Enjeux futurs de lobservation des asphéricités solaires Jean-Pierre Rozelot 1, Sandrine Lefebvre...
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Enjeux futurs de l’observation des asphéricités solaires
Jean-Pierre Rozelot1, Sandrine Lefebvre2, Sophie Pireaux1, C. Badache4, Nayyer Fazel1,3 & V. Desnoux1
1OCA, GEMINI Department, 06130 Grasse, FRANCE2CEA-Saclay, Sap/DAPNIA, 91191 Gif-sur-Yvette, FRANCE
3The University of Tabriz, Faculty of physics, Department of Theoretical Physics and Astrophysics, P.O. Box 55134-441, Maragha, IRAN
4LESIA, Observatoire – Paris Meudon, FRANCE.
Asphéricités ?
Ecarts à la sphéricité
Les asphéricités surviennent lorsqu’un corps fluide, non homogène en densité est en rotation non uniforme.
C’est le cas du Soleil déformées de surface
Questions: • peut-on quantifier ces asphéricités?• que nous enseignent-elles?
Asphéricités
Au premier ordre près aplatissement
a
b
= (a-b)/ar = (a-b)
Si le corps est en rotation uniforme
= (0.5 + 0.856 m/c) 2R/g
m = densité moyenne,
c = densité du cœur,
R = rayon de la sphère initiale,
g = gravité à la surface.
Asphéricités
Aux ordres suivants, et en rotation non uniforme,
La surface libre est une surface d’équilibre présentant
des écarts à la sphéricité, cn
Référence: équipotentielle de gravité
Rozelot, J.P. et Lefevre, S.:2003, LNP, 599, pp 4 et sq.
+ [(), r2]
Asphéricités solaires
• où les sont des coefficients sans dimension appelés moments gravitationnels
• Relation entre J2n et c2n
Paradoxe !
On connaît aujourd’hui mieux l’aplatissement des étoiles que celui du Soleil !
Voir de nombreux exemples dans S. Lefebvre et al., 2005
Asphéricités: une problèmatique scolaire?
Connaissance précise de Jn pour:
1. Astrométrie non relativiste
2. Astrométrie relativiste
3. Mécanique céleste relativiste
4. Test des théories alternatives à la RG
Asphéricités: une problèmatique scolaire?
1. Astrométrie non relativiste
Jn encore mal connus:
J2 = 2.0 +/- 0.4 10-7
J4 = 9.83 10-7 d’après certains auteurs (S. Sofia, Lefbvre et al.) mais 4.5 10-9 selon d’autres (Roxburg, par ex.)
J6 = va de 4. 10-8 à 3. 10-10 selon les auteurs
Asphéricités: une problèmatique relativiste
2. Astrométrie relativiste
S à l'infini
O
rb
0r̂
Due to relativistic light deflection, precise astrometry in the solar neighborhood will require a more precise knowledge of J2 and J [8]:
432
22infinityat source
grazing,
1
12
1212ˆ
ccR
JG
cR
GMJ
Post-Newtonian parameter encoding the amount of curvature of space-time per unit rest mass
Asphéricités: une problèmatique relativiste
3. Mécanique céleste relativiste
2J
1sin31
223
1
2
2
2
GR 0
i-eaR
R
..
Post-Newtonian parameter encoding the amount of non-linearity in the superposition law of gravitation
hence, a precise knowledge of J2 will be needed for precise ephemeris….
Asphéricités: une problèmatique relativiste
4. Test des théories alternatives à la RG
There is still room in the Post-Newtonian (,)-parameter space characterizing (fully conservative) alternative theories of gravitation. General Relativity (GR) corresponds to =1. Presently, J2 and PN parameter are too correlated and cannot be estimated simultaneously. Space missions GAIA and Beppi-Colombo should help solve the problem.
------ -
Résultats théoriques
Asphericity coefficient of degree 2 with respect to solar fractional radius (r/R). The dip in the curve locates the tachocline and indicates that it is prolate (instead of oblate for a bump). The near surface anomaly locates the leptocline.
?T
L
Résultats théoriques
Asphericity coefficient of degree 2 with respect to solar fractional radius (r/R). The dip in the curve locates the tachocline and indicates that it is prolate (instead of oblate for a bump). The near surface anomaly locates the leptocline.
Leptocline
?
Lefebvre et Kosovichev, Ap. J.L, 2005
Résultats d’observation
• Au Mont Wilson
• A la LJR
Résultats d’observation
A la LJR
Kuhn, J. et al.: 1999
Résultats d’observationAsphéricités solaires
• N’excèdent pas 20 à 22 mas– Renflement équatorial jusqu’aux zones royales ;
– Dépression aux plus hautes latitudes – Aplatissement ‘’normal’’ aux pôles ( varie en phase avec le cycle)
Observations spatiales futures
GOLF-NG
SDO
GAIA
BEPPI-COLOMBO
Observations sol futures
Variabilité temporelle:
• une question épineuse en voie d’être résolue.
Observations sol
Variabilité temporelle
1. La question de l’irradiance contraint dr(t)
2. Que mesure-t-on au sol?
Observations sol1. Variabilité temporelle: La question de l’irradiance contraint dr(t)
Best fit: Teff=1.2 K at R=10 mas (Fazel et al., Sol. Phys., 2005, to be published, vol. 228)
Observations sol
2. Variabilité temporelle: Que mesure-t-on au sol (avec les astrolabes)?
Analyse variographique (Badache et al, A&A submitted)
Structuration des données
Petite échelleMoyenne échelleGrande échelle
Ex. à moyenne échelle
Observations sol
2. Variabilité temporelle: Que mesure-t-on au sol (avec les astrolabes)?
Analyse variographique (Badache et al, A&A submitted)
-0.15
-0.1
-0.05
0
0.05
0.1
0.15
0.2
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
heliographic latitude
sem
i-dia
mete
r by refe
rence to the m
ean
SANTIAGO
CALERN
Solar astrolabes
Observations sol
2. Variabilité temporelle: Que mesure-t-on au sol (avec les astrolabes)?
Analyse variographique (Badache et al, A&A submitted)
Structuration des données
Petite échelleMoyenne échelleGrande échelle
Ex. à moyenne échelle
Observations sol
2. Variabilité temporelle: Que mesure-t-on au sol (avec les astrolabes)?
Analyse variographique (Badache et al., A&A submitted)
Geopotential height at 100 hPa versus R-astrolabe
r = 0.72
-1.5
-1
-0.5
0
0.5
959.3 959.4 959.5 959.6 959.7
Radius ramené au zénith
Gp in
K
Observations sol futures
Super CALAS à la LJR
Conclusion
Nécessité de déterminer les asphéricités et les moments gravitationnels liés avec une meilleure précision
Questions ouvertes
Alignement de J2 et Jsolaire? magnétisme ?
Dépendance temporelle des cn et Jn?
Inclusion des Jn dans les modèles, meilleure éphémérides
Inclusion de r(t) dans les modèles, irradiance en particulier
Conclusion
Ce n’est pas parce qu’on a trouvé une pierre sur le chemin qu’il y aLa cathédrale de Chartres au bout,
Mais
Avec humilité, notre équipe a apporté sa pierre à l’édifice solaire.
Asphéricités
Au premier ordre près aplatissement
a
b
= (a-b)/ar = (a-b)
Résultats d’observation
Une explication simple:
Variation de température de surface photosphérique avec la latitude
Thèse de S. Lefebvre et Lefebvre et la, A&A, 2004
Existence d’un vent géostrophique.
An attempt to illustrate solar asphericites at different depths.
Rozelot, Sol. Phys.
Charbonneau et al.,
Paradoxe !
On connaît aujourd’hui mieux l’aplatissement des étoiles que celui du Soleil !
Vis-à-vis de l’ « héliodésie », on est aujourd'hui dans la situation où se trouvaient les géophysiciens en 1957 !
Voir de nombreux exemples dans S. Lefebvre et al., 2005