Fertilisation TMCE à Annelles. Des plantes plus …...CIPAM (piège à minéraux). De son côté,...

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10 ans. C’est le nombre d’années depuis lequel le Gaec de la Renardière et la SCEA Tassot, deux exploitations d’Annelles au sud des Ardennes appliquent le concept de fertili- sation TMCE. Un parfait endroit donc pour observer les intérêts de l’apport de cette solution miné- rale globale basée sur l’action des sels minéraux et oligo-éléments sur l’activité biologique et l’évo- lution de la matière organique. L’objectif est de produire en quan- tité et en qualité, tout en préser- vant la structure du sol et ainsi améliorer sa fertilité. Les deux exploitations arden- naises ont ainsi accueilli sur leurs parcelles près de 1200 agricul- teurs, venus des quatre coins de France mais aussi de Suisse et de Belgique. Ces derniers se sont succédés durant trois jours pour découvrir la plate-forme d’essais et d’observations mises en place par la société bretonne TMCE afin de montrer concrètement les résultats obtenus grâce à ses pro- duits. Structure du sol, fertilité, pro- ductivité, valorisation de la matière organique, pratique cul- turale ou encore importance du choix variétal font partie des thè- mes abordés au sein de différents ateliers. Améliorer la structure du sol. Dominique Tassot comme Thierry et Didier Carré appliquent donc, depuis de nombreuses années, la solution TMS un com- plexe de sels minéraux fixé sur une base calcaire. Il a un effet catalyseur qui permet de réguler la flore microbienne du sol et d’accompagner l’évolution de la matière organique. Le résultat se voit à l’oeil nu. On constate une présence accrue de gros et de petits vers. Une simple tranchée dans le sol montre les différents échanges qui se font entre les dif- férents horizons au bout de quelques années d’utilisation. L’é- paisseur de sol utile augmente ainsi. En résumé, le TMS allège le sol, améliore la structure. Résul- tat : moins résistants, les sols deviennent plus faciles à tra- vailler. Moins de traction sera alors nécessaire : d’où une éco- nomie de carburants (Exemple 3,5 litres de carburant ont été nécessaire pour une parcelle de 1200 m contre 5 litres pour la par- celle témoin sans TMS soit une économie de 28%). C’est bien sûr aussi très intéressant pour la pénétration du système racinaire de la plante. Impact de différentes pratiques culturales Le concept TMCE s’inscrit éga- lement dans la mise en place de différentes pratiques culturales, qui permettent de limiter l’apport d’intrants. Ces essais ont égale- ment permis de mettre évidence l’influence de la profondeur de semis sur la résistance aux mal- adies. Exemple sur du blé : quand on sème à 4 cm, on observe une pression oïdium de 2,5 à 5, alors qu’en semant à 2 cm, ce chiffre est de 0,5 à 2,5. La profondeur de semis fait varier la hauteur de paille. A 4 cm, la tige est plus fine, plus sensible aux maladies comme le piétin. Ce qui n’est pas le cas à 1 cm. De même, un roulage permet d’obtenir de 6 à 10% d’épis en plus. Enfin, il est important d’ap- porter l’azote tôt. En insistant sur les deux premiers passages, on évite d’en faire un troisième. Résultat : beaucoup plus d’épis. Variétés : les bonnes associations Il apparaît que sur les sols fer- tilisés par TMS, on observe une pression maladie moindre. Chez Dominique Tassot, aucune mal- adie n’a été notée avant le 14 mai, sur les parcelles de blé. Ce qui n’est pas le cas chez des agricul- teurs voisins qui ne l’utilisent pas. Résultat d’une ancienneté de 10 ans de fumure TMS, puis trois application TMF un fertilisant liquide composé de sels minéraux et d’oligo-éléments, au cours de la campagne. Globalement la pres- sion maladie baisse de deux points. Le TMF améliore l’action des fongicides. Il permet donc d’en mettre moins. Il réduit éga- lement le tassement. De plus, l’association d’au moins trois variétés de blé sem- ble intéressante. On obtient une pression maladie inférieure à la moyenne des trois. Mais atten- tion, on ne peut pas choisir n’im- porte quelle association de varié- tés, il faut que celles-ci possèdent des caractéristiques qui s’entrai- dent les unes les autres. Sur les colzas, on observe une régularité de rendement. Les ren- dements ne sont pas spécialement plus hauts, mais alors que les deux dernières années ont été plu- tôt sèches, Dominique Tassot n’a pas connu de baisse de rende- ment. L’apport d’un fongicide apparaît cependant comme indispensable pour les colzas. La gestion des couverts végétaux Autre allier pour développer des sols performants et favoriser la diversité biologique, la mise en place de couverts végétaux. C’est le choix fait par le Gaec de la Renardière avant la culture de betteraves. Phacélie, trèfle, mou- tarde, etc. on parle non plus de Cipan (piège à nitrate) mais de CIPAM (piège à minéraux). De son côté, la paille d’orge provoque un effet parapluie et protège ainsi de l’érosion. Chaque espèce cor- respond à une vie microbienne. Les vers remontent à la surface et dégradent la matière organique plus tôt. Le broyage de ces cou- verts apporte une nourriture pour la micro-faune et la micro-flore du sol. Autre observation : l’ap- port d’un mélange d’engrais vert et de TMF, donne des collets de betteraves d’un plus gros diamè- tre. Valoriser la matière organique Que l’on soit céréalier ou éle- veur, la gestion de la matière orga- nique sur l’exploitation a toute son importance. « Le sol ne se nourrit pas seulement de ce qu’on restitue mais surtout de ce qu’il transforme ». La matière orga- nique a deux évolutions possi- bles : la putréfaction et l’humifi- cation. Seule la seconde aura des effets positifs une fois la matière organique épandue. Il faut donc enclencher le bon processus dès le départ. TMCE propose un pro- duit qui oriente plus favorable- ment la fermentation. La TMLi- tière favorise l’humification dès la stabulation, assèche et désodo- rise les litières. Grâce à une amé- lioration du contexte argilo- humide, la minéralisation est régulée, les maladies limitées. Là encore, cela permettra ensuite de réduire l’apport d’engrais. VIRGINIE INGEBOS 6 VENDREDI 19 JUIN 2009 Repères SCEA Tassot (Dominique Tassot) Environ 300 hectares de céréales dont 1/3 en biologique. Deux sites : 62 hectares dans la vallée de l’Aisne et 236 hectares en zone Champagne. En 1992, arrêt de la fertilisation NPK Echange paille-fumier avec les agriculteurs voisins. En non-labours depuis 1996 Utilisation du TMS depuis 1999. Gaec de la Renardière (Thierry et Didier Carré) Deux sites : 170 hectares en Champagne – 90 hectares en Vallage En non-labours depuis 1985 Assolement : 25 ha de colza – 30 ha de betteraves – 80 à 100 ha de blé – 60 ha d’orge – 25 à 75 ha de maïs – féveroles et luzerne. TMCE depuis 1999. Apport de matière organique, jamais d’apport d’engrais chimique. TMCE et l’agriculture biologique Particularité de la SCEA Tassot, un tiers de sa surface est dédié à l’agriculture bio- logique. Une démarche moti- vée notamment par la volonté de préserver le sol. Désher- bage mécanique, semis re- tardé, fertilisation organique grâce à un échange paille-fu- mier avec les éleveurs voi- sins, font partie des pratiques mises en place. De son côté TMCE propose des produits utilisables en agriculture biologique. « No- tre société n’a pas un objec- tif de tout bio, soulignent ses dirigeants. Cependant dans un contexte de réduction des intrants, certains de nos clients sont amenés à aller plus loin et franchir le pas de la conversion. Nous nous de- vions de les accompagner dans cette démarche. Il faut regarder la bio avec intérêt. Sur des questions de dés- herbage mécanique, lutte contre les maladies, il y a des solutions à emprunter ». aufildelasemaine DANS NOTRE DEPARTEMENT Fertilisation Près de 1200 agriculteurs ont assisté du 9 au 11 juin dernier à la plate-forme d’essais TMCE à Annelles. Des plantes plus résistantes grâce à une meilleure structure du sol L'utilisation du concept TMCE permet d'aérer le sol en favorisant la vie microbienne. Il est important d'enclencher les bons processus dès le départ pour une bonne valorisation de la matière organique de l'exploitation. Près de 1200 agriculteurs étaient réunis autour de la plate-forme d’essais d’Annelles pour mieux observer l’intérêt du concept TMCE.

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10ans. C’est le nombred’années depuislequel le Gaec de laRenardière et la

SCEA Tassot, deux exploitationsd’Annelles au sud des Ardennesappliquent le concept de fertili-sation TMCE. Un parfait endroitdonc pour observer les intérêtsde l’apport de cette solution miné-rale globale basée sur l’action dessels minéraux et oligo-élémentssur l’activité biologique et l’évo-lution de la matière organique.L’objectif est de produire en quan-tité et en qualité, tout en préser-vant la structure du sol et ainsiaméliorer sa fertilité.

Les deux exploitations arden-naises ont ainsi accueilli sur leursparcelles près de 1200 agricul-teurs, venus des quatre coins deFrance mais aussi de Suisse et deBelgique. Ces derniers se sontsuccédés durant trois jours pourdécouvrir la plate-forme d’essaiset d’observations mises en placepar la société bretonne TMCEafin de montrer concrètement lesrésultats obtenus grâce à ses pro-duits.

Structure du sol, fertilité, pro-ductivité, valorisation de lamatière organique, pratique cul-turale ou encore importance duchoix variétal font partie des thè-mes abordés au sein de différentsateliers.

Améliorer la structure du sol.Dominique Tassot comme

Thierry et Didier Carré appliquentdonc, depuis de nombreusesannées, la solution TMS un com-plexe de sels minéraux fixé surune base calcaire. Il a un effetcatalyseur qui permet de régulerla flore microbienne du sol etd’accompagner l’évolution de lamatière organique. Le résultat sevoit à l’oeil nu. On constate uneprésence accrue de gros et depetits vers. Une simple tranchéedans le sol montre les différentséchanges qui se font entre les dif-férents horizons au bout dequelques années d’utilisation. L’é-paisseur de sol utile augmenteainsi.

En résumé, le TMS allège lesol, améliore la structure. Résul-

tat : moins résistants, les solsdeviennent plus faciles à tra-vailler. Moins de traction seraalors nécessaire : d’où une éco-nomie de carburants (Exemple3,5 litres de carburant ont éténécessaire pour une parcelle de1200 m contre 5 litres pour la par-celle témoin sans TMS soit uneéconomie de 28%). C’est bien sûraussi très intéressant pour lapénétration du système racinairede la plante.

Impact de différentes pratiquesculturales

Le concept TMCE s’inscrit éga-lement dans la mise en place dedifférentes pratiques culturales,qui permettent de limiter l’apportd’intrants. Ces essais ont égale-ment permis de mettre évidencel’influence de la profondeur desemis sur la résistance aux mal-adies. Exemple sur du blé : quandon sème à 4 cm, on observe unepression oïdium de 2,5 à 5, alorsqu’en semant à 2 cm, ce chiffreest de 0,5 à 2,5. La profondeur desemis fait varier la hauteur depaille. A 4 cm, la tige est plus fine,plus sensible aux maladiescomme le piétin. Ce qui n’est pasle cas à 1 cm.

De même, un roulage permetd’obtenir de 6 à 10% d’épis enplus.

Enfin, il est important d’ap-porter l’azote tôt. En insistant surles deux premiers passages, onévite d’en faire un troisième.Résultat : beaucoup plus d’épis.

Variétés : les bonnesassociations

Il apparaît que sur les sols fer-tilisés par TMS, on observe unepression maladie moindre. ChezDominique Tassot, aucune mal-adie n’a été notée avant le 14 mai,sur les parcelles de blé. Ce quin’est pas le cas chez des agricul-teurs voisins qui ne l’utilisent pas.Résultat d’une ancienneté de 10ans de fumure TMS, puis troisapplication TMF un fertilisantliquide composé de sels minérauxet d’oligo-éléments, au cours de lacampagne. Globalement la pres-sion maladie baisse de deuxpoints. Le TMF améliore l’actiondes fongicides. Il permet donc

d’en mettre moins. Il réduit éga-lement le tassement.

De plus, l’association d’aumoins trois variétés de blé sem-ble intéressante. On obtient unepression maladie inférieure à lamoyenne des trois. Mais atten-tion, on ne peut pas choisir n’im-porte quelle association de varié-tés, il faut que celles-ci possèdentdes caractéristiques qui s’entrai-dent les unes les autres.

Sur les colzas, on observe unerégularité de rendement. Les ren-dements ne sont pas spécialementplus hauts, mais alors que lesdeux dernières années ont été plu-tôt sèches, Dominique Tassot n’apas connu de baisse de rende-ment. L’apport d’un fongicideapparaît cependant commeindispensable pour les colzas.

La gestion des couvertsvégétaux

Autre allier pour développerdes sols performants et favoriserla diversité biologique, la mise enplace de couverts végétaux. C’estle choix fait par le Gaec de laRenardière avant la culture debetteraves. Phacélie, trèfle, mou-tarde, etc. on parle non plus deCipan (piège à nitrate) mais deCIPAM (piège à minéraux). Deson côté, la paille d’orge provoqueun effet parapluie et protège ainside l’érosion. Chaque espèce cor-respond à une vie microbienne.Les vers remontent à la surfaceet dégradent la matière organiqueplus tôt. Le broyage de ces cou-verts apporte une nourriture pourla micro-faune et la micro-floredu sol. Autre observation : l’ap-port d’un mélange d’engrais vertet de TMF, donne des collets debetteraves d’un plus gros diamè-tre.

Valoriser la matière organiqueQue l’on soit céréalier ou éle-

veur, la gestion de la matière orga-nique sur l’exploitation a touteson importance. « Le sol ne senourrit pas seulement de ce qu’onrestitue mais surtout de ce qu’iltransforme ». La matière orga-nique a deux évolutions possi-bles : la putréfaction et l’humifi-cation. Seule la seconde aura des

effets positifs une fois la matièreorganique épandue. Il faut doncenclencher le bon processus dèsle départ. TMCE propose un pro-duit qui oriente plus favorable-ment la fermentation. La TMLi-tière favorise l’humification dès lastabulation, assèche et désodo-rise les litières. Grâce à une amé-lioration du contexte argilo-humide, la minéralisation estrégulée, les maladies limitées. Làencore, cela permettra ensuite deréduire l’apport d’engrais.

VIRGINIE INGEBOS

6 VENDREDI 19 JUIN 2009

RepèresSCEA Tassot (Dominique Tassot)Environ 300 hectares de céréales dont 1/3 en biologique. Deux sites : 62 hectares dans la vallée de l’Aisne et 236 hectares en zoneChampagne. En 1992, arrêt de la fertilisation NPKEchange paille-fumier avec les agriculteurs voisins. En non-labours depuis 1996Utilisation du TMS depuis 1999.

Gaec de la Renardière (Thierry et Didier Carré) Deux sites : 170 hectares en Champagne – 90 hectares en VallageEn non-labours depuis 1985Assolement : 25 ha de colza – 30 ha de betteraves – 80 à 100 ha de blé– 60 ha d’orge – 25 à 75 ha de maïs – féveroles et luzerne. TMCE depuis 1999. Apport de matière organique, jamais d’apport d’engrais chimique.

TMCE etl’agriculturebiologique

� Particularité de la SCEATassot, un tiers de sa surfaceest dédié à l’agriculture bio-logique. Une démarche moti-vée notamment par la volontéde préserver le sol. Désher-bage mécanique, semis re-tardé, fertilisation organiquegrâce à un échange paille-fu-mier avec les éleveurs voi-sins, font partie des pratiquesmises en place. De son côté TMCE proposedes produits utilisables enagriculture biologique. « No-tre société n’a pas un objec-tif de tout bio, soulignent sesdirigeants. Cependant dansun contexte de réduction desintrants, certains de nosclients sont amenés à allerplus loin et franchir le pas dela conversion. Nous nous de-vions de les accompagnerdans cette démarche. Il fautregarder la bio avec intérêt.Sur des questions de dés-herbage mécanique, luttecontre les maladies, il y a dessolutions à emprunter ».

aufildelasemaineDANS NOTRE DEPARTEMENT

Fertilisation� Près de 1200 agriculteurs ont assisté du 9 au 11 juin dernier à la plate-forme d’essais

TMCE à Annelles.

Des plantes plus résistantes grâce à une meilleure structure du sol

L'utilisation du concept TMCE permet d'aérer le sol en favorisant la viemicrobienne.

Il est important d'enclencher les bons processus dès le départ pour unebonne valorisation de la matière organique de l'exploitation.

Près de 1200 agriculteurs étaient réunis autour de la plate-forme d’essaisd’Annelles pour mieux observer l’intérêt du concept TMCE.

Page 2: Fertilisation TMCE à Annelles. Des plantes plus …...CIPAM (piège à minéraux). De son côté, la paille d’orge provoque un effet parapluie et protège ainsi de l’érosion.

Présentation d’une vitrine d’engrais verts. Des associations de différentes plantes peuvent s’avérer intéressantes pour une meilleure couverture du sol, une meilleure exploitation des différentes couches

du sol ou encore pour une plus grande diversité de la matière organique fournie au sol.

Nouvelles de l'industrie

Un dixième de litre de TMF par dose de semences suffit. Le même produit a été appliqué au stade 6 à 8 feuilles de la betterave. Il s’agit d’un stade critique de la culture, explique Patrick Ribaucourt, l’un des techniciens TMCE en

L’objectif de montrer la dynamique de l’azote d’un sol fertilisé avec le TMS. Le précédent cultural est une orge de printemps. Il y avait beaucoup de paille, décrit Thierry Carré. En plus de cela, il y a eu un apport de compost mi-août 2008 et un couvert d’avoine et de moutarde a été semé peu après. L’intérêt du TMS est qu’il permet de bien faire évoluer toute cette matière organique, relate l’exploitant, qui précise que le produit a été apporté à 2 stades: d’une part début août de l’année dernière et d’autre part au stade 6 feuilles de la betterave.

Le TMF, autre produit de la gamme TMCE, a également été utilisé dans cet essai. Ce fertilisant liquide composé de sels minéraux et d’oligoéléments a été employé comme traitement des semences.

En céréale ainsi qu’en colza, d’autres essais sont menés pour évaluer

Belgique. Le but du TMF est précisément d’aider la plante à passer les stades physiologiques importants.

La veille de la visite, soit une vingtaine de jours après ce traitement, un prélèvement de plants de betteraves a été réalisé. L’examen visuel montre une différence de développement et de vigueur en faveur des betteraves traitées au TMF. L’essai sera suivi jusqu’à la récolte pour examiner s’il y a aussi un effet positif sur le rendement.

l’intérêt de différentes pratiques. Dans le prolongement de l’emploi du TMS et du TMF, qui vise à fournir à la culture de meilleures conditions de croissance, l’accent est mis sur les pratiques qui permettent de réduire l’impact des maladies et le volume d’intrants. Le choix variétal, le recours à des associations de variétés, la profondeur de semis, le rappuyage du sol ou encore les dates d’application de l’azote sont autant d’aspects étudiés.

Contact en Belgique: H-A. Misonne, tél.0497/71.73.30. ●

Le Sillon Belge 03/07/2009