Fondements du commerce_international
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QUELS S
ONT LE
S
FONDEMENTS
DU
COMMERCE INTE
RNATIO
NAL
ET DE
L’INTE
RNATIO
NALISAT
ION D
E
LA P
RODUCTION?
INTRODUCTION
Comment pouvez-vous relier les images suivantes à la mondialisation?
PAR LA…MECCA COLA WORLD COMPANY
HIMBAS DE NAMIBI FAISANT LEURS COURSES AU SUPERMARCHE
Définitions:
Internationalisation: processus désignant le développement des relations économiques entre les nations
Mondialisation: mouvement d’intégration progressive des marchés et des économies nationales
- La mondialisation n’est pas nouvelle
- La mondialisation est aussi un processus culturel
- La mondialisation, dans sa dimension économique, ne débouche pas que sur une augmentation des exportations Ex: FMN
- Effets de la mondialisation complexes, variés et discutés
I D’O
Ù VIE
NT LA
MONDIA
LISATI
ON?
1.1 QUELLE MONDIALISATION?
Graphique construit à partir des données de l’OMC (en $ US prix courants)
Quels indicateurs pour mesurer l’évolution du commerce international?
1. Evolution des exportations mondiales
1950 6,2E+10
2010 1,5274E+13
En $ US courants, les exportations mondiales ont été multipliées par 246 entre 1950 et 2000
2. Degré d’ouverture
d’un pays :
(((X + M)/2 ) / PIB) X 100
3. Comparaison évolution du PIB / évolution des exportations
Ex. En 2005, PIB mondial = + 3% ; Exportations mondiales = + 6%
Depuis début 19ème s. : PIB: X 60; Exportations: X 1000
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AUTRES INDICATEURS
• Balance commerciale (BC) : X – M (biens)
• Balance des Transactions courantes (BTC): X – M (biens et services)
• Taux de couverture: X / M x 100 (marchandises)
Question : Que peut-on dire sur la valeur de BTC et du taux de couverture si BC est positive?
UNE DIMINUTION DES DROITS DE DOUANE
Mais ces indicateurs quantitatifs ne permettent pas de souligner des aspects importants de mondialisation actuelle.
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3 configurations pour lesquelles on définira:
1. Le contexte international: mondialisation n’est pas un phénomène « naturel »
2. L’objet de la mobilité: ce qui bouge diffère selon les époques Ex. mouvements de capitaux
3. Forme des échanges internationaux: à chaque époque, quel est le moyen le plus fréquent – ou spécifique – d’échanger
4. Espace économique pertinent: à quelle échelle se situe le pouvoir? Est-ce que c’est l’Etat-Nation qui le concentre?
5. Quelle régulation? Qui peut émettre des règles et comment?
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Configuration inter-nationale
(jusque fin 60’s)
Configuration multi-nationale
(jusque début 80’s)
Configuration globale(début 80’s – aujourd’hui)
Forme des échanges
internationaux
Echange de biens, mais pas de
circulation des capitaux
et des hommes
Investissements directs à l’étranger (à
finalité productive),
échanges intra-FMN
Capitaux financiers à la recherche d’un retour sur
investissement. Importance des zinzins
Objet de la mobilité
Biens Idem + Moyens de production
Idem + Capitaux financiers
Espace économique
pertinent
Etat-Nation : les entreprises
produisent à partir d’un pays bien
identifié
Multinationalité avec ancrage dans un
Etat
Global : déconnexion du pays d’origine
Mode de régulation
Etat à travers les droits de douane
Collusion firmes-Etats A définir (Taxe Tobin…). Sanctions des
investisseurs contre les Etats
Contexte politique
international
Organisations internationales
visant à baisser les droits de douane
Keynésianisme Vague libérale
1.2 QUELLES SONT LES CAUSES DE LA MONDIALISATION?
1 Une politique de libéralisation des échanges
1947Création du Gatt dans le cadre d’un grand tryptique : ONU, BIRD et FMI, OIC (Organisation Internationale du Commerce) : il faudra attendre 1994 pour que le projet d’OIC se concrétise.
1994 conférence de Marrakech où GATT devient OMC Pascal Lamy, Président de
l’OMC depuis 2005 et jusqu’en août 2013
3 concepts essentiels de la politique du GATT:
- la non-discrimination avec la clause de la nation la plus favorisée : négociation d’un pays avec celui qui a le plus intérêt à ce que ses frontières s’ouvrent : les avantages obtenus par celui-ci doivent être étendus à tous les membres
- la transparence : obligation faite aux parties contractantes de notifier leurs mesures commerciales
- la consolidation : idée qu’on ne peut revenir sur un avantage acquis. On ne peut plus relever un droit de douane quand on l’a baissé, sauf à accorder au partenaire lésé une compensation
Sur les dix premières années, le GATT fera baisser les droits de douane de 25% en moyenne
GATT / OMC: quelles différences?
Des différences institutionnelles
- OMC est une véritable organisation internationale, au même titre que l’ONU
- conférence ministérielle qui doit réunir les ministres concernés au moins tous les deux ans
- Création de l’ORD
Des différences dans les objets de travail
- Droit sur propriété intellectuelle et vivant
- Santé, environnement, etc
Conférence de Seattle (2000) est un échec qui va laisser des traces
Forte contestation des alters
les PVD contestent, pour la première fois, fortement les méthodes de travail : les vraies discussions n’ont pas lieu au sein du conseil général, où tous les membres sont présents, mais dans les « chambres vertes » où le directeur général réunit les représentants des grandes puissances.
Volonté d’aborder les normes sociales (Clinton) qui est rejetée par l’Inde et PVD.
Le règlement des conflits sous le GATT : - groupe d’experts qui émettait un avis. - Accord des deux parties nécessaires pour
faire appliquer les décisions. - Pas de date butoir pour fin de l’examen de
procédure. - Des conflits qui dégénéraient souvent,
mesures de rétorsions, contre-rétorsions mal contrôlées par le GATT
Mise en place de l’ORD :- délais maximaux- la partie condamnée ne peut pas refuser les
conclusions des experts : - Si non respect des recommandations,
compensations commerciales à accorder au pays lésé. Si pas respecté, le pays lésé peut mettre en place des sanctions.
EXEMPLES DE DOSSIERS DE L ORD
Refus US, en vertu de la loi anti-castriste Helms-Burton, de commercialisation de Havana Club racheté par pernod ricard : victoire de ce dernier
Thon mexicain: victoire mexicaine
Refus de l’Europe d’importer bœuf US aux hormones en vertu du principe de précaution : ORD donne raison aux US
2 Une diminution des coûts de transport et de communication
3 Les effets des stratégies des firmes
Carte extraite de sourcemap.com, slogan: « where things come from »
4 Les transformations géopolitiques
PAYS MEMBRES DE L’OMC EN 2006
5 Les dotations factorielles et avantages comparatifs
Adam Smith et les avantages absolus: dans l’exemple ci-dessous, les deux pays ont-ils intérêt à se spécialiser dans une production puis à l’exporter?
Angleterre Portugal
Drap 100 90
Vin 120 80
Unités: hommes-années
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- La théorie ricardienne (1817)
Principe des « avantages comparatifs »: deux pays peuvent échanger même si l’un des deux a un coût de production supérieur pour tous ses biens
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Angleterre Portugal
Drap 100 90
Vin 120 80
Pourquoi chaque pays a-t-il intérêt à se spécialiser?
-Angleterre veut produire 1 unité de vin de plus 120 hommes année pris sur production de drap, cad 1,2 unité de drap en moins (120/100). Si GB veut augmenter prod de drap d’une unité, il suffira d’abandonner 0,83 vin (100/120)
- Portugal: situation différente: pour augmenter production de vin d’une unité, abandon de 0,88 unité de drap (80/90). Une unité de drap y vaut 1,125 unité de vin
Unités: hommes années
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Comparativement, le vin est plus difficile à produire que le drap en GB, c’est l’inverse au Portugal
Portugal produira du vin: contre une unité de vin, il obtiendra 1,2 unité de drap en GB, contre 0,88 chez lui
GB produira des draps: une unité de drap contre 1,125 unité de vin, au lieu de 0,83 chez elle
Chaque pays se spécialise dans le domaine où il a l’avantage comparatif le plus élevé
David Ricardo, économiste ANGLAIS de la première moitié du XIXème siècle, est à l’origine de la théorie des avantages comparatifs, montrant que le commerce international est profitable à tous les pays et qu’un pays a intérêt à se spécialiser là où il est le meilleur ou le moins mauvais. Pour bien comprendre cette théorie, il faut comprendre qu’elle est un prolongement de la théorie des avantages absolus d’Adam Smith. Pour ce dernier, un pays importe s’il peut trouver un bien moins cher à l’étranger, et il exporte un produit s’il est le meilleur dans cette production. Mais poussée à bout, cette logique conduirait à des échanges relativement rares, surtout si l’on considère un grand nombre de pays échangeant. A la limite, un pays n’étant le meilleur nulle part ne pourrait pas exporter. Ricardo veut montrer qu’un pays peut le faire, même si ses coûts sont supérieurs pour toutes les productions. Il base alors son argumentation sur le cas fictif d’un commerce entre l’Angleterre et le Portugal (voir tableau ci-contre). Quel que soit le bien, drap ou vin, les coûts de production mesurés en hommes-année (nombre d’hommes nécessaires par année pour produire une unité du bien) sont inférieurs au Portugal. Dès lors, pourquoi le Portugal importerait-il des biens d’Angleterre ? C’est ce que Ricardo va s’atteler à expliquer. L’Angleterre va se spécialiser dans la production où elle est le moins mauvaise, c’est-à-dire dans le drap, puisque cette production coûte moins cher chez elle que le vin alors que c’est l’inverse au Portugal. Le Portugal va quant à lui se spécialiser dans le vin, pour lequel il a un avantage comparatif.
Pour simplifier le raisonnement, nous allons maintenant comparer la situation pour les deux pays en autarcie et avec échange. L’objectif de Ricardo est de montrer que l’échange est préférable à l’autarcie pour les deux pays. Commençons par le cas du Portugal, qui est évidemment le plus problématique puisqu’on pourrait penser qu’il n’a aucun intérêt à importer d’Angleterre. Le Portugal peut mobiliser 800 hommes. En autarcie, on suppose qu’il utilise la moitié pour le drap, l’autre moitié pour le vin. Avec 400 hommes, il produit 5 unités de vin (400 / 80) et 4,44 unités de drap (400 / 90). En économie ouverte, le Portugal va se spécialiser dans le vin et y consacrer ses 800 hommes. Il produit alors 10 unités de vin (800 / 80). Pour faciliter la comparaison avec la situation d’autarcie, on considère qu’il garde 5 unités de vin pour sa consommation domestique et qu’il exporte le reste, soit 5 unités de vin. En Angleterre, ces unités de vin vont être échangées contre du drap. Combien d’unités de drap obtiendra-t-il contre chaque unité de vin. Puisqu’en Angleterre une unité de vin coûte 120 et une unité de drap 100, chaque unité de vin s’échange contre 1,2 unité de drap. Le Portugal obtiendra donc 6 unités de drap contre ses 5 unités de vin. On peut dès lors résumer la situation dans un tableau, qui démontre clairement que le Portugal gagne à échanger avec l’Angleterre.
Si on suit maintenant le même raisonnement pour l’Angleterre avec une hypothèse de 1000 hommes disponibles, le pays disposera en autarcie de 5 unités de drap (500 / 5), tandis que les 500 hommes mobilisés pour le vin produiront 4,16 unités (500/120). En économie ouverte, l’Angleterre se spécialise dans le vin et en produit 10 unités. Pour favoriser la comparaison avec l’autarcie, on suppose encore une fois qu’il en conserve 5 unités pour la consommation domestique et exporte le reste vers le Portugal où 5 unités seront échangées contre du vin. Une unité de drap coûtant 90 et une unité de vin 80, chaque unité de drap vaut 1,125 unité de vin. Les 5 unités de drap s’échangeront donc contre 5,625 unités de vin et l’Angleterre est elle aussi gagnante au libre-échange, comme le résume le tableau.
Angleterre Vin Drap
Autarcie 4,16 5
Ouverture 5,625 5
LIMITES DU MODELE DE RICARDO
- Seules les marchandises circulent, pas de mobilité du capital
- Pas de prise en compte du taux de change
- Pas de coûts de transport
- N’explique pas le commerce intra-branche
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- Le modèle HOS (Heckscher-Ohlin-Samuelson)
Spécialisation est expliquée par l’ « abondance relative d’un facteur de production » (travail ou capital)
Continuité de Ricardo, mais on explique l’origine de l’avantage comparatif
- Vérifications statistiques
Paradoxe de Leontief en 1956: Les Etats-Unis sont abondants en capital par rapport au travail. Or, ils exportent des biens plus intensifs en travail que ceux qu’ils importent
Pour Leontief, lié à l’efficacité du travail. Les Etats-Unis exportent des biens intensifs en travail qualifié
II LI
BRE-ÉC
HANGE OU
PROTECTI
ONNISM
E?
2.1 LES AVANTAGES DU LIBRE-ÉCHANGE
1 LE LIBRE-ECHANGE EST FACTEUR DE CROISSANCE Q1 : Faites une
phrase avec la donnée entourée.Q2 : Les données plaident-elles en faveur d’un lien entre libre-échange et croissance ?
Q : Dans ce tableau, quels chiffres permettent d’établir un lien entre libre-échange et croissance ?
QUEL A ÉTÉ L’EFFET DU COMMERCE INTERNATIONAL SUR LA CROISSANCE FRANÇAISE EN 2011?
COMMENT EXPLIQUER CES EFFETS DU LIBRE-ÉCHANGE SUR LA CROISSANCE?
- Economie d’échelle: Production à plus grande échelle permet de baisser les coûts unitaires
- Diffusion d’innovations de procédé
- Spécialisation: deux effets: on utilise davantage les compétences spéciifques des différents pays; on incite à la création d’avantages comparatifs
- DIPP: les différents composant d’un même produit peuvent être dispatchés à travers le monde en fonction des compétences
2 LE LIBRE-ECHANGE CONDUIT A UNE BAISSE DES PRIX POUR LE CONSOMMATEUR
Quel consommateur avons-nous rencontré qui profitait largement des consommations
importées?
3 LE LIBRE-ECHANGE AUGMENTE LA DIVERSITE DES PRODUITS
Clé de l’analyse: les produits ne sont pas homogènes, mais différenciés
Consommateurs achètent des biens importés à cause d’un « goût pour la variété » (Lassudrie-Duchêne)
Ex. Français achètent des voitures haut de gamme allemandes, Allemands des moyennes gammes françaises
4 LE LIBRE-ÉCHANGE FAVORISE LA DIFFUSION TECHNOLOGIQUE
La théorie du cycle de vie des produits (Vernon)
- Plus on avance dans le tps, plus la diffusion est importante, plus la concurrence se fait par les prix, plus le travail est standardisé, plus le nb d’entreprises est grand. Mais il y a aussi une transformation dans la localisation géographique.
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- Introduction: produit et vendu dans le pays innovateur
- croissance: exportation vers des pays ayant des consommateurs aisés
- maturité: arrivée de concurrents sur les marchés étrangers. Implantation de filiales par le pays innovateur
- déclin: bien produit par des pays émergents (main d’œuvre peu qualifiée et peu coûteuse) et importé par le pays innovateur
1 Le risque des délocalisations
2.2 LES INCONVENIENTS DU LIBRE-ÉCHANGE
2 Une suspicion d’augmentation des inégalités
3 Une mondialisation dominée par les pays développés?
4 Le piège de la mono-exportation
Ex. Côte d’Ivoire et cacao
2002-2003: 688 francs CFA / kg2003-2004: 207 francs CFA / kg
5 Une visibilité problématique pour le consommateur
Difficulté d’évaluer fiabilité / qualité sanitaire des produits
+
Risque d’uniformisation
SYNTHESE SUR LE LIBRE ECHANGE
Avantages Inconvénients
Sur l’offre
Sur la demande
2.3 LE PROTECTIONNISME EST-IL UNE SOLUTION?
• Les différents instruments du protectionnisme
• Le retour du « protectionnisme éducateur »
Doc : Protectionnisme et industries naissantes
Q : L’argument de l’industrie naissante est-il valable uniquement pour les PVD ?
• Le protectionnisme pour enrayer la baisse des salaires dans les pays développés
Doc : Le protectionnisme, solution à la concurrence internationale entre salariés ?
Certains économistes estiment que le protectionnisme est la seule façon d’empêcher la baisse de la part des salaires dans la valeur ajoutée des pays développés, liée à la concurrence entre salariés de divers pays. Keynes doutait qu’il soit possible de concilier libre-échange et plein emploi, car les actions de relance de la demande impulsées par l’Etat sont rendues inefficaces par l’ouverture internationale. Mais seul un ensemble de grande taille, comme les Etats-Unis ou l’Union européenne, peut envisager ce type de protectionnisme.
Q1 : Pourquoi la relance de la demande par l’Etat serait-elle inefficace en économie ouverte ?
Les limites du protectionnisme
• Risque d’augmentation des prix pour le consommateur (schizophrénie du consommateur-producteur)
• Risque de mesures de rétorsion
• Renchérissement du coût des composants importés et intégrés dans les productions nationales
SYNTHESE: FRANÇOIS BOURGUIGNON SUR LA MONDIALISATION ET LES INEGALITES
IIILE
S ENTR
EPRIS
ES DANS
LA M
ONDIALIS
ATIO
N
3.1 COMMENT LES ENTREPRISES DECIDENT-ELLES DE LEUR STRATEGIE?
Doc : Pluralité des stratégies
Q1 : Qu’est-ce qui pourrait pousser une entreprise à se multinationaliser dans le cadre d’une « stratégie d’approvisionnement » ?Q2 : Parmi ces stratégies, lesquelles correspondent à un désir de l’entreprise d’accéder au marché sur lequel elles s’implantent ?Q3 : Expliquez l’ « effet de contagion »
DOC : UN JEU DE LEGO
Q1 : Expliquez le titre de cet article.Q2 : Quelles sont les compétences propres aux entreprises qui passent par des OEM ou ODM (Dell par exemple) ? Q3 : Le processus ici décrit renforce-t-il la spécialisation internationale du travail ?Q4 : Pourquoi les ODM et OEM ne sont-ils plus « les sous-traitants faibles, captifs et dépendants qu’ils furent jadis » ?
Doc : American Apparel ou quand le coût n’explique pas tout
Q1 : Qu’est-ce qui rend la firme compétitive ?
Q2 : Quels coûts la firme économise-t-elle par rapport à une production en Chine ?
Q3 : Quel autre groupe de textile a en partie inspiré cette stratégie ?
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Les stratégies de différenciation
Le but est de produire une offre spécifique qui fasse accepter au client de payer un sur-prix.
Rentabilité non liée au volume
critères de différenciation
1.La différenciation par le produit
Performance, qualité, longévité, sécurité, etc.
2.La différenciation par les services
Ex. Fnac et professionnalisme de ses vendeurs
3.La différenciation par la marque et l’image
Intérêts…
- permet de se soustraire à la concurrence
…et limites des stratégies de différenciation :
- risque d’imitation (Ex. club med)
- Difficulté à trouver une différenciation significative et plébiscitée par les clients
3.2 QUELLES CONSÉQUENCES SUITE A L’INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION?
• DIPP: des produits « Made in Monde »
• L’explosion du commerce intra-firme
• Des Etats sur la touche?
Doc : FTN et Etats dans la configuration globale selon C.A. Michalet
Q1 : Expliquez la phrase soulignéeQ2 : Que peuvent faire les Etats pour « séduire » les multinationales ?
CONCLUSION : VIDEOS DE DANIEL COHEN