Interprétation des résultats des analyses des échantillons de...
Transcript of Interprétation des résultats des analyses des échantillons de...
l:!!~!.êl1~.m~ DE,i,tAGÏUCl1LTtmE
p.!JmC,110N DI!JS SP:k~
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,~~J§~dlJj~u.,~9{l{'t!Y~~9PL,!li~~
fgV»a4fLÇ~"'f'J.~U!L~ :99J!"':9.:'~fllJ!!1
8T4T10ti CENTRALE1.0 1) &XPBl~nl~'l'ATIONÂGRICOLE
',,,,,,13 0 U A K E -
J 4tMe BERGER-
P~401oiue OnSTOM
Jan:vier ' .~" 9 ~ 4-
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Le la.boratoiro de pédologie de l t Ins'ti tut d ~ .b)iseig~e~erit
,'e't.', d~ Ité~horclieB 'Xropieales d:~AJHOI)OnOU.\tE { COTg U· IVOIRE ) fi, eff.eetuê
"l'our là. Sta"liion Centr,o.le d f J!~p6rit:l('mta:tion .i\gricole de nüUJ\KE; de très 't. . ":'
, uomb,reus~s analyses d (1 ôcha.n.,4ûillons ,de sol .. Seuls les 'tests d& ins'iiabi....
'li~é s~ruc·tur.ale et d~ :pGl·ml$a.bilit~ ont ét6 e~fectué3 au lab6ra:~oired,c ~lOlJA:<E Ob"
,'" _ ~. ',' , ,': Les échantillons. analys~s provenaient principalement de la..
, . ré't~ion Centl'o do la. COTE Dt IVO!UE, a.vec quelques o.P1}oint,sde lt\ .1'13giou
Ward et des' ~ones for~~ti~res ( DALOA ""' ;\fAN ) •
A la demande de ,nombreuses personnes et plus,partieulière
ment" d'c ~\IonsieUr nONNET, Di,rect,ourde la St,ation Centrale diExpôrir.ien=. .. . 'tation Agricole de BOUAIŒ':t nous avons :rédigé eesq,uelqu~s pages (lesti.....
n~es à i;èrmettre li'l·in~erp.réte.tionde ce qui est g'néro..leypant ,considéré. ,commO"UIiGsùitede r6sulto.t~ indéchiffrables et è. fc'l'mer dans l'es,lu·it.
d~ iècteur'UnG id6e d'ensemble sur l'utilité ot 10. 1:imii;e d"emploi. 499~alY:!tGs: de sol ..
A. cette occasion, nf)m~ ramerc ions ,Monsieur L~:NE1JF Il
Dirècteurde l'IoD~EoReTo ainsi que Madame Pf~tAUD qui dirigeaetuèlle~
mentltiroportant laboratoire de pédologie d~ ADIOPODOU~&~e," ,.
1:'•• ?
",,:'
/'
1. i.4
..
-
l ntr'lduc t.i on
l'rélèvements des écha.nti lIons
Préparation dos échantillons
Ca.lcul du :refus
Granulométrie
(?i~ 1)(P:l 2)
(po 4)
(Pil 5)
T&bleau des granulométries-typoa~
1fatière organique (Pt 6)
Phosphore (p.. 7)
Complexe adsorba.n1i (po 9)
Complexe adsorbc.llt,,( mesures et calculs )
R6~otion du sole pH (po 14)Echelle de fertilit' de U.. UABIN.
~tude do la Stabilité structurale (p. 15)Grephique pour l'expression dos résultats'
Etude do le r6tention en eau (po 18)
Que peut-on attondre des analyses de sol?(p. 21)
Bibliographie.
Normos d'intorprdtation des prinoipales an~lyscs chimiqueso
Courbe do l'dquilibrc N/p~
VeriatioDS de l~indice dOinstabilité structurale~
Piche de 4~scripticD pou~ sondage~
Mesura des quantitos dé bas~s éct~gef~les - Expression d~s
rO&1luj.tats Il
..INTH.omlc'r ION
L·es _30is sc ::mi"lûn"'jj ~t- n~ se res~HH'lhlent pas 0 Certains sont
f'!'équomm€nt cultivés t (l'autres restent perpétuellement sous la végéta,,,,,
tion ni~turollcG Cos difr6rcncos do qualification sont effectuJes SpOD~
tanémont par les paysans qui ont une excellente connaissance pragmati~
que dos possibilités de leurs tcrros~
Si. une meilleure utilisation en est possible ll SD, rechercha
nécessita la vorification Je c~s données empiriques par une étudepré·~
cise ùos caractéristiques do chaque type do sol. puis le contrôle des
méthodes a.gronomiques proposées pour l'amélioration de la pro<1.uctivité
et.. le mo.int.ion tie la fertilité. LéS ana.lyses dS<Schantilloos de sol
ap~ortent alors un concours pr6cieux aux observations ùe terrain dupodologue ..
On peut classer los diverses analyses eoura~~ent effectuées
en deux arcn.de,Sj catégories ~ les analysca chimiques et les ana.lyses
physiques ...
Les prc~iéres ont pour but de prüciser la quantito et la
quali t.é dos rosorves chimiques cles sols" Il Y a dos E~nalyses dt oléments
tOta.1lXp d ~ 61éi!lents échangeables 11 dO éléments ass imilo.bles <1
Les secondes se proposent d'étudier le comportement des
sols dans diverses circonstances et sous divers traitements 9 le plus
souvent par l'action de leeau~
Les unes se dematl.dcnt si la. plante peut trouver ee qu~i. lui
est nécessaire dans le sol, les autres se préoccup~nt do savoir si
l$état du sol lui permettra de l'extraire~
J~a. gr:anulomé'~rie ( classer'lOnt par ta.ille des constituants
(lu sol ) osi:. le.. ba.tic néces5cüx'e à. l Gin-l:,r)rp1'(jto.tion <.les autres annl~}"ses"
Quant a.u pHfJ Cf est une :rll:)~m:re physico-chimique 9 influencée par de
i:wrnbrem~ f'o.cijê'UTS ç
Aux analyses chimiquos cOrl"espond une fertilité chimique *Ofi dit que le sol est pauvrc~ qu'il est richec.~
Al~~ analyses ~lysiques correspond une fortilité physique !
le sol sera ElU,mrais t il sera bon .. ""
Un sol riche pout [1:\1'0:;'1" (te ma.u:vaiaes propriétés physiques 1)
Un t'cl pauvre peut @;tra bonI;! La, p!'oductivité d f une terre bonne mais
pauvre peut, ëtre sup6riouse h calle- d f une tc!'re ri.che ffi':i.is mauvllüah
Ro.J)pelons ici la. (lif'f~renoCe qu« il y no Gntre la. fertilité
et la productivité~ C.fiI' ces définitions. ont let1~ ir.tporto.nce ùans le
dialogue entre l~~gTonom~ ct le pédalogue~ La fortilité est la capacit6
potentielle de productiouo La productivité est la production résul
tanteQ r.,,6 une est un reUâel:ient estimé il 3'. ~ autre un rcndetoent mesu:r~
qui in:tègre do ~ autres facteurs que la f'ûrti li té jJ aVo.llt tout l' inévita
ble ca.lendricr des pluies et aussi "a;~ut le savoh:-fa.ire de l ~ a.gl"i
cul t·GUl"fl
Apr~s ces quelquG9 idées gén6rales p considérons successive
ment la. t.ochnitlue de const:ttution d~s échantillons de sol et les diver~
ses déterminàtions dont ils sont lSohjet~
a) - ~t~lons ~e prospe~tio~ -
En dehol'S de quelques cas exceptionnels tl il ne f.IJ.ut pré
lever les échantillons qu l1 a.près avoir creus,) ,tylo tranchée et d6cri t
soignousemont 10 pi:"of'ilG
S'il est impossible do faire autrement, la sonde tari~re
HEI..IX peut 8tre utilisee Il avec tous les inconvénients qui s QY' atta...
chent: horizons mal délimités ct échantillons peu représent~tifs car
pas· assez V01Ui.'1Ü1CUX 0 Un ]JremiaI' sondage permet de dé l j.l:titer les ho
rizons tant bien que illal et ce n'est qu'au moyen d'un second sondage
que 1 9 0n pourra prélcvoro
Lorsqu 9 on. Be propose do faire des prélèvements r~j)é-'(,és au
m~me endroit dans le to:nps l' u.n grand, soin ttolt être appo:rt6 fI. la. c ons
'~itution des échantil1onBo C'est le c~s de 1~6tude suivie de parcelles
du- uu essai agronomiqu&~ Il faut alors multiplier les p~ises pour un
mama échantilloD r de manière à diminuer l!erreur dtéehantillonnage et~
:pa:c sui t,a, leI] différences signif.'icn.tivas entre r6sul tata ::~:lccessifs ...
L3 augmell1iati on du nombre de p:d.ses accroit la 1)r6eisi on D
mais aCCTo~t aussi la masse de terre ~ manipulcxo Dea~rès DUGAIN il
faudrait plus do 600 ~rises pour caractériser une parcelle ds rare
à. l % p:ld~s d Il Y a donc un C ompl"'omls li. 'trouvor .. (A )A la, Station Centrale :1 vEKI)6:rimentu'liion Agrlc ole de DOUA1Œ"
POU1" dos pa),;"celles de 35 m2j} 25 prises const·itu~nt li'échantillon
:t'inûl" On opère {llN'fH~ une sonde tubulaire de 42 mm dé (H.amÈrh"e ~ prcHe
vant de û h 10 CID de profoüdeure Lorsque les cultures ~Qnt ~n buttes
ou en billons~ la soude est enfoncôe de biais, su~ le eôtéu
...1'trt"i?Je I.U.!.l1 {.elle sün(.1f.: p toutes 1(:8 pr:i.St~S SCH':.:t id,~nt.i.ques.,
LBS i.ncoavéI.'.:~,[Jnts Don-l.i;l
Légû~' t.a.l.HA-:Dent. du sei par ü:U.ata.nce à l ~ i:nté:'('i~u.r df) la. f.Hln-i€ c
Impossibilit6 ~'emploi en s~iBon s~cho, car la sol est trop dur ou
t.·I~üP poudreu:jc c On pe·ut alors prendre une II' pet,i te da),)& ~ en 991!HI.Yll.:a1.
d.e pl"élever 1;.oujou1C'S à. une mGme profor,deur nne m~me qUl1nt,ité d,~
terre"
PUEPARATION ll1~S Ec!L~N'I'Il;I,ONS- ,-1IIQO ~~~ .....~, ,~ .-- _. . , -. "
Pour les échantillons dêstinés à subir le3 tCGts d~insta
bili té ~tr.u.cturalQ et de perméabili té ~ on util:i.sê !las tamis :0, ma.illlë1
carrée de 2 mm de caté~
Four le:f ~utre8" on 1.r:t.ili2e des pass vires à i:.rous !"onds de
2 n~ dG diamotreo
Le tamisage est destiné à séparer de la terre rin~~ l~s
'élément.s grossiers ( gro.vier.s et, cailloux de quartz ..... g':r8.vi lIons fe'l"
l'ugineux """ concr4tions ferrugineuses cu calcair'es ) .. Il fa1rt 0P0X"êl"
a"'lec modé:ra:tioD, SMld bro:rer ei en sec ouant f:té,<l'lemment les t,amis e1j
pa,ssoÏ1:ns" C·ert.aiuiS élérr.ent~ 1.~gèreme1l1:, dl1rci~ qui sc comportent vis
È~ --lis des plantes da la mttme façon -lU3 d~f: élér.le~'1tu très durci.s ne
doj:.,,~nt 1)8,8 ~ dans ln. mesu:((l du possible ~ atre brisés a.u te,misage ct
rester avec le r~tus0
Dam. les '~as Of] le l'r::·:tus ost "tI-ès abondant p ~~e ta.tL~ d ~ 616=
meuts grossiers pour.ra ~tr~ e~lculé avo~ plus d~exactitude apT93 lcva~
g'Z- de -ceux-ci $l :pOiJ.3:' 61.iruiner 1&. terre qui y adhàre 1\
•Si lee 'l'mente grossiers sont peu durcis~ cn enregistre da grand0s
~iffércnces ( échantillon NIANDA 23 ) o~ ce lavage est sans int~r~t~
• 3 EL.r~}ŒNTS GR08::;I1~J~S~!' go Jl.éf6rellce ~I2.e:1.~~.c 1 ...qoftl3lf'!C~e:u.~~""<II!Q~""'-:I""'.~~
.!.-_-----,--_..._~.!._~'!.~~~!~!_.!._~;p!:~!_!!!!~!_:.t NIAN1JA 21:; NIANDA 22li IHANl>A 2)
""
15 .. 2f.,1"Q4ao8
1
:g
12 .. 663 .. 226c.2
.e
Il faut roduire le poids tot~l de la ter~~ fine à un
poids inf6riour ( 200 g pour les analyses chimiques9 400 g pour les
tests physiques ), en gardant le maximum de repr6senta~ivit~ à leé_
chantillon final~
Pour ca, on utili~ê un di~i~~ur-échantillonn9urqui per
met la division de lOéehantil1on primitif en un certain nombre de
fractions ( 2, 4, 80 •• ) toutes égales en quantité et en qualitéa
~t~arguec On comprendrè le soin qu'il faut apporter à la constitutiond'un échantlllon ù. l'aide ·rle ].@exemple suivants
. ..~ • a
( 0 à 10 cm )~ ~ G
o ft • " ..
pour une densitéapparente de I~5)G
prises à la sonde tubulaire( 0 à 10 cm )e 0 • G
- poicls de 25
- superfioie de la parc611e ~ ..
- volume de terre da la. parcell$- poids de t~rre correspondan~ (
( soit un rapport de 1 à 1000 )
A supposer qu~il n~y ait pas de refus et que IGon réduise
~ 200 g pour les analyses chimiquc6~ on a finalement un rappor~ de
l à. 25000 0
CALCUl. :OU REFUS~~' •• aI: ..uoo :t"""'-
Après sôchage e·t ta,l:.isage fil on dispose des :r6sulta,ts sui.Tant,&; &
F g Poids dG la terre prûlevée sur la tarrain~
19' & Poids de la t.erre fine passée à travers ;1& -t.amis 0
r 3 Poids des éléments grossiers Eupéri~urs &a mm ( restés sur letamisa)
Le pourcontage d'éléments grossiers ou p~~~! s'obti~IDt einsig
Refus % == l'""--- x 100 ou Je
...---- x 100p + l'
En pratiqua 9 le r.efus varie de 0 ~ 60 1 1C % ~
Lea éléJ!l.ents gross iers sont. inutiles pour P a.li~enteÎ> ii,,!.!. des
plantes 9 les rac:iJ),eg n t y péuétrent pas .. Ils sont défavorables pc.,ree
. {lU~ ils peTrnettent une dessica:tion a.ccélérée du profil ê~~ sont aus$]. un.
obstacle au dr&inaeea
D~une façon générala g pour le Centre de la COTE D~IVOIRE~
on pêut admettre les normes suivantesg
~ Jugqu'~à. 20 7e de la terre totales les éléments groSSiGl'~]
son.t san.s irnp(lr·~e.n(':0"
"'" A pa,l'tir de 50 ~~ de la tel"!'e totale Il ils rendent, 1 ~ utilisa.,.,
tiou <Je Phorizon difficile .. (2.1
Il est ~ssez rare d~~voir de fortes proportions d 3 éléments
gros~icrs dan3 les 20 cm supdriours du solo la)Dans CG casio! ils ont ;9,U moh7.s lts.vanta.ge de constit.'Uer 1.iJül,e
protection efficace contre le choc des gouttes de pluies st contre
Quart~ et 'ldmobts forruginswt coexistent fr'quernment, maisles horizi)n.s 'trè:3 qu.ar·~zewi: SOl'1l·~ an généraJ. pauvres en concr6·ÎJ:i.on~ et
h la fois tr~s ricbe eD
Gortaius 801s ~ :t;'O:rHl·1s Ù. pa.rtir de roches mIH,a.mcrphiqu(~f:: ou
·h.3.s J..(F~t:':S;l ~,ont t.rÎ:!s fùu:n1is en 61lkumts grossi er;:; ferrugin'?ux Il 'llais
l&., t,arrl': fine ost d eune :riche~;f~e tell.!) (J.ue G.os sr;ls ays.nt ïJ.n refus de
50 h 6.0?~ Tùstent. de bonu'.S (p_m.l~lté pour ilee cu.l·/juY'N~ à. anrn~inera€lrt.{~
peu J}r()f.on,l~
Ides mesures :2 Dnt effectuées pa,!' la l:néth'Jd0-pi:pette"
( :D~str'U.ct.:i'.):n de 18. rna:tièro organiquG- pa.r l ~ eau ox:nxûnéG
DÜ:IlC!:;.'SlO'O a;tt JlYl'l)phcspha:t~ de sodi'W'll .... Prélèveme,n1is G. la :pi:pei·l:.~
HOLHle;ON J,our lU argila e'lï 10 l:blfJll ... Tamisage ft S-l3C li après siphonage ~
des sables Obt'3llUS en trois f-r'a,etio!ls ~ sa.hle g:rossier, so.ble fin et
9able très fin. ou li;!:.(tn grossier,,)
Les résultats sont exprim6s en %do la terre fine.
l~efl mota ~ argile:, lilJlon~ etc 0 •• désignent !lez <: 10,sses
dimcnsioTh"1.êlles ~
Argile -'. p~tl>ijiculeB de dia.mè·~l·e inf'éris\u' à 2 microns 0
Limon = particules da diamètre eo~pris entre 2 et 20 microns~
Li~on grossier = particulos de diamètre compris entre 20 et 50 microus~
Sabl~ fin =partieulcs de diwnètre co~pT.is entre 50 et 200 mic~ons~
Sable gTossier ~particulas de diamètre co~pris entre 200 microns ~t ~nme
( N~B ~ l~ micron est le millibme de millirn~trec)
Si l'.lon ajm.!te le t.3,UX de !lls,tière organique à ce:;; chiffA:'*'f.i .,
cln doi.t. olytenir un -total théorique de 100 ..
l":rêquemr:l~nt9 limon grosSiêl.' s'l;, sablE tin sont en.globés
da.ns un l.'é~ulto:t un:i.cp.10 imliqué~ sabloP.: fin.,
awx~____ .. -3 profo: Afo s L% 8Sp,t gSG% tMO%0•, 3 g S " 3•
S 3 g g 1':
O/X) 81600s 61l0z18 .. 5s5604: )"Ig40/60 g4)02: 7 ..1&12 0 413601: o g
180 tI1003IIo7~I8o0a53Q3s 0 .."
ols t22081l 800:I4~8z48,,8t 5.,5 :70/90 &54 .. 5& 3 .. 63 9~6:3203a 0 &
200 321 ..11 1,,3~I5 .. 8!49fl8~ 0 g
ZEBRA - Profil N9 1(plateau) ($ceumulation)
(altéra.tion )
GRANITES BAOULES8k!t ..... L
-,-_._-~"""""---------------------------
seRA - Parcelles isolement( plataau)
(on % de la terra fine)
CENTRE ne LA COTE neIVOIRE
GRA.NITE8 MELANOCRATES-..rw-n T c:ezs::o
NZERE = Profil 85
(plf1.teau)
QQL!ill'~lONS Gi!!.t!!IDUESCamp P0u&1 BOU.\KE
(bas de pante)
g 3 li · a •· •
0/10 g2905g21e2g11~7g1906g 60 03
JO/JO 2J603g19o8~21o5g16o42 o "g
Il l ,." t g• ..
0/15 8 J03: )o)~I304g1So9g 1,,18
120 3 4011 206: 606:3601: 0 "·SGUISTES
.... IJ~C
~nAl~DÂ
(pla.teau)(ali.éra;liion)
3 : g Go " g• "0/10 325Q3iI2 ..53)Oo1s29~!s 204:
40/90 t4000a!4~2iI8~1g270I~ 0 ••10 m â3205:36,,(h22~5: 9002 0 "·
~J!h§!_QU,""",E_S
BOItA. KJKORE
(milieu de pente)
fi i ~ " i a"0/8 142 cA i 25 oOg 17 ..1 a 8,,1t 6,,2;
100 853 .. 2~I6001 8,2822,,6& 0 ..•g • 8 : g 2"
~~---
1.1 ~~$.s·(,e \:mG ~'·~·j:5.é·:i6 infinV) de «H·,mb~.!à.rd..sons gre.D.~~lomf.·i"iir:1.
':''l'H~O (l X'ou~~ les J."égit)~f'2. qui nous in'.tG!'e·ss'~n.t~ le::.: ~:.... int} :1i. pal.J.es d ~ i9n'~i'f';
elles sont d.·".1'!Ul.oes dak1s un ta~)lea.uo
Il :ressort de ce talJJ.ee.u que le, gr(l,nul'~m6-:;l'ie est, en rap
port étroit ~voe la rocne-mêreo Les granites donnent naissaDce à des
'~érr0s sablo~argileuses.àargilo-s$bleusesJ les schistes à des terres
argileuses à argilo-limoneusaSa Les colluvions granitiques donnent
des terres extr3mernent sableuseso
L~ quantitâ de sable fin ost en général relativoment fai
ble pour les sols issus de granitcs~ Il nCen n'est pas de m8me pour
les sola issus des schistes qui en sont abondamment pourvuso Les
terres riches en sable :tin. et en li%:1on., ont en général de ma.uva.ises
propriétés physiques, englobées sous le nom ùe battancG.
La. quanti.té d' argile en 5urfa.ee est un cbittra extr@mement
iotéressanto Ce constituant du sol SG p&rtage avec .la mati~re organi
quefl la. retenue de ltea.u, le maintien dG le. fertilité et celui de 10.structure a
Le carbone total est dO$é par la méthode ANNE,'~ chaud
( a~taqué par le mélangG bichromate de potassium + acide'sulfurique)o
Le taux de m&ti~re organique totale est· obtenu en multiplia.:nt le résultat de la mesure du ca.rbone "trotal par le coefficient 11'12 ~
Ces deux r~sultats sont exprimés en %de la terre tineo
L'azote total est dosé par la m~thode KJELDAHL et le r~sul.
tQt de la mesure es~ exprimé en pour ce~t ou plus souvent 'in pour mil\~
do terre linea
Pour 1·~ e f.t,rlw:rte tot.a..l I~5.
""" ~ ~~J
-- Pour l 0 ~:3 (jot.:! t.ota.l il 1:,.2 pOUl' m:il1~,
Les valeu]~9 du rapport C/N sont extr$lilern~l!1t \lPa:d.a'bL~s I;)'~
a.,i.;süZ\ dAlice:t,es t'l, in"li~rp;;:éttl1.'~ Les chiffl'es ba~ indii.pJ.'imt, une mat.:i.èl'e
orga.l'J.iqu9 hien ~5vclu,§(l-". Un C/N cl)!tlpl'is on·tre 9 et 15 e3t, normal 1,/ 1.J1J•
• '1 l -- IM:j 1:', .~ .. of" -0 "\1 - ... t'YS,l1!.. a a u.n. viU (le .. ï.J!i .'L(1 _·U.ffi!.(ll' t'.11 \,;/J.. de J,Ôtj
Pour les sols ~ng3rgas~ où la matière organique se dée~mpo&~
lentement et sijhumifie diffieilements les résultats de la mesure des
-éaux d.ù carbone at ct ~ azote n ~ ont pas la m8me significa;i:.iono Les C/N
ont g~nérn,lemcnt dp.svaltHu·s plu.s élev·~~s1)
Pour les sols k engorgement, teillporaix€'! d~ saison d.a pluies ~
mais ~~séchés chaque ann'~u on p9Ut utiliser en première approximation
las normes des sols bien drain~$o
Seul le phosphore total est Cljurammen't dosê:)
( a.:tt9AJue nit:ri.que "'" dosa.ge par précipita:bion du phosphu
meljrbda',~e> cl i7 f.Ul1mon.ium )"
11 Y a bien d&autres m6thod9S de dos&ges qui rê~mette~t
1~6~ude deg divarses formes du phoapnors dang les sclB~
Citons les différents phosphores assimil~hleB, les pnosFh~~
tes ds- :;:erft log phosphatê d.tlalu.rr:dns li la phosphate de cha.ux.)
"'" s ,;:or.
Le .d~Hi;7-~g·~ ~imu.:L t.a.nl~ d.!J r:,],u.sic~ur~ dl~ ceu tO:l'm~û X/Si4'm~'~ cl;' .;;~"i:-".:,:'.ü d",s
p:!:·~cisions inté~~s~aI1tetil, mais exige t,rop de manipula:'ilions po,,u' 18
:,-'{JU.!G-inoa~.\..4- )
Pour le phosphore total~ expximé en pour mille de terr3:ri.ne~ la va.leur moyenne; se situe ~rs...Q.A..8 pour mille pot,r les hori
zons d~ surface~ mais la valeur la plus fréqu~~te est inférieure 9
environ 0 9 6 p'ou~_~~o Il arrive exeeptior~ellêmentd 9 atteindre des
TaleuFs 5 et m3me 10 fois 3upérioa~e8o D~a~ la pratique, on p~ut uti=
liser les D.ormes cl-dessous &
...,..q,~_____...,___",.-a_~-"l·____IIIaO.o~...~.-___....__,e:o_....._____...__w<-"",,,__oe
• " z" moins de O~4 · pa.uvre"g " &
" de Oj4-..
01)1 ~ médiocrement ~• a ptH.!X'V11
Il • ..da 01)1 à. 01'9 • moycl.:mernent pourvu ...
i g a& de 0,9 ..
IZlS ~ riche lu.g
plus d(l) 1,5 : très riche &~
.. s•~ClSP_~""""'GBCOOICI'.e:tI.-n""~œI""~.-:loIllO_~"_~~~QOGIlIo~_~-=-4'lI!Joc:.__e-~__""--'
L~~tude du ~apport Azote tot~l/ PhosphorG total (r'aultatsexprimés en pOUl' mille) a déje ,Hé fait1) pa.'l' B"DiillIN" Les ve..ieuFs
moyennos trouv6es dans la Tégion de BOUJU[E soni:
et correspondent bie~ à la courbe de liéquilibre moyen tracé par
n~llABIN et reproduite Gn annexeQ
.... SI ""
Le eomplexe adsorbant est, par d&finition~ 1~en3emble des
colloïdes électro~négatirs, matièro organique et argilet pouvant fixe~ des ions positifs ou ca~iOD.SD dits cations échangeables.
Les quantités des cations échangeables calcium~magn6sium,
potassium et sodium sont ohtenus par:
- Extraction par percolation dOac~tate arammonium normal et neutre.
- Dosage pa.r cor:lplexométrie pour Ca .et Mg.
~ Dosage par photométrie de flamme pour K et Na.
On appelle S la sonM0 des quantités de ces cations
échangeables.
On appelle T la eltpacit6 dO écha.nge du complexe a.dsol·ba:rrli,
obtenue p~r le calcul de la so~ne S + (T-S).
{TvS) est l;acidité hydroly~iqu~ ( quantité d~ioD.s H+
échangeabloE: ) obtenuê au mo:;ren d~~ 1 ~ ~x1iract;'Otl par ICI a.cétate de
calcium et dt.un dosage par la soude •.
Ca) Mg) K" Nail 8, ('1'-3) et· T sont exprimés en railli0qui
va.lents pour 100 granimes de terre ( méq .r; )0 D!au'jjres modes d'a:lJ:pt'es ...
sion sont parfois utilisés et sont exposés en annexe.
V est le taux de aatu~ation calculé conŒ0 suit:
v= IoO
Le calcul des rapports Ca/Mgt Mg/K psut donD0r dtintor~s=
san:lies précisions sur 1 waptitude du sol à un<3 bonne nutri1;;io>1 des
plantes... Le ca.lcul des rappor.ts CalS, Mg/s. CO" pe.rmet ~e connat ....lire
l t intP-Ol'te.n.ce rela:Cive do chaqu.e ca.tio~ éd.:uw.geable.,
-= 10 -
Un tableau sxpose quelq~es ex~mples de mesures Gt d0 cal
~ulg pour divers échantillon~Q
Pour Pinterpréta;t.ion des :résultatst) citons B~:OABIN~ agro=
J!éd.vloguG~ Directeur de RG(;:he!"ehes à. InQ"H6S"T"O .. M" qui fait les 1'61
marquee suivantes pour les hOl'izons de surfacea ('5")
vt Les cations échangeab195 ont un double rôle 3 assurer l,a
8aturetio~ du complexe Qdsorbdnt, et fournir 1~3 éléments nutritifs
aux végétawto
La sc,;,turation du complexe est, assurée essentiellement
par les C,S,ti'.lDS Ca 'st !1g p gén61'a,lement en quantit.é sup6rieul'e s.W~ he...
SOiDB de~ plantes" L0ion ~ au contrair~ présente tr~qu0mment des taux.faibles qui peuvent limiter 1 8 Glimentatlon dos planteso
l.a saturation du complexe adsorbant conditionDe en gran....
de partie la valeu~ du pH~ mais, pour un m~me plI, le Bol peut présen
ter des r6serves très variables et suivant le niveau de ces réserves9
le sol sera susceptible do fournir sans engrais un nombre plus ou
moins grand de bonnes récolteso
Nou~ avons divisé les sols tropicaux en 6 catégoriaa g en
fonction de leur taux g:".. )oe.l S de cations échangea.bles bl exprim~ en
m~q 1; =iDfo à. 1 95 réserves tr~s fe.iblesode X,5 v. ;) réserves médiocres ..
de J h 6 l'ét'Jerves mo~rennesll
da 6 à. 12 résel"Ves bonnes ..
de 16 à. 24 réserves t%'~s bonnes ..
de 24 è 48 rés c)],"vea· exceptionnal1es"
Dans le cas de~ s~l~ m6dioc~3~ et pauvres~ il es~ p~rti
culièI"9ffi,sn:t u.tile cP r$'t,udie:c les: taDours en. ca:t>icDSl échangea.bles ~ en
particulier en pot~ssium~
CO.MPLEXE ADSORBANT cArtoNs ECBAN,GEABL,ES8l$l... r _n._ ;0._" :,. _ • •~li·'"!"'_'_.6':··. '.~;'._ ,"",>,:", .... '~••", :-~'.~,.:'-'~_-r-~';r'"
Exemple de meeures et de calculso
. . .~~~-
g C N a TG!"" 3 BHK " 1I.1(V " BOK •CI .. CI
· 151 B 21 22 " II 8 251 CICI .. CI
~-~~
• '5010~ 30413 00;4221,,53: 9oJ:Og"· JeI5~ 1029: 0021, 1,,28~ 6"OO~"~ O,,34il O.. I2a Oe-05s O"I9c Oo22zg 0 g 0 li 0 ~ 0 G O,,52g.... 9 .. 192 4 0 82: O,,80~29000&I5C184~..1 2~I33 2~4)3 IeJ3: 1.90: 50308
l Ma1 K
1 s ..". roo,,'"1 s x 100
------------_....-_----~--_.-----_,= """""__, _""4>_... ._._~~~~~-~~~-
.."....
g CE>, échangeab10 méq %~ 1~ échangeable méq %:,[ échangeable méq %t Na. échangeabl0 mé~ ~~
~ S cations éQhan~GQbles méq %;(TœS) acidité hydrolitique méq %S T capaci~é d~éohangê m5q %r V tawc do saturation %t~ Ca.~ Mg
Il Cs~
g Mg
eN 151 .. éch,~llti lIon d'.:t SU1'taee d.te< i'ichcsse I,noyenn,c p bian satuI"'é ....( r{\~h s-mèr'! ~~ gl'e.nits )
TGI. 21 ... échantillon de 8'1.U"f'1.c e!ll pal.lvre fi bien 13e.tur~
f roch~....m~re =: g~ani·te )•BHl{ 22- tm éche,,ntil1on de profondeur 0 très pauvre g désaturé -
( roche-mère ::: granite )
AKV II échantillo~:l de surface" 'très riche~ très s$,t,uré ~
( $:'oche-mèl'9 ~ scrdJtG )
~OK ?~r"'" échen~illo:a de ~H.n:f:J.ce !I" riche" sai1u:'!'é .....,,~-
( roch.a...m~re = al lU"7ions en région schisteus~ )
cc. "[ l '
Les proportions des différents cations peuvent 'tr0 vari~~
bleso Généralement p lOion OB représente les 2/3 de la sowae des bases1
catte proportion est peu variable dans les différents types de salse
Dans la majorité des cas~ l~ion Mg varie dans les m3mesproportions que·lwion Cao le rapport Ca/Hg présento.nt.le plus souvent
des valeurs allant de 2 à 50
Cependant los sols formés sur roches basiques ou certains
sols d'alluvions présontent quelquefois un rapport Ca/~~ égal ou inférieur à 10 Dans ce oas, le A~ peut avoir une action nétaste sur la
structure du solo
L'ion K, par contree ne suit pas du tout la variation de
Ca. et de Mg; des sols pauvres en Ca. et Ug ont parfois des taux moyensen potassium éohangeableo Par contre, des sols riohes en Ca et en ~~
peuvent avoir des taux faiblos en Ka
Le rapport Mg/K a. une influence sur la nu.trition des planteso Le r&ppor~ moyen est de lWordre de IO~ Par exemple:
Ca 10 méq %Mg 5 méq %B: 0D' m4Sq %
repr~senteDt un dquilibre correcto
Si le rapport Mg/K devient supérieur à 25~ il peut y avoir
déséquilibre en K par exc~s de Mg, cela dépendra de la teneur eD K
en valeur absolue; inversement, pour les faibles teneurs eu MI. si le
rapport ~~/K est inférieur ~ 4, il peut y avoir d4s6quilibre eD ~~
par exc~s de Ko
En valeur absolue, on peut interpréter la teneur en K de
la faoon suivante:
..... 12 .,..
( méq pour roo g da sol )
inf6rieur ê. OpI mau"f'ais
0,1,
°9 2 médiocrea
0,2 à. 0,4- mayen
Op4 à Og6 bon
O~6 à 1,0 très bon
DaIAs le cas de teneurs moyennes et médiocres~ il sera Décas"",
s~ire do tenir compte du rapport ~~/K~
. Au-dessous de 0,1 méq %t de très nombreuses plantas réagis
sent aux engrais potassiques~ "
Les analyses effoctuées dans le Centre de la COTE naIVOIREet de nombreux résultats confirment les rêmarques de BoDABINo Les nor
mes d'interprétation proposées pGttVent 3tre utilisées dans cette ré
giollo Notons qu'il est peu fréquent dey observe~ de graves déséquili
bres antre cations échangeableso Par oontre~ il est fréquent dtobserver
des teneurs médiocres en patas~ium échange~ble~
Les 601s bien drainés de la région considérée ne contien=nen~ que rarement du sodium échangeableQ en surfacso Cela se prodl~it
pourtant quelquefois sous for~t~ où il y a de tr~s importantes remon
t6es d'éléments à partir de la protondeuro
Les sols formés à partir de schistes ont parfois de faibles
réserves de s~dium échangeable en profondeur, surtout dans de mauvai
ses conditions de drainage ou lorsqu'il y a hydromorphieo La teneur
an Na 6changeable ne repr'sente, dans ces cas qu'un très faible pourc~ntQge du comple~e Gdsorbant ( valeur maximum rencontrée ensurface : 0,25 méq % ) et ne constitue pas un danger pour l~alimanta
tian des planteso
Rappelons que les oations Hg et Na peuvent avoir une actiondéfavorable sur la structureq Dans le cas où certaines terres ~llu~
Vial3s riches en ces ol~mGnta seraient mises en culture p
ci·i;.ons encors B~Df.BIN~ (5 )~i' Pour un sol oii la teneur en Na. représente néanmoins un.
pourcentage appréciable dans le complsxe adsorbant, il faut distinguer
les fh)ls tl'ès humi!'o:ros ( + ~lê J %de matière organique to·tale ) f) 01;
les sols peu hwnifères ( X% ou moin$ da mati~re organique totale ;~
Dans le premier cas~ le rapport Na/Ca présente une ection
nettement défavo~able Sw:' ln. struotllX'e a.u-delà de 8 ft 10 7~ i> Dens le
il.E)UXillme .::a.8 ~ au-delà do 4 à. 5 ;~., la. s·~s.bili'l.6 str.ucturale diminue
considérablemento Ces chiff.res sont des ordres de grandeur mais n~ r~~
présentent pas des seuils, car la courbe deaction du sodium est
continue ..
La textura est égelement à considérer; les sols limoneux
se dégradant plus facilement que les sols argileux ou sableuxQ
Enfin, l'action du Mg IJ6Ut S's.,jouter ho caIlle du NQ,o
Pour un m3mc rap~ort Na/Ca, la 6truct~re sora d'autant plus instable~
que le rapport ~~/Ca sera plus élovéo Néanmoins, lorsque le rapport
IIIn/Ca est fa.ible 9 1 f action du l,lg n'est· sensible que pour les ten.eurs
très élevées en cetél~merl'to Uabitu.ellement les deux Cl.ltioJG.s a.gissent
simultan6ment, c~ost pourquoi il ~9t bio~ difficile de sôparer lou~
action r.espective; il sembla quo ce soit 10 Na qui joue le r81~ le
plus impcrtanta N
La connaissance de la capacité dUéchange permet de calcu
le~ le taux de saturation V 0 Les horizons de surfaee sont presque
'toujours bien satur6s ( plus de 60 %pour les sols issus de gro;nites)
(plus de SO 5~ pour les sols issus de schistes) 0 Les horizons' de pro
fondeur ont des taux de saturation variables, an fonction des proces~
sus p6dologiquea qui les caract~riscnt ( lessivage~ 8ceumulation~~.)~
Ec.hell~ des vale~s pour ltinterprutationt
() ho 20
20 à 40
40 à 60
60 à. 90
90 à. 100
exceptionnellement désaturé.
d6satur~"
moyonnement sature.bien saturootrGS saturé ..
Le ac idit6 du sol est mesurée au pH m~tre HIOLYON (électrode de v(!o!'rG et 61e<ltrode au eaJ.ornel rôunies dans un3 ôl.ectrods unique
sur une suspension sol/ea.u, ré~lis6e par un agitateur magnétique, à
partir de 20 grammes de sol et dé 50 cc. d~eauo)
La réaction est neutre pour un pH de 1 ..
1:)].1,16 le pH est inférieur à. 7, plus la réaction est e-cideo
Plua le plI ost sup&xieU1' à. 7, plus la r~a.ction est, be.siq.U0 ..
Echelle dos valeurs pour l~intorprét~tioBa
l'Ii inférieur h ;) acidité fOI'te"
de 5 h 6 aoidi't6 f'ra.nohe ..
de 6 à 1 acidité lég13reQsupérieur à. .., aciditd nulle"
Les valeurs les plus fréquemment observées dans la régionde BOUAK]~, sont les suivantes.
i----EërIiëi---r----SorIzoi----!: de surface 3 sous-jacent s
:~sori~5Ian~rarn~~-~-----~-~~-~~~~~~~·----~~~~-~~
1 issus de granites Baoul's 3 6,5 à 1~O : 6,0 à 6,5 :& Sols bien drainés 3 , 1:1 issus de schistes : 6,0 li. 6,5 s 5,,5 b. 6,0 3
1 Sols hydromorphes Bg ~!!!_1I!~2L... =_.~.t.9._~~L °a. g :
t 4~5 à 6,0 :........-aa...~....-c.oalCI'II_~~
- . ~
'-t __ ,T ~-t
En p~~mière approximation, la valeur du pH est liée à laquanti·~é d~ions ~ ~ fixés sur le complexe adsorbantg C~està dir0
qu~à des pH bas correspondent généralement des taux de saturation
( V ) fa.ibleso
BnDABIN avait 6tabli uno échelle de fertilité chimique en
fonction du pH et du taux d&azote total. Nous repEod~isons cette é~
ohella qui est extr3mement pratique~ mais· qui est un peu optimiste
pour 1" ~chel1e indiquée " CULTURES DIVEHSF..8 ft ... Dès que les condioliioml
cliuatiques deviennent un peu sév~res9 il ne faut utiliser que les
bonnes ca.tégories ( h pal'tir de If bçn " ) Cl
Cette étude est effectuJe au moyen de dame tests3
a) ... unG :;m.a.lyse d. t a..grégats( tes~ d~instabilité structurale )0
h) ~ ~e étude du comportemen~ de la terre en milieu 'concentré( test de perméebilité )0
La technique de ré&lisation de ces ~eux tests est décrite
en détail dans 190uvr~ge " la Profil Cultural ft de 50 HENIN ( ppoII9
et suivantaso )1
Des modifications à cette technique ont été apportées pou~
l~analyse d'agrégats par A6FEODOROFP~ dans un article des Annales
Agronomiques 0 ( AnnoAgrooI960 Nt 6 - ppo 651 - 659 )0 Les prises deterre pour un prétraitement sont d·e 5 grammes et le nombre de coups
. donnes avec 1 q a.,ppareil à. ta.misei' est de JO ~
Four la test de perméabilit~D la premi~re fraction de le
terre est immargoe (lans ChC,Cri,Ul des tub:es avant de passer l\ le. seconde (l
Ag E r; =Q,pr~s JO minutes dans l\leau p a.gitation et tamisage sous li eau
Ag .l\ ?~ :: avec pr6"~raitement .. Paloool pendant 5 minutes"n
Ag B ~~ = 8.~·C'C prétro.itoment au b<!nz~ne penda.nt ; minutes ..
• ..tQ.m;:.QW~~L..de sab1<t...lU:!2§A!J'~ 0
SG r, { à partir de 3 &chnntillcns )B
" !:2,.~~g~ d 0 ~!.,6mGn~ fin~ dispersés.. ( Argile + Limon )
, A+L ) % ( lliéthodé pipett~ dans l~~chan~illon pr~traité au benzo
ne, qui est le plus dispersé )~
On erf~ctu~ alors les calculs suivants3
" ln,g!ce A'.Ipst&llili~..§t.l'uctura.le~
(A + L) %~II!t.I-.&OlliI'~~td LilIIl~ 4IUDWl
Ag 7~ "" 0f/9 SG %
Ce test doit etro erfectu~ avec incorporation proportion
nolle dos 61émen.ts grossiers à la terE'e fine pour constituer la masse
de 50 g~awnGs qui servira à remplir le tubeo ( Pratiquement à partird'~ 20 ~\~ d & éléments grossiers ) CG )
On dutermina les valeurs suivantcs~
COnn&iBsant. la hauteur de charge ( II an cm } et la section
intérieuro du imbe ( S $n cm2 )!\ on calcule la. perm~ebilitch
K == ( exprimé an cm/h )
Pour un bon opérateur, l'erreur relative sur K eatùe l'o~dre de 10 %.
On paut calculer une porosité totale à saturation à p~rtir
de le donsité apparcnteu mesuré~ CO[~le ~uit:
e.S50
En prenant 2,6 co~~e valeur moyenne de lB densité réel1e~
la porosit6 totale ~ saturation seraI
==
On calcule, pou~ un éch~til1onp les logarithmes décimauxde 10. 106 et de 10" Kil ce qui permet de déterminer tm point par 6ehan...tillon sur un graphique ù coo~données rcctangulaireso
LQ oJtpérionco lt mont.ré que les pQîn'ts ont tendance à. se
grouper autour d~unc droite do régression dtéquationg
( dl"oi te de Hl~UN et 1{ONNIJill, )
.... 18 ""
<> Critjgue d.es l"ésu"l"tats ..
La. crit.Jque déto,ilh?o des résultats ns peut être exposée
en détail icio On lira avec profit les pages 132 ~ 138 du livr~ ft le
})rof'il Cultural ta de Som~NIN ()
Les écarts à la droito de régression sont très intéressants
à étudiero Los différences entre Ag E %0 Ag A %et Ag B ~~ doivent
~tre analysées avec soino
DDBABIN a proposé ae c~leulcr~ pOUT. un point du graphique,
St = 20 ( 2,5 + log 10 K - 00837 log 10 le )0
St varie. de 0 à 1000 Elus Si est grand~ meilleur est le. .a.gm,portement structural D (S)
On se T.eportera au graphique pour l'interprétation des
résultats ..
ETUDE DE LA ltETENTION EN EAU $.-- ....,. -. ,-r ",- • - '."':. ".:~'; f -__-~ .. : .;:.";c. .-....' :.J.-'~' ..J..-:':"
La mesure de la teneur en eau d~uDe terre ntest vraimentsignificative que si Iton connatt l'énergie avec laquelle cette terre
la. retient.On a dtabord pensd que certaines teneurs en eau remarqua
bles pourraiont ~trG des C4Tuctéristiqnes du solg
.. La capacité pour l œeeu ou capacité au champ ( teneur en
eau apri)/3 sa.turation et court resauyagê dans des cOD<Htions où le
li.:"f.l.inage se faï t li.brament ) CI
~ Le point do flétrissement ( teneur en eau du sol au-dessous
de laquelle W!1e planta se .:Cm.na définitiv~;lneD.t )"
Ces teneurs en eau varient con~idârQbloment, en fonctiondes constituants du sol et augmentent avec les taux d'a~gile et de
mati?.il'C orga.nique 1>
log 10 K
:) , .... lolog 10 K + 2~5 1ee 10 la ~ 7 6 ' =0ou log 10 K =2~' = Op8J1 log 10 lm
Le long d&un trait vert, St reste Ct'DstantPlus st est grand~ plus la stabilité st~~~urale
est bonnœ g et iovérsemeDto
DG plus~ la détormination pratique de la capacité au champ est mal~
.~is6e à. dôfinir ..
1.1 est plus simple de sa fi.xOI' des énergi.es rIe l'6tention
dcmn.ées ct de déterminer la -teIlleur en eau Corrcspondnnt,e p an G"ppl!cp.tav:;j
h 1~6chantillon des forces do succion ou d~ pres~ioD 'qaivBlentes~
Ces énergios ~ oXIJ:r.imé~s en pI! ~ sont lca s\1iv~nt.es po\n~ le l~b«J/!cû.toi1'111
d. f AUIO.POlJOU~'.Œ2
pF 4~2
pl" 3,0
pb'" 2[17
pP 2~5
correspondant au point de flétris~amGnt
ô.onnan:b paF il6finitian t~ lOlmmidit,é fSquhl",fJ,l®nte " •.
La aepacité pour l~e~!ou capacité au champ d41i~ie ~~mmê
(~i"",dess1JJ.s, ne correspond pas ù. un pP précis., ( plut,a·J.j pP 2 r/1 )
La valeur du pF rep~~sentG le logarithme d6cimal dG 1~1
ha1.rl:.eur d~unG colonne (Pe~;u qui I$quilibrerait ou qui Gqui.'Wf),ud1'a:t-~. à
la force de succion ou de pl·('s::tion appliquée à l' échBnt:il1oill"
Si los énergies sr.:.nt <DXpr!r\(!êa en atmosphères, on a. les
ailuivalenclès ~
p];l' 4!J2 pression da l6 atrnosph~l"eso>
p!~ :l,O J!!'essioEl de 1 atmosphère "pP Z~'1 pression de 1/2 atmosphère ..pl" 2,,5 pression de 1/3 at.mosph~r9 Il
Les mesures d~humidité effGctu~es à AD!OpODOU~œ sont expri
mées en %de ~oids d~ terre et pratiquées avec la matériel de la SoiI
Moisture Equipement and COo 3
Pour la pF 4,2~ F~essure membrane extractoroPour les autres pF 9 Pressure plate ext~actoro
;~1J3 u'Îji.lisnn·~~ la ~cnBit4 a,ppar~nte caloulée h. p~).r"'(,ir i~.e la
htl\.u·'beur il-e ti:r:r.c Jans 10 tuba ayant anrvi à Gt'fectu0T. le -test de pel"'"
méabili·té~ on ]?C'u-t, t:e:'o.nsformor las mosu.res d'h'..L"nidittS expri~'lI~es en 5~
di? po1è.s de -J;ey,':re ~m. meSU!'G5 d ~ humidité exprimées en r; d.\\ vôlume d'S
A pa:rt.ir de :
l
2'b.JI
1,0, . 1 ' 1.iotlal0 0- slltul'ation calculée ..pOle·os:!. ;6
L~hU\lJlidit6 en ,..,f du vohl."lls à :l)F' 4.1f 2 ..;, J
14 ~ hurrddi -1:,6 en ~.~ du volttme ~ pl' J,OEl
On calcule, en pOUl!' CQllt du 'volume:r
Pu Ln.. po1'osi't& u.tilo ( l -2 )
Er,\ L~ea,u tltilisnbl61 ( ;) .... ... ),;.
J% Ltl. capacité pour l~.\l.:lr ( l ''Jl )""
L" interprétn.tion do ces r6snl tais !'csto d61icai.e .. Les Vil,
.leurs <le if., porosité utile l')t de 1 ~ GllU utilisable sont les plus j.ntéres~
santes à critiquor~ Plus elleR sont élav6es, mieux cQest pour l:&li~
mento.. tiOli. ~n cau à\~s v(}géte,\l.."-'.o
Coes valeurs obtenues par des 1;e8"',,8 faite en série au. labo·'"
ra.-tc5.1"e ont une valeur COl1'IFcutionnellea SignaloDEl pour mémoire que
BoDABIN los combine av~c les t~5tS d~étude de la stabilité structu?ale
Ind:lce <le structure := 8ft" VPu x-;;Indice de d;rail!\('J.ge = A'IJ log 10 Je
Indice d'humidité := V'Pu +Eu~"~~<!lI::I~
St
cf" B.. nABIN ... Relations en'~re les propriétés physiquos et la :t~n.'·~ilHié
des sols t.rop.iceux .... .t\..'1nales ag:'i:onomiques 1962 ... IJ ( pp .. III ,~ 140 ).,
QUE l'EUT"",ON ATTENmm DT~S ANALYSBS DE SOL ?~~- '~-.'- "._~~~. ~;._.-.' . ,'.' .~.- .Y
Une anal;y-se & aussi cOI:lplèto soit-olle ne peu"~ suffire (t ré...
sQudJfe tous les problèmes posés 8,U péciolo'gue ou à l' agl·ll-pôdologue ..
Une analyse doit toujours âtre considérée cOI~e un complé
ment d'informatioue L'essentiel reste l~observation sur le terrain des
caract,ores morphologiques du 601 et, des interacrUons entre lui et la
végéta~ion qu'il supporteo Il ost paut-8tre plus difficile de préciser
de nouveaux cri~ères morphologiques quo de ~cttrc au point de nOUVGB~~
procédés de dosage o
Si l'on travaille dans un secteur où. les sols sont encore
pOlI connus, l~an~lyse d'un eertain nombre de profils êst n6cossaire POU?
établir une classific~tion pédologique et une classification d'utili
sation dos terresu
Pour la classification péùologique~ il est très utile d~avoir
à sa. disposlt,ion des résul"liat,s d ~ analJ"ses to-i;aler,: III Pour l' utilisati o-n:
des terres, les résultats analytiques participellt a l'41Bboration de la
elassif'ica;l:.ion. mais bien d'a.uiil"ElS cri tores s'y joignent, comme le dan.ger
d&érosione la végétation actuellse la possibilité de cultiver m~eanique~
mert:~~
Une f.ois le secteur bien connu p les dnalyses deviennent lW
axticle de luxe ( pour un profil l1 c'est è dire un horizon de surface
et trois horizons do profondeuË g en effeotuant toutes les détermina
tions citoes dans cette note, il faut compter la somme de 10.000 francs
CFA)o De plus" compte tenu des déla.is d'acheminement et de r6o.1isation
eu la.boratoire 9 les résul-Go,"'lis ne son",~ fourni~ que deux mois après da.ns
los meilleures conditionso
Toujours pour un 50cteur bien connu. ll'u'j;,:i.lisQ.tion de la
sonde -ta.riè:re e-t la descril't,io:1 sché(llatique du profil permettent de
qualifier les terres rapidêmen·~.. C; est, le p:rocédé à dévêlop1'>~l' pou.r les
campagnes de vulg~risationt avec des prospecteurs e~pârimontés~
La fiche de description qui a été utilisée pour lG cGmpagne de vulga~
xisa.tion du coT.lon .A.L1..tBN cet reprodui'ti€ en annoxoo Ct}Lorsqu'on se propose d'6tudier l'6volutlon de la fDrtilit6
d'un solon fonction d~s diverses cultures qu'il a port'es ou des façons
cul tura.les ql.'l Œil é). subies e l'utilisation des o.nnlyses IJf'ut rendre de
gl'ands serviCêS .. Uno série complète do d.6ter.!linations cloi t être effec
~uéG au départ pour connaitro la niveau initial de fertilitéu ~ui$ à
dos intervalles judicieusement Cl10isis ( une année - un cycle do cul
tU~GS - une pdrioda d~ jach~rê ) les pr~lèvements sQnt rôpdt6s9 Il ne
faut procéder sur les échantillons ainsi constitu6a qu~à des analyses
suffisai:'ll:lont sensibles pour que des différences signific'atives puissent
~tre enregistréeso C~ost là un problème délicato A la Station Contral0
~PExpérhlentiltionAgricole. de bons résultats ,ont ~tô obtonus avec le
test à. t instabilité structurale ( voir en annexe ) .. Si les études d'!!! ce
genre pouvaient 3tre poussGes, il serait bon de s'orienter résolument
~ers des ddtcrminntions chimiques comme lOazote minéralg l'azote miné
ralisable p le fractionnement da la matièro or~enique pour le calcul
du C/N de chaque fraction. Et il faudrait continuer à effectunr des
tosts physiques, en choisissant ceux qui donn~nt los meilleurs résul
tats -tout en se souven9nt de ce qua les problèmos d~échantillonn;age
sont do beaucoup plus délicats en physique du sol~ (~ ) ( «3) 0 0 )
L~ plupart des dosages effectués cpuramment ne permettent
pas il 9 e:nTe.ci::.t~'I!;r des diffé:rencas significati'l.l'es sur de courts inter
val1es~ ce qui oot normal~ Si l'on ajoute 100 kiloga d~6zote à l&hec=
tare à un sol qui dose l pour mille d'azote total, il ne dose elors
qu~ 1,OJ) pour millsc LOéehantillonnage et le laboratoire sont cause
dBer~eura autrement importanteso Les moins décevants des r6sultats
oourants seraient le pH, le rapport C/N ( à condition d'3tre s6~s des
(losag<es (le C et de N ) et 10 ·~Q,ux de sa.tuX'a;t~onl'J
L&époque do prélèvement doit 8tre 9 dans la mesure du pos~
sible u la r.lêIlle lorsqu'il slo,git da constituer dos échantillons desti
nés à des comparaisons dnns l'espaco et surtout dans le tempso Il est
probable quo le fait d'3tre en saison soche ou en saison des pluies
puisse modifior sensiblement, 10 résultat dfun test comme celui de
lCinstabilité structuraleQ Cola ~ déja été démontré pour le pIl p par
êxoI:!lplee..
).t$mo lorsqu'il sto.git d'étudier ltôvolution de ln for'(,ilité~
des observations du profil cultural et du développement de la vôgéta=
tion restent indispensables pOUl' orienter 10 choix des analysas à
effectuer et en interpr6ter les rdsultats~
En conclusion p la qualification d'un sol ou Itévaluation
de son ~mélioration ou de sa dégradation peuvent ~tre grandement faci
litées au "VJ"U de râsul ta.ta t',nal~,tiqup.s~ qui no sa.uraient cependfll.Ut
tout éclairerll L'obscrva.tion.~, l"e:-tpérienco ~lu -i;,erraln et lebo:l1 sens
~:estent primordiaux. 8.U moment. de la synthèsao
m.!.:.~;IW..•ON (.r;,.• ) ''T> Prh1.{dlH;$J il C agronomie "" DYI.w.mi~tu.c! dIa ~."" - It..l60 ~
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{ .";"'. 'il }J,AllD'l'''r'
it ,..' ~
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67/82 - G~~D I962~
!1Qr.r~t.~. d.t!J1.ter12réta.jii:~~~s,~-l~~D,:ci13!J-~Gs..At,\t),.l:VSE:S (}himi~
Pour le Centre de la COTE D'IVOIRE...............
= .. . ,..,......................... ,3 " - g - • m : ... 1 + + .... .. •lt Dt$te:rldna.ti O~ g (très pauvre): (pauvre):moyen: riche 9 très riche ..• •g il> ("lirès b~s )2( bQS ): n t(élevé )s (tr~s 1$1evé)t•
'- "-to..-a=........,..,...... .. .. ................il> C11.rbOn~3· -hotal %ll 0 0;)6 I,2€::~t9~~»I,II8 2 94 + 3il>
~ Matoorgototalo%g 0 r 2 «'li (11) 3 4 + i.' .r~~!ltt -
.. Azote toto.lI~O~:OC~2:)I!t4
.,8 0 O~5 21'0 + s
" pour mille•t C/N .~ i1; "'( '9 ~]:2 » 15 25 + 2
g Phosphore totalg 0 °lA Ol)7(~i7~~»O,,9 19 5 .:. •·• N/p g lu5 2 ({ "" ) 4- 8 + ~.. .. ;'ll
.- Ce m4q .. % II 0 l 4 « 6~~. » 8 18 + g...
'" Mq m~q .. ~~ z 0 Q,5 1 «~ n~ },'I 2 5 "'l- a.. ,f" ~ '" ,
or. K még~o % .. 0 0,1 o 2~ ,'00 <11)0 4 0\?6 0+ Il'" '" fi ,M~,;! 9
.. S m~ç'(Cl % " 0 2 6 € © » 12 24 ~... i.. .. '"ft T méq, .. % ~ 0 5 10 «!~ » 20 40 + Q~ e·,
a V % ~ " 20 40 t~;@ » 60 90 + li
Les chiffres indiquent les valeurs-limite entre les cinq classesLas chiffres entre pareDth~seB indiquent la valeur m'diane qui
n gest pas nécessairement le. valeur la plus tréquenteo
Ce tableau s~applique QlUC horizons de surface.
Üh.>l de plateau de la Station Centrale d U}<~xp~rimentation Afs""I'i.colede BOUAnn
1) E@hantillon const1t~é eous forêt mésophile (ce~te forêt Q déjà été PaX=tiellement défr1ch6e il y a longtempàpour lxne mise en cul~ure, mais au dé=friohement les grgnda arbres ont été respeotés et depuis un abondant recrûforestier a repoussé) : OQQQgO.4QO.OO.OQ.80Q04.0QO.OOOQOQ.ooo.oooOOOO~OQ~.QQ
2) Echantillon oonstitué après défr1chemènt de ae't'te forêt et 'troie ans deculture sans engrais (igname - arachide / tabac - maîs 1 ooton) (1) ;n.~Offia
3) Echantillon constituâ SOu.s sava.ne ba.oul~e typiQ.ue non br1llée 2 ~ 0040 C'." 0
4) Eohantillon con~t:l~u.é après défrichement de cette savane, me année SOllS
Desmodiwn asperum· et deux almées de cu).ture sans engr~is (igname ~ mais /t a.bae) : i> e 0 0 0 •• 4 " t:I G • 4 •••••••• G G •• '" 0 G ID • CI • 1;1 • IJ '" e Q CI .0 Q • 9 • G 6 " •• Q $ .. .0 0 Il (l 0 "
. 1
5)Eohantillon oonetitoo souS Slil.V6.me baoulée-typiq\le brfllée chaQ.u.e 2>nnée ~ " •
6) Echantillon oonat1tué après deux annfies da jachère naturelle et deuxannées de Styloaanthes Braoi11s t non pâturé et non recépé ll Sana ene;rais g '.
"'n Echantillon.. 811alogue après m'le liUlDée de Stylosanthes graoilie
8i Eohantili\\on conat1t:u.é après igname ... mds / j a.chère "" et deux années deNelinis,minutiflora non pâturé et no~ recépé sans enBTais g ~o.86s .oO.O~~.Q
9) Echantillon constitué aprè's igname = mata 1 mals ~ et deux années de;i S'.chère natw'elle surpiâ,turée sans engrais : o."" 8 " D ... " " " " 0" " ~ GO" • 0" .... " • ~ G 0
10) E~hantillon constitué dans une parcella cultivée très fréquemment de=plUS dix ans~ Il!l.U début de sa régénération : .. D""""'" .0 "" D 0 0 ~ .. 0" '" '" ~ ~
Cr) müs 1 coton indique qu011 y aen d,;UlS la même année une culture riema!e puis une cul'liure de coton"
'it 5., Q''...- ...
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~LDg~f{) jër-:-- Argiïe Limon! SableiLog 10 la! TaUX de fLBg1:!j KU~âtlere-r·r-"-Fren1:n·-"""~ % % 2grossier! maximum 'dé~adation~ Henin rorganique~? ,==~""~= 2 W· % ! (1) i (2) g V gï ~ i ~ ! ,. 2 . __ ! _ 2t~=-=~=~~~~~=~=~=~=~n~=~=~~~~·~-~=-=~~~=~=~~~~o~=~=~=~=~=~n~~~-~o~=~--:~;~no ~ • 0 Il 1 a l) !
g ~ 2 ~ ! l! ! ~ ~ fi~ !!! ~ 1
O~36 ; 16,8 ! I6 e4 ! 4I~4 ; Ip91 ! 19 ~ ! 2p63 ! 4~51 ? ! 5 1 3 1
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16~8 16~4 41n4 1 91 59 % ~tJ !" "! Il g !
~ !! Id..!17~8 ! 11~7 49~3! 1 0 78 t 44 r !
! !.!r !!! ~ i ! !17 D8 ! II p7 i 49 9'! Ip76 2 sa~'
28,,8 ~ .." 1 .,! l 81 !tJ ~ ! ~ 5 ! 49,,' 2 l) !
t . ! ~ !
21~3 ! Boa 1 51 94! l 76 !! ! l ~ !! ! ~ t
22& 0 ! 7u8 '! 50 p 5! '1 r;71i ! !i g !
28 ilS 1 8 Œl 3 ! 41 p 6 r, ~ J
24 0 3 : I2~a : 42~6 :2 2t. n
~5g6 1 9 p 6 ; 44~~
i !1 ~
f ~J.
log la le maximum say calculé an supposant que la totalité de le argile et dulimon sont dispersés et quOil nOya pas dOagrégats ~~ossierBo
On propose cP!iil.ppeler ttilUX de dégrada~li1on l.a rapport de log 10 la mesuré sur1°échantillon @.u. log le la calculé à partir des résul"tats de 1 0 analysa graJau=loméîzrie, 0
Référence
Posi~ion topogr~phique ct ponte :
goche~::tàre r
Yég6tation 2
.Da.te
Il' d f~z,on G .sur 1J..c~ de 0 à. mouillé - humide - sec
Goulout' B Texture de la terre fine :
E16men"lis grossiers ( qualite cm taille - n.spect ... que.ntité )
Structure &
b~ploitation par 1~5 racines 8
~ati~r0 organique g
Couleur Il
Eléments grossiers
mouillé - hwnide - sec
Texture de la terre fine r
de mouillé - humide - sec
Couleur 1
E16ments nro8siers
Texture d G la torre fine 1
de mouillé - humide - sec
Eléoents grossiers
Texture do la terre fine 1
Observations particulières sur 10 profilo - Conclusion. - QualifientionQ
J.Œsm.?E ,DES :~1JAUTITES DE HASES 1!;CHI\~GE.AJ;1.lESGio;"~,"""_;O-~, __ f<l.,.~..,.....• ,.,.,.... __!l_"""'.~":""" "'''"'tlt,,,,"._,,_,::-,,_ ...ft",,(I>_~ __._.......:m_._I>""~ç:IItSlo~"""_~~~
ti$'~$ :pf:v'J: 1'lt::?por1; h un l'oi~.::1 donné d.c terre finê l~-1.; sècho :
l } ~:ü IJoi.d.5 (,
2) I)r~ l'$quiva.lenc\!:I chimique"
soit. une qua.n.tité dfoxyde:J { ou (P'éléIJ;~n.t$ ) T'our mille \1,3 'lierre,
soi t un nombré (le milli6qui"'t~~leut.s Imul' 100 g d(~ terre ..
Dt'\.ns ce derIlic;: c ..l.s ($ le e Il:t~r:.fre a, a.lors lu,. m8me signif'ica....
.,ft.io:o. que l' Ot~ po.rl~ de calr.:itlZl ïnn.itnésiuLIlI' potnssiwn et sodhun ou de
choJ~x\t~ magnésie~ pot.esse et sOl.\(leo
Il est n6ces:':1I:t-.ire de pc\u'V(dr pa,6ser d ~ un mode d S'expression
Zt 1 '[mt/ri;!.. Iles t,a.bl eV;UJf. 1!i.n:·fJut,'tent (1. ~ ~f i'ec tuer rl1.pillede!lt les culculs ~
Oxygèna 16,00 . i?l)tas SJ.U.ma
Calcium 40 p OB i: Sodiu.m
:'Sa.gnôs 1.um 24)J3;~ :l CaO
39~. 10 B Mg 0 40~320
~D~OO l: K2 0 94 0 20
56,08'")
62 9 °0~ Na,"O..
g~l!!.QÇiJ)flR.~ .,
1 méq de Ca ::1: 0,02.0 il l méq de Ca 0 ::= O~O28 r.-1 méq de ;'~lg = O~OI2 g l méq d~ Mg 0 :::; O~O20 fi'
"-J
l méq de K - 0»G39 g l môq f.l..;, K2 0 == °9 047 g"JI" IDeC! d.e Na (9 02 ) g l méq de Ns,20 Oil'03J. g.>. := -
\e TABLEAUX DE cOmU;SPONDA.'-SCE
...........-=--fao~..,~_-a.............- ..~dIdta'
.. : méq/lOO lE de t oxydes pour ~ méqlIOO g dei œydQs p~'u::.: • terrt ~ mille de terre
=terre aoille d~ t,fi:~.:,t:(;, ..~
:~....... ....:.........,IIlD• .. -. _I.....--.as-.......~.....~,_______...-.-_-...: ..~t:S:D~lIOeo:a._.~~~~::i.~,,:..•. g
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