LE GIER ET LE JANON à ST-CHAMOND · travers) ; les points dits « 2D » auxquels sont associés...

DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES DE LA LOIRE (42) SERVICE AMENAGEMENT ET PLANIFICATION – Cellule Risques 2

LE GIER ET LE JANON

à ST-CHAMOND

ETUDE DES ECOULEMENTS DEBORDANT SUR LES COUVERTURES

RAPPORT D’ETUDE HYDRAULIQUE

ORIGINAL

EAU & ENVIRONNEMENT

ECHIROLLES

6 rue de Lorraine 38190 ECHIROLLES

Tel. : 04.76.33.40.00 Fax : 04.76.33.42 96

DATE : SEPTEMBRE 2012 REF : 8 41 0036 R1 – V3 ARTELIA, L’union de Coteba et Sogreah

DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES DE LA LOIRE (42)- SERVICE AMENAGEMENT ET PLANIFICATION – CELLULE RISQUES 2

LE GIER ET LE JANON à ST-CHAMOND

E T U D E D E S E C O U L E M E N T S D E B O R D A N T S U R L E S C O U V E R T U R E S


/ 8 41 0036 R1 – V3 / SEPTEMBRE 2012 A

SOMMAIRE

Liste des plans et figures DE L’ANNEXE ____________________________ b

Synthèse et Conclusions ______________________________________________ I

I. OBJET DE L’ETUDE ___________________________________________________________ I

II. DEROULEMENT DES OPERATIONS ___________________________________________ I

III. RESULTATS ___________________________________________________________________ I

1. MODELISATION DES ECOULEMENTS SUR LA COUVERTURE _______________ 1

1.1. RAPPEL SUR LA MODELISATION EXISTANTE ___________________________________ 1

1.2. MODELISATION DES ECOULEMENTS DEBORDANTS _____________________________ 1 1.2.1. Contraintes de la modélisation _________________________________________________ 1 1.2.2. L’outil de modélisation ________________________________________________________ 1

1.3. LE MODELE CONSTITUE _____________________________________________________ 2 1.3.1. Topologie du modèle _________________________________________________________ 2 1.3.2. Sections de contrôle _________________________________________________________ 2 1.3.3. Conditions aux limites ________________________________________________________ 2

1.4. ECOULEMENT DE LA CRUE DE REFERENCE ____________________________________ 3 1.4.1. Conditions aux limites ________________________________________________________ 3 1.4.2. Débits débordants ___________________________________________________________ 3

1.4.2.1. GIER AMONT _________________________________________________________________ 3 1.4.2.2. JANON ______________________________________________________________________ 4

1.4.3. Conditions d’écoulement en aval _______________________________________________ 4 1.4.3.1. GIER DE LA COUVERTURE AU PONT SNCF (PLAN 2.1) ______________________________ 4 1.4.3.2. GIER DU PONT SNCF A LA ROUTE DE ST-ETIENNE – AVANT TRAVAUX (PLAN 2A.2) _____ 6 1.4.3.3. GIER DU PONT SNCF A LA ROUTE DE ST-ETIENNE – APRES TRAVAUX (PLAN 2B.2) _____ 7 1.4.3.4. GIER EN AVAL DE LA ROUTE DE ST-ETIENNE (PLANS 2A.3 ET 2B.3) __________________ 8 1.4.3.5. JANON JUSQU’AU QUAI DE LA RIVE _____________________________________________ 8

1.5. CAPACITE DE LA COUVERTURE ______________________________________________ 10

2. CARTOGRAPHIE ____________________________________________________________ 10

2.1. CARTOGRAPHIE DES HAUTEURS ____________________________________________ 10

2.2. CARTOGRAPHIE DES VITESSES ______________________________________________ 11

2.3. CARTOGRAPHIE DES ALEAS ________________________________________________ 11

ANNEXE 1 ---- PLANS ET FIGURES _________________________________ 12





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LISTE DES PLANS ET FIGURES DE L’ANNEXE

Plan n°1 Plan de situation générale.

Plan n°2a Cartographie des résultats en crue centennale avant aménagements.

2a.1 Gier amont

2a.2 Gier médian

2a.3 Janon et Gier aval

Plan n°2b Cartographie des résultats en crue centennale après aménagements.

2b.1 Gier amont

2b.2 Gier médian

2b.3 Janon et Gier aval

Plan n°3 Cartographie des hauteurs d’eau en crue centennale.

Plan n°4 Cartographie des vitesses d’écoulement en crue centennale.

Plan n°5 Cartographie des aléas en crue centennale.

Figure 1a Profil en long de la rue Petin Gaudet amont

Figure 1b Profil en long des rues Pétin Gaudet, Maurice Bonnevialle, François Delay, de la République et de la Réclusière

Figure 2 Profil en long de la rue de l’Eglise

Figure 3 Profil en long de la rue Lafayette

Figure 4 Profil en long des rues Waldeck Rousseau et Quai de la Rive

Figure 5 Profil en long des rues Jean et André Dugas, François Delay, du Garat, de la Réclusière, de la Grande rue St-Julien, de la place de l’Hôtel Dieu et du square Croix Gauthier

Figure 6 Profil en long de la rue Asile Fournas





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Synthèse et Conclusions

I. OBJET DE L’ETUDE

Les études conduites en 2008-2010 sur l’ensemble du Gier et de ses affluents (cf rapport SOGREAH 1741145 R2 de mai 2010) a conduit à la cartographie des zones inondables dans la vallée du Gier sauf sur les secteurs où le Gier ou le Janon sont couverts, en particulier à Saint-Chamond.

La topographie utilisée pour la cartographie date de 1999 et a été complétée localement sur certains secteurs.

L’objet de la présente étude concerne des compléments d’étude visant à définir la zone inondable due au débordement du Gier ou du Janon sur l’ensemble du centre-ville où ces cours d’eau sont couverts et débordent.

Suite à la présentation des résultats en mairie de St-Chamond, le 26 juin 2012, des travaux ont été entrepris de façon réduire l’aléa sur le secteur de Novaciéries. Ces travaux ont été pris en compte dans la cartographie finale.

II. DEROULEMENT DES OPERATIONS

A l’aide de la topographie nouvellement levée, une modélisation des rues a été réalisée à l’aide du logiciel CARIMA.

Cette modélisation maillée a permis d’établir, d’une part, la valeur des débits débordant du Gier et du Janon à l’amont des couvertures et, d’autre part, leur écoulement au travers du réseau constitué de la voirie urbaine.

Les résultats sont présentés dans la situation avant travaux sur Novaciéries (plans 2a) et après réalisation de ces travaux (plans 2b).

Une cartographie a ensuite été réalisée dans la situation après travaux relativement :

aux hauteurs d’eau caractéristiques,

aux vitesses caractéristiques

aux aléas résultant du croisement des hauteurs d’eau et des vitesses

III. RESULTATS

Les débits débordants pour la crue centennale sont les suivants :

Gier : 29 m3/s dont 3 m

3/s retournent dans le chenal bas en aval du pont

Janon : 14 m3/s s’écoulent sur la voirie bien en amont de la couverture et 21 m

3/s

débordent au droit de la couverture ce qui totalise 35 m3/s s’écoulant dans les rues.





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Ces débits retournent partiellement au Gier tout au long de leur cheminement là où le Gier est découvert.

En aval de la couverture « Giat », ce sont environ 11 m3/s qui vont s’ajouter aux 35 m

3/s du Janon

et se répartir selon les voiries et le relief.

A la sortie de couverture la plus aval ce sont 24 m3/s qui arrivent par la rive gauche et 9 m

3/s par

la rive droite.

Les travaux réalisés durant l’été 2012 ont permis d’évacuer une partie des 10 m3/s qui traversent

l’ancienne enceinte GIAT : ce sont 6 m3/s qui retournent dans la couverture du Gier.





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1. MODELISATION DES ECOULEMENTS SUR LA

COUVERTURE

1.1. RAPPEL SUR LA MODELISATION EXISTANTE

Les modèles HEC-RAS du Gier et du Janon construits et exploités pour l’étude 1741145 de 2009-2010 ont permis d’avoir une idée des débits s’écoulant sur la partie couverte. Ces valeurs étaient indicatives. Pour mémoire, les suivantes :

Gier : 40 m3/s

Janon : 25 à 60 m3/s

1.2. MODELISATION DES ECOULEMENTS DEBORDANTS

1.2.1. Contraintes de la modélisation

Les débits débordants en amont des couvertures du Gier et du Janon empruntent différentes voies bien distinctes en particulier au droit du Janon où des débordements ont déjà lieu plus en amont de l’entrée de couverture.

Ces écoulements empruntent ensuite différentes voiries et des liaisons peuvent s’établir entre ces voiries grâce aux rues transversales.

Ce réseau maillé comporte des branches qui peuvent ne pas donner lieu à écoulement dans certaines conditions et, même, ne pas être inondées. Cela pose le problème de fond sec.

Par ailleurs, les écoulements peuvent se rapprocher du régime critique ce qui pose problème avec certains outils.

1.2.2. L’outil de modélisation

Compte tenu de ces différentes contraintes, nous avons opté pour utiliser le logiciel CARIMA (Calculs de Rivières Maillées).

CARIMA est un logiciel développé par SOGREAH et permet la modélisation d’un réseau d’écoulement à surface libre maillé et la simulation des écoulements en régime permanent ou transitoire graduellement varié.

Il permet de distinguer deux types de chenal d’écoulement :

Les chenaux toujours en eau tels les lits des rivières.

Les chenaux en eau occasionnellement tels que les lits majeurs ou zones inondables.





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Pour se faire, le logiciel dispose de deux types de points de calcul :

les points dits « 1D » auxquels sont associés des sections d’écoulement (profils en travers) ;

les points dits « 2D » auxquels sont associés des volumes de stockage (« casiers »)

Des liaisons sont définies entre les points et définissent la loi hydraulique à considérer : frottement, déversement sur seuil, passage au travers d’un orifice etc.

1.3. LE MODELE CONSTITUE

1.3.1. Topologie du modèle

Pour le Gier amont, la modélisation débute en aval immédiat de la couverture, les débits débordant et leur répartition découlant de calculs en régime critique d’une part sur la route latérale et, d’autre part, sur le trottoir et le parapet du pont.

Sur le Janon, le modèle réalisé reprend la modélisation existante depuis environ 50 m en amont de la couverture.

S’y ajoutent ensuite des points dits « de casier » positionnés aux changements de pente des voiries ainsi qu’aux intersections de deux ou trois voiries.

Pour se faire, nous avons utilisé l’ensemble des points cotés disponibles à partir des fichiers Autocad fournis par les différents topographes ayant opéré sur le secteur, pour la réalisation des précédentes études hydrauliques ainsi que les plans fournis par la DDT 42 (« complement_topo_pour_ARTELIA.dwg, L2E_Saint-chamond_moulincombat.dwg et photogrammetrie_compl_2012_stchamond.dwg »).

Nous avons ainsi constitué un modèle numérique de terrain (MNT) que nous avons complété par endroits de façon à bien représenter les ruptures de terrain.

Le plan n°1 en annexe définit les limites du modèle et présente les points de calcul au nombre de 94.

1.3.2. Sections de contrôle

L’analyse détaillée du terrain et des plans cotés a permis de montrer que les écoulements débordant s’effectuent soit par déversement sur une section de contrôle des écoulements (régime critique), soit sur un axe parallèle au lit mineur, en régime uniforme (dépendant de la pente et de la rugosité de la section d’écoulement).

Les sections dites « de contrôle » où les écoulements ne dépendent que de la géométrie de la section permettent de déterminer de façon relativement précise le débit déversant.

1.3.3. Conditions aux limites

Les conditions aux limites sont les suivantes :

A l’amont, les débits introduits dans le Gier et le Janon.

Aux points de retour dans le Gier, le niveau du Gier correspondant à la crue simulée.





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Nous avons considéré que les pointes des crues du Janon et du Gier surviennent simultanément. En effet, les études précédentes ont montré que les bassins versants sont relativement similaires (51 km² pour le Gier et 49 km² pour le Janon) et la crue de 2008 a permis de vérifier que les débits de pointe s’additionnaient à la confluence Gier-Janon : 55 m

3/s dans le Gier et 48 m

3/s dans le

Janon).

1.4. ECOULEMENT DE LA CRUE DE REFERENCE

1.4.1. Conditions aux limites

La crue de référence est la crue centennale dont les valeurs de débit de pointe sont les suivantes :

Gier : 92 m3/s

Janon : 96 m3/s

1.4.2. Débits débordants

1.4.2.1. GIER AMONT

Nous avons pu établir à 29 m3/s, le débit débordant au droit de la couverture dont 3 m

3/s retournent

dans le chenal bas en aval du pont.

A noter que les premiers débordements ont lieu pour un débit compris entre 56 et 60 m3/s soit une

période de retour comprise entre 20 et 30 ans (si le barrage n’a pas d’incidence pour ces périodes de retour).





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1.4.2.2. JANON

14 m3/s s’écoulent sur la voirie (boulevard Waldeck Rousseau) bien en amont de la couverture et 7

m3/s débordent au droit de la couverture ce qui totalise 21 m

3/s s’écoulant dans la rue en aval de la

couverture. Par ailleurs, 14 m3/s débordent vers la rue du président Wilson.

Ce sont donc au total 35 m3/s qui s’échappent du Janon.

Le débit de premier débordement sur la route se situe autour de 45 m3/s. De légers débordements

sont intervenus lors de la crue de 2008 (période de retour comprise entre 10 et 20 ans).

1.4.3. Conditions d’écoulement en aval

A noter que le réseau d’assainissement pluvial n’est pas considéré, les débits évacués étant de l’ordre de l’incertitude sur les débits débordant. Nous n’avons non plus considéré le risque d’embâcle lié aux véhicules pouvant être entraînés par les écoulements.

Les niveaux et débits résultants font l’objet des plans n°2a.1, 2a.2 et 2a.3 en annexe dans la situation avant travaux sur le secteur Novaciéries et des plans indicés b dans la situation après travaux.

Les profils en long des axes principaux sont sur les figures 1 à 6 en annexe.

Les écoulements s’effectuent comme suit :

1.4.3.1. GIER DE LA COUVERTURE AU PONT SNCF (PLAN 2.1)

Du début de la couverture jusqu’au carrefour rue Castel – Bd Joannon, des déversements ont lieu depuis la rue vers le terrain en contrebas situé sur la couverture et ce ne sont plus que 10 m

3/s qui s’écoulent dans la rue

Castel.





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Ensuite, la zone en contrebas est encore alimentée par surverse latérale ou bien par le biais de la voirie (rue des Mûriers).

Au rond-point aval (place de la Poste), il n’y a plus que 3,6 m3/s qui proviennent de la rue Castel, le

reste s’écoulant dans la dépression et la rue François Gillet, c'est-à-dire permettant d’alimenter la place de la Poste de façon plus efficace.

Depuis la place, des déversements ont lieu (4 m3/s) vers la rue de la Poste, située en contrebas, par le biais de zones ouvertes et par une petite rampe.

7 m3/s empruntent directement la rue de la Poste et environ 2 m

3/s coulent dans l’impasse qui suit

ce qui fait que 13 m3/s retournent au Gier en sortie de couverture. Il reste donc environ 16 m

3/s

dans la rue Petin Gaudet.





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Plus en aval, 4,5 m3/s dévalent dans la rue de la Douillerie, inondent le lotissement et retournent

quasiment intégralement au Gier de part et d’autre du pont SNCF.

1.4.3.2. GIER DU PONT SNCF A LA ROUTE DE ST-ETIENNE – AVANT TRAVAUX (PLAN 2A.2)

En aval du pont SNCF, débute une nouvelle partie couverte située sous les anciennes usines GIAT.

Ce sont à peine plus de 11 m3/s qui s’écoulent sur les voiries.

8,6 m3/s déversent sur la partie amont de la zone industrielle par l’intermédiaire des rues Royer de

la Bastié et Paul Fuvel.

Le reliquat (2,7 m3/s) s’écoule dans la rue Petin Gaudet et diminue progressivement jusqu’à

l’extrémité de la rue où il ne reste plus que 0,5 m3/s du fait des déversements vers la zone industrielle à chaque entrée vers cette zone industrielle située en contrebas (au-dessus de la couverture du Gier).

Cette zone industrielle est constituée de plusieurs « plateaux » entre lesquels on observe des dénivelés de terrain (de l’ordre de 3 m) constituant autant de « chutes » permettant de passer d’une zone inondée à l’autre.

Ces écoulements traversant la zone industrielle retournent à la rue Maurice Bonnevialle au travers une palissade métallique.

Nous avons considéré que cette palissade résistait à la poussée pour calculer le niveau en amont.





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1.4.3.3. GIER DU PONT SNCF A LA ROUTE DE ST-ETIENNE – APRES TRAVAUX (PLAN 2B.2)

Les travaux réalisés durant l’été 2012 ont concerné deux points particuliers du parcours emprunté par les écoulements :

Le mur de rive gauche longeant le Gier localement découvert au droit d’un seuil a été abattu sur une quinzaine de mètres transversalement aux écoulements incidents.

Le mur bordant la rue Maurice Bonnevialle et surmonté d’une palissade a été démoli sur une douzaine de mètres en vue d’y installer un portail roulant transparent aux crues.





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Ces travaux permettent :

Un déversement de 6 m3/s dans le Gier localement découvert.

Un abaissement des niveaux en amont de la palissage (la hauteur résiduelle des écoulements est de l’ordre de 60 cm).

La diminution du débit transitant par la rue Maurice Bonnevialle en aval induit un abaissement des niveaux de 20 cm environ dans cette rue.

1.4.3.4. GIER EN AVAL DE LA ROUTE DE ST-ETIENNE (PLANS 2A.3 ET 2B.3)

En aval de la route de Saint-Etienne, les écoulements débordants (11 m3/s environ avant travaux

et 4,5 m3/s après travaux) empruntent les rues François Delay et Jules Duclos jusqu’au rond-point des rues Alsace Lorraine, Duclos, Delay et Dorian.

A ce rond-point, s’y ajoute presque 1 m3/s en provenance du Janon.

Le flux se sépare alors selon deux axes principaux :

La rue de la République, située la plus au Sud et la plus haute, par laquelle s’écoulent 3 m

3/s avant travaux (1,4 m3/s après travaux), débits qui diminuent progressivement par le

biais des rues transversales.

La rue Delay par laquelle s’écoulent environ 9 m3/s avant travaux (4,6 m3/s après travaux)

jusqu’au rond-point des rues W. Rousseau, quai de la Rive et du Garat.

1.4.3.5. JANON JUSQU’AU QUAI DE LA RIVE

Au droit et en amont de la couverture du Janon, la rue du président Wilson, située en contrebas du boulevard W. Rousseau reçoit 14 m

3/s par surverse amont dans un espace libre entre deux

bâtiments (photo de gauche) et toujours 14 m3/s, en aval, au droit de la caserne de pompiers,

également par déversement sur la zone déconstruite (photo de droite).

Ces 28 m3/s rejoignent le boulevard (et ses 7 m

3/s résiduels) et se scindent en deux :

32 m3/s continuent sur le boulevard

3 m3/s rejoignent les écoulements provenant du Gier par la rue Alsace Lorraine





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Ensuite, les 32 m3/s se scindent à nouveau en deux :

11 m3/s empruntent la rue Jeanne d’Arc

21 m3/s continuent sur le boulevard

Ensuite, des échanges s’effectuent (de haut en bas bien évidemment) entre la rue de la République (la plus haute), le boulevard François Delay et le boulevard Waldeck Rousseau.

Du fait des travaux, les niveaux sont abaissés d’une dizaine de centimètres sur le Bd F. Delay et la partie amont inondée de la rue de la République.

Les travaux, par la réduction du débit débordant, permettre de supprimer les écoulements sur la rue de la République entre le carrefour avec la rue de l’Hôtel de Ville et celui des rues Asile Fournas et la Charité.

Plus en aval, la réduction de hauteur d’eau est en moyenne de 5 cm jusqu’à la rue Ardaillon puis s’atténue encore davantage pour n’être plus que de 1 à 2 cm.

Au rond-point du quai de la Rive, ce sont :

19 m3/s qui coulent sur le quai de la Rive (17 m

3/s après travaux),

28 m3/s vers la place St-Pierre (23 m

3/s après travaux)

En aval du carrefour avec la rue de la Charité, malgré les échanges intervenus par les rues transversales, ce sont :

20 m3/s qui continuent sur le quai de la Rive (17 m

3/s après travaux)

26 m3/s dans le prolongement de la rue Garat (23 m

3/s après travaux)

0,6 m3/s dans la rue de la République (0,3 m

3/s après travaux)

A noter un point bas à l’intersection de la rue de la République et de la place de l’Hôtel Dieu (point de calcul J208) où la profondeur dépasse les deux mètres.

Au droit de la sortie de couverture du Gier, du fait des différents échanges intervenus, ce sont :

24 m3/s qui arrivent par la rive gauche (Quai de la Rive) (20 m

3/s après travaux)

23 m3/s qui arrivent par la rive droite (rue de la République) (21 m

3/s après travaux)

Des retours au Gier ont alors lieu par les deux rives :

16 m3/s par la rive gauche (13 m

3/s après travaux)

13 m3/s par la rive droite au droit de la plateforme entièrement déconstruite (point J211)

(12 m3/s après travaux)

3 m3/s par le parking vers la place Neyrand (point J212) (2,7 m

3/s après travaux)

Les 14 m3/s résiduels (13 m

3/s après travaux) retournent au Gier par la rive droite à la sortie de la

couverture sous le quai de la Rive.

En fait, l’analyse de la topographie montre qu’une partie s’éloigne vers l’Horme par la rue de l’Usine à gaz et retourne au Gier par le biais de la rue du Garat.





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1.5. CAPACITE DE LA COUVERTURE

La capacité de la couverture du Gier est variable tout au long du cours du Gier.

Sur Moulin Combat, en aval de la chute qui suit immédiatement l’ancien pont, la crue centennale doit être écoulée sans refoulement par les regards.

A sa première sortie (en aval de la place Louis Comté), la couverture est largement en charge pour la crue centennale et inonde le quartier bas.

A l’entrée de la couverture Giat, compte tenu de son enfoncement par rapport aux terrains alentours, la crue centennale peut être entonnée sans débordement.

En aval et jusqu’à un peu plus de 200 m en amont de l’ouverture-fenêtre, la charge centennale induit de légers débordements (en supposant tout le débit centennale à l’intérieur de la couverture).

Sur les 200 derniers mètres avant l’ouverture-fenêtre, la capacité s’accroît suffisamment pour la centennale.

En aval de l’ouverture, la capacité est suffisante jusqu’à la confluence avec le Janon.

En aval de cette confluence, la couverture est en charge et le débit limite au-delà duquel il y a refoulement par les regards et autres canalisations serait compris entre le débit trentennal et le débit cinquantennal soit entre 116 et 136 m

3/s. Compte tenu des débordements du Janon (35

m3/s), la crue centennale (163-35=128 m

3/s) devrait s’écouler tout juste. Ceci indique que vouloir

renvoyer dans la couverture les eaux débordantes du Janon est a priori illusoire.

2. CARTOGRAPHIE

2.1. CARTOGRAPHIE DES HAUTEURS

Les zones inondables ont été déterminées à partir des niveaux calculés après travaux.

Nous avons défini des lignes équipotentielles et des lignes de courant permettant de modeler la surface libre en eau. Par différence avec le MNT, nous avons déduit la zone inondable décomposée selon différentes classes de hauteur d’eau.

Trois classes de hauteurs d’eau sont considérées :

Cette cartographie fait l’objet du plan n°3 en annexe.

La table MapInfo correspondante est intitulée « Gier_St_Chamond2_ZI_v1.TAB ».





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Il faut remarquer qu’il demeure beaucoup d’incertitude au niveau des zones bâties dans la mesure où nous ne connaissons pas les niveaux de plancher ainsi que toutes les ouvertures permettant l’introduction de l’eau à l’intérieur.

Le MNT résulte d’une interpolation entre les cotes disponibles. Il en est de même pour la surface libre en eau entre deux « tubes de courant ».

Il y a donc nécessairement des lacunes et des erreurs sur ces zones bâties.

En revanche, les hauteurs d’eau sont vraisemblables sur les voiries.

2.2. CARTOGRAPHIE DES VITESSES

Elle est réalisée en distinguant trois classes :

Elle fait l’objet du plan n°4 en annexe.

La table MapInfo correspondante est intitulée « Gier_St_Chamond2_Vitesses_v1.TAB»

2.3. CARTOGRAPHIE DES ALEAS

Ils sont obtenus par croisement des hauteurs et vitesses selon la grille suivante :

La table MapInfo correspondante est intitulée : « Gier_St_Chamond2_Aleas_v1.TAB»

La cartographie fait l’objet du plan n°5 en annexe.

oOo

Vitesse (m/s)





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ANNEXE 1

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PLANS ET FIGURES

LE GIER ET LE JANON à ST-CHAMOND · travers) ; les points dits « 2D » auxquels sont associés...

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