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LE CRITIQUE DE FILM

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LE CRITIQUE DE FILM

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Vocabulaire du cinéma

Horizontal

2. director

4. frame

6. editing

8. screenplay

10. actor

14. female actor

15. script

16. feature film

Vertical

1. soundtrack

3. female director

5. to act

7. credits

9. to film

11. special effects

12. film maker

13. directing

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La critique

Une critique : un texte court qui présente une opinion sur un objet telle qu’une œuvre d’art.

Ce texte, souvent signé, comporte trois parties: narrative, informative, argumentative.

La critique, généralement signée, porte un jugement nuancé fondé sur des informations, des arguments. C’est donc un type de texte argumentatif.

Contenu

La partie narrative présente l'histoire (pour un livre ou un film). Cela aide le destinataire à se faire une première idée de l'œuvre. L’auteur précisera le genre de l’œuvre (film d’action, d’horreur etc.) La fin n'est pas souvent divulguée.

La partie informative ajoute des informations sur l'œuvre (acteurs, réalisateurs, etc.) qui feront partie de l’objet de la critique : ce que l’auteur va évaluer et ce qu’il considère comme étant important pour l’évaluation de l’œuvre.

La partie argumentative est l'élément essentiel, celui qui justifie le nom de ce genre de texte. L’auteur présente son opinion en donnant des exemples de l’œuvre pour justifier son jugement.

Une série de termes évaluatifs, appréciatifs (positifs) ou dépréciatifs (négatifs), exprime le point de vue du journaliste, ses certitudes, ses réserves. La thèse est explicite ou implicite (quand l'auteur laisse au destinataire le soin de conclure).

Ces trois parties font référence à des éléments spécifiques des "objets" abordés (la mise en scène, le jeu des acteurs, le scénario, le cadrage, le montage, la musique … pour le film).

On notera assez régulièrement la présence de l'intertextualité (références à d'autres œuvres, d'autres auteurs). Ceci permet au lecteur de comparer l’œuvre dont il est question à d’autres œuvres du même genre ou à d’autres œuvres du même artiste (acteur ou réalisateur par exemple).

Normalement, le jugement n’est pas complètement positif ni négatif. Il y a du

bon et du mauvais, donc des nuances

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The Dark Knight Rises: une conclusion épique Sonia Sarfati Publié le 19 juillet 2012 à 08h25 | Mis à jour le 20 juillet 2012 à 07h36

En entrevue avec La Presse, Gary Oldman revenait à cela, encore et encore, après avoir vu The Dark Knight Rises: «C'est une conclusion épique.» Il ne faisait pas de service après-vente. Il a entièrement raison. Christopher Nolan clôt avec panache et force son aventure avec le Chevalier noir, livrant le meilleur des trois longs métrages - qui est aussi, jusqu'ici, l'un des meilleurs films de l'année. Huit ans après la mort du procureur Harvey Dent, Bruce Wayne se terre dans son manoir, renonçant à porter le costume de Batman. Le puissant mercenaire Bane lui force cependant la main lorsqu'il attaque avec ses hommes la Bourse de Gotham, entraînant du coup dans le gouffre financier les industries Wayne. Pour parvenir à neutraliser le criminel, le justicier masqué obtient l'aide de Selina Kyle, une mystérieuse cambrioleuse. Mais celle-ci le trahit, permettant à Bane de capturer Batman, dont il connaît l'identité secrète, et de l'enfermer dans une geôle médiévale à l'étranger. Ayant ainsi le champ libre, le terroriste au masque de fer prend tous les habitants de Gotham en otages et fomente un holocauste nucléaire qui anéantira toute la ville. Le commissaire Gordon organise la résistance, aidé par le jeune détective John Blake et l'ingénieux Lucius Fox, alors que Bruce Wayne tente sans relâche de s'évader du puits de l'enfer où il croupit. Oui, le scénario est inutilement alambiqué (The Dark Knight avait le même problème). Oui, la note mélodramatique est poussée un peu trop fort (Batman Begins jouait aussi trop pesamment de ces violons-là). Oui, Bane, le méchant de service, est difficile à comprendre (mais moins que ce que ne laissait présager les bandes annonces des débuts). Oui, il aurait été possible d'épurer le récit pour le ramener à moins de deux heures et demie (même si les 164 minutes et quelques secondes passent vite). Mais. Mais la réalisation est impressionnante (pas seulement pour les scènes tournées en IMAX, lesquelles sont par ailleurs époustouflantes) et porte la signature d'un véritable cinéaste. Le ton, les personnages, les thèmes, tout est très «adulte» et magnifiquement exécuté; et enrobé par une trame sonore rien de moins que somptueuse - Hans Zimmer s'est vraiment surpassé. Spectaculaire Enfin, au sein de scènes d'action spectaculaires (le détournement d'avion du début, l'effondrement de Gotham, l'ensemble des 30 dernières minutes), les scènes plus intimes parviennent à faire (forte) impression tant les acteurs sont bien dirigés. À commencer par Christian Bale qui lève enfin, ici et là, le pied de la pédale «interprétation intense» - entre autres grâce à la présence «allégeante», féline et aussi cute que sexy d'Anne Hathaway en Selina Kyle/Catwoman. Face à lui, Tom Hardy en Bane - le terroriste qui, huit ans après les événements survenus dans The Dark Knight, fait sortir Batman de sa «retraite» en voulant détruire Gotham - impressionne par sa capacité à moduler son jeu malgré le masque qui lui couvre une partie du visage. Reprenant les rôles d'Alfred, Jim Gordon et Lucius Fox, Michael Caine, Gary Oldman et Morgan Freeman sont les pros que l'on sait dans leur représentation des trois figures paternelles de Bruce Wayne. Quant aux deux nouveaux venus, Joseph Gordon-Levitt et Marion Cotillard, ils s'intègrent parfaitement dans l'univers sombre de Chevalier noir: le premier insuffle innocence et force à un jeune policier que l'on devine promis à un destin plus grand que sa modeste stature ne le laisse présager; et la seconde incarne avec classe la riche philanthrope qui travaille fort à faire sortir Bruce Wayne de son manoir. À noter que revoir Batman Begins et The Dark Knight avant de découvrir The Dark Knight Rises n'est pas une obligation, mais permet de mieux apprécier certains méandres du scénario. Bref, chapeau bas, Mr. Nolan!

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Vocabulaire Dark Night de Safarti : Trouvez des définitions ou des synonymes pour les mots/expressions suivants :

1. épique

_________________________

2. service après-vente (S.A.V.)

_________________________

3. entièrement

_________________________

4. clore

_________________________

5. panache

_________________________

6. chevalier

_________________________

7. long-métrage

_________________________

8. procureur

_________________________

9. puissant

_________________________

10. mercenaire

_________________________

11. entraînant

_________________________

12. forcer la main

_________________________

13. parvenir

_________________________

14. justicier

_________________________

15. cambrioleuse

_________________________

16. geôle

_________________________

17. otages

_________________________

18. anéantir

_________________________

19. puit

_________________________

20. croupir

_________________________

21. alambiqué

_________________________

22. le méchant de service

_________________________

23. la bande annonce

_________________________

24. épurer

_________________________

25. la réalisation

_________________________

26. époustouflant

_________________________

27. cinéaste

_________________________

28. une trame sonore

_________________________

29. au sein de

_________________________

30. interprétation

_________________________

31. la retraite

_________________________

32. le jeu

_________________________

33. présager

_________________________

34. incarner

_________________________

35. philanthrope

_________________________

36. meanders

_________________________

37. chapeau bas

_________________________

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Intouchables

Pas de bras, pas de chocolat! Olivier CORRIEZ

À la suite d'un accident de parapente, Philippe, riche de aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un

jeune de banlieue tout juste sorti de prison.. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont

faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement...

Deux univers vont se téléscoper, s'apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte

qu'inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra... Intouchables.

« Si vous faites ce film, il faut que ce soit drôle. Car cette histoire doit passer par le prisme de l'humour». Cette

phrase est la recommandation de Philippe Pozzo di Borgo à Olivier Nakache et Eric Toledano, les réalisateurs

d’Intouchables. Le film est inspiré de l'histoire vécue par cet homme devenu tétraplégique à la suite d'un

accident de parapente. L'histoire d'une rencontre improbable entre un homme riche mais handicapé et un autre

homme venu d'une banlieue difficile. Premier constat, les deux cinéastes ont suivi le conseil à la lettre.

Intouchables est un film drôle, émaillé de surprises hilarantes. Mais ce n'est pas seulement cela. Le film n'est pas

une comédie de plus dans l'univers du genre en France, il est autre chose, il passe dans une dimension

supérieure.

Ce qui frappe dans Intouchables, c'est l'équilibre

parfait trouvé par Olivier Nakache et Eric Toledano

entre humour et émotion. Avec cette histoire forte, le

duo de réalisateurs pouvait facilement se laisser

déborder mais il maîtrise entièrement le sujet et nous

parle droit au cœur en nous offrant un de ces films

rares, d'une sensibilité juste et pas calculée. Rien

n'est surfait dans Intouchables, tout découle

naturellement, sans artifices. C'est subtil et d'une

grande finesse d'esprit. Et derrière les mots et les

images, nous assistons à une belle leçon d'humanité et

de tolérance.

Intouchables est non seulement l'histoire de la rencontre entre deux hommes mais aussi la rencontre entre deux

acteurs : François Cluzet et Omar Sy. Ces deux là semblent complémentaires comme les deux personnages qu'ils

incarnent, comme s'ils ne formaient qu'un. Une pareille alchimie entre deux comédiens que tout oppose est, là

encore, quelque chose de rare. Et on peut s'avancer à dire que sans les présences de François Cluzet et Omar Sy,

le film n'aurait certainement pas été le même.

Vous l'aurez compris, Intouchables, de part, entre autres arguments, son histoire, sa sincérité, ses interprètes est

une grande, une très grande réussite. Ses qualités sont telles qu'on ne voit pas comment il n'emporterait pas

l'adhésion du public.

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Critique: Les Intouchables

Horizontal

7. la taquinerie

9. faire trop

11. une activité avec parachute

12. quartier en dehors de la ville

14. une bonne relation

15. embaucher

16. suivre comme une rivière

Vertical

1. accorder sa confiance

2. élite

3. le soutient, l'admiration,

l’appréciation

4. drame, comédie, thriller, action

5. jouer un rôle

6. un jogging

8. un mélange

9. fou

10. proviennent du feu

13. expression: exactement

14. une observation/remarque

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Dans ces deux critiques : /15

1) Séparez les parties du texte – narrative, informative, argumentative. Vous pouvez utiliser des couleurs différentes pour souligner ou surligner les parties du texte. /1 2) Trouvez les jugements positifs dans ce texte et les jugements négatifs : vous pouvez mettre des + et des – dans la marge. /1 3) Sarfati se montre particulièrement sévère envers quels aspects du film? Que dit-elle? /2 ____________________________________________________________________________________

____________________________________________________________________________________

____________________________________________________________________________________

4) Repérez l’intertextualité dans la critique de Sarfati. Comment l’utilise-t-elle? /2 ____________________________________________________________________________________

____________________________________________________________________________________

____________________________________________________________________________________

5) Comment la conclusion de la critique d’Intouchables diffère-t-elle de celle du Chevalier noir? (Que fait chaque conclusion). /2 ____________________________________________________________________________________

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6) À votre avis (et sans prendre en considération les films), quelle critique est la mieux écrite? Celle de Safarti ou Corriez? Quelles sont les éléments qui rendent cette critique plus attrayante? Plus convaincante? Plus agréable à lire? /2 ____________________________________________________________________________________

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7) Si tu devais écrire une critique de films, à quels aspects ferais-tu particulièrement attention pour écrire une

critique efficace ? /5

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Publié le 27 décembre 2008 à 15h22 | Mis à jour le 27 décembre 2008 à 15h33

Monsieur oui: cochez non Normand Provencher Les belles années de Jim Carrey semblent être derrière lui. Après avoir vaincu une grave dépression, l'acteur canadien donne de plus en plus l'impression de ne plus trop savoir où s'en va sa carrière. À preuve, la banale comédie Monsieur oui (v.f. de Yes Man). De toute évidence, le réalisateur Peyton Reed (The Break-Up) a tenté de refaire le coup original de Menteur, menteur. Dans ce film de 1997, Carrey incarnait un avocat forcé, à la suite d'un sortilège lancé par son fils, de dire la vérité pendant 24 heures. On n'est pas loin de la même recette, à la différence que Carrey devient ici incapable de dire non à quoi que ce soit. Responsable des prêts dans une banque (donc habitué à dire souvent non...), Carl Allen (Carrey) verra sa vie transformée au contact d'un gourou de la pensée positive (Terence Stamp). Du coup, terminé le négativisme, il décidera de dire oui à tout et à tous. Il voudra tout faire, comme si ses journées duraient une semaine : apprendre le coréen et la guitare, prendre des cours de pilotage, faire la fête toute la nuit sur le Red Bull, épouser une musulmane sur le Net, faire du bungee, etc. Paradoxalement, il n'a toutefois pas le temps de jouer à la Wii... Puisqu'un refus entraîne automatiquement une série de déveines, Carl se rendra compte qu'il a intérêt à dire oui le plus souvent possible (même aux vieilles dames lubriques...). C'est alors que la chance mettra sur son chemin une jeune musicienne (Zooey Deschanel) dont il tombera amoureux. Sa propension à dire oui à tout lui jouera alors un vilain tour. Comment faire pour distinguer l'engagement forcé du véritable élan du coeur? La proposition de départ de Monsieur oui n'est pas dépourvue d'intérêt, mais encore aurait-il fallu être capable d'exploiter intelligemment le filon, plutôt que d'aller au plus facile, avec une flopée de mises en situation qui ne mènent nulle part et des dialogues d'une banalité sidérante. On devine l'intention du feel good movie, mais le talent et l'inspiration sont absents. Il n'y a pas si longtemps encore, Carrey aurait pu sauver la face avec quelques simagrées dont il a le secret, mais cette fois, on le sent complètement dépourvu. Avec Monsieur oui, on est loin de l'acteur qu'on a cru un jour être capable d'être autre chose qu'un clone de Jerry Lewis. Le show Truman et Eternal Sunshine of a Spotless Mind laissaient entrevoir de belles choses pour lui. On devine maintenant qu'il s'agissait d'accidents de parcours. Le thriller ésotérique Nombre 23, il y a deux ans, et cette pâle comédie démontrent que Carrey devra dorénavant y penser à deux fois avant de dire oui à n'importe quoi. http://www.lapresse.ca/cinema/201207/23/49-1200-monsieur-oui.php

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Publié le 18 décembre 2008 à 19h10

Yes Man : oui, monsieur Carrey! Sonia Sarfati

En n’abusant pas de sa souplesse faciale et en se mettant au service d’une histoire qui mise sur autre chose que son seul visage de caoutchouc, Jim Carrey trouve, dans Yes Man, son meilleur rôle et son meilleur film depuis Eternal Sunshine of the Spotless Mind. L’art de la grimace y est bien dosé et le catalogue de faces, juste assez exploité pour provoquer les rires même chez ceux qui sont indifférents à l’art de la grimace. Réalisé par Peyton Reed (The Break-Up, Bring It On), Yes Man est inspiré du livre vaguement autobiographique de l’humoriste britannique Danny Wallace. On y suit Carl Allen, préposé aux prêts dans une banque, qui, depuis son divorce, il y a trois ans, a sombré dans la phase du non. Il refuse tout à tous. À ses clients, à sa famille et à ses amis. Jusqu’à ce qu’un de ces derniers l’entraîne dans un séminaire de croissance personnelle donné par un gourou du positivisme (Terrence Stamp) et se fait convaincre de changer son fusil d’épaule. À partir de là, il va dire oui à tout et à tous. C’est ainsi que, entre autres choses, il tendra la main à un sans-abri exigeant. Qu’il se jettera en bas d’un pont. Qu’il aura une relation (très) particulière avec sa voisine (très) âgée. Et, surtout, qu’il rencontrera Allison (Zooey Deschanel), une fille à l’âme artiste et l’esprit libre qui est tout ce que Carl n’est pas. Or, puisque les contraires s’attirent... Le résultat - qui, dans le registre Carrey, rappelle Liar Liar, où il incarnait un menteur invétéré qui « apprenait» à dire la vérité - est une feel good comédie sans prétention. Un film qui ne se prend pas au sérieux mais a été fait avec sérieux. Pas une grande oeuvre, on s’entend, mais pas une comédie bête non plus. Où Jim Carrey utilise son savoir-faire pour la comédie physique (et faciale) avec une mesure qui sied à l’homme dans la quarantaine. Et où Zooey Deschanel, qui faisait joliment face à Will Ferrell dans Elf, fait de nouveau preuve d’un don pour mettre en valeur l’art comique de son vis-à-vis masculin tout en trouvant, elle, sa propre place. Bref, la chimie entre les deux comédiens fonctionne à l’écran. Et on ne peut faire autrement que de dire... oui à leur couple improbable. Trouve les mots des deux critiques pour compléter le casse-tête.

Horizontal

2. qqun sans toit

4. dès maintenant

7. sans ou démuni

9. une formule

11. étonnante

13. chemin

17. contrairement à

ce qui est attendu

Vertical

1. qqun de l'âge mur

3. surmonté

5. jouer le rôle de

6. un méchant jeu

7. malchance

8. une opportunité

10. qui demande beaucoup

12. un talent

14. singerie

15. contorsion des

muscles du visage

16. un sort

17. tendance à

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MOTS CROISÉS YES MAN

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MONSIEUR OUI : COCHEZ NON /10

1) Quels sont les aspects développés par Sonia Safarti dans cette critique ? /3

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

2) Écrivez 2 intertitres (de votre imagination) qui annoncent deux aspects. Mettre un chiffre sur

votre texte pour indiquer le lieu de l’intertitre. /4

1.___________________________________________________________

2.___________________________________________________________

3) Quelle est l’opinion de Safarti sur ce film? Justifiez en donnant au moins deux exemples du

texte. /3

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

YES MAN :OUI, MONSIEUR CARREY! /10

1) Quels sont les aspects développés par Normand Provencher dans cette critique ? /3

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

2) Sur le texte, écrivez 2 intertitres (de votre imagination) qui annoncent deux aspects. /4

1.___________________________________________________________

2.___________________________________________________________

3) Quelle est l’opinion de Provencher sur ce film? Justifiez en donnant au moins deux exemples du

texte. /3

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

__________________________________________________________________

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Regarder la vidéo de Marc André Lussier- critique au sujet du film Les

Misérables de Tom Hooper (2012)

http://www.lapresse.ca/videos/cinema/201212/19/46-1-les-miserables-critique-de-marc-andre-

lussier.php/9bf2be3239d34b58984e7a95c25d0ae4

1. Quel genre de fan appréciera ce film? Pourquoi?

2. Les acteurs sont souvent filmés comment?

3. Combien de temps dure ce film?

4. Quel est le principal atout?

5. Que pense Lussier au sujet de la prestation de

a) Hugh Jackman

b) Anne Hathaway

c) Eddie Redmayne

6. Hooper a eu la très bonne idée de faire quoi? Quel était l’effet?

7. D’où vient cette comédie?

8. La version internationale anglaise est sortie quand?

9. Que pense Lussier au sujet de la prestation de Russell Crowe?

10. Quelle est l’impression générale de Lussier sur ce film?

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Sujet Titre 1 Titre 2

Résultat de la compétition de natation

Les Dauphins gagnent le championnat de natation

Les Dauphins éclaboussent l’adversaire!

Recherche sur les reptiles Ma recherche sur les reptiles Avec ou sans pattes, qui sont

ces bêtes à écailles ?

Écrire une critique de film

Premier élément : l’identification du sujet

Peu importe l’objet de ta critique, il est primordial que tu situes les lecteurs, que tu leur donnes des points de

repère. Il importe que tu fasses un bref résumé de son histoire (attention à ne pas tout dire!). Les lecteurs ont

besoin de savoir clairement de quoi il est question afin d’être en mesure de mieux comprendre tout le reste de

ta critique.

Deuxième élément : la prise de position

Afin de réaliser une critique tu dois avoir un point de vue sur un sujet. Que tu aimes ou déteste un film, ton

objectif est de convaincre le plus de lecteurs possible que le film était bon ou mauvais.

Troisième élément : l’analyse

Lorsque tu te proposes de faire une critique, tu dois aussi te lancer dans un exercice d’analyse. Ainsi, tu cherches

à justifier les "pourquoi ? " de ton jugement. Cet exercice n’est pas toujours facile si tu as du mal à identifier

clairement le sujet de ta critique. Si tu dis que c’est parce que l’histoire est belle, ce n’est pas très convaincant. Il

faut que tu pousses ta réflexion un peu plus loin. Tu trouves que l’histoire est belle mais pourquoi ?

Comment attirer l’attention du lecteur

Des moyens efficaces existent afin de donner au lecteur l’envie de lire un texte en particulier. Il s’agit de petits détails qui font souvent toute la différence entre un texte qui sera lu et un autre qui sera ignoré. Ces éléments ont la fonction d’attirer l’attention du lecteur.

Le titre Très souvent, le titre est la première information que voit le lecteur. Il identifie le texte tout en ayant pour fonction de capter l’attention. C’est souvent à cause du titre qu’un lecteur est attiré par un texte. Trouver un bon titre est une étape à réaliser avec soin. Dans certain cas, ça peut même demander un gros effort d’imagination.

Le chapeau Le chapeau désigne les quelques lignes de texte insérées entre le titre et le début d’un article. Il s’agit d’un résumé, souvent rédigé en caractères gras, qui donne un aperçu général du sujet traité dans les lignes suivantes. Le chapeau ne donne pas toute l’information et c’est la raison pour laquelle il accroche le lecteur.

Les images Imaginez un journal sans images ! L’image, si elle est bien choisie, suscite l’intérêt du lecteur. Une image peut, à elle seule, dévoiler ce que des mots n’arrivent pas à exprimer. Elle est souvent un outil de transmission très efficace de l’information.

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VOCABULAIRE POUR ÉCRIRE UNE CRITIQUE

a) Expressions substantives et adjectives

· Une histoire médiocre/géniale.

· Un échec/succès.

· Un navet/décevant.

· Plein de talent.

·impressionnant, magistral, exceptionnel,

passionnant, sublime, riche, admirable,

superbe, merveilleux.

· Émouvant, touchant, délicieux.

· Réussite complète.

· Tendre, chaleureux, doux.

· Drôle.

· Belle histoire.

· Angoissant.

· Étrange.

· Un chef-d’œuvre.

· Classique.

b) Expressions verbales

· Le film parle...

· Jouer/incarner(les acteurs).

· Il fait peur, il donne des frissons.

· À ne pas rater ou manquer.

· C’est du très bon cinéma.

· La fin est terrible.

· On est touchés.

· On rit aux larmes.

· Un film qui nous divertit et nous émeut.

· Un film qui a tout pour le revoir.

· À voir plusieurs fois, à découvrir.

· Il m’a marqué,touché.

· Ça coupe le souffle.

· Il a un vrai sens du cinéma.

c) Vocabulaire cinématographique

· Metteur en scène,directeur,réalisateur,mise

en scène.

· Production.

· Adaptation, scénario.

· Séquence, plan.

· Écran(grand écran).

· Costumes.

· Décors.

· Montage.

· Performance, interprétation, rôle.

· Composition musicale, partition.

· Effets spéciaux.

· Caméra.

· Les genres:

- Mélodrame.

- Horreur.

- Fantastique.

- Science-fiction.

- Aventures.

- Guerre.

- Romantique.

- Polar ou thriller(suspense).

- Western.

- Dessin animé.

- Documentaire.

- Historique.

- Comédie (musicale).

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La critique – Plan

Titre accrocheur :

Note ou nombre d’étoiles de cinéma :

Intro : fait un résumé de l’histoire sans dévoiler trop de faits importants. Le lecteur doit avoir suffisamment d’informations pour vouloir aller regarder le film mais attention aux spoilers!

Argumentation 1 –élément positif ou négatif avec des explications et exemples

Argumentation 2 –élément positif ou négatif avec des explications et exemples :

Argumentation 3 –élément positif ou négatif avec des explications et exemples :

Conclusion : fait un rappel des éléments que tu as aimés ou pas aimés et dit au lecteur si tu penses qu’il devrait aller voir ce film

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Grille d’évaluation

Contenu Organisation Style Règles de langue

4 à 5

Le texte contient tous les points principaux et secondaires

essentiels. Les arguments sont prouvés par de

solides arguments. Le nombre de mots

prescrit a été respecté.

Le texte respecte la logique d’une

critique de film. Il y a des

paragraphes là où c’est nécessaire. Le texte forme un tout

uni.

Le texte est accrochant, percutant et

agréable à lire. Le vocabulaire est spécifique

au genre.

L’absence relative d’erreurs est

impressionnante. Le texte témoigne d’une excellente

connaissance des règles de la

langue.

3 à 4

Le texte contient la plupart des points

principaux et secondaires

essentiels, des preuves appuient les arguments. Le nombre de mots

prescrit a été respecté.

Le texte s’approche de la structure

d’une critique de film. Il y a des

paragraphes là où c’est nécessaire. Le

texte est relativement uni.

Le texte est accrochant et

agréable à lire. Le vocabulaire est spécifique au

genre.

Les quelques erreurs ne gênent

pas la communication.

Le texte témoigne d’une très bonne connaissance des

règles de la langue.

2 à 3

Le texte a des lacunes quant aux points principaux

et secondaires essentiels ainsi

qu’aux arguments. Le nombre de mots

prescrit a été respecté.

La structure du texte s’éloigne de la structure d’une critique de film. Il

n’y pas nécessairement de

paragraphes.

Le texte est peu accrochant. Le vocabulaire est

générique.

Les erreurs gênent rarement la

communication. Le texte dénote

une connaissance générale des règles

de la langue.

1 à 2

Le texte est très partiel. Certaines

informations importantes sont absentes. Il n’y a pas le nombre de

mots prescrit.

Le texte n’a aucune structure et ne respecte pas le format d’une

critique de film.

Le texte n’est pas du tout

accrochant et ne contient aucun

vocabulaire spécifique au

genre.

Les erreurs sont une source de distraction et

peuvent empêcher la communication.

La connaissance des règles de la

langue est plutôt limitée.

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