Essai doc

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uring our trip to the USA wespent one day in a city namedNorfolk, one of the largest

cities in Virginia. It is a naval city dueto its port. This was on October 30th

and it was very sunny.

When we arrived here, we started tovisit the Navy Base. It is the world’slargest Naval Station, one of themost secured and we had to bechecked many times before entering.We visited it in a coach with a guidebut we could not take photos.

The Navy Base of Norfolk, or NavalStation (Resort) Norfolk, is a naval,air and submarine base, of the Navyof the United States of America – USNAVY – situated in the port of Nor-folk, in Virginia, on the Atlantic Coast.With 13 platforms and 11 sheds withplanes distributed on 17 km!, it has134 aircrafts and 75 warships; more-over there are five carrier aircraftsand 11 nuclear attack submarines.

Then we visited the Wisconsin Ship, abattle ship during the Second World

War.

It was very impressive due to its size.We saw many rooms but no specialparts of the ship. It could be re-used ifnecessary but it would take sixmonths to get it ready. Now it is anaval museum, which explains warsin the world to the public.

We had lunch at Mac Arthur Mall. AMall is a place where there are a lotof shops and restaurants. We didshopping for example at Abercrom-bie, Apple store or in chocolate shops We all liked this moment as we

bought products which cannot befound in France.

In the afternoon we discovered thelandscape of the state.First, we visited Cape Henry Light-house which faces the Atlantic Oceanin Virginia Beach.It is said there are dolphins in theocean but unfortunately, we did notsee them. Finally, we had a nice stopat the beachfront downtown andeveryone enjoyed this day in Norfolk.

Gauthier Bugnot Loïc Mougin

de la VirginieA la conquête

D

ONE DAY IN NORFOLK

OCTOBER 30TH, 2008

DOC ST JEAN 09 12:Mise en page 1 11/12/09 15:48 Page 58

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his trip to the USA has notonly been an extraordinarycultural experience, as we

have learnt a lot about American History thanks to the teachers andthe guides, but it has also andabove all, been a tremendoushuman experience.

Indeed, during our stay,we met generous peoplewho welcomed us, com-plete strangers, in theirhouse with kindness,goodness and simplicity. Itwas just unbelievable as itwas different from France.

Our American familieswaited on us hand andfoot, which made it eas-ier for us to adapt to differentlifestyles, homes and moods and toget to know these great people. Wewere just a member of their family fora week!

I remember the first time we sawthem, after the coach’s arrival in Vir-ginia Beach : they were all waiting forus in the rain and they were freezingbut… smiling! We got off the coachand they hugged us as if we weretheir own son or own daughter.

With them, weshared wonderful

moments, especiallywhen we spent the

whole weekend in their com-pany. We discovered their lifeand their hobbies.

As far as I am concerned, my familyand I attended a softball game andwent to the restaurant and welaughed all weekend long. We alsomet their friends and the entire family,uncles, aunts, brothers, sisters… Itwas just so good!

What I’m trying to say is that this tripwas wonderful in all respects andthat we will never forget those peo-ple who welcomed us and loved us! It has been an amazing humanexperience.

Fanny Campagne

AMERICAN HOST FAMILIES

T


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u 02 au 05 juin 2009, auterme de notre premièreannée d’apprentissage de

l’allemand, nous, germanistes de 64et 65, sommes partis mettre en pra-tique nos connaissances et visiter lavallée rhénane et ses richesses cultu-relles.

Nous étions logés le soir par 2 ou 3 enfamilles allemandes afin d’avoir uncontact concret avec nos voisinsd’Outre-Rhin, et durant la journéenous admirions enfin les sites et mo-numents dont nous avions préparé lavisite en classe.Nous avons eu de la part des guidesdes compliments unanimes sur laqualité d’écoute et le bon comporte-ment du groupe, ce qui nous a valuquelques privilèges, comme ce mo-ment exceptionnel que je garde pré-cieusement en mémoire : après nousavoir fait visiter la magnifique abbayebénédictine de Maria Laach, le frèreJohannes nous a fait rentrer dans lechœur interdit aux laïcs et nous avonsreçu là sa bénédiction après avoir dittous ensemble le « Notre Père » !Mais je laisse la parole aux élèves,avec les extraits de leurs « carnets debord » :

Aix-La-Chapelle :

« La basilique carolingienne est,après celles de Cologne et de Paris, la

plus belle que j’aie jamais vue ! Dèsque je l’ai aperçue, j’ai été touché parsa beauté. L’octogone et le déambu-latoire datent de Charlemagne, ilsont 1200 ans ! » Adrien Esnault

« Puis nous enchaînons avec un ral-lye dans le centre piétonnier d’Aix. Ala clé, des questions posées aux pas-sants, aux magasins, et la découvertedes monuments ou statues : de quoinous familiariser avec l’allemand ! »Octave Loizillon

La cathédrale de Cologne :

« A l’intérieur de la cathédrale, de-vant les reliques des rois mages, jerestai songeur : il a fallu 6 siècles d’ef-forts pour construire ce monument àla gloire de Dieu. J’imaginais lenombre de générations qui se sontsuccédées sans jamais voir la beautéde la cathédrale terminée… » CômeHoudeville

La maison de Beethoven :

« On y voit notamment son piano quiest un peu spécial car chaque toucheest reliée à trois cordes au lieu d’une,ce qui était censé améliorer sapuissance sonore. Mais hélas,cela ne servit à rien, Bee-thoven sombrait de plusen plus dans la surdité.

On peut aussi y admirer les cornetsacoustiques du grand musicien. Ilssont de plus en plus gros et impo-sants, tentatives désespérées de Bee-thoven pour se rattacher au mondesonore. » Bertille Cartier

La croisière sur le Rhin :

« L’après-midi nous avons fait unecroisière sur le Rhin. J’ai choisi la « Lo-relei » comme coup de cœur car c’estune impressionnante falaise qui sur-plombe le Rhin et a inspiré le poèteallemand Heinrich Heine » AristideBarraquand

« Lorsque je serai trimillionnaire, jeme verrai bien passer le restant demes jours sur les bords du Rhin dansun des châteaux qui le bordent ! »

Thibault de Fosseux

L’église Saint-Paulin à Trèves :

« L’église baroque de St Paulinest mon coup de cœur : j’ai étéimpressionnée par le contrasteentre la simplicité de l’exté-

de l’AllemagneA la découverte

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rieur et la richesse des décors rococosde l’intérieur(..) une somptueusegrille en fer forgé dorée à l’or finferme le chœur où les décors foison-nent (..) j’ai beaucoup aimé cetteéglise, je l’ai trouvée vraiment su-blime. » Héloïse de Mijolla

« Les fenêtres et reflets donnent uneimpression d’immense clarté. La do-rure et le décor chargé ne sont para-doxalement pas lourds et dégagentune formidable impression de légè-reté. » Thérèse Coulomb

La vie en famille allemande et en Allemagne :

« Les familles qui nous ont accueillisétaient gentilles et patientes avec

notre allemand de débutant. (note duprofesseur : beaucoup de famillesétaient étonnées que les enfantsn’aient eu qu’un an d’allemand carelles trouvaient qu’ils se dé-brouillaient très bien !) Les monu-ments et leurs histoires étaientmagnifiques. J’en ai eu plein lesyeux ! » Adrien Esnault

« Les rues sont plus vertes et pluspropres qu’en France. Dans les boulan-geries, il y a une variété de pains in-croyable ! Et ce qui m’a le plus plu, c’estla manière d’être accueilli par la famille :c’était merveilleux. » Eric Cheylus

« Petit coup d’œil sur l’emploi dutemps d’Elisa, qui est en 9ème (3ème

chez nous !). Elle commence à7h30 !!! (pfff, c’est dur !) Mais ellefinit tous les jours à 14h, et ça c’estbien ! » Marguerite Champion

« J’ai été ravie de mettre en pratiquela langue que j’étudie. C’était un plai-sir de pouvoir communiquer avec lesallemands et d’arriver à les com-prendre(…) Madame Berthomier,quand repartons nous ? » Héloïse deMijolla

VIVE L’ALLEMAND !!!


e journal L’Équipe a proposécet hiver aux élèves de CM1,CM2, 6ème et 5ème de participer

à un grand concours. Le thème était :créez votre propre magazine« L’Équipe Junior ». Les conditionsétaient simples. Il fallait que la classeentière participe, que deux sportssoient abordés (un sport d’équipe etun sport individuel) et que ce proto-type soit entièrement réalisé par lesenfants.

La classe de Madame Brunet a décidéde relever le défi. Il nous a toutd’abord fallu définir les rôles, chacunle choisissant en fonction de sesgoûts, qualités, envies… Puis, aprèsde nombreuses discussions et argu-mentations, nous avons décidé devoter pour choisir les deux disciplinesqui seraient traitées dans le journalde la classe : en sport individuel, letennis est arrivé en première place,avec les championnats de Melbournequi se profilaient quelques semainesplus tard. En sport d’équipe, le choixfut plus simple car il y avait dans laclasse une championne de natation

synchronisée en équipe,Louana. Au travail ! Chacun s’est at-telé à sa tâche, faisant desrecherches personnellessur Internet ou dans diversmagazines sportifs, cro-quant quelques esquissespour les illustrations, rédi-geant les premiers articlessur les thèmes choisis. Cer-tains élèves ont été assisteren bons journalistes à unchampionnat auquel l’équipede Louana participait.D’autres ont réfléchi sur lamise en page et le choix destitres.

Les enfants travaillaient enéquipe, par deux ou plus, et ontainsi appris à s’écouter et s’en-richir mutuellement. Au bout de quelques semaines,le journal « L’Équipe Junior » deSaint Jean de Passy était enfinprêt ! Une fois déposé à la rédac-tion du journal, il nous a fallu at-tendre quelques semaines, pour

apprendre que la classe de madameBrunet arrivait en 10ème position,place honorable compte tenu des trèsnombreux participants à ce concoursnational.

Les enfants ont reçu comme récom-pense des T-shirts et autres bricoles,mais avant tout, ils ont appris les dif-férents métiers nécessaires à la ré-daction et réalisation d’un quotidien.D’autre part, certains termes propresau monde de la presse n’ont plus desecret pour eux.

Mais, plus que tout, ils ont réalisé en-semble avec quelques déboires(comme la perte d’une illustration etd’une B.D….) et beaucoup d’enthou-siasme un journal magnifique et pas-sionnant !

BRAVO LES 7èmes BLEUES !!!!

Sylvie BRUNETAlice de RAMBUTEAU

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juniorEquipeL


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DOC ST JEAN 09 12:Mise en page 1 11/12/09 15:52 3

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e troisième pèlerinage de la Di-vision de première à Rocama-dour s’est déroulé suivant le

programme rodé lors des deux édi-tions précédentes, à savoir :

MARDI 12 MAI :

Visite du village mar-tyr d’Oradour-sur-Glane, après laprière dirigée par lePère BRANCHU dansles ruines de l’église,puis pique-nique surplace à l’issue de l’ins-tructif passage par leCentre de Mémoire.Etape de détente à Collonges-la-Rouge, avec flânerie dans les ruellesde ce magnifique fleuron de l’Asso-ciation des « plus beaux villages deFrance ».Arrivée à Rocamadour pour les vêprescélébrées et animées par le PèreRonan de Gouvello, le dynamique et

char ismat iquecuré du lieu.Après le dîner, re-

traite aux flam-beaux dans les rues

du sanctuaire et re-tour, par le grand esca-

lier et le chemin de croix,aux tentes obligeamment montéespar les nombreux scouts du groupe.

MERCREDI 13 MAI :

Présentation chez les reli-gieuses de Gramat de l’œuvre

du bienheureux Pierre BONHOMMEdont nous allons suivre les pas, pourtraverser le causse en direction de Ro-camadour.Halte pour le pique-nique au châteaude La Pannonie : la châtelaine n’estvraiment pas enchantée de voir unehorde aussi nombreuse squatter saprairie en attente de fauchage. Heu-reusement, le Père BRANCHU règle

l’incident grâce à sa di-plomatie proverbiale.

Visite des chapellesdu sanctuaire, dèsle retour à Roca-madour (la se-conde partie du

pèlerinage ayantété effectuée à un

pas soutenu carl’orage menaçait), avant la

messe célébrée par le Père BRANCHU.Après le dîner, veillée festive égale-ment animée par l’infatigable PèreBRANCHU.

JEUDI 14 MAI :

Annulation de l’ascension matinaledu grand escalier à genoux pour lesvolontaires recensés par le PèreBRANCHU, car la pluie rendait l’exer-cice trop périlleux.Retour via Bourges où le déjeuner aété prévu. Visite de la cathédrale,sous la direction et avec les commen-taires du Père BRANCHU.Pour achever notre pèlerinage, messecélébrée en la cathédrale de Bourges…. par le Père BRANCHU, bien sûr !

Gérard DESTOUCHESResponsable du Lycée

2009RocamadourL


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ffectuée les 28 et 29 sep-tembre, la traditionnelle ran-donnée-pèlerinage des élèves

de seconde, à Saint-Malo et au MontSaint-Michel, a bénéficié de condi-tions météorologiques excellentes,qui n’ont fait que renforcer la bonnehumeur ambiante.

Il n’est pas désagréable, en effet, depique-niquer en plein soleil sur laplage de Paramé, avec, à l’horizon, laflèche de la cathédrale de Saint-Malo,et de parcourir les remparts de lavieille cité corsaire par une tempéra-ture estivale, à un moment où l’onpourrait se trouver dans une salle declasse de Saint-Jean.

Les 173 élèves de la division étaientfinalement tous présents, ce quiconstitue une chance extraordinaireen ces temps de menace grippale,pour jouir de ce privilège, dont ilsont, je crois, tous pris conscience.

La veillée au Centre Nautique Régio-nal de Granville, lieu également propice à l’évasion et au dépay-sement, a permis, grâce auxinterventions, historique deMadame MAILHOS et spiri-tuelle de Monsieur l’abbéSEGUIN, de préparer la tran-sition avec la journée du 29,entièrement centrée sur le pèlerinage au Mont Saint-Michel.

Après la messe célébrée en l’église deGENETS par notre nouvel aumônier,nous nous sommes mis en route pourle Bec d’Andaine par le G.R. quicontourne le Cotentin. De là, chaqueclasse ayant été placée sous la hou-lette d’un adulte de Saint-Jean et ladirection d’un guide local, nousavons traversé la baie du Mont Saint-Michel en passant au pied de l’île de Tombelaine, comme les pèlerins du Moyen-Age.

Pour la première fois àSaint-Jean, cette démarche avait lieule jour même de la Saint-Michel, cequi nous a permis d’assister à de mul-tiples sauts de parachutistes qui, tra-ditionnellement, honorent ainsi leursaint patron.

La vision du Mont demeure cepen-dant le clou du spectacle, suscitantdes émotions esthétiques et spiri-tuelles sans cesse renouvelées.

Chacun a pu ensuite déjeuner et sepromener à son gré dans les ruellesdu Mont, avant la visite finale del’abbaye, guidée pour chaque classepar un responsable de Saint-Jean.

Merci à tous les professeurs et édu-cateurs qui ont, une fois de plus, été

nombreux à accompa-gner les élèves dans la

baie du Mont Saint-Mi-chel, montrant ainsi qu’ils sont

prêts à les guider tout au long del’année sur la voie de la réussite sco-

laire. Merci à Madame IDRAC, qui amarqué, par sa présence durantces deux jours, tout l’intérêt qu’elleportait à cette démarche et qui n’a

pas hésité à s’investir largementdans l’encadrement des élèves,jusqu’à accepter de commenter

la visite de l’abbaye pour une desclasses.

Le Préfet des 2ndesGérard DESTOUCHES

2009Mont St Michel

É


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eudi 12 mars dernier, Ma-dame Ponzo a emmené sesélèves de CP Bleu Vignes pas-

ser une journée à l’école … de bou-langerie-pâtisserie.

Grâce à Monsieur Mirat, papa de Tom,nos enfants se sont transformés, l’es-pace d’un après-midi, en artisans pro-fessionnels de la boulangerie, de laviennoiserie et de la pâtisserie.

Cet après-midi à la fois studieux et ré-créatif s’est déroulé à L’Ecole de Bou-langerie et de Pâtisserie de Paris(EBP) qui accueille chaque année 240apprentis (soit 115.000 heures an-nuelles de formation en apprentis-

sage) et 130 adultes en reconversionqui souhaitent acquérir un savoir-faire en boulangerie et pâtisserie.

L’EBP a été créée en 1929 par lesGrands Moulins de Paris et elle est re-connue par l’Etat depuis 1935.

Depuis 1995, l’EBP occupe 2000 m!dans les locaux historiques des an-ciens chais de Bercy. Ce lieu chargéd’histoire et de tradition s’inscritdans les valeurs de l’Ecole et proposeun cadre qualitatif et convivial auxapprentis grâce à sa proximité avecBercy Village.

L’Ecole dispose de quatre fournils,trois laboratoires de pâtisserie et unde viennoiserie.

Pour que le rythme de cette journéesoit le plus efficace possible, les pâtesavaient été préparées à l’avance parJean-Marc SERRA qui enseigne à l’EBPet qui s’est occupé de nos enfants cejour-là. Jean-Marc a tout de mêmepris le soin d’expliquer aux enfants lacomposition de chacune des pâtes etles a réalisées devant eux.

Nos apprentis mitrons ont commencépar confectionner des biscuits sablés.A partir d’une boule de pâte, ils ontfait une grande galette qu’ils ont en-suite divisée en petits ronds pour enfaire des sablés. Ils les ont disposéssur de grandes plaques pour les faireenfourner par Jean-Marc.Ensuite, ils ont fabriqué des petitspains au lait en forme de bons-hommes, puis des viennoiseries avecdes pépites de chocolat. De la mêmefaçon, ils les ont disposés sur desplaques pour les faire cuire dans unautre four.Les élèves ont emporté tous les pro-duits qu’ils avaient fabriqués pour lesdéguster le soir même en famille (cer-tains ont craqué dans le métro qui lesramenait à Saint-Jean…). Leurs sacsétaient remplis de gâteaux délicieuxet encore tout chauds !

Un grand merci aux mamans accom-pagnatrices qui, elles aussi, et danstous les sens du terme, ont mis lamain à la pâte ce jour-là !

M. MIRAT – Mme PONZO

de Boulangerie-PâtisserieA l’écoleJ


ai eu la chance d’avoir étéchoisi par Madame Volperpour représenter Saint-Jean

de Passy lors des cérémonies de commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918.

En arrivant au pied de la statue duMaréchal Foch, j’étais intimidé de-vant ces anciens combattants, Mon-sieur le Maire et son équipe. Avecd’autres élèves d’écoles du quartier,nous avons déposés deux gerbes : lapremière était offerte par la mairie duXVIème arrondissement, la secondepar la mairie de Paris.

Puis, après une commémoration de-vant le monument aux morts de laPlace du Trocadéro, rendant hom-mage aux soldats français, étrangers,nous nous sommes rendus à la mai-rie où Monsieur Goasguen a ensuiteremis des médailles à des ancienscombattants des guerres suivantes.Nous avons ensuite déposé une gerbeà l’intention des habitants du XVIèmearrondissement morts pendant la1ère guerre mondiale.

J’ai pu mesurer à travers les différentsdiscours et surtout la lettre du Maré-chal Foch, combien ces combattantsse sont battus pour que notre paysreste libre. J’admire le courage de cessoldats.

Jules – CM2 Vert

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du 11 NovembreCérémonie

undi 10 novembre, différentes écoles du XVIème arrondissement,dont notre école et particulièrement notre classe, ont été invitées à la cérémonie du 11 Novembre. Le rendez-vous était au

Trocadéro devant la statue du Maréchal Foch.

Des porte-drapeaux encadraient le Maire et ses adjoints.

L’ordre du jour du Maréchal Foch a été lu, suivi du discours de ClaudeGOASGUEN (le Maire). Enfin, quelques élèves (dont Jules) ont déposédes gerbes devant la statue du Maréchal Foch. Les élèves du 16e se sontensuite dirigés jusqu’au parvis de la mairie devant le monument auxmorts.

Puis, avec curiosité, les invités sont allés dans les salons de la mairie. Là,notre ventre a gargouillé… Un buffet nous attendait !!

Ce que nous avons retenu de cette cérémonie, est de remercier « Le soldat inconnu » pour avoir combattu pendant 51 mois de guerre.

Sébastien, Clémence, Diane et Pia

J’

LE 10 NOVEMBRE À LA MAIRIE

L


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la première heure, fut baptiséepour la première fois une pro-motion de Saint-Jean de Passy,

du nom du Cardinal Verdier, celui-làmême qui renomma le pensionnat dePassy, le 23 mai 1934 : le Père Ponsardqui célébra cette messe a bien voulules accompagner durant ce pèleri-nage. Pour reprendre l’allocution demonsieur de La Rivière, « il leur reve-nait maintenant d’écrire leur his-toire » et les 7 jours à Rome ont étél’occasion de vivre un « 24h chrono »marqué par de nombreux temps fortset anecdotes diverses.

3h du matin le 18 mars 2009, les pre-miers doivent se réveiller avec plus de24h d’avance, pour aller prendre leuravion. En effet, 5 jours avant le départles dates ont dû être modifiées pourne pas avoir à défier une grève géné-rale du transport aérien. Les plan-nings, les circuits, les réservations decars, de visites… ont pu être recaléspar l’agence de voyage de Saint-

Jean de Passy « Aballéa- Feneyrol andCo » et ont permis à tout le monde deprofiter d’une journée supplémen-taire à Rome.

5h du matin lundi 23 mars,jour de la profession defoi, le tocsin sonnedans l’ensemble descouloirs de la mai-son « Il Carmelo».Il faut prendrele premier trainà Sassone à 7h,en direction deRome, après desmises en plispour les filles et desséances de nœud decravate des accompagna-teurs pour les garçons. Tout lemonde tiré à 4 épingles tente de petitdéjeuner pour tenir la distance qui lesmènera à la pizzeria choisie par leursaccompagnateurs pour fêter cette in-oubliable matinée.

8h, 1er temps fort de chacune desjournées, le rassemblement de l’en-semble des équipes dans la cour du

Carmel pour la prière du matin ani-mée par les différentes équipes et lePère Chatelet avec comme défi defaire vibrer les voix dans le méga-phone, avant l’envoi pour la journée.

9h, arrivés dans Rome les groupes sedispersent pour que chacun suive sonprogramme de visites de la journée :le Panthéon, Saint-Ignace, Sainte-

Cécile, le Trastevere… et bien sûr les musées du

Vatican.

10h lundi 23 mars,le temps fort de ceséjour fut bien sûrla profession de Foià Saint-Pierre deRome présidée par

Son Eminence leCardinal Poupard. La

remontée de toute lanef de Saint-Pierre de

Rome en procession par deux,derrière monsieur de La Rivière et lespréfets, madame Aballéa et monsieurFeneyrol, a suscité l’admiration destouristes. Puis au cours de la célébra-tion, dans le chœur de la Basilique,sous la chaire de saint Pierre, chaqueenfant répondant à l’appel de la foi lors de l’énoncé de son prénoms’est levé en répondant « me voici »,

à RomePèlerinage

À

24 HEURES À ROME

AVEC LA PROMOTION JEAN VERDIER


moment émouvant pour chacund’eux et pour les nombreux parentsqui étaient venus partager l’annoncede leur engagement.

11h dimanche 22 mars, nous devonsretrouver les familles venues nous re-joindre pour la messe à Sant’ Andreadella Valle. En arrivant à la gare,notre parcours pour les rejoindre aété compliqué par le marathon deRome, qui avait lieu ce jour-là, et quibloquait beaucoup d’axes, noussommes arrivés tout juste pour ledébut de la messe !

12h, nous n’avons malheureusementpas pu assister cette année à l’Angé-lus par le Pape Benoît XVI car il étaiten voyage en Afrique.

14h, l’après-midi les visites des beauxsites de Rome reprennent, certains vi-sitent le Forum et le Colisée en sui-vant le Père Branchu d’un pashaletant pendant que les autres visi-tent la Trinité des Monts ou Saint-Charles aux quatre fontaines. Lesgroupes se croisent dans Rome enfonction de leurs visites des 4 basi-liques majeures. Chaque élève avaitpréparé une visite guidée d’un mo-nument de Rome et l’exposait à son

Groupe et à ses accompagnateurstoujours attentifs à découvrir unechose ou une autre ; environnementscolaire oblige, les accompagnateursmême non professionnels de la nota-tion, devaient évaluer les exposés.

15h, pause place Navone, avecshopping pour les uns, et pausecafé pour les autres.

16h, un voyage à Rome nepouvait pas être parfait sansla traditionnelle glace of-ferte chez Giolitti par mon-sieur de La Rivière, ce quifait le bonheur de tous les

élèves et accompagnateurs et quiravit le palais de monsieur Feneyrol,qui aime goûter chaque parfum !

17h, le grand jeu d’Ostie coordonnépar Madame d’Aramon, après les vi-sites des catacombes, fut un momentde courses folles au milieu des ruineset de découverte de cet ancien port

de Rome. Chaque

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72

équipe a gagné une partie du trésor,un goûter partagé dans le théâtre an-tique après avoir déclamé un poèmesous l’œil critique de ses pairs.

18h, après les journées très rempliesdans Rome une des missionsdes accompagnateursétait d’être à l’heureà la gare pour nepas rater le trainqui retourne àSassone. Cela avalu à certaineséquipes de bonssprints dans lesrues ou dans lemétro pour sau-ter dans le train.H e u r e u s e m e n tpour certains, le trainpartait parfois en retard etpour d’autres à 19h un train de rattrapage existait !

19h, après une bonne journée lerepas du soir fut toujours très appré-

cié avec les fa-meuses pâtes ita-

liennes (à volonté),dans une ambiance très

joyeuse, surtout le derniersoir où une remise de prix été organi-sée par les pèlerins pour remerciermadame Aballéa et monsieur Feney-rol de leur attention vis-à-vis d’euxtout au long de l’année et pendant ceséjour en particulier.

20h, la soirée s’organise, chacun choi-sit soit la partie de foot avec entreautres monsieur Painchaud, soit lapartie de poker, Monopoly, échecsvoire même les cours d’Italien pourles plus studieux.

21h tout le monde se retrouve à lachapelle pour la prière du soir, parfoisempreinte de grand recueillement.

22h, l’heure d’aller se coucher coïn-cide aussi avec l’heure à laquelle lespetits bobos, les angoisses et la fa-tigue se ressentent, merci au méde-

cin accompagnateur

qui a eu fort à faire y compris durantles nuits.

23h, heure où les accompagnateursont besoin de se retrouver, de parta-ger les impressions de la journée etde régler les derniers détails du len-demain. C’est aussi le moment oùmonsieur Joyeux boucle le reportagephotos à mettre sur le site et le film si bien réussi qui permet à tous degarder des belles images, d’autres se changent les idées pendant un instant.

La veillée d’action de grâce, à notreretour partagée avec toutes les familles fut aussi le moment de re-mercier le Père Branchu et monsieurde La Rivière dont c’était le derniervoyage à Rome avec Saint-Jean de Passy.

à Rome (suite)Pèlerinage


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Profession de Foi des QuatrièmesSaint-Pierre de Rome


75Transferts aéroports – gares

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e 17 mars, les deux classes de7ème Verte et Rose de Vignessont allées chanter et réjouir

les personnes âgées de la Maison deRetraite de la Rue des Sources.

L’accueil de Madame Morel, le sou-rire des spectateurs et le soutien desaccompagnateurs nous ont beaucoupaidés.Violons, flûtes et piano étaient de lafête !Après un merveilleux goûter, il nousen reste un souvenir fabuleux.

Pia, Astrid et Morgane

des 7ème Verte et RoseLa visite

L


Saint Jean, on a l’habitude deme voir en blouse bleue, dansl’exercice de ma mission de res-

ponsable des services techniques.Parfois, après 1 semaine de congés, jereviens le teint légèrement hâlé…Eh oui, ma passion secrète, c’est laplongée sous-marine !Je pratique ce sport depuis 26 ans etje fais partie du club de plon-gée de la Société Générale(l’UASG), où j’ai égale-ment une petite fonctiond’encadrement.Cette activité m’a permisde faire des voyages et dedécouvrir des fonds marinsmagnifiques, notammentdans une région : la MerRouge.

En mai 2008 , à EL GOUNA, au nord, àla sortie du Golfe de Suez, j’ai visitéplusieurs épaves, les unes à caused’erreurs de navigation et les autrescoulées dans les années 40, pendantla dernière guerre. Voici les quatreépaves que j’ai visitées : ! Le Giannis D git entre 12 et 26

mètres. La coque repose couchée sur bâbord a été cassée en deux parties inégales. La proue est su-perbe, en partie concrétionnée. De là, par temps calme la visibilité est bonne, on voit, dans le lointain les mâts intacts qui donnent toute sa personnalité à cette épave. La position sur le récif abrite très effi-cacement ses superstructures.

! Le Carnatic est couché par 25 mètres de fond sur le flanc tribord, en position inclinée. La proue est à 12 mètres. Les superstructures sonten parfait état et en fonction de la clarté de l’eau, on peut apprécier la totalité de l’épave. A l’époque, le bateau était surnommé « le courrierde BOMBAY ». Le bateau a été

coupé en deux lors de l’explosion des machines. Les débris s’éten-dent sur une longueur d’environ 200 mètres. Il faut 2 plongées pour visiter complètement le bateau.

! Le Thistlegorm n’est accessible que si on est amené par un équipage connaissant son lieu de repos. Au-cune bouée ne le signale. Il est au

cœur du golfe de Suez à 4heures de navigation de

Hurgada.. Dans la nuitdu 5 Octobre 1941, unebombe allemande per-cute la soute a muni-tion de ce bâtiment

militaire Anglais de 130mètres de long. A bord, se

trouvent encore des fusils, des bottes, des munitions, des camions-citernes, voitures, des motos et même une locomotive et ses wagons. La poupe est à 33 mètres alors que la proue est à 16 mètres. Elle est magnifique, il y a des poissons partout, jusqu’à la remontée lorsque nous suivons le bout pour la remontée.

! Le Rosalie Moller est un cargo de 140 mètres réquisitionné par l’ar-mée Anglaise et qui transportait eu charbon vers Alexandrie Il a été coulé 2 nuits après le Thistlegorm.La poupe est à 50 mètres et la proue à 30. Vu la profondeur, c’est une plongée « technique ». Les cales sont vides mais habitées par de nombreuses rascasses vo-lantes, poissons papillons, des poissons anges des oursins et un énorme mérou. A l’avant, quelquesbarracudas et mérous semblent surveiller, tandis que les carangues et thons chassent. Attention au temps afin d’éviter de fastidieux paliers, on ne reste que 20 minutes maximum.

En Décembre, c’était une croisière enSud Mer Rouge, vers MARSA ALLAM,non loin de la frontière du Soudan. Ils’agissait surtout de plonger dans desrécifs et de rencontrer les requins. J’aiplongé 16 fois, au mélange « NI-TROX ». Deux plongées étaient particu-lières : une crépusculaire (plongée enfin d’après midi, et remontée lorsqu’ilfait nuit et une complète de nuit).

Le NITROX est un mélange enrichi enoxygène, ce qui permet de rester pluslongtemps à une profondeur stricte,sans tolérance. Nous plongions à 6heures, 11 heures, 16 heures et pourcelle de nuit à 20 heures. Le mélangepermet d’être moins fatigué à l’issued’une semaine intensive et de réduirela durée des paliers.

Les plongées étaient magnifiques,nous avons rencontré une grandequantité de poissons de toutes sortesmais hélas, deux requins seulement.Les pauvres, ils étaient affolés de nousvoir venir sur eux pour les photogra-phier et ont préféré prendre la fuitevers le fond où nous ne pouvions pasles suivre. Malgré les visites de nom-breux sites « Saint John’s reef, Ephis-tone, Dangerous reef , Brothersislands» renommés dans la régionpour sa faune, nous ne sommes restésqu’avec des Napoléons, des raies, desanges etc…., nous avons quand mêmeété comblés au cours des parcoursdans des grottes où l’on avait l’im-pression d’être dans un aquarium.

Si vous me croisez parfois un peu « rê-veur » c’est que je n’ai pas complète-ment « refait surface » et que jem’imagine, encore, nageant à la dé-couverte des profondeurs, bien loinde mes taches quotidienne à Saint-Jean de Passy

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à Saint-Jean ?Un poisson

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ls ont laissé sur le quai de lagare Saint-Lazare, leurs pa-rents, leurs cartables, leurs

leçons, leur école, et se sont retrou-vés dans le train pour une série de jeux, comme par miracle. C’étaitbien commencer cette journée de pèlerinage.

Journée de rencontres, ren-contre avec ces personnesconsacrées, venues au boutdu monde pour faire visiter lecarmel, la basilique. ; ren-contre avec les religieuses de lamaison des Buissonnets ; ren-contre de ce monsieur, qui a or-ganisé une distribution de bonbonstant il était heureux de voir ces en-fants à Lisieux ; rencontres vraimentdifférentes avec les maîtresses, lePère Châtelet, Mme Durand, les caté-chistes.

Rencontre avec Thérèse de Lisieux ?

Comme c’est étrange qu’une petitereligieuse aussi discrète, jeune et fra-gile fasse courir le monde…

pour apprendre à faire à la perfectionles choses ordinaires de la vie !

Bravo pour cette excellente organisa-tion qui a permis à toute cette jeunepromotion de CM2, (et aux accompa-gnateurs), de quitter ses vieilles ha-bitudes le temps d’un pèlrinage.

Laurence GUERARD

à LisieuxPèlerinage

I


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e jeudi 8 octobre, à l’invitationde Monsieur Didier ALIX, prési-dent du Conseil d’Administra-

tion, la communauté éducative deSaint-Jean de Passy s’était ras-semblée pour fêter et ho-norer son anciendirecteur, Régis de LARIVIÈRE.

De nombreux parents,amis et anciens col-lègues de Monsieur deLA RIVIÈRE étaient égale-ment présents, parmi les-quels, Monsieur Frédéric GAUTIER,directeur diocésain.

Monsieur ALIX prit d’abord la parolepour rendre un hommage appuyé à

Régis de LA RIVIÈRE, rappelantles grandes lignes de sa carrièreprofessionnelle, en insistant,

bien entendu, sur son œuvre etson apport important à

Saint-Jean de Passy. Ilsouligna en particulier,au-delà de l’excellencedes résultats sco-laires, son influencedécisive pour acheverla mise en place des

classes préparatoires, lasubtilité de sa stratégie

lors de la création d’unemixité originale en collège, débou-

chant également sur une consolida-tion des structures du lycée. Ilrappela aussi que cette évolution si-gnificative et parfois révolutionnaire

s’était effectuée dans le plus profondrespect du caractère propre de l’éta-blissement et en parfaite harmonieavec des personnalités aussi diffé-rentes que Monseigneur CHAUVET oule Père BRANCHU. Après avoir, pourfinir, chaleureusement remercié Régisde LA RIVIÈRE, il passa le relais à Mon-sieur Claude GOASGUEN, député-maire du XVIème arrondissement.

du « Commandeur » !Le départ

L


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Celui-ci ne s’embarrassa pas de cir-conlocutions pour déclarer d’embléequ’il était venu spécialement pour« cravater » Régis de LA RIVIÈRE, c’est-à-dire lui remettre la cravate de Com-mandeur, le plus haut grade dansl’Ordre des Palmes Académiques.Dans un discours aussi élogieux pourle récipiendaire que pour Saint-Jeande Passy, Monsieur le Maire, arguantde son passé de recteur d’Académie,rappela la noblesse des Palmes Aca-démiques et la beauté, tant esthé-tique que symbolique, de cette vieilledécoration. Il affirma hautement queson caractère républicain ne la ren-dait surtout pas antinomique de l’en-seignement catholique et déclara safierté de compter dans sa circons-cription des établissements scolairesaussi prestigieux et performants queSaint-Jean de Passy.

Il félicita enfin Régis de LA RIVIÈREpour son élévation à ce grade aussihonorifique que rarement attribuédans cet Ordre ministériel,avant de le « cravater » effec-tivement, comme annoncé,en prononçant bien sûr laformule traditionnelle etréglementaire.

La remise de cette cra-vate, suivie aussitôt parcelle de la médaille d’orde Saint-Jean de Passy par

Monsieur ALIX avait à peine eu lieuque, précédant la réponse du réci-piendaire, Madame de LA RIVIÈREs’empara du micro pour une déclara-tion publique aussi imprévue qu’émou-

vante, qui eut pour premier effet dedéstabiliser quelque peu son mariavant sa prise de parole.

Celui-ci sut cependant trouver lesmots pour remercier longuement etchaleureusement Monsieur ALIX,Monsieur GOASGUEN, sa famille, tousses anciens collaborateurs et tousceux qui lui avaient fait l’amitié d’as-sister à cette fête. Il termina en évo-quant les projets dans lesquels ils’était déjà impliqué depuis sa re-traite, qui ne sera pas restée long-temps inactive mais que nous luisouhaitons heureuse et fructueuse.

Gérard DESTOUCHES


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est une fin d’année importantepour Saint-Jean de Passy,puisque l’Institution perd à la

fois son guide spirituel et son cheftemporel.

Arrivé en septembre 2002, le PèreDenis Branchu, ancien élève de Saint-Jean de Passy, a profondément mar-qué notre maison durant ces septannées.Son dynamisme, ses initiatives etpropositions audacieuses et son ex-traordinaire capacité d’entraînementont fait que la Communauté de Saint-Jean a tout de suite marché, commeun seul homme, derrière lui.

On ne saurait décrire ni mêmeénumérer en une soirée toutes les ac-tions et propositions que le PèreBranchu a faites à, et pour Saint-Jean.

Souvenons-nous, entre autres :

Les Vendredis Saints entièrementconsacrés aux activités spirituelles,les retraites pour les collégiens et col-

légiennes de 3ème– âge facile s’il enest !!!

Les traversées de laBaie du Mont Saint-Michel avec 170 secondesenthousiastes à tel pointqu’ils s’engagent en nombre, pourparticiper, avec lui, à un chantier derestauration d’une vieille église ;sans oublier les premières qui le suiv-ent en pèlerinage sur le causse deGramat vers Notre-Dame de Roca-madour !

Et les retraites de fin d’études qui at-tirent de plus en plus d’élèves de ter-minale, jusqu’à leur presque totalité,cette année, aux confins du Jura.Nous n’oublierons jamais non plus,ces merveilleuses célébrations ici àSaint-Jean, à ND d’Auteuil, à N.D. deGrâce de Passy, à Saint-Sulpice etmême à … Rome. Ah ! dans la Villeéternelle, le Père Branchu est chez lui; il y porte la soutane « à la romaine» ; il a ses entrées au Vatican et con-naît les moindres quartiers de la villeet… tous les bons restaurants !

Et rappelez-vous en septembredernier la « mobilisation » de toute lamaison, de jour et de nuit, pour as-surer l’accueil du Saint-Père.

Pour apprécierpleinement ce quele Père Branchu est

pour Saint-Jean dePassy, il faut l’avoir

vu, soutane au vent, àquatre heures du matin,

partir suivi de centainesd’élèves enthousiastes pour accueillirBenoît XVI aux Invalides ! et j’allaisdire sur un train « d’enfer.. » maisl’expression n’est probablement pasappropriée !

Je pourrais continuer si longtempsque la soirée n’y suffirait pas, et ilsont de la chance les paroissiens deSaint-Augustin ainsi que les élèves deFénelon Ste-Marie ; mais notrearchevêque ne nous a pas abandon-nés puisque qu’il nous donne,comme aumônier général, Monsieurl’Abbé Guillaume Seguin.Le Père Seguin connaît bien l’espritqui nous anime. Venant de Stanislas,il a , durant de nombreuses années,marqué de son empreinte la vie pas-torale de ce prestigieux établisse-ment il saura mener à bien ce rôlecapital de l’Aumônerie, « lieu de paci-fication des cœurs et des esprits. » Etmalgré notre peine liée au départ duPère Branchu, il est accueilli dansnotre « maison » comme notre nou-veau père.

cher Père,Bien

C’


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Avant de conclure, et puisqu’il estrare que le président s’adresse àtoute la Communauté éducative, jetiens à remercier chacun et chacuned’entre vous, à quelque place que sesitue sa mission ; car si la maison estbien dirigée et bien gérée, c’est parceque toute une foule de talents, decompétences et de dévouement oeu-vrent dans ce sens.

Père Seguin, Madame Idrac, vousprenez prochainement les rênes decette belle Institution ; vous ver-rez : c’est une « maison formi-dable », elle va bien et ellevous accueille avec joie.

A votre tour, vous de-venez les dépositairesd’une tradition pres-tigieuse, qu’il vous ap-partiendra de fairevivre.

Nous avons confiance envous et vous, vous pouvezcompter sur nous.

Didier ALIXPrésident du Conseil

d’Administration


uatre professeurs de Saint-Jeande Passy ont cessé leur activitéen juin 2009. Lors de la soirée

de fin d’année, le mardi 23 juin, Mon-sieur de LA RIVIÈRE a rappelé les élé-ments essentiels de la carrière dechacun d’eux, avant de les récom-penser pour leur investissement etleur dévouement à la cause de l’en-seignement catholique en général, etde Saint-Jean de Passy en particulier.

Pour Michèle LENICQUE, professeurd’Histoire-Géographie en C.P.G.E. eten Terminale S, il a notamment évo-qué sa grande compétence pro-fessionnelle, attestée par lesplus hauts diplômes universi-taires (agrégation et doctorat),mise au service de Saint-Jeande Passy pendant douze ans.

*********

Pour Gisèle MOINARD, il a soulignéson sens inné et inaltérable du ser-vice d’autrui tout au long des qua-rante années d’un parcours aussivarié qu’atypique, englobant les plushautes responsabilités comme lesplus humbles. Cette polyvalence per-manente (démontrée par les fonc-tions qu’elle a occupées à Saint-Jean :professeur de mathématiques à Saint-Jean depuis quatorze ans certes, maisaussi première femme préfet de di-vision) lui a valu d’être nomméechevalier (en 2001), puis officier(en 2007) des Palmes Acadé-miques.

*********

Pour Martine NOYER, profes-seur de mathématiques, àSaint-Jean depuis 1996 etchevalier des Palmes Acadé-

LA MÉDAILLE DE SAINT-JEAN DE PASSY

orsque Monseigneur BRETON, évêque de DAX, était encore Supérieurde Saint-Jean de Passy, le « Projet 2000 » avait été mis en place. Parallèlement, certains « produits dérivés » avaient été commandés,

parmi lesquels, une médaille de Saint-Jean financée et gérée par l’Asso-ciation des Anciens Elèves.

Le stock s’étant progressivement tari, jusqu’à épuisement complet, début2009, Monsieur de LA RIVIÈRE a souhaité la création d’une nouvelle mé-daille, sur le modèle du sceau qui figure en couverture du Livre de l’année(avec la façade de l’établissement gra-vée au revers).

La réalisation de cette médaille,pour laquelle trois degrés(bronze, argent et or) ont étéprévus, a été confiée à laMonnaie de Paris.Il a été décidé que cettemédaille, en principe attri-buée par le Chef d’Etablis-sement pour servicesrendus à l’Institution (ledegré dépendant de ladurée et de la qualitédes services) pourrait également être décernée, au titre de l’AssociationSportive, par le président de l’A.S., sur proposition du Directeur des Sports.

Les premiers récipiendaires ont été :

OR : Monsieur Régis de LA RIVIÈREMonsieur l’Abbé Denis BRANCHU

ARGENT : Madame Gisèle MOINARDMonsieur Bruno VANIER

BRONZE : Madame Michèle LENICQUEMadame Martine NOYER

La commercialisation de cette médaille n’a, à l’heure actuelle, pas étédécidée : la question demeure à l’étude.

Gérard DESTOUCHES

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pour d’autres chemins…Les départs

Q

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e vendredi 12 décembre2008, au cours de la soiréede Noël des personnels,

Monsieur de LA RIVIÈRE a remis lesinsignes de Chevalier dans l’Ordredes Palmes Académiques à deux fi-gures de Saint-Jean de Passypour lesquelles il avaitobtenu cette distinc-tion lors de la pro-motion du 14juillet 2008 : Ma-dame MartineNOYER, professeurde mathématiquesen collège et en se-conde, et MonsieurStéphane GALLAUD, insti-tuteur en CM2 à Auteuil.En s’adressant à Madame NOYER,Monsieur de LA RIVIÈRE salua sonmari, Monsieur Christian NOYER,Gouverneur de la Banque de France,

dont la présence exceptionnelle àSaint-Jean ne pouvait qu’honorerl’Institution, représentée égale-ment en la circonstance par le pré-sident du Conseil d’Administration,Monsieur Didier ALIX.

Il évoqua ensuite lesmérites des deux réci-piendaires, ne man-

quant pas d’insister surdes qualités qui, par une

curieuse coïncidence, se ré-vélèrent communes à l’une et à

l’autre : conscience professionnelle,bien entendu, accentuée par unehaute idée de leur mission, souciconstant de la progression de leursélèves, nourri par une grande exi-gence, efficacité de leur méthodedémontrée par les performances deleurs anciens élèves ; le tout cou-ronné par une modestie perma-nente et une discrétion naturelleimmédiatement perceptibles chezl’un et l’autre au moment de pro-noncer quelques mots de remercie-ments, sous les applaudissementschaleureux de leurs nombreuxamis.

Gérard DESTOUCHES

L

palmes AcadémiquesDistinctions :

miques depuis 2008, qui a largementcontribué à asseoir et conforter la ré-putation scientifique de l’établisse-ment, Monsieur de LA RIVIÈRE n’a pasmanqué d’insister sur le caractère im-placable de ses exigences pédago-giques, sans oublier de souligner lareconnaissance que la plupart de sesanciens élèves lui témoignent.

*********

En Bruno VANIER, enfin, il salua le dé-légué syndical investi au service deses collègues et surtout le « patron »du laboratoire de physique, profes-seur à Saint-Jean de Passy depuistrente neuf ans et chevalier desPalmes Académiques depuis 2002.

*********

Ces quatre enseignants ont tous reçudeux distinctions bien méritées : laCroix de l’enseignement catholiqueparisien et la médaille de Saint-Jeande Passy que leur a remises Monsieurde LA RIVIÈRE.

Gérard DESTOUCHES


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