Le chateau de la Filolie, Dordogne -...

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GIIIG1 DE L'UNIVERSITE

OFFICIER DE l'INSTRUCTION PUBLIQUE

PRINCIPAL DU COLLI:GE DE IIRIVE

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Lxtr,uI du Conpte-rrndu dis L VU Congrès archéologiquede France

Tenu eu 1890, à Ili-ive

LE CTIATEAUDE

LA FILOLIE(DORDOGNE)

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Le château dc La Filolie, situé dans l'ancienne pro-vince de Gu yenne (Bas-Périgord) , fait aujourd'huipartie de la commune de Saint-Amand-de-Goly, cantonde Montignac, arrondissement de Sarlat. (Dordogne)[1 0 7' 44" de longitude occidentale,-4° ' 40' (le lati-tude septentrionale].

Il occupe à peu prés le centre d'un bassin, dont lapente générale est dirigée (le l'est à l'ouest. Les eauxlimpides de sources nombreuses et abondantes seréunissent eu un ruisseau qui fait tourner plusieursmoulins avant d'aller grossir la Vézère dans la villemômede Montignac.

Creusé par les eaux tertiaires dans les roches del'étage .sénonien, le cirque de La Filolie est sillonné

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d'ondulations formées par des collines couvertes de boisde chêne et de châtaignier entre lesquelles s'ouvrentautant de n combes d'où l'eau ruisselle de toutes parts.

L'une de ces collines sur laquelle la route départe-mentale de Périgueux à Sarlat développe ses pitto-resques lacets est célèbre dans le pays sous le nom de

J)ouairan. n Elle est percée par le tunnel du cheminde fer de Nontron à Sarlat, qui débouche dans la belleet verdoyante vallée du Coly, rivière renomméeses écrevisses et par ses truites exquises.

Les différentes couches des terrains sédimentaires serenc,ntrent sur tous ces mamelons, tantôt sous laforme de dépôts arénacés ou de conglomérats, tantôten assises régulières compactes ou schisteuses souventcoupées par des failles remplies de terre végétaleferrugineuse.

Les points les plus élevés de la ceinture du bassinne dépassent pas l'altitude de 280 mètres. Le château sedresse à 160 mètres. Plus bas, à 4 kilomètres, à lacote 70, la charmante ville (le Montignac dominée parla silhouette brunie (les ruines de son fameux châteaus'étend gracieuse sur les rives à la fois si fécondes etsi pittoresques de la paisible Vézère.

Le climat est très agréablement tempéré. La neigene vient jamais interrompre les travaux entreprispendant ]'hiver, et, durant les chaleurs de l'été, on nese trouve point incommodé par les orages qui ne sontni dangereux ni trop fréquents. Ces excellentes condi-tions climatologiques, ainsi que l'existence .dc nom-breuses anfractuosités clans les roches calcairesjustifient le choix que l'homme préhistorique avait faitde cette région pour y établir sa demeure. Les grottessi célèbres des E yzies et des Laugeries sont encore

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Plan d'ensemble et coupe du t"rrain (Iq. .-.

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pleines des vestiges de cette primitive civilisation sibrillamment évoquée par M. Élie Masséiiat dansl'étude de ses riches collections.

Lorsque du haut du chemin (le fer ou des coteaux voi-sins on aperçoit le château de La Filolie, on reste frappédu grand air de sa masse. Peu à peu les détails appa-raissent: les toits pointus (les tours rondes, les arêtesvives des tours carrées émergent d'un fouillis dc lu-carnes et de mâchicoulis. Le toit chaud des murailles,le gris des toits de pierre, jouent harmonieusementdans le reflet azuré des pièces d'eau. Une vive accen-tuation est donnée à l'intensité des couleurs et à ]avigueur des formes par le cadre de verdure aux nuancesvariées des prés et des bois.

Bâti sur une croupe de calcaire qui s'avance au nordentre deux vallons, le château domine de plus de14 mètres une vallée plus large formée par la réunionde deux combes latérales (fig. A, coupe suivant CD).Il commande la route départementale de Périgueux àSarlat, à la naissance de la rampe du 1)ouair'an.

La pointe de ce promontoire ne supporte aucuneconstruction; c'est un jardin en terrasse de 800 niètrescarrés.

1)e forme quadrangulaire, flanqué de deux tourscarrées et d'une tour ronde, le château produit la viveimpression de force et de grandeur qui se dégage desconstructions du XV C siècle (fig. B). Les belles tourscarrées qui le défendent à l'ouest ont 6m60 de côté et17" 30 de hauteur. Les murs, (l'une épaisseur de 'l"GO,sont percés d'embrasures de différentes formes : lesunes (fig. 2) ovales ou oblongues (0,45-0,), les autres(fig. l'1 rectangulaires (0,54-0,48) avec ressauts dansles parois pour favoriser le ricochet. Ces murs se pré-

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sentent avec le fruit bien prononcé tic l'époque jusqu'à'3 ,,, -0 au-dessus du pied. Ils sont couronnés par des

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mc1iicoulis remarquablement bien conservés. Les cor-beaux des angles sont encastrés dans la direction desdiagonales de la tour, les deux qui suivent de chaquecôté déterminent le balancement, les autres demeurentperpendiculaires au mur. Ceux de la tour du sud et de

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la porte d'entrée se distinguent par un ornement com-posé de trois fiels, de deux gorges et l'une doucine.droite ( fig. ). Les autres ne p sdent quun SiTU p1'filet avec quart de rond (fig. 4.).

Les charpentes des tours très soignées en bois dechâtaignier soutiennent (les toits pointus avec couver-ture en pierre. Dans la tour du nord, à côté de lachambre du veilleur, on remarque des cabinets d'ai-sance installés dans les mâchicoulis une pierre percéerepose sur deux corbeaux et, en dessous, une dalleoblique préserve Je mur.

Les tours Possèdent (Jeux étages au-dessus (le cavesvoûtées à plein cintre très solidement construites.Entre elles. sur un développeiuciit de tO mètres règneune courtine formée d'un étage sur cave, lies mou-lures ornent les appuis des fenêtres. Sottie, surveilléepar les embrasures des tours, la porte des caves àplein cintre, large de 2 mètres, rompt la monotonie de

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la partie inférieure de cette longue façade qui ne pré-sente aucune défense remarquable. Les encognuressont occupées par deux petites tourelles en encor-bellement (fig. h).

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La plate-forme sur laquelle repose le château a unesuperlicie dc 1610 iii't res carrés. Des pentes assezfortement inclinées l'isolent à l'ouest, au nord et àl'est. Elle n'est reliée h la colline que du côté (1ii sudoù se trouve l'entrée fig. 6). On pénètre dans la courintérieure par une porte à plein cintre (le 2 - 45 de

large au-dessus de laquelle surplombent :des mâchi.coulis d'un bel effet (fig. 7). Entre les corbeaux cx-

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trêmes sont entaillées les rainures du pont-levis. Unetour ronde située un peu en arrière à droite complétaitla défense de l'entrée (Voir le plan l, leLt. C).

Du nième côté, flous apercevons la chapelle dont undes murs faisait partie de l'enceinte. Elle était dédiéeà Sa inte-Marie-de-la-Conception (Acte de Tyssicu, rio-

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taire, 1746). La clef de voûte du sanctuaire est ornéed'une belle croix de Malte (fig. 8).

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A peu de distance à l'est s'élève une tour ronde qui

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formait l'angle sud-est du château. Le toit pointu enest fort remarquable.

Les constructions qui forment la façade du nordsont moins anciennes; elles possèdent le caractèreRenaissance de la fin du XVI P siècle, Un escalier depierre en colimaçon dans une tour carrée dessert lesdifférents étages. La porte est surmontée d'un fronteauavec écusson (fig. 9). Au sommet de la tour, une fenêtrearmée d'un mâchicoulis surveille cette porte et la dé-fend au besoin (fig. O). Les heureuses proportions des

4fmeneaux et (les croisillons donnent aux lucarnes uncachet (l'élégance qui offre un agréable contrasteavec la masse des constructions précédentes. Les unesse présentent ftVCC des tympans triangulaires d'un

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beau profil (fig. H), les autres avec des frontons demi-

circulairesornés d'une coquille centrale (fig. 12), Lapierre d'appui (le chacune des fenêtres ou lucarnesest percée d'une petite embrasure ronde faisant officede meurtrière.

Une porte à plein cintre, percée dans une des plusanciennes murailles, laisse encore apercevoir des ai'-moines intéressantes gravées sur le parement extérieurde la clef de voûte. L'attribution de ces armes estincertaine. Les familles dEscars et de Lastours parais-sent être désignées. L'écu est angulaire, sans rayures

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ni dans le champ ni sur les pièces. L'alïsenc d'ju(fira_

Lien (les émaux et des couleurs s'explique par I';ui-ciciineté le ces armes fig. 13) : Ecartelt : ail premier.

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tin eh eau ; au second, un chevron avec trois pois-

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Sons au troisième, trois Louis au quatrième, troiscornes d'abondance.

Mais visitons le corps de logis du nord. A un pre-mier vestibule succède une vaste pièce qui prend joursur la cour et sur la terrasse c'est le salon desservipar un second vestibule qui s'ouvre sur la terrasse etsert (l'antichambre aux pièces voisines. L'escalier dontnous avons parlé ci-dessus et dont les marches depierre usées ont été recouvertes de lames de chênenous conduit au premier étage dans deux corridorsde directions perpendiculaires qui servent de dégage-ment à Cinq chambres, L'une telles, spacieuse, orne-mentée (le vieilles peintures en frise , i) a 'C d'uneinosaïflue en petits cailloux, est remarquable par sacheminée, i' les puissantes et nombreuses solives duplafond. Elle semble avoir rempli l'office de salle desgardes.

Dans la partie la plus ancienne du château, à l'ouest,nous parcourons successivement deux salles à manger,deux chambres avec cabinets, la cuisine très vaste oùune immense cheminée excite notre curiosité.

Au cours de cette rapide visite, nous avons pu ;i}wt'-ecvoir dans de grandes salles, aux plafonds élCV5,des cheminées Renaissance à colonnes et à moulures.Les foyers dcnii-eyliiidriques, ménagés dans l'épais-seur des murs, ont attiré notre attention déjà captivéepar (les boiseries du XVH° siècle. Les haies des 1105 an-ciennes portes intérieures sont relativement basses,étroites, percées dans les nium'ailles épaisses. Notre hua -gination ne se contient plus. Elle évoque le souvenir (lestemps où, dans ces mêmes salles, retentissaient les ap-pels aux armes et les cris de guerre. Mais la vue desécuries, remises, étables, buanderie, boulangerie, etc..

installées dans les bti1Tienls modernes de l'est, nousramène à la réalité. Le colombier en dôme date duXV siècle. Une moulure en larmier pratiquée dans laface inférieure d'un bandeau de pierre arrête les incur-sions des rongeurs et des petits carnassiers.

Ait point de vue de la défensive, la situation duchâteau est fort. heureuse. Elle a dû être remarquée debonne heure. li est permis de penser que la terrasseactuelle était primitivement couverte de construc-tions militaires. L'existence d'un donjon, élevé surce tertre pendant la période troublée du moyen Age,ne parait point noii plus invraisemblable. Dans cerepaire, les gens d'armes se trouvaient à l'abri detoute surprise et de toute attaque. De là, en toussens, ils pouvaient partir pour leurs excursions mi-lardes. Malheur ê l'audacieux marchand qui voya-geai[ de Montignac à Sarlat sans escorte. Avant qu'ilait pu se reconnaitre, il se trouvait dévalisé et mu-conné sans merci. Si la mouLée du Iiouairan avait laparole, elle pourrait en rapporter bien long sur lesattaques à main armée dont elle fut, le théâtre. Lescollines et les combes tortueuses et boisées favorisaientadmirablement ces expéditions.

Le nombre et la position des châteaux, l'état despropriétés, la condition des habitants, la situation éco-in ni ut uc de la contrée, tout indique encore sufi isauuu-meut avec quelle vigueur la féodalité sest implantéedans cette partie du Périgord, avec quelle énergie elles'y est maintenue pendant de longs siècles, alorsmême que l'autorité royale l'avait terrassée ailleursdepuis longtemps.

C'est à la lin de la guerre avec les Anglais, vers lemilieu lu XV° siècle, que le château de La Filolie

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tenible avoir été construit avec les débris de son donjon.

Cent ails plus tard, vers des huguenots, venus deSarlat, s'emparèrent à l'iiriprovistedu puissant inonas-téi'e tic Saint.-Arnand-de-(oty et s'y établirent (i). Ilscommirent d'affreux ravages et désolèrent le pays àdix lieues à la ronde. La F'ilolie n'échappa point à ladévastation. La moitié du chàteau, au nord et à lest.fut ruinée.

Dans les premières années du siècle suivant, on uti-lisa lis matériaux provenant de ces ruines pour éleverla construction Renaissance que nous avons précédein-meut décrite.

Les domaines de La Filolie s'étendaient alors sur,tout le bassin (lotit le château occupe le centre. Au-jourd'hui, cette terre est moins importante ; c'est ce-pendant encore une grande propriété de plus de deuxcents hectares comprenant cinq métairies, avec d'ex-cellents prés , des terres fertiles produisant maïs etfroment, un parc, des bois étendus, des vignes au vinrenommé.

Plusieurs sources donnent abondamment imite excel-lente eau potable qui arrose les prairies, alimente degrands bassins favorables à la pisciculture et fait tournerdeux nioiiliiis sur des chutes de plus tic cinq mètres.

Les laineuses truffes clii Périgord s'y rencontrentnombreuses, très grosses et très liarfurnées.

Eniin, les arbres à fruits de toutes sortes y tut'os-pèrent, et c'est sans doute à l'excellente huile extraite

I t( La belle et imposante église de Saint-Amand, digtiedes ruines du monastère par les soins tic M. i'uhbè Carrier etclassée parmi les itonutuents historiques. en atteste l'impur-tau ce.

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de la belle noix du Périgord que La Filo]ie doit sonnom.

Nous transcrivons ci-dessous quelques renseigne-ments historiques que nous devons pour la plusgrande partie à M. le IY Laroche, médecin à Montignac.

La famille de ileaulicu est la plus ancienne dont onait pu trouver la trace. Un dc lleaulieu, propriétaire(le La Filolie, exerçait la fonction de juge à MontignacArchives de Pan). En 1578, Henri III de Navarre

donne à François de Bcaulieu des prés situés dans lajuridiction de Montignac.

En 17, Ni. de La Filolie ((l'azur à trois flanchisd'argent) (fig. 14) vient otYrir ses services à M. de la

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te-1"éiieloii pour la défense de Sarlat contre lestroupes du vicomte (le Turenne (Chroniques de Jean

Tarde).Un sieur de La Filolie faisait partie de l'assemblée

des seigneurs du Périgord, (lui consentirent à l'impôtde la décime selon le vouloir clii roi (le Navarre (Col-lection du Périgord, XV e vol., p. 34. -BibliothèqueNationale) (1.

(1) Communiqué par M. Forrnoflt• li yardin.

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Un autre est cité dans une réunion des seigneurs duPérigord faisant partie de la sénéchaussée ( Mêmeeollectjoii ).

Jeanne (le La Filolic, fille de feu Messire Antoine deLa Filolie, est admise comme professe au couvent de1'Hôpital-Beaulieu en Quercy, dépendant de l'ordrede Saint-Jean-de Jérusalem (1).

Le château passa aux mains (les (l'Escal's, puissantefamille du Limousin qui donna un sénéchal au Péri-gord. Ce sénéchal avait pour parents très rapprochésdeux évêques qui jouèrent un rôle important auxvi siècle. Une demoiselle d'Escars avait fondé prés(l'une métairie, è I)rouïllevicille, en face du ehètcau,une chapelle dédiée h Notre-bain e-des-Neiges. pourperpétuer le souvenir d'un événement miraculeux. Lel)ouairan tire son nom d'un douaire qui avait été crééà cette époque.

A la suite d'un mariage, les Chapt de Rastignac ha-bitèrent La Filolie. La marquise Ghapt (le Rastignac (leGaubert es t une des bienfaitrices (le l'hospice de Sarlat.

La famille de Beauroyre (d'azur à trois pattes degriffon dor, les deux du chef surmontées d'une étoiledouble du même (fig. 15), originaire du Limousin,hérita d'une partie de la fortune (le la marquise de.Gaubert et s'établit è. La Filolie peu de temps avant.j.;

A la Révolution, les (le Beaui'ovre émigrèrent. LaFilolie fut mise sous séquestre et administrée commebien de l'Etat, On vendit deux métairies (Les Bories) àJean Lalirousse-Rosredon le 15 fructidor an 1V de laRepli lïlii j tic.

(1) Communiqué par M. Philippe de Bosredon.

Le 10 juin 1810, le chevalier Jean-Marie de Beau-royre-Vilhac, ancien capitaine de cavalerie, habitant

a ville de Brive, racheta les Bancs à Jérôme La-brousse-Bosredon. Il était rentré en possession duchâteau au retour (le l'émigration, Dominique deBeauryre, le comte Charles de Beauroyre et le vicomteFrédéric de Beauroyre s'y succèdent pendant près(l'un siècle.

A la date du 11 février 1889, les héritiers du vi-comte Frédéric, de Beaurovrc vendent le château et lapropriété (le La Filolie à M. Roiisselet-F'ormont, prin-cipal du collège de Brivc, le propriétaire actuel.

Caen. - bip, 11. DELESQUES, rue Froide, 2 ci 4.