plan Foire expo exe · 2017-12-08 · Title: plan_Foire expo_exe Created Date: 4/18/2017 9:52:32 AM
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Revue de presse
Foire Écosphère | Montréal
Table des matières Agenda du libre, 31 mai 2016 .......................................................................................................... 3 SharingBlog, 31 mai 2016 ................................................................................................................ 5 Dissident, 06 Juilet 2016 ................................................................................................................. 8 Média Terre, 25 Juillet 2016 .......................................................................................................... 11 Le Devoir, 06 août 2016 ................................................................................................................ 12 Journal METRO, 7 août 2016 ......................................................................................................... 17 Simplicité volontaire, 08 août 2016 ............................................................................................... 20 ICI Radio-Canada, 9 août 2016 ...................................................................................................... 21 Journal METRO, 9 août 2016 ......................................................................................................... 22 SIWEL, 15 août 2016 ..................................................................................................................... 25 Blogue des volontaires, 16 août 2016 ............................................................................................ 27 Mademoiselle Criri, 07 Septembre 2016 ........................................................................................ 32 Science Presse, 14 Septembre 2016 .............................................................................................. 35 Tourisme Montréal ....................................................................................................................... 37 Atuvu.ca ...................................................................................................................................... 38
Agenda du libre, 31 mai 2016
http://www.agendadulibre.qc.ca/events/1437
L'Agenda du libre du Québec
Montréal FSM216 - Eco2Fest, festival de la conception collaborative
Date et lieu
Du mardi 9 août 2016 à 08h00 au dimanche 14 août 2016 à 15h00.
Parc Jarry 7920, boulevard Saint-Laurent Montréal Montréal
Description
Du 9 au 14 août 2016, OuiShare Québec organise la première édition de l’Éco2Fest à Montréal dans le cadre de la Foire ÉCOSPHÈRE et du Forum Social Mondial.
Inspiré de l’événement POC21 qui s’est tenu à Paris l’été dernier en amont de la COP21, le projet Éco2Fest est né fin 2015 de la volonté de quelques membres OuiShare et de ses partenaires au Québec. La volonté de montrer qu'une société différente est possible : une société résiliente où les entrepreneurs pensent de nouveaux moyens de vivre, se déplacer et travailler sans carbone/sans déchet.
Du 9 au 12 août, 5 projets à impact positif sur l’environnement et sous licence libre seront accélérés grâce à des conseils d’experts et l’aide des citoyens montréalais. Des imprimantes 3D et du matériel de prototypage rapide permettront aux entrepreneurs d’améliorer leur invention en direct. Les visiteurs pourront aussi profiter d’ateliers citoyens de fabrication collaborative et assister à des conférences.
Pendant la fin de semaine du 13 et 14 août, une exposition expliquera le processus de fabrication collaborative et permettra à chacun de découvrir les prototypes développés par les « éco-preneurs ».
Quels sont les cinq projets retenus ?
Un jury d’experts et de partenaires de l’Eco2Fest s’est réuni pour sélectionner 5 projets parmi 50 candidatures :
Le projet BWAT, du mobilier urbain collectif permettant de partager des objets ou des services entre voisins ainsi que d’expédier ou recevoir des colis;
Les Jeux Wasa, qui souhaitent développer et rendre accessible à tous son jeu de table “Quartier durable” qui invite à collaborer pour bâtir son quartier écologique idéal;
Le Vélo Cargo Bambou, qui propose la conception et la création du prototype d'un vélo cargo adapté aux rues de Montréal, fabriqué avec des matériaux écologiques;
La Matrioshka, un mobilier urbain à panneaux photovoltaïques autonome en énergie permettant de recharger des appareils électroniques nomades;
Le Can’Heat, un kit pour faciliter la fabrication d’un système de chauffe-eau solaire à bas prix par la réutilisation de canettes en aluminium.
Nos partenaires, le Consulat Général de France à Québec et l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable ont rendu possible la venue de ces projets internationaux pour enrichir l’expérience de partage entre entrepreneurs et avec les citoyens.
Pour tous les détails: www.eco2fest.com
Et parce qu’il s’agit d’un événement fait par les citoyens Montréalais, pour les citoyens Montréalais, il est financé partiellement par notre communauté. Retrouvez ici notre campagne de socio-financement: https://laruchequebec.com/projet/eco2fest-2011/.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou nous écrire (voir contact ci-bas)
Informations
URL http://www.eco2fest.com/fr/
Contact contact CHEZ eco2fest POINT com
SharingBlog, 31 mai 2016
https://sharinplace.fr/blog/2016/05/31/eco2fest-un-festival-ecologique-et-collaboratif-a-
montreal-1589
Eco2Fest un festival écologique et collaboratif à Montréal
PAR L'ÉQUIPE SHARINPLACE · 31 MAI 2016
La communauté OuiShare n’a de cesse de s’agrandir ! Elle est présente dans de nombreux pays,
partout dans le monde. A l’occasion du OuiShare Fest 2016 qui se tenait au Cabaret Sauvage
(Paris) du 18 au 21 mai 2016, nous avons eu l’occasion de rencontrer Gabrielle, Laurence et
Alexandre, 3 de ses membres actifs au Québec. Ils nous ont parlé d’un Festival que l’on veut vous
faire découvrir : l’Eco2Fest !
Qu’est-ce que L’Eco2Fest ?
Il s’agit d’un Festival dédié à a conception collaborative et écologique à Montréal. Il réunira, du 9
au 14 août 2016, des entrepreneurs, des citoyens et différents organismes promoteurs de
l’économie collaborative, de l’open-source, de l’écologie et autres, ayant pour objectif commun
d’œuvrer à préserver et améliorer nos lendemains en fournissant outils et idées pour adopter de
bonnes pratiques au quotidien.
L’Eco2Fest se veut ouvert et accessible à tous, c’est pourquoi il fait de l’Open Source son mot
d’ordre. Toutes les solutions proposées lors de cet événement seront facilement prototypables et
réplicables. 5 projets entrepreneuriaux seront accompagnés dans leur développement et accélérés
pendant les premiers jours du Festival.
L’un des principes clés de l’événement réside dans la démocratisation de la fabrication
collaborative. Pendant toute la semaine vous aurez donc l’opportunité de rencontrer les porteurs
de projets écolo-collaboratifs accélérés et de les aider à faire évoluer leur idée. Des ateliers et
conférences seront aussi organisés l’après-midi. Une exposition sur le processus de fabrication
collaborative et sur les prototypes développés par les écopreneurs aura lieu au même endroit le
week-end du 13 au 14 août.
Entrepreneurs, répondez à l’appel de l’Eco2Fest !
Vous avez la possibilité de candidater pour faire partie des 5 projets sélectionnés. Si vous
souhaitez vous implanter ou diffuser votre idée à Montréal, n’hésitez pas à soumettre votre projet
car le Consulat Général de France à Québec offrira la possibilité à l’un des projets français
de se rendre sur place !
Les seules conditions pour postuler sont de répondre au cahier des charges :
un projet à impact social et environnemental positif
un produit facilement reproduisible en Fablab / Makerspace
un projet compatible avec l’Open Source (libre de droit)
Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à contacter l’équipe à
l’adresse [email protected]. Vous avez jusqu’au 15 juin pour proposer votre projet,
alors ne perdez pas de temps !
Dissident, 06 Juilet 2016
http://the-dissident.eu/11075/difficultes-forum-social-mondial-2016-a-montreal/
Les difficultés du Forum Social Mondial 2016 à Montréal
Le premier Forum Social Mondial (FSM), en 2001, s’est déroulé à Porto Alegre, au Brésil, en
réaction au Forum Économique Mondial de Davos qui réunissait les plus grandes puissances
économiques mondiales, dans une belle station de ski suisse. À Porto Alegre, il s’agissait donc
de réunir les « Sud » : c’était le forum des pauvres, des opprimés et des porteurs de
changement, le forum de la possibilité d’un autre monde. Le prochain Forum Social Mondial
aura lieu à Montréal, du 9 au 14 août. Pour la première fois, dans un pays « du Nord »…
Les premiers FSM sont nés à une époque de transformations sociales et politiques en Amérique du
Sud, inspirés par des courants révolutionnaires historiques comme le marxisme et le bolivarisme,
symbolisés par l’accession au pouvoir de nouveaux dirigeants de gauche comme Lula au Brésil et
Hugo Chavez au Vénézuela. Le Forum Social permettait d’attirer l’attention des médias du monde
entier sur les doléances issues des pays pauvres et émergents. En 2006, l’accession au pouvoir
d’Evo Morales en Bolivie, un autochtone issu des mouvements sociaux, renforce l’idée que cet
autre monde est de plus en plus possible…
La révolution en Tunisie en 2011 est un nouveau bouleversement qui va s’étendre au monde arabe,
mais aussi ailleurs, avec des effets contradictoires que le Forum aura du mal à gérer. Le FSM de 2013 se déroule néanmoins à Tunis dans l’enthousiasme post-révolutionnaire, permettant la
rencontre de deux générations de militant-e-s, l’une marquée par le marxisme révolutionnaire, et
l’autre persuadée qu’une révolution peut aussi se mener par des formes de démocratie participative
et par le consensus. Les espoirs déçus du monde arabe se ressentiront lors du FSM de 2015, à Tunis
encore une fois, dans un pessimisme qui ne cherche plus à cacher les querelles entre ces différentes
visions et cultures politiques. Après 15 ans d’existence, le Forum social mondial se voit reproché
d’être devenu une grosse machine bureaucratique, ou même une foire sans âme pour que les
membres d’ONG puissent s’amuser. Paralysé par son mode d’organisation et sa diversité interne, le
Forum s’est spécialisé dans la rédaction de déclarations finales sans aucune conséquence pratique,
entraînant la frustration des militant-e-s qui en attendent plus.
Le succès du mouvement « Occupy » en 2011, aux États-Unis et au Canada, puis celui de la révolte
étudiante à Montréal en 2012, a poussé un comité d’organisation québécois à présenter sa
candidature pour accueillir le FSM en 2016. Cette possibilité ne coulait pas de source : un FSM
dans un pays du Nord ? Un pays riche, capitaliste, « blanc » et colonial ? L’idée avait de quoi
choquer. Pour les participant-e-s de pays pauvres, le voyage et le logement seraient trop onéreux, et
ce serait trop difficile pour eux d’obtenir un visa. De plus, comment éviter les récupérations
politiques et commerciales du pays d’accueil ? Comment éviter que le Forum ne paraisse blanchir
les politiques d’oppression des populations autochtones, et des polluantes extractions pétrolières et
minières canadiennes, pour ne citer que ces quelques exemples ? Enfin, devant l’affluence de
participant-e-s du Nord, comment faire pour que le Forum ne reflète pas les préoccupations des
dominants plutôt que celles des dominés
Faible participation en perspective
Dans ce contexte, le FSM de Montréal était prêt à relever le défi : il porterait le message, sinon le
fer, au sein même de l’une des économies les plus prédatrices de la planète, au cœur du capitalisme
nord-américain. Il offrirait aux mouvements sociaux du Sud une tribune dans le ventre même de la
bête, et se tournerait résolument vers l’action. Ce programme faisait office de proposition de la
dernière chance, de solution miracle… mais il semble que le miracle n’aura pas lieu, et nombreux
sont ceux qui prédisent que ce FSM sera un fiasco, voire que ce sera le dernier.
D’abord, sur les 80 000 participant-e-s attendu-e-s initialement, l’estimation actuelle se situerait aux
alentours de 20 000, l’une des plus faibles jamais observées pour un FSM. Le déficit attendu
s’élève à plusieurs dizaines de milliers de dollars que devront rembourser syndicats et autres
organisations de la société civile canadienne, qui se souviendront longtemps de ce FSM.
Ensuite, le comité d’organisation, qui se veut horizontal et militant, semble principalement
composé de québécois francophones, étudiants et universitaires. Alors qu’en 2014, un Forum Social
régional (le Forum Social des Peuples, à Ottawa) avait lutté pour inclure les anglophones et les
autochtones du Canada, cette année, même si on affirme que tout le monde est bienvenu, on ne
prévoit pas de budget pour faire venir des militant-e-s de l’Ouest du Canada. Certains redoutent que
les autochtones ne soient relégués à un simple rôle folklorique, et que les groupes militants
québécois les plus radicaux ne manquent à l’appel.
Les limites du recours systématique au consensus
Par ailleurs, la question des sponsors et des pressions qui peuvent s’exercer sur le comité
d’organisation est régulièrement posée. En effet, une partie du programme du FSM de Montréal se
déroule en collaboration avec le “Projet Ecosphère”, lui-même financé par de nombreux partenaires
privés, dont l’empire médiatique Québécor pour qui “un autre monde” n’est pas très souhaitable…
De plus, le FSM 2016 a besoin du soutien du gouvernement canadien, de la région du Québec, de la
ville de Montréal, des universités McGill et de l’Université du Québec à Montréal, tous guidés par
un esprit libéral, au sens économique du terme, tous mouillés jusqu’au cou avec des multinationales
conservatrices, tous allergiques à des mouvements comme celui des Autochtones de Idle No
More ou de laCampagne BDS de solidarité avec la Palestine (Boycott, Désinvestissement et
Sanctions contre l’État israélien).
Comme souvent, la Campagne BDS joue le rôle de thermomètre par lequel se mesure la sincérité
d’un engagement politique. Ses demandes (pas de collaboration avec des entreprises ou
organisations complices de la colonisation israélienne) sont parfaitement cohérentes avec la charte
du FSM, et pourtant le comité d’organisation de Montréal a refusé d’inclure explicitement une telle
motion dans ses directives organisationnelles. Ce détail, parmi d’autres, révèle une certaine
déconnexion du FSM avec les mouvements sociaux, et les limites du recours systématique au
consensus. Signe des temps, le sujet le plus présent lors du Forum 2016, justement parce qu’il fait
consensus, sera celui du changement climatique et de la protection de l’environnement.
Malgré toutes ces critiques, on peut reconnaître que le FSM reste une occasion d’assister à de
nombreux événements intéressants. Il permettra également à des militant-e-s venu-e-s de différents
horizons, hormis ceux qui se sont vu refuser un visa, de se rencontrer. Mais au dire du plus grand
nombre, si un autre monde est toujours aussi nécessaire, il faudra sans doute un processus plus
subversif et plus courageux pour le rendre un jour possible…
Média Terre, 25 Juillet 2016
http://www.mediaterre.org/actu,20160725113431,16.html
5ème édition du Salon de l'Environnement et de l'Ecohabitation de Montréal
Ecosphère organise la 5ème édition du Salon de l’Environnement et de l’Ecohabitation
de Montréal les 13 et 14 août 2016 à Montréal.
Le projet Ecosphère est le plus important rassemblement environnemental au Québec, dont
le but principal est d’informer et de sensibiliser le grand public sur un mode de vie plus
sain afin de diminuer notre empreinte écologique et notre impact sur les changements
climatiques. Vous avez la possibilité de présenter vos produits et services lors de la foire de
l’environnement et de l’ecohabitation de Montréal.
Parmi les participants se trouvent des entreprises privées, des organismes gouvernementaux
et communautaires, des agriculteurs biologiques, des entreprises de nouvelles technologies
vertes, des collèges et des universités, des médecins et des entreprises œuvrant dans la mode
et le design.
La grande qualité des exposants et l’intérêt des nombreux visiteurs font du Projet Ecosphère;
l’événement environnemental grand public numéro 1 au Québec.
Le Devoir, 06 août 2016
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/475956/commerce-equitable-
une-pratique-imparfaite-mais-toujours-pertinente
Une pratique imparfaite, mais toujours pertinente
Photo: Source CECIAntonia Rodriguez Medrano, fondatrice de l’Asociación Artesanal Boliviana Señor de Mayo (ASARBOLSEM)Ce texte fait partie d'un cahier spécial.
Ses produits certifiés seront vendus lors de la Foire Écosphère, les 13
et 14 août au parc Jarry, et il fera l’objet d’une douzaine d’activités
lors du Forum social mondial de Montréal. Portrait du commerce
équitable en 2016.
« Un autre monde est possible avec le commerce équitable », lance Antonia
Rodriguez Medrano, fondatrice de l’Asociación Artesanal Boliviana Señor de
Mayo (ASARBOLSEM), jointe par téléphone en Bolivie. En 1989, elle a créé
cette association pour permettre à des personnes marginalisées de travailler.
À ses yeux, le commerce équitable a donné une occasion aux femmes de son
association, particulièrement aux autochtones, de devenir autonomes.
Certifiés par l’Organisation World Fair Trade, les vêtements et l’artisanat
conçus par ses 146 membres sont vendus en Italie, en Grande-Bretagne, en
Suisse et au Canada. Le prix de vente permet une meilleure rétribution des
membres, en plus du versement d’une prime équitable destinée au
développement de la collectivité.
Invitée par le Centre d’étude et de coopération internationale (CECI) au FSM
de Montréal, Mme Rodriguez Medrano participera à un témoignage croisé de
partenaires internationaux sur la question le 11 août prochain, à la Maison du
développement durable. « Nous ne sommes pas une grande entreprise ou un
grand joueur économique. Nous devons nous soutenir entre le Nord et le
Sud. Comme producteurs, nous avons besoin des consommateurs. Et les
consommateurs ont besoin de nous pour avoir des produits biologiques,
écologiques, d’une grande valeur et faits avec coeur », dit-elle. Le commerce
équitable demeure pour ASARBOLSEM une planche de salut dans le secteur
du textile, où la concurrence mondiale à bas prix demeure forte.
Dans le vêtement, cette démarche reste peu répandue, entre autres en
raison des étapes de transformation, soulève Lis Suarez, fondatrice de FEM
International, un organisme soutenant l’entrepreneuriat féminin dans le
domaine du textile. Le 11 août, à la Maison du développement durable, elle
organisera un défilé de mode éthique. Elle observe un« momentum » autour
de la question depuis le décès de plus de 1000 travailleurs dans
l’effondrement du complexe Rana Plaza, à Dhaka au Bangladesh, en
avril 2013. « Les consommateurs sont conscientisés, mais encore sensibles
au prix », constate-t-elle.
Impacts et limites
Les répercussions positives du commerce équitable sont manifestes dans les
collectivités impliquées, souligne un rapport publié par Équiterre en avril
dernier. Une hausse du revenu, une amélioration des produits, un meilleur
accès à la formation, un développement plus considérable de la collectivité,
une autonomisation des organisations, ainsi qu’une meilleure protection de la
biodiversité, des sols et des cours d’eau figurent parmi les impacts observés
de manière généralisée dans les études sur le sujet. En revanche, le rapport
notait que l’effet du commerce équitable demeurait limité en ce qui concerne
la réduction des inégalités femmes-hommes et l’intégration des producteurs
les plus marginalisés.
« Ça demeure pertinent, le commerce équitable, mais ce n’est pas parfait »,
reconnaît Dario Iezzoni, président de l’Association québécoise du commerce
équitable (AQCE). « C’est utopique de penser que le commerce équitable va
tout régler tout de suite, commente Murielle Vrins, chargée de projet chez
Équiterre. Il faut que le système s’établisse et fonctionne. Il faut des
consommateurs, des coopératives et une roue qui tourne. Plus il y aura de
coopératives, plus il y aura de sensibilisation et plus on pourra rejoindre ces
producteurs marginalisés. »
Après avoir constaté que les femmes ne représentaient que 25 % des
exploitants agricoles et travailleurs directement impliqués avec elle, Fairtrade
International s’est dotée cette année d’une stratégie d’égalité entre les
genres. M. Iezzoni souligne que le Symbole des petits producteurs (SPP) —
ou Símbolo de Pequeños Productores — a auparavant poussé « plus loin » les
standards en la matière.
Ce n’est pas le seul enjeu où le SPP a changé la donne. Apparue en 2010 en
Amérique centrale, cette certification a été lancée à l’initiative des
producteurs du Sud, contrairement aux autres dirigés depuis le Nord. La
Brûlerie Santropol, établie à Montréal, a adopté le SPP pour ses
produits. « On voyait d’un bon oeil que les petits producteurs du Sud
s’organisent, car ils avaient parfois des produits qui étaient équitables et
biologiques, mais pour lesquels ils ne pouvaient pas se payer une
certification », remarque Katina Binette, vice-présidente de l’AQCE. Le SPP
vise du même souffle à stimuler le commerce équitable à l’intérieur même
des pays du Sud. L’apparition de ce nouveau joueur ne s’est pas faite au
détriment de Fairtrade International, qui compte aujourd’hui 1,65 million de
producteurs et travailleurs affiliés, soit 450 000 de plus qu’il y a cinq ans.
Au bout de la chaîne
Après un envol fulgurant entre 2000 et 2010, le commerce équitable a
traversé des turbulences au Québec au début de la présente décennie. L’ONG
Plan Nagua, fort actif dans le domaine, a fait faillite en 2011. En 2012,
Oxfam-Québec a mis un terme aux activités d’Equita, qui distribuait une
grande variété de produits équitables. Les mesures de l’ancien gouvernement
Harper en matière de développement international, dont l’abolition des fonds
consacrés à l’engagement du public, ont mis à mal des activités liées à ce
secteur chez certaines ONG.
Entre 2009 et 2013, les ventes canadiennes des produits certifiés Fairtrade
sont passées de près de 320 millions à moins de 250 millions. La confiance
dans les organismes de certification équitable a chuté entre 2011 et 2014,
passant de 50 % à 37 %, selon le Baromètre de la consommation
responsable de l’Observatoire de la consommation responsable.
Dans ce contexte, les acteurs québécois du commerce équitable, les plus
militants tout comme les grandes entreprises, se sont regroupés pour former
l’AQCE. « On a décidé de se fédérer autour d’enjeux communs. On avait
davantage à perdre à débattre des détails de mise en oeuvre plutôt que de
promouvoir des principes », raconte M. Iezzoni.
Le commerce équitable réalisé par des multinationales suscite parfois des
débats dans un domaine cherchant à proposer une solution de rechange au
modèle économique dominant. L’AQCE, qui compte aujourd’hui 35
organisations membres, les accueille favorablement dans leur mouvement
inclusif si les standards respectés sont élevés. Keurig Canada est d’ailleurs
membre en raison de ses produits Van Houtte certifiés Fairtrade. La
démarche doit surtout, selon M. Iezzoni, respecter l’« essence du commerce
équitable », qui est « de créer un lien direct avec les petits producteurs,
s’engager à long terme avec eux, s’assurer de ne pas les maintenir dans une
relation de dépendance et payer le juste prix ».
La confiance envers les certifications équitables dans le Baromètre de la
consommation responsable s’est redressée en 2015 à 51 %. Les ventes de
Fairtrade Canada sont remontées en 2014 à leur niveau de 2009 pour
ensuite atteindre 354 millions en 2015. Equifruit affirme que ses ventes de
bananes équitables au Québec et en Ontario ont triplé dans les trois
dernières années. L’AQCE estime le chiffre d’affaires actuel de ses membres
dans le commerce équitable au Québec à 50 millions.
Journal METRO, 7 août 2016
http://journalmetro.com/actualites/montreal/1002406/trois-projets-ecolos-pour-embellir-la-
ville/
Trois projets écolos pour embellir la ville
Brandon Tinianov.
Un vélo cargo en bambou, des boites urbaines pour partager des objets ou recevoir des colis ou
même du mobilier urbain WiFi permettant de recharger son cellulaire grâce à l’énergie solaire.
Tels sont quelques-uns des projets qui seront peaufinés à l’Éco2Fest, un événement qui se tient
au parc Jarry du 9 au 14 août, dans le cadre de la foire ÉcoSphère. Voici trois innovations qui ont
retenu notre intérêt.
Vélos en bambou. «Le bambou est une matière végétale recyclable qui est utilisée pour la
fabrication de cadres de vélo depuis plus de 100 ans. Il a la solidité de l’acier et le poids de la
fibre de carbone. En plus, c’est une plante qui fixe bien plus de CO2 que les arbres et libère 30%
d’oxygène de plus», affirme Marc-André Léger, chargé de cours à l’Université Concordia et
passionné de vélo. À la place de soudure, il compte utiliser un mélange de chanvre et de résine
d’époxy issu des papetières. «Par la suite, le plan du vélo cargo qui sera construit sera disponible
en Open Source sur la page Montréal BambooCycle. Une version en pièces détachées et un vélo
assemblé, prêt à utiliser seront aussi offerts par une entreprise d’économie sociale du quartier
Hochelaga qui souhaite créer des emplois au Québec», ajoute-t-il.
Matrioshka. Un bureau de rue à plusieurs branches offrant le WiFi et l’électricité grâce à un
système de panneaux solaires ou d’éoliennes. «Les citadins pourraient, ainsi, s’emparer de
Matrioshka durant leur temps libre, de travail ou pour organiser des réunions extérieures.
Matrioshka est également emblématique des nouveaux modèles de microproduction énergétique
et se veut adaptable à différents écosystèmes urbains, pour y transformer les pratiques
d’occupation de l’espace public», indiquent les concepteurs qui œuvrent au sein de Quatorze, un
collectif multidisciplinaire spécialisé en design et en architecture. Ces derniers seront à Montréal
pour «rencontrer des partenaires et des citoyens afin de finaliser le design d’un deuxième
prototype plus léger et facile à déployer», indique Romain Minod, membre du collectif.
Projet bwat. Il s’agit de boites («bwat» en phonétique) de partage en libre-service qui seraient
installées dans des ruelles. «La plupart des ménages montréalais collectionnent les mêmes
objets sous-utilisés, ce qui amène à une réflexion sur la possession d’objets et d’outils», souligne
la Soder, l’organisme derrière le projet. «Comme une ruelle compte en moyenne une centaine de
riverains et qu’on y trouve généralement un potentiel immense de mobilisation, il y aurait moyen
de partager par exemple une tondeuse, des outils, des bâtons de hockey ou des skis de fond»,
illustre Mikael St-Pierre, urbaniste et directeur adjoint de la Soder. À l’Éco2fest l’organisme veut
peaufiner un squelette de boite et partager ensuite les plans pour que les boites soient ensuite
reproductibles dans un FabLab (laboratoire de fabrication), grâce à une imprimante 3D. Ne
resterait alors qu’à ajouter des cloisons pour que la boite soit opérationnelle.
Simplicité volontaire, 08 août 2016
http://simplicitevolontaire.org/2016/08/08/le-bien-vivre-simplicitaire/
Le bien-vivre simplicitaire
Il y aura projection du documentaire « Le bien-vivre simplicitaire: d’un café… à l’autre » le dimanche 14 août à 20h, dans le cadre de la foire Écosphère de Montréal, au Parc Jarry.
Venez visionner la première version d’un projet de film documentaire sur la simplicité volontaire avec l’aide d’activités organisées pour informer, conscientiser et convaincre d’un meilleur mode de vie pour bien-vivre comme un simplicitaire… d’un café philosophique sur la pleine conscience à une lecture théâtrale des oeuvres du premier écologiste politique Henry David Thoreau, en passant par un colloque thématique voulant prendre soin de soi pour prendre soin du monde, il y a des conférences de docteurs émérites pour mieux vivre, les leçons de la sagesse autochtone et des tables rondes en café découvertes et plénières.
Réalisateur : Jean Cloutier. Participations : Jacques Sénécal, Jacques Delorme, Jean-François Blanchard, Marcel Pomerlo, Denis Lavalou, Robert Béliveau, Jean Drouin, Lucie Mandeville, Yolande Okia Picard et des intervenants du Groupe de simplicité volontaire de Québec.
Voir toute la programmation de la foire Écosphère de Montréal
ICI Radio-Canada, 9 août 2016
http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2015-
2016/chronique.asp?idChronique=413691
Jean-Martin Aussant : une autre économie est possible
L'ancien chef d'Option nationale prononcera aujourd'hui, au Forum social mondial, une conférence pour démystifier l'économie sociale et solidaire. Il s'agira d'une première participation de l'économiste à ce rendez-vous annuel, surnommé « l'anti-Davos », qui vise à échanger sur le progrès social. Jean-Martin Aussant explique à Isabelle Craig comment il entend dissiper les préjugés à l'égard de l'économie sociale. « L'économie sociale, ce n'est pas une économie de seconde zone, affirme Jean-Martin Aussant. Ce n'est pas une économie de pauvres qui ne trouvent rien ailleurs. C'est une forme juridique d'entrepreneuriat qui demande les mêmes talents qu'au privé, mais qui est sous une forme collective, donc de coopérative ou d'organisme à but non lucratif. [...] Au Québec uniquement, ça vaut 40 milliards de chiffre d'affaires. Et ça, c'est plus grand que le secteur aéronautique, c'est plus grand que le secteur des mines et c'est plus grand que le secteur de la construction. » La conférence de Jean-Martin Aussant sur l'économie sociale aura lieu le 10 août à 9 h à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Jean-Martin Aussant participera également à la Soirée des sages à la Foire Écosphère, qui aura lieu le 13 août à 19 h au parc Jarry, à Montréal. Le Forum social mondial a lieu du 9 au 14 août à Montréal.
AUDIO FIL :Le Forum social mondial à Montréal : Entrevue avec Jean-Martin Aussant
Journal METRO, 9 août 2016
http://journalmetro.com/actualites/national/1005361/altermondialisme-les-enjeux-globaux-
sont-restes-les-memes/
Altermondialisme: «Les enjeux globaux sont restés les mêmes»
Chantal Lévesque/Métro Laure Waridel
En 2001 se tenait le premier Forum social mondial. Quelques mois plus tard, le mouvement
altermondialiste atteignait son paroxysme à l’occasion du Sommet des Amériques à Québec.
Une des têtes d’affiche de ce mouvement au Québec est Laure Waridel, cofondatrice
d’Équiterre, écosociologue et grande défenseuse de l’environnement, du commerce
équitable et des valeurs de justice économique et sociale.
Alors que les termes «mondialisation», «idéologie néolibérale» et «altermondialisme» sont
moins à la mode, Métro a fait le bilan du mouvement avec la militante.
Où en est le mouvement altermondialiste aujourd’hui, alors que s’ouvre le Forum
social mondial à Montréal?
Même si le terme «altermondialisme» n’est plus utilisé en 2016, je pense que les valeurs au
cœur du mouvement sont encore les mêmes. C’est la même idée de créer une alternative à
un système qui carbure à l’exploitation environnementale et sociale. Il y a des buzz words…
ces temps-ci on parle beaucoup «d’innovations sociales», mais l’innovation sociale est aussi
une réponse à ça
À ce sujet:
FSM: les organisateurs tracent un bilan positif
Taillefer réclame un salaire minimum à 15$ l'heure
Régimes de retraite à 2 vitesses: une loi réclamée
On n’a plus le temps de se chicaner sur l’utilisation des mots. Il faut arrêter de se critiquer
les uns les autres et voir comment on peut travailler ensemble pour en venir à des
alternatives. Je ne pense pas qu’un seul David va gagner contre Goliath, mais je pense qu’il
faut plusieurs David pour lutter contre Goliath.
Je pense qu’une des choses qui ont changé dans le mouvement altermondialiste, c’est que
beaucoup de gens, qui étaient beaucoup dans la grande critique systémique, sont passés
davantage à l’action locale. On regarde les mouvements citoyens et c’est très fort. Tout le
secteur de l’économie sociale, de la société civile, il y a énormément d’emplois là-dedans.
Dans la construction d’une économie autre, on crée des emplois.
Le slogan de l’altermondialisme est «Un autre monde est possible». Y croyez-vous
encore aujourd’hui?
Oui, j’ai encore espoir, mais en même temps, le sablier est retourné. Il ne reste plus
beaucoup de temps pour éviter le pire, sur le plan climatique surtout. On ne peut plus se
permettre de penser et d’agir comme avant. Il faut impérativement passer à l’action, non
seulement parce qu’on s’en va dans le mur et qu’on le sait – parce qu’on a toutes les études
scientifiques qui le démontrent –, mais aussi parce qu’on va être plus heureux comme ça,
j’en suis convaincue.
«Ce que je trouve intéressant lors d’événements comme le Forum social mondial, c’est la
création de liens entre les gens qui travaillent sur des enjeux similaires; voir comment on
peut faire converger des stratégies et travailler ensemble. Ça permet aussi d’avoir une
meilleure idée de la diversité des enjeux qui touchent l’altermondialisme.» – Laure Waridel,
qui est aujourd’hui directrice exécutive du Centre interdisciplinaire de recherche en
opérationnalisation du développement durable
Si la Laure Waridel de 2001 était ici en ce moment, quel constat ferait-elle de la
société d’aujourd’hui?
Je serais heureuse de voir qu’il y a du café équitable un peu partout maintenant; que
l’agriculture biologique et paysanne s’est développée; que nos gouvernements ont adopté
certaines politiques qui vont davantage vers une économie verte; qu’il y a eu des
engagements internationaux pour le climat; qu’il y a de plus en plus de gens qualifiés dans
les mouvements citoyens. D’un autre côté, je serais triste de voir que les indicateurs globaux
ont continué à se détériorer. La maman en moi s’inquiète pour l’avenir de ses enfants et de
tous les enfants. Ce n’est pas les générations futures qui vont subir les dommages, ce sont
les générations actuelles.
Vous avez déposé votre thèse de doctorat en 2015 sur la question de l’émergence
d’une économie écologique et sociale au Québec. Vous en ferez un livre, mais grosso
modo, qu’est-ce qui est ressorti de vos recherches? Quelle sont les conclusions de
votre thèse?
En gros, j’ai constaté qu’il y a une économie écologique et sociale qui est en construction au
Québec. Elle prend des formes très variées. Tant au niveau d’initiatives citoyennes très
alternatives, comme des systèmes d’échange (troc) ou l’agriculture soutenue par la
communauté, qu’au sein de grandes entreprises, où là, on voit des politiques de
développement durable qui sont appliquées. Ce qui ressort aussi de mes recherches, qui se
sont étalées sur cinq ans, c’est que le principal frein [au changement] est économique.
Quand on améliore nos pratiques, ça coûte souvent plus cher. Par contre, le principal
accélérateur, lui, est affectif. Ce qui motive les gens à agir, à s’impliquer de différente
manière, c’est parce qu’ils vont ressentir le besoin de donner un sens à ce qu’ils font. Ce sont
des raisons qui dépassent l’analyse économique pure et dure.
Infos
Dans le cadre du Forum social mondial, Laure Waridel sera panelliste à la Soirée des Sages
de la Foire Écosphère, ce samedi à 19h au parc Jarry, en compagnie d’Alain Deneault, Karel
Mayrand, Éric Pineault et Jean-Martin Aussant.
SIWEL, 15 août 2016
http://www.siwel.info/Forum-Social-Mondial-2016-Remerciements-de-l-association-Amitie-
Quebec-Kabylie_a9618.html
Forum Social Mondial 2016 : Remerciements de l'association Amitié Québec-
Kabylie
MONTREAL, QUEBEC (SIWEL) — Dans un message transmis à Siwel, Mas
Rachid Bandou, au nom du Conseil d'administration de l'association Amitié
Québec-Kabylie, tient à remercier toutes les personnes qui ont contribué au
succès de la présence de la Kabylie aux activités tant politiques que culturelles
organisées par le Comité sur l’autodétermination des peuples dans le cadre du
Forum Social Mondial qui s'est déroulé à Montréal du 09 au 14 août 2016. Ci-
après, le message dans son intégralité :
Le Conseil d'administration de l'association Amitié Québec-Kabylie remercie les
personnes qui ont contribué, de près ou de loin, à la réussite de l'exposition de robes et
bijoux traditionnels kabyles organisée par cet organisme à la Société Saint-Jean-Baptiste
de Montréal dans le cadre du Forum social mondial.
Une exposition qui a attiré, tout au long de son déroulement, de nombreux visiteurs dont
M. Xavier Barsalou-Duval, député du Bloc Québécois, et Mme. Martine Ouellet députée
du Parti Québécois également candidate dans la course à la chefferie de ce grand parti
souverainiste qui forme l'opposition officielle à l'Assemblée nationale. Un parti qui
aspire à reprendre la majorité parlementaire lors des prochaines élections provinciales
qui auront lieu en 2018.
Cette activité, ouverte au grand public et chapeautée par le Comité sur
l’autodétermination des peuples, était conjuguée à une conférence-débat sur le
mouvement indépendantiste kabyle qui prend de plus en plus d'ampleur en Kabylie et
qu'avait animée M. Lhacène Ziani premier ministre du Gouvernement provisoire kabyle
en exil.
D'autres conférences, dont les thèmes tournent autour de la lutte politique que mènent
les souverainistes québécois et catalans pour l'indépendance respectivement du Québec
et de la Catalogne, avaient aussi eu lieu la même journée alors que celle de la veille était
consacrée au peuple kurde.
Lors de ce forum, la présence d'une des membres de notre association, Mme. Farida
Sam, était également remarquée à la Foire de l'organisme Ecosphère, dont elle est aussi
membre, qui a eu lieu au Parc Jarry où elle a participé comme coordonnatrice aux
conférences qui ont porté sur des questions environnementales et écohabitation.
Nos remerciements vont à :
M. Youcef Ait Seddik, courtier hypothécaire et sponsor de l'activité
M. Karim Ighil, courtier immobilier et sponsor de l'activité
M. Zahir Hani, conseiller en sécurité financière et sponsor de l'activité
Mme. H. Kahina, membre de l'association
Mme. K. Farroudja, membre de l'association
Mme. Nora Abdaoui, membre de l'association
Mme. Samia Zerkhefaoui, conceptrice des robes
Mme. Tassadit Ould-Hamouda, présidente du groupe Tafsut
M. Amar Nessah, membre de l’association
M. Mourad Bechiri, membre de la communauté kabyle
M. Younes Yahou, membre de la communauté kabyle
M. Kamel Harani, concepteur de l'affiche publicitaire
M. Djamel Boukhoulef, président du Centre culturel kabyle
M. Lyazid Laliam, exposant
Blogue des volontaires, 16 août 2016
http://blogue-volontaires.ca/fsm-2016-des-milliers-de-voix-solidaires/
FSM 2016, DES MILLIERS DE VOIX
SOLIDAIRES
Le Forum Social Mondial (FSM), ce grand rassemblement de la société civile qui permet aux voix de milliers de citoyens et citoyennes du monde d’être entendues, s’est tenu à Montréal du 9 au 14 août 2016. Inauguré en 2001 à Porto Alegre au Brésil et faisant contrepoids au Forum économique mondial qui se déroule chaque année à Davos en Suisse, ce rendez-vous des peuples est aujourd’hui un catalyseur d’alternatives à une mondialisation inégale, marginalisante et destructrice pour l’environnement. Le choix de tenir le FSM 2016 dans un pays dit « occidental » avait notamment pour objectif de rompre la barrière cloisonnant insidieusement le Nord et le Sud. Comme l’a si bien verbalisé Raphaël Canet, co-coordinateur du FSM dans le cadre de la conférence L’Âge de l’Humanité, « il n’existe pas de mondes développé et sous-développé, il n’y a qu’un seul monde mal développé ». En d’autres termes, les relations de solidarité doivent pouvoir se tisser tous azimuts, Sud-Sud, Nord-Nord, Sud-Nord, Nord-Sud, et voire même sortir du cadre préconçu par les axes cardinaux.
Œuvrant depuis plus de 50 ans à la construction d’un monde meilleur et solidaire, le Centre d’étude et de coopération internationale (CECI) s’est joint à cette importante réunion.
Entremêlées à cinq jours d’échanges, d’apprentissages et d’engagement dans plusieurs activités de solidarité, les contributions du CECI ont surtout abordé les questions ducommerce équitable et de la coopération volontaire internationale.
Antonia Rodríguez Medrano, rassembleuse universelle
Au cœur de la participation du CECI au FSM 2016 figure un visage humain, à la fois
sage, humble et affable. C’est celui d’Antonia Rodriguez Medrano, co-fondatrice de
l’association de production artisanale textile Asociación Artesanal Boliviana Señor de
Mayo (ASARBOLSEM) et ex-ministre du Développement productif et de l’économie
plurielle de la Bolivie.
Le choix de cette invitée d’honneur a été fort judicieux, s’avérant même un véritable fil
conducteur de nos activités. Incarnant le travail effectué par le CECI dans différentes
régions du monde, Antonia et son association ASARBOLSEM contribuent
énergiquement à la réduction de la pauvreté dans sa communauté ainsi qu’à la lutte
contre toute forme de discrimination, particulièrement celle causée envers les femmes.
De plus, Antonia a accumulé plus de 20 ans d’expérience dans le mouvement du
commerce équitable, un élément phare dans les efforts actuels du CECI et du
programme de coopération internationale volontaire Uniterra, (géré conjointement avec
l’EUMC), pour impulser une croissance économique plus inclusive.
Des multiples rencontres que son passage a engendré depuis la grande marche
d’ouverture du 9 août, jusqu’aux conférences et ateliers qui ont sollicité ses
interventions, Antonia a su enrichir l’expérience du CECI et de bien d’autres
participants/tes par l’apport de ses idées, de ses convictions et de son humanisme.
Revitaliser le mouvement du commerce équitable
Ayant fait l’objet d’une douzaine d’ateliers, le commerce équitable a donc occupé une
place de choix dans l’engagement du CECI au FSM. Une journée complète de
sensibilisation sur la notion du commerce équitable a été organisée à la Maison du
développement durable le jeudi 11 août. Elle débuta par un atelier Les enjeux de la
filière cacao-chocolat : vers une alternative équitable, qui permit aux participants/tes de
prendre conscience des dynamiques de pouvoir profondément inégalitaires qui sous-
tendent la dite filière, ainsi que du potentiel du commerce équitable pour inverser cette
tendance. Elle a été suivie par la conférence Commerce équitable : témoignages croisés
de partenaires internationaux, organisée en partenariat par Équiterre, FEM International,
l’Association québécoise de commerce équitable, La Siembra (Cocoa Camino) et
Artisans du Monde France. Cette conférence a entre autres mis de l’avant les
expériences et revendications des représentants/tes d’organisations partenaires du
CECI en Amérique du Sud, soit l’association bolivienne ASARBOLSEM et la coopérative
péruvienne Norandino. Un défilé de mode éthique proposé par la boutique ETHIK BGC/
FEM International a finalement clôturé cette journée d’activités haute en couleurs!
Dans cette même perspective, un kiosque a été aménagé sous le chapiteau Commerce
équitable et alimentationau parc Jarry où s’est tenue la Foire Écosphère les 13 et 14
août. En plus des échanges suscités, celui-ci fut l’occasion de faire la promotion des
produits équitables d’ASARBOLSEM aux côtés de différents partenaires dontDix Mille
Villages et Karité Delapointe.
Multiples sont les retombées pour le CECI de cette participation au FSM 2016. La
sensibilisation du public quant à l’importance de nos choix en tant que consommateurs
et consommatrices, la mise à jour des tendances actuelles du commerce équitable, le
renforcement des liens avec des partenaires de longue date, l’établissement de relations
avec de nouveaux alliés, la réflexion franche et profonde entre des acteurs diversifiés
pour « repenser » et « revitaliser » le mouvement du commerce équitable, en sont
quelques exemples. Les pistes de solutions identifiées seront d’ailleurs présentées sous
peu sur ce blogue. Par conséquent, le FSM 2016 a non seulement été un « évènement
équitable », mais il a su insuffler une inspiration au mouvement qui revendique
l’importance et la nécessité d’un système économique alternatif, plus juste, plus solidaire
et plus respectueux de l’environnement.
Démystifier la coopération volontaire internationale
En parallèle, le FSM a constitué une opportunité pour le CECI de démystifier auprès du
public ce qu’est la coopération volontaire internationale et les formes de solidarité qui la
sous-tendent.
Loin du « missionnariat », du « volontourisme » ou du « bénévolat », être coopérant/e
volontaire constitue un engagement professionnel et personnel qui permet un échange
d’expertise basé sur des valeurs d’empathie, de respect et de solidarité. C’est le
message qu’ont transmis les quatre coopérants/tes volontaires, représentants/tes du
CECI, d’Oxfam-Québec, de Cuso International et de Suco dans le cadre de la
conférence La coopération volontaire : comment ça marche? Qu’est-ce que ça donne?,
le 12 août. Lors de cette conférence, une éthique et une vision partagées du
développement unissaient les quatre ONGs organisatrices, et quatre composantes de
leur approche y ont été spécifiquement analysées : (1) l’importance du partenariat
(impliquant la notion d’un développement de proximité), (2) l’approche du renforcement
des capacités (notre appui permettant que nos partenaires soient les acteurs de leur
projet de développement), (3) la pertinence et la signification des axes transversaux
genre et environnement, et (4) l’engagement que représente la coopération volontaire
avant et après un mandat.
Étant la représentante du CECI et du programme Uniterra, je fus ravie de faire partie
d’un panel de communicateurs et communicatrices aussi relevé. Ainsi, nous avons
transmis non seulement le fonctionnement des programmes de coopération volontaire,
mais aussi notre passion pour les problématiques abordées. Le dynamisme qui
caractérisa la période de questions fut particulièrement inspirant et suggéra le fort intérêt
d’une cinquantaine de participants/tes présents/tes dans une salle bondée.
En parallèle aux ateliers, les 10, 11 et 12 août, le CECI accueillit le public à son kiosque
d’information situé dans l’Espace Solidarité internationale, où de nombreuses
animations étaient offertes au public. Plus de 200 postes à l’étranger en lien avec les
programmes de volontariat Uniterra et PCV Haïti y étaient dévoilés, autant
d’opportunités d’engagement en solidarité internationale. En date du 10 août, lors de la
conférence Comment susciter L’engagement durable chez les gens qui vivent une
expérience de solidarité internationale? (organisée par le Groupe d’entraide
internationale Spirale), le Conseiller en communication Arnaud Deharte présenta
également les diverses formes d’engagement possibles à plus long terme, notamment
celle de la continuité d’un mandat de coopération. Bénévolat, inscription comme
personne ressource pour les futurs/es volontaires, organisation d’activités de
rayonnement auprès du public, ne sont que quelques exemples des pistes
d’engagement proposées par le CECI et le programme Uniterra.
Ainsi, au-delà de la visibilité acquise pour ses projets et programmes, une des plus
belles réussites de la participation du CECI au FSM fut sans contredit l’ensemble des
activités organisées et suivies qui ont permis de promouvoir la panoplie de formes
d’engagement s’offrant aux citoyens et citoyennes de ce monde.
Le FSM ne s’arrête heureusement pas là. Effectivement, chaque participant/e repart en emportant dans ses bagages les échos de ce rendez-vous essentiel, une énerg ie tot alement renouvelab le pouvant être adapt ée à sa réalit é locale, app liquée dans sa communaut é et partagée avec tout humain ayant à cœur l’humanit é.
Mademoiselle Criri, 07 Septembre 2016
http://mademoisellecricri.com/2016/09/la-foire-ecosphere-redonne-espoir-en-une-
consommation-responsable-comme-alternative/
Écosphère donne espoir en une consommation responsable
C’est sous un samedi pluvieux qu’avait lieu la foire l’Écosphère au parc
Jarry de Montréal. Cette cinquième édition clôturait le Forum Social
Mondial.
Mais qu’est-ce que la foire Écosphère?
L’écosphère se veut le plus grand évènement environnemental au Québec. Pour
tenir ses ambitions, 150 exposants étaient réunis sous le même chapiteau et 35
conférences étaient organisées tout au long du week-end. Les thèmes
principaux abordés : l’habitation écologique, l’alimentation, les modes de vie
et la santé.
Par ailleurs, cet évènement était l’occasion pour les entrepreneurs de se faire
connaître et de présenter leurs innovations touchant aux thèmes précédemment
cités.
Concrètement cela ressemble à quoi?
Hé bien comme son nom l’indique… à une foire!
J’ai aimé me promener entre les divers stands; que ce soit pour le savon naturel,
les vêtements ou encore les services de couches lavables et discuter avec des
entrepreneurs engagés et passionnés.
Voir des entrepreneurs soucieux d’offrir un produit de qualité tout en
respectant l’environnement rassure et même redonne espoir. Comme quoi,
même à notre petite échelle de citoyen/consommateur, nous pouvons avoir un
impact et faire une différence simplement avec des choix de consommation plus
responsables et intelligents. De fait, il est important de questionner nos achats.
J’avoue qu’il n’est pas toujours facile de le faire lorsqu’on court après le temps et
qu’on veut aller au plus vite, mais accordez-vous un (petit) moment d’arrêt et
pensez-y:
D’où viennent-ils, par qui sont-ils faits, dans quelles conditions, en avez-vous
vraiment besoin?
Quels gestes puis-je poser pour limiter mon impact sur l’environnement?
C’est sûr, je ne vous dis pas de remettre en question tout votre quotidien et de
partir vivre dans une cabane dans les bois, mais juste de débuter cette réflexion
pour éclairer vos choix par la suite. Je vous donne un exemple : est-ce que je
préfère des tomates locales provenant du Québec ou des tomates d’Espagne
ayant fait 5000 km?
D’ailleurs, cela m’amène au stand du World Fair Trade Organization, qui avait
mis cette affiche :
Cette foire a été un vrai moment de « pause » où j’ai pu m’offrir cette réflexion.
De plus, j’ai eu un grand plaisir à découvrir plusieurs innovations et services tels
que :
Eatizzz : une application mobile qui permet de localiser des offres spéciales de
commerçants qui ont des produits qui approchent de la date de péremption. À ce
jour, 70 commerçants de la région de Montréal sont inscrits. Une bonne idée
pour éviter le gaspillage!
Katchoo : un service de couches lavables que les jeunes parents soucieux de
l’environnement vont aimer. Katchoo vous propose un service clefs en main pour
laver les couches (les bombes) de vos chères petites têtes blondes. (En plus, ils
ont des couches funky!)
Loco : la première épicerie écologique zéro déchet à Montréal. Ces
entrepreneures (elles sont 4) privilégient l’économie locale et les produits sains
et de qualité. D’ailleurs n’oubliez pas d’amener vos contenants pour faire votre
épicerie!
Sans oublier les nouvelles tondeuses – une initiative menée par écopaturage
dans le cadre d’un projet pilote d’agriculture urbaine nommé Biquette à Montréal.
Science Presse, 14 Septembre 2016
http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2016/09/14/comment-sengager-maniere-durable-
pour-planete
Comment s’engager de manière durable pour la planète
(Agence Science-Presse) Comment amener les citoyens à changer les choses et à s’engager de manière
durable pour la planète ? C’est la question à laquelle nous tentons de répondre cette semaine, avec un
retour sur la science qui a occupé le Forum social mondial.
- Forum social mondial 2016
L‘émission Je vote pour la science entame sa neuvième saison, avec Isabelle Burgun toujours à la barre.
Pour la première, elle nous offre deux invités ayant participé à un événement qui s’est déroulé en août à
Montréal et a attiré des milliers de personnes, parmi lesquelles des politiciens et des activistes
environnementaux ou issus de mouvements sociaux.
Comment change-t-on et préserve-t-on le monde ? Par de petites choses : éteignez le moteur, recyclez...
Par des actions locales, dans sa ville. Par l‘économie sociale. Par la culture de partage. Mais encore ?
Qu’est-ce que la Culture de transition ("Transition Culture"), l'une des activités qui avait lieu le 12 août
dernier — M. Chapman nous cite à ce sujet le film Demain.
Un atelier portait aussi sur l’écologie politique : au delà de l’environnementalisme ( "Political Ecology:
Beyond Environmentalism"). De quoi y parle-on ?
La Foire ÉCOSPHÈRE de Montréal au Forum social mondial n’était pas la seule foire de l’année, ni de la
province. Quels sont les buts de ces rendez-vous ? Événement festif ou vitrine des technologies vertes ?
L'un des constats du Forum social mondial fût : « arrêtons de discuter, passons à l’action ! ». Certains
reprochent au discours environnementaliste de tourner un peu en rond, en ressassant les mêmes idées.
Qu’en pensez-vous ? Comment favoriser l’engagement actif ?
Les invités
Matthew Chapman, membre de la Coalition Action Climat Montréal – comité communication et
sensibilisation
Éric Ferland, Directeur général et membre fondateur de la Foire Écosphère
Écoutez l’émission en cliquant sur le lien ci-contre (à gauche) ou en vous abonnant sur iTunes.
Tourisme Montréal
http://www.tourisme-montreal.org/Quoi-Faire/Evenements/foire-de-lenvironnement-et-de-lecohabitation
Atuvu.ca
http://www.atuvu.ca/details.php?eid=51941
voir l'album Foire Écosphère
Exposition
Sam. 13 août 2016 à 10:00
Parc Jarry | Stade Uniprix
285, rue Faillon O., Montréal
Carte
Gratuit ! (Régulier:0.00$)
Il n'est plus possible de réserver de billets, ce spectacle a déjà eu lieu.
Tout simplement le plus grand rassemblement environnemental au Québec !
La Foire ÉCOSPHÈRE rassemble 150 exposants de divers domaines, 30 conférenciers,
des ateliers, des démos culinaires, la Soirée des Sages, des expositions, des
documentaires, un projet spécial avec Éco2Fest, Alexandre Taillefer comme président
d’honneur, Mamselle Ruiz et La Bronze en spectacle, tout cela en collaboration avec
le Forum Social Mondial.
Un rendez-vous gratuit destiné à toute la famille !