Introduction valley of death

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Hurlant sur le malheureux nain qui se trouvait en face de lui, Barnok Blatterzarn passa ses doigts noueux à travers les luxuriantes boucles d’argent de sa magnifique barbe. Le commandant de la grande patrouille qui était responsable de sa mauvaise humeur se tenait penaud – ce n’était pas sa faute à lui si un important détachement d’orques et de gobelins se déplaçait en direction de la passe. Mais, il était le porteur de mauvaises nouvelles« Taisez-vous et laissez-moi réfléchir ! », rugit Barnok. Le leader de la patrouille se tenait rigidement devant Barnok qui jouait nerveusement avec son impressionnante hache de bataille. « D’accord, rejoignez Tarthan et dites-lui que je veux que les troupes soient prêtes à se mettre en marche dans moins de quatre heures, et puis dépêchez le message suivant à Dunerka-a-Veran à Karak aux Huit Pics… » Dunerka parcourra rapidement les runes griffonnées sur le morceau de parchemin. Le messager, lui, cherchait péniblement à reprendre son souffle. « Joli course mon gars ! Maintenant repose toi un peu, car c’est peut-être la dernière fois que tu peux en profiter avant un long moment. Olrik ? Olrik La puissante voix de la légendaire naine résonna à travers la forteresse, jusqu’à la chambre de Olrik Alensa, où le puissant guerrier était entrain de jouer à une partie de dés avec un domestique. « Nom d’une choppe, juste quand c’est que ça d’venait intéressant. Et puis mazette, c’est que ça a l’air urgent ». Avec force jurons communs aux nains nordiques, Olrik se précipita en direction de la chambre de Dunerka. Elle l’informa alors qu’une force de peaux-vertes traçait lentement - mais non moins inexorablement - son chemin à travers la passe, en direction de Karak Oran, la où se tenait le bastion de Barnok Blatterzarn, et vers Karak aux Huit Pics, vers sa propre forteresse.

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Traduction de l'introduction pour le scénario WFB Valley of Death.

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Hurlant sur le malheureux nain qui se trouvait en face de lui, Barnok Blatterzarn passa ses doigts noueux à travers les luxuriantes boucles d’argent de sa magnifique barbe.

Le commandant de la grande patrouille qui était responsable de sa mauvaise humeur se tenait penaud – ce n’était pas sa faute à lui si un important détachement d’orques et de gobelins se déplaçait en direction de la passe. Mais, il était le porteur de mauvaises nouvelles…

« Taisez-vous et laissez-moi réfléchir ! », rugit Barnok.

Le leader de la patrouille se tenait rigidement devant Barnok qui jouait nerveusement avec son impressionnante hache de bataille.

« D’accord, rejoignez Tarthan et dites-lui que je veux que les troupes soient prêtes à se mettre en marche dans moins de quatre heures, et puis dépêchez le message suivant à Dunerka-a-Veran à Karak aux Huit Pics… »

Dunerka parcourra rapidement les runes griffonnées sur le morceau de parchemin. Le messager, lui, cherchait péniblement à reprendre son souffle.

« Joli course mon gars ! Maintenant repose toi un peu, car c’est peut-être la dernière fois que tu peux en profiter avant un long moment. Olrik ? Olrik ! »

La puissante voix de la légendaire naine résonna à travers la forteresse, jusqu’à la chambre de Olrik Alensa, où le puissant guerrier était entrain de jouer à une partie de dés avec un domestique.

« Nom d’une choppe, juste quand c’est que ça d’venait intéressant. Et puis mazette, c’est que ça a l’air urgent ».

Avec force jurons communs aux nains nordiques, Olrik se précipita en direction de la chambre de Dunerka. Elle l’informa alors qu’une force de peaux-vertes traçait lentement - mais non moins inexorablement - son chemin à travers la passe, en direction de Karak Oran, la où se tenait le bastion de Barnok Blatterzarn, et vers Karak aux Huit Pics, vers sa propre forteresse.

« Yerk, ça tombe bien, j’ai besoin d’un petit peu d’exercices. J’me d’mande si ya des trolls ? Ca s’rait encore mieux qu’les dès ! C’est décidé, j’menerrai ses troupes.

Loin à l’est, au même moment, une scène assez différente avait lieu.

« Dégag’, s’pèce de minab bouff’eur d’snot ! T’as ka t’en trouvé un ! »

Skimgol « Le Boucher » Zekaarg épiait jalousement son boss, Vomitskrag Krusher, qui jouait distraitement avec une boule de fourrure couinante. Ça faisait un moment qu’ils avaient pénétré dans cette vallée et il était temps qu’ils trouvent quelques mauvais coups à faire plutôt que de gaspiller leurs forces sur des lapins. Skimgol pris le risque de faire connaitre son opinion…

« Urrum, heu chef, bon, um… »

Vomitskrag lui jeta un regard capable de pétrifier sur place un troll à une centaine de mètres de là. Il recracha quelques petits morceaux de fourrures.

« Hein, koi ? »

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Encouragé par le fait d’être encore en vie, Skimgol poursuivit. « Ben, boss, c’est ksa d’vient pas facil’ d’kontroler les gars. J’veux dire, j’en ai entendu kien’a ki’s’dmand si lé snots y sont bons zà manger, et les choz d’viennent un p’tit peu…hmmm, bref, ça d’vient tendu ‘vec lé gobz ».

Le faciès de Vomitskrag se déforma. Durant un court instant, il sembla réfléchit.

« Bon, ok d’accord, on va leur trouver un peu d’action. Tu vas dire à cet avorton d’Gob de Gan Grène, qu’on déguerpi et k’si ses nabots et lui y veulent d’l’action, zon ka tous s’rapointer »

Skimgol eut l’air perplexe pendant un moment.

« J’voulais parler d’faire un mauvais coup …pas d’l’action, chef…Ah chef non, k’ess j’ai dis ?...Hoooofffff »