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foi et lumière Église du Botanique Église Protestante Unie de Belgique Boulevard Bischoffsheim 40 1000 Bruxelles (Métro Botanique) http://www.protestants-botanique.be Bimestriel novembre décembre 2016 Editorial : Noël ? Noël ! « Comment peut-on s’imaginer, en voyant un vol d’hirondelles, que l’automne vient d’arriver ? » 1 À dire vrai, on n’a pas vu beaucoup d’hirondelles ces derniers jours mais l’automne, lui, il est bien là ! Des frondaisons dorées, des ocres et des cuivres aux soleils couchants mais, aussi, pas mal de vent et beaucoup de pluie déjà. Et frais, très frais les petits matins qui nous font regretter les chaleurs estivales. Mais rien de plus normal, c’est la saison ! Mais, moins normal, on s’enfonce dans un automne qui, malgré sa superbe palette de couleurs cache de bien sombres réalités. Des noms et des notions qui n’ont rien de poétique sonnent maintenant, pour beaucoup, comme une mélodie grinçante et sont porteurs de lourds présages : Axa, Caterpillar, ING, dérapages budgétaires, sauts d’index… Nos actualités politique et sociale plombent notre horizon et minent notre moral. Triste Noël en perspective. Et pourtant, que notre quotidien est encore si calme et si lumineux tant nous vivons dans une relative quiétude ! D’autres noms qui, eux non plus, n’ont rien de poétique, scandent cette actualité et viennent raviver une plaie qui semble ne jamais pouvoir se cicatriser. Dans le désordre et dans tous les sens de ce mot : Calais, Lampedusa, Boko Haram, Daech, des Proche et Moyen Orients en perpétuel conflit où l’horreur culmine dans Alep, synonyme actuel de toute la misère du monde. Ce n’est pas tellement dans un automne glacé que nous nous enfonçons mais dans un hiver 1 Extrait de La Montagne, Jean Ferrat, 1964

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foi et

lumière Église du Botanique Église Protestante Unie de Belgique

Boulevard Bischoffsheim 40 – 1000 Bruxelles (Métro Botanique)

http://www.protestants-botanique.be

Bimestriel novembre – décembre 2016

Editorial : Noël ? Noël !

« Comment peut-on s’imaginer, en voyant un vol d’hirondelles, que l’automne vient

d’arriver ? »1 À dire vrai, on n’a pas vu beaucoup d’hirondelles ces derniers jours

mais l’automne, lui, il est bien là ! Des frondaisons dorées, des ocres et des cuivres

aux soleils couchants mais, aussi, pas mal de vent et beaucoup de pluie déjà. Et frais,

très frais les petits matins qui nous font regretter les chaleurs estivales. Mais rien de

plus normal, c’est la saison ! Mais, moins normal, on s’enfonce dans un automne

qui, malgré sa superbe palette de couleurs cache de bien sombres réalités. Des noms

et des notions qui n’ont rien de poétique sonnent maintenant, pour beaucoup,

comme une mélodie grinçante et sont porteurs de lourds présages : Axa, Caterpillar,

ING, dérapages budgétaires, sauts d’index… Nos actualités politique et sociale

plombent notre horizon et minent notre moral. Triste Noël en perspective.

Et pourtant, que notre quotidien est encore si calme et si lumineux tant nous vivons

dans une relative quiétude ! D’autres noms qui, eux non plus, n’ont rien de poétique,

scandent cette actualité et viennent raviver une plaie qui semble ne jamais pouvoir

se cicatriser. Dans le désordre et dans tous les sens de ce mot : Calais, Lampedusa,

Boko Haram, Daech, des Proche et Moyen Orients en perpétuel conflit où l’horreur

culmine dans Alep, synonyme actuel de toute la misère du monde. Ce n’est pas

tellement dans un automne glacé que nous nous enfonçons mais dans un hiver

1 Extrait de La Montagne, Jean Ferrat, 1964

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mortifère où le doute, insidieux, vient se répandre et recouvrir notre quotidien. Triste

Noël en perspective.*

En janvier 1943, un dernier avion s’envolait de l’enfer de Stalingrad. À son bord,

quelque sept sacs de courrier provenant des soldats allemands prisonniers dans la

ville assiégée. En furent retirées trente-neuf lettres destinées à Berlin où l’ « on »

voulait mesurer le moral du front. Ces trente-neuf lettres, anonymes, ont été

traduites et éditées dans un livre qui a pour titre les « Lettres de Stalingrad »2.

Deux brefs extraits, le premier de la lettre n° 17, d’un fils à son père pasteur :

« À Stalingrad, le choix de s’en remettre à Dieu signifie en nier l’existence. Ceci, je dois

te le dire mon cher papa et j’en ai doublement la peine… J’ai cherché Dieu dans chaque

trou d’obus, dans chaque maison détruite, à chaque coin de rue, auprès de chaque

camarade… et Dieu ne s’est jamais montré alors que tout dans mon cœur criait après

lui… Non, Père, Dieu n’existe pas ou alors, s’il y a un Dieu, il existe pour vous dans les

missels et les cantiques, dans les sermons remplis de dévotion… il existe peut-être dans

le tintement des cloches et les vapeurs d’encens mais il n’existe pas à Stalingrad ». Triste

Noël 1942 dans l’enfer de Stalingrad.

Le second extrait, de la lettre n° 16, d’un jeune prêtre à ses parents : « La nuit qui

précéda Noël, onze camarades ont fêté la naissance du Christ dans le plus complet

recueillement… ce ne fut pas chose facile de les réunir parmi le troupeau des désabusés,

des sans espoir et de ceux qui doutent. Mais ceux que j’ai trouvés sont venus volontiers,

d’un cœur joyeux. C’est une extraordinaire communauté qui s’est rassemblée pour

célébrer la venue au monde de Jésus… Il existe beaucoup d’hôtels dans le vaste monde,

mais certainement pas un plus pauvre qu’ici. Hier encore des obus de DCA s’empilaient

dans la caisse sur laquelle mes mains ont tendu la tunique gris-vert d’un camarade tombé

au combat…j’ai lu des extraits de l’évangile selon saint Luc… je leur ai donné la

communion sous la forme de pain noir… Si Dieu le veut, c’est calmement que nous nous

enfoncerons… dans la nuit. Nous remettons notre vie entre les mains du Seigneur et, s’il

est trop tard, puisse sa clémence nous être donnée… ». Extraordinaire Noël 1942 dans

l’enfer de Stalingrad.

Stalingrad hier, Alep aujourd’hui : Amis, Frères et Sœurs, dans ce « monde

incertain » comme le qualifie fort justement (voir plus loin) le président du

consistoire, Noël, « c’est marcher encore un bout quand on croit le chemin coupé…

Ensemble, nous descendons vers un village où les feux sont préparés… Il est

question d’un enfant qui prend les aveugles par la main… Pressons le pas… il ne

s’agit pas d’être les derniers à voir ça »3. Un lumineux Noël à chacun.

Pour l’équipe de Foi & Lumière END.

2 Lettres de Stalingrad, éditions Buchet-Chastel, 1957 3 Passerelle des Jours, texte Emile Gardaz, photos Marcel Imsand, éditions Bertil

Galland, 1981

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« La Racine qui nous porte : la Réforme souffle ses 500 bougies »

2 -Martin Luther, de la Justice à la Justification.

« La parole de la foi saisit plus qu’elle n’est saisie ».

(Luther : Commentaire aux Romains)

Tout – ou presque – aura commencé par un mot, un seul. De cela, il ne faudrait

sans doute pas trop s’étonner tant Martin Luther aura toujours dit que la discipline

la plus utile et la plus nécessaire pour bien faire de la théologie est, précisément, la

grammaire.

Car, l’Ecriture, n’est compréhensible que si

l’on en saisit la grammaire propre, à défaut de

quoi, si l’on veut comprendre ce qu’elle dit

par d’autres moyens – philosophiques, par

exemple- il y a fort à parier que les

contresens, les paradoxes et la confusion

abondent.

Or, Martin Luther est en pleine confusion.

Nous sommes en 1513/4 et il entreprend de

donner ses cours sur le livre des Psaumes.

Une phrase du Psaume 31 le préoccupe tout

particulièrement : « Libère-moi dans/selon ta

justice » (Ps 31 :2). Une phrase qui, pourtant,

ne devrait pas retenir plus son attention que

cela tant le sens en semble clair.

Seulement, cette phrase est, pour Luther

tout simplement, incompréhensible !

Des décennies plus tard, Luther reviendra sur

cette préoccupation et cette confusion qui étaient alors les siennes à cette époque

(1513-1519), celles occasionnées par un mot, un seul :

« ... Cette même année, j’étais encore revenu au Psautier pour l’interpréter à

nouveau, persuadé que j’étais plus exercé après avoir traité dans mes cours les

Epîtres de Paul aux Romains, aux Galates , et celle qui est aux Hébreux. J’avais été

saisis par un désir, certes étonnant, de connaitre Paul dans l’Epître aux Romains,

mais ce qui avait été jusque-là un obstacle n’était pas un sang différent dans les

entrailles, mais un seul mot, qui se trouve au chapitre I : « la justice de Dieu est

révélée en lui (l’Evangile) ». Je haïssais en effet ce terme de « justice de Dieu » que

j’avais appris, selon l’usage et la coutume des docteurs, à comprendre

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philosophiquement comme la justice formelle et active, par laquelle Dieu est juste,

et punit les pécheurs et les injustes. » (Œuvres, tome 7, Labor et Fides, Genève, p. 306-7 = MLO)

En effet, comment pouvoir affirmer que l’Evangile, la Bonne Nouvelle, soit la

découverte de la justice de Dieu, si cette justice n’est qu’une justice en action,

punitive ? En quoi, l’Evangile serait-il alors une « bonne » nouvelle ? Voilà

pourquoi, à ce moment-là, pour Luther, l’Evangile ne peut que susciter encore que

de l’effroi, étant révélation d’une justice qui le condamne certainement.

Triturant en tous sens les débuts de l’Epitre

aux Romains, entamant un corps à corps avec

le texte, Luther veut comprendre ce que Paul

dit, et ce jusqu’à ce que, soudain – du moins

c’est ainsi que sa mémoire lui concevra cette

découverte – le sens, l’enchainement des

mots lui apparaissent et le sorte

définitivement, et durablement, du paradoxe

et de la confusion dans lesquelles il était

jusque-là plongé :

« J’étais ainsi hors de moi, le cœur en

rage et bouleversé, et pourtant intraitable, je

bousculai Paul à cet endroit, désirant

ardemment savoir ce que Paul voulait.

Jusqu’à ce qu’enfin, Dieu ayant pitié, et

alors je méditais jours et nuits, je remarquais

l’enchaînement des mots, à savoir : « la justice

de Dieu est révélée en lui », comme il était écrit : « le juste vit par la foi » ; alors je

commençai à comprendre que la justice de Dieu est celle par laquelle le juste vit du

don de Dieu, à savoir de la foi et que la signification était celle-ci : par l’Evangile

est révélée la justice de Dieu, à savoir la justice passive, par laquelle le Dieu

miséricordieux nous justifie par la foi, selon qu’il est écrit ; le juste vivra par la foi » (MLO, idem)

Cette compréhension, cette découverte est, pour Luther, décisive et constitue le

fondement de cette « révolution copernicienne » que sera la Réformation pour la

chrétienté occidentale.

Désormais, le mot, le terme de « justice de Dieu », n’est plus à redouter, il n’est

plus à comprendre comme la « colère » de Dieu s’exprimant et s’exerçant à notre

encontre, mais, tout au contraire, il ne signifie rien d’autre qu’une justice « pour

nous », passive ; une justice que nous recevons en tant que don gracieux.

Dans son commentaire de l’Epître aux Romains, Luther résumera ainsi ce

retournement de compréhension : « Ici encore, la « justice de Dieu » ne définit pas

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une qualification propre de Dieu (vue) en sa personne, mais la justice qui, venant

de Dieu, nous justifie » (MLO, XI, 232)

La justice de Dieu devient ainsi la source même, dynamique et unique, de notre

justification, et la « cause de notre salut » (MLO XI, p. 232). Désormais, la justice de

Dieu révélée dans l’Evangile est réellement devenue et saisie en tant que Bonne

Nouvelle.

Ceci a pour corollaire que toute justification de notre existence qui ne viendrait

pas de Dieu et de sa justice ne peut que constituer un leurre et un égarement ; ce

n’est pas en nous-mêmes que notre justification se trouve, ni dans nos « œuvres »,

mais en Dieu seul, par le Christ seul.

Pasteur Patrick Evrard

Actualité du consistoire

C’est le mot de « service » qui vient immédiatement à l’esprit pour qualifier l’action

d’Emmeline et Joséphine au sein de notre paroisse.

Durant de nombreuses années, elles ont été actives, notamment dans la diaconie,

respectivement comme secrétaire et trésorière. La première nous quitte

définitivement pour le soleil Corse, la seconde termine son dernier mandat et se voit

« contrainte » de faire une pause. Emeline était également un de nos liens avec le

Centre social protestant dans lequel elle a beaucoup œuvré. Et ceci n’est qu’un

échantillon de ce qu’elles ont fait… et je ne pense pas que Joséphine restera

inactive…

Emmeline et Joséphine, un seul mot: MERCI !

« La racine qui nous porte : la Réforme souffle ses 500 bougies » : nous avons

commencé à développer le thème choisi lors de notre week-end paroissial auquel

vous avez été nombreux à participer. Le consistoire a choisi de le développer

également lors de notre prochaine assemblée d’église. Au-delà des points habituels

à l’ordre du jour, nous rechercherons, en vue du rassemblement national qui aura

lieu au mois de mai 2017, quelques thèses qui pourraient « éclairer » notre monde

actuel, à l’instar de celles de Martin Luther, il y a bientôt 500 ans.

Comme rappelé dans ce journal, les rentrées financières ne sont pas à la hauteur de

ce à quoi nous nous sommes engagés quand nous avons voté le budget au mois de

mars. Le consistoire ne peut que vous inciter, par votre générosité, à nous aider à

atteindre les objectifs fixés.

Début d’une nouvelle année liturgique… bientôt la fin de l’année civile. Le monde,

comme à beaucoup d’autres époques, est incertain. Mais nos racines nous portent.

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C’est avec confiance que nous pourrons aborder l’année des 500 ans de la Réforme !

Pour le consistoire,

Luc Bouilliez

Billet du Conseil d’administration

Voici le temps de l’Avent et celui de Noël qui arrivent, temps de partage et de fête!

Noël est la période durant laquelle on a l'habitude d'offrir des cadeaux.

C'est un moment favorable pour réfléchir au fait que Dieu a offert à l'humanité un

cadeau extrêmement précieux, à savoir Son propre Fils. En recevant ce présent

immérité, l'individu accède au salut. Ephésiens 2 :8 « Car c'est par la grâce que

vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don

de Dieu. »

En ayant saisi toute la dimension de cette réalité, tout chrétien est motivé pour

devenir lui-même un cadeau pour son entourage, ses connaissances et pour la société

dans laquelle il évolue.

Il est poussé à offrir son temps, son énergie, son argent, ses capacités à Dieu et aux

autres afin de ressembler au Seigneur.

Noël, c'est aussi une époque où les villes sont davantage illuminées.

La plupart des commerces et même des maisons sont décorées par des guirlandes

de lumières décoratives. Mais tous ces effets éblouissants ne remplaceront jamais la

véritable lumière dont l'homme a besoin, à savoir Jésus-Christ. Les lumières

scintillent dans les rues mais beaucoup de cœurs restent plongés dans les ténèbres,

la détresse, la solitude.

Votre participation à l’Offrande de Noël, même minime, est indispensable pour

entretenir la vie de notre Paroisse de Bruxelles Botanique et de subvenir aux besoins

des personnes en situation de manque tout autour de nous dans notre quartier, notre

vielle, notre pays et notre planète.

C'est grâce à votre générosité que l'Église peut continuer à transmettre ses valeurs

dans un monde aujourd'hui souvent bousculé par les évènements.

Nous vous remercions d’ores et déjà pour cette offrande de Noël !

Afin de faciliter votre démarche, un formulaire de virement avec mention

« Offrande de Noel » est inséré dans ce numéro du bulletin paroissial.

R. Usabuwera

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Ainsi va la vie au Botanique

Activités pour les enfants et les jeunes

* Benjamins :

L’équipe des accueillants est coordonnée à présent par Christelle Bouilliez. Vous

pouvez lui proposer vos services pour assurer l’encadrement des enfants un

dimanche à tour de rôle. Il s’agit principalement de recevoir les enfants de 0 à 4 ans,

de leur proposer la lecture d’une des petites histoires de la bibliothèque des

Benjamins, de leur faire écouter de la musique, de les faire jouer, etc… selon

l’inclinaison de votre cœur.

* Culte des enfants :

Les enfants parcourent le programme « La grande famille » de manière à réfléchir

et vivre eux aussi, à leur manière, le thème paroissial de l’année.

Ils se sont interrogés sur leur famille et la famille de Jésus et ont commencé à réaliser

leur « arbre généalogique » sur de grandes feuilles-poster. N’hésitez pas à descendre

voir dans leur local l’état d’avancement de leurs œuvres d’art : ce n’est qu’à la fin

de l’année que celui-ci sera terminé ! Il évoque à la fois leurs racines familiales et

spirituelles et les fruits qu’ils portent ou sont appelés à porter.

Dès le dimanche 20 novembre, ils commenceront à préparer la fête de Noël du

culte 18 du décembre.

Les monitrices demandent instamment aux parents de veiller à la régularité de leurs

enfants aux séances du CDE dès cette date, de manière à faciliter la préparation de

cette belle fête.

Soyez nombreux à venir vous réjouir et vous laisser interpeller par les enfants ce 18

décembre !

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* Le catéchisme : Les jeunes du KT I (12 à 14 ans) se retrouvent le DIMANCHE 6 novembre à

9h pour leur séance (un petit déjeuner leur sera servi), ainsi que les samedis

26 novembre et 3 décembre de 10h 30 à 12h.

Les jeunes du KT II (14 à 16 ans) sont attendus les samedis 19 novembre et

10 décembre de 10h 30 à 12h.

* Groupe partage biblique des jeunes et Deltas : les 12-17 ans

Nous sommes au début de notre programme "Suivre Jésus". Viens nous rejoindre à

ces dates : 6 et 20 novembre et 4 décembre. Marque déjà dans ton agenda notre

traditionnel souper de Noël le 23 décembre ! Lidia

Contacter Emmanuel Petel [[email protected]] ou Lidia Coen au 0476 /

01.11.30.

Catéchèse d’adultes et spiritualité

* Midis de la Bible : le jeudi (de 12H30 à 13H45). Un exposé, une pause « lunch »

(sandwiches, café/thé) et un échange avec tous les participants.

- 10 novembre P. Evrard : « L’enracinement prophétique chez Matthieu» (I)

- 17 novembre P. Evrard : « L’enracinement prophétique chez Matthieu» (II)

- 24 novembre P. Evrard : « Reste attaché à ce que tu as appris 2Tm » (I)

- 01 décembre P. Evrard : « Reste attaché à ce que tu as appris 2Tm » (II)

- 08 décembre P. Evrard: « Les racines de l’attente. Esaïe 1-12 » (I)

- 15 décembre P. Evrard: « Les racines de l’attente. Esaïe 1-12 » (II)

* Le Groupe Biblique du soir :

De la liberté chrétienne de Martin Luther

En 1520 paraissaient les « grands écrits réformateurs » de Martin Luther. Ceux-ci

vont circonscrire durablement les enjeux auxquels font face l’Eglise et la société du

temps. Ces écrits s’articulent tous autour d’une polarité ; celle de la « captivité » et

de la « liberté ». Captivité de l’Eglise, captivité de l’Evangile, liberté du chrétien et

asservissement de celui-ci. Sans doute, la redécouverte par Luther de la

« justification » a-t-elle été l’évènement libérateur par excellence. Et si désormais,

c’est cette liberté qu’il faut mettre en œuvre, qu’est-ce que cela implique

concrètement dans son rapport à l’autre, au monde, à l’Eglise, à la société ? A

travers la lecture de ce texte, c’est à ces questions que nous nous attèlerons.

Rendez-vous les 10 et 24 novembre et 08 décembre (20H00-21H30)

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* Groupe Maison Nord :

Les rencontres sont prévues les vendredi 25 novembre et 16 décembre, de 20h à

21h 45 chez Isabelle et Luc Detavernier, rue Maesschalck, 6 - 1083 Bruxelles.

Toutes les personnes désireuses d’un temps de rencontre, de partage autour de la

Parole, de chants et de prières sont les bienvenues.

(Pour faciliter la logistique de la soirée, merci de vous annoncer auprès d’Isabelle

ou Luc au 0476 / 442 552 ou par mail [email protected])

Ces soirées peuvent être reproduites dans d’autres quartiers de Bruxelles, pour

favoriser les liens interpersonnels et les échanges fraternels (souvent un peu réduits

le dimanche matin, faute de temps). Si vous avez envie d’ouvrir ainsi votre foyer

pour ce genre de rencontres, n’hésitez pas à en parler à l’un des pasteurs ou membres

du consistoire.

Au fil du temps de la vie communautaire

* « Fraternité » : Mardi 22 novembre à 15h00

« Fujeet Emishu » Un film de l’Action Damien

tourné en Inde, dans le Bihar, un des Etats les plus pauvres de l'Inde.

Avec Jacqueline et Michel Verstraete

* Fête de Noël de Fraternité:

* Le groupe Fraternité vous invite à sa Fête de Noël le mardi 20 décembre. Elle

commencera comme chaque année par un culte de Noël au temple à 15h et

continuera ensuite par un repas de Noël au 1er étage, repas qui sera organisé

avec le soutien de la Diaconie.

Pour la participation au repas merci de vous inscrire auprès des membres du

Comité Fraternité à l’issue du culte ou par téléphone.

* Diaconie :

DONNER ET RECEVOIR

« Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ». Actes 20 v. 35

C’est un fait. Une évidence, pour la plupart d’entre nous, cette échelle de valeurs !

Cependant, n’oublions pas l’autre face de la médaille. Celle que beaucoup d’entre

nous devrions parfois développer : celle de savoir recevoir. Recevoir de l’autre

avec humilité. Car celui qui sait recevoir dans cet esprit permet à celui qui donne

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de pouvoir donner. Car si nous ne sommes pas toujours prêts à recevoir de l’autre,

comment peut-il faire pour nous donner, ce qui lui tient à cœur de nous offrir ?

Et en même temps, savoir donner est une disposition de cœur plus qu’une remise

ou transmission de biens. Nous sommes invités à donner dans cet esprit

évangélique. Mais aussi à apprendre à recevoir, toujours dans ce même esprit.

Pour Jésus de Nazareth, c’est une des valeurs essentielles de l’évangile. Marc 12

v. 41-44 : « tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout

ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre.. » .

Lui avait lu dans le cœur de cette veuve… alors que de l’extérieur cela pouvait

paraître un geste insignifiant. Donner est un bonheur. Toute la Bible nous invite

à donner avec joie. L’occasion nous est offerte, au sein de notre paroisse, une fois

encore avec l’action diaconale « Donnerie-Recevenderie » (D-R).

Il s’agit certes d’objets, mais aussi de contribuer de cette façon à créer des liens

d’église, à favoriser les contacts, à améliorer les relations et l’occasion de se

partager des moments différents que ceux d’un après-culte. La Diaconie, se réjouit

de votre contribution à cette nouvelle « D-R ». C’est un privilège pour chaque

membre motivé d’y participer et de s’atteler à cet exercice, qu’est donner et

recevoir.

Le rappel de Pierre nous encourage dans ce sens : « comme de bons dispensateurs

des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le

don qu’il a reçu » : 1 Pierre 4 v.10.

Nous avons tous reçu un don de Dieu : certains celui de savoir écouter, d’autres

d’afficher facilement un sourire, celui-là de se montrer soucieux de serrer une

main avec douceur, celle-là d’offrir un bisou, l’autre de dire quelques mots tout

simples…

J’aime les citations qui enrichissent le texte biblique. Celle de ce proverbe chinois,

me plaît pour cet article : « Plus le sage donne aux autres, plus il a pour lui-

même ». Que vôtre automne soit à la hauteur de sa douceur !

Juan–José Roméro

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Invitation à la Donnerie-Recevanderie 2016

Quand ? le samedi 26 novembre - 14h à 17h

Où ? Église protestante du Botanique

Accès libre - avec ou sans objets à donner

Les objets que vous amènerez feront le bonheur de quelqu'un d'autre

(tous les objets qui n'auront pas trouvé acquéreur seront donnés au

Centre Social Protestant).

Recevoir

Venez recevoir, le cœur souriant.

Partager

Venez chasser le gaspillage, vous faire plaisir… gratuitement, rencontrer d'autres

ami-e-s, prendre un café, papoter, et passer un samedi après-midi utile et joyeux

dans un esprit d'échange.

Il y aura du café, jus de fruits, biscuits et gâteaux, et un espace de jeux pour les plus

petits.

“Christmas Corner“

décorations,

cartes de Noël,

Papier d’emballage et rubans,

bougies …

Convocation à la prochaine assemblée d’Eglise

Notre assemblée d’Église d’automne se tiendra le dimanche 27 novembre 2016, à

l’issue du culte.

En tant que membres titulaires du droit de vote, nous vous invitons à y être présents

et à manifester ainsi votre engagement dans la vie de notre paroisse. Dans nos

églises réformées, c’est, en effet, l’assemblée qui prend les décisions pour la

communauté, sur propositions du consistoire. Ainsi sommes-nous, en tant que

membres titulaires du droit de vote, pleinement responsables de ce qui se décide.

Le point 8 de l’ordre du jour fait suite à la demande du groupe qui prépare le

rassemblement national du 25 mai 2017 : à l’instar de Martin Luther, quelles thèses

devrions-nous défendre dans notre monde actuel ?

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Ordre du jour

11 h 40 1. Ouverture de l'assemblée par le modérateur

2. Appel nominal des membres titulaires du droit de vote

3. Désignation de deux scrutateurs

4. Election de membre de la diaconie

Pour un 1er mandat : Yves Bongo

5. Informations du consistoire et divers

Courte pause sandwiches/boissons

12 h 10 6. Rapport d’activités 2016 : questions/réponses

7. Réflexion : « quelles thèses pour notre monde actuel ? »

8. Clôture de l'assemblée

Nous réjouissant de partager avec vous ces moments, nous vous adressons nos

salutations fraternelles,

Pour le consistoire,

Luc Bouilliez, président

Il y a 40 ans

Nous l’avions précisé dans le précédent numéro (septembre-octobre, page 15), cette

rubrique jette un regard en arrière et décline les racines d’une certaine histoire

propre aux communautés de l’Observatoire et de Belliard. Le précédent article était

une introduction de la plume du pasteur Patrick Evrard au texte de Pierre Mahilon,

écrit en 1984 et paru dans Foi & Lumière de février 2004. Une première suite ici,

assez historique... avant une autre plus concrète dans le prochain numéro.

Regards sur… Esquisse historique des Eglises Protestantes de l’Observatoire, de

la rue Belliard et du Botanique 1834 – 2004

Au lendemain de 1830

1. Au lendemain de la Révolution de 1830, notre pays se dota rapidement

d’institutions qui en faisaient un Etat en avance sur son temps, du moins sur le plan

des principes. La Constitution garantit notamment la liberté des cultes, la liberté

d’association et de réunion. La monarchie constitutionnelle, des chambres

législatives, élues il est vrai par un petit nombre de citoyens nantis, des tribunaux

indépendants assurent le fonctionnement d’un Etat de droit. Léopold Ier, qui est et

restera luthérien, entretient de bonnes relations avec l’Eglise catholique, en laquelle

il voit une force d’ordre.

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2. Que se passe-t-il en 1834 ? La Belgique prépare son essor industriel en décidant

de tracer la première ligne de chemin de fer du continent, de Bruxelles à Malines,

qui sera inaugurée en 1835.

Le couple royal vient de perdre un petit prince Louis-Philippe, mais la reine Louise-

Marie attend celui qui sera Léopold II, roi des Belges et souverain de l’Etat

indépendant du Congo. Comme le relève l’historien Jacques Willequet, cette année

1834 est très importante pour l’histoire des idées en Belgique. À la reconstitution

de l’Université catholique de Louvain, provisoirement à Malines, le 4 novembre

1834, répond la fondation, le 20 novembre, de l’Université libre de Bruxelles, dont

les adhérents sont à cette époque généralement déistes. Elles formeront,

respectivement, les cadres des catholiques et des libéraux.

La situation religieuse 3. Le pays entier reste imprégné de catholicisme romain. Toutefois, les catholiques

belges les plus éclairés ont obtenu de Rome qu’elle ferme les yeux sur les

contrariétés entre la Constitution et l’encyclique Mirarivos (1832), dirigée contre

les libertés modernes. Le catholicisme populaire est empreint de superstition. La

lecture de la Bible est interdite aux fidèles.

4. On ne compte qu’un millier d’israélites et environ 5.000 protestants et anglicans,

pour la plupart étrangers, sur quatre millions d’habitants. Il ne se remarque pas des

signes d’hostilités envers ces minorités. Les quelques protestants qui furent

inquiétés en 1830 le furent en tant que Hollandais ou suspects d’orangisme. Les

églises protestantes, au nombre de huit, étaient satisfaites de bénéficier, comme sous

les régimes napoléonien et hollandais, des avantages de la reconnaissance par l’Etat

et, en outre, des garanties nouvelles données par la Constitution. Elles étaient

soucieuses, en contrepartie, de ne heurter personne.

Cette attitude de prudence amena une partie des pasteurs des communautés

reconnues à désapprouver, publiquement, les initiatives inspirées par le Réveil. Ce

mouvement, ardent et missionnaire, réagissait contre le rationalisme du 18 ème siècle.

Les revivalistes ne voulaient pas négliger les possibilités qu’offrait, en Belgique, le

nouveau régime. Le Réveil se manifesta, en 1834 précisément, par la création d’un

comité pour la dissémination des Saintes Ecritures, à la suite de la visite d’un agent

de la Société biblique britannique et étrangère. Ces premières actions aboutirent à

la création, en 1837, de la Société évangélique belge, qui deviendra, en 1848,

l’Eglise chrétienne missionnaire belge (E.C.MB.).

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La Racine qui nous porte : un réformateur d’aujourd’hui : Tillich

Après la Grande Guerre (1914-1918), qu’il fait sur le front français, Paul Tillich

(1886-1965) enseigne tantôt la théologie, tantôt la philosophie, dans diverses

universités allemandes. Révoqué par les Nazis en 1933, en raison de son

engagement et de son soutien aux Juifs, il s’exile aux Etats-Unis où il devient

professeur, entre autres universités, à Harvard. Théologien d’une « dynamique de

la foi », c’est le pasteur Laurence Flachon (Eglise de Bruxelles-Musée, Chapelle

royale) qui nous adresse cet article d’un « réformateur contemporain ».

« Accepté d’être accepté-e »

Paul Tillich est un théologien germano-américain mort en 1965 dont la pensée reste

à la fois stimulante et actuelle sous bien des aspects. Il aimait se tenir « à la

frontière » de différentes disciplines et créer des ponts entre elles. Il a ainsi beaucoup

contribué au dialogue entre la philosophie, la psychologie, l’art et la religion.

C’était un homme conscient de l’importance de la communication du message

chrétien : il faut, à chaque époque, veiller à ce que le christianisme soit formulé dans

un langage actuel. Si le fonds ne change pas, la forme, elle, doit évoluer. A travers

sa « méthode de corrélation » il va sans cesse chercher à mettre en relation les

questions réelles que l’être humain se pose et les réponses données par la révélation

biblique.

Tillich est un théologien très attentif à celui ou celle qui « reçoit ». Si nous

témoignons de notre foi, nous devons veiller à être compris par notre interlocuteur

et si nous souhaitons lui apporter notre aide (dans le cadre, par exemple, d’une

simple relation amicale ou d’un cadre plus précis d’un accompagnement pastoral)

nous devons être attentif au fait que, malgré nos bonnes intentions, un sentiment

d’humiliation peut naître chez celui ou celle qui reçoit de l’aide. Tillich commence

toujours par prendre en compte l’autre, le vis-à-vis.

Tout au long de son œuvre, Paul Tillich va accorder une attention particulière à la

réinterprétation, la traduction du message chrétien pour notre époque et notre

monde. Un terme religieux traditionnel a-t-il quelque chose ou plus rien à nous

dire ? Telle est la question clef dont son ouvrage Le courage d’être donne une bonne

illustration à travers notamment la reformulation du principe de « justification par

la foi » qui fut au cœur de la controverse entre l’Eglise de Rome et Luther au

XVIème siècle.

Qu’est-ce qui rend l’être humain juste devant Dieu ? L’apôtre Paul répondra à cette

question par ce verset de l’épître aux romains « Le juste vivra par la foi » (Romains

1, 17). La justice de Dieu n’est pas celle que Dieu exige de l’être humain -il est donc

inutile et condamnable de la rechercher par les œuvres-, mais celle qu’il lui donne

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gracieusement, en l’acceptant tel qu’il est. Cette justice permet à l’être humain de

se reconnaître en tant que pécheur et de se confier à Dieu pour son salut.

Pour Tillich, ce terme de « justification » n’est plus compris par ses contemporains.

Il faut donc le reformuler. Il choisit de le faire en terme « d’acceptation » :

« accepter d’être accepté (par Dieu) tout en se sachant inacceptable ». C’est cette

acceptation paradoxale de soi qui définit le courage d’être.

Tillich prêche la grâce de façon radicale et universelle. Sa formulation « accepte

simplement le fait d’être accepté » est à la fois concise et compréhensible par toutes

et tous aujourd’hui. Elle demeure fidèle aux intuitions de Paul tout en écartant un

vocabulaire devenu obscur. « Accepter d’être accepté » n’est pas « simple » pour

qui considère la profondeur de son aliénation et les nombreuses résistances à la

promesse qui en découlent. Il n’est pas « simple » d’accepter de recevoir sans rien

pouvoir faire. Mais en même temps, il est très simple de dire oui à un oui, d’être

enfin libéré d’un perfectionnement inaccessible. Si l’être humain tente de s’accepter

lui-même, il s’emprisonne dans l’alternative d’un légalisme moral jamais satisfait,

ou d’une bonne conscience qui se contente de peu.

Cette « acceptation » a une double signification. Elle signifie avoir le courage de

regarder notre situation en face : la finitude, la réalité du péché, le doute

caractérisent la condition humaine. Il ne s’agit pas seulement, pour l’être humain,

de dire « Je suis faible et j’accepte toutes mes faiblesses » ; il faut ajouter « J’ai le

courage de m’accepter dans ma faiblesse, et en cela, je suis fort-e ». Là réside le

courage et non la résignation. Mais l’être humain ne peut accepter ses manques et

donc s’accepter lui-même, que dans la mesure où il reconnaît qu’il a déjà été accepté

par Dieu. La grâce nous invite à savoir recevoir plutôt que chercher à conquérir.

Laurence Flachon

La racine qui me porte

Si vous avez la chance de venir au Botanique de temps à autre, vous y aurez

certainement déjà rencontré Jacqueline Honoré. On ne peut pas manquer l’énergie

de cette petite dame à qui quatre vingtaines d’années n’empêchent pas de semer

autour d’elle sourires, idées et engagements. En cette fin d’année qui nous conduit

dans l’attente de Noël, prenons le temps d’une rencontre avec Jacqueline… mais

pour commencer, sauriez-vous la reconnaître au beau milieu d’un groupe de

personnes de notre paroisse …?

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Avec la chorale Cantate Domino – lors du culte du 16 octobre 2016

Vous l’aurez compris, Jacqueline est

une habituée du Botanique, qu’elle

connait comme sa poche ! La

chorale, c’est une chose et je vous

mets au défi de la voir manquer une

répétition. Il y a aussi le groupe

Fraternité, dans lequel notre amie

s’investit pareillement depuis une

vingtaine d’années et qu’elle porte

aujourd’hui avec Suzanne et Odette :

un trio d’animation bien rôdé qui

propose chaque mois à tous les

membres et sympathisants du

Botanique une rencontre autour d’une activité culturelle –qu’il s’agisse d’un film,

d’une peinture, d’une musique qui nous parle et qui est prétexte à de joyeuses

retrouvailles comme à des discussions de fond. Et la liste ne s’arrête pas là puisque

cette maman, grand-mère de deux petits-enfants et arrière-grand-mère de deux

charmants bambins que vous pourrez rencontrer l’un ou l’autre dimanche au

Botanique, est aussi bénévole à l’hôpital Erasme où elle accompagne de nombreux

patients.

Moi qui apprécie tant mon canapé, je me demande pourquoi tant de remue-ménage

quand on peut tranquillement s’installer dans un fauteuil confortable après une

journée éreintante?

Etre utile dans l’église. Entrer en contact. Connaître les gens.

Voilà ce qui motive Jacqueline. Et puis il faut dire que s’engager, ça fait bouger. Ça

donne à penser aussi, parce que ce n’est pas tous les jours facile. Ça remet en

question : il s’agit bien, tout en avançant soi-même, d’être véritablement bon à

quelque chose pour l’autre. Bien sûr on pourrait passer le temps de mille autres

façons, aller au cinéma se faire plaisir plutôt qu’à l’hôpital se confronter aux

maladies des autres, par exemple : cela éviterait bien des questionnements, bien des

angoisses. Mais il y a des sourires qui viennent d’ailleurs. Et qui donnent infiniment

plus que ce qu’on peut soupçonner.

Cela, Jacqueline l’a vécu à Erasme – et plus d’une fois grâce aux patients qu’elle y

a rencontrés ces 23 dernières années. Avec son mari d’abord, d’autres bénévoles

ensuite, les lundis après-midi sont consacrés à l’accueil des personnes arrivant à

l’hôpital. Lorsqu’en 2007 ouvre un service de gériatrie de jour, notre amie devient

responsable de l’équipe des accompagnateurs bénévoles, accueillant les patients au

matin, leur offrant un petit-déjeuner, les guidant d’un examen à l’autre en lien étroit

avec les équipes médicales. Aujourd’hui, avec l’ouverture d’un nouveau service de

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soins réunissant diverses spécialités, Jacqueline figure parmi les volontaires qu’a

requis l’institution pour amener thé, café et une présence humaine auprès de chaque

personne hospitalisée. Et, avec tout le tact que cela demande, elle ouvre toutes les

portes.

La racine qui la porte

« Un bonheur est entré en moi. », tels sont les mots de Jacqueline pour décrire ce

qui l’a traversée lorsqu’elle a poussé la porte de l’église pour la toute première fois

– c’est-à-dire d’abord, la porte de l’église protestante de son village d’adoption,

Frameries. Un sentiment en net contraste avec la situation qu’elle vivait alors et dont

elle garde une conscience vive.

Privée de son père par la guerre à l’âge de six ans, elle ne fait sa connaissance que

quatre ans plus tard à sa libération, pour une bien courte durée : il décède deux ans

après son retour. Avec sa mère, qui est touchée par la tuberculose, elle ne peut

échanger que quelques signes au travers de la porte vitrée d’un home dont toute

tendresse semble avoir été exclue pour toujours. Deux grands-mères, maternelle

puis paternelle, sont heureusement là pour veiller sur cette enfant qui ne connait pas

l’insouciance et les jeux des autres jeunes de son âge. Jusqu’au jour où une cousine

l’invita à venir au culte et à l’école du dimanche.

Il y eut là quelque chose de formidable, si bien que lorsque le pasteur l’enjoignit à

participer à la chorale à l’issue de ce premier culte, Jacqueline accepta. Un pasteur

qui dès lors eut soin de rendre visite chaque jour à sa grand-mère et elle; des jeunes

de son âge avec qui enfin elle sentit un partage possible et des amitiés durables

naître. Un jeune homme à la joie de vivre contagieuse et qui deviendra son mari ;

une directrice de chorale qu’elle retrouvera bien plus tard en la femme du pasteur

Pierre Regard, lorsque les jeunes mariés s’installant à Bruxelles rejoignirent l’église

de Belliard.

Toutes ces personnes ont changé la vie de Jacqueline, par le soin qu’elles ont pris

les unes des autres, l’accueil qu’elles se réservaient mutuellement, une fraternité en

actes. Dans ce cortège d’amis fidèles, qui plus que les autres pourrait être racine qui

porte ? Plutôt qu’en une personne particulière, c’est bien dans un ensemble

cohérent, construit et en permanence renouvelé que Jacqueline puise sa force d’agir

au fil du temps : l’église.

De Frameries au Botanique…

…la vie de Jacqueline s’écoute et se raconte volontiers. Rien ne vaut l’entendre de

sa bouche, venez donc la trouver ! Ce sera l’occasion d’une attention l’un pour

l’autre, d’un geste qui fait du bien, d’une parole de vie pour chacun. Comme dans

l’église de Frameries à l’époque, occupons-nous les uns des autres aujourd’hui dans

notre communauté. Car il suffit souvent d’un premier pas : celui d’une grand-mère

qui prend soin d’une enfant ; celui d’un pasteur qui invite au chant ; le tien demain.

Claire Desmesnards

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In memoriam

Au revoir, Yvette !

Ne cherchez plus au culte la présence de la gentille dame au béret rouge. Elle nous

a dit « au revoir » le 30 septembre 2016. Elle laisse dorénavant sa chaise libre, car

elle tenait à cette place (première chaise à la dernière rangée de l’allée centrale).

C’était peine perdue de lui proposer de venir à la première rangée. Cette place lui

convenait, elle s’y sentait bien, probablement parce qu’elle répondait à son besoi n

de passer sa vie dans la discrétion.

Yvette Binon-Godart, paraissait menue, délicate, toujours souriante, mais

détrompez-vous, c’était une dame à poigne et qui ne manquait pas de caractère. On

n’atteint pas 97 ans sans laisser derrière soi les traces d’une vie bien remplie.

Ecouter la musique classique était pour elle un ravissement, chez elle comme dans

la voiture lorsqu’ elle nous accompagnait au Botanique pour le culte du dimanche.

Ce moment d’adoration, de ressourcement et de convivialité qui nourrissait ses

pensées et sa vie. Mais elle ne dédaignait pas la musique à la mode, comme la

chanson « Formidable » de Stromae qu’elle aimait beaucoup. De Stromae elle avait

reçu une photo dédicacée, ce qu’elle considérait comme un magnifique cadeau. Car

« Formidable », Yvette l’était assurément.

Avec son mari Robert, qui nous a quittés il y a 4 ans, le couple avait accompli

beaucoup d’aides et de bienfaits sociaux en aidant des familles dans la difficulté, et

en agissant toujours dans l’ombre. Ils n’avaient pas d’enfants mais étaient parrain

et marraine notamment d’enfants de la paroisse. En plongeant vers les racines

d’Yvette et de Robert, nous pouvons témoigner d’avoir vu le couple très actif à la

Communauté de Bruxelles-Belliard. Yvette était membre d’un groupe de monitrices

de ce qu’on appelait à l’époque la « garderie des enfants » lors des cultes. Robert

était responsable de la Bibliothèque qui se trouvait au fond du Temple de Bruxelles -

Belliard et, ensemble, ils étaient membres assidus de la Chorale dirigée par Henri

Ernst.

Le couple Yvette-Robert Binon était très soudé. La vie ne leur avait pas épargné

épreuves et maladies. Ils ont partagé leur vie professionnelle entre Bruxelles et

Paris. Le temps passé dans la capitale française avait laissé des traces qui nous

renvoient discrètement au romantisme de la « Vieille France ». Mais une fois la

retraite arrivée, c’est bras-dessus, bras-dessous qu’ils poursuivaient leur chemin à

Bruxelles en visitant fidèlement des paroissiens hospitalisés et empêchés d’encore

participer à la vie paroissiale et d’autres personnes de leur connaissances. Leur

participation au groupe « Fraternité » avait aussi pour eux une très grande

importance et, tombée seule, Yvette a essayé, d’abord par ses propres moyens puis

grâce à l’aide de l’un ou l’autre pour le transport, de participer aux réunions jusqu’à

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la fin. Relevant le défi sans crainte, faisant même preuve de témérité, elle se

déplaçait encore seule en bus, tram et métro, peu de temps avant sa mort.

Tout ce qui a représenté pour eux la vie paroissiale de Bruxelles-Belliard et celle du

Botanique était important. Ressource de leur foi qui témoigne de leur présence

régulière au culte. Yvette était devenue la

doyenne des présences régulières au culte.

Mais nul n’oubliera l’accueil, combien

chaleureux, d’Yvette et de Robert et ensuite

d’Yvette seule, à l’entrée du Temple juste

avant le culte. Et quel bonheur pour Yvette

d’avoir été, au cours de ses dernières années,

entourée et choyée avec affection par des

membres de la paroisse, jeunes comme

anciens.

Racines profondes, tronc puissant, porteur

de branches solides, de fruits et de beaucoup

de nids d’oiseaux. « Formidable » était le

couple, était Yvette. A Dieu seul soit la

gloire !

Jacqueline V.

Nouvelles de l’EPUB

Assemblée Synodale : les 12 et 13 novembre à Vaalbeek

Tous les deux ans, l’assemblée synodale de l’Eglise Protestante Unie de Belgique

se réunit en résidentiel pendant deux jours pour débattre du travail accompli par le

Conseil Synodal, les Coordinations et les Districts.

C’est l’occasion de « prendre le pouls » de la vie ecclésiale nationale, d’entendre

les messages apportés par les délégués d’Eglises-Sœurs de l’étranger et de définir

les projets pour les années à venir.

Cette année, vos deux pasteurs seront présents à cette importante rencontre : Patrick

Evrard en tant que président du district de Bruxelles-Brabant francophone, et

Isabelle Detavernier en tant que déléguée de ce même district (Notre EPUB est

constituée de 6 « districts », c’est-à-dire 6 régions : quatre francophones et deux

néerlandophones, rassemblant les paroisses selon un découpage géographique).

Des points importants sont portés à l’ordre du jour, notamment une réflexion de

fond sur la manière dont nous voulons être « Eglise contemporaine » (comment

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adapter notre organisation et structure de fonctionnement à la réalité changeante des

paroisses et du mode de relation à l’Eglise), ainsi que la question des finances.

Les « Coordinations » feront également rapport de l’évolution de leur travail sur

base du mandat reçu il y a deux ans.

Cette assemblée du « parlement » de notre Eglise se compose pour un tiers de

pasteurs et deux tiers de « laïcs », membres des assemblées de districts élus pour un

mandat de deux ans. Elle se veut donc le reflet des préoccupations portées dans les

communautés locales et a pour mandat de rassembler les communautés paroissiales

autour de projets communs.

Ce qui se décide « en Assemblée Synodale » nous concerne toutes et tous !

Nous vous invitons donc à porter cette réunion dans la prière.

On nous invite

* Concert de la Chorale Royale Protestante : le samedi 10 décembre 2016 à

20h, en l’Eglise du Collège St Michel, Bld St Michel, 1040 Bruxelles.

Marie-Noëlle de Callataÿ, Martine Gaspar, Nicolas Bauchau, Thierry Marchant,

Quartz et Friends Orchestra, la Chorale Royale Protestante, sous la direction de

Daniel Burdet,

G.F. Händel : « Messiah »

Au profit de l’« Œuvre Royale des Berceaux Princesse Paola » asbl

(Places en pré-vente jusqu’au 3 décembre : 20-25 euros - BE 30 3101 1110 6011)

(+ 5 euros le jour du concert)

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Agenda Novembre 2016 05 9h30 Uccle Assemblée de District

06 9h00

10h30

Bota

Bota

KT I

Culte– Benj – Partage Biblique Jeunes

Seconde Offrande « SEL »

08 19h45 Bota Consistoire

10 12h30 Bota Midis de la Bible : P. Evrard : « L’enracinement

prophétique chez Matthieu» (I)

20h Bota GBOS : « De la liberté chrétienne » M. Luther

12 Vaalbeek Assemblée synodale

13 10h30 Bota Culte– Cène – CDE - Benj

Assemblée synodale

15 18h00 Bota Diaconie

17 12h30 Bota Midis de la Bible : P. Evrard : « L’enracinement

prophétique chez Matthieu» (II)

19 10h30 Bota KT2

20 10h30 Bota Culte– Cène – CDE - Benj – Partage .Biblique

Jeunes - JEN

22 15h Bota « Fraternité »

20h Deta Conseil d'Administration

24 12h30 Bota Midis de la Bible : P. Evrard : « Reste attaché à ce

que tu as appris 2Tm » (I)

20h Bota GBOS : « De la liberté chrétienne » M. Luther

25 20h Deta Groupe Maison

26 10h30

14h-17h

Bota

Bota

KT1

« Donnerie-Recevanderie »

27 10h30 Bota Culte 1er Avent – Cène – CDE - Benj –- DELTA -

Assemblée d’Eglise

15h Bota Culte Malgache

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Agenda Décembre 2016

01 12h30 Bota Midis de la Bible : P. Evrard : « Reste attaché à ce

que tu as appris 2Tm » (II)

03 10h30 Bota KT1

04 10h30 Bota Culte 2ème Avent –CDE - Benj – Partage Biblique

Jeunes –

Seconde Offrande : Faculté Théologie

Concert Chorale « Cantate Domino »

06 20h Bota Bureau du Consistoire

08 12h30 Bota Midis de la Bible : P. Evrard « Les racines de

l’attente. Esaïe 1-12 » (I)

20h Bota GBOS : « De la liberté chrétienne » M. Luther

10 10h30

20h

Bota Eglise Collège

St Michel

KT2

Concert Chorale Royale Protestante : Haendel

« Messie »

11 10h30 Bota Culte 3ème Avent – Cène – CDE - Benj

13 19h45 Bota Consistoire

14 20h Deta Conseil d'Administration

15 12h30 Bota Midis de la Bible : P. Evrard « Les racines de

l’attente. Esaïe 1-12 » (II)

18 10h30 Bota FETE DE NOEL CDE + Collation Noël - JEN

20 15h Bota NOEL « Fraternité »

25 10h30 Bota Culte de Noël - Cène - Benj

15h Bota Culte Malgache

JOYEUX NOEL ET BONNE ANNEE

2017

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Répertoire des responsables Pasteurs Patrick Evrard 02/426.39.68 - 0486/84 79 79

(jour de repos le lundi) [email protected] Avenue Charles Woeste, 75/6 — 1090 Bruxelles

Isabelle Detavernier 02/468.59.59 - 0476/442 552 (jour de repos le lundi) [email protected]

6, Rue Oscar Maesschalck – 1083 Bruxelles

Président du Consistoire : Luc Bouilliez 0485/54.44.91 Vice-présidente Véronique Petel 02/763.34.30

Secrétaire : Béatrice Gbate 02/427.23.32 – [email protected]

Président Conseil Administration : Luc Detavernier 02/468.59.59

Trésorière de la Paroisse : Rose Usabuwera 02/414.92.47

Président de la Diaconie : Juan José Romero 0478/57.72.62 Secrétaire de la Diaconie : Marie Longerstay 0474/ 81 19 44

Trésorier de la Diaconie : Yves Mbongo 0486/ 73 61 70 – [email protected]

Benjamins (0-4 ans): C. Bouilliez [email protected]

Culte des enfants (5-11 ans): I.Detavernier 02/468.59.59

Catéchisme des jeunes (12-14 ans) I.Detavernier 02/468.59.59

(14-16 ans) P. Evrard 02/426.39.68

Partage Biblique Jeunes(12-16 ans) Lidia Coen 02/770 94 33 « Delta » (12-16 ans) E. Petel 02/763.34.30

Groupe « JEN -Juste entre Nous » Aimé Njofack 0485/ 13 53 62

Chorale des jeunes : Abayomi 0484477450 [email protected]

Chorale « Cantate Domino » Raymond Auquier 02/377.77.86

« Fraternité » : P. Evrard 02/426.39.68

Groupe Biblique Œcuménique : P.Evrard 02/426.39.68/I.Detavernier 02/468.59.59 Midis de la Bible : Véronique Petel 02/763.34.30

Groupe Maison Nord I.Detavernier 02/468.59.59

« Foi et Lumière » : Isabelle Detavernier [email protected]

Eric Delbeauve [email protected] Marc Bastide [email protected]

Délégué pour le C.S.P. :

Communauté Malgache : Hery Rasoamanana 071/39.47.75

Utilisation des locaux : Philippe et Joséphine Nyangezi 02/218.52.93 ___________________________________________________________________________

Comptes :

IBAN : BE74 0001 4929 3407– Église Protestante Bruxelles-Botanique

IBAN : BE72 0000 8145 2516 – Diaconat Église Protestante Bxl-Botanique

Page 24: foi et lumière · 2016. 10. 26. · En janvier 1943, un dernier avion s’envolait de l’enfer de Stalingrad. À son bord, quelque sept sacs de courrier provenant des soldats allemands

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