Entreprises Traditionnelles vs Startups
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8/16/2019 Entreprises Traditionnelles vs Startups
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Entreprises traditionnelles ou Startups ?
Le choix des Français
Sondage réalisé par
Levée d’embargo immédiate
Publié le jeudi 19 mai 2016
pour
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8/16/2019 Entreprises Traditionnelles vs Startups
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Méthodologie
RecueilEnquête réalisée auprès d’un échantillon de Français
interrogés par Internet les 14 et 15 avril 2016
EchantillonEchantillon de 1 009 personnes représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon est assurée par laméthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe,
âge et profession de l’interviewé après stratification par
région et catégorie d’agglomération.
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Synthèse détaillée (1/4)
Entreprises traditionnelles ou Startups ?
Le choix des Français
French Tech, business angels… lorsque les médias s’expriment sur les créations d’entreprises les startups écrasent
les petites entreprises traditionnelles qui représentent pourtant l’essentiel de l’activité de notre pays. Notre
sondage pour CERFRANCE montre combien bien elles sont chères aux Français. Dans l’Opinion, elles remportent
haut la main leur match contre les startups.
NB : les définitions en début de sondage étaient les suivantes…
-Les entreprises traditionnelles : les commerçants, les artisans et les professions libérales
-Les startups : les jeunes entreprises innovantes dans le secteur des nouvelles technologies
Les Français estiment plus difficile de diriger une entreprise traditionnellequ’une start-up…
Si les Français sont majoritairement opposés au contenu de la loi El Khomri, ils sont bien favorables -et c’est de plus
en plus le cas au cours de ces dernières semaines- à un assouplissement du code du travail et à des mesures qui
favoriseraient la création d’entreprises et faciliteraient la vie des chefs d’entreprises. Car diriger une entreprise, les
Français considèrent cela difficile, qu’il s’agisse d’une startup (56%) et encore plus d’une entreprise traditionnellepuisque dans ce dernier cas, c’est la quasi-totalité des Français qui le dit (86%).
Par ailleurs, les entreprises traditionnelles apparaissent comme les « oubliées du système » : les médias n’en
parleraient pas assez (77%), l’Etat et les collectivités ne les aideraient pas suffisamment (78%). Idem pour les banques
ou les investisseurs (85%). Un constat partagé majoritairement par tous, même si les jeunes se montrent
systématiquement un peu moins négatifs.
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Synthèse détaillée (2/4)
Le constat est bien plus nuancé pour les startups.
Certes les Français (41%) estiment que les médias n’en parlent « pas assez » mais ils sont 31% à trouver que le
traitement médiatique est juste ou exagéré (27%).
Quant au soutien des banques et investisseurs, les Français sont une (bien plus courte) majorité de 55% à estimer
qu’il est insuffisant envers les startups ; seuls 17% d’entre eux estiment à l’inverse que ce soutien est trop important
et 26% l’estiment juste.
Sur les aides publiques, les Français hésitent : près d’un Français sur deux (49%) estime que les entreprises de type
startups ne reçoivent pas assez d’aides de l’Etat et des collectivités locales et près d’un tiers (31%) évalue les aides
publiques aux startups « juste comme il faut » ; seule une minorité de 17% de Français les jugent trop conséquentes.
Quant aux sociétés du CAC 40, pas de doute pour les Français, ce sont bien les « chouchoutes » et leur traitement
paraît bien trop favorable à leurs yeux.
Pour nos concitoyens si les acteurs financiers, l’Etat et les collectivités locales délaissent les jeunes pousses ainsi que
les entreprises traditionnelles c’est bien au profit des poids lourds de l’économie française.
Selon eux, les entreprises du CAC 40 concentrent toutes les attentions et sont clairement avantagées : une majorité
de 55% de Français affirment qu’elles sont trop présentes dans les médias, qu’elles bénéficient de trop d’aides
publiques (62%), et les deux tiers des Français (66%) estiment qu’elles reçoivent un soutien des acteurs financiers
trop important.
Ce constat recoupe de nombreuses études qui montrent le décalage immense entre les perceptions négatives des
Français à l’égard des entreprises du CAC 40 et leur mansuétude, voire leur enthousiasme à l’égard des PME-TPE.
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Synthèse détaillée (4/4)
Diriger une entreprise, on l’a vu, apparaît une tâche malaisée, mais compte tenu de l’image positive des « petites »
entreprises et de leur rôle jugé moteur pour l’économie et la création d’emplois, un Français sur deux serait tout de
même prêt à encourager son enfant à se lancer dans la création d’une société, affichant une légère préférence pour la
création d’une entreprise traditionnelle (55% vs 51% pour une startup).Sur cette question les jeunes se distinguent à nouveau de l’ensemble des Français, qu’il s’agisse d’une startup ou
d’une entreprise traditionnelle : ils affichent une plus grande appétence pour la création d’entreprise que leurs aînés,
les deux tiers des 18-24 ans conseilleraient à leur enfant de créer une startup (65%) aussi bien qu’une entreprise
traditionnelle (64%).
Question d’actu : une majorité de Français estime que les règles de licenciement économique doivent être plus
souples dans les petites entreprises que dans les grandes
Si les Français se sont montrés opposés à la loi El Khomri c’est notamment à cause de deux mesures : le plafonnement
des indemnités prud’homales à 15 mois de salaire ainsi que l’assouplissement des règles de licenciement
économiques. Ces deux dispositions étant par ailleurs jugées destructrices d’emploi.
Le jugement est tout autre lorsque l’assouplissement ne concerne cette fois que les « plus petites » si appréciées.
L’adaptation de la mesure « licenciements économiques », prévue dans la loi El Khomri, qui cette fois, ne concerne
que les entreprises de moins de 300 salariés, passe beaucoup mieux dans l’Opinion.
Lorsque l’on demande aux Français s’ils pensent qu’il faut mettre en place des règles de licenciement économiqueplus souples dans les petites entreprises que dans les grandes entreprises, une majorité de 55% répond ainsi par
l’affirmative.
Par ailleurs, qu’ils soient favorables ou non à ce principe ils sont près des deux tiers (63%) à penser que cette mesure
incitera les petites entreprises à embaucher.
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Entreprises traditionnelles et
startups :
Image et opinions comparées
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Les Français estiment plus difficile de diriger une
entreprise traditionnelle qu’une start-up
Selon vous, est-il aujourd’hui très facile, plutôt facile, plutôt difficile ou très difficile de diriger…
S/T Facile :
14%
S/T Difficile :
86%
Une entreprise traditionnelle
Très facile
3% Plutôt facile
11%
Plutôt difficile
64%
Très difficile
22%
Une entreprise de type startup
S/T Facile :
44%
S/T Difficile :
56%
Très facile
4%
Plutôt facile40%Plutôtdifficile
47%
Très difficile
9%
18-24 ans : 67% 18-24 ans : 30% 18-24 ans : 58%
25-34 ans : 62%
18-24 ans : 41%
25-34 ans : 38%
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Près de 8 Français sur 10 estiment que les médias ne
parlent pas assez des entreprises traditionnelles…
De manière générale, dans les médias, parle-t-on trop, pas assez ou juste comme il faut…
5%
27%
55%
77%
41%
21%
17%
31%
23%
1%
1%
1%
Des entreprises traditionnelles
Des entreprises de type startup
Des entreprises du CAC 40
Trop Pas assez Juste comme il faut
18-24 ans
14% 63% 21%
14% 55% 29%
32% 35% 31%
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… et qu’elles ne sont pas assez aidées par l’Etat
et les collectivités locales…
Selon vous, l’Etat et les collectivités locales aident-ils trop, pas assez ou juste comme il faut…
6%
17%
62%
78%
49%
14%
13%
31%
20%
3%
3%
4%
Des entreprises traditionnelles
Des entreprises de type startup
Des entreprises du CAC 40
Trop Pas assez Juste comme il faut
18-24 ans
15% 65% 17%
12% 50% 33%
28% 31% 37%
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… et pas assez aidées par les banques et les
investisseurs
Et d’après ce que vous en savez, les banques et les investisseurs soutiennent-ils trop, pas assez
ou juste comme il faut…
4%
17%
66%
85%
55%
14%
9%
26%
18%
2%
2%
2%
Des entreprises traditionnelles
Des entreprises de type startup
Des entreprises du CAC 40
Trop Pas assez Juste comme il faut
18-24 ans
12% 67% 19%
14% 56% 27%
41% 29% 27%
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Image comparée : l’entreprise traditionnelle
l’emporte sur la startup
Entre les entreprises traditionnelles et les startups, quelles sont selon vous les plus…
79%
78%
78%
68%
67%
64%
63%
42%
42%
12%
19%
20%
20%
30%
31%
34%
35%
57%
56%
86%
2%
2%
2%
2%
2%
2%
2%
1%
2%
2%
Utiles à la collectivité
Utiles à la vie quotidienne
Proches de leurs clients
Utiles à l'économie française
Solides financièrement
Attentives à leurs salariés
Rentables sur le long terme
Exposées à la concurrence internationale
Génératrices d'emplois
Innovantes
Les entreprises traditionnelles Les startups (NSP)
18-24 ans
52% 41%
63% 32%
56% 37%
56% 40%
58% 35%
53% 41%
56% 38%
42% 51%
35% 60%
16% 76%
’ i di i ll
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L’entreprise traditionnelle perçue comme
plus pérenne que la startup
Selon vous, entre une nouvelle entreprise de type traditionnel ou une nouvelle entreprise de
type startup, laquelle a le plus de chances de survie après trois ans d’existence ?
Une entreprisetraditionnelle
71%
Une entreprise de
type startup
28%
(NSP)
1%
18-24 ans: 54%
18-24 ans: 44%
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S/T Oui :
55%
S/T Non :
44%
Créer une entreprise traditionnelle
Oui, tout à
fait
15%
Oui, plutôt
40%
Non, plutôt
pas31%
Non, pas
du tout
13%
(NSP)
1%
Créer une entreprise de type startup
S/T Oui :
51%
S/T Non :
47%
Les Français conseilleraient à leur enfant de créer une
entreprise traditionnelle, ils sont plus partagés sur la startup
Conseillerez-vous à votre enfant de…
Oui, tout à
fait
9%
Oui, plutôt
42%
Non, plutôt
pas
32%
Non, pas
du tout
15%
(NSP)
2%
18-24 ans : 35% 18-24 ans : 64% 18-24 ans : 32% 18-24 ans : 65%
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Question d’actualité :
L’assouplissement des règles
de licenciement économique
dans les petites entreprises
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Oui
55%Non
44%
(NSP)
1%
55% des Français approuvent des règles de licenciement
économique plus souples dans les petites entreprises
Pensez-vous que les règles de licenciement économique doivent être plus souples dans les
petites entreprises que dans les grandes entreprises ?
18-24 ans: 49% 25-34 ans : 44%
18-24 ans: 49% 25-34 ans : 56%
l
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63% estiment que cette mesure incitera les petites
entreprises à embaucher
Que vous y soyez favorable ou non, pensez-vous que cette mesure pourrait inciter ces petites
entreprises à embaucher ?
Oui, certainement
21%
Oui, probablement
42%
Non, probablement
pas26%
Non, certainement
pas
11%
S/T Oui :
63%
S/T Non :
37%
25-34 ans : 54%
65 ans et + : 77%