée .

—Voici l a l e t t r e , d i t - i l . J e l ' a i a d r e s ­sée e t e s t a m p i l l é e , m a i s il y a ceci. C 'es t que le d e s t i n a t a i r e ne s ' appe l le p a s J o h n S m i t h . C o m m e n t a r r a n g e r ç a ? — " N e w - Y o r k T r i b u n e . "

Bien cocasse E n fai t de n a ï v e t é e t d ' h u m o u r , r ien

ne s a u r a i t éga le r l a pe t i t e n o t e ci-des­s o u s . Un médecin a d r e s s a i t r écemmen t à un de ses c l ien ts son c o m p t e de ser­vices profess ionnels e t m o i n s d e d i x j ou r s a p r è s , r eceva i t l a l e t t r e s u i v a n t e , écr i te s u r le v e r s o de s o n m é m o i r e :

Mons ieur , — Ce t t e n o t e a é té m i s e d a n s m a b o î t e p a r m é g a r d e . J e ne suis p a s v o t r e h o m m e , qu i e s t m o r t , e t je n ' a i a u c u n p a r e n t . J e ne p u i s m ' e x -p l iquer p o u r q u o i v o u s t r o u b l e z a i n s i les m o r t s . V o u s devr iez s a v o i r m i e u x v i v r e , pu i s chercher le m o n d e m o r t d a n s le ciel, qu i v a u t p lu s que q u a r a n ­t e p i a s t r e s , s u r t o u t payées à u n d o c ­t e u r .

Un des triomphes de la chi­rurgie moderne

Grâce à l ' a p p l i c a t i o n d ' u n e p r é p a r a ­t ion a n t i s e p t i q u e s u r les coupu re s , b rû ­lures o u a u t r e s b lessures , o n p e u t les g u é r i r a v a n t m a t u r i t é e t d a n s le- t i e r s d u t e m p s r equ i s p a r l a vieil le m é t h o d e . Le Baume-Dou leu r de C h a m b e r l a i n a g i t d ' a p r è s ce même pr inc ipe . C ' e s t u n a n t i s e p t i q u e q u i , a p p l i q u é s u r les b les­su res , les fa i t g u é r i r v i t e . I l s o u l a g e a u s s i l a d o u l e u r , le m a l .

Ayez t o u j o u r s u n e boute i l l e d e B a u ­me-Douleur avec v o u s , à l a m a i s o n , e t ç a v o u s é p a r g n e r a t e m p s e t a r g e n t , s a n s c o m p t e r l ' e x e m p t i o n de l a souf­france.

Grand décor de l'Arizona E n fa i t de décor , d i t le juge-en-chef

S t r e e t , de l a C o u r S u p r ê m e d e l 'Ar i zo -n a , prenez-en m a p a r o l e , le seul b e a u es t le G r a n d C a n y o n de l ' A r i z o n a . Nu l ­le p a r t , l a t e r r e ne p r é s e n t e une a u s s i t e r r i f i an t e c revasse de son sein e t le spec tac le en e s t s imp lemen t superbe . L ' a b î m e a 217 mil les de l a n g u e u r , t r e i ­ze milles de l a r g e u r e t u n de p ro fon­deur . De ses b o r d s si l ' on p longe le r e g a r d d a n s ses i m p o s a n t e s profon­deu r s , c 'es t c o m m e si l ' o n v o y a i t u n m o n d e n o u v e l l e m e n t créé. I l e s t p res ­que d é p o u r v u de v e r d u r e e t c o n t i e n t , d a n s ses m u r s , des m o n t a g n e s , des col­l ines e t des va l lées .

DeWet et le whiskey écossais

DeWet a de l ' h u m e u r . U n des pre­mie r s officiers, d a n s un c a m p , é t a i t u n E c o s s a i s , q u i , d u r a n t le d îne r , v o u l u t offrir à bo i re a u géné ra l , p o u r d i re q u ' i l y a v a i t su f f i samment de w h i s k e y d a n s les c o n v o i s c a p t u r é s . DeWet s 'en a m u s a fo r t e t d i t q u ' a v a n t d ' a t t a q u e r un convo i , il s ' i n f o r m a i t s ' i l é t a i t g a r ­dé p a r des E c o s s a i s . Si o u i , il d e m a n ­d a i t encore s ' i l c o n t e n a i t d u w h i s k e y . Si ou i encore , il a c c o r d a i t u n b o n pos ­t e , a t t e n d u q u e les gens se b a t t a i e n t j u s q u ' a u de rn i e r . — " S t - J a m e s Gaze t ­t e . " ^ ^

Une fois n'est pas suffisant On d i t q u e J o h n Wesley d e m a n d a i t

u n j o u r à Mme Wesley: — P o u r q u o i r épè te s - tu si s o u v e n t l a

même chose à cet e n f a n t ? — J o h n Wesley, c 'es t pa r ce q u e le

lui d i re une fois ne suffit p a s . Mais les en fan t s ne s o n t p a s les

seuls à qu i il faille r épé t e r b ien des fois l a m ê m e chose e t fcnaintes person­nes ne p r e n n e n t p a s g a r d e à ce q u ' o n leur d i t . U n r h u m e p e r s i s t a n t ne ces­se d ' a v e r t i r , t o u t comme s ' i l p a r l a i t , q u ' o n e s t s u r le chemin de l a c o n s o m p ­t i o n . Ce n ' e s t p a s la c o n s o m p t i o n t o u t de su i t e , m a i s c 'en e s t le p remie r s y m p t ô m e , l a première p h a s e . Ecoute,/, l ' a v e r t i s s e m e n t — prenez d u remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x e t guér i s ­sez-vous . I l g u é r i t t o u j o u r s e t e s t p l a i s a n t à prendre .

Qu 'on lise ce que H a y n e s - P a r k e r & Cie, m a r c h a n d s en vue de Linevi l le , A l a . , en d i s en t : — " U n de nos c l ien t s qu i souffra i t d 'un g r o s r h u m e , depu i s s ix mo i s , a c h e t a deux boute i l l es de Remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u \ e t se g u é r i t c o m p l è t e m e n t avec une boute i l le et demie. Ce remède donne p a r f a i t e s a t i s f a c t i o n . "

La maison aimée Combien j'ai douce souvenance Du joli lieu de ma naissa ice 1 Ma soeur, qu'ils étaient beaux ess jours

De France ! 0 mon pays, sois mes amours

Toujours.

Te souvient-il ue no*re mère, Au foyer de notre ihammire, Nous pressait sur son coeur joyeux,

Ma chère ; Et nous baisions ses blancs v cheveux

Tous deux ?

WS soeur, te souvient-il encore . •' • Stismait la Dore

Et de cet ce .. Me tour Du More,

Où l'airain sonnait le retour Du jour ?

Te souvient-il du lac tranquille '_. r " "" ' • i "- ugiie, Du vent qui courbait le roseau

Mobile, Et du soleil couchant sur l'eau

Si beau.

Ah ! qui me rendra mon Hélène, Et ma montagne et mon grand chêne 1 Top souvenir fait tous les jours

Ma peine. Mon pays sera mes amours

Toujours.

A propos de bébés T o u t le m o n d e a i m e les bébés e t cha­

cun s ' in té resse p lu s o u m o i n s à leur s a n t é e t à l eu r b ien-ê t re . Mais il n ' y a p r o b a b l e m e n t p a s u n bébé q u i n ' é c h a p ­pe à l a su rve i l l ance e t ne p r e n n e n t le r h u m e . De f a i t , les bébés s o n t su je t s a u x r h u m e s e t le r emède f avo r i d a n s ce c a s e s t le Remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x . I l s o u l a g e t o u j o u r s v i ­t e e t e s t a u s s i a g r é a b l e que s û r , v u qu ' i l ne c o n t i e n t r i en de nu is ib le . L e s mères s o n t devenues fami l ières a v e c ce fai t e t n ' h é s i t e n t p a s à en d o n n e r à l eurs bébés , c h a q u e fois q u e le c a s s e p résen te . Mme J o h n D. H a r m o n , de Melfa S t a t i o n , Oie, d i t : — " I l y a en­v i ron d e u x s e m a i n e s , n o t r e b é b é p r i t un affreux r h u m e e t je c r u s u n ins ­t a n t , q u ' i l a v a i t l a p n e u m o n i e m a i s , u n e vo i s ine m ' a y a n t d i t c o m m e n t le Remède d e C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x a v a i t g u é r i s o n p e t i t g a r ç o n , j ' e n fis a u s s i t ô t p r e n d r e à n o t r e bébé , q u i fu t b i e n t ô t g u é r i . J ' a v a i s e s s ayé b i e n d ' a u t r e s r e m è d e s , m a i s a u c u n n e fa i ­s a i t de bien à l a p e t i t e . L ' e n f a n t e s t m a i n t e n a n t b i en , g r â c e a u R e m è d e de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x , qu i l ' a g u é ­rie . J e ne s a u r a i s t r o p le r e c o m m a n d e r . J ' e s p è r e q u e t o u s ceux q u i l i r o n t ceci e s s a i e r o n t ce r e m è d e ' ' .

Affreuse menace D a n s u n des v i l l ages d u s u d d e

l ' I o w a , v i v a i t u n g r a v e p e r s o n n a g e , q u i p r é s i d a i t dignement , l a c o u r d u c a n t o n . U n j o u r p a r a î t d e v a n t l u i u n jeune h o m m e accusé d ' a v o i r v i d é le t r o n c de l a c o n g r é g a t i o n , p e n d a n t l 'office.

Le p rocès m a r c h a i t , q u a n d p r o f i t a n t d u m o m e n t o ù le juge se m o u c h a i t e t r a j u s t a i t s e s l u n e t t e s , l e p r i sonn i e r s Réchappa p a r une fenêtre . L a c o u r n e s ' a p e r ç u t p o i n t d e l ' absence d e ce fac­t e u r i m p o r t a n t des p r o c é d u r e s , q u i n ' e n c o n t i n u è r e n t p a s m o i n s . L e j uge c o n d a m n e le p r i s o n n i e r à t r e n t e j o u r s d e p r i s o n e t a p p e l a l a cause s u i v a n t e s u r le rô le . Le fugitif i g n o r a i t l ' i s sue d u p rocès , m a i s f a t i gué de c o u r i r les chemins , a l l a le s o i r , f r a p p e r à l a fe-néytre d e l a c h a m b r e d u j uge e t s 'é­c r i a :

—Dites d o n c , j uge , s i je m e r e n d a i s s u b i r m o n p rocès , que me fe ra i t -on ?

Le juge t i r é s u b i t e m e n t de s o n p re ­m i e r sommei l , r é p o n d i t a h u r i , m a i s d a n s s o n l a n g a g e de c o u r :

—Que v o u s f e r a i t - on? Ma i s v o u s ê t e s dé jà en p r i s o n . S i v o u s con t inuez v o s i m p e r t i n e n c e s , je v o u s c o n d a m n e en sus p o u r m é p r i s de cour . — Selec ted .

Avez-vous voyagé ? Que d ' h o m m e s se v a n t e n t d e s a v o i r

v o y a g e r , qu i b i e n t ô t s ' a p e r ç o i v e n t qu ' i l s o n t encore b e a u c o u p à a p p r e n ­d r e . M. J . W. A s h , de Spr inf ie ld , 111 , v o y a g e a n t d a n s l ' I o w a , fut p r i s d ' u n e d i a r r h é e qui d u r a p lu s i eu r s j o u r s , m a i ? il p u t se p r o c u r e r une bou te i l l e de re­mède de C h a m b e r l a i n p o u r Co l ique , C h o l é r a e t D ia r rhée . I l se g u é r i t c o m . p l è t e m e n t a v e c d e u x doses . U recom­m a n d e ce remède c o m m e une g u é r i s o n s û r e à q u i c o n q u e souffre de que lque m a l d ' i n t e s t i n s . Nul ne d e v r a i t p a r t i r en v o y a g e s a n s u n e bou te i l l e de ce re­m è d e d a n s s o n s a c . On n ' e s t p r e s q u e t o u j o u r s s û r d ' e n a v o i r beso in e t o n ne p e u t s 'en p r o c u r e r d a n s les c h a r s ou s u r le v a i s s e a u .

L'honneur en affaires L ' h o n n e u r , en affa i res , n ' a j a m a i s

é té auss i pr isée q u ' a u j o u r d ' h u i . J ' e s t su r lui q u ' e s t basée t o u t e l a m a c n i n c commerc ia l e . Quoi qu ' i l en s o i t d u senq m o r a l e t bien que l 'expér ience enseigne que l ' h o n n ê t e t é e s t l a mei l leure po l i t i ­que , rien n ' empêche ce fa i t que , en af fa i res , l ' h o m m e d o i t ê t r e a u s s i h o ­n o r a b l e q u ' h o n n ê t e . L e commerce m a l ­h o n n ê t e e s t f a t a l . A s s u r é m e n t , l a m a l ­h o n n ê t e t é ex i s t e , c o m m e elle a t o u ­j o u r s ex i s t é e t c o m m e elle e x i s t e r a t o u j o u r s , t a n t que l a n a t u r e h u m a i n e ne c h a n g e r a p a s . E n cela r ien de nou­veau , c a r o n s a i t , depuis l o n g t e m p s , que t o u t h o m m e a son p r i x . Mais il y jen a p r o p o r t i o n n e l l e m e n t moins q u ' a u t r e f o i s . N o t r e siècle e s t u n siècl3 de commerce , un siècle d e d é v o u e m e n t a u x choses m a t é r i e l l e s , m a i s ce t t e a r -deur n ' a r i en de g ro s s i e r , n i rien d ' i n c o m o a t i b l e a v e c le j u s t e dévoue­m e n t a u x choses les p lus élevées. Quoi qu ' i l en s o i t , c ' a é té b ien p r o u v é , ce siècle n ' e s t p a s p i r e , m a i s peu t - ê t r e mei l leur que ses devanc ie r s . 11 res te même acqu i s que , a u p o i n t de vue du commerce , il l eur es t de b e a u c o u p su­pér ieur . — " B a u k c r a n d I n v c n t o r " ' .

Le f o y . r à l'ancienne Le foyer à l ' anc ienne fa i t mieux res­

s o r t i r les bonnes q u a l i t é s de l ' h o m m e ; il rend les D ••inbres d ' u n e famil le plus a t t e n t i f s a u respect des s e n t i m e n t s d u p r o c h a i n , leur fa i t p lus cons idé re r leurs conc i toyens e t le peuple qu i v i t en c o m m u n a u t é d ' idées e s t un peuple I e ireiu(. S i la m a l a d i e a p p a r a î t chez les vo is ins , ils t r o u v e n t t o u t plein de bonnes vo lon té s . Si c ' es t le m a l h e u r , le d é s a s t r e f inancier , o n r e n c o n t r e line foule d ' a m i s , d e s o r t e q u e les v i c t imes t r o u v e n t t o u t ce q u ' i l s l eu r f au t .

L a p l u p a r t des g e n s , d a n s une ville, v i v e n t d a n s des a p p a r t e m e n t s renfer­més . C 'es t a u d e h o r s q u ' i l s t r o u v e n t le d'' ' ns-seii T - I ; i ls ne c o n n a i s s e n t , ni se souc ien t de c o n n a î t r e l eu r s vo i s in s . L e u r s o i - d i s a n t " f o y e r " e s t s imple­m e n t une pince où a l le r q u a n d t o u t e s les a u t r e s so L f e rm.es . Tl n ' y a r ien , d a n s l a plu; : r t des m a i s o n s de ville p o u r r e t en i r tes l iens de l a famil le e t cu l t i ve r l ' a m i t i é des vo is ins . C h a c u n es t seul , ne p.-'nse qu'à lui; il v a d a n * l a foule, y éc rase r le faible; il v i t s u r ses nerfs ; il recherche l ' e x c i t a t i o n e t s a m a i s o n n ' en a q u e le n o m .

E n v i r o n 80 p o u r cen t des gens des vil les p a s s e n t t r e n t e j o u r s d a n s le be­so in e t q u a t r e - v i n g t - d i x à c rever do fa im. I l s v i v e n t l a m a i n à l a b o u c h e , m a i s le m a l h e u r e s t q u e les m a i n s s o n t t o u j o u r s a u x pr i ses avec l a bouche .

Les gens de l a c a m p a g n e s o n t con­n u s de l eu r s vo i s ins ; on c o m m e n t e sou­v e n t l eu r s d é f a u t s e t s ' i l s v e u l e n t ê t r e d e bosjs c i t o y e n s , il e s t d e l eu r a v a n t a g e d ' a g i r c a r r é m e n t , d e se m o n t r e r a i m a b l e s e t « n t i l s , d e s ' a i d e r les u n s les a u t r e s , i , Us t r o u v e n t le b ien-ê t re chez e u x . *. ^ ^ |

Remède de Chamberlain pour la toux

Ce r e m è d e ^ s t spéc ia l emen t d e s t i n é a u x m a l a j g î s a i g u ë s d e l a g o r g e e t d e s p o u m o n s , d o n t le r h u m e , le c r o u p e t l a coque luche s o n t les p l u s c o m m u ­nes . Ceux q u i en p r e n n e n t depu i s long­t e m p s e t c o n n a i s s e n t s a v a l e u r réelle d i s e n t q u ' i l e s t s a n s éga l p o u r le t r a i ­t e m e n t d e ces m a l a d i e s . I l ne g u é r i t p a s s eu l emen t le r h u m e e t l a g r i p p e , m a i s i l c o m b a t t o u t e t e n d a n c e à l a p n e u m o n i e .

I l e s t d ' u n e m p l o i p r e s q u e un ive r se l , c o m m e prévent i f e t g u é r i s o n d u c r o u p e t il n ' a j a m a i s fai l l i , q u ' o n sache.^

P o u r l a coque luche , il fa i t se_ d é g a ­g e r le r h u m e , r end l ' e x p e c t o r a t i o n fa­cile e t le p a r o x i s m e de l a t o u x m o i n s f r équen t , c h a s s a n t a i n s i t o u t e s consé­quences d a n g e r e u s e s de l a t o u x .

I l e s t a g r é a b l e à p r e n d r e , ce q u i e s t i m p o r t a n t s ' i l f a u t d o n n e r le r e m è d e a u x p e t i t s e n f a n t s .

H n e c o n t i e n t n i o p i u m , n i a u t r e s s u b s t a n c e s nu is ib les , e t o n p e u t t o u t a u s s i b ien l ' a d m i n i s t r e r à u n b é b é q u ' à u n a d u l t e .

C ' e s t u n r emède i d é a l , t a n t p o u r a d u l t e s q u e p o u r e n f a n t s , le p lu s p a r ­f a i t e t le p lus efficace, c r o y o n s - n o u s , j u s q u ' i c i p r o d u i t , d a n s n ' i m p o r t e que l p a y s .

Il a son rôle L e w h i s k e y n ' a - t - i l r i en à f a i re? Oui ,

i l a u n rô l e i m p o r t a n t à jouer . C 'es t le c o n s t a b l e , l ' exécu teu r , p a r m i les ê t r e s h u m a i n s . I l cha s se l a m a t i è r e de r e b u t e t a p a i s e l a d o u l e u r d e s a des­t r u c t i o n . I l f a i t d i s p a r a î t r e les famil­les i n c a p a b l e s de s u r v i v r e . I l a b r è g e l a c a r r i è r e e m p o i s o n n é e d u b u v e u r e t d u p r o d i g u e . I l a s a p l ace d a n s l a m é d e ­c ine , t o u t c o m m e l a s t eychn ine , 1 a r se ­n i c « t a u t r e s p o i s o n s . I l n ' a p a s d e p lace d a n s l a c o n s t i t u t i o n , d a n s l a vie q u o t i d i e n n e , d a n s l e s p l a i s i r s s o c i a u x d ' u n jeune h o m m e d ' u n e c o n d u i t e n o r ­m a l e e t q u i se respec te .—"N.-Y. J o u r ­n a l " . _

Les vieillards ont leurs troubles

M. F r a n c i s L i t t l e , de B e n t o n H a r -b o r , Mich . , e s t u n v i eux s o l d a t d é p l u s de q u a t r e - v i n g t s a n s . C o m m e b e a u ­c o u p d ' a u t r e s , il souffre s o u v e n t de hau ts -de-coeur , i n d i g e s t i o n e t cons t i pa -t i o n . I l en a souffer t p lu s o u m o i n s , d e p u i s 1865, e t a e s s ayé p r e s q u e t o u t ce q u ' i l y a p o u r ces m a u x . En^ a o û t de rn i e r , il se p r o c u r a u n e b o î t e de P a s t i l l e s d e C h a m b e r l a i n p o u r l ' E s t o ­m a c e t le F o i e e t , a v a n t de l ' a v o i r fi­nie , i l se s e n t i t b e a u c o u p m i e u x . I l d i s a i t , d a n s u n e récen te l e t t r e : — " J ' e n a i p r i s t r o i s b o î t e s e t je m e sens b i e n . "

La rose bleue est impossible U n f leur is te d i t que l a lo i r é g i s s a n t

l a cou l eu r des f leurs f a i t q u e l a ro se b leue e s t u n e i m p o s s i b i l i t é . D ' a p r è 9 c e t t e l o i , les t r o i s cou leurs r o u g e s , b l e u e t j a u n e ne se v o i e n t j a m a i s d a n s u n e m ê m e espèce de f leurs . On p e u t en r e n c o n t r e r deux , m a i s j a m a i s les t r o i s . A i n s i , n o u s a v o n s les roses r o u g e s e t j a u n e s , m a i s p a s de b leues ; les verbe-n a s r o u g e s e t b l eus , m a i s p a s de jau­nes ; o n v o i t le j a u n e e t le b leu n a r n i i les d ive r s m e m b r e s de l a famille v i o l a ( c o m m e , p a r exemple , les pensées ) , m a i s p a s de r o u g e , le g l a ï e u l r o u g e et j a u n e , m a i s p a s de b leu , e t a i n s i de s u i t e . — " S e l e e t e d " .

Femme .Te voudrais Mre, sur la terre, L'unique héritière des grands rois Dont la force et l'éclat font taire Tous les revendiqueurs des droits.

Je serais ft ma joie, idole, Les trois-quarts du monde vivant Se prosternerait sous ma_ parole Comme un champ de blé sous le Vînt.

Sensation de sécurité M. W. C. B o t t , qu inca i l l i e r de S t a r

C i t y , l n d . , e s t e n t h o u s i a s t e d a n s son éloge du Remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x . Ses e n f a n t s o n t t o u s é té su­j e t s a u c r o u p e t il emplo ie ce remêdi-d e p u i s dix uns e t , bien q u ' i l s redou­t e n t le c r o u p , lui e t s a femme, ils se s e n t e n t r a s s u r é s , s i , q u a n d ils v o n t se coucher , il y a une bou te i l l e du Re­mède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x . S o n p l u s vieil en fan t é t a i t su je t à do sér ieuses a t t a q u e s de c r o u p , m a i s ce remède a t o u j o u r s opéré une p r o m p t e g u é r i s o n . 11 l ' a r e c o m m a n d é à ses a m i s e t vo i s in s e t t o u s ceux qui en o n t p r i s d i s e n t qu ' i l es t s a n s éga i p o u r le c r o u p e t l a coqueluche . C-'esj l a v r a i e e t seule s a u v e g a r d e de bien des m è r e s d o n t les e n f a n t s o n t la c r o u p e t il ne les a j a m a i s d é s a p p o i n ­t é e s .

Da . t s les c a s de c r o u p , il liqii ' la v i l a ine m u q u e u s e , lui f ac i l i t an t ï'i--pec-t o r a t i o n , e t fa i t se d é g a g e r le r h u m e , e m p ê c h a n t l a m a l a d i e d ' a v o i r de dan­gereuses conséquences .

I l n e c o n t i e n t a u c u n e s u b s t a n c e nu i ­s ib le , e t o n p e u t le d o n n e r a u bébé c o m m e a u g r a n d m o n d e .

I l e s t f ameux p o u r ses g u é r i s o n s . d a n s u n e g r a n d e p a r t i e d u m o n d e ci­vil isé .

Compliment venant du cœur

U n n o m m e e t une femme â g é s s ' a r r ê ­t a i e n t ces j o u r s d e r n i e r s , d e v a n t le C e n t r a l H i g h S c h o o l . U s é t a i e n t vê­t u s u n i m e n t , m a i s avec g o û t e t b ien qu'on s û t de l a c a m p a g n e , r i en , d a n s l eu r a s p e c t , ne p r ê t a i t à r i r e . N o n lo in d ' e u x , u n jeune h o m m e a t t e n d a i t un c h a r . S e t o u r n a n t ve r s le jeune h o m m e , l e v i eux d i t :

—C'es t une école, je c ro i s ? —C'es t le C e n t r a ] H i g h S c h o o l , r é ­

p o n d le jeune h o m m e . L e v ie i l l a rd p a r u t réfléchir . —C'es t l a p r inc ipa le école s u p é r i e u r e ,

M a r i e , d i t - i l à l a vieille d a m e . P u i s , se t o u r n a n t d e n o u v e a u v e r s

le jeune h o m m e : —Nous ne s o m m e s p o i n t v e n u s à Cle-

v e l a n d , d e p u i s n o m b r e d ' a n n é e s , d i t - i l . P a s d e p u i s les funéra i l les d e Garf ie ld , je c r o i s , e t n o u s e x a m i n o n s u n peu p a r ­t o u t . N o u s n o u s i n t é r e s s o n s b e a u c o u p a u x m a i s o n s d ' é d u c a t i o n .

H f i t u n e p a u s e e t r e g a r d a s a com­p a g n e , q u i l ' a p p r o u v a i t du r e g a r d .

— V o u s a v e z d e s e n f a n t s î d i t le jeu­ne h o m m e .

«^Rien q u ' o s , fut l a r é p o n s e . -̂H f a i t ses c o u r s , s a n s d o u t e î

' — L o n g t e m p s , ' d i t l ' é t r a n g e r . C o m ­b i e n d ' a n n é e s M a r i e ? Cinq a n s a p r è s q u ' i l fu t g r a d u é , n ' e s t - ce p a s ?

— S i x , r e p r i t l a vieille d a m e . — J e c ro i s q u e c ' es t ç a . —Il a é té g r a d u é à l 'école d e chez

v o u s , je s u p p o s a r e p r i t le jeune h o m ­m e .

—Oui, d i t le v ie i l l a rd . C ' e s t n o t r e u n i q u e e n f a n t e t n o u s a v o n s v o u l u , Marie e t m o i , lui d o n n e r l a mei l l eure é d u c a t i o n poss ib le , ce q u e n o u s a v o n s fa i t .

L e jeune h o m m e s o u r i t . —Vous d i t e s qu"il a é t é g r a d u é à l 'é­

cole d e chez v o u s , d i t - i l . —Oui , r e p r i t le v i e i l l a rd , m a i s il ne

s ' e s t p a s t e n u l à . I l v o u l a i t a l le r à Wes t A u s t i n t o w n e t n o u s l ' y a v o n s e n v o y é . A p r è s , ce fut à H i r a m , puis 1

à H a r r e a r d , e t n o u s l ' a v o n s envoyé p a r t o u t .

—A H a r v a r d a u s s i ? —Oui, e t i l é t a i t l ' u n des o r a t e u r s de

l a c lasse , le j o u r d u c o u r o n n e m e n t . L a pensée d e s a m è r e lui a t o u j o u r s b r i s é le c œ u r e t je ne p u s m e t r o u v e r l à , p o u r l ' e n t e n d r e . Ce la n o u s é t a i t im­pos s ib l e , n ' e s t - ce p a s , l a mère ?

L e jeune h o m m e r e g a r d a l a vieil le. E l l e p l e u r a i t e t s o u r i a i t , à l a fois.

— E t v o t r e fils, o ù es t - i l m a i n t e ­n a n t ?

—H e s t i ngén i eu r de mines d a n s l 'A­m é r i q u e d u S u d . E t il fa i t b ien . N o u s a v o n s d e ses nouvel les r égu l i è r emen t t o u s les m o i s . S i n o u s s o m m e s ici a u ­j o u r d ' h u i , c ' e s t p o u r fa i re c h a n g e r wne t r a i t e q u ' i l a envoyée à s a m è r e , com­m e c a d e a u d e n a i s s a n c e . T r o i s cen t p i a s t r e s , c inq p a r a n n é e , c ' e s t ce q u e J o e éc r i t . L a m è r e a j u s t e s o i x a n t e a n s .

L e jeune s a l u a l a vieille. - J e v o u s s o u h a i t e bien d ' a u t r e s an­

n i v e r s a i r e s , m a d a m e , d i t - i l , e t j ' e s p è r e q u e c h a c u n d ' e u x s e r a auss i b ien fêté.

L a vieille le r emerc i a d ' u n s o u r i r e . — S a v e z - v o u s ce que m e d i s a i t l a m è ­

re î d e m a n d a le v ieux. —Non, v r a i m e n t . — L a mère me d i s a i t : P a r l o n s à ce

jeune h o m m e . U ressemble t a n t à J o e .

E t le jeune h o m m e s 'en a l l a , s o n ­g e a n t qu ' i l p o u r r a i t a l le r loin s a n s recuei l l i r un auss i beau compliment .—j " 'Cleveland R a i n Dealer . '

Comment prévenir la pneumonie

C'e s t u n fa i t a d m i s q u ' o n p e u t p ré ­ven i r l a p n e u m o n i e . . C e t t e m a l a d i e p r o v i e n t t o u j o u r s , s o i t du r h u m e , so i t d ' u n e a t t a q u e d'influenv.a. P a r m i les mi l l ie rs de pe r sonnes qu i o n t p r i s d u Remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x , on ne t r o u v e r a p u s u n seul cas q u i a i t t o u r n é en p n e u m o n i e , ce qu i p r o u ­ve , h o r s de t o u t d o u t e , que c ' e s t u n prévent i f s û r c o n t r e ce t t e affreuse m a ­ladie . La fa i t e s t q u ' i l empêche t o u t e t e n d a n c e du r h u m e o u de l a g r i p p e à la pneumonie . Il e s t f ameux p o u r ses g u é r i s o n s p r o m p t e s du r h u m e et de la. g r i p p e . Q u ' o n l 'essa ie !

Grandement alarmé

Par mie toux persistante, mais permané ment guéri par Ze Remède de Cham­

berlain pour la TouxJ_

M. H . P . B u r b a g e , é t u d i a n t en d r o i t de Greenvilfe,^ C . S . , souf f ra i t , d e p j U q u a t r e o u cinh a n s , d ' une t o u x con t i ­nuel le , q u i , drÇoJ^.. " m ' a l a r m a i t for t , m e f a i s a n t c ro i re que j ' e n é t a i s à l a p remiè re p h a s e de la c o n s o m p t i o n . " V o y a n t l ' a n n o n c e du Remède de C h a m ­ber l a in p o u r l a T&u.x, M. B u r b a g e dé­c ida de l ' e s saye r . Q u ' o n lise ce qu ' i l m d i t : — " J e c o n s t a t a i b i e n t ô t un r e m a r q u a b l e c h a n g e m e n t e t , a p r è s en a v o i r p r i s deux p e t i t e s bou te i l l e s , j ' é t a i s p e r m a n e m m e n t g u é r i . " Une t o u x p e r s i s t a n t e e s t u n des p remiers s y m p t ô m e s de l a c o n s o m p t i o n e t s a c r a i n t e é t a i t b ien fondée. Il a fai t p r e u v e de b o n j u g e m e n t , en c h o i s i s s a n t

r.-i.n: le ;e ) .,,.<«: c e l u i de Cr-pmber-a i n , v u q u e ce t t e jJr-'':>(U'ai.i<»u ost d V i

ffrand m é r i t e e t fameuse , p a r ses eue-r i s o n s .

Le grand appel des chrétiens

[Du Christian Advocate)

11 y a que lque t e m p s , les m e m b r e s de ! église m é t h o d i s t e ép ï s copa l e rece­v a i e n t de leur p a s t e u r le m e s s a g e sui­v a n t , d a n s lequel il fo rmule l a vie ch ré t i enne idéa le :

E t r e s incère , j u s t e , fidèle, h u m b l e , gen t i l , p a t i e n t e t b o n ; ê t r e p u r des lèvres c o m m e d u c œ u r ; a i m e r Dieu e t s o n p r o c h a i n ; r e spec te r t o u t ce que Dieu a f a i t , a n i m é ou i n a n i m é ; se re­n o n c e r à so i -même p o u r l ' a m o u r de Dieu ; e e r v i r l ' égl ise e t s e rv i r d a n s l ' égl ise , c o m m e si elle é t a i t , en vé r i t é , le c o r p s d u C h r i s t ; c ro i re ce qu i d o i t se fa i re , p e u t se fa i re , e t a g i r d 'aprè. i c e t t e c r o y a n c e ; ê t r e r e spec tueux , n o n de l a p e r s o n n e , m a i s d u c a r a c t è r e ; h a ï r d ' u n e h a i n e p a r f a i t e t o u t e mes­qu ine r i e , t o u t a r g o t , t o u t e c a lomn ie , t r o m p e r i e e t t o u t é g o ï s m e ; chercher à ê t r e u t i l e p l u t ô t q u ' h e u r e u x e t con­t e n t p l u t ô t que s a t i s f a i t ; t en i r t o u t e s f acu l t é s de l ' e s p r i t e t d u co rps e t t ou t e s ! pos se s s ions à l à d i s p o s i t i o n a b s o l u e d e Dieu ; v o i r le bien p l u t ô t q u e le m a l d a n s l ' h o m m e , le b ien p o u r le p r o c l a m e r e t le chér i r e t le m a l n o n p a s t a n t p o u r le dénonce r que p o u r le c o m p a r e r a u bien ; ê t r e tem­p é r a n t e n t o u t ; r e g a r d e r le co rps c o m m e le t e m p l e d u S a i n t - E s p r i t e t d isc ip l iner l ' â m e p a r le t r a v a i l , le jeu, l ' é t u d e , l a souffrance e t l a p r i è re ; sa c o m p l a i r e d a n s l a s impl ic i té p l u t ô t que d a n s le luxe ; a c c o m p l i r t o u s de- ' vo i ra e t s u p p o r t e r t o u s f a r d e a u x s a n s se p l a i n d r e ; ê t r e l o y a l e n v e r s les a m i s , géné reux e n v e r s les ennemis e t c o u r t o i s e n v e r s t o u s les h o m m e s ; c ro i r e en Dieu, c o m m e II a é té , e s t e t s e r a t o u j o u r s , e t a u t r i o m p h e final du b ien ; v o i r , de b o n n e heu re , l a c i té qu i a des f o n d a t i o n s , d o n t le c o n s t r u c t e u r e t a u t e u r e s t Dieu, e t e s s a y e r d 'en r e p r o d u i r e les g r a n d e s l ignes e t l a ca­r a c t é r i s t i q u e ic i -bas — c 'es t ê t r e chré­t i e n eelon le C h r i s t .

R E M E D E DE CHAMBERLAIN

•m

Pour la Toux. Une certaine GuérUon

«.pouf la—

Toux, Refroidissement^

CROUP, COQUELUCHE, EMOUMEKT,

BROICBITE, LA GRIPPE)

MAL DE GORGE; CONSOMPTldNi

an premier dérréf et Tout les Maux té t*

Poitrine et des Poumons^

Préparé seulement par.

CHAMBERLAIN MEDjCINE CO., nuBicItai F i M o u t i ,

D E S M O I N E S . I0WA, ETATS UNIS, \ ...KT...*

TORONTO, ONTARIO, CANADA.

PRIX, VINGT-CINC CTS:

C'es t avec l a p lus g r a n d e confiance que n o u s r e c o m m a n d o n s ce t t e p répa ­r a t i o n , confiance basée s u r des années d 'expér ience d a n s s a f a b r i c a t i o n , sa ven te e t s o n emplo i . N o u s s a v o n s q u ' o n p e u t t o u j o u r s c o m p t e r s u r lui e t l a d o n n e r aus s i b ien a u x en fan t s q u ' a u x a d u l t e s , vu qu 'e l le ne c o n t i e n t rien de nuis ib le . T o u t ce que n o u s de­m a n d o n s , c 'est d 'en faire un franc es­s a i , selon les d i r ec t ions impr imées , au­t a n t que poss ib le , e t si l ' on n ' e s t p a s s a t i s f a i t , a p r è s en a v o i r employé les deux-f iers d ' une bou te i l l e , le m a r c h a n d do qui on l ' a u r a ache tée r e m e t t r a le prix ,

Page 2: Le Journal de Gracefield. - Library and Archives Canadadata2.collectionscanada.ca/001094/pdf/19041024-le... · Grand décor de l'Arizona En fait de décor, dit le juge-en-chef Street,

La Moisson Juillet, mois du soleil, brûle de son haleine, La glèbe aux larges flancs, l'oiseau tait sa chan-

[son Dans la prairie on a fini la fenaison, Et le bon paysan reve a sa grange pleine.

La grande mer des blés moutonne dans la plaine; Sous les baisers du vent s'incline la moisson, Koulant sa boule d'or / iu bout de l'horizon Comme un flot qui déferle à la grève prochaine*

La terre en émoi geint sous le feu des rayons ; Les chants vont enfanter les gerbes des sillons, Que couchent sur le sol les faubc et les faucilles.

Et les beaux chars dores, au long du grand chemin Célébreront avec des chants de jeunes filles La gloire des épis et la fête du pain.

Maux d'intestins chez les enfants

Le g r a n d succès qu i a c o u r o n n é l ' emploi du Remède de C h a m b e r l a i n p o u r co l ique , c h o l é r a e t d i a r r h é e , d a n s le t r a i t e m e n t de l a d i a r r h é e , en été , dbt8Z le* e n f a n t s , e t d u cho l é r a infan-t u m , l ' a p lacé à l a t ê t e de t o u s au­t r e s , c omme le p lu s r a p i d e et le p lus s û r d a n s ses g u é r i s o n s . D u r a n t l 'épi­démie de dysen te r i e du c o m t é de S c i o t o , Ohio , il y a que lques a n n é e s , e t d o n t les e n f a n t s furen t les pr inci­pa les v i c t imes , ce r emède g u é r i t c h a q u e ca» d a n s lequel on l ' e m p l o y a , q u a n d les d o c t e u r s p e r d a i e n t u n e g r a n d e par­t i e des cas q u ' i l s t r a i t a i e n t , e t il en a é té a ins i d a n s c h a c u n e des neuf épi­démies de d y s e n t e r i e d a n s lesquelles on l ' a e m p l o y é . P o u r le cho l é r a infan-t u m , une viei l le p e r s o n n e p e u t , avc« une bou t e i l l e de ce remède e t une bou te i l l e 'd 'hui le de r ic in , fa i re p lu s de b ien q u ' u n e d o u z a i n e de médec ins .

Il tenait du bon remède D a n s u n v i l l age écossa i s o ù u n jeune

d o c t e u r v e n a i t de s ' é t a b l i r , u n o u v r i e r se fit é c r a se r u n d o i g t d a n s une m a ­chine . On e n v o y a a u d o c t e u r e t du­r a n t le p a n s e m e n t , l ' o u v r i e r p e r d i t con­na i s sance . Au d o c t e u r , qui lui d e m a n ­d a i t , q u a n d il e u t r ep r i s ses sens , s ' i l v o u l a i t p r e n d r e d u fo r t , p o u r le r a n i ­mer , il r é p o n d i t :

—Avec p l a i s i r , c ' e s t l à ce qu ' i l me fau t .

Le d o c t e u r lui d o n n a un b o n ver re , qu ' i l a v a l a d ' u n t r a i t , a p r è s quo i il a j o u t a :

— J e ne sa i s que d i r e de v o t r e h a b i ­le té , m a i s v o u s avez d u b o n remède .

La yache qui mâche de la gomme

U n c u l t i v a t e u r d u c o m t é de K n o x , Maine , r a c o n t e p lu s i eu r s b l a g u e s d ' u n m a î t r e d ' é q u i p a g e de E o c k l a n d e t 1"0-p i n i o n " en r a p p o r t e que lques -unes . " S i j ' a v a i s à m o n serv ice u n h o m m e q u i me p a r l e r a i t a i n s i d e s a v a c h e , d i t le c u l t i v a t e u r , je l ' e n v e r r a i s .

11 a v a i t a c h e t é d ' u n d e ses a m i s u n e b o n n e vache . M a i s il s e m b l a , u n jou r , à l a femme d u c a p i t a i n e q u e le l a i t a v a i t un drôle de g o û t e t elle pen­s a que l a v a c h e a u r a i t p u m a n g e r de l ' ép ine t t e ; c'est ce que m a n g e a i t l a v a ­che.

L a v a c h e é t a i t couchée e t r o n g e a i t . 11 s ' a p p r o c h a e t lu i m i t le d o i g t d a n s l a gueule . I l p a r u t fâché. A t t a c h a n t l a vache , il l ' e n t r a î n a .

—Où a l lez-vous d o n c a v e c v o t r e v a ­che ? d e m a n d e u n vo i s in .

— L a r e m e t t r e à celui q u i me l ' a ven­due . I l m ' a b l a g u é e t je ne pu i s endu­re r ç a .

—Elle ne m a n g e a i t p a s d ' é p i n e t t e , re­p r i t le vo i s i n , m a i s elle m â c n a i t d e l a g o m m e . C ' e s t l à ce qu i fa i t que le l a i t g o û t e l ' é p i n e t t e . Ma i s ce n ' e s t p a s t o u t . E l le m â c h e t e l l emen t de g o m m e , qu 'e l l e en a p e r d u t o u t e s les d e n t s .

N o t r e h o m m e n ' e n v o u l u t r i en c ro i re e t il e u t u n e a l t e r c a t i o n avec le ven­d e u r d e l a v a c h e , d o n t il ne fut j a m a i s c o n t e n t .

Elle recommande le remède de Chamberlain pour

la toux " J e p r e n d s du Remède do C h a m b e r ­

l a i n p o u r l a t o u x , depu i s n o m b r e d ' a n ­nées, e t n ' h é s i t e p a s à d i re que ( / e s t le mei l leur p o u r l a t o u x , le r h u m e et le c r o u p , que n o u s a y o n s p r i s , d a n s m a famil le . Les m o t s me m a n q u e n t p o u r e x p r i m e r m a confiance en ce remède .

Mme J . A . M O O R E S , N o r t h S t a r , Mich.

C'est une question d'affaires

—Non, M o n g a r ç o n , t u ne d e v r a i s p a s le m a r i e r à p r é s e n t , d i s a i t u n a g e n t d ' i m m e u b l e s à s o n fils. C ' e s t C 'es t une b o n n e en fan t , a ins i de s u i t e , m a i s il y a bien d ' a u t r e s choses à con­s idérer .

I l ne s ' a g i t p a s ici, t u s a i s , de faire d u s e n t i m e n t , m a i s il f au t e n v i s a g e r l a chose a u p o i n t de vue des affai­res .

—C'es t b ien l à ce que je fa is , r épon­d i t le jeune h o m m e .

—Bien v r a i ! r ep rend le p è t e , i ron i ­q u e m e n t .

— A s s u r é m e n t . Réfléchissez un peu , m o n père . S u p p o s o n s que vous aur iez une h y p o t h è q u e s u r une p r o p r i é t é e t qu 'e l le s e r a i t due ; p rendr i ez -vous p o s ­sess ion ?

L e père se r e d r e s s a s u r s a cha i se e t r e g a r d a s o n fils bien en face.

—Très b ien p a r l é , d i t - i l enfin, m a i s l ias t o u t - à - f a i t c o n v a i n c a n t . A v a n t de p r en d re l a p r o p r i é t é , il f a u t v o i r si on peu t p a y e r les t a x e s . S i l ' o n p ré ­v o i t que n o n , il v a u t mieux g a r d e r l ' h y p o t h è q u e encore que lque t e m p s , sur­t o u t si l ' i n t é r ê t s u r ieelle e s t régul iè re­m e n t p a y é .

—Mais d a n s un cas c o m m e celui-ci, a j o u t e le jeune h o m m e , il n ' y a p a s d ' i n t é r ê t .

—Mais ou i , il y en a. —Qu'en s avez -vous ? — J e t ' a i v u le pe rcevo i r , a u conser­

v a t o i r e , le s o i r du b a l de l a sa l l e f e r -g u s o n . T u a u r a i s mieux fa i t de t e c o n t e n t e r de cela , p o u r le m o m e n t , m o n g a r ç o n . Q u a n d t o u t e s les cond i ­t i o n s s e r o n t rempl ies , on t e r e m e t t r a , ]f c ro i s , la p r o p r i é t é s a n s p r o t ê t . — " C h i c a e c P o s t " .

Témoignage de la vieille Angleterre

"• le cons idère le Remède de C h a m ­be r l a in p o u r la T o u x , le mei l leur a u m o n d e , d i t M. Wil l iam S a v o r y , de W a r r i n g t o n . Ang le t e r r e . I l a s a u v é l a vie à m a femme, m a r t y r e de la b ron­ch i te six années d u r a n t , la p l u p a r t du t e m p s r e t enue a u l i t . E l l e es t bien a u j o u r d ' h u i . "

11 fai t p l a i s i r a u x f a b r i c a n t s du Re­mède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x de p o u v o i r pub l i e r de te l s t é m o i g n a ­g e s . Ç a p r o u v e qu ' i l fa i t g r a n d b i en , sou l age d o u l e u r e t souffrance e t r end vie , s a n t é e t b o n h e u r .

Jeunes gens instruits écri­vant lisiblement

H e n r y Clews , de H e n r y C lews & Cie. , b a n q u i e r s - c o u r t i e r s : — " J e su is • toujours p r ê t à cons idé re r les d e m a n -dels d ' emplo i , clans m o n b u r e a u , ve­n a n t de g a r ç o n s i n t e l l i gen t s de 16 à 1S a n s . Ces g a r ç o n s d e v r a i e n t a v o i r suivi un b o n c o u r s , a u x écoles élémen­t a i r e s , e t a v o i r des assoc iés p o u r ré ­p o n d r e de leur b o n n e c o n d u i t e e t de leur i n t é g r i t é . J ' a i à m o n emplo i en­v i r o n 150 jeunes gens e t t o u s o n t pu r é p o n d r e à ce que j ' e x i g e a i s d ' eux . J e veux que c h a c u n fasse s a d e m a n d e p a r ?"-rit e t je fais m o n choix , d ' a p r è s l a a b i r o g r a p h i e . J e r e g r e t t e de d i re que rfci ne t ient p a s assez c o m p t e , en A m é r i q u e , de la v a l e u r d ' une éc r i tu re l is ible. Il en e s t a u t r e m e n t , en Angle­t e r r e . L à , on i n s i s t e su r l ' é c r i t u re gen re J e conseil le a u x jeunes gens en quê t e de p o s i t i o n s de se faire une b o n n e écr i tu re . ' C 'es t pré­cieux, p r e s q u e ind i spensab le . L a pre­mière p o s i t i o n que j ' a i occupée, à N e w - Y o r k , a é té chez Wilson G. H u n t & Oie., qui d e m a n d a i e n t u n a s s i s t a n t t eneu r de l ivres . On me d i t q u ' o n me p r e n a i t à cause de m o n éc r i tu re . Ca fut le c o m m e n c e m e n t de m a ca r r i è r e de Wall S t r e e t .

Coqueluche

Le Remède d-e Chamberlain pour la Toux sauve la vie à «» petit garçon

Il y a e n v i r o n t r o i s a n s , à l ' â g e de q u a t r e a n s , m o n p e t i t g a r ç o n eu t une a t t a q u e de p n e u m o n i e , suivie de co­queluche. L e s d o c t e u r s l ' a v a i e n t con­d a m n é e t , en de rn ie r r e s s o r t , j ' e s s a y a i le Remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x , q u i le g u é r i t . J e pu i s donc dire que m o n g a r ç o n d o i t l a vie à ce re­mède .

H I R A M S T R O N G , N o l o , P e .

L a coqueluche es t une m a l a d i e fo r t d a n g e r e u s e , à m o i n s q u ' o n ne l a t r a i t e b ien , s u r t o u t si le s y s t è m e es t affaibl i p a r l a p n e u m o n i e .

L a gué r i son c i - h a u t r e l a t é e en e s t une r e m a r q u a b l e . Le r emède e m p l o y é a d o u c i t l a t o u x e t faci l i te l ' e x p e c t o r a ­t i o n e t , une fois ceci f a i t , il n ' y a p l u s de d a n g e r . P o i n t de d a n g e r , n o n p lus , à d o n n e r le Remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x a u x p e t i t s e m f a n t s , vu q u ' i l ne c o n t i e n t n i o p i u m , ni op iacés , n i a u t r e s s u b s t a n c e s nuis ib les . Des a n n é e s d 'expér ience o n t p r o u v é que c ' e s t le mei l l eur e t le p lus s û r remède e n u s a g e , p o u r l a t o u x , le r h u m e , le c r o u p e t l a coqueluche . I l a s a u v é l a vie à des mi l l i e r s d ' e n f a n t s .

Paragraphes L a f r é q u e n t a t i o n e s t l a poés ie de l a

vie e t le m a r i a g e en es t l a p r o s e . Seule une jeune fille de h a u t " t o n "

p e u t " c h a n t e r " é g a l e m e n t bien c h a q u e " n o t e " de la g a m m e .

E m p r u n t e r es t assez h u m a i n , m a i s ce qu i l ' e s t encore p l u s , c 'es t de t o u t ou­bl ie r .

L ' h u m a n i t é ne s a u r a i t a v o i r con­fiance en u n h o m m e qui n ' a p a s con­fiance en elle.

T o u t le mie l que recueille u n e abeil­le, s a vie d u r a n t , ne p e u t a d o u c i r sa p i q û r e .

I l y a des g e n s q u i p r i e n t p o u r leur p a i n de c h a q u e j o u r e t c h a s s e n t les p o u l e t s l a n u i t , — ceux d u vo i s in sur­t o u t .

Le bénéfice n ' e s t p a s s a n s h o n n e u r , en t o u t p a y s , m a i s il e s t b i en des fois le frui t de l a m a l h o n n ê t e t é .

L a fille qui écou te des b a g a t e l l e s es­père qu 'e l les p e u v e n t v o u l o i r d i re beau­coup .

D a n s l a c o n v e r s a t i o n , c 'es t l a femme qui p a r l e e t le m a r i qu i écou te .

Le l i t t é r a t e u r se v a n t e de s ' ê t r e gué­r i de l ' i n s o m n i e , p a r l a l ec ture de f r a g m e n t s de ses oeuvres .

L ' h o m m e qui s ' i m a g i n e p o u v o i r te ­n i r l a m a i s o n m i e u x que s a femme fa i t folie de le dire .

L a c u r i o s i t é de l ' h o m m e n ' éga l e celle de l a femme que l o r s q u ' o n lui d i t que s o n n o m a p a r u d a n s le j o u r n a l de la veille.

Un Solomon chinois U n n u m é r o récen t d u " N o r t h C h i n a

H e r a l d " c o n t i e n t u n r a p p o r t de l ' ad ­m i n i s t r a t i o n de l a ju s t i ce , p a r u n m a ­g i s t r a t ch ino i s qu i fa i t penser à ^So­l o m o n . Deux frères, a v a n c é s en âge , se p r i r e n t querel le , a u suje t d ' u n m o r ­ceau de t e r r e d o n t i ls a v a i e n t hé r i t é c o n j o i n t e m e n t de l e u r pè re , e t e u r e n t r e cou r s à l a lo i . L e m a g i s t r a t indi ­gène e n t e n d i t les t é m o i g n a g e s des deux cô tés e t d é c l a r a q u e les deux p a r t i e s a v a i e n t r a i s o n , chacune d ' a p r è s s o n p o i n t de v u e . P u i s , a u l ieu de ren­dre j u g e m e n t en faveur de l ' u n o u de l ' a u t r e des deux frères, il o r d o n n a que t o u s deux fussent enfermés d a n s une c a n g u e e t l i g o t t é s face à face j u s q u ' à ce que l a querel le fut v idée .

L a c a n g u e es t une s o r t e de cage d a n s l aque l l e les p r i s o n n i e r s o n t l a tê ­t e pas sée d a n s u n t r o u . C ' e s t u n sup ­plice qu i r appe l l e celui q u ' o n inf l igea i t au t r e fo i s a u x fa iseurs de maléf ices .Une fois d a n s l a c a n g u e , les deux frères se l i v rè ren t d ' a b o r d à l a colère e t à l ' in­d i g n a t i o n , m a i s , ve r s l a fin du second jou r , ils c o m m e n c è r e n t à fa ib l i r e t , le t ro i s i ème ils en v i n r e n t à une e n t e n t e e t furent remis en l i b e r t é . — " C h i c a g o R e c o r d . "

Réveillé à minuit " J e fus révei l lé à m i n u i t , la n u i t

dern ière , p a r u n h o m m e qui a v a i t fait t r o i s milles p o u r une bou te i l l e de Re­mède de C h a m b e r l a i n p o u r la T o u x , j o u r un c a s de c r o u p , d i t Wm. H . He ine , p h a r m a c i e n de G u t t e n b u r e , I o w a . J e s a i s qu ' i l g u é r i t t o u j o u r s Te c r o u p . "

Q u ' o n songe à l'effroi e t à l ' a n x i é t é de l a mère , en a t t e n d e n t le r e t o u r de son m a r i , seule s a n s d o u t e e t d e m a n ­d a n t que s o n e n f a n t vive j u s q u ' à l ' a r ­r ivée du père avec le remède s û r d u s o u l a g e m e n t . S i les p a r e n t s réfléchis­s a i e n t a u r i sque q u ' i l s c o u r e n t , i ls a u ­r a i e n t t o u j o u r s de ce remède à l a m a i ­s o n . _

Le sentier de la paix E n t r e c o n t e n t de l a vie, p a r c e qu 'e l le

n o u s d o n n e l a chance d ' a i m e r , de t r a ­va i l l e r , de j oue r e t cte c o n t e m p l e r les é to i les ; se c o n t e n t e r de ce q u ' o n a, m a i s n o n se c o m p l a i r e en so i a v a n t d 'en faire le mei l leur u s a g e poss ib le ; ne r i en mépr i s e r , en ce m o n d e , si ce n ' e s t l a f ausse té e t l a t r o m p e r i e , e t ne b ien d ' a u t r u i , s i ce n ' e s t s a boi ; té de g o u v e r n e r , p a r l ' a d m i r a t i o n , p l u t ô t q u e p a r le d é g o û t ; ne p a s envier le b i en d ' a u t r u i , si ce n jes t s a b o n t é de c œ u r e t s a g e n t i l l e s s e , pense r rare­m e n t a u x e n n e m i s , s o u v e n t a u x a m i s e t c h a q u e j o u r a u C h r i s t e t p a s s e r le p lu s de t e m p s poss ib le , de co rps e t d ' e s p r i t , avec les choses de Dieu — v o i l à a u t a n t de p e t i t s re la i s d a n s le s en t i e r de l a p a i x . — H E N R Y GAN D Y K E .

Imprimeur grandement surpris

" J a m a i s rien ne m ' a a u t a n t s u r p r i s que les r é s u l t a t s de l ' emplo i d u Bau ­me-Douleur de C h a m b e r l a i n , d i t H e n r y T . Cook , press ie r à l a " G a z e t t e " d ' A s -hevi l le , C. N. J ' a v a i s c o n t r a c t é u n g r o s r h u m a t i s m e , de b o n n e h e u r e , l ' h i ­ver de rn ie r , p o u r m ' ê t r e mou i l l é , les p ieds . J ' a v a i s en v a i n e s sayé p lu s i eu r s remèdes . A y a n t r e m a r q u é q u ' o n ga ­r a n t i s s a i t le Baume-Dou leu r , p o u r gué­r i r le r h u m a t i s m e , j ' e n a c h e t a i une bou te i l l e de 25c e t m o i n s des deux t ie rs suffit p o u r faire d é g u e r p i r m o n r h u m a t i s m e . J e n ' a i p lus aucune dou­l e u r . " Le Baume-Dou leu r g u é r i t a u s s i les e n t o r s e s , a ins i que les d o u l e u r s in­t e rnes e t m u s c u l a i r e s .

Du Sud-Africain

Nouvelle manière d'employer le Remède de Chamberlain pour la Toux

M. A r t h u r C h a p m a n écr i t de D u r b a n , N a t a l , Sud-Afr ica in : " C o m m e p r e u v e q u e le Remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x c o n v i e n t a u x v ieux c o m m e a u x j eunes , u n de mes vo i s ins a v a i t u n en­f a n t de d e u x m o i s qu i t o u s s a i t affreu­s e m e n t e t l a famil le ne s a v a i t q u o i lui d o n n e r . J e d i s q u e , si l ' on a v a i t une bou te i l l e de Remède de C h a m b e r l a i n p e u r l a T o u x e t que l a mère s 'en m i t s u r l a m a m e l l e , n u l d o u t e q u e ç a gué­r i r a i t l ' en fan t . Ce q u ' o n fit e t l ' en­fan t fut v i t e s o u l a g é e t gué r i . "

Une tendance de nos jours L a science médica le se p o r t e v e r s les

mesure p r é v e n t i v e s . Le m o n d e acco rde s a mei l leure pensée a u suje t . I l e s t p lu s facile e t m i e u x de p r é v e n i r q u e de gué r i r . I l e s t p l e inemen t d é m o n t r é que l a p n e u m o n i e , u n e des p lus d a n g e r e u ­ses m a l a d i e s q u e les médecins o n t à t r a i t e r , se p r é v i e n t p a r l ' emp lo i d u Re­mède de C h a m b e r l a i n p o u r la T o u x . L a p n e u m o n i e p r o v i e n t t o u j o u r s d u r h u m e ou d ' u n e a t t a q u e d ' in f luenza ( g r i p p e ) e t l ' o n a r e m a r q u é que ce re­mède c o n t r e b a l a n c e t o u t e t e n d a n c e de c t s m a l a d i e s ve r s l a p n e u m o n i e . C 'es t p r o u v é p a r des mi l l ie rs d e cas d a n s les­que ls o n l ' a e m p l o y é , d u r a n t les épidé­mies des dern iè res années , e t l ' o n p e u t c o m p t e r s û r e m e n t s u r ce r emède . _ L a p n e u m o n i e p r o v i e n t s o u v e n t d ' u n léger r h u m e , q u ' o n c r o i t s a n s d a n g e r , jus­q u ' à ce q u ' o n s ' a p e r ç o i v e q u ' i l y a fiè­v r e , r e s p i r a t i o n gênée e t d o u l e u r s de p o i t r i n e , ce qu i i nd ique l a p n e u m o n i e . Q u ' o n s o i t s u r ses g a r d e s e t p r enne d u Remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x , dès q u ' o n a le r h u m e . I l g u é r i t t o u ­j o u r s .

Coqueluche L e p r o m p t s o u l a g e m e n t d o n n é p a r le

Remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x en fai t le f avor i des mères et des pe­t i t s e n f a n t s . I l liquéfie l a v i l a ine mu­queuse , lu i f a c i l i t an t l ' e x p e c t o r a t i o n , a d o u c i t l a t o u x e t c o n t r e b a l a n c e t o u t e t e n d a n c e vers l a p n e u m o n i e , Ce remède a é té e m p l o y é p o u r l a coque luche , d a n s bien des ép idémies , e t t o u j o u r s avec p a r f a i t succès. I l n ' y a p lu s de d a n g e r a c r a i n d r e , dès q u ' o n s 'en se r t l ibéra le­m e n t . I l ne c o n t i e n t r ien de nuis ib le e t o n p e u t le d o n n e r t o u t a u s s i b ien a u bébé q u ' à l ' a d u l t e .

La femme et ses vêtements

Il est presque criminel, pour une Jemme, dejaire i e sa toilette une

quesion vitale

" L a femme qu i pa s se l a m o i t i é de s o n t e m p s à r êver t o i l e t t e s e s t t o u t -à- fa i t h o r s de la q u e s t i o n e t gasp i l l e les t a l e n t s que Dieu lui a v a i t d o n n é s , p o u r de p lu s g r a n d e s choses , éc r i t E d w a r d B o k , en r éponse à u n e cor­r e s p o n d a n c e du " L a d i e s H o m e J o u r ­n a l " d ' a v r i l . On se d e m a n d e m ê m e si elle ne s ' a v i l i t p a s . Nulle femme sou­cieuse de ce qu i e s t d igne , ic i -bas , e t p e u t lui d o n n e r le v r a i b o n h e u r , no d i ss ipe a ins i son énergie e t s a v i t a l i t é . T o u t e femme a le d r o i t de se b ien vê­t i r . C ' e s t un d r o i t de n a i s s a n c e e t elle ne l ' a v i l i t p a s . Nul le femme sou-se nég l ige r , dams le v ê t i r ; m a i s il e s t r id icu le , p r e s q u e cr iminel m ê m e , de fa i re de l a t o i l e t t e une des q u e s t i o n s v i t a l a s . E t l a s impl ic i t é e s t seule ca­pab l e de bien gu ide r , d a n s l a vie. El le d o n n e à c h a q u e chose s a v r a i e p lace e t s a v a l e u r réel le . Elle_ ne r ape t i s s e p a s l ' une , ni ne d é p a r e l ' a u t r e .

Comment s'habituer à la lecture

P o u r m e t t r e à prof i t les heures de lo is i r , il f au t a g i r m é t h o d i q u e m e n t . T r o p de pe r sonnes s ' a m u s e n t à l i re t o u t ce qu i leur t o m b e sous la m a i n , a u lieu de chois i r leurs l ivres . Ou bien, o n achè te o u e m p r u n t e à t o r t o u à t r a v e r s , p a r c e q u ' o n ne songe p a s que l a l ec tu re d o i t ê t r e u n e r e s source , au­t a n t q u ' u n e r é c r é a t i o n . Q u ' o n décide d ' a v a n c e quels l ivres o n l i r a e t q u ' o n ne s ' a r r ê t e p a s à t o u s ceux que l ' on r e n c o n t r e . Q u ' o n ne s ' i m p o s e p a s une t â c h e q u i d é c o u r a g e r a ; q u ' o n ne s 'a ­v e n t u r e p a s d a n s un déda le . Q u ' o n commence t r a n q u i l l e m e n t e t q u ' o n ne lise que des l ivres d ' u n réel i n t é r ê t . — " H a m i l t o n W. M a b i e " , d u " L a d i e s H o ­me J o u r n a l . "

Croup L e s mûres ne c o n n a i s s e s q u e t r o p

ce t t e t o u x p a r t i c u l i è r e a u c r o u p chez les en fan t s . On ne d e v r a i t p a s p e r d r e u n e m i n u t e , d a n s le t r a i t e m e n t , e t , à ce t t e fin, a u c u n remède n ' a eu une p lu s universe l le a p p r o b a t i o n que le Remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x . Q u ' o n ne p e r d e p a s un t e m p s préc ieux à es­s a y e r de v a i n s remèdes , si r e c o m m a n ­dés q u ' i l s so ien t , m a i s q u ' o n a d m i n i s ­t r e celui-ci d ' a p r è s l a d i r e c t i o n , e t t o u s s y m p t ô m e s du c r o u p d i s p a r a î t r o n t b i e n t ô t .

Digne de considération L ' o p i n i o n d ' u n r é d a c t e u r e s t t o u ­

j o u r s d i g n e de c o n s i d é r a t i o n , p a r c e qu ' i l a p o u r h a b i t u d e d ' a c c o r d e r l a c o n s i d é r a t i o n v o u l u e à t o u t sujet a v a n t de d i re ce qu ' i l en pense .

D a v i d D. F o r b e s , r é d a c t e u r d u S u n " Qua r ryv i l l e , P e . , d i t : — " L e n o m de C h a m b e r l a i n es t s y n o n i m e de t o u t ce qu i es t b o n . J e pu i s r e c o m m a n d e r le Remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x , en a y a n t s o u v e n t p r i s m o i - m ê m e ei t o u j o u r s avec les mei l l eurs r é s u l t a t s , c h a q u e fois que j ' a v a i s le r h u m e . "

Que dites-vous ? Ne par lez p a s d e v o s m a l h e u r s , p a r ­

dessus t o u t , de m a u v a i s e s a n t é o u de m a l a d i e . R ien de p lus e n n u y e u x q u e d ' e n t e n d r e de l o n g s réc i t s de m a l a d i e e t de souffrance, si ce n ' e s t d 'en souf­frir so i -même. On a g g r a v e , renforce e t p r o l o n g e s o n m a l , en y p e n s a n t o u en en p a r l a n t . On p e u t h â t e r s o n r é t a ­b l i s semen t , en s o n g e a n t à l a joie de l a s a n t é , et c 'es t l a seule b o n n e m a n i è r e de r a p p e l e r a u x a u t r e s ce q u ' o n a souf­fert . Ne par lez j a m a i s des affaires p r i ­vées de l a famille e t g a r d e z - v o u s , sur­t o u t , de c r i t i que r , s o u s a u c u n p r é t e x ­t e , u n m e m b r e de n o t r e famil le , m ê m e d e v a n t n o t r e p lus cher a m i . E v i t e z a u s s i de t r o p p a r l e r , n ' i m p o r t e com­m e n t , de v o s p roches . S a n s d o u t e , le succès de n o t r e frère, a u col lège, n o u s p réoccupe , a i n s i que le f u tu r de n o t r e s œ u r , m a i s ce s o n t l à choses seconda i ­res à l a m a i s o n . Rien n e sied mieux à u n e fille q u ' u n e sér ieuse réserve , q u a n t à ses affaires personne l les e t à celles de s a famil le . P renez so in de ne p a s e n t r e r d a n s les d é t a i l s , en c o n v e r s a t i o n s u r de t e l s su je t s . I l s e n n u i e n t t o u t e p e r s o n n e b ien p e n s a n t e obl igée de les écouter .—AD A C. S W E E T , du " W o -m a n ' s H o m e C o m p a n i o n .

Ils comptent sur leurs chances

I l e s t v r a i que p lus ieurs p r e n n e n t u n léger r h u m e e t s 'en gué r i s sen t s an3 pré ­c a u t i o n , n i t r a i t e m e n t , ce qu i en po r ­t e n t d ' a u t a n t à c o u r i r leur chance , a u l ieu de d o n n e r à leur r h u m e t o u t e l ' a t ­t e n t i o n vou lue . On d e v r a i t songe r que t o u t r h u m e affa ibl i t les p o u m o n s , en­lève de l a v i t a l i t é e t r end le s y s t è m e m o i n s a p t e à c o m b a t t r e chaque r h u m e s u b s é q u e n t e t b a t le chemin à d ' a u t r e s sér ieuses m a l a d i e s .

Al lez-vous a ins i v o u s en r a p p o r t e r a u h a z a r d , q u a n d %'ous pouvez a v o i r , p o u r une b a g a t e l l e , le Remède de C h a m b e r ­l a i n p o u r l a T o u x , si f ameux p a r ses g u é r i s o n s d u r h u m e ?

Pas de poison dans le Re­mède Chamberlain

pour la Toux

C'est ce que dit l'analyste du gouverne­ment des Nouvnlles Galles du

Sud Australie

C E R T I F I C A T D ' A N A L Y S E

S Y D N E Y , 2 a o û t 1901.

L ' é c h a n t i l l o n de Remède de Cham­b e r l a i n p o u r l a T o u x , cache té , m a r ­qué e t é t i q u e t é c o m m e te l , d a n s une bou te i l l e r e ç u e le 24 ju i l le t 1901, du r é g i s t r a i r e du B u r e a u de P h a r m a c i e , a é té e x a m i n é avec - le r é s u l t a t s u i v a n t : — " N e c o n t i e n t a u c u i p o i s o n . "

( S i g n é ) . W I L L I A M M. H A M L E T . A n a l y s t e du g o u v e r n e m e n t .

Ce cer t i f ica t es t publ ié p o u r que t o u t e mère, .sache qu ' i l n ' y a aucun d a n g e r à d o n n e r ce remède a u x p e t i t s en f an t s . C 'es t le remède le p lus p r o m p t e t le p lu s s û r en u s a g e p o u r r h u m e , c r o u p e t coque luche .

Une enviable réputation E n p a y s é t r a n g e r s comme a u sien, le

Remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x , j o u i t d ' u n e r é p u t a t i o n env iab le . P a r ­t o u t on en fai t les p lus g r a n d s é loges . M G. C a r p e n t e r , de l a rue F r e n c h , V i c t o r i a , A u s t r a l i e , d i t : " L e Remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x est une b o n n e chose. I l m ' a v i t e s o u l a g é , q u a n d j ' a v a i s le r h u m e ou la t o u x . " M. A n t h o n y W a t e r s , de R e d m o n d , Vic­t o r i a , A u s t r a l i e , d i t : " J ' a i t o u j o u r s du Remède de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x à p o r t é e , d a n s m a famille. J e t r o u v e le Remède de C h a m b e r l a i n p o u r In T o u x efficace, p o u r l a t o u x e t le r h u m e , e t les en fan t s l ' a i m e n t p o u r

[son g o û t a g r é a b l e . "

Poésie Elles s'en vont les limes blanches, Les blanches ames de vingt ans ! Ainsi que s'envolent des brandies Les fleurs dis pommiers, au printemps.

Un vent inconnu les emporte Loin de nos coeurs, loin de nos yeux, L'azur nous rend la feuille morte -, Seules, les ames vont aux c i eu v

On reverra les branches vertes, L'an prochain, sous les fleurs plojtr. Mais las ! en nos maisons désertes, Rien n'égaiera plus lt- foyer 1

Avis d'une vieille Ecossaise à Sa Majesté

Voici une a n e c d o t e jusqu ' i c i incon­nue , s u r l a re ine V i c t o r i a : Une après -midi d ' a u t o m n e , il y a bien des an­nées , S a Majes té s ' en a l l a i t s ' asseoi r su r une cô te , v o i r pêcher que lques pa­r e n t s , q u a n d elle s ' a p e r ç u t qu'elle a v a i t oubl ié s o n dé, ce qu i l 'empê­c h e r a i t de coudre c o m m e elle en a v a i t l ' i n t e n t i o n . R e b r o u s s a n t chemin , elle se r e n d i t à l a b o u t i q u e de Mme Sy-m o n d , où elle a c h e t a le p lus p e t i t dé, qu i é t a i t encore t r o p g r a n d p o u r elle. Au c o m p t o i r se t r o u v a i t a u s s i une vieille E c o s s a i s e , i m p a t i e n t e de faire ses a c h a t s . Ne r e c o n n a i s s a n t p a s la re ine , elle s ' a p r o c h a e t d i t : " C e n ' e s t p a s n i ci, n i ç a , si le dé e s t t r o p g r a n d , soufflez dedans ; ç a l ' e m p l o i r a e t il v o u s t i e n d r a a u d o i g t .

Les de rn ie r s m o t s , s u r t o u t , amusè­r e n t fo r t l a reine e t i ls s o n t pas sés en p r o v e r b e , clans l a famil le r o y a l e . — " S c o t t i s h A m e r i c a n " .

Les chemins de fer ont be­soin de jeunes gens

intelligents C h a u n c e y M. Depew, s é n a t e u r amér i -

ce in , de N e w - Y o r k : — " L ' h i s t o r i q u e des chemins de fer, en ce p a y s , e s t l ' h i s t o i r e des fils de l eu r s œ u v r e s . D a n s 'cet te l igne , c o m m e d a n s t o u t e s les au­t r e s , les m i l l i o n n a i r e s s o n t c o m p a r a t i ­v e m e n t r a r e s , m a i s il s 'en t r o u v e , né­a n m o i n s , e t i ls s o n t p a r v e n u s g r âce à u n effort con f i an t e t à u n t r a v a i l con­t i n u . L a c o m p a g n i e du N e w - Y o r k Cen­t r a l es t t o u j o u r s à l a recherche de jeu­nes A m é r i c a i n s i n t e l l i gen t s e t ac t i fs . C 'es t l à u n e profess ion qu i n ' e s t ja­m a i s e n c o m b r é e . N o u s ne p o u v o n s ja­m a i s t r o u v e r assez de ces jeunes g e n s . "

Ce qu'il y a de mieux pour le rhumatisme

" B i l l y A n d e r s o n ( u n v i eux nègre d ' ic i ) me d i t que je v o u s écrive que le B a u m e - D o u l e u r de C h a m b e r l a i n e s t ce q u ' o n a fa i t d e m i e u x , jusqu ' i c i , p o u r le r h u m a t i s m e , d i t M. C y r u s Dunn, m a r c h a n d b ien c o n n u de McKenny , Ve I l d i t q u ' i l en a v a i t ache té une rx>u tei l le p o u r s a femme, c o m m e essa i , et que ç a l ' a gué r i e , elle qu i ne c o m p t a i t p lus p o u v o i r m a r c h e r . L a même bou­tei l le a g u é r i s o n peti t-f i ls d ' u n mal a u genou e t le v ie i l l a rd lu i -même, de l a n é v r a l g i e . Ains i , une bou te i l l e a gué r i t r o i s p e r s o n n e s " . Le Baume-Dou leu r de C h a m b e r l a i n e s t un lini m e n t s a n s éga l , p o u r le s o u l a g e m e n t des d o u l e u r s i n t e r n e s e t m u s c u l a i r e s . Q u ' o n l ' e s sa i , si l ' o n souffre de r h u m a ­t i s m e ou de mal* de re ins e t , si l 'on n ' e s t p a s s a t i s f a i t du r é s u l t a t , le mar­c h a n d qu i v o u s l ' a u r a vendu v o u s re­m e t t r a v o t r e a r g e n t .

Baume=Douleur

DE CHAMBERLAIN lia Uniment Supérieur tour la

RHEUMATISME, Névralgie, SclatUue,

Mal de Reins, Lumbago, G - O T T T T J E Q ,

Eetorses, Enflures et Courbaturer.

Coupures, Meurtrisseures,

Blessures et Lacérations,

Brûlures de Tous Genres,

Engelures et Membres Celés,

Esaulnancle et Gonflements Clanulalres.

MAL DE TETE, MAL DE DENTS,

DOULEUR D'OREILLE, Douleur à la Poitrine, Pointe de Côté,

Crampes des Muscles et Toutes tes DouUurs, Profondément

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C'es t u n U n i m e n t qu i ne s ' emploie q u ' à l ' ex t é r i eu r . Grâce à ses g r a n d e s p r o p r i é t é s s o u l a g e a n t e s , il es t d ' une précieuse v a l e u r p o u r r h u m a t i s m e , m a l de re ins , d o u l e u r s i n t e r n e s e t muscu la i ­res . C ' e s t u n a n t i s e p t i q u e e t , appl i ­qué s u r les c o u p u r e s , écorchure3 e t brû­lu res , il les fa i t g u é r i r u v a n t m a t u r i t é d a n s u n t i e r s d u t e m p s r equ i s p a r le t r a i t e m e n t o r d i n a i r e . P o u r en to r se s e t enf lures , il e s t i n c o n t e s t a b l e m e n t s a n s é g a l . D a n s bien des ca s , une e n t o r s e à l a chevil le a é té guér ie en t r o i s ou q u a t r e j o u r s , q u a n d il e û t fallu des se­m a i n e s , avec le t r a i t e m e n t o r d i n a i r e . De bien r e m a r q u â m e s g u é r i s o n s do pa­r a ly s i e pa r t i e l l e s o n t aus s i é té effec­tuées p a r son emplo i . Q u ' a n l ' essa ie , q u ' o n se fami l ia r i se avec ses mervei ï -leueses p r o p r i é t é s , e t l ' on v o u d r a t o u ­jours en a v o i r à la m a i s o n .

Page 3: Le Journal de Gracefield. - Library and Archives Canadadata2.collectionscanada.ca/001094/pdf/19041024-le... · Grand décor de l'Arizona En fait de décor, dit le juge-en-chef Street,

Le Bonheur

Rire rieuls et revivre, auprès <lu (eu qui brille. Tous les chers souvenirs, tous les rêves passé; ; Evoquer tes chansons, tes yeux de jeune fille, Et les mots enchanteurs qui nous ont fiancé*.

II

Songer aux premiers soirs où nos mains reunies, A l'heure où vont rentrer les troupeaux poussié­

reux , Nous allions écoutant les chastes harmonies De notre jeune amour qui chantait sous les deux,

III

Penser aux doux propos de ses amours naissant, s. Aux longs émois causés par nos premiers baisers, A nos courses parmi les herbes caressantes, Les frais sentiers coupés de ruisseaux irisés.

IV

Penser & tout cela, songer à tous ces rêves, Et Be dire bien seul auprès du feu qui luit. Ah ! tout ce bonheur mort, avec ces heures brê-

[ves, Qu'est-il donc a efltê de celui d'aujourd'hui. Chacun se trompe ici-bas : On voit courir après l'ombre Tant de fous qu'on n'en 6ait pas, La plupart du temps, le nombre.

Les amis de l'heure présente Ont le naturel du melon. 11 faut en essayer cinquante Avant d'en rencontrer un bon.

y L'épaule disloquée Mme J o h a n n a Sode rho l tn , de Fer-

g u s F a l l s , Minn . , é t a i t t o m b é e e t s 'é­t a i t d i s loquée l ' épau le . Un c h i r u r g i e n l a l u i r e m i t a u s s i t ô t , m a i s ejle souf­f ra i t b e a u c o u p . S o n fils lui p a r l a d u Baume-Dou leu r de C h a m b e r l a i n , q u ' o n d i s a i t bon p o u r e n t o r s e s e t a u t r e a m a u x , e t elle lui en fit a che t e r une boute i l le . Ç a l a s o u l a g e a v i t e e t l a fit d o r m i r , ce qu 'e l l e n ' a v a i t pu faire depuis p lus ieurs j o u r s . Le fils fut si c o n t e n t d u bien que le remède a v a i t fa i t à s a m è r e q u ' i l l ' a r e c o m m a n d é à p lus ieu r s .

Un bon record Les f a b r i c a n t s d u Remède de C h a m ­

b e r l a i n p o u r l a T o u x o n t d r o i t d ' ê t r e fiers d u r eco rd d e ce t t e p r é p a r a t i o n , d a n s le t r a i t e m e n t des m a l a d i e s d e l a g o r g e e t des p o u m o n s , tel les que r h u ­me , i n f luen /a , c r o u p e t coqueluche , m a ­lad ies p o u r lesquelles il e s t spéciale­m e n t p r e sc r i t . P a r l a n t d ' a p r è s ce q u ' i l en s a i t , de l a v e n t e e t de l ' emplo i de ce r emède , M. E . M. L y o n s , le p r emie r p h a r m a c i e n d e B r o a d h e a d , Wis. , d i t : " J e vend d u R e m è d e de C h a m b e r l a i n p o u r l a T o u x , d e p u i s cinq a n s e t j ' e n suis encore à e n t e n d r e p a r l e r d ' u n cas qu ' i l n ' a i t p u s o u l a g e r . J e ne v o u ­d r a i s p a s m ' e n p a s s e r , à l a m a i s o n . "

Comment éviter une atta­que de rhumatisme

" P l u s i e u r s a n n é e s d u r a i r t , à l ' a p p r o ­che d u p r i n t e m p s , s i j ' a l l a i s j a r d i n e r , j ' é t a i s s û r d ' a v o i r u n e a t t a q u e de r h u ­m a t i s m e , d i t J o s i e McDona ld , de M a n . , c o m t é de L o g a n , Ve . Oues t , e t c°.s a t ­t a q u e s é t a i e n t d e p lu s en p lus fo r tes . J ' a v a i s t o u t e s s a y é e n v a i n , q u a n d j ' e u s u n e bou t e i l l e de Baume-Dou leu r de C h a m b e r l a i n e t l a p remiè re app l i ca ­t i o n m e s o u l a g e a . J e n ' a v a i s fini cet­t e p remiè re bou te i l l e , que je m e sen­t a i s t o u t a u t r e . J e m e sens au jou r ­d ' h u i g u é r i , m a i s j ' a i t o u j o u r s u n e boute i l l e de Baume-Dou leu r à l a m a i ­s o n e t dès le p remie r s y m p t ô m e d e re­c h u t e , je le fais b i e n t ô t d i s p a r a î t r e p a r une o u d e u x a p p l i c a t i o n s de ce l i-n i i n e n t . "

lie congressman Caimon e t le blé-d'Inde

L e c o n g r e s s m a n " J o e " C a n n o n , d e l ' i l l i n o i s , e s t u n h o m m e a u x g o û t s e t d é g o û t e p r o n o n c é s e t qu i ne fai t j a ­m a i s r ien à m o i t i é . P a r m i ses g o û t » cu l ina i res , celui d u b l é -d ' Inde v e r t t i e n t le p r e m i e r r a n g e t l ' on t i en t d e lu i , à ce su je t , une b o n n e h i s t o i r e .

Aprè s un l o n g sé jour à W a s h i n g t o n , il r e t o u r n a d a n s ses p a r a g e s e t recher­c h a les h o n n e u r s p o l i t i q u e s , d a n s s o n d i s t r i c t . A un h ô t e l de v i l l age , où li é t a i t e n t r é d îne r , o n p l a y a d e v a n t lu i un p l a t de b lé -d ' Inde . I l l a i s s a auss i ­t ô t de c ô t é le m e n u e t se d a r d a s u r le b lé -d ' Inde . Le p remie r fini , il en com­m a n d a u n a u t r e e t a ins i de su i t e , jus ­q u ' à ce qu ' i l e u t fini son r e p a s . Co que v o y a n t , l ' hô t e l i e r , qu i ne c o n n a i s ­s a i t p o i n t s o n nouve l h ô t e , lui d i t :

—Dites d o n c l ' a m i , q u e d i ab l e avez-vous besoin de m a n g e r à un h ô t e l ? V o t r e p lace s e t p l u t ô t d a n s une écuria de l o u a g e . Ne savez -vous p a s que le fou r rage v e r t e s t u n e denrée mo ins chère à l ' é t a b l e que servi à l ' h ô t e l . "

T o u t le r e s t e d e s a c a m p a g n e , le C o n g r e s s m a n C a n n o n r a c o n t a l ' h i s to i ­re à ses c o n s t i t u a n t s , ce qui lu i fit g r a n d bien chez les c u l t i v a t e u r s en b l é - d ' I n d e . — " S a t u r d a y E v e n i n g P o s t " .

" Pas si j'étais riche comme Crésus "

o b j e c t a i t r écemment . un A m é r i c a i n q u ' o n d i t v a l o i r q u a t r e cen t m i l l i ons de p i a s t r e s . Ma lheu reusemen t p o u r Crésus , s a r é p u t a t i o n exagérée p e u t se pétr i f ier a u s s i b ien qu ' é c l a t e r . Les a r ­chéologues , en f a i s a n t des fouilles d a n s les b ib l i o thèques de l 'Asie , o n t décou­v e r t l ' i n v e n t a i r e de Crésus e t t r o u v é que ce p i è t r e m i l l i o n n a i r e ne v a l a i t que neuf mi l l i ons . L ' A m é r i q u e fourmi l ­le de Crésus qu i p o u r r a i e n t ache t e r le r i c h a r d t y p i q u e des t e m p s anc iens .

Architecte blessé R o b e r t N . B o w l e s . a r ch i t e c t e d ' A n -

n o t t o B a y , J a m a ï q u e . B.AV.l., a v a i t r e ç u , su r là m a i n , un coup qu i le bles s a à un d o i g t . Le d o i g t enfla e t le fi t affreusement souffrir . U n ami lui con­seilla d ' a p p l i q u e r le Baume-Douleur de C h a m b e r l a i n . I l d i t : " J ' e n a c h e t a i u n e boute i l le et m ' e n m i s , d ' a p r è s l a d i ­rec t ion . L a dou leu r d i m i n u a dès l a première a p p l i c a t i o n . J e c o n t i n u a i e t peu de jou r s a p r è s , l a dou l eu r e t l 'en­flure é t a i e n t d i s p a r u e s . " Rien d ' a u s s i bon que l ' a p p l i c a t i o n d u Baume-Dou­leur , p o u r en to r se s e t b lessures . I l re­donne l a s a n t é a u x p a r t i e s a t t a q u é e s , . l ana un t i e r s du («mpfi requis p a r t o u t n u i r e t r a i t e m e n t .

Deux hommes

Sont victimes de semblibles accidenta. L'un mnvloie le Baume • Douleur Chamberlain et se yuérit. L'autre •perd une jambe.

E n cue i l lan t des pêches, je t o m b a i à b a s d ' u n a r b r e e t me p l a n t a i u n c lou a u mil ieu du pied gauche . J ' e u s oeau-c o u p de misère à me rendre à l a m a i ­s o n e t à me déchausser . J ' a p p l i q u a i du Baume-Douleur de C h a m b e r l a i n , j ' e n e m p l o y a i une g r a n d e bou te i l l e en t o u t . L a blessure , qui m ' a v a i t f a i t souffrir deux ou t r o i s s emaines , se ci­c a t r i s a , le mo i s s u i v a n t , e t m o n piad g u é r i t .

Deux sema ines env i ron ap rè s cet ac­c iden t , un de mes Vois ins , qu i r ô d a i t nu-pieds , chez lu i , se p l a n t a a u s s i un clou. I l m i t de l ' e sp r i t de t é r ében th ine , p lus ieurs fois, pu i s fit ven i r un doc­t e u r , qu i , à son t o u r , e u t r ecour s à un ch i ru rg ien . Ce de rn ie r a m p u t a t o u t b o n n e m e n t le m e m b r e , p rès du genou . Mon a m i fut l o n g t e m p s e n t r e l a vie e t l a m o r t e t il p o r t e a u j o u r d ' h u i u n m e m b r e art if iciel qui lui coû t e cen t p i a s t r e s .

S . R . M O R S E , Quincy, K y .

Bien de mei l leur que le Baume-Dou-leur de C h a m b e r l a i n , p o u r b lessures , en to r se s e t a u t r e s s emblab le s m a u x . Tl a g i t c o m m e a n t i s e p t i q u e f o r m a n t s u r les p a r t i e s blessées une mili­ce m e m b r a n e qui p r o t è g e c o n t r e l ' a i r e t fai t g u é r i r l a b lessure a v a n t qu ' i l se forme de l a m a t i è r e , e t ce, en m o i n s dé t e m p s que p a r le t r a i t e m e n t o r d i n a i r e . D a n s le cas de b r û l u r e , il a p a i s e l a dou l eu r p re sque i n s t a n t a n é ­m e n t .

Un bon déjeuner est-il né­cessaire ? Oui

U n b o n déjeuner e s t l a b a s e d ' u n e b o n n e journée de t r a v a i l . Le dé jeûner a m é r i c a i n , Que les E u r o p é e n s o n t t a n t en h o r r e u r , a g r a n d e m e n t c o n t r i b u é à faire de l a n a t i o n ce qu 'e l l e e s t . I l a permis à nos ancê t r e s de faire une s o m ­m e de t r a v a i l à laquel le les é t r a n g e r s o n t peine à c ro i r e , d i t le "Méd ica l B r i e ! . "

Règle géné ra l e , il y a que lque chose qui ne v a p a s , chez l ' h o m m e ou d a n s ses h a b i t u d e s , s ' i l n ' a p u p r en d re u n b o n déjeuner . U n h o m m e qui t r a v a i l l e f o r t t o u t e l a m a t i n é e , s a n s ce t te b a s e s u b s t a n t i e l l e , t r a v a i l l e e n t i è r e m e n t s u r ses nerfs. Ç a v e u t d i re n u t r i t i o n dé­r a n g é e e t , t ô t o u t a r d , b a n q u e r p u t e e t éc rou lement .

S i un h o m m e se lève, le m a t i n , a v e c m a u v a i s e bouche e t s a n s g o û t d e m a n g e r , c ' es t qu ' i l a le s y s t è m e rem­pli de m a t i è r e de r e b u t e t l a circula­t i o n obs t inée . Qu ' i l c h a n g e r ad ica l e ­m e n t ses h a b i t u d e s e t se r e s t a u r e les o r g a n e s d iges t i f s , p o u r p o u v o i r pren­d r e u n r e p a s n o u r r i s s a n t le m a t i n .

Baume - Douleur de Chamberlain

Une nécessité de famille

H n ' y a p a s de remède d o n t on a i t a u s s i s o u v e n t b e s o i n e t qu i s o i t si b ien a d o p t é a u x fins q u e le B a u m e Douleur de C h a m b e r l a i n . A peine se passe- t - i l une s e m a i n e s a n s que quel ­q u ' u n , d a n s l a famil le , en a i t beso in ; il g u é r i t un m a l de d e n t s , s o u l a g e d ' u n e a t t a q u e d e r h u m a t i s m e o u de névra lg ie ca lme l a d o u l e u r d ' u n e b r û ­lure e t g u é r i t rte que lque a u t r e m a l en bien m o i n s de t e m p s que si on ava i t -r e c o u r s à l a médec ine . On p e u t t r a i ­t e r une e n t o r s e a v a n t q u ' i l y a i t in­f l a m m a t i o n , ce qu i a s s u r e l a g u é r i s o n d a n s u n t i e r s e n v i r o n du t e m p s a u t r e ­m e n t r equ i s . On d e v r a i t so igne r les coupure s et les c o n t u s i o n s a v a n t l ' in­f l a m m a t i o n , ce q u ' o n ne p e u t faire que si l ' on a du B a u m e - D o u l e u r à l a m a i ­son .

On peu t g u é r i r le m a l de g o r g e a v a n t q u ' i l s ' a g g r a v e . On p e u t enlever un c o r d o u l o u r e u x en a p p l i q u a n t le b a u m e deux fois p a r j o u r , d u r a n t une sema i ­ne ou deux .

On peu t g u é r i r un m a l de re ins e t s ' é p a r g n e r u n t e m p s préc ieux , ou sou­l a g e r une d o u l e u r a u cô t é ou à l a poi­t r i n e , s a n s p a y e r le doc teu r . P rocu rez -v o u s t o u t de s u i t e une boute i l l e de 25c o u do .50c e t v o u s ne le r e g r e t t e r e z j a m a i s .

L'homme le plus mesquin du Kansas

I l n ' y a p a s l o n g t e m p s , la femme d 'un pol i t ic ien du K a n s a s lui d e m a n d a de l â c h e r l a p o l i t i q u e p o u r u n e jou rnée e t d ' a l l e r a r r a c h e r des p o m m e s de t e r ­re. I l y consen t i t . I l r e v i n t a u b o u t de que lques m i n u t e s e t d i t q u ' i l a v a i t fa i t une t r o u v a i l l e . C ' é t a i t u n t r e n t e -sous . I l le m i t d a n s s a poche e t re­t o u r n a à l ' o u v r a g e .

I l r e v i n t b i e n t ô t a v e c u n écu, ce t t e fois. L ' a y a n t m i s , d a n s s a poche , il d i t : C o m m e j ' a i t r a v a i l l é fo r t , je m ' en v a i s fa i re une s o m m e . A son réveil , il c o n s t a t a que s a femme a v a i t a r r a c h é le r e s t e des p a t a t e s , m a i s s a n s r ien t r o u v e r , e t il l a g o u r m a n d a , lui di­s a n t qu 'e l le le b l a g u a i t . — " K a n s a s C i t y J o u r n a l . ' "

Entorse à la cheville promptement guérie

" J ô souffrais aff reusement d ' u n e e n t o r s e à l a cheville, d i t Geo. E . C a r y , r é d a c t e u r d u " G u i d e " , W a s h i n g t o n , Ye . , Aprè s a v o i r en v a i n e s sayé n o m ­b r e d e remèdes r e c o m m a n d é s , j ' e u s re­c o u r s au Baume-Douleur de Chamber ­l a i n e t je su i s heu reux de d i re que le s o u l a g e m e n t ne se fit p a s a t t e n d r e e t que l a guér i son complè te su iv i t de p r è s . On s ' es t aus s i servi de ce r emède d a n s m a familles p o u r enge lures a u x p ieds , a v e c les mei l leurs r é s u l t a t s . J ' e n r e c o m m a n d e c o r d i a l e m e u t l ' emplo i à t o u s ceux qu i p o u r r a i e n t a v o i r beso in d ' u n l i n i m e n t de première c l a s se . ' ' ^

Légende de Noël belge Les en fan t s , en Belgique , o n t une

c h a r m a n t e légende de Noël , à p r o p o s d u pony de S a n t a C laus . I l s p l a c e n t t o u j o u r s su r l ' a l lège de l a fenêtre leurs s a b o t s r empl i s d ' a v o i n e , de foin e t de f o u r r a g e , p o u r le cher p o n y de Noël . De bonne heure , le m a t i n , i ls s 'en v o n t v o i r e t , tenez ! le foin é t a i t p a r t i e t les sou l i e r s , r empl i s de j o u e t s e t de b o n b o n s . Ce s o n t des cr is e t d e s b a t t e m e n t s de m a i n s e t le seul r e g r e t des e n f a n t s , c ' es t de ne p a s s ' ê t r e t r o u v é s l à p o u r v o i r le p o n y m a n g e r son avo ine .

Quel p la i s i r c ' eû t é té !— " E l l a F . Mosby , d u S t - N i c h o l a s . "

Bon pour les entorses et autres mots

( D u " N e w s " , de W a r r e n b u r g , N . Y . )

Mme H . S . I n g l i a m , de P o r t e r ' s Cor­ne r s , c o m t é de S a r a t o g a , N . Y . , p a r ­l a n t du Baume-Dou leu r de C h a m b e r ­l a in , d i t : — " J ' a i emp loyé ce Uni­m e n t , à l a m a i s o n , p o u r e n t o r s e s e t a u t r e s m a u x , e t je c o m p t e t o u j o u r s su r lu i , co mme g u é r i s o n sû re , a u s s i p o u r m a l de g o r g e , o p p r e s s i o n à l a p o i t r i ­ne , e t c . " App l iqué v i t e e t l i b é r a l e m e n t p o u r une e n t o r s e , le Baume-Dou leu r de C h a m b e r l a i n o p é r e r a l a g u é r i s o n d a n s le t i e r s du t e m p s r equ i s d a n s t o u t a u t r e t r a i t e m e n t .

Diplomatie japonaise C ' é t a i t l o r s de l ' e x p o s i t i o n de 1867.

Uno a m b a s s a d e j a p o n a i s e fut envoyée à P a r i s , p o u r y t r a i t e r de t r o i s p o r t s l ibres en F r a n c e , en échange desquels l a F r a n c e en a u r a i t t r o i s a u J a p o n . Les n é g o c i a t i o n s furent aus s i c o u r t e s q u ' a m i c a l e s .

— F a i t e s v o t r e cho ix , d i s a i t le J a ­p o n , n o u s cho i s i rons ensu i t e .

Le _ m i n i s t r e des affaires é t r a n g è r e s cho i s i t Y o k o h a m a , Yeddo e t H a n g Y a n g .

Les a m b a s s a d e u r s ne f irent a u c u n e ob jec t ion ; ils se c o n t e n t è r e n t de sou­r i r e e t r e p r i r e n t le chemin du J a p o n .

Quelque t e m p s a p r è s , le J a p o n fi t s a v o i r que les t r o i s p o r t s c i - h a u t n o m ­més é t a i e n t acco rdés e t que , en r e t o u r , il d e m a n d a i t l ' en t rée l ib re des p o r t s du H a v r e , de Marsei l les e t de S o u t h -a m p t o n .

Ce de rn i e r n o m fit p â m e r les a u t o r i ­t é s f r a n ç a i s e s . On n ' a v a i t j a m a i s t a n t ri a u p a r a v a n t e t o n n ' a j a m a i s t a n t r i depu i s . S o u t h a m p t o n , u n p o r t f ran­ç a i s . ! C ' é t a i t t r o p for t . C o u r t o i s e ­m e n t , m a i s f r anchemen t , o n e x p l i q u a l a s i t u a t i o n .

—Mais , S o u t h a m p t o n e s t on Angle­t e r r e , d i s a i t - on .

—Nous le s a v o n s , fut l a r éponse , m a i s app renez que H a n g Y a n g se t r o u v e en Corée .

S u r q u o i , les m i n i s t r e s f r a n ç a i s s'af­fa i ssè ren t . — " L o n d o n K i n g " .

Comment guérir cors e t oignons

On p e u t s o u l a g e r i m m é d i a t e m e n t e t g u é r i r v i t e ces m a u x e n n u y e u x e t sou­ven t a l a r m a n t s , en e m p l o y a n t le Baume-Dou leu r de C h a m b e r l a i n , c o m m e s u i t : — D ' a b o r d faire t r e m p e r le c o r o u 1 o i g n o n d a n s l ' e a u c h a u d e , p o u r 1 a m o l l i r , pu i s l ' en lever a u s s i r a s que poss ib le , s a n s le faire s a i g n e r , e t a p ­p l ique r le Baume-Dou leu r de C h a m b e r ­l a in deux fois p a r jour , en f r o t t a n t t o r t c h a q u e fois. On d e v r a p o r t e r une e m p l â t r e à co r que lques j o u r s , p o u r le p r o t é g e r c o n t r e l a c h a u s s u r e . C o m m e h n i m e n t g é n é r a l , p o u r e n t o r s e s , con­t u s i o n s , in f i rmi tés accidente l les e t rhu­m a t i s m e , le Baume-Douleur e s t s a n s éga l .

Maintenant prenez un air souriant

M m e Cheeseman , vê tue de sa p lus belle r o b e , p o s a i t l ' a u t r e j o u r s a p h o ­t o g r a p h i e .

— P a r d o n , m a d a m e , d i t le p h o t o g r a ­phe , en r e l e v a n t la t è t e , m a i s v o u s avez l ' a i r u n peu t r o p sévère. Déten­dez-vous les t r a i t s . E n c o r e u n peu , s ' i l v o u s p l a î t , A t t e n d e z un i n s t a n t .

I l r e v i n t à elle, c o r r i g e a l égè remen t l a pose de l a t è t e , pu i s r e t o u r n a à s a c a m é r a e t r e g a r d a n t la femme :

—Allons , n o u s s o m m e s p r ê t s ? P a r -d o n , l ' exp res s ion e s t encore u n peu t r o p sér ieuse. Dé tendez-vous les t r a i t s E n c o r e u n peu, s'il v o u s p l a î t . R e g a r ­dez l a c a r t e qu ' i l y a de ce cô té . T o u t es t p r ê t t E n c o r e u n m o m e n t , p a r d o n t o u j o u r s cet a i r sé r ieux . C o r r i g e o n s ç a . 5

— J é m i m a ! r u g i t M. Cheeseman, s o r t a n t de der r iè re un écran e t m a u ­g r é a n t c o n t r e sa douce m o i t i é , sou r i s bebê te . S o u r i s d o n c ! — " T i t - B i t s "

Grosse enflure à la jambe guérie par le Baimie-

Douleurde Cham­berlain

L ' é t é de rn ie r , je souffris p lus ieurs s ema ines de fièvre t y p h o ï d e , d i t Wm.

G e n t r y , juge de p a i x bien c o n n u d u c o m t é de D a w s o n , Gie. L a fièvre p a s ­sée, le m a l me g a g n a u n e j a m b e , q u i enfla d u doub le , J ' e u s le d o c t e u r e t es­s a y a i m a i n t s l i n imen t s , m a i s r ien n e f a i sa i t q u a n d on me consei l la d ' e s sa ­y e r le B a u m e - D o u l e u r de C h a m b e r l a i n . L a p remiè re a p p l i c a t i o n m e s o u l a g e a e t je pu i s a u j o u r d ' h u i m a r c h e r . L ' en ­flure d i m i n u e à vue d'ceil e t je s e r a i b i e n t ô t s u r pied. Le B a u m e - D o u l e u r e s t le mei l leur l i n imen t q u ' i l y a i t s u r l a t e r r e . "

Gagnait trop pour avoir la goutte

—Puis-je s a v o i r v o t r e o c c u p a t i o n , de­m a n d e le d o c t e u r .

— J e suis c o m m i s , à. $47.50 p a r m o i s . - - 'Vot re m a l n ' e s t p a s l a ' g o u t t e , ie-

p t en d le doc t eu r . C 'es t t o u t s imple­ment un m a l a g g r a v é ,

Pas sur du gibier U n v o y a g e u r s ' a r r ê t a un so i r , à une

cab ine , d a n s les bo i s (!e la ( iporgie . — J ' a i g r a n d ' f a i m , di t - i l a u m a î t r e .

P o u v e z - v o u s me d o n n e r à m a n g e r . —Rien que du gibier . —Le v o y a g e u r h a u s s a les épau l e s ,

m a i s a t t e n d i t p a t i e m m e n t . Au b o u t d ' u n e demi-heure , le m a î t r e

r e p a r u t a c c o m p a g n é de t r o i s chiens de c h a s s e , e t é l e v a n t une t o r c h e a l lumée .

—Allons ! d i t - i l à s o n h ô t e , qu i se m o u r a i t p r e sque do fa im, prenez ce t t e p a t t e de l a p i n e t f ro t t ez m ' e n l ' épau le .

— P o u r q u o i fa i re? d e m a n d a le p a u v r e af famé.

—Mais ne comprenez -vous p a s qu ' i l me f a u t a l ler chasse r le g ib ie r qui d o i t f igurer à v o t r e s o u p e r ? — A t l a n t a C o n s t i t u t i o n .

Rhumatisme Bien des g e n s c ro i en t que pa r ce que

le d o c t e u r de l a famille ne peu t gué­r i r l eu r r h u m a t i s m e , l eur cas e s t incu­r a b l e . I l s ne s a v e n t p a s qu ' i l y a des remèdes p r é p a r é s spéc ia l emen t p o u r ce m a l e t q u ' u n , e n t r e t o u s , es t devenu fameux p a r ses guôr i sons . C 'es t un li­n i m e n t appe lé Beaume-Douleur de C h a m b e r l a i n . U n a p p l i c a t i o n c a l m e l a dou leu r .

M. J o h n B l o u n t , de M o n o n , I n d . , éc r i t : " J e puis cert if ier que le B a u m e -Douleur de C h a m b e r l a i n g u é r i t le rhu ­m a t i s m e , c a r je m e suis g u é r i t q u a n d les mei l l eurs d o c t e u r s de M o n o n n ' a -v a i e n t p a s même pu me s o u l a g e r " .

M. J o s . W. C u r r e n s , m a î t r e de p o s t e M. J o s e p h W. C u r r e n s , m a î t r e d e

p o s t e de M o n o n , certifie l a v é r a c i t é de ce r éc i t .

Le meilleur sur la terre

C'est ce que dit W. W. Getts, de St Ângus Ljwa, du Romède de Chamberlain

pour colique, choléra et diarrhée

U n h o m m e qui p a r l e s u r un sujet que lconque , d ' a p r è s une expér ience de d ix a n n é e s , d o i t s a v o i r ce q u ' i l d i t . M t W. W. G e t t s , de S t - A n g u s , I o w a , d i t : — " N o u s a v o n s d u remède de C h a m b e r l a i n p o u r co l ique , Cho lé ra e t d i a r r h é e à l a m a i s o n , depu i s d ix a n s , e t n o u s ne v o u d r i o n s p o i n t n o u s e n p a s s e r .

N o u s c r o y o n s que c 'es t le mei l l eur re­mède s u r t e r r e , p o u r c r a m p e s à l 'es­t o m a c , co l iques e t d i a r r h é e , e t n o u s le r e c o m m a n d o n s à t o u s ceux qu i souf­frent de ces m a u x . "

Trop grand risque D a n s p r e s q u e t o u t v o i s i n a g e i l m e u r t

q u e l q u ' u n de co l iques ou de cho l é r a m o r b u s , s o u v e n t m ê m e a v a n t q u ' o n a ï t p u se p r o c u r e r des remèdes o u faire ve­n i r u n médecin . On d e v r a i t t o u j o u r s a v o i r à p o r t é e u n remède s û r p o u r ces m a u x . L e r i s q u e à c o u r i r e s t trolp g r a n d . L e remède d e C h a m b e r l a i n p o u r col ique , c h o l é r a e t d i a r r h é e a, s a n s c o n t r e d i t , s a u v é p l u s de vies e t a p a i s é p lus de d o u l e u r s e t d e souffrances que t o u s les a u t r e s en u s a g e . On p e u t t o u j o u r s c o m p t e r s u r lui .

Achetez-en dès a u j o u r d ' h u i .

Histoire d'un timbre L"'Ohio S t a t e J o u r n a l " r a c o n t e

c o m m e s u i t l ' h i s t o i r e d ' u n t i m b r e : J e su i s tin t i m b r e . Un t i m b r e p o s t a l . U n t i m b r e à deux " c e n t s . " ; J e ne veux p a s me v a n t e r , Mais je n ' a i j a m a i s é té Léché, E x c e p t é une fois ; E t p a r un b e a u jeune h o m m e , a u s s i . 11 me fit s e rv i r à bien. Ij me m i t s u r u n e enve loppe . P a r f u m é e , r o se e t car rée . J e su is r e s t é collé à Ce t t e enve loppe , Depuis lora Il n o u s m i t , L ' enve loppe e t m o i . Dans l a fente d ' u n e s o m b r e bo i t e ; Mais n o u s en fûmes t i r é s P a r un fac teur de l a p o s t e . Mais , le mi sé r ab l e ! Il m ' a s s é n a un G r o s c o u p de m a r t e a u , qu i Me m i t l a face Noi re e t bleue ; P u i s je fis un l o n g V o y a g e

De deux j o u r s ; E t , à n o t r e a r r ivée , L ' enve loppe rose, et m o i . On n o u s p r é s e n t a U n v r a i a m o u r Do jeune fille A y a n t l a p lus belle pa i r e D 'yeux bleus . U n v r a i rôve ! Eh ! b ien , elle m u t i l a L ' enve loppe r o s e E t me l a b o u r a Un œ i l

Avec tine épingle à elieveux P u i s elle l u t ce Qu' i l y a v a i t d a n s L ' enve loppe rosé. J e n ' a i j a m a i s vu une fille R o u g i r si a d o r a b l e m e n t ! J e me se ra i s collé su r elle, Si je j ' a v a i s pu, A l a fin, elle r emi t l ' éc r i tu re Dans l ' enve loppe rose ; P u i s elle me b a i s a . „ 0 v o u s , Cup idons ! Ses lèvres é t a i e n t ve loutées C o m m e les cerises E t c h a u d e s

C o m m e un s o l e i l d ' é té . N o u s Nichons L ' enve loppe r o s e e t m o i — D o u i l l e t t e m e n t S u r s o n sein ; N o u s e n t e n d o n s B a t t r e son c œ u r . Q u a n d il b a t son p lus for t , El le n o u s s o r t E t me ba i se encore . Oh ! ciel ! C o m m e n t ç a finira-t-il ? Que je. su is c o n t e n t ! •le su is un t i m b r e — l u t i m b r e à deux " s e i n s " .

Transformation —Chantre ami de la solitude, Hôte ailé des taillis profonds, 'l'on chant me remet a l'étude Des sujets graves et féconds.

Je inédite a ton chant sonore Sur les maux de l'humanité, Quand l'horizon pur se colora Au couchant de douce clarté.

De ton chant parfois le mystère S'échappe venant il mon coeur Alors, pieux barde (ni trouvère, •Te me sens fier comme un vainqueur.

Et pour goûter la paix profonde Qui dans mon ame vient glisser, ,1c m'assieds loin des bruits, vers l'onde Tout rempli de mon doux penser.

Puis, quand enfin l'heure s'avance, Qu'on est déjà loin dans la nuit, ,1e me lève dans le silence Je reviens sans faire aucun bruit.

Naissance €le la civilisation l ri a g e n t ' d e s s a u v a g e s , à O k l a h o n i n .

induis i t les Cheyennes à s ' é t a b l i r , en off rant un v e a u à c h a q u e g a r ç o n qui l ' a i d e r a i t t r o i s m o i s d u r a n t , à t r a i r e ses vaches .

Les b r a v e s lui r i r e n t a u nez , le blâ­m a n t de s ' a m u s e r à un t r a v a i l de " s q u a w " , m a i s t r o i s d ' e n t r e eux ac­cep tè r en t l 'offre e t g a g n è r e n t leurs v e a u x , ce qui en a m e n a neuf a u t r e s à imi t e r leur exemple . A l o r s l ' a g e n t leur d e m a n d a de lui a i d e r à l a b o u r e r , l eur p r o m e t t a n t t o u t le b lé -d ' Inde qu ' i l s p o u r r a i e n t r éco l t e r . Dix y c o n s e n t i r e n t e t r é co l t è r en t t r o i s mi l le m i n o t s , q u ' i l s c o n v e r t i r e n t en t r e n t e - c i n q b œ u f s . Ces c a p i t a l i s t e s en he rbe f a i sa i en t a u x au­t r e s , qui v o u l u r e n t bien a v o i r t thaeun leur t r o u p e a u . P u i s pères e t mères s ' i n t é ressè ren t à l eu r s a m b i t i a n s , si b ien que les Cheyennes s o n t devenues , les c u l t i v a t e u r s les p l u s i n d u s t r i e u x , de t o u t e s les t r i b u s n a g u è r e encore su r le sen t i e r de l a g u e r r e . L a c iv i l i s a t i on se fa i t de différentes m a n i è r e s , m a i s , en a u t a n t que n o s s a u v a g e s s o n t con­cernés, elle f lo t t e s o u v e n t à l a surface d ' u n seau de l a i t où es t juchée s u r le j oucg d ' u n bœuf. — " S e l e c t e d " .

Son fils a la vie sauve

Grâce au Remède de Chamberlain pour Coliques, Choléra et Diarrhée

Mme M a r y H a l l e r , de Mt . C r a w f o r d , Vie . , d i t : — " Q u a n d le d o c t e u r e u t c o n d a m n é m o n fils, qu i souff ra i t d'af­freuses c r a m p e s , b ien que ce médec in pa s se p o u r u n des mei l l eu r s , u n e vois i ­ne me d o n n a une bou te i l l e de remède de C h a m b e r l a i n p o u r co l ique , cho l é r a e t d i a r r h é e .

A l a t r o i s i è m e d o s e , m o n fils r e p r i t c o n n a i s s a n c e e t a u b o u t de v i n g t - q u a ­t r e h e u r e s , il é t a i t t r è s b i e n . "

Pas sur le programme U n j o u r , J o s e p h Je f fe r son c o n g é d i a

s o n e m p l o y é B a g l e y , p a r c e q u e celui-ci l ' a v a i t h u m i l i é , d e v a n t des a m i s , en l ' a p p e l a n t f a m i l i è r e m e n t " J o e " Ba­gley se s a o û l a e t le* so i r , se r e n d i t à l a g a l e r i e , p o u r y v o i r " R i p V a n Wîn-k l e . " L ' e n r a g é d e v e n u p a u v r e , a v a i t chassé Rip} d u c o t t a g e , q u a n d R i p , ss r e t o u r n a n t d e m a n d a , d ' u n t o u r p a t h é ­t i q u e : " N ' a i - j e p lu s r i en à faire d a n s ce t t e m a r s o n ? .

Au mil ieu d u b r o u h a h a , B a g l e y s 'é­cr ia : S e u l e m e n t q u a t r e - v i n g t p o u r p o u r cen t .

La même chose partout L ' e x t r a i t s u i v a n t de l a " G a z e t t e de

T o o w o o m b a " , A u s t r a l i e , m o n t r e que l ' a r t i c l e m e n t i o n n é j o u i t d a n s oe t te con t r ée é lo ignée , d e l a m ê m e faveur q u ' a u p a y a .

" J e t r o u v e q u e le R e m è d e de Cham­ber l a in p o u r l a T o u x e s t une excellen­t e p r é p a r a t i o n . I l m ' a guér i d ' u n e af­freuse t o u x , d o n t je souffrais depu i s deux m o i s . I l m e f a i t g r a n d p l a i s i r de le r e c o m m a n d e r . W. C. Wockner . Telle es t l ' o p i n i o n d ' u n d e n o s p lu s anciens e t p lus r e s p e c t a b l e c i t o y e n s e t elle a é t é donnée v o l o n t a i r e m e n t , d a n s l 'es­p o i r q u e d ' a u t r e s e s s a i e r o n t le remède e t en bénéf ic ieront comme M. W o c k e r . "

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C'es t le remède le p lus efficace, jus­qu ' i c i en u s a g e , p o u r m a u x d ' i n t e s t i n s il ne fa l l i t j a m a i s e t è r i s d a n s u n peu d ' e a u sucrée , il e s t a g r é a b l e à pren­dre . E g a l e m e n t bon p o u r e n f a n t s e t a d u l t e s . C h a q u e bou te i l l e g a r a n t i e p a r le m a r c h a n d qu i le v e n d e t , Ei on ne le t r o u v e p a s s a t i s f a i s a n t , sous t o u s r a p p o r t s , l ' a r g e n t e s t r e m i s à. l ' a c h e t e u r .

Page 4: Le Journal de Gracefield. - Library and Archives Canadadata2.collectionscanada.ca/001094/pdf/19041024-le... · Grand décor de l'Arizona En fait de décor, dit le juge-en-chef Street,

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C h a q u e bo i t e g a r a n t i e . E c h a n t i l l o n s g r a t u i t s .

A quoi bon ? Les ans sont accomplis, survenus tour à tour : Nos amis ont grandi, mais ne sont plus les mê-

[mes;

Et goûtant peu — hélas I la minute présente. Nous vivons plus d'espoirs que de réalités Le» printemps nous ont va désireux des étés. Et les étés venus, de l'automne attrayante 1

Le recommencement est notre cher désir : Nous pensons savourer le but qu'il faut attein­

d r e , Il passe et sa mémoire en nous ne peut s'éteindre. Et c'est du passé mort qu'est fait notre souvenir.

11 renaît en notre Sme encore inassouvie : Il renaît plus superbe,empourpré de lo intain. . . Impuissant & revivre, il resplendit au l o i n . . . Et c'est du passé mort qu'est faite notre vie 1

Speranza D ' o ù v i ens - tu , c h a r m a n t b o u q u e t a u x

mi l l e c o u l e u r s , b o u q u e t c h a m p ê t r e o ù le s a n g des p a v o t s semble j a i l l i r d u c œ u r d ' o r des m a r g u e r i t e s b l a n c h e s ?

J e viens de l a coll ine o ù t u fus l ' a n pa s sé avec celle que t u a i m e s ; les fleurs d o n t je su is fa i t s o n t t o u t e s des fleurs de F r a n c e : b l u e t s c o u l e u r de ciel e t p a v o i s r o u g i s de p o u r p r e , venus a u g r é du " v e n t s , e n t r e les s i l l ons que recouvre l ' o r des b lés ; le solei l q u i les m û r i t , i nonde de ses r a y o n s le j a r d i n de t a mie , e t le s o l q u i les f i t n a î t r e ?.st t o u t p roche de celui q u i p o r t e s a shaumière , la m a i s o n a u x vo le t» b l eus où t u l ' a s t a n t a imée .

L a m a i n q u i m ' a cueill i n ' e s t p a s sonnue de t o i , m a i s le c œ u r q u i l 'a guidée a su t o n m a r t y r e , e t de ce c œ u r a u x l èv re s e s t m o n t é e , alcérée q u e ta souffrance t o r t u r e ; le r o u g e d e m e s p a v o t v e u t d i re l ' a m o u r v r a i , l ' a z u r de me» b l u e t s ref lète le f i r m a m e n t o ù t o u t n ' e s t q u e lumiè re , e t le v e r t de me» feuilles e s t s y m b o l e d ' e spé rance .

A l ' h e u r e de l 'Angé lus . E l l e e s t ve ­nue seule, a u p ied d u bel a r b r e o ù v o u s fûtes ensemble , e t des l a r m e s s a n s n o m ­b re o n t jail l i des m ê m e s yeux o ù s a lè­v r e enfiévrée s ' e s t si s o u v e n t posée ; les dern ie rs feux d u soleil c o u c h a n t o n t p u semer de leur pouss i è re d ' o r ses che­veux e t s o n f ron t , e t pu i s a l l e r s 'é­t e ind re a u de là des c o t e a u x , s a n s m ê ­me qu 'e l le y p r i t g a r d e , c a r depu i s l o n g t e m p s déjà , l ' a s t r e de l a n u i t écl ip­s a i t les é to i les l o r squ ' e l l e s ' e s t levée p o u r g a g n e r s a demeure .

. . . E c o u t e encore ceci : V o y a g e u s e m y s t i q u e qu i r ev iens c h a q u e a n n é e a u lieu de ses a m o u r s , l ' h i r onde l l e , en p a s ­s a n t , m ' a frôlé de s o n a i le , e t l e r u b a n vermei l q u i ense r re m e s fleurs e s t t o m ­bé de B o n coli .

La bonne manière de manger

A une récente assemblée de médecins, le D r F . A. B u r r a l l p a r l a du d o m m a ­g e causé p a r l ' h a b i t u d e , si c o m m u n e , de manger v i t e , se lon l a m a x i m e d u cul t ivateur . "Vif à t a b l e , vif a u t r a ­v a i l . " L a m a s t i c a t i o n c o m p l è t e e s t de l a p lus g r a n d e i m p o r t a n c e , ce qu i comporte une b o n n e c o n d i t i o n des dent s d i t 1» " M é d i c a l Record",

O n affaiblit souvent l a d i g e s t i o n g a s ­trique e t o n se cause p l u s d ' u n e a l e r t e , en prenant ttrop de f luide avec le so l i ­de, surtout au c o m m e n c e m e n t d u r e p a s . U n autre facteur de l a dyspeps ie e s t le fa i t de manger e n s i lence, s a n s c e t t e conversat ion amicale , qui seule a s s u r e l a condi t ion nerveuse voulue à l ' a c t i o n normal» des organes digest i fs . Ces dé­tai l» peuvent paraî tre i n s ign i f i an t s e t ennuyeux, m a i s il e s t d u d e v o i r d u médec in d ' e n i n s t r u i r e ses p a t i e n t s . L'emploi l i bé ra l e t cont inu d ' a g e n t s di­gest i fs ne sert qu 'à a f fa ib l i r les orga­nes.

N o n seulement il f a u t m a n g e r l en t e ­m e n t e t b ien m a s t i q u e r l a n o u r r i t u r e mai» i l faut au<si , se t e n i r le c o r p s e n règle, ce q u ' o n fa i t le mieux en b u ­v a n t a b o n d a m m e n t d ' e a u e n t r e les t e -•as e t en p r e n a n t su f f i s amment d ' e x e r ­

cice. S' i l f a u t que lque r emède , p o u r st imuler les i n t e s t i n s , q u ' o n p r e n n e quelque chose de d o u x , t e l que les P a s -tiilea de C h a m b e r l a i n p o u r l ' e s t o m a c e t l e foie. E l les n e t t o i e n t e t renfor-c i ent l ' e s t o m a c

Constipation chronique guérie sans remède

Dan» bien des c a s , on p e u t g u é r i r l a c o n s t i p a t i o n c h r o n i q u e , s i m p l e m e n t on b u v a n t a b o n d a m m e n t d ' e a u c h a u d e . On devra i t en p r e n d r e u n e b o n n e c h o -p i n e , e n se l e v a n t , t o u s les m a t i n s , e t un verre, une demi-heure a v a n t le dî­n e r e t a p r è s le soupe r , pu i s i m m é d i a t e ­m e n t a v a n t de se coucher . S ' i l f a u t un r e m è d e , p r end re que lque chose d e d o u x , t e l q u e les P a s t i l l e s de C h a m b e r ­l a in pour l ' E s t o m a c e t le F o i e . E l l e s ne r e s s e r r e n t p a s e t l eur e m p l o i a ' e s t

f>as su iv i d e c o n s t i p a t i o n , eomime p o u r a p l u p a r t des pi lules . E l les n e t t o i e n t

e t r en fo rcen t a u s s i l ' e s t o m a c e t a m é ­l i o r e n t l a d i g e s t i o n .

Il l'avait peut-être fait exprès

, " L a f au te l a p lus a p p r o p r i é e que j ' a i e j a m a i s vue , d i s a i t Will Ziegler , i l y a que lques j o u r s , e s t celle a u e , je r e m a r q u a i a u C o l o r a d o . C ' é t a i t a u x sources , a l o r s que l ' e x c i t a t i o n min iè re é t a i t à son comble . H o m m e s , femmes, e n f a n t s , é t a i e n t p o r t e u r s d ' a c t i o n s d ' u n e mine que l conque , b ien que 'e di­v idende ne fut que de 1-2 p o u r cent . U n jou r , la r u m e u r c o u r u t q u ' u n Loin me h a u t c o t é d a n s les cercles min ie r s , — m a n i p u l a t e u r e t p r o p r i é t a i r e — é t a i t m o r t s u b i t e m e n t de m a l a d i e du c œ u r . U n j o u r n a l de l ' e n d r o i t r e t a r d a l ' im­p re s s ion , p o u r a v o i r l a p r i m e u r e t le r é d a c t e u r u n a r t i c l e spécia l commen­ç a n t a i n s i : " D e a t h L o v e s a Shi l l ing M a r k . " L e j o u r n a l p a r u t une domi-h e u r e a p r è s , m a i s o n y l u t avec s tu­pé fac t ion : " D e a t h L o v e s a S h i n i n g S h a r k " . C ' é t a i t une s imple e r r e u r ty­p o g r a p h i q u e , m a i s o n ne p u t j a m a i s d ' u n e mine q u e l c o n q u e , b ien q u e le di-f a i t e x p r è s , v u q u ' i l a v a i t lu i -même un p e u spéculé s u r les m i n e s . —"Cinc inna ­t i E n q u i r e r " s

Meilleures que les pilules O n se d e m a n d e e n q u o i les Pas t i l l e s

de C h a m b e r l a i n p o u r l ' e s t o m a c e t le F o i e s o n t supé r i eu res a u x p i lu les . Ce à q u o i n o u s r é p o n d o n s qu 'e l les s o n t p l u s a isées à p r e n d r e , p l u s douces d a n s l e u r a c t i o n e t p l u s s û r e s , v u q u ' o n p e u t t o u j o u r s c o m p t e r s u r el les. P u i s elles n e t t o i e n t e t r en fo rcen t l ' e s t o m a c e t r é g l a n t les i n t e s t i n s , t a n d i s qu© les p i lu les o n t u n effet p lu s d u r e t que l eu r e m p l o i e s t s o u v e n t su iv i de cons­t i p a t i o n .

Q u a n d o n se révei l le avec m a u v a i s e b o u c h e , o n p e u t d i r e q u ' o n a besoin d ' u n e d o s e d e P a s t i l l e s d e C h a m b e r l a i n p o u r l ' E s t o m a c e t le F o i e . E l les net­t o i e n t l ' e s t o m a c , a u g m e n t e l ' a p p é t i t e t f a i t t o u t e p e r s o n n e se s e n t i r t o u t a u ­t r e . E l l e s ^sont faciles à p r e n d r e , é t a n t r e c o u v e r t e s " d e suc re , e t d ' u n effet p la i ­s a n t .

La constipation est la mère de bien des maux

N u l ne s a u r a i t a s p i r e r à l a s a n t é . s ' i l ne v a à l a selle u n e fois p a r j o u r . S a n s ce la , les d é s o r d r e s d e l ' e s t o m a c , accès de_bi le , mal d e t ê t e , dyspeps i e , h é m o r ­r o ï d e s , s u i v e n t de p rès . S i 1 o n v e u t év i t e r ces m a u x , q u ' o n se t i enne le c o r p s en règ le , e n p r e n a n t des P a s t i l l e s de C h a m b e r l a i n p o u r l ' E s t o m a c e t h F o i e , c h a q u e fois qu'i l en e s t besoin .

Atavisme L ' A v o c a t — Votre c a s e s t difficile,

je^ n e p e u x p a s p l a i d e r l ' a t a v i s m e , ii n ' y a eu q u e d e b r a v e s e t h o n n ê t e s gens' d a n s v o t r e famil le .

L ' a s s a s s i n — M a i s s i , v o u s le pou­vez, c ' e s t t o u t de m ê m e l ' a t a v i s m e qui e s t en c a u s e , l a v i c t i m e a eu d e u x t a n ­t e s e t un g r a n d ' p è r e a s s a s s i n é s .

— E h ! l ' a m i , v o t r e m o u l i n v a bien d o u c e m e n t , d i s a i t un g a r ç o n de féroce i m p a t i e n t à un meun ie r . J e m a n g e r a i s l a f a r ine p lus v i t e que v o u s l a moudez .

— P e n d a n t c o m b i e n de t e m p s d e m a n ­d e le meun ie r :

— J u s q u ' à ce q u e je crève de fa im.

U n professeur l î n g î u s t e , r e v e n a n t de l ' I n d e , i l y a que lques a n n é e s , f a i sa i t l a faible q u a n t i t é de p h r a s e s r ep rocha -b les , p a r m i les c lasses l a b o r i e u s e s an ­g l a i s e s , c o m p a r é e s à l ' a b o n d a n c e de m ê m e s p h r a s e s des O r i e n t a u x d u même r a n g . C o m m e p r e u v e , il c i te un cas de s a c o n n a i s s a n c e . I l a v a i t congédié un s e r v i t e u r , p o u r ma lhonnête té , e t , le len­d e m a i n m a t i n , le servi teur demanda une e n t r e v u e à s o n maî tre . I l a v a i t u n c o u t e a u à dépeeer , a v e c lequel il c o m p t a i t i l l u s t r e r tes remarques, n e p o u v a n t ê t r e r eçu , i l s 'hss i t sous la fenêtre e t c o m m e n ç a à j u r e r . I l su iv i t le p rofesseur d a n s s a généa log ie , jus­q u ' a u p r e m i e r a n o ê t r e de s a r ace . Pu i s i l d é t a i l l a son a n a t o m i e , d u dessus de l a t ê t e a u b o u t des o r t e i l s . Il j u r a , a s s i s , t r o i s heu res d u r a n t , d i t le p ro ­fesseur, s a n s r é p é t e r u n e p h r a s e . Tau ­d i s que je v o y a g e a i s su r le chemin de fer s o u t e r r a i n , à L o n d r e s , un p a r t i d ' o u v r i e r e n t r a d a n s le m ê m e c o m p a r t i ­m e n t e t t o u s e x p r i m è r e n t leurs r emar ­q u e s en j u r o n s les p lus c o m m u n s . Le professeur leur d e m a n d a de cesser, m a i s i ls lui r é p o n d i r e n t de se mêle r de ses sac rées affa i res . I l c o m m e n ç a aussi­t ô t à t r a d u i r e en a n g l a i s que lques spé­c imens de s e r m e n t s o r i e n t a u x qu ' i l a v a i t e n t e n d u un m a r c h a n d de Cp.leut-t a d i r e a u s e r v i t e u r d ' u n m i s s i o n n a i r e . Les h o m m e s s ' é lo ignè ren t de lui e t , à l a g a r e sui-vaante, p r i r e n t un a u t r e com-pa r t imen t .«" ! <Liveppoo l P o s t " .