Job And Carrier infos

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September 2010 issue

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LA RENTRÉE EST ICI

GASTON MABAYAD.G. ACFO LONDON - SARNIA

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ASTON MABAYA

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Le mois d’août est la période de transition entre les vacances

d’été et le retour au travail et à l’école. Certaines personnes ont pris une semaine ou deux, et même un mois de vacance pendant cette période pour faire le plein et recharger les batteries pour la rentrée. Septembre sera encore un mois lourd pour les parents qui vont recommencer à débourser leur argent pour des livres de class-es, les uniformes, les frais de sco-larité, et la liste continue... Petit à petit tout recommence à prendre de l’ampleur avec les gens qui re-viennent des vacances. Les classes d’écoles sont remplis d’étudiants à nouveau, les gymnases sont plein à craquer dans les universités, les propriétaires de boutiques transforment leurs vitrines, les restaurants et les cantines em-magasinent leurs marchandises, les compagnies comme Bestbuy, Futureshop, Walmart, et Bureau en Gros préparent des aubaines pour les familles.

Plus les gens se préparent pour retourner au travail et à l’école, plus ils se préparent à acheter. La rentrée redonne donc vie au sys-tème économique et au marché du travail avec une population de gens qui consomment en grand nombre.

Selon le dernier rapport sur l’indice des prix à la consommation paru le 23 juillet dernier, Statis-tique Canada montre que les prix à la consommation en Ontario ont augmenté de 1% sur une période de 12 mois avec une hausse de 1,4% en mai. Parmi toute les provinces, l’Ontario a enregistré la plus forte progression suivi des territoires dont Terre-Neuve et du Labrador et le Nouveau-Brunswick. Cet indice est très signifi catif car il conclut que la rentrée de 2010 reprend sont activité grâce à une consommation en hausse et continue lentement sa marche vers une économie plus robuste que l’an passé. Pour illus-trer ce point une liste de différents produits à la consommation ont ob-tenus les pourcentages suivants au Canada depuis juin 2009:

transport: en hausse de 1%• primes d’assurance de vé-•

hicules automobiles: en hausse de 5,3%couts des services fi nan-• ciers: en baisse de 2,8%aliments: en hausse de 0,7%• santé et soins personnels: • en hausse de 1,7%composante des loisirs, de • la formation et de la lecture: en hausse de 0.4%.

Sur le marché du travail, la routine sera au rendez-vous car

plusieurs travailleurs retourner-ons dans leur boulot de neuf à cinq. Certains seront heureux de retourner au boulot parce qu`ils pourront voir leurs partenaires de travail et raconter en font et en large ce qu`ils ont fait durant leur vacances, les places qu`ils ont visité, et les souvenirs qu`ils ont rapporté d`outre-mer. Une autre catégorie de gens seront de retour pour se remettre au travail et mon-trer leur bon travail. N’oublions pas que certaines personnes aim-eraient être en vacance et ne pas retourner au travail car leur rou-tine est laboureuse et exigeante. Dommage pour eux!

Malgré l’optimisme que ces chiffres nous démontrent pour la rentrée, il ne faut pas oublier

que la rentrée a quand même ces désavantages, pas au point de vue du boom économique qu’il gé-nère, mais plutôt dans l’histoire des droits du travail en Ontario. Plusieurs professeurs et tuteurs se sont battus pour obtenir plus d’augmentation et de bénéfi ces qui ne leurs étaient pas accordés avant qu`ils protestent. Pour eux la ren-trée a été un outil pour attaquer et questionner les droits et les règles

qui ont réduit la qualité de leur profession.

La plus récente loi votée par le parlement en 2009 était celle de l’université de York, où des assis-tants professeurs et des enseig-nants sous contrats ont protesté pendant 11 semaines avant que cette loi ne les force à résoudre ce problème par l’arbitrage et la mé-diatisation. Cet exemple montre que la rentrée peut provoquer un sentiment d’optimisme aigu, mo-déré, ou inexistant dans la popu-lation ontarienne, surtout dans le secteur éducatif.

Pour l’année scolaire de 2010-2011 Karen Maxwell, une assis-tante du ministre député, a publié que le ministère de l’Éducation fi nancera un total de plus de 601

million de dollars dans les façons suivantes;

i. SalaireLa province de l’Ontario procure-

ra 475 million de dollars pour aug-menter le seuil des salaires pour les enseignants réguliers, à temps-partiel, et les assistants de 3% dès le 1er septembre 2010.

ii. Bénéfi ces et conditions du travail

33,4 million de dollars sera fi -nancé dans tout le secteur de l’éducation pour assurer de meil-leurs conditions de travail et plus de bénéfi ces.

iii. Professeurs spécial-istes

50,8 million de dollars fi nancera plus de 566 assistants professeurs pour assurer 10 minute de prépara-tion pour les écoles du primaire.

iv. Réduction des classes de la 4 à la 8ieme année

11,7 million de dollars fi nancera 132 professeurs qui enseignent les classes primaires de la 4ième à la 8ième année pour réduire les classes moyennes.

v. Supervision du pri-maire

0,3million de dollars supportera le nombre de supervision en min-utes par les professeurs du pri-maire.

vi. Apprentissage profes-sionnel

9,6 million de dollars fi nancera l’augmentation de l’enseignement professionnel pour les professeurs du primaire.

vii. Programme secon-daire

19,5 million de dollars fi nancera plus de 216 enseignants du secon-daire afi n de développer des stra-tégies locales pour élargir le pro-gramme des écoles scolaires.

Jobs & Carrières Infos

Publication: La Toile des Carrières

Editeur Responsable: Rose Cathy Handy

Rédacteur en chefHenji Milius

CollaborateursSimon Komon

Publicité:Tel: 1-866-784-3020 (2926)[email protected]

Graphisme :Mevlana Media Solutions [email protected] 416-789-9933

Contacts: Jobs & Carrières Infos 998 Bloor Street West, Suite 10612Toronto, ON M6H 1L8

Téléphone: 1.866.784.3020 (ext 2922)

Courriel: [email protected]

Site Web:www.bilinguallink.com

L'unique journal des opportunités bilingues du Grand Toronto.

Jobs&Carrières Infos est une publication bimensuelle éditée par la Toile des Carrières qui paraît tous les premier et troisième vendredis du mois et également disponible en ligne (version téléchargeable) sur le site internet www.bilingualink.com.

Nous déclinons toute responsabilité reliée au contenu des annonces publiées dans ce journal, aux fautes d'impressions, de copies ou d'oublis ayant pu survenir, autres que celle concernant le choix de l'espace de l'annonceur.

Toutes les annonces ainsi que les changements doivent nous parvenir au plus tard les vendredi avant 17h.

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Editorial

La rentrée frappe à la porte

Par Henji Milius

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Nouvelles

Note parfaite pour l’Ontario en matière d’économie d’énergie

L’économie, les soins de santé et l’éducation L’Ontario attire des

manufactures axées sur l’énergie propre

Le plan Ontario ouvert sur le monde améliore les soins de santé et crée des emplois

Le gouvernement McGuinty attire des investissements qui permettront de créer jusqu’à 1 400 emplois dans la province

Le premier ministre McGuinty inaugure le nouvel hôpital de Sudbury

Le tout premier fabricant de pales d’éoliennes à s’installer dans la prov-

ince et la construction d’une nouvelle usine de modules solaires contribueront à l’expansion de l’industrie verte, à faible incidence, en Ontario, et permettront de créer jusqu’à 1400 emplois.

Canadian Solar Inc. annonçait aujourd’hui qu’il avait choisi la ville de Guelph pour construire sa première usine de panneaux solaires en Amérique du Nord, créant ainsi jusqu’à 500 emplo-is. Cette annonce suit de près l’annonce faite hier par le consortium Siemens et Samsung qui, rappelons-le, plani-fi e la construction d’une usine de pales d’éoliennes en Ontario, ce qui entraînera la création de jusqu’à 900 emplois directs et indirects. Moins d’un an après l’entrée en vigueur de l’historique Loi de 2009 sur l’énergie propre adoptée par la prov-ince, plusieurs autres entreprises ont annoncé des projets de construction ou d’expansion d’installations industrielles dans les domaines solaire et éolien en Ontario.

Les sociétés souhaitant obtenir des contrats dans le cadre du Programme de tarifs de rachat garantis de l’Ontario [en anglais seulement] doivent utiliser, dans une proportion prédéterminée, des produits et services de provenance ontari-enne pour la réalisation de leurs projets. L’on anticipe que les 694 projets déjà an-noncés permettront la création d’environ 20 000 emplois directs et indirects sur cinq ans dans le domaine de l’énergie verte et attireront environ 9 milliards $ en investissements dans le secteur privé. Les projets de TRG permettront de produire chaque année suffi samment d’électricité pour alimenter 600,000 foyers.

La nouvelle économie verte de l’Ontario se traduit par des emplois dans la con-struction, l’installation, les activités de fonctionnement et d’entretien, la technologie, la fabrication, les fi nances, les technologies de l’information et les logiciels. La création d’emploi et de nou-velles occasions d’affaires s’inscrit dans le plan Ontario Ouvert sur le monde visant à stimuler la croissance dans la province.

Les familles de la région de Sudbury dis-posent dorénavant d'un meilleur accès

aux soins de santé, grâce à l'inauguration offi cielle, aujourd'hui, du nouvel Hôpital ré-gional de Sudbury.

L'Ontario a investi 174,6 millions de dollars dans le projet. L'hôpital réunit en un seul établissement tous les services de soins ac-tifs et de réadaptation qui étaient assurés au-paravant dans trois établissements. Le projet a été achevé à temps, en décembre 2009, sans dépasser le budget alloué.

Ce projet a stimulé l'économie locale et créé

des emplois. En effet, au plus fort de la con-struction, plus de 150 ouvriers travaillaient sur le chantier. L'hôpital propose de nouvelles sall-es des urgences, salles d'opération et machines de dialyse, un nouvel équipement médical, des soins cardiaques plus complets et de meilleurs services de physiothérapie, de thérapie respira-toire et d'orthophonie.

Dans le cadre du plan Ontario ouvert sur le monde, le gouvernement poursuit sa démarche visant à offrir des soins de santé optimaux et à devenir un chef de fi le en matière de soins de santé.

MM. Chiarelli et Murray entrent au Conseil des ministres en occupant des portefeuilles

économiques d’importanceDalton McGuinty, premier ministre de

l’Ontario, a annoncé aujourd’hui des change-ments à son Conseil des ministres et au gou-vernement pour obtenir de meilleurs résultats en matière d’économie, d’éducation et de santé en Ontario.

Pour s’assurer que le nouveau Conseil des min-istres continue de mettre l’accent à l’obtention de résultats dans ces secteurs, le premier min-istre a mis sur pied un nouveau Comité des priorités et des politiques du Conseil des ministres et il l’a instruit de consacrer son attention à ces priorités gouvernementales de base. Le nouveau Comité supervisera la mise en ?uvre du plan gouvernemental Ontario ouvert sur le monde en mettant l’accent sur l’obtention d’améliorations mesurables, notamment en ce qui a trait à une forte croissance économique, de meilleurs résultats scolaires, des attentes moins longues dans nos urgences et un meilleur accès à nos médecins et personnel infi rmier.

Les changements au Conseil des ministres an-noncés aujourd’hui feront en sorte que six min-istres assumeront de nouvelles responsabilités et que deux nouveaux ministres feront leur en-trée au sein du Conseil des ministres :

Jim Bradley devient ministre de la Sécu-rité communautaire et des Services correction-nels. Dans ses nouvelles fonctions, Jim tra-vaillera avec les services policiers de l’Ontario et les établissements correctionnels alors qu’ils veillent sur la sécurité de nos familles et de nos collectivités.

Rick Bartolucci devient ministre des Af-faires municipales et du Logement. Les respon-sabilités de Rick sont de veiller à que toutes les collectivités rurale et urbaines continuent de profi ter de la reprise économique de l’Ontario. Il veillera notamment à ce que des logements abordables soient disponibles pour ceux et celles qui en ont besoin.

Sophia Aggelonitis devient ministre du revenu et ministre déléguée aux Affaires des personnes âgées. Dans ses fonctions de ministre du Revenu, elle aidera le gouvernement à par-faire sa série de réformes fi scales, qui, selon les économistes, aideront à créer 600 000 nouveaux emplois au cours des 10 prochaines années. En tant que ministre déléguée aux Affaires des per-

sonnes âgées, elle continuera de veiller à ce que les personnes âgées de l’Ontario reçoivent les services dont elles ont besoin pour mener des vies actives et saines.

John Wilkinson devient ministre de l’Environnement. John va continuer de pré-sider aux efforts du Ministère visant à bâtir une économie propre en Ontario. Le Ministère va continuer de progresser dans la protection de notre air et de notre eau.

John Gerretsen devient ministre des Ser-vices aux consommateurs. Dans ces fonctions, il travaillera à l’amélioration des protections concernant la consommation des familles de l’Ontario et il exercera une supervision régle-mentaire pour veiller à ce que les industries fonctionnent dans le respect de l’intérêt public.

Bob Chiarelli se joint au Conseil des minis-tres à titre de ministre de l’Infrastructure. Il va continuer de présider aux efforts de stimulation de l’économie de l’Ontario alors que la province continue d’améliorer ses routes, ses écoles, ses égouts et ses ponts, ce qui soutient des mil-liers d’emplois à court terme, et de bâtir à long terme une solide structure pour l’économie de l’Ontario. Brad Duguid demeure ministre de l’Énergie.

Glen Murray devient ministre de la Recher-che et de l’Innovation. Il va continuer d’aider à réaliser le plan de l’Ontario visant à faire en sorte que les nouvelles idées de l’Ontario se transforment en bons emplois pour les Ontari-ennes et Ontariens. Tout particulièrement, Glen sera à la tête du plan du gouvernement visant à créer des emplois en développant les technolo-gies de l’eau propre.

Le Comité des priorités et des politiques se compose des membres suivants :

Dalton McGuinty, premier ministre (Prési-dence)

Dwight Duncan, ministre des FinancesMichael Gravelle, ministre du Développement

du Nord, des Mines et de la ForêtSandra Pupatello, ministre du Développement

économique et du CommerceChris Bentley, procureur général et ministre

des Affaires autochtonesKathleen Wynne, ministre des TransportsDeb Matthews, ministre de la Santé et des

Soins de longue duréeLeona Dombrowsky, ministre de l’Éducation

Le gouvernement McGuinty obtient la note A+ dans le classement de progression sur

l'effi cacité énergétique nationaleL'Ontario obtient la meilleure note de la classe

(A+) pour ses efforts en matière d'économie d'énergie dans le classement de progression de l'Alliance de l'Effi cacité Énergétique du Canada.

Cette note parfaite couronne plusieurs années d'améliorations de la part de l'Ontario. La province, avec une note de C- en 2004, a fait de l'effi cacité énergétique et de l'économie de l'énergie les pierres angulaires de son plan énergétique.

Outre la Loi sur l'énergie verte, le rapport loue les programmes d'économie d'énergie de l'Ontario, l'effi cacité énergétique accrue de ses codes de construction et de ses normes sur les produits, et souligne également d'autres initiatives en matière d'effi cacité énergétique.

Le rapport de progression 2009 a été rendu public aujourd'hui par l'Alliance de l'Effi cacité Énergétique du Canada (AEEC), organisme na-tional sans but lucratif qui prône l'effi cacité éner-gétique. Le rapport biennal couvre la période de janvier 2008 à décembre 2009.

infos: news.ontario.ca

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Nouvelles

Mettre plus d’argent dans les poches des familles ontariennes

L’Ontario rend hommage à une championne de l’alphabétisation

Un plan d’infrastructure décennal appuiera la croissance

Le gouvernement McGuinty effectue ses premiers paiements au titre du crédit de taxe de vente de l’Ontario

Le Plan Ontario ouvert sur le monde crée des emplois et accélère notre reprise économique

de la région de York Le gouvernement McGuinty soutient un approvisionnement énergétique fi able et crée des emplois

Le gouvernement McGuinty nomme la récipiendaire du Prix d’alphabétisation du Conseil de la fédération

Le gouvernement McGuinty consulte le public au sujet de ce plan à long terme

L’Ontario investit dansle YMCA de Quinte-Ouest

Répondre aux besoins en énergie

Les familles de Quinte-Ouest peuvent désormais nager, lancer le ballon et se

mettre en forme à leur nouveau YMCA local.L'Ontario a contribué prèlus de 4 millions de

dollars à la construction de ce nouveau YMCA, ce qui a permis de créer quelque 32 emplois. De nos jours, il emploie 12 personnes à temps plein et 86 personnes à temps partiel.

En ces moments diffi ciles, l'Ontario a inves-tit dans les communautés, ce qui a permis de créer des emplois et de revigorer l'économie. Des projets tels que le YMCA de Quinte-Ouest

font partie du plan Ontario ouvert sur le monde du gouvernement et témoigne de l'engagement de l'Ontario à rendre les communautés plus ac-tives et plus saines dans l'ensemble de la prov-ince.

Le nouveau YMCA dispose d'une piscine de 25 mètres, d'un grand gymnase, d'une zone pour les enfants, d'un studio de conditionnement physique et de salles à multiples usages. Il est aussi équipé d'une piste de marche et d'une pi-scine thérapeutique qui permet à tout le monde de profi ter des installations.

Le York Energy Centre devrait pouvoir fournir un approvisionnement fi able en électricité

dans la région de York d'ici la fi n de 2011.La province a approuvé un règlement qui simpli-

fi e les autorisations en matière d'aménagement du territoire en exemptant le centre de l'application de la Loi sur l'aménagement du territoire. Cette exemption est nécessaire pour permettre l'aménagement de nouvelles installations de pro-duction d'énergie électrique fonctionnant au gaz naturel et brûlant sans résidu dans une région en croissance rapide. L'approvisionnement dans la région de York n'est pas suffi sant pour y répondre aux besoins en électricité. On a prévu que la de-mande de la région devrait augmenter trois fois

plus que la moyenne provinciale.Le York Energy Centre fonctionnera environ

10 % du temps pour fournir de l'électricité sur de-mande. Cela signifi e qu'il sera en fonctionnement durant les périodes de pointe pour aider à répon-dre à la forte demande durant ces périodes.

Le projet a fait l'objet de l'évaluation environ-nementale complète exigée et a reçu l'approbation du ministère de l'Environnement pour une instal-lation de production d'électricité de ce type.

Au plus fort des travaux, la construction du York Energy Centre devrait créer jusqu'à 200 emplois. En outre, elle constitue un élément important du plan Ontario ouvert sur le monde visant à assurer un approvisionnement durable en énergie fi able dans cette région en croissance rapide.

Leah Morris, bâtisseuse communautaire et défenseure passionnée de l'alphabétisation de

la région de Hamilton, s'est vue attribuer le Prix d'alphabétisation de l'Ontario du Conseil de la fé-dération pour 2010.

Le premier ministre McGuinty a rendu hom-mage à madame Morris pour son leadership et son dévouement à aider les adultes dans l'amélioration de leurs compétences en lecture et en écriture. Elle est la directrice générale de la Adult Basic Education Association* (* Sites en anglais seule-

ment) de Hamilton, qui fait la promotion de la for-mation permanente dans la région depuis 1983.

D'ici 2020, on s'attend à ce qu'environ 70 pour cent des nouveaux emplois requièrent une éducation et une formation postsecon-daires. Le soutien à l'acquisition de solides compétences en alphabétisation pour for-mer une main-d'œuvre qualifiée et élever notre qualité de vie fait partie du plan Ontario ouvert sur le monde du gouverne-ment.

L'Ontario établit un nouveau plan d'infrastructure décennal qui appuiera

l'objectif du plan Ontario ouvert sur le monde de créer des emplois et de nouvelles possi-bilités de croissance.

Le gouvernement McGuinty demande aux On-tariennes et Ontariens de l'aider à créer le nou-veau plan décennal en lui faisant connaître leurs points de vue. Ce plan déterminera les tendances, les questions et les priorités dominantes afi n de moderniser et d'élargir l'infrastructure publique au cours des 10 prochaines années. Il contribuera à stimuler la productivité, à appuyer la croissance économique et à améliorer les services publics et notre qualité de vie.

Les Ontariennes et Ontariens sont invités à formuler des commentaires sur les priorités en

matière d'infrastructure dans leur région et dans toute la province et peuvent visiter le site Web du ministère pour en savoir plus.

Afi n de tirer parti des récents investissements à court terme visant l'infrastructure et de la réus-site du plan ReNouveau Ontario de 30 milliards de dollars, la province élabore un nouveau plan d'infrastructure à long terme pour répondre aux fu-turs besoins de l'Ontario. Le plan fi nal devrait être lancé l'an prochain.

Vous pouvez envoyer vos commentaires par courriel à [email protected], par télécopieur au numéro 416 325-8851 ou par la poste au Ministère de l'Énergie et de l'Infrastructure, Division des politiques et de la planifi cation infrastructurelles, édifi ce Frost Sud, 6e étage, Toronto (Ontario) M7A 1Y7.

Quelque 3,1 millions de familles et de particuliers ontariens auront bientôt plus d'argent dans leurs

poches grâce au crédit de taxe de vente de l'Ontario. À partir de la semaine prochaine, les Ontariennes

et Ontariens à revenu faible ou moyen admissibles re-cevront les premiers paiements trimestriels qui leur procureront jusqu'à 260 $ par adulte et par enfant chaque année. Ces paiements s'ajoutent au crédit pour la TPS fédérale existant.

L'Ontario modernise un système fi scal désuet vieux d'un demi-siècle. Le plan fi scal de l'Ontario comprend des baisses d'impôt permanentes pour les familles et les entreprises, le nouveau crédit permanent de taxe de vente de l'Ontario et la mise en œuvre de la taxe de vente harmonisée (TVH).

Le plan fi scal bénéfi cie également aux Ontariennes et Ontariens en procurant :

• une baisse permanente de l'impôt sur le rev-enu sur la première tranche d'imposition, ce dont profi tent 93 % des contribuables depuis le 1er janvier 2010.

• des prestations de transition à la taxe de vente de l'Ontario pouvant s'élever jusqu'à 1 000 $ pour la plu-part des familles (y compris les familles monoparen-tales) et jusqu'à 300 $ pour la plupart des personnes seules.

Environ 83 % des achats de consommation ne seront pas concernés par la TVH. Cet ensemble de mesures fi scales est une composante clé du plan quinquennal Ontario ouvert sur le monde, qui appuie la création d'emplois et améliore les programmes et services, comme l'éducation, la santé et la formation profes-sionnelle, auxquels les Ontariennes et Ontariens ac-cordent beaucoup d'importance.

Amélioration de la route express de Thunder Bay

Le gouvernement McGuinty investit dans l’infrastructure de transport du Nord

Des améliorations à la route 61 entre l'avenue Broadway et la rivière Neebing

ainsi qu'à la route 11/17 entre la rue Balsam et la rivière Current le long de la route ex-press de Thunder Bay contribueront à ac-croître la sécurité routière et appuieront la création d'emplois dans le Nord.

Par le truchement du Programme des routes du Nord de l'Ontario, on entreprend la réfection de neuf kilomètres de route. On modernise aussi les intersections en amélio-rant les panneaux de signalisation, les feux et l'éclairage.

Ces travaux appuient la création d'environ 70 emplois et devront être achevés en 2011. Ils s'inscrivent dans le cadre du plan Ontario ouvert sur le monde visant à créer des emp-lois et des débouchés économiques dans le Nord de l'Ontario. Dalton McGuinty

infos: news.ontario.ca

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Profi l

Par Henji Milius

Par Henji Milius

Programme d`entrepreneuriat chez ACFO- London-Sarnia

Gaston Mabaya, le Directeur Général au soutien des francophones dans la région de London-Sarnia

En tant que conseiller économique pour ACFO, Eddy

Bozinga Mfuru, entretient des réunions avec les gens qui veulent démarrer une petite entreprise. Si vous prenez un rendez-vous avec Eddy pour discuter votre idée d’entreprise comme un client po-tentiel, il regardera vos besoins et vous aidera dans la planifi cation de votre plan d’administration et de comptabilité. Évidemment, vous n’aurez pas à débourser un sous de vos poches pour ce service. Il faudra donner un nom à votre en-treprise qui, bien sur, n’est pas util-iser par une autre compagnie. Sous une période de 6 mois, le nom de la nouvelle entreprise est bloqué pour l’enregistrement de celle-ci. Un plan d’affaires solide vous per-mettra aussi de:

• Définir clairement les objec-tifs de votre entreprise et fixer des buts à atteindre.

• Faire ressortir les éventuels points forts et points faibles de votre entreprise.

• Donner aux investisseurs po-

tentiels les moyens de déterminer si votre entreprise représente un investissement viable.

• Établir une chronologie d’événements et de jalons finan-ciers auxquels vous pourrez com-parer les résultats.

Après votre première rencontre, il faut un plan d’affaire qui pourra convaincre et octroyer la permis-sion du banquier pour que 25, 000 dollars vous soit donné.

Il s’ensuit qu’Eddy vous donnera un parcourt de la ville de London-Sarnia pour survoler les endroits propices pour ouvrir votre entre-prise. Comme il l’a bien dit, “si votre idée est d’ouvrir un restau-rant caribéen, il faut aller là où il y a une demande et une popula-tion qui pourra répondre au be-soin de l’entreprise.”

Comme bon conseil, Eddy sug-gère toujours à tous ces clients d’être au courant de leur crédit et de savoir quel nature leur en-treprise adoptera. Vous aurez le choix d’une entreprise person-nelle, avec des associés, ou une

corporation. Si vous démarrez votre entreprise personnelle, il vous “faudra beaucoup d’argent pour encaisser un faut départ ou un mauvais commencement” a-t-il dit lors d’un interview. Si vous

avez plus d’une personne qui veut faire affaire avec vous, donc qui seront vos associés, vous devrez les payer et les profits seront di-visés par le nombre d’associés vous laissant avec moins d’argent

que lorsque vous avez commencé votre entreprise. Par contre, si vous enregistrez votre entreprise comme une corporative, vous n’aurez pas à déclarer faillite car toutes les dépenses seront sur le nom de la compagnie.

Attendez vous à être formé sur une période de 3 mois si toutefois vous avez besoin d’aide et plus de 2 ans comme suivi lorsqu’ ACFO vous prend en charge.

Pour conclure, Eddy vous invite à chercher un marché raison-nable où votre idée d’entreprise pourra porter fruits comme l’un de ces clients qui a fait fortune en vendant en prix de gros les cartouches d’encres utilisées dans les imprimantes. L’idée de ce client était très simple. Au lieu d’acheter des cartouches dans les mains des grosses compagnies comme Canon, ce grossiste achète directement les cartouches qui sont fabriquées en Chine pour les revendre à un prix très compétitif et très bas. Voilà une très bonne idée d`entreprise!

Eddy Bozinga Mfuru

Gaston N.K. Mabaya

C’est en 2005 que Gaston N.K. Mabaya fut nominé comme

directeur général de l’association canadienne-française de l`Ontario (ACFO) dans la région de London-Sarnia. Après avoir obtenu son diplôme en tant qu`ingénieur, un doctorat en télécommunication, et enseigné au collège Humber et Boréal, il a été appelé à gérer l’opération quotidienne de cet or-ganisme qui offre aux nouveaux immigrants la chance de lancer une petite entreprise, trouver du travail, survivre le traumatise de guerre, ou commencer leur nou-velle vie au Canada. Mr. Mabaya avec ses expériences, son calme et sa connaissance a réussit à quadrupler le nombre d’employés chez ACFO de 7 à 28 personnes. En terme de statistique, “il y a plus de 150 à 200 personnes dans notre ser-vice d’emploi, 150 dans le service d`établissement, 20 entreprises que nous aidons, 76 victimes de guerre, et 16 adultes dans l’accueil”, a dit Mr. Mabaya.

Cet organisme a pour but de servir la population francophone de plus de 12,000 personnes dans les comtés d’Elgin, Lambton, Mid-dlesex, Oxford, et Perth en don-nant les ressources nécessaire au développement de la communauté francophone pour qu’elle puissent s’épanouir, obtenir des services sociaux, médicaux, récréatifs, cul-turels et économiques en langue française tout en offrant ces ser-

vices gratuitement au public.Pour desservir les gens de la

région de London au besoin, cet organisme à but non lucratif of-fre une variété de services depuis 1983. Si vous êtes dans le besoin et que vous cherchez un lieu qui puissent vous aider à trouver du travail, développer vos compétenc-es, vous donner de l’assistance en français, des services de traduction bilingues, l’encadrement pour les victimes de guerre, et un service d’établissement pour les nouveaux arriver alors vous frappez à la bonne porte. Ce sont tous ses services que Mr. Mabaya à sous sa tutelle dans la gestion et l’administration de l’ACFO afi n que les attentes et les besoins urgents du public franco-phone soit atteints et comblés.

La programmation d’ACFO est très élaboré et contient plusieurs volets qui en font un organisme qui maintient une présence certaine et sure dans la communauté fran-cophone. Pour illustrer rapidement leurs programmes, vous verrez si dessous point par point les objectifs de tout les programmes de services offert tels que le:

Programme d’intégration dans les École Franco-phones (PIDEF): permettre aux jeunes immigrants et à leurs familles de se familiariser avec le système scolaire, informer en per-manence les familles sur le fonc-tionnement du système scolaire, sensibiliser les jeunes et leurs par-

ents à diverses facettes de la vie canadienne, et fournir des informa-tions pratiques pour faciliter leur intégration.

Programme d’établissement et d’adaptation des immi-grants (PEAI): évaluation ini-tiale des besoins immédiats, aide a la recherche d’un logement, assis-tance pour l’achat de vêtements et d’articles ménagers, aide a remplir les formulaires du gouvernement

Programme d’accueil-un partenariat entre le nouvel arrivant et le bénévole: cul-tiver l’amitié, obtenir de l’aide et des conseils, apprendre a connaitre votre quartier, pratiquer l’anglais ou le français, chercher un emploi.

Centre d’aide aux vic-times de guerre et de crime haineux: évaluation des besoins des victimes pour les aider a trou-ver des solutions, rencontre des victimes avec une conseillère en gestion de crime, organisation de

consultations communautaires permettant aux victimes et autres membres de la communauté..., fa-cilitation du partage d’expériences vécues par les victimes en temps de guerre..., référence aux mé-decins ou autres professionnels de la santé, référence aux autres ser-vices ou agences communautaires appropriés, offre de toute autre assistance morale et matérielle qui puisse susciter l’intégration des victimes, suivi et évaluation.

Avec un chiffre d’affaire qui s’élève à plus de 2 million de dol-lars cette année comparativement à moins de 650,000 de dollars en 2005, cet organisme a cru de façon considérable en moins de 5 ans. Ce fait est important car il souligne le changement d’une population fran-cophone qui grandit-en augmen-tant d’année en année-et qui re-quiert un système d’entraide où le citoyen francophone peut soutirer des avantages sur le plan du travail et être gagnant.

Au fait, les organismes com-munautaires comme celui-ci per-mettent non seulement de perpé-tuer l’usage de la langue française à travers la communication mais ACFO permet aussi de nouer et de transformer des vies, c’est a dire, des familles et des individus qui veu-lent accéder au marché de l’emploi afi n de s’intégrer dans une culture bilingue là où les deux langues of-fi cielles s’entrechoquent.

La question qui faut toujours se

poser lorsqu’on pense à un tel or-ganisme est, qu`en serait-il de ces francophones si ACFO n’existait pas? Il y aurait de 1) une main d’œuvre inactive qui contribuerait à long terme à l`augmentation du chômage, de 2) leur qualifi cation dans la langue française ne pour-rait pas leur être utile à trouver de l’emploi si les employeurs ne mentionnent pas le besoin de gens bilingues, et 3) ils ne pourraient pas s’adapter plus facilement au marché économique et à la vie ca-nadienne. Donc pour ces raisons mentionnées, il faut qui y est des programmes pour adresser les be-soins des nouveaux immigrants qui viennent d’autres pays et pour ceux aussi qui viennent des autres prov-inces canadiennes.

Pour la rentrée, Mr. Mabaya a déclaré qu’ ACFO compte con-tinuer son mandat d’intervenir auprès des francophones qui veu-lent leur appui. Les services pour la saison du retour au travail et à l’écoles seront les mêmes. Donc du point de vue de l’organisme, rien ne changera. Cependant pour les nouveaux immigrants et les gens qui s’installeront dans la région de London-Sarnia, il y aura beaucoup de nouvelles choses à apprendre tel que la culture, savoir comment ob-tenir la carte d’assurance sociale et la rentrée pour eux dépendra forte-ment de la qualité des services qui leur viendront en aide surtout si ils décident d`aller chez ACFO.

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the Connection | mag

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feature is here

jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Planifi cation de carrière

L’information sur le marché du travail

Le Comité consultatif sur l'information sur le marché du tra-

vail (IMT) est présidé par Don Drum-mond, vice-président principal et économiste en chef du Groupe fi -nancier Banque TD, et ancien sous-ministre délégué de Finances Canada, et compte parmi ses membres Eliza-beth Beale, présidente et chef de la direction du Conseil économique des provinces de l'Atlantique, Ken Kobly, président et chef de la direction de la Chambre de commerce de l'Alberta, Marjolaine Loiselle, présidente de la Commission des partenaires du mar-ché du travail et ancienne sous-minis-tre adjointe au ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale du Québec, et M. Rick Miner, président du Collège Seneca et ancien vice-président de l'Université du Nouveau-Brunswick.

Le Comité a pour objectif de con-seiller le Forum des ministres du marché du travail (FMMT) sur les meilleurs moyens d'améliorer l'IMT au Canada. Le Canada a besoin de marchés du travail effi caces pour pouvoir créer une main-d'œuvre très spécialisée et suffi samment souple qui lui permettra de relever les importants défi s économiques qui l'attendent au XXIe siècle. Des marchés du travail effi caces exigent une bonne informa-tion. Le Comité qui doit faire rapport au FMMT avant le printemps 2009, est en train de consulter des entreprises, des syndicats, des organismes des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, des experts canadiens et étrangers, des apprenants, des

éducateurs, des travailleurs ainsi que d'autres Canadiens qui utilisent l'IMT.

L'IMT est importante pour tous les participants au marché du travail. Les jeunes ont besoin d'une bonne IMT pour les aider à choisir le pro-gramme d'études ou de formation qui leur permettra d'établir leur carrière. Les chômeurs ont besoin de l'IMT pour les aider à se trouver un emploi qui correspond à leurs études et à leurs compétences ou pour décider de l'amélioration des compétences néces-saire. Une fois au travail, les travail-leurs ont toujours besoin d'information sur les possibilités d'emploi pour améliorer leur position et acquérir de meilleures compétences en gestion de carrière. Les immigrants potentiels ont besoin d'une IMT fi able pour dé-terminer les possibilités qui s'offrent à eux au Canada. Les employeurs ont besoin d'IMT pour les aider à recrut-er les meilleurs employés. Dans une économie de marché, toute personne réussira mieux si elle peut fonder sa décision sur une IMT optimale.

Au Canada, il existe de nombreuses sources d'IMT à tous les niveaux de gouvernement et dans le secteur privé. Au niveau fédéral, il y a Statis-tique Canada, Ressources humaines et Développement social Canada/Service Canada, Industrie Canada et Citoyen-neté et Immigration Canada. Les gou-vernements provinciaux-territoriaux produisent également des produits d'IMT provinciaux, régionaux et lo-caux, et bon nombre d'entre eux ont leurs propres programmes ou sites Web

pour diffuser l'IMT.Les intervenants non gouverne-

mentaux les établissements d'enseignement, les conseils sectoriels constitués d'entreprises, de syndicats et de fournisseurs d'éducation, ainsi que les agences d'emploi et des sites Web comme Monster.ca et Workopolis.com jouent également un rôle impor-tant dans la diffusion et la prestation de produits d'IMT généraux et person-nalisés.

Notre travail consiste à déterminer si cette information répond adéquate-ment aux besoins des Canadiens. Notre première impression est que bien que le Canada ait l'un des meilleurs sys-tèmes d'IMT au monde, il y a toujours des lacunes importantes à combler.

L'approche actuelle concernant l'information sur le marché du tra-vail au Canada a été développée dans les années 1970 pour répondre à une variété de préoccupations politiques et du marché du travail. À l'époque, l'infl ation et le chômage étaient les principales craintes. Depuis ce temps, le marché du travail canadien a évolué rapidement, et se caractérise mainte-nant par un faible taux de chômage, des pénuries de main-d'œuvre (régionales et professionnelles) et d'importantes réaffectations sectorielles provoquées par un essor économique, la mondi-alisation et la retraite imminente de la grande cohorte de « baby-boomers ». Pour assurer un niveau de vie élevé dans le monde d'aujourd'hui, une économie doit pouvoir compter sur une population active hautement et

scolarisée et compétente employée de manière optimale.

Nous devons faire en sorte que le Canada maintienne un système d'IMT de pointe en l'adaptant à la réalité changeante de notre économie cana-dienne. Notre capacité de comprendre et de surveiller les développements et les résultats est limitée par les lacunes sur le plan de l'information dans cer-tains secteurs, comme l'adaptation du marché du travail aux chocs sectoriels, notamment les augmentations du prix des produits de base et l'appréciation du dollar, les postes vacants, les inves-tissements dans l'éducation et la for-mation, la mobilité de la main-d'œuvre et l'immigration. Vous serez possible-ment en mesure de soulever d'autres lacunes, non seulement sur le plan de la disponibilité des données, mais également au niveau de leur interpré-tation et de leur accessibilité.

Pour pouvoir rétablir notre capacité de faire face aux importants enjeux du marché du travail actuels et futurs. Il est évident pour le comité que l'IMT doit être améliorée. Il ne s'agit pas seulement d'une question théorique qui importe seulement aux planifi ca-teurs gouvernementaux et aux écono-mistes. Le véritable test pratique pour un système d'IMT est l'aide qu'il peut apporter au chômeur qui veut se trou-ver un emploi ou à l'entreprise qui sou-haite pourvoir un poste vacant.

Le Comité aimerait connaître votre point de vue sur le système d'IMT et sur la façon dont nous pouvons l'améliorer. Nous avons préparé une liste de ques-

tions préliminaires pour encourager la discussion. S'il y a d'autres points que vous souhaitez aborder, n'hésitez sur-tout pas à nous les communiquer.

Reconnaissez-vous que le système d'IMT au Canada est important pour le fonctionnement des marchés du travail?

• Le système d'IMT au Canada doit-il être amélioré pour élargir les perspec-tives économiques des Canadiens et accroître la productivité et la crois-sance économique?

• Quel est selon vous le rôle le plus im-portant du système d'IMT au Canada?

• Quel genre d'IMT utilisez-vous ac-tuellement?

• Pour quelles raisons utilisez-vous l'IMT?• Êtes-vous satisfait, pour l'utilisation

que vous en faites, de l'IMT dont nous disposons?

• Selon l'utilisation que vous en faites, quelles sont ses forces et ses faiblesses?

• Y a-t-il d'importantes lacunes dans l'IMT dont on dispose?

• Quels autres types d'IMT aimeriez-vous le plus consulter?

• Utiliseriez-vous des données sur les postes vacants?

• Comment aimeriez-vous que les données de l'IMT soient diffusées?

• Que doit faire le secteur privé pour améliorer l'IMT?

• Que doivent faire les divers paliers de gouvernements pour améliorer l'IMT?

• Existe-t-il un besoin de guichet unique pour l'IMT sur Internet?

Vous pouvez nous rejoindre via notre site web à l'adresse suivante www.lmi-imt.ca.

ManpowerL’enquête de Manpower sur les perspectives d’emploi révèle un climat de recrutement optimiste pour le troisième trimestre 2010

À propos de Manpower Canada Offerts par l’entremise d’un réseau

de plus de 50 bureaux situés dans des villes stratégiques partout au pays, les services de dotation de Manpower Canada comprennent le placement de personnel administratif, industriel, de métiers spécialisés et de centre d’appels. L’affectation de profession-nels contractuels dans les secteurs des technologies de l’information, des sciences, des fi nances, de l’ingénierie, des télécommunications et autres est également assurée par l’entremise de sa division Manpower Professional. Vous pouvez trouver de plus amples renseignements sur les sites Web de Manpower Canada aux adresses man-power.ca et manpowerprofessional.ca.

Sur les dix secteurs étudiés, c’est dans l’industrie minière et dans le domaine de la construction que l’on annonce les résultats les plus prometteurs pour le troisième trimestre de l’année 2010 avec des prévisions nettes d’emploi respec-tives de 19 et de 15 pour cent, une fois les variations saisonnières éliminées des données de l’enquête. Les employeurs dans le secteur du commerce de gros et de détail contemplent également un cli-mat d’embauche très positif, ce secteur affi chant une prévision nette d’emploi désaisonnalisée de 13 pour cent.

L’Ontario +17%

Les employeurs en Ontario révèlent à nouveau une augmentation des effectifs pour le troisième trimes-tre 2010 avec une prévision nette d’emploi de +17 %, le meilleur ré-sultat pour cette province depuis le troisième trimestre de 2008. Les don-nées indiquent en outre une hausse des intentions d’embauche, à la fois par rapport au trimestre précédent

et à l’année dernière, soit des gains de six et de treize points de pourcent-age respectivement. Dans l’ensemble des secteurs, les employeurs ont in-diqué compter augmenter leurs ef-fectifs au cours du prochain trimes-tre. Le secteur de la construction a obtenu le résultat le plus dynamique du groupe, avec une prévision nette d’emploi de +31 %. D’excellentes per-

spectives d’embauche sont égale-ment annoncées dans le secteur de l’Administration publique et dans l’industrie minière, soit des prévisions nettes d’emploi de +28 % et de +27 %, respectivement. On prévoit aussi un climat favorable à l’emploi dans le secteur du commerce de gros et de détail, où le solde net est de +20 %, tandis que dans le secteur de la fabrication de biens durables, les em-ployeurs révèlent les meilleures inten-tions d’embauche depuis le troisième trimestre de 2006, avec une prévision nette de +19 %. Les plans d’embauche prennent de l’essor dans neuf des dix secteurs en comparaison trimestri-elle. L’industrie minière con-temple, avec un progrès de 27 points de pourcentage, l’amélioration la plus importante, suivie du secteur de la construction, en progrès de 21 points. Le secteur de l’Administration pub-lique est lui aussi à la hausse, avec un gain de 16 points de pourcentage par rapport au trimestre dernier. En comparaison annuelle, c’est-à-dire si l’on compare les données à celles of-fertes pour le troisième trimestre de 2009, le rythme de l’embauche montre une progression dans l’ensemble des dix secteurs. Une hausse importante de 36 points est ainsi attendue dans le secteur de la fabrication de biens

durables, de même qu’un gain de 22 points dans le secteur minier. On note aussi une amélioration encourageante dans le secteur de la construction et dans celui de la fabrication de biens

non durables, soit des progrès de 18 et de 16 points, respectivement.

Des données positives pour les trois prochains mois sont affi chées dans 23 des 24 subdivisions territoriales de l’Ontario. Ce sont les employeurs à St. Catharines qui affi chent cette fois le plus grand optimisme avec une prévision nette de +35 %, suivis de leurs collègues à Kingston, qui com-muniquent l’excellent résultat de +30 %. Des climats très prometteurs s’annoncent également dans plusieurs autres régions, dont Brantford (+27 %), Cornwall (+26 %) et Brockville (+24 %). Ce n’est qu’à London que les employeurs affi chent un moins grand optimisme avec un solde neutre de 0 %. Par rapport au trimestre précédent, les intentions d’embauche montrent une relance dans 19 des 24 régions.

Les meilleurs progrès trimestriels ont ici été communiqués à Hamilton et à Northumberland County : une hausse identique de 26 points. Les employeurs à Brantford sont eux aussi beaucoup plus optimistes en révélant une hausse de 21 points de pourcentage.

infos: manpower.ca

Augmentation DiminutionAucun

changement Indécis Prévisionnette d’emploi

Désaisonnalisée

% % % % % %

3e trimestre 2009 16 11 70 3 5 -14e trimestre 2009 15 11 73 1 4 61er trimestre 2010 15 13 70 2 2 112e trimestre 2010

3e trimestre 201017 6 75 2 11 7

22 6 69 3 16 10

-15

-10

-5

0

5

10

15

20

25

30

35

’89 ’90 ’91 ’92 ’93 ’94 ’95 ’96 ’97 ’98 ’99 ’00 ’01 ’02 ’03 ’04 ’05 ’06 ’07 ’08 ’09 ’10Prévision nette d’emploiDésaisonnalisée

L’absence de barre indique une prévision nette d’emploi de 0%.

Prévisionnette d’emploi DésaisonnaliséAugmentation Diminution Aucun

changementIndécis

% % % %%%

21 6 71 152 6

24 4 70 20 132

36 5 59 0 31 15

18 11 68 3 7 9

25 5 68 2 1220

17 3 79 1 514

17 3 76 14 11427 5 62 6 22 19

19 6 71 4 13 820 12 66 2 8 3

Commerce de gros et de détail

Administration publique

Éducation

Construction

Fabrication de biens non durables

Fabrication de biens durables

Industrie minière

Finances, assurance et immobilier

Transport et services publics

Services

infos:manpower.ca

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Planifi cation de carrière

Choisir une carrière : Étape 1 - Autoévaluation

« Si vous ne vous connaissez pas bien, vous ne pourrez pren-dre, au sujet de votre carrière, les décisions qui refl éteront les valeurs et les préoccupations les plus importantes à vos yeux, plu-tôt que de traduire les mesures externes de la réussite, comme le statut ou le revenu. » - Bar-bara Moses, Career Intelligence.

Connais-toi toi-même : Cette maxime s’applique

aujourd’hui plus que jamais au perfectionnement professionnel. L’autoévaluation est la première étape du processus décisionnel lié à la carrière. Vous devez dé-couvrir vos intérêts, vos valeurs, vos objectifs, vos aptitudes et vos connaissances. Ce que vous ap-prendrez de l’autoévaluation vous aidera à vous préparer à cerner le genre de travail qui serait le plus enrichissant pour vous.

Attendez-vous à travailler dur :

L’autoévaluation est la partie la plus importante et aussi la plus diffi cile du processus de planifi -cation de la carrière. La plupart d’entre nous voulons choisir une carrière ou une occupation en deux temps trois mouvements. Souvent, les gens feuillettent un annuaire collégial et choisissent un programme qui leur semble intéressant. Malheureusement, certains découvrent, après avoir consacré un temps précieux et de l’argent à concrétiser leur choix, que l’emploi choisi n’est ni enri-chissant, ni satisfaisant pour eux! Il n’y a qu’une façon de faire un choix de carrière avisé : pren-dre son temps. Si on prend le temps de bien choisir, les ré-sultats en valent la peine. Les gens qui prennent le temps de se connaître sur le plan profession-nel ont une carrière des plus sa-tisfaisantes et des plus réussies.

De plus, n’oubliez pas que

cette étape du processus de pla-nifi cation de la carrière est par-ticulièrement importante dans le marché du travail actuel. En cette période de changement, les seules choses dont vous pou-vez être sûr, c’est de votre but et vos attentes. La connaissance de vous-même et de vos objectifs à notre époque de bouleverse-ments vous servira beaucoup.

Écoutez votre cœur : Commencez à vous autoévaluer

en vous demandant ce à quoi vous tenez le plus. Qu’aimez-vous faire? De quoi êtes-vous fi er dans votre vie? En quoi ces valeurs et ces réalisations sont-elles liées au monde du travail? Les personnes animées d’une passion et d’une détermination face à leur travail sont habituellement les plus heu-reuses dans leur carrière.

Cherchez de l’aide : Il est diffi cile de s’autoévaluer

seul. Vous devriez vous efforcer de faire appel à toutes les res-sources que vous pouvez trouver : ressources Internet proposées dans la présente publication, ouvrages autodidactiques acces-sibles à votre bibliothèque locale et cours de planifi cation de la carrière dans votre collectivité. Les orienteurs qui oeuvrent dans les écoles et les établissements d’enseignement poste secondaire peuvent aider les étudiants, et les orienteurs privés travaillent avec chacun de leurs clients pour les aider à changer de car-rière; consultez les Pages jaunes sous les rubriques Orientation - Conseillers et Orientation pro-fessionnelle.

Suivez des cours : la plupart des localités offrent

des cours d’une brève durée sur la planifi cation de carrière et la recherche d’emploi. La planifi -cation de la carrière en groupe

est très utile pour vous aider à connaître vos atouts profession-nels. Pour obtenir de l’informa-tion sur les cours de planifi cation de carrière, adressez-vous au col-lège communautaire, à la com-mission scolaire, au YM/YWCA et au Centre de Service Canada de votre région.

Évaluez vos compétences: L’un des aspects les plus impor-

tants de l’autoévaluation consiste à cerner vos compétences en em-ployabilité. Comme la « sécurité des compétences » remplace la « sécurité d’emploi », les tra-vailleurs doivent être capables de déterminer leurs compétences et

d’en parler avec confi ance. Pour de plus amples renseignements, consultez le prochain chapitre, qui porte sur l’acquisition de compétences liées au marché du travail d’aujourd’hui.

Parlez aux autres :

N’oubliez pas de parler à vos amis et aux membres de votre famille pour leur demander quel métier ou quelle profession, se-lon eux, vous conviendrait. De-mandez-leur de dresser une liste des compétences et des capaci-tés que vous possédez. Parlez à des gens qui sont passionnés par ce qu’ils font et demandez-leur ce qui les satisfait dans leur travail.

Redéfi nissez le succès : Dans l’ancienne économie, la

réussite professionnelle supposait une sécurité d’emploi, un régime d’avantages sociaux imposants, de l’avancement, des augmen-tations de salaire et l’ascension dans une organisation. Comme la sécurité d’un emploi permanent n’existe plus, vous devez déter-miner ce que signifi e pour vous la réussite professionnelle. Cela peut être de prouver ce que vous valez selon vos propres normes et attentes plutôt que d’après celles des autres. Pour bien des gens, la réussite professionnelle com-prend non seulement un travail enrichissant, mais aussi un bien-être affectif, mental, physique et spirituel.

Tenez un journal de votre voyage à la découverte de vous-même :

Prenez l’habitude de tenir un journal de vos activités et réfl exions concernant l’explo-ration professionnelle. Dans la section du présent chapitre qui porte sur la prise de décisions, on vous présentera le concept du dossier de présentation. Ce dossier est en quelque sorte un registre de vos activités de pla-nifi cation de la carrière. Il vous aidera chaque fois que vous aurez à « concevoir » votre vie personnelle/professionnelle ou à changer d’orientation profes-sionnelle.

« La détermination de l’œu-vre de toute une vie n’est plus une fantaisie chimérique. C’est une condition de la réussite. Aujourd’hui, si vous désirez avoir la chance de vous créer une vie professionnelle satisfaisante, vous devez découvrir ce à quoi vous êtes destiné. » - William Bridges, Creating You & Co.

Source : http://www.entreprendre.ma

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Page 9: Job And Carrier infos

L’année dernière, à ce temps ci, les mauvaises nouvelles sur l’économie

débordaient des chaines de télévisions, les journaux perdaient leurs revenues, les compagnies faisaient des coupures pour diminuer leurs dépenses, les gens faisaient face à une multitude de mise-à-pieds dans le secteur public et privé, les consommateurs achetaient moins de produits et certaines personnes pui-saient dans leurs comptes d’épargnes pour combler leurs besoins et payer leurs dettes.

Tous ces exemples indiquent que les gens étaient sur la panique car le marché économique se rétractaient sur lui même et ne donnait pas à la popu-lation les retombées économiques qui restaient dans les mains des dirigeants et CEO des grandes compagnies.

En connaissance de ces réalités, qu’est ce que nous réserve la rentrée de 2010? Allons-nous faire face à une écon-omie diffi cile, à un taux de chômage plus élevé que l’année dernière? Allons-nous fi nalement voir la lumière au bout du tunnel?

Bonne nouvelle! L’économie rebondit selon le rapport How Canada Per-forms, émit par The Conference Board of Canada en vue de leur prédiction sur l’année 2010. Ce rapport prédît que la note de l’économie cana-dienne montrera d’un B- pour 2008 à un B+ pour l’année 2010. Comparé à d’autres pays, le Canada maintiendra la cinquième position du palmarès des pays avec la grosse économie de-vancé par la Norvège, l’Australie, les Etats-Unis, et la Belgique. En somme, l’année 2010 s’annonce plus prom-etteuse en terme de la croissance économique que 2008. Le Canada sur-vivra la crise économique mieux que les autres pays car elle augmentera sur cinq indicateurs importants tels que : le produit intérieur brut (PIB), le taux de chômage, la croissance de l’emploi, l’augmentation de l’investissement di-rect à l’étranger et dans le pays.

Les 17 pays inclus dans le rapport avaient en tout une fortune de 26,8 mil-liard de dollars en 2008-ce qui équivaut à 50 % du produit intérieur brut du monde. La prédiction du PIB en 2009 a prévu de tomber à 25,7 milliard de dol-lars, une baisse de 4,1%. Pour sa part, le produit intérieur brut du Canada a aus-si connu un baisse mais pas aussi consi-dérable que celui des 17 autres pays. Et pour 2010, le Canada performera mieux que ces homologues grâce à un PIB plus robuste, bougeant ainsi le Canada de la douzième place à la sixième place en 2010. Il est donc prédît que le Canada aura une meilleure économie parce que les autres pays seront les plus touchés par la crise économique qui a apporté une angoisse énorme et désastreuse au marché économique mondiale.

En perspective, la récession mondiale de 2009 a provoqué une situation où le PIB de tous les pays est devenu négatif. D’autres raisons comme l’incapacité d’utiliser les ressources naturelles du pays pour stimuler l’économie, les lois et règles économiques utilisées par le gouvernement et les banques pour con-trecarrer les diffi cultés fi scales n’ont pas peu amortir la crises économique car son amplitude et sa force étaient trop considérable.

« Une économie forte est en train de resurgir solidement au Canada avec l’impact du stimulus, les taux d’intérêts

bas et un meilleur marché de crédit qui ont fait toute la différence cette an-née, » a écrit Craig Wright, vice-recteur et économiste chez la banque Royale du Canada (RBC), dans un rapport. Selon un article paru dans le Finan-cial Post, Julie Fortier a écrit que le taux de chômage devrait atteindre une moyenne de 8,4% en 2010 pour tomber à plus de 7,7% en 2011. La consomma-tion des acheteurs augmentera de 2,8% en 2010 et en 2011. L’investissement en affaire est prédit de monter à plus de 7%. « Ceci devrait permettre au produit intérieur brut d’atteindre un taux de 3,9% en 2011, » selon le rapport RBC.

La croissance économique de 2010 sera plus élevé grâce aux provinces ca-nadiennes suivantes qui contribueront respectivement 4,1% pour Terre-Neuve et le labrador, 3,6% pour Saskatchewan, 3,4% pour la Colombie Britannique, 2,5% cet année et 4,4% en 2011 pour l’Alberta, et 3,3% pour l’Ontario.

En terme d’opinion public sur l’économie, un rapport récent émit par Nanos Research révèle que la santé était le problème national le plus important en mai dernier, surpassant l’inquiétude sur l’économie et la créa-tion d’emploi. Cette compagnie a effec-tué un sondage par téléphone demand-ant à 1003 canadiens âgés de 18 et plus, « quel est le problème national le plus important? » Les résultats entre 2008 et le début de 2009 révèlent que les gens étaient concernés par l’économie. Mais sous une période d’un mois, le taux d’inquiétude a monté d’environ 3%, soit de 40% à 43%. Dès mai 2009, par contre, l’économie est devenu le second problème des canadiens qui ont dévoilé que la santé était dorénavant le problème national avec 22,8% comparé à 18,6%. En août 2009, un autre sond-age par Erkos a dévoilé que la Banque du Canada allait augmenter son taux d’intérêts de 0,25% en cause de la crois-sance de l’économie. 12% des gens sondés sur l’impact de la Banque du Canada on cru que l’économie vers la fi n de l’année 2009 était en croissance comparé à 3% en Janvier 2009. Mal-heureusement, 86% des gens avaient un mauvais pressentiment de l’économie, avec 49% des répondants croyant que l’économie canadienne était encore dans le pétrin, mais 25% pensaient que l’économie était foutu, et 12% croyaient que le Canada était dans un dépres-sion.

D’ après une recherche faite sur les perspectives provinciales par RBC, “L’économie ontarienne a abordé 2010 avec une vigueur toute nouvelle et manifesté un élan que l’on n’avait pas vu depuis près de six ans. La croissance avait fait sa réapparition l’été dernier, mais toute sa force a éclaté vers la fi n de l’année, et le PIB réel de la province a grimpé à un rythme annualisé de 6,3 % au quatrième trimestre (d’après les chiffres du ministère des Finances de l’Ontario) grâce à l’augmentation des exportations, de l’investissement rési-dentiel et des dépenses des consomma-teurs et du secteur public. Différents indices montrent que cet élan s’est poursuivi sans faiblir au début de 2010. Les principaux secteurs de soutien de l’économie continuent de se ressaisir grâce à la hausse de la demande de l’autre côté de la frontière et aux im-portants pro- grammes de relance budgétaire et de détente monétaire.

Ce début impression- nant annonce que l’économie sera plus vigoureuse que prévu précédemment en 2010, et nous avons donc relevé notre prévision de croissance à 3,8 %, comparative-ment à 3,3 % dans les Perspectives provinciales de mars, ce qui sera la croissance annuelle la plus forte que la province ait connue depuis 10 ans.

On pardonnera toutefois aux On-tariens de ne pas se laisser transporter de joie pour le moment. La récession a ravagé la province et les dégâts ne sont pas encore complètement réparés. L’activité dans les principaux secteurs – notamment, dans la fabrication – est encore très loin d’être rétablie et le taux de chômage, qui a atteint l’été dernier un niveau inégalé depuis 16 ans, ne re-cule que très lentement. La province n’a récupéré qu’environ 60 % des 250 000 emplois perdus pendant la réces-sion. Elle est aussi entrée dans le club des « pauvres » du programme de péré-quation, parce que son gouvernement prévoit des défi cits records et un retour lent à l’équilibre budgétaire (huit ans). La population a donc besoin d’un peu

plus de temps pour se convaincre que la reprise est là et pour en profi ter.

Une croissance soutenue accomp-lira des merveilles cependant et con-vaincra plus sûrement la population que l’économie est vraiment sortie de l’ornière plus tard cette année, lorsque l’activité aura rattrapé tout le terrain perdu pendant la récession. Des pro-grès devraient se manifester sur plu-

sieurs fronts. Du côté du commerce extérieur, les exportations devraient généralement profi ter du rétablisse-ment de l’économie américaine. La demande américaine de véhicules auto-mobiles, par exemple, a repris modéré-ment depuis l’automne et devrait con-tinuer de croître. Une hausse de cette demande encouragera la construction d’automobiles dans la province, qui a jusqu’à présent récupéré environ les trois quarts des pertes subies en cours de l’effondrement en 2008 et au début de 2009.

Sur le marché intérieur, le secteur de la construction devrait rester le princi-pal moteur de la reprise. Les investisse-ments par tous les paliers de gouverne-ment stimuleront la construction non domiciliaire, et les travaux fi nancés par le plan née. Cette évolution positive des investissements a été renforcée au printemps quand un grand producteur de potasse de la Saskatchewan a annon-cé qu’il investirait plus de 1 milliard de dollars au cours de la seule année 2010 pour agrandir ses installations dans la province. Cela pourrait faire grimper

davantage les dépenses en immobili-sations. Par ailleurs, si, comme nous le pré- voyons, les prix des ressources naturelles continuent de grimper, les investissements pourraient croître en-core plus en 2011, pour accroître les capacités de production non seulement de la potasse, mais aussi d’autres res-sources naturelles.

D’après des rapports récents, le ré-

tablissement économique se poursuit. Les ventes au détail, par exemple, ont augmenté de 4,3 % au premier trimes-tre de 2010, comparativement à 2,6 % au quatrième trimestre et à une baisse au cours des trois premiers trimestres de 2009. La hausse du côté de l’emploi a été plus timide, cependant, de 0,6 % seulement en avril et mai, ce qui est à peine mieux que la progression de 0,5 % enregistrée au premier trimestre et le très faible gain de 0,1 % du dernier trimestre de 2009. Nous supposons dans nos prévisions que la tendance à la hausse se poursuivra et que l’emploi progressera de 1,8 % en 2010 et de 2,8 % en 2011. La remontée du marché du travail et l’augmentation des dépenses en immobilisations devraient porter la croissance à 3,8 % cette année et à 4,4 % en 2011, ce qui non seulement ramènera la Saskatchewan au-dessus des moyennes nationales des deux an-nées (respectivement de 3,6 % et de 3,5 %), mais la placera aussi devant les au-tres en 2011.”

Les deux dernières années de l’économie canadienne étaient som-

bres et douteuses pour toute personne qui cherchait à faire plus d’argent ou trouver un emploi qui payait bien.

Le sentiment global des canadiens étaient axé sur l’incertitude du pro-spectus de l’économie.

Cette réalité n’était pas trop éloignée de nous il y quelque mois et continue toujours à ce faire sentir mais de façon moins alarmante.

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Dossier

Bonne nouvelle! L’économie canadienne rebondit

Par Henji Milius

10.8%

5.4%

18.6%

22.8%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

environnement éducation travail/économie santésource: Nanos Research

Ontario2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

PIB réel 2002 millions de dollars 496 780 510 509 522 845 534 880 532 209 515 178 534 961 553 685

évolution (%) 2,6 2,8 2,4 2,3 -0,5 -3,2 3,8 3,5

Nombre d’emplois en milliers 6 317 6 398 6 493 6 594 6 687 6 526 6 633 6 799

évolution (%) 1,7 1,3 1,5 1,6 1,4 -2,4 1,6 2,5

9,77,80,95,64,63,66,68,6)%( egamôhc ed xuaT

Ventes au détail en millions de dollars 129 086 135 321 140 808 146 252 151 375 147 708 155 866 163 497

évolution (%) 3,2 4,8 4,1 3,9 3,5 -2,4 5,5 4,9

Mises en chantier unités 85 114 78 795 73 417 68 123 75 567 50 050 59 600 59 500

évolution (%) -0,1 -7,4 -6,8 -7,2 10,9 -33,8 19,1 -0,2

Indice des prix à 2002=100 104,6 106,9 108,8 110,8 113,3 113,7 116,3 118,9

la consommation évolution (%) 1,9 2,2 1,8 1,8 2,3 0,4 2,3 2,3

source: RBC

Page 10: Job And Carrier infos

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Pause-café

En bref

La population du Canada, des provinces canadiennes et des territoires

SuDoku

QuizPar Henji Milius

Qu’est-ce qui est plus important pour réussir en affaires d’après vous?

Envoyez votre réponse et justification à [email protected]

Participer au concours et gagner 1 session de consultation gratuite en démarrage d’entreprise ou planification de votre entreprise

- En Juin 2010 l’Ontario comptait 10 807 900 personnes en âge de tra-vailler (âgées de 15 ans et plus).

- Par ailleurs, 607 800 personnes étaient à la recherche d’un em-ploi, ce qui représentait un taux de chômage de 8,3 % pour l’Ontario en Juin 2010.

- Dès le 1er Juillet 1996, les plus grandes villes du pays sont Toron-to (4.44 million), Montréal (3.36 million), Vancouver (1.89 million), et Ottawa-Hull (1.03 million).

- Les exportations importantes du Canada sont les automobiles, la mécanique et les équipements, les produits de haute technologie, le pé-trole, le gas naturel, les métaux, et

les produits forestiers et agricoles. - Naissances annuelle: 377,703

(jusqu'au 30 Juin 2009).- En 2002, le secteur public - qui

englobe les trois ordres de gou-vernement, dont les entreprises publiques, les établissements de santé et de services sociaux, les commissions et conseils scolaires, les universités et les collèges - don-nait de l'emploi à plus de 2,8 mil-lions de travailleurs.

- La population active vieillit rap-idement. En 2001, les travailleurs du groupe des 37-55 ans représen-taient 47 % de la main-d'œuvre. En 2011, la moitié de ces travailleurs auront 55 ans ou plus et 18 % au-

ront plus de 60 ans.- En 2001, il y avait 3,6 millions

de personnes handicapées au Can-ada. Chez ces personnes, le taux d'emploi était de 45 % pour les hom-mes et de 39 % pour les femmes. Par contraste, chez les personnes non handicapées, les taux d'emploi étaient beaucoup plus élevés - envi-ron 79 % pour les hommes et 69 % pour les femmes.

- 21 % des petites entreprises (25-50 employés) vs 39 % des grandes entreprises (1000 employés et +) ont des installations de condition-nement physique sur place.

infos: phac-aspc.gc.ca,

De quelle province canadienne est ce drapeau?

a) New-Brunswick.b) Yukon.c) Nanavut.

Location Population Canada 34,018,957 Newfoundland & Labrador 510,900 Prince Edward Island 141,600 Nova Scotia 940,500 New Brunswick 751,300 Quebec 7,886,100 Ontario 13,167,900 Manitoba 1,232,700 Saskatchewan 1,041,700 Alberta 3,724,800 British Columbia 4,510,900 North West Territories 43,700 Nanavut 32,400

Figures from Statistics Canada, 2010 preliminary postcensal estimates.

Page 11: Job And Carrier infos

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Page 12: Job And Carrier infos

Nous sommes à nouveau dans la saison printanière des foires

d’emplois. Plusieurs foires sont pro-grammées ici et là et les espoirs de décrocher un travail temporaire ou permanent sont aussi grands qu’ils sont illusoires dépendamment de sa préparation, participation et la suite qu’on y donne. Année après année, saison après saison, on est toujours stupéfi é de l’attente que les partici-pants placent sur les organisateurs des foires; alors qu’en réalité que vous soyez embauché ou pas par un employeur participant dépend en rien de l’organisateur de la foire. L’organisateur n’a aucune infl uence sur l’embauche, sur les candidats et les employeurs. L’organisateur n’a aucun contrôle sur la qualité des candidats, leurs qualifi cations, leur enthousiasme ou leurs choix de kiosque à visiter. De la même façon que l’organisateur d’une foire d’emploi n’a aucun con-trôle sur le type d’employeur qui s’inscrit, les postes qu’ils ont à offrir, les secteurs représentés, les choix des candidats à embaucher, la durée des

contrats…etc. La seule responsabilité que peut et doit assumer l’organisateur d’une foire d’emplois est : le choix de l’emplacement, les installations, la promotion de l’événement et la com-munication du déroulement, entre autres.

En marge de cette mise au point, il faut noter qu’il y a certaines règles de base qui peuvent permettre à tout participant – candidat ou employeur - à une foire d’emplois de tirer profi t au

maximum de ses chances d’embauche ou de capitaliser sur sa participa-tion. Une foire d’emplois reste une plateforme de recrute-ment, mais aussi un lieu de réseautage par excellence quand on est à la recherche d’une meilleure opportunité d’emploi. Voici quelques conseils à suivre pour rendre sa participation fructueuse dans une foire d’emplois :

Pour le candidat participant :• Apportez plusieurs CV.

Plusieurs candidats continuent de commettre l’erreur de venir avec une seule copie de leur CV. En allant dans un marché de l’emploi où il y a plusieurs employeurs présents éven-tuellement, pourquoi une personne va penser qu’elle n’a pas besoin de se donner la peine de donner son CV à chaque employeur, est toujours une énigme. Si une foire d’emplois à laquelle vous avez décidé de partici-per affi che qu’il y aurait 50 exposants. Il faut apprêter 50 copies de CV. Le principe est toujours de remettre son CV à un maximum d’employeurs, sinon tous. Ainsi vous multipliez vos chances. Mais si pour une raison ma-térielle ou fi nancière vous ne pouvez pas aller à un centre communautaire ou de ressources d’emplois et apprêter plusieurs copies de votre CV, n’hésitez pas de demander un formulaire de collecte d’information de base que chaque employeur apporte toujours, et offrez-leur de leur acheminer une copie de votre CV dans les 24 heures.

• Ayez votre CV en anglais. Bien que les employeurs cherchent

des personnes bilingues donc qui par-lent français et anglais, il faut toujours savoir que parfois, les recruteurs ou intervieweurs qui vont sélectionner et interviewer les candidats, ne parlent pas français du tout du tout. Ce qui n’est pas un crime. La foire n’est donc pas un endroit pour venir revendiquer la francophonie ou les droits fon-damentaux des francophones. Vous venez chercher du travail et non faire la politique linguistique. Mettez donc toutes les chances de votre côté et of-frez leur un CV dans une langue que l’employeur peut lire immédiatement et vous revenir là-dessus plus vite. Si vous insistez à leur donner un CV en français alors qu’ils ne peuvent pas le lire, ils vont poliment le prendre. Mais pensez-vous qu’ils vont vraiment dépenser du temps et de l’argent à le faire traduire afi n qu’ils puissent comprendre ce que vous dites et vous donnez une chance? Alors pourquoi courir ce risque? Ne venez pas mettre les employeurs à l’épreuve, car ils vous diront qu’ils n’ont rien à vous prouver. Venez mettre toutes les chances de votre côté, y compris leur donner la documentation dans la langue qu’ils comprennent vite. Si vous ne le faites pas, les 100 autres candidats vont le faire.

•Faites des recherches sur les compagnies participantes.

Il n’y a rien de pire que de venir non préparé à une foire. Les organ-isateurs prennent toujours la peine d’affi cher la liste des employeurs qui seront présents à la foire. Il incombe au chercheur d’emploi de faire ses de-voirs. Ce n’est pas à la foire qu’il faut venir découvrir tout sur la compagnie. Vous venez à la foire pour vous posi-tionner comme le meilleur candidat pour le poste que chaque employeur présent à la foire vient offrir. Avant de leur parler, sachez qui ils sont. Grâce à l’internet qui est disponible partout aujourd’hui et gratuitement, il n’y a vraiment plus d’excuse pour personne

aujourd’hui d’arriver à une foire sans savoir si Manpower est une agence de recrutement ou une compagnie de construction, ou si TD Waterhouse est une compagnie fi nancière ou une maison de distribution d’eau.

• Démontrez de l’enthousiasme devant les employeurs.

La raison pour laquelle les em-ployeurs se donnent de la peine de venir dans les foires d’emplois, ce n’est pas forcément parce qu’ils n’ont pas d’autres moyens d’avoir des can-didats, mais plus pour donner une première impression directement aux candidats sur leur compagnie. En contre partie il est important que le candidat sache profi ter de la foire d’emploi pour donner une première impression positive. Quoi de mieux que l’enthousiasme. Même si vous êtes au bord du gouffre, de la dépres-sion nerveuse, de la fatigue mentale extrême ou vous avez cherché du travail depuis 12 mois sans succès, toutes les compagnies vous rejettent, on ne sait plus quel autre drame vous vivez, ce n’est jamais le moment d’amener tout ce bagage aux employ-eurs à la foire. Ils ne sont pas là pour avoir pitié de vous, les employeurs n’embauchent pas par pitié ou par empathie ou par compassion, toute embauche est un investissement pour eux. Alors donner leur envie d’investir sur vous en projetant un esprit positif, de l’enthousiasme, un sourire, une petite phrase brise-glace…etc.

•Ayez une apparence professionnelle.

Comment vous vous habillez ce jour, comment vous communiquez, votre attitude, et votre présentation sont de signes qui comptent énormément dans ce jeu de première impression. Je me souviens toujours d’un jeune qui était venu à une foire précédente pour rencontrer la compagnie Sun-life pour laquelle il postulait depuis deux ans comme actuaire, expliquait-il, mais n’avait jamais de réponse. Il laissait des messages et toujours pas de réponse. C’est vrai que sur pa-pier- à la lecture de son CV-, il don-nait l’impression d’être jeune sans expérience, donc un risque pour la compagnie. Mais sachant que son CV ne racontait pas toute son histoire, il disait chercher juste une opportunité de leur parler car il savait qu’il peut les convaincre du contraire si seulement il pouvait avoir l’opportunité d’une en-trevue ou d’une communication. Ayant vu que la compagnie allait participer à la foire, le jeune homme est venu juste pour rencontrer les recruteurs face-à-face et leur parler directement en se disant que c’est sa chance de leur montrer qui il était. Il est venu habillé en costume, bien coiffé, proprement arrangé, avec sa documentation bien organisée dans un classeur qui présen-tait les avantages à l’embaucher. Il est rentré en toute confi ance, a passé 20 minutes à l’intérieur. On l’observait parler à la directrice de ressources humaines qui y était. Il est ressorti après. 2 semaines après la foire, il a téléphoné pour nous annoncer qu’il a été embauché.

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Nos services

Nous sommes à la recherche des bénévoles

Si vous avez quelques heures de libre par semaine, offrez les à la promotion de carrière et

développement économique.

Nous sommes à la recherche des collaborateurs

Un espace est à votre disposition dans ce journal

Exprimez-vous et venez partager votre expérience avec le lecteur!

Téléphone: 1.866.784.3020 (ext 2922) [email protected]

Pour information, Jobs & Carrières Info

Les collaborateurs sont les bienvenus!

Consultants, professionnels, chercheurs, étudiants,

employés, chômeurs, chercheurs, conseillers,

travailleurs avec visas, étrangers, annonceurs et autres,...

Comment réussir sa participation à une foire d’emplois

Par Rose C. Handy

Page 13: Job And Carrier infos

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Le meilleur employeur du personnel bilingue

Nous recevons maintenant des nominations pour

le meilleur employeur du personnel bilingue qui sera

annoncé lors de notre premier gala le 26 octobre 2010.

Les catégories sont :

Meilleur employeur du personnel bilingue :

catégorie secteur financier

Meilleur employeur du personnel bilingue :

catégorie secteur public

Meilleur employeur du personnel bilingue :

catégorie secteur privé en général

Meilleur employeur du personnel bilingue :

catégorie agence de recrutement

Meilleur employeur du personnel bilingue :

catégorie secteur à but non lucratif

Meilleur employeur du personnel bilingue :

catégorie organisme francophone

Meilleur employeur du personnel bilingue :

catégorie nouveaux arrivants

1-866-784-3020 ou [email protected]

Vos expériences avec les entreprises et employeurs comptent

pour nous. Faites-nous savoir vos préférences.

Page 14: Job And Carrier infos

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Formation et Education

Le tutorat selon Hosni Zaouali

Diane Dubois parle d`une nouvelle ère au collège Boréal

L’apprentissage à temps plein dès Septembre 2010

Par Henji Milius

par Henji Milius

À compter du mois de septembre prochain, le ministère de l’Éducation procédera à l’instauration progressive de journées com-plètes à l'école pour une clientèle scolaire de quelque 35 000 élèves de quatre et cinq ans. L’objectif est d’atteindre une intégration dans toutes les écoles publiques de l’Ontario d'ici l'année scolaire 2015-2016.

Au mois de novembre 2009, le Conseil sco-laire de la région de Peel a fait parvenir au ministère une liste des écoles considérées en fonction des critères suivants :

• Espace disponible• Besoin de la communauté en fonction des

données de l’indice du risque social• Retombées sur les programmes de garde

en place• Rendement des élèves• Capacité de mise en œuvreAu moyen d’un modèle d’enseignement

et d’apprentissage guidé par le jeu, l’enfant pourra parfaire ses aptitudes sociales et émo-tives grâce à des interactions avec d’autres jeunes, ainsi qu’avec le personnel enseignant et aidant. Le programme lui permettra égale-ment de développer sa capacité langagière et mathématique en plus de s'adonner à des ac-tivités physiques et du domaine des arts. Le ministère élaborera un nouveau programme qui s’inspire en grande partie du modèle ac-tuel de celui de la maternelle.

Des enseignantes et enseignants et des éd-ucatrices et éducateurs de la petite enfance travailleront ensemble pour aider les élèves à apprendre pendant le jour de classe ordi-naire. Cette

approche de travail d’équipe permet de

créer un milieu d'apprentissage qui répond aux besoins uniques de chaque enfant. Les écoles offriront aussi des programmes de jour prolongés, soit

avant et après les heures normales de classe.

Un apprentissage à temps plein permet d’offrir à l’enfant un programme de qualité qui aide à le préparer pour l’avenir. L’enfant pourra développer ses aptitudes sociales et ses compétences scolaires, notamment étab-lir les assises nécessaires en lecture, en écri-ture et en mathématiques.

Si l'année de naissance de votre enfant est 2006, il ou elle peut entrer en maternelle en septembre 2010. Seuls les élèves qui de-meurent dans le périmètre admissible d'une école qui offre le programme pourront prof-iter du programme d’apprentissage à plein temps. Les inscriptions de périmètre fl exible ne seront pas considérées.

La portion normale d’enseignement du programme d’apprentissage à temps plein est fi nancée par le système d’école publique de l'Ontario. Cette portion de la journée est tout à fait gratuite. Si vous décidez d’inscrire votre enfant aux programmes avant ou après l'école, ou les deux, vous devrez débourser des frais raisonnables. Des détails concer-nant ces programmes vous seront communi-qués.

Afi n de connaître les écoles de la région de Peel qui offriront le niveau de la maternelle à temps plein dès septembre 2010, visitez www.peelschools.org

info: peel district board

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Un beau jour, il n’y aura plus de classe d’école. Ce que nous connaissons et

défi nissons comme une classe, soit la struc-ture et l’emplacement d’un local contenant des chaises, des pupitres, des élèves et un professeur qui donne un cours sur la lit-térature grecque par exemple sera une ré-alité du passé. Les futures technologies qui dériveront du Blackberry, du iPhone et de l’avancement technologique, ferons en sorte que l’étudiant pourrait discuter et assister à une classe chez lui, dans sa chambre, et au confort de son lit.

Mais soyons quand même réaliste un in-stant. Il y a une autre méthode moins arti-fi cielle et plus interactive qui sera aussi effi cace à inculquer l’apprentissage que la classe traditionnelle et les futurs gadgets. Cette méthode est le tutorat à domicile.

L’idée d’avoir un professeur qui se déplace pour aider un étudiant dans sa maison est le service qu’offre Tuteurs of Toronto (TofT). Ce service se spécialise dans les programmes

d’immersion française à Toronto aidant plu-sieurs dizaines d’élèves de différents con-seils scolaires (CSDCCS, TDSB, TCDSB, TFS, Le Lycée Français) à apprendre différentes matières en français.

Hosni Zaouali, l’un des quatre fondateurs de ce service et consultant académique, a révélé lors d’un interview que ce service compte s’étendre davantage sous trois vo-lets pour la rentrée 2010. Le premier volet est le programme BRAVO: tutorat à domicile gratuit pour les familles dans le besoin. Les enfants auront un soutient d’apprentissage en français et pourront bénéfi cier de leur connaissance de la langue française plus tard dans leur carrières et leur cheminement académique.

Le deuxième volet est le French Homework Club (accueillant plusieurs élèves à la fois pour de l’aide aux devoirs gratuite). L’élève peut rencontrer son tuteur ou sa tutrice dans une bibliothèque où l’atmosphère est paisible et plus confortable pour étudier et travailler.

Le troisième volet est le programme Bounce pour l’intégration, professionnelle linguistique et social des nouveaux arrivants francophones. Celui-ci viendra en aide aux nouvelles per-sonnes qui auront besoin d’être guidés. TofT sera l`intermédiaire entre les francophones et les ressources éducatifs, les employeurs bi-lingues afi n que ceci peuvent mieux s’intégrer dans le mode de vie canadien.

Et comme Hosni l`a dit lui même, ``L’aide est principalement apportée par Voila Com-munity Help (organisation à but non lucratif agissant sous la tutelle de TofT). Il est impor-tant de spécifi er que Voila Community Help ne fonctionne sans aucune subvention. Ce sont les profi ts de TofT qui permettent de fi -nancer ces trois programmes.``

Hosni Zaouali

Diane Dubois, la vice présidente qui dé-sert la région du Centre Sud-Ouest de

Toronto a annoncé lors d’un interview pour Jobs & Carrières Infos que le Collège Boréal aura pour la rentrée du nouveau dans la pro-grammation postsecondaire qu’elle offre au public.

Pour perpétuer l`utilisation de la langue française en Ontario, à travers divers dossiers de développements, tel que la prochaine ou-verture du Collège des Grands lacs, l’ajout d’infrastructures pour le développement économique du centre Sud-Ouest, et pour répondre au besoin de la clientèle qui cher-che à se spécialiser et à découvrir de nou-velles carrières, Boréal est sur le chemin de l’expansion. Les nouveaux programmes se-ront admissibles dans le secteur de la santé, de l’éducation à l’enfance, et le travail social. Ces trois types de programmes vous pren-dront 1 ou 2 ans pour les compléter. Pour ceux et celles qui sont plus orientés dans le monde des affaires, le programme d’adjoint juridique et commerce et l’administration de

bureau vous seront disponibles. Et pour les personnes qui rêvent d’ouvrir leur propre sa-lon de coiffure, Boréal vous offrira à Toronto des cours de coiffure.

Finalement, il y a aussi un programme de 10 cours où le français peut être appris comme langue seconde comme formation linguistique. Prochainement, l’un des projets pour Diane est de recruter un peu plus de jeunes étudiants et de développer une stratégie de marketing qui pourra les convaincre que l’étude au collège Boréal est un très bon investissement.

Diane Dubois

Page 15: Job And Carrier infos

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Jeunes et Etudiants

Le bilinguisme en terre étrangère avec Siméon Young

par Henji Milius

Jobs & Carrières Infos: Quand as-tu décidé de voyager ailleurs pendant tes études a l’université de Wilfrid Laurier?

Simeon Young: J’ai appris qu’il y avait un programme de bourse de Nafta Mobilité lors de ma deuxième année d’études.

J & C Infos: Dans quel pays es-

tu allé pendant ce programme d’échange?

S.M.: Au Nord-ouest du Mexique dans la ville d`Hermosillo.

J &C Infos: Combien a couté ce

temps de formation?S.M.: Ce programme d’échange

était complètement subventionné par la bourse Nafta Mobilité.

J & C Infos: Quelles sont les cinq raisons que tu donnerais à une personne qui aimerait améliorer

ces compétences en langues en voyageant?

S.M.: 1. Il n’est pas diffi cile d’améliorer son espagnole lorsque la majorité des gens ne parlent pas l’anglais.

2. Un ami et moi avons eu la chance d’avoir un professeur es-pagnole qui était fabuleux. Nos discussions de classe étaient très intéressantes puisqu’on discutait de plusieurs sujets. Nous avons fait des présentations sur différents forums qui ce passaient à l’université en es-pagnole et en français.

3. Je me suis fais de très bon amis qui venaient de l’ Argentine, l’Espagne, le Brésil, l’Angola, la France, de Puerto rico et donc j’ai appris beaucoup de dialectes.

4. J’ai non seulement appris l’espagnole mais le français et le por-tugais aussi. Daniel, qui était mon ami et mon enseignant de Luanda et

Juninho du Brésil m’ont permis de mieux parler le portugais en ayant beaucoup de conversations. Nous nous sommes fait beaucoup d’amis de la France qui étudiaient dans une autre université d`Hermosillo.

5. J’ai emménagé chez une femme qui s’appelait Margarita et qui vit avec son fi ls Juan Pablo. La nourri-

ture était délicieuse et nous parlions juste en espagnole ce qui a facilité mon apprentissage.

J & C Infos: Quels étaient les

conditions pour être accepté dans ce programme?

S. Y.: Pour obtenir un place grâce à la bourse Nafta Mobilité, il fallait avoir de très bonne notes et écrire une lettre de demande.

J & C Infos: Comment as-tu en-duré le stress des études et le faite de voyager outre-mer?

S.Y.: Je n’ai pas subit un choque culturel en voyageant, autre que quelque problèmes personnels qui arrivent à tout le monde.

J & C Infos: Qu’ as-tu appris de l’espagnole pendant ton séjour de 5 mois que tu n’aurais pas put ob-tenir dans un classe?

S.Y.: J’ai appris la langue populai-re de la région, le rythme et l’accent Sonorien, beaucoup de mots, et à parler l’espagnole de manière très fl uide.

J& C Infos: Quel mérite te donne le bilinguisme dans ta capacité de réfl échir, de t’exprimer, et d’ être critique?

S.M.: Je ne me considère pas par-faitement bilingue encore, mais je me débrouille bien en espagnole. Par contre, je crois que le bilin-guisme permet de voir la complexité du monde dans lequel nous vivons parce qu’une autre langue donne une autre perspective. Les mœurs de vie changent également car d’une culture à l’autre il y a des change-ments au point de vue social que l’on n`apprend pas lorsqu’on grandit dans langue comme l`anglais ou le français.

Les frais de scolarité à la hausseLes étudiants canadiens inscrits à

temps plein dans un programme de premier cycle en 2009-2010 ont fait face à la même augmentation des frais de scolarité (+3,6 %) que l’année universitaire précédente.

Les étudiants de premier cycle ont payé en moyenne 4 917 $ en frais de scolarité en 2009-2010, compara-tivement à 4 747 $ en 2008-2009.

À titre de comparaison, l’infl ation, telle que mesurée par l’Indice des prix à la consommation (IPC), a con-nu une baisse 0,8 % entre août 2008 et août 2009. L’IPC a augmenté de 3,5 % au cours de la même période de 12 mois l’année précédente.

Toutes les provinces ont connu une augmentation des frais de scolarité cet automne, à l’exception de trois. Les frais sont demeurés inchangés à Terre-Neuve-et-Labrador et au Nouveau-Brunswick, alors qu’ils ont diminué en Nouvelle-Écosse (-3,1 %) pour une deuxième année consécutive.

Deux provinces ont mis fi n à leur gel des frais de scolarité par des hausses, soit le Manitoba (+4,3 %) et la Saskatchewan (+3,4 %). Ail-leurs, les frais ont connu une hausse, variant entre 2,0 % en Colombie-Britannique et 5,0 % en Ontario. L’augmentation affi chée en Ontario correspond au plafond imposé par le gouvernement de cette province.

En moyenne, les étudiants de pre-mier cycle de l’Ontario ont égale-ment payé les frais les plus élevés au Canada, soit 5 951 $. Les étudi-ants de la Nouvelle-Écosse ont suivi, ayant déboursé en moyenne 5 696 $ en frais de scolarité.

Les frais de scolarité des étudiants canadiens des deuxième et

troisième cycles augmentent plus rapidement que ceux des étudiants du premier cycle

À l’échelle nationale, les étudi-ants inscrits dans un programme de deuxième ou de troisième cycle ont subi des hausses de frais de scolari-té supérieures à celles des étudiants de premier cycle.

En moyenne, ils ont payé 4,7 % de plus qu’en 2008-2009. Par com-paraison, l’augmentation enregis-trée chez les étudiants de premier cycle a été de 3,6 %. Les étudiants des deuxième et troisième cycles ont payé une moyenne de 6 008 $ en frais de scolarité pour l’année uni-versitaire en cours.

Les étudiants canadiens des programmes de premier cycle en dentisterie paient les frais moyens de scolarité les plus élevés au Canada

Comme cela a été le cas en 2008-2009, les étudiants inscrits au pre-mier cycle en dentisterie ont payé les frais de scolarité les plus élevés, soit une moyenne de 13 988 $, ce qui représente près de trois fois la moyenne de l’ensemble des autres disciplines du premier cycle. Ils ont été suivis des étudiants inscrits en médecine (10 216 $).

Les étudiants du premier cycle inscrits en médecine vétérinaire ont subi la plus forte augmentation (+15,6 %) et ont dû payer 5 110 $ pour l’année universitaire en cours. Les étudiants du programme d’architecture et de services con-nexes ont suivi, ayant connu une hausse de 6,5 %. Les hausses ob-servées dans les autres disciplines ont varié entre 1,9 % en commerce, en gestion et en administration pub-

lique et 5,9 % en droit.Aux deuxième et troisième cycles,

les programmes de maîtrise en ad-ministration des affaires (MBA) pour cadre (30 653 $) et de MBA réguliers (20 564 $) ont été les plus coûteux. Cependant, parmi tous les programmes de deuxième et de troisième cycles, les programmes de MBA pour cadres sont ceux qui ont enregistré la plus faible augmen-tation de 2008-2009 à 2009-2010, soit 2,5 %.

Les augmentations les plus élevé-es se sont produites en agriculture, en ressources naturelles et en con-servation (+15,7 %) ainsi qu’en mé-decine vétérinaire (+10,9 %).

Les étudiants étrangers paient davantage

À l’échelle nationale, l’augmentation moyenne des frais de scolarité pour les étudiants étrang-ers de premier cycle a été de 7,1 %, ces derniers ayant dû acquitter des frais moyens de 15 674 $.

Les frais de scolarité des étudi-ants étrangers du premier cycle ont augmenté pour l’ensemble des pro-grammes, à l’exception de ceux de Terre-Neuve-et-Labrador. Les aug-mentations de frais pour les 9 autres

provinces ont varié entre 0,4 % en Nouvelle-Écosse et 18,9 % en Alber-ta. Dans l’ensemble, 4 des 10 prov-inces visées par l’enquête ont connu des hausses de plus de 12 % par rap-port à 2008-2009.

En ce qui concerne les étudiants étrangers inscrits à temps plein dans un programme de deuxième ou de troisième cycles, ils ont fait face à une augmentation moyenne de 5,1 % en 2009-2010 comparative-ment à l’année précédente.

Alors que les frais se sont accrus dans la plupart des provinces, une faible baisse (-1,0 %) a été enregis-trée pour les étudiants étrangers du Manitoba. Les frais sont demeurés stables pour les étudiants étrangers de Terre-Neuve-et-Labrador et du Nouveau-Brunswick.

Les étudiants étrangers des deux-ième et troisième cycles inscrits à temps plein ayant subi les plus fortes augmentations sont ceux de l’Île-du-Prince-Édouard (+9,0 %), suivis de ceux du Québec (+8,2 %).

Les frais supplémentaires obligatoires sont à la hausse

Le groupe de services compris dans les frais supplémentaires obligatoires varie d’un établisse-

ment à l’autre et peut changer au fil du temps. Il comprend gé-néralement les frais pour les ac-tivités sportives, les services de santé offerts aux étudiants, les as-sociations étudiantes ainsi que les autres frais s’appliquant aux étu-diants canadiens inscrits à temps plein.

À l’échelle nationale, les frais sup-plémentaires obligatoires ont aug-menté de 6,8 % par rapport à l’année précédente. En moyenne, les étudi-ants canadiens inscrits au premier cycle ont payé 749 $ de frais sup-plémentaires obligatoires en 2009-2010, en hausse comparativement à 701 $ un an plus tôt.

En 2009-2010, les frais supplé-mentaires obligatoires des étudi-ants inscrits au premier cycle ont varié entre 474 $ au Nouveau-Bruns-wick et 935 $ en Alberta. Pour les étudiants inscrits aux deuxième et troisième cycles, les frais obliga-toires ont varié respectivement en-tre 536 $ et 987 $ pour ces mêmes provinces.

L’Alberta, qui a enregistré une hausse de 222 $ (+31,1 %), a affi -ché l’augmentation la plus marquée des frais supplémentaires obliga-toires pour les étudiants inscrits au premier cycle, tandis que l’Île-du-Prince-Édouard a enregistré la plus forte hausse pour les étudiants inscrits aux deuxième et troisième cycles (+8,9 %).

Les frais supplémentaires obliga-toires ne sont généralement pas touchés par les politiques de régle-mentation des frais. De plus, ces frais sont normalement établis, en partie, par les ministères provin-ciaux, les établissements et les or-ganisations étudiantes.

Infos : statcan.gc.ca

Siméon Young

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La foire

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La foire

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MEUBLES

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ARTICLES DE BUREAU

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

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Emploi Ontario instaure des changements qui permettront à

la population ontarienne de trouver en un seul endroit les programmes de formation et de recherche d’emploi dont elle a besoin.

Voici ce que ces changements permettront de faire durant les six prochains mois :

• offrir un meilleur service aux On-tariennes et aux Ontariens

• réduire les délais • accélérer l’accès à la formation

professionnelle et le rendre plus effi -cace

Dans le système actuel, si une personne veut obtenir de l’aide pour rédiger son curriculum vitae ou des services d’orientation professionnelle ou d’aide à la recherche d’emploi, il se peut qu’elle doive se rendre à trois emplacements différents pour ac-céder à tous ces services. D’ici le mois d’août 2010, les bureaux d’Emploi Ontario adopteront tous l’approche guichet unique pour offrir des ser-vices de formation et d’emploi - ce qui éliminera la nécessité d’aller à dif-férentes adresses. Durant la période de transition, il n’y aura aucune inter-ruption des services.

La liste complète des bureaux d’Emploi Ontario sera affi chée sur le site Web du Ministère. Il sera également possible de l’obtenir au début d’août en appelant la Ligne d’information Emploi Ontario au 1 800 387-5656.

« En regroupant tous les services d’emploi en un seul emplacement, nous améliorons l’accès, aidons les gens à trouver les carrières qui leur conviennent et formons la main-d’oeuvre compétente et hautement

qualifi ée dont notre province a besoin pour être concurrentielle, » John Milloy, ministre de la Formation et des Collèges et Universités.

Transformation d’Emploi OntarioLe programme Emploi Ontario re-

groupe les programmes et services de formation et d’emploi qu’offre le gouvernement par l’intermédiaire du ministère de la Formation et des Col-lèges et Universités.

Le Plan :Le gouvernement a entrepris la trans-

formation de la structure de prestation des services du programme Emploi On-tario. Au nombre des nouveautés fi gure un modèle de prestation des services à guichet unique qui :

permettra d’améliorer les services à la clientèle afi n que les chercheurs d’emploi, les employeurs et les collec-tivités accèdent plus facilement aux programmes et services dont ils ont besoin;

fera en sorte qu’Emploi Ontario continue de s’adapter aux besoins des collectivités locales de même qu’aux exigences changeantes de l’économie mondiale.

Soutien à l’emploi et à la formationChaque année, plus de un million

d’Ontariennes et d’Ontariens compt-ent sur Emploi Ontario pour les aider à trouver un emploi et à acquérir la for-mation dont ils ont besoin. Ces deux dernières années, la récession mon-diale a entraîné une hausse marquée de la demande de services d’emploi et de formation. Pour y répondre, le gouvernement a accru les dépenses d’Emploi Ontario dans le secteur des

services d’emploi et de formation pro-fessionnelle pour les porter à environ 1,6 milliard de dollars par année en 2009-2010 et en 2010-2011, en visant tout particulièrement les travailleurs touchés par la récession économique. D’autres ministères offrent égale-ment des services d’emploi et de for-mation.

Le plan :Le gouvernement entend prendre

les mesures suivantes :• Améliorer les services à la cli-

entèle, en offrant à toutes les On-tariennes et à tous les Ontariens un accès à guichet unique aux services d’Emploi Ontario partout dans la province. Ce nouveau modèle de pres-tation des services sera en place d’ici août 2010.

• Continuer à mettre en œuvre la Stratégie d’aide pour une deuxième carrière en aidant un nombre sup-plémentaire de 30 000 travailleurs en chômage à suivre une formation, ce qui portera le nombre total de participants à près de 60 000 depuis le lancement du programme en juin 2008.

• Investir en 2010-2011, pour la deuxième année de suite, 39 millions de dollars de plus dans les programmes Emplois d’été Ontario, y compris des ressources ciblées à l’intention des jeunes dans les quartiers à besoins élevés. Les dépenses associées à ces programmes atteindront ainsi 96 mil-lions de dollars pour l’été 2010, soit 69 % de plus que pour l’été 2008. Ces programmes appuieront près de 110 000 emplois et services pour les étudiants cet été.

• Mettre en œuvre l’Initiative

ciblée pour les travailleurs âgés, en vertu d’une entente fédérale-provin-ciale, afi n d’appuyer des projets de

formation professionnelle dans les communautés durement frappées par la récession. Ces projets aideront des travailleurs âgés sans emploi vivant dans des collectivités vulnérables à acquérir de nouvelles compétences qui leur permettront de trouver un emploi sur le marché du travail d’aujourd’hui :

• L’Initiative ciblée pour les travail-leurs âgés est destinée aux travail-leurs âgés de 55 à 64 ans qui vivent dans des collectivités de moins de 250 000 personnes qui ont un taux de chômage élevé ou dont l’économie repose sur une seule industrie dure-ment frappée par la récession.

• Poursuivre les projets pilotes d’alphabétisation en milieu de tra-

vail qui sont adaptés aux nouveaux besoins des travailleurs et leur per-mettront d’acquérir les compétences

en lecture et écriture qui sont néces-saires pour travailler de façon sûre, effi cace et productive.

• Renforcer davantage les pro-grammes d’apprentissage, notam-ment en prenant des mesures pour qu’un nombre accru d’apprentis ter-minent le programme auquel ils se sont inscrits.

• Améliorer le soutien à l’emploi et à la formation pour les groupes habi-tuellement sous-représentés dans les programmes d’éducation postsecon-daire et de formation, et sur le mar-ché du travail.

* Ministère de la Formation et des Collèges et Universités” infos: fi n.gov.on.ca & news.ontario.ca

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Recherche d’ Emploi

Lavinia Karp nous parle d`intégration et d`emploi

par Henji Milius

Le centre d’information des nou-veaux arrivants (NIC) est un ser-

vice communautaire visant à assis-ter et donner des informations aux nouvelles personnes qui s`intègrent au pays afi n quelles soient capable de trouver du boulot. Dans chacune de leurs cinq locations dans la ré-gion de Peel, vous trouverez des ac-tivités et des services construis pour vous aider à vous établir à la vie ca-nadienne, trouver de l’emploi si vous êtes une personne de profession ou de métier formée à l`étranger, pour obtenir des formulaires de demand-es (certifi és), et trouver un centre de ressources.

Par exemple, vous pouvez à l’aide d’un coup de fi ls rejoindre le dépar-tement de la langue et apprendre l’anglais gratuitement avec des or-dinateurs. Les femmes peuvent par-

ticiper à des séances de réseautage où elles peuvent rencontrer de nou-velles personnes, échanger leurs expériences, et parler de leurs problèmes dans une ambiance con-viviale. A l’extérieur de leur bureau, ce centre contient un grand babillard où des pamphlets de toutes sortes et de tous besoins sont affi chés. En y jetant un coup d’œil, vous y verrez des calendriers qui montrent les activités qui s’organiseront pendant le mois. Des séances d’information vous seront offertes pour vous in-former sur des techniques et des fa-çons de mieux trouver du travail, de mieux se préparer pour son premier interview. Pour tous vous dire, vous ne manquerai de rien en sortant de cette établissement social. Mais avant de sortir, vous aurez à remp-lir un formulaire d’inscription dans

lequel le centre obtiendra vos in-formations pour mieux vous servir et connaitre vos ambitions et votre choix de carrière.

Lors de ma courte visite dans l’un de leurs points de service à Missis-sauga (2, Robert Speck Parkway, Bu-reau 800), l’atmosphère était déten-du mais les gens étaient très actif. Beaucoup de gens étaient présent et parlaient entre eux. Pas trop loin de l`entrée, il y avait des tables rondes où chaque nouvelle personne reçoit une feuille d’application afi n que ce centre puisse bien servir les gens au cas par cas. Malgré que cette première partie de la séance d’assistance s’est bien passé, j`étais plus intéressé à savoir le fonction-nement de ce centre et comment il venait en aide aux gens.

Donc c’est avec Lavinia Karp, une

spécialiste en carrière chez NIC, que j’ai appris comment fonctionne leur centre. Tout d’abord, il y a un suivi et une assistance qui est donnée aux gens afi n qu`ils se sentent confort-able à exprimer leurs besoins et à trouver l’aide et les informations qu’ils recherchent. Pour septembre, avec le nouvel agencement des dif-férents programmes et services qui étaient offerts à plusieurs places différentes, Lavinia a mentionné que dorénavant tous ces services, comme ceux mentionnés plus haut, seront administrés sous un même toit.

L’avantage directe de ce change-ment est que les gens n’auront plus à voyager d’un bureau à l’autre et perdre du temps. La centralisation des services sous un même toit per-mettra donc aux gens d’obtenir un

service plus rapide ce qui leur per-mettra de sauver du temps. “Il sera aussi moins facile de perdre des cli-ents dans le processus d’évaluation,” a dit Lavinia. “Il est donc clair pour nous que les clients recevront plus de bénéfi ces sous ce nouveau modèle chez nous car il pourront obtenir une plus grande diversité d’aides à une seule place. En terme de désa-vantage, il y aura plus de travail ad-ministratif à faire pour nous. L’autre inconvénient est qu`en vue de ce changement administratif, notre service d’assistance individuel sera temporairement mis en pause. Mais entre temps, nous avons des ateliers qui occuperont ces gens jusqu`à ce que nous pouvons leur offrir un ser-vice de qualité comme nous l`avons si bien fait auparavant,`` a-t-elle fi -nalement conclut.

La nouvelle réforme Emploi Ontario du MFCU*

infos: fi n.gov.on.ca

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Recherche d’ Emploi

Nancy Raymond sur le centre d`emploi du Collège Boréal

Entretien avec Patrick KazadiService à l`emploi - Hamilton

Atelier d`emploi à London

Le centre d’emploi du Collège Boréal, à Sudbury, a connu

un très grand succès durant ces dernières années avec plus de 90% des étudiants diplômés qui ont ob-tenu un placement dans leur carri-ère de choix. Malgré la répression économiques qui a touché beau-coup de centres d’emploi l’année dernière Nancy Raymond, une gestionnaire à ce centre d’emploi, a dit lors d’un entrevue accordé à Jobs et Carrières Infos que “nos placements n’ont pas diminué et que le taux de succès s’est bien maintenu durant cette dure péri-ode.”

Les services offert sont nombreux et sont disponibles à non seule-ment les étudiants qui s’inscrivent à chaque année pour compléter leur étude dans des stages et des co-ops, pour lesquels des services de suivi de carrières sont mis en emphases et formés, mais un grand nombre de gens parmi le public and la communauté locale peuvent bénéfi cier d’une panoplie de ser-vices et de ressources tels que :

• consultation individuelle en matière d’emploi

• ateliers en salle de classe

• révision du CV et de la lettre de présentation

• ordinateurs • télécopieurs et téléphones • liste de sites Internet liés à

l’emploi • foires de l’emploi • recherche d‘emploi • recherche de stages coop • guichet emploi • techniques d’entrevue Donc pour cette rentrée, les étu-

diants et le public recevront les mêmes qualités de service que le centre d’emploi du Collège Boré-al a toujours offert aux gens car “chaque programme contient des offres d’emplois pour les étudiants qui s’inscrivent dans cet établisse-ment,” a pointé Nancy.

Par contre, “nous désirons avoir une plus grande visibilité en offrant plus de variétés par l’entremise de soirées, de portes-ouvertes, d’une nouvelle foire sur le service de la santé en adoptant une nouvelle ap-proche qui attirera les gens qui ne sont pas au courant de ce que nous pouvons leurs offrir. Nous ne vou-lons pas réinventer la roue, mais nous envisageons à la faire march-er plus effi cacement. Nous voulons également mettre de l’ampleur sur les carrières et les métiers dont les étudiants sont bien intéressés, soit disant en mécanique, mil right, électrotechnique.

“Donc, nous voulons rappeler aux gens que toute personne bi-lingue et qualifi é a de l’intérêts pour nous, et nous sommes très impatient de les aider dans leur cheminement professionnel pour la rentrée 2010,” a conclut Nancy.

par Henji Milius

par Simon Komonpar Henji Milius

Lorsque la rentrée s`annonce in-certaine pour plusieurs organ-

ismes où leur existence est mise en question, la qualité de leurs services affecte les gens qui cherchent un emploi. Il y a temps de gens, comme des pères qui assument la respons-abilité fi nancière de leur famille, des femmes qui veulent obtenir de bons conseils pour démarrer leur petites entreprises, et des jeunes qui veu-lent commencer un nouveau métier, qui dépendent de ces services. Pour ces gens et temps d`autres, ``la survie d`un centre de ressources à l`emploi est une nécessité``comme l`a claire-ment exprimé Patrick Kazadi, le co-ordinateur général d`ACFO – Région-ale Hamilton, récemment lors d'une conversation avec J&C Infos.

Les centres d'emploi sont toujours aux services des gens qui requiert de l'aide, une formation, un conseil, et tant d'autres raisons. Nous recon-naissons bien ces locaux et bureaux car leurs grands enseignes nous dis-ent, "Aide aux nouveaux immigrants", "Trouvez du travail dès aujourd'hui", ou "Assistez à notre prochain atelier sur l'interview". Chez AFCO à Ham-ilton, ``vous obtiendrez gratuitement tous les services au besoin, dont l`accès aux ordinateurs pour trouver du travail sur des moteurs de recher-

che, l`assistance d`un technicien informatique, des consultants sur le choix de carrière, des experts, un grand nombre d`information allant de la citoyenneté jusqu`aux droits du travail, des ateliers avec sur comment écrire le meilleur curriculum vitae, comment réussir les interviews, des suggestions sur les centres de santé, et de l`assistance,`` a mentionnée Patrick. Imaginez sur le coup que vous venez juste d'arriver au pays et que tous ces services qui auraient pu vous être utiles ne vous sont plus offerts de la même façon. Soit qu'ils ne sont plus disponible ou qu'ils sont temporairement en suspension.

Beaucoup d`entre vous seriez mé-content. Certains changement-dus à une nouvelle règlementation, par exemple-feraient en sorte que tout dépendamment de la langue que vous parlez, la qualité du service serait moins bonne que la normale en donnant à des gens qui ne sont pas parfaitement bilingues le travail d`aider des gens qui ne parlent que le français ou l'espagnole.

Patrick, qui a vécu pendant 10 ans à Ottawa, comprend très bien le sen-timent de vivre dans une nouvelle province ou la majorité des services ne sont pas construites pour forcé-ment assister la nouvelle personne. Il

a avoué que les francophones doivent maintenir leur francophonie à travers les organismes communautaires et les centres de ressources pour subsister. ``Sans francophonie, il n`y a pas la di-versité qui enrichit ce pays et il n`y a pas aussi d'acceptation, de tolérance propre envers un minorité qui con-stitue un important maillon dans le patrimoine, la culture, et l`histoire du Canada,`` défendait-il.

Beaucoup de personnes seraient déçus, frustrées, mécontents, et dé-couragées de chercher des moyens de trouver un travail si pour un raison de simplicité et d'effi cacité, les services offerts au public serait traités d`une manière indélicate.

Selon Patrick, il est important ``que les centres de ressources à l`emploi pour les francophones con-tinuent à être au service des gens qui débarque ici. Il ne faudrait pas non plus qu`un changement dans la façon de donner les services aux contribuables mette toute personne dans un même sac. Les personnes qui parlent différentes langues, autres que le français et l`anglais et qui ont besoin d'un temps d`adaptation, doivent recevoir un service qui prend en compte ce fac-teur afi n d`assurer leur intégration dans cette société.``

Lorsque Mme Nadège Pierre, Agente d’établissement à

l’ACFO de London Sarnia, m’a fait part de la tenue d’un atelier sur l’emploi, je ne savais à quoi m’en tenir. Hésitant, je me suis dit : « Qui ne risque rien ne gagne rien. » Donc ma réponse a été par l’affi rmative. Ce soir, au moment où j’ecris cet ar-ticle, je ne regrette pas d’avoir as-sisté à cet atelier d’emploi, intitulé « Qui embauche l’immigrant fran-cophone? » Atelier organisé en col-laboration avec l’ACFO de London dans les locaux du dit organisme le 28 juillet 2010.

Cette session sur l’emploi était animée par nulle autre que Mme Rose Cathy Handy, directrice gé-nérale de l’agence de placement Bilingual Link, La Toile des Car-rières, assistée de son équipe. Il est important de noter que ce cen-tre de placement a été fondé sur l’initiative de Rose Cathy Handy à Toronto (Ontario) depuis plusieurs années. Débuté à 15h45 sur un mot de bienvenue de M. Gaston Maba-ya, directeur général de l’ACFO, l’atelier a permis à d’autres inter-venants de mettre leurs talents d’animateur en action. Il s’agit de major Tony Tremblay, des Forces armées canadiennes et de Hosni Zaouali, de Tuteurs of Toronto. Près d’une trentaine d’immigrants francophones ont participé au dit atelier.

Immédiatement après le mot de bienvenue du directeur general de l’ACFO, Rose Cathy Handy a fait le survol rapide des grands secteurs d’emploi : secteur privé et secteur public. Puis elle a nommé quelques importants employeurs du secteur privé dans la region de London, à savoir Sykes, Bell, London Life, la banque TD. Elle a fait remarqué que la plupart des emplois offerts actuellement portent sur le service à la clientèle bilingue. Répondant à la question d’une participante visant l’obligation pour les gens d’etre bilingue pour faire des de-mandes d’emplois bilingues, Mme Rose Cathy Handy a déclaré: « Ne vous limitez jamais la chance ! Lais-sez l’employeur decider de vous em-baucher ou non, car vous ne savez pas exactement ce qu’il peut cher-cher. » En se référant au guide de l’emploi 2010-2011 Qui embauche l’immigrant francophone? Rose

Cathy Handy a fait découvrir par les participants de nombreux em-ployeurs, domaines par domaines dans toutes les régions de l’Ontario. Elle a expliqué qu’elle fait des ex-posés dans ces régions, avec l’appui de son équipe. Chaque année, il se tient une foire aux carrières dans la grande région de Toronto en au-tomne, mais en été, en hiver et en printemps, elle organise des ateliers d’emploi en régions. Ainsi cet au-tomne, il y aura une grande journée des carrières dans la Grande région métropolitaine de Toronto.

Dans le secteur public, Mme Cathy Handy a déclaré que tous les gouvernements ont chacun une politique d’équité d’emploi. En parlant des critères d’embauches dans le secteur public, Rose Cathy Handy a expliqué que les facteurs pour lesquels les employeurs du milieu corporatif peuvent refuser de d’employer un immigrant peu-vent constituer des atouts pour l’embauche de ce dernier auprès d’une agence communautaire ou d’un organisme à but non lucratif. Par exemple, il voudrait des pro-fessionnels issus des milieux cul-turels et multiethniques, ayant des compétences nécessaires (con-naissance de la langue, connais-sances sur les cultures, etc.) pour œuvrer auprès des gens de ces milieux. Malheureusement, beau-coup d’immigrants francophones ne voient pas d’un bon œil le mi-lieu communautaire. En repondant à la question d’un participant sur le benevolat, Rose Cathy Handy a dit préférer laisser les organ-ismes communautaires, générale-ment d’importants employeurs d’immigrants, traiter du thème de bénévolat. Neanmoins, elle a fait remarquer la difference entre le benevolat orienté vers le devel-oppement des habiletés profes-sionnelles et le benévolat simple, visant à apporter de l’aide à un groupe communautaire, soit don-ner de ses talents, de son temps et de ses energies pour une cause socio-communaitre donnée. C’est sur cette période de discussion avec les participants qu’a pris fi n l’intervention de Mme Cathy Handy, qui céda place au temps de pause de midi pour un délicieux repas. La suite de la session devait continuer dans l’après-midi.

Nancy Raymond

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Réseautage

Torontois.com

AFEP vous accepte

Le Club Canadien, un club unique

Le réseautage en mode pvtiste avec Michèle Pone

Jobs et Carrières Infos : Depuis combien de temps avez-vous opéré sur ce site?

Tonio: Torontois.com est né en décembre 2007, mais la communauté existe depuis 2006: avec à peine une poignée de membres à l'époque (dont la plupart font partie de l'administration et de la modération), elle est passée par plu-sieurs noms et supports avant de devenir celle que vous connaissez aujourd'hui.

J&C Infos: D'après vous qu`elles sont les

raisons qui poussent les utilisateurs franco-phones à aller sur ce site?

Tonio: Bien que francophone et ouvert à tout le monde, Torontois.com est avant tout un portail d'expatriés de culture française. La majeure partie de nos membres sont donc des immigrés outre-Atlantique, principalement de France. L'idée principale de notre forum est de pouvoir accueillir tout ce joli monde en donnant un maximum d'information dont n'importe quel immigrant a besoin (logement, travail, éducation, santé, vie sociale, famille, etc). Le Canada est pour la plupart d'entre nous un nouveau pays d'adoption et le fait d'avoir une communauté bien présente rassure les gens qui vont faire le "grand saut". Pour l'avoir fait moi-même il y a plus de 5 ans, quit-ter sa patrie pour commencer une nouvelle vie dans un nouveau pays est l'une des décisions les plus importantes de ma vie. De plus, nous avons instauré une sorte de rituel, nous nous retrouvons quotidiennement selon un principe très simple: «même jour, même heure, même endroit». Ainsi, qu'importe ce qui arrive, les gens en mal de "french speaking" ou qui se sentent seuls savent que tous les vendredis de l'année ils pourront trouver des expatriés fran-cophones au bar The Central. Un rendez-vous

qui fonctionne tout seul depuis quelques an-nées maintenant.

J&C Infos: Il y a-t-il des nouveautés que le

forum offrira prochainement pour améliorer l'utilisation du forum?

Tonio: Nous pensons toujours à quelques nouveautés en projet, comme l'intégration prochaine d'une Google Map où nos membres pourraient s'inscrire et se découvrir ainsi des voisins, ce qui renforcerait encore plus l'impact social de la communauté.

J&C Infos: Pensez-vous que la communauté

sociale virtuelle tel que Torontois.com est une meilleure représentation de notre so-ciété canadienne et francophone?

Tonio: Tout d'abord, notre communauté n'est pas que virtuelle mais surtout physique: nous nous retrouvons régulièrement pour des sor-ties tel que notre rendez-vous hebdomadaire du vendredi ou encore des soirées cinéma, des pique-niques, sorties culturelles, etc.

Pour ce qui est d'une meilleure représenta-tion de la société canadienne, je ne sais pas mais je l'espère! Beaucoup d'ethnies sont bien représentées dans tout le pays et principale-ment à Toronto, alors pourquoi pas nous. Le Canada est un mélange de cultures auxquelles nous sommes fi ers d'appartenir.

Jobs et Carrières Infos : Quel rôle a joué le programme vacances travail dans le cheminement de ta carrière au Canada?

Michèle Pone : Ce programme m’a per-mis d’avoir un visa de travail acceptable pour rechercher un travail à responsabilité. Le site d’accueil des pvtistes m’a fournis toutes les in-formations nécessaires pour :

- Effectuer mes démarches administratives (banque, SIN card)

- Comprendre les acteurs du marché de l’emploi (Employment agencies, sites inter-net, type de contrat – permanent/temporaire – niveau de salaire,…)

- M’informer sur la dernière foire d’emploi ‘national Job fair’ lors de laquelle j’ai connu le centre « Job Connect » de Mississau-ga qui m’a accompagné dans ma recherche d’emploi.

J&C Infos: Quelles sont les façons auxquelles le réseautage est utilisé dans la communauté francophone que tu côtoies régulièrement?

M.P : Le réseautage se fait davantage au travers :

- Des activités organisés par les pvtistes. En effet, la plupart des activités pvtistes (même les soirées à domicile) sont ouvertes à tous les pvtistes qu’ils se connaissent ou pas. C’est ainsi l’occasion de faire de nouvelles connaissance, de partager des infos, des tuyaux, et ainsi d’avancer.

- Du compte facebook des pvtistes de Toronto « le guide du croutard à la sauce Torontoise ». Après une première rencontre, les pvtistes utilisent le compte « le guide du croutard à la sauce Torontoise » pour retrouver des pvtistes qu’ils auraient rencontré lors d’une activité

et les inviter ensuite à être ami dans leur face-book personnel.

J&C Infos: Comment se fait l' accueil d' un nouveau membre (pvtiste ou autre) dans ton entourage?

M.P : Nous avons mis en place un RDV hebdo-madaire tous les lundis de jeux de cartes et jeux de sociétés et nous sommes un petit groupe de joueurs réguliers (entre 20 et 34 ans) et in-stallés dans la ville depuis quelques mois.

Cette activité est promu sur le site PVTISTE.NET et sur le site facebook des pvtistes de To-ronto. Et tous les pvtistes (anciens ou nouveaux) sur Toronto, sont invités à nous retrouver.

Le nombre de participants avoisinant une 15aine de personnes chaque lundi, cela per-met de plus facilement aux nouveaux qui par-ticipent de discuter avec tout le monde et de poser leurs questions dans une atmosphère bon enfant. Selon affi nité, les nouveaux s’échangent avec des anciens et ou des nouveaux les coor-données pour continuer à :

- s’entraider (infos sur des chambres à louer, positions qui se libère dans l’entreprise de l’un ou l’autre, etc…)

- se rencontrer pour sortir et découvrir la ville et construire des amitiés

A l’occasion de ce RDV hebdo, les nouveaux arrivants sont invités à s’inscrire :

- sur le site facebook des pvtistes de Toronto « le Guide du croutard à la sauce Torontoise » afi n de prendre connaissance des activités organisées par les anciens pvtistes et dans le même temps de proposer eux-mêmes des activi-tés et/ou partager des informations.

- et sur le site www.bilinguallink.com pour soumettre leur résumé et effectuer leur recher-che d’emploi.Il était environ 10 min-

utes après 6h30 du soir, jeudi dernier, lorsque j’ai mis pied au bar Irlan-dais appelé Failte, situé au 201 City Centre Drive à Mississauga, pour une séance de réseautage appelé l`Association Francophone des Entrepreneurs et des Profes-sionnels (AFEP)

avec des francophones, qui demeurent et travaillent en ville.

C`était en entrant que j’ai rencontré Fabien, un grand homme habillé d’un costume noir et très calme de nature, que notre conversation a commencé. De profession de vendeur de basse de données, nous nous sommes mis à bavarder sur notre cheminement de carrière. Quelque temps après, Marjorie est apparu à notre table et nous nous sommes échangés des mots de bienvenue. Ce fut grâce à Marjorie, qui m`a in-vité lors d’une conversation téléphonique, que je suis allé à cette rencontre.

Sur le coup, deux autres femmes, soit Lou-ise et Christiane nous ont trouvé et nous ont dit qu`elles cherchaient la table des français. Donc petit à petit, Sylvie et pour fi nir Éric nous ont rejoint pour discuter de tous et de rien dans une ambiance détendue, animé par la musique sur une terrace surplombant le cen-tre d`achat Square One.

Malgré que nous formions un groupe de sept personnes, j’ai remarqué de temps à autre une phénomène très particulier lors de cette sé-ance. Tout dépendamment du sujet qui variait de la profession, les expériences de voyage, la politique canadienne, les autres personnes qui

ne pouvaient pas venir tel que Valérie, à la nostalgie de Montréal et de la France, des petits groupes de 2 ou 3 personnes s’encerclaient et commençaient une nouvelles conversation.

Donc, pendant le début de la soirée des petits groupes prenaient naissance. En parlant avec presque tout le monde, sauf Éric, j`ai appris à connaitre ces gens captivant.

Une fois par mois, le mercredi, à toutes les troisièmes semaines, Majorie invite tout ces francophones à se rencontrer et à partager leurs niveaux de carrières diverses. Et ceci à permis à chacun de trouver sa place et de té-moigner qui nous étions de part le français qui nous unissait tous.

Lors de son interview, Marjorie m`a confi é que la formule du réseautage avec AFEP al-lait rester simple pour permettre ``un meil-leur échange d`information afi n que toutes nouvelles personnes se sentent la bienvenue.`` Majorie a aussi mentionné que malgré le petit nombre de gens qui se rencontre parfois, ``il y a une diversité de carrières allant de la santé au système juridique. Cette séance permet à tous d`échanger leur cartes d`affaires, de for-mer de nouvelles amitiés et de trouver du tra-vail de bouche à oreille.``

En partant, j`étais content d`avoir participé à cette rencontre car j’ai établis de nouvelles relations intéressantes avec des gens intéres-sants et sympathiques et j`ai compris la valeur du réseautage. Donc AFEP vous attends et vous acceptera tel que vous êtes! Pour plus d’information visitez www.afep.ca.

par Henji Milius

Comme Jean C. Martin l`a expliqué lors d`un entretien

avec Jobs et Carrières Infos, le réseautage vient du ``speed dating.`` Par contre le Club Canadien, pour lequel il dirige l`administration depuis 1993 et est le directeur-général, utilise le déjeuner et des soupers pour permettre au gens de discuter de leur profession ou leur aspiration de carrière. En trente minutes, ``les gens circulent d’une chai-se à l’autre et ramassent beaucoup de contacts,`` a dit Jean Martin.

Cet automne, les gens pourront se rencontrer à Richmond Hill pour socialiser en mangeant de bons repas. Le centre-ville de Toronto contiendra les soupers d`experts où le conférencier choisi aura plus de temps pour exposer son sujets ou expliquer ses produits et services. En janvier prochain, le budget sera le sujet choisi afi n de parler des ten-dances du marché, de l`hypothèque, et donner de très bons conseils fi nanciers sur votre argent.

``Internet a tous changer la façon auxquels nous organisons nos séances. Avant l’explosion

de l’internet en 1998, nous utilisions les lettres de postes et les pamphlets pour disper-ser notre message au gens. Aujourd`hui, avec notre site web, le courriel, et les media sociaux tels que facebook, twitter et les autres, nos moyens de recruter et d`aller chercher les gens sont plus

nombreux et plus rapides,`` a déclaré Mr. Martin.``Pour desservir une clientèle qui grandit jour

après jour et renforcer notre réseautage, nous comptons faire plus de partenariat avec les diffé-rents journaux tels que l`express, Jobs et Carriè-res Infos, les étudiants et les nouveaux fi nissants, sans oublier les organismes à but non lucratif qui aident les nouveaux arrivants au pays à s’installer ici,`` a-t-il ajouté.

En terminant son entretien, Jean Martin a conclut que le club canadien allait rester intact pour la nouvelle saison en donnant des déjeuners, des sé-minaires d`informations, des conférenciers de haut niveau, des présidents d`entreprises, et donc nous resterons toujours un organisme d`affaires.

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Nouvelles Régionales

Hamilton

Dans la région économique de Hamilton péninsule de Niaga-

ra, le nombre d’emplois a augmenté de 2 300 de juin 2009 à juin 2010. Cette augmentation est due prin-cipalement à des gains en matière d’emplois à temps partiel (+ 6 700), annulés en partie par des pertes d’emplois à temps plein (- 4 400). Même si la population d’âge actif s’est accrue légèrement, le nombre de chercheurs d’emplois a baissé et la population active a diminué de 3 900 personnes. Le nombre de chômeurs a diminué de 6 200 de juin 2009 à juin 2010, ce qui fait passer le taux de chômage de 8,7 % à 7,9 %. Durant la même période, le taux de chômage provincial est passé de 9,4 % à 8,8 %.

Ameresco, une entreprise de ser-vices énergétiques, installe actuel-lement 23 panneaux solaires sur des toits d’écoles dans les régions de Brant, Haldimand et Norfolk. Le projet devrait créer des emp-lois locaux pour des entrepreneurs électriciens, des installateurs et des opérateurs de systèmes de panneaux solaires. Les travaux s’échelonneront de juillet à décem-bre 2010.

General Motors du Canada inves-tit 245 millions de dollars dans une chaîne de production de transmis-sions à six vitesses à l’usine de St. Catharines. La nouvelle chaîne, qui commencera à fonctionner en 2012, permettra de préserver 400 emplois. Cela s’ajoute à la nouvelle chaîne de production de moteurs V 8 à la même usine, qui permettra également de préserver 400 emp-lois.

La société Welded Tube of Cana-da construit à Welland une instal-lation de traitement thermique de tuyaux qui créera jusqu’à 75 emplo-is. L’usine devrait ouvrir ses portes en janvier 2011. La compagnie em-bauchera localement à compter d’octobre 2010.

Siemens Canada commencera à fabriquer des onduleurs solaires à son installation de Burlington, ce qui créera 50 emplois.

Lakeside Steel embauche 12 travailleurs à temps plein pour son laminoir étireur réducteur de Welland en raison d’une augmenta-tion des ventes.

Kitchener-Waterloo-Barrie

De juin 2009 à juin 2010, la population et la population

active de la région économique de Kitchener-Waterloo-Barrie ont aug-menté. Le nombre d’emplois s’est accru de 24 800; il y a eu des gains tant dans les emplois à temps plein que dans ceux à temps partiel. En raison de l’augmentation du nom-bre d’emplois, le taux d’emploi s’est accru de 1,6 point de pourcentage pour passer à 65,8 %. Le nombre de chômeurs a diminué de 9 700, ce qui a fait baisser le taux de chômage de 9,4 % en juin 2009 à 7,9 % en juin

2010. Pendant la même période, le taux de chômage provincial est passé de 9,4 % à 8,8 %.

L’entreprise Arvato Digital Servic-es met à pied jusqu’à 200 employés à son centre d’appels de Kitchener. La majorité des mises à pied auront lieu à la fi n d’août ou au début de septembre et elles coïncideront avec la fi n de plusieurs importants contrats.

La chambre immobilière de Kitchener-Waterloo a enregistré en mai 2010 une augmentation de 26 % des ventes d’immeubles résiden-tiels par rapport à mai 2009. Le prix moyen d’une maison a augmenté de 11 % pour atteindre 338 209 $ au cours de la même période.

La Langs Farm Village Association de Cambridge a reçu 4,9 millions de dollars du Fonds local d’aide à l’adaptation de l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario en vue de la construction d’un nouveau cen-tre de bien-être sur Concession Road. La Ville de Cambridge con-tribue pour trois millions de dollars

au projet, ce qui devrait permettre de créer 20 emplois permanents et 117 emplois durant la phase de la construction. L’achèvement de la première phase est prévu en 2011.

Un supercentre Walmart a ouvert ses portes sur la rue Bay-fi eld, à Barrie. Le magasin nouvel-

lement agrandi compte maintenant 100 employés de plus.

London

De juin 2009 à juin 2010, le nom-bre d’emplois dans la région

économique de London a augmenté de 12 200, dont un gain de 7 700 em-plois à temps plein. L’augmentation du nombre d'emplois a permis au taux d’emploi de s’élever de 1,7 point de pourcentage pour s’établir à 62,6 %. La population active a augmenté de 4 500 personnes et le nombre de chômeurs a chuté de 7 700. En conséquence, le taux de chômage a perdu 10,3 points de pourcentage pour tomber à 8 %, une diminution de 2,3 points de pourcentage par rapport à l’année dernière. Durant la même période, le taux de chômage provincial a chuté de 9,4 % pour s’établir à 8,8 %.

Brose Automotive, un fabricant de pièces automobiles, créera 150 emplois grâce à la fabrication de boîtes de vitesses pour un con-structeur de véhicules automobiles

allemand.Next Dimension, un fournisseur

de TI du sud-ouest de l’Ontario a embauché quelques personnes et acheté des locaux pour bureaux d’une superfi cie de 390 mètres car-rés (4 200 pieds carrés) à London. La société prévoit également em-

baucher au moins 10 travailleurs supplémentaires au cours des deux prochaines années.

Ottawa

De juin 2009 à juin 2010, la population active de la région

économique d’Ottawa s’est accrue de 29 500 personnes. Durant cette période, le nombre d’emplois a

grimpé de 28 600; les gains concer-naient les emplois à temps plein (+18 300) et à temps partiel (+10 300). Le taux d’emploi, gagnant 2,2 points de pourcentage, s’est établi à 67,2 %, soit le plus élevé de toutes les régions économiques de l’Ontario. Le taux de chômage a lé-gèrement baissé pour s’établir à 6,9 %, le deuxième taux le plus bas par-mi toutes les régions économiques de la province. Pendant la même période, le taux de chômage pro-vincial a baissé, passant de 9,4 % à 8,8 %.

Le parc aquatique Calypso a ou-vert ses portes en juin dans la région de Prescott-Russell. Il représente un investissement de 45 millions de dollars dans la région. Quelque 500 emplois seront créés en haute saison estivale afi n d’accueillir les 300 000 visiteurs prévus. Les représentants de la région prévoi-ent des retombées économiques annuelles de 70 millions de dollars

pour Prescott-Russell.

WindsorDe juin 2009 à juin 2010, la popula-

tion active de la région économique de Windsor-Sarnia est restée stable. Le nombre net d’emplois a augmenté de 6 600 en raison de la création de 12 400 emplois à temps plein, qui a été contrebalancée en partie par la perte de 5 800 emplois à temps partiel. Par conséquent, le taux d’emploi a augmenté de 1,1 point de pourcentage pour s’établir à 57,0 %. Au cours de l’année passée, on a dénombré 5 900 chômeurs de moins et le taux de chômage a diminué de 1,8 point de pourcentage passant de 12,80 % à 11 %. Windsor-Sarnia affiche le taux de chômage le plus élevé parmi les 11 régions économiques de l’Ontario. Pendant la même période, le taux de chômage pro-vincial a reculé légèrement, pas-sant de 9,4 % à 8,8 %.

Ce mois-ci, la société Ford a confi rmé que les moteurs V8 de 5 litres qui sont fabriqués à l'usine de moteurs à Essex sont desti-nés à équiper les camions de modèle F-150. Les responsables de l’entreprise prévoient ajouter une deuxième équipe de 250 personnes pour faciliter la production du mo-

teur à l'usine d'Essex.

Toronto

De juin 2009 à juin 2010, la population active de la région

économique de Toronto a augmenté de 69 600 personnes en raison de l’accroissement de la population d’âge actif. Le nombre d’emplois net a augmenté de 66 800, la to-talité des gains étant des emplois à temps plein (+ 80 400); ceux ci ont toutefois été contrebalancés en partie par des pertes d’emplois à temps partiel (- 13 700). Le chômage est demeuré inchangé, ce qui a fait chuter légèrement le taux de chômage à 9,6 % en juin 2010 contre 9,7 % en juin 2009. Durant la même période, le taux de chômage provincial est tombé de 9,4 % à 8,8 %.

Selon Statistique Canada, les ventes de détail en Ontario ont aug-menté de 6,4 % en avril 2010 com-parativement à avril 2009. Le com-merce de gros a augmenté de 14,5

Nouvelles régionales du marché du travail

infos: labourmarketinformation.ca

Page 25: Job And Carrier infos

% en avril 2010 comparativement à avril 2009. Il a toutefois diminué de 0,3 % en avril 2010 par rapport à mars 2010.

Exportation et développement Canada s’attend à ce que les ex-portations de marchandises de l’Ontario croissent de 15 % en 2010 et de 7 % en 2011.

Selon Statistique Canada, les ventes d’automobiles neuves en Ontario ont augmenté de 6,6 % pour passer à 46 621 véhicules en avril 2010 comparativement à 43 629 vé-hicules en avril 2009.

Selon Statistique Canada, les ventes dans le secteur des services de restauration et des débits de boissons en Ontario se sont accrues de 2,3 % en avril 2010 comparative-ment à la même période en 2009.

Le projet de revitalisation, au coût de 640 millions de dollars, de la station Union a commencé ce mois ci. Le projet a reçu du fi nance-ment des trois ordres de gouverne-ment et les travaux devraient être terminés en 2015.

Le projet d’agrandissement du campus du centre ville de l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario recevra 7,5 millions de dollars de la Ville d’Oshawa. Lorsqu’il sera achevé au plus tard en 2015, le campus du centre ville d’Oshawa pourra recevoir 5 000 étudiants de premier cycle ou de troisième cycle.

Selon Statistique Canada, la valeur des permis de construire délivrés dans la région métropoli-taine de recensement de Toronto était de 1 253,8 millions de dollars en avril 2010, une augmentation de 83,3 % par rapport à avril 2009. Dans la RMR d’Oshawa, la valeur des permis s’est accrue de 58,5 % pour atteindre 73,3 millions de dollars en avril 2010, comparative-ment à avril 2009.

Les ventes de maisons neuves dans la région du Grand Toronto ont augmenté de 116 % au cours des cinq premiers mois de 2010 lorsqu’on les compare à celles de la même période l’année dernière. Durant les cinq premiers mois de 2010, les ventes de logements en copropriété ont augmenté de 244 % en comparaison avec l’année pré-cédente. Les ventes d’habitations basses se sont accrues de 58 % au cours de la même période.

L’actif géré des fonds communs de placement canadiens a aug-menté de 11,7 %, passant de 537,8 milliards de dollars en mai 2009 à 600,5 milliards de dollars en mai 2010. www.ifi c.ca

Kingston

De juin 2009 à juin 2010, la ré-gion économique de Kingston-

Pembroke a perdu 10 400 emplois, dont la plupart étaient à temps plein (-7 400). Ce déclin a en-

traîné une baisse de 3,0 points de pourcentage du taux d’emploi, qui s’est établi à 55,8 %. Sur 12 mois, cette région économique a par ail-leurs connu une baisse marquée de sa population active (-10 600 personnes), ce qui a fait chuter le taux de participation à 61,2 % de la population âgée de 15 ans et plus. De juin 2009 à juin 2010, le taux de chômage a grimpé de 8,4 % à 8,7 %. Durant la même période, le taux de chômage provincial est passé de 9,4 % à 8,8 %.

La Société canadienne d’hypothèques et de logement (S.C.H.L.) a annoncé 47 mises en chantier à Kingston en mai 2010, comparativement à 163 en mai 2009. Belleville a enregistré 31 mises en chantier en mai 2010, une augmentation de 19 % par rap-port à mai 2009. www.cmhc-schl.gc.ca

Le Centre Service Canada pour jeunes de la région de Quinte a aidé 100 étudiants à obtenir un emploi d’été. Le bureau de Bel-leville, situé au 1, rue North Front, affi rme qu’il y a encore des occa-sions d’emploi dans la région.

Le Conseil scolaire de district de Limestone embauchera 14 éduca-teurs de la petite enfance. Toute-fois, le conseil scolaire ne rem-placera pas les employés sortants ou les retraités en vue d’aider à équilibrer les budgets. Les défi c-its budgétaires et la réduction du fi nancement provincial auxquels la majorité des conseils scolaires est confrontée sont principale-ment attribuables à la baisse des inscriptions dans les écoles.

Belletile Inc., une entreprise de textile de Belleville, va créer 30 nouveaux emplois d’ici la fi n de 2010 et devrait en créer 45 additionnels au cours des cinq

prochaines années. L’entreprise de textile a reçu 914 776 $ du Fonds pour le développement de l’Est de l’Ontario et 1,9 mil-lion de dollars du Programme de développement économique des collectivités rurales. Plusieurs em-ployés qui s’étaient retrouvés sans emploi à la suite de la fermeture d’Interface Flooring en janvier 2009 seront parmi les premiers à obtenir un poste à Belletile Inc.

Wal-Mart Canada va agrandir un de ses magasins de détail dans la région de Quinte-Ouest. La com-pagnie a obtenu un permis de con-struire pour agrandir l’installation

actuelle de 33 000 pieds carrés, au coût estimatif de 5,2 millions de dollars. Le nombre d’emplois que cet agrandissement permettra de créer est encore indéterminé.

Muskoka

De juin 2009 à juin 2010, la ré-gion économique de Muskoka-

Kawarthas a connu une hausse de 2 300 emplois, tous à temps plein (+ 6 100), en partie contrebalancée par des pertes d’emplois à temps partiel (- 3 800). Le nombre de chômeurs

ayant diminué, le taux de chômage a baissé de 0,8 point de pourcentage, passant de 8 % à 7,2 %. Au cours de la même période, le taux de chômage provincial a baissé, passant de 9,4 % à 8,8 %.

Farines SPB Meal Ltd, une so-ciété ayant son siège au Québec, œuvrant dans la production de sources d’énergie plus propre, créera près de 13 nouveaux postes grâce à une subvention de 217 000 $ du Fonds de développement de l’Est de l’Ontario. L’usine, qui a ouvert en septembre, utilise des écales d’avoine, un sous-produit agricole, pour fabriquer un granulé

utilisé pour la production d’énergie de remplacement. L’usine envisage d’utiliser d’autres sous-produits ag-ricoles, ce qui assurera son expan-sion future.

La brasserie artisanale Muskoka Cottage Brewery à Bracebridge a porté sa capacité à 19 cuves. En af-faires depuis 1996, l’entreprise con-tinue de croître chaque année. Elle compte maintenant 27 employés, comparativement à 10 deux ans au-paravant.

Stratford

Dans la région économique de Stratford-péninsule Bruce, le

nombre d’emplois s’est accru de 10 800 durant la période de juin 2009 à juin 2010, tous des emplois à temps plein (+13 600), mais ces gains ont été en partie contrebalancés par des pertes d’emplois à temps partiel (-2 800). Cet accroissement de l’emploi s’est traduit par une hausse de 4,2 points de pourcent-age du taux d’emploi, qui est passé à 62,4 %. Le nombre de chômeurs a diminué de 2 300 de juin 2009 à juin 2010. Ainsi, le taux de chômage est passé de 8,5 % à 6,7 %, soit au niveau le plus bas de toutes les régions économiques de l’Ontario. Durant cette même période, le taux de chômage provincial a baissé, passant de 9,4 % à 8,9 %

Le gouvernement fédéral a an-noncé un fi nancement de 4,7 mil-lions de dollars pour l’industrie de l’aquaculture canadienne. Ces fonds serviront à renforcer les in-vestissements et à créer des emp-lois dans les collectivités côtières rurales. Pour en savoir davantage, consulter : http://www.dfo-mpo.gc.ca/index-fra.htm.

Le nombre de permis de construc-tion délivrés à South Bruce Penin-sula, qui était de 92 pour la période s’étant terminée en mai 2009, est passé à 173 en 2010, ce qui équiv-aut à une hausse de 88 %. Presque tous les secteurs d’activité de la construction ont augmenté durant cette période. Un nombre ac-cru d’écoles secondaires dans la région mettent en œuvre le pro-gramme Majeures Haute Spéciali-sation conçu par la province. Les élèves peuvent axer leur choix de cours sur une carrière particulière afi n de mieux se préparer pour des études postsecondaires et pour le marché du travail.

Le gouvernement provincial a annoncé un fi nancement de 3,1 millions de dollars pour la créa-tion d’une nouvelle organisation de tourisme régionale dans la région touristique 4, qui regroupe Huron, Perth, Waterloo et Wellington. Ces fonds contribueront à renforcer les investissements dans des ac-tivités touristiques et créeront des emplois dans des communautés rurales. Pour en savoir davantage sur l’initiative des 13 régions tour-istiques, consulter http://www.tour-ism.gov.on.ca/french

Dans le comté de Bruce, une subvention de 30 000 $ de la Fondation Trillium de l’Ontario aidera à l’embauche de person-nel pour le Pine River Watershed Initiative Network pendant deux autres années. Une concession Toyota a ouvert dans la ville de Stratford et devrait créer 18 emp-lois dans les services des ventes, de l’après-vente et des pièces.

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Nouvelles Régionales

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Cher Madame ou Monsieur,

Après le succès de notre précédent numéro spécial consacré au "100 Femmes

francophones de Carrière", nous nous apprêtons à sortir notre prochain numéro spécial consacré à

Dans cette édition spéciale, nous allons dévoiler des portraits, des entrevues et des articles sur des

étudiants bilingues qui seront sélectionnés parmi les Universités, Collèges et Écoles de l'Ontario. Ce

palmarès sera une prochaine publication spéciale du journal Jobs & Carrières Infos, imprimé et

distribué à la rentrée de septembre par La Toile des Carrières – BilingualLink. Ce numéro spécial

présentera les profils de 100 étudiants qui ont gradué en 2010, dans les disciplines diverses, et

présentera leurs parcours, leurs perspectives de carrières et leur première expérience de travail. Les

questions traiteront sur le niveau d'étude, les perspectives de carrières, les stages, les premières

expériences de travail cet été, etc.

Si vous êtes directeur d'école, professeur de classe, conseiller d'un centre communautaire

ou parent, et que vous connaissez un étudiant ou une étudiante qui mérite d'être mis(e) en vedette dans

ce numéro spécial, veuillez-nous faire parvenir leurs noms à l'adresse suivante:

[email protected] en y précisant les informations suivantes:

Veuillez d’abord nous confirmer votre information:

Nom et prénom:

Courriel:

Téléphone:

Année d'étude et/ou domaine/spécialisation complétés:

Université/Collège/École/Institut:

1. Qu’est-ce qui vous a motivé à choisir cette formation?

2. Quel job faites-vous cet été?

3. Est-il lié à votre perspective de carrière?

4. Citez 3 leçons importantes que vous direz que cet job d’été vous a appris?

5. Quelle est votre carrière de rêve? Et dans quel secteur? Pourquoi?

6. Quels avantages pensez-vous que le bilinguisme pourra vous offrir dans ce choix?

7. Quels pourraient être les 3 défis majeurs que vous anticipez pour réussir dans votre future carrière?

8. Quelles seraient les solutions pour vous afin de relever ces défis?

9. Quelle est votre citation préférée?

Voulez-vous qu’on publie votre adresse courriel dans ce magazine?

Oui □ ou Non □

Il vous est aussi possible de placer une publicité dans cette édition spéciale:

Pour plus d'informations concernant la publicité, contactez Michèle par courriel à

[email protected].

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Offre d`emploi

AFFICHAGE INTERNE ET EXTERNE(2e affichage)

Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud accueille cette année

plus de 13 500 élèves, au sein de ses 41 écoles élémentaires et 8 écoles

secondaires établies sur un territoire de plus de 40 000 km2 qui s’étend de

la Péninsule du Niagara à Peterborough, et du Lac Ontario (Toronto) à la Baie

Georgienne. Le siège social est situé à Toronto.

Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud est à la recherche d’une personne à temps

plein, soit 33 heures par semaine, qui agira à titre d’éducatrice ou d’éducateur de la petite

enfance et qui est membre inscrit de l’Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite

enfance pour travailler au programme d’apprentissage des jeunes enfants à la maternelle ou au

jardin d’enfants, à l’école Cardinal-Léger à Kitchener.

MANDAT

EXIGENCES REQUISES

- En vertu du règlement 521/01, toute personne employée par un conseil scolaire

RÉMUNÉRATION

AFFECTATION

-

lum vitae au plus tard le 23 août 2010 à :

Yves Desormeaux, conseiller en gestion du personnel de soutien au Service des ressources

humaines

Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

110, avenue Drewry

Toronto, Ontario, M2M 1C8

ÉDUCATRICE, ÉDUCATEUR DE LA PETITE ENFANCE

Programme d’apprentissage des jeunes enfants (PAJE)

Poste syndiqué permanent à temps plein - Poste 10 mois par année

ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE CATHOLIQUE CARDINAL-LÉGER, KITCHENER

CONCOURS 10-PAJE-03

Télécopieur: (416) 397-6651 Courriel : [email protected]

Site Web : www.csdccs.edu.on.ca

Veuillez noter que le Conseil communiquera seulement avec les personnes retenues pour une entrevue.

Yves Lévesque

Président

Réjean Sirois

Directeur de l’éducation et secrétaire-trésorier

La Toile des carrières est une entreprise sociale qui œuvre dans la connection des employeurs et candidats dans le marché bilingue. Pour promouvoir les opportunités de carrières et d’emplois, nous développons plusieurs outils de communication notamment des publications. Nous sommes urgemment à la recherche d’une personne comme

Spécialiste Bilingue des communications/ Bilingual Com-

munication spécialiste

Responsabilités :

Qualifications:

Position: Temps Plein

Location: Mississauga, Ontario

Début du poste : Septembre 2010

13 août à 18h par courriel à [email protected] Nous remercions toutes les personnes qui prendront la peine d’envoyer leur candidature. Mais seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées.

La Toile des Carrières est une entreprise sociale qui œuvre dans la connection des employeurs et candidats dans le marché bilingue. Pour promouvoir les opportunités de carrières et d’emplois, nous développons plusieurs outils de communication notamment des publications. Nous sommes urgemment à la recherche d’une personne comme

Représentant-e des ventes / Sales Representative

Responsabilités :

Mission:

Qualifications:

Position: Temps Plein

Location: Mississauga, Ontario

Salaire : A la commission menant vers un salaire

Contrat : Temporaire – 4 mois (renouvelable)

vente avec les clients

4

août à 18h par courriel [email protected] Nous remercions toutes les personnes qui prendront la peine d’envoyer leur candida-ture. Mais seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées.

Page 30: Job And Carrier infos

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jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Offre d`emploi

AFFICHAGE INTERNE ET EXTERNE

Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud accueille cette année plus de

13 500 élèves, au sein de ses 41 écoles élémentaires et 8 écoles secondaires

établies sur un territoire de plus de 40 000 km2 qui s’étend de la Péninsule du

Niagara à Peterborough et, du Lac Ontario (Toronto) à la Baie Georgienne. Le siège

social est situé à Toronto.

Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud est à la recherche d’une personne qui agira

à titre de secrétaire intérimaire à temps partiel (0,50), soit 17,5 heures par semaine, à l’école

secondaire Académie catholique Mère-Teresa à Hamilton. L’entrée en fonction est immédiate pour

une durée indéterminée.

MANDAT

Sous l’autorité et la supervision de la direction de l’école et selon les besoins au secrétariat, la

secrétaire devra :

du secrétariat;

son champs de compétence;

des élèves dans Trillium;

l’école;

tation d’appui;

l’Éducation;

données d’autobus dans Trillium;

EXIGENCES REQUISES

l’Éducation;

divers logiciels ; une bonne connaissance de Trillium et SAP, serait un atout;

avec divers intervenants (parents, communauté et collègues);

l’information municipale et la protection de la vie privée;

fonction.

RÉMUNÉRATION

21,64 $ et 26,56 $.

indiquant le numéro de concours, accompagnée d’un curriculum vitae au plus tard le 23 août

2010 à :

Yves Desormeaux, conseiller en gestion, personnel de soutien,

Service des ressources humaines

Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

110, avenue Drewry, Toronto (Ontario) M2M 1C8

Secrétaire

École secondaire Académie catholique Mère-Teresa, Hamilton

Affectation syndiquée à terme à temps partiel (0,50) – Durée :

immédiatement pour une période indéterminée

CONCOURS 10-SE-11

Site Web : www.csdccs.edu.on.ca

par télécopieur au (416) 397-6651 ou à [email protected]

Veuillez noter que le Conseil communiquera seulement avec les personnes retenues pour une entrevue.

Yves Lévesque

PrésidentRéjean Sirois

Directeur de l’éducation et secrétaire-trésorier

AFFICHAGE IN-TERNE ET EXTERNE(2e affichage)

Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud accueille cette

année plus de 13 500 élèves, au sein de ses 41 écoles élémentaires

et 8 écoles secondaires établies sur un territoire de plus de 40 000

km2 qui s’étend de la Péninsule du Niagara à Peterborough, et du Lac

Ontario (Toronto) à la Baie Georgienne. Le siège social est situé à

Toronto.

Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud est à la recherche d’une personne

à temps partiel (0,50), soit 17,5 heures par semaine, qui agira à titre de bibliotechnici-

enne, bibliotechnicien intérimaire à l’école secondaire catholique Renaissance à Aurora.

L’entrée en fonction est prévue pour le 1er septembre 2010 au 30 juin 2011.

MANDAT

Sous l’autorité et la supervision de la direction de l’école la personne devra :

disposition des utilisateurs à l’aide d’un logiciel.

bibliographiques sur demande, de faire du catalogage, ainsi que d’animer des visites

guidées occasionnellement.

périodiques et des autres ouvrages de la bibliothèque.

EXIGENCES REQUISES

l’équivalent.

travailler auprès d’une clientèle estudiantine).

d’entrer en fonction.

RÉMUNÉRATION

20,10 $ et 24,67 $.

Toute personne intéressée est invitée à soumettre sous pli confidentiel une demande

écrite, indiquant le numéro de concours, accompagnée d’un curriculum vitae complet

au plus tard le 23 août 2010 :

Yves Desormeaux, conseiller en dotation du personnel de soutien, Service des

ressources humaines

Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

110, avenue Drewry

Toronto, Ontario, M2M 1C8

Bibliotechnicienne, bibliotechnicien

École secondaire catholique Renaissance, Aurora

Affectation syndiquée à terme à temps partiel (0,50)–Durée : du 1er

septembre 2010 au 30 juin 2011

CONCOURS 10-B-03

Site Web : www.csdccs.edu.on.ca

Télécopieur: (416) 397-6651 Courriel : [email protected]

Veuillez noter que le Conseil communiquera seulement avec les personnes retenues pour une entrevue.

Yves Lévesque

Président

Réjean Sirois

Directeur de l’éducation et secrétaire-trésorier

Page 31: Job And Carrier infos

the Connection | mag

31

jobs & carrières infos • numéro 12 • Septembre 2010

Offre d`emploi

AFFICHAGEINTERNE

ET EXTERNE

Télécopieur: (416) 397-6651 Courriel : [email protected]

Site Web : www.csdccs.edu.on.ca

Veuillez noter que le Conseil communiquera seulement avec les personnes retenues pour une entrevue.

Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud accueille cette

année plus de 13 500 élèves, au sein de ses 41 écoles élémentaires

et 8 écoles secondaires établies sur un territoire de plus de 40 000

km2 qui s’étend de la Péninsule du Niagara à Peterborough, et du

Lac Ontario (Toronto) à la Baie Georgienne. Le siège social est situé

à Toronto.

AIDE-ENSEIGNANTE, AIDE-ENSEIGNANT

École élémentaire catholique Sacré-Coeur, Toronto

Poste syndiqué permanent à temps partiel (0,50) – 10

mois par année

CONCOURS 10-AE-20

Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud est à la recherche d’une personne qui agira

à titre d’aide-enseignante, aide-enseignant à temps partiel (0,50), soit 15 heures par semaine,

à l’école élémentaire catholique Sacré-Coeur à Toronto. L’entrée en fonction est prévue pour le

1er septembre 2010.

MANDAT

Sous l’autorité et la supervision de la direction de l’école, la personne devra :

l’élaboration et à la mise en oeuvre de stratégies et de programmes répondant aux besoins des

élèves relevant de sa responsabilité;

à l’enseignante;

ennes ou régulières en aidant les élèves lors de telles activités.

EXIGENCES REQUISES

un relevé d’antécédents criminels, émis dans les six derniers mois, avant d’entrer en fonction.

RÉMUNÉRATION

Selon la grille salariale prévue dans la convention collective en vigueur et selon l’expérience, le

taux horaire varie entre 20,83 $ et 25,58 $.

indiquant le numéro de concours, accompagnée d’un curriculum vitae complet au plus tard le

23 août 2020 à:

Yves Desormeaux, conseiller en gestion du personnel de soutien au Service des

ressources humaines

Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

110, avenue Drewry

Toronto, Ontario, M2M 1C8

Offre d’emploiLa Clé d'la Baie en Huronie est le plus important organisme communautaire

francophone du comté de Simcoe. Il dessert une population francophone et

bilingue de plus de 30 000 personnes. Nous embauchons des personnes qui

sont fières de leur langue et de leur culture et qui visent constamment

l’excellence !

Veuillez soumettre votre candidature en mentionnant le poste et le lieu de

travail auxquels vous postulez, avant 16 h, le 27 août 2010, à l'attention de :

Ressources humaines - La Clé d’la Baie en Huronie, C.P. 5099, 63, rue Main,

Penetanguishene (Ontario) L9M 2G3,

Téléphone : 705 549-3116

Télécopieur : 705 549-6463

Courriel : [email protected] Web : www.lacle.ca

REPONSABILITÉS

Coordonner et assurer le bon fonctionnement du programme COMPASS

(Community Partners with Schools) francophone;

prévention des agressions) et Triple P dans les écoles francophones du

comté de Simcoe;

adaptés pour la communauté;

-

mental et psychiatrique;

psychologique KESSLER 10;

and Tangible) avec la famille;

le renvoi et le suivi annuel;

santé mentale pour les enfants francophones du comté de Simcoe.

EXIGENCES :

l’Ordre des travailleurs sociaux et des techniciens en travail social de

l’Ontario;

et des familles dans un contexte de santé mentale;

QUALITÉS PERSONNELLES :

moyens et des grands groupes;

de la communauté francophone – Service à la famille

Barrie Ontario- poste à temps plein

Salaire : 40 000 $ à 42 000 $

Lieu de travail : Barrie ou Penetanguishene

Date d’entrée en fonction : Le 13 septembre 2010

Page 32: Job And Carrier infos

www.bilinguallink.com