Dossier New York

20
Antoine Blosse Histoire-Géo 2ndeB 28 Mars 2013 Dossier New York Questions sur les paroles de la chanson : 1) b) D’après les paroles de la chanson Empire State of Mind de Jay-Z et Alicia Keys, les différents composants de la population de New York sont les habitants de Brooklyn, comme Jay-Z dit «I’ll be hood forever», c’est-à-dire qu’il vient du « neighborhood » de Brooklyn. À Harlem, dans Manhattan, il y a des «Dominicanos» qui sont des vendeurs de drogue à Harlem car il dit «I used to cop in Harlem», c’est-à-dire qu’il achète de la drogue à Harlem. Il y a aussi des fans des «Yankees», l’équipe de baseball de New York puisqu’il dit « I made the Yankee hat more famous than a Yankee can ». Jay-Z admet qu’il «bleed blue», c’est-à-dire qu’il fait « saigne bleu » et donc qu’il fait parti de l’aristocratie puisqu’il est le « King of NY ». Cependant, il dit juste après qu’il a une gang (ne faisant bien sûr pas partis de l’aristocratie) qui le suit partout : « I got a gang of niggas walkin’ with my clique though ». Les conducteurs des taxis sont malhonnêtes car ils cherchent à faire en sorte que leurs clients étrangers payent plus cher : « For foreigners it ain’t for, they act like they forgot how to act ». Les filles ont étés corrompues et beaucoup d’entre elles sont devenus des prostituées : « City of sin, good girls gone bad, the city’s filled with them ». Les personnes connues dans la ville, telle que les joueurs de baseballs ou les stars de rap, utilisent de la drogue, plus particulièrement l’ecstasy car ça leurs fait se sentir comme des champions: « Ball players, rap stars, addicted to the limelight, MDMA got you feelin’ like a champion».

Transcript of Dossier New York

Page 1: Dossier New York

Antoine BlosseHistoire-Géo 2ndeB28 Mars 2013

Dossier New YorkQuestions sur les paroles de la chanson :

1) b) D’après les paroles de la chanson Empire State of Mind de Jay-Z et Alicia Keys, les différents composants de la population de New York sont les habitants de Brooklyn, comme Jay-Z dit «I’ll be hood forever», c’est-à-dire qu’il vient du « neighborhood » de Brooklyn. À Harlem, dans Manhattan, il y a des «Dominicanos» qui sont des vendeurs de drogue à Harlem car il dit «I used to cop in Harlem», c’est-à-dire qu’il achète de la drogue à Harlem. Il y a aussi des fans des «Yankees», l’équipe de baseball de New York puisqu’il dit « I made the Yankee hat more famous than a Yankee can ». Jay-Z admet qu’il «bleed blue», c’est-à-dire qu’il fait « saigne bleu » et donc qu’il fait parti de l’aristocratie puisqu’il est le « King of NY ». Cependant, il dit juste après qu’il a une gang (ne faisant bien sûr pas partis de l’aristocratie) qui le suit partout : « I got a gang of niggas walkin’ with my clique though ». Les conducteurs des taxis sont malhonnêtes car ils cherchent à faire en sorte que leurs clients étrangers payent plus cher : « For foreigners it ain’t for, they act like they forgot how to act ». Les filles ont étés corrompues et beaucoup d’entre elles sont devenus des prostituées : « City of sin, good girls gone bad, the city’s filled with them ». Les personnes connues dans la ville, telle que les joueurs de baseballs ou les stars de rap, utilisent de la drogue, plus particulièrement l’ecstasy car ça leurs fait se sentir comme des champions: « Ball players, rap stars, addicted to the limelight, MDMA got you feelin’ like a champion».

c) Jay-Z et Alicia Keyes font d’abord apparaitre ce qui fait en sorte que New York est une ville attractive car Jay-Z décrit sa vie à New York comme étant relaxe, puisque il a le temps de discuter avec son ami Ty Ty en buvant des cocktails : « Say what’s up to Ty Ty, still sippin’ mai tais ». Il décrit aussi le fait que les joueurs de basket des deux équipes de New York lui donne des high fives : « sittin’ courtside, Knicks & Nets give me high five ». La chanson d’Alicia Keyes se situe à Times Square, d’où l’on peut voir le rythme rapide de la ville puisque les rues nécessitaient des barriers entre le trottoir et la rue tellement le nombre de piétons et de taxis est important. Même le soir, Times Square contient toujours autant de trafic que le jour, ce qui nous rappelle que New York est aussi appelée « the city that never sleeps », c’est-à-dire New York est la ville qui ne dort jamais. Sur le piano, on observe le « skyline » de la ville de New York, où l’on peut observer l’Empire State Building, et sur le haut du piano on observe la Statue de Liberté. Ceci sont les symboles les plus reconnus de New York, et sont donc des sites fréquemment visités par des touristes. Les paroles

Page 2: Dossier New York

chantées par Alicia Keys décrivent New York comme étant un endroit où tout le monde peut atteindre leurs rêves : « New York, concrete jungle where dreams are made of, there’s nothing you can’t do ». Cette idée que New York est une « concrete jungle » montre que, comme dans une jungle, le chaos règne dans la ville.

d) Ensuite, Jay-Z décrit les différents problèmes auxquels est confrontés la ville de New York, telle que l’utilisation de drogues illégales telle que la Coke quand il dit qu’au coin des rues il y avait des vendeurs de Coke : « Welcome to the melting pot, corneres where we sellin’ rock». Le problème des gangs est aussi présente puisqu’il admet que « I got a gang of niggas walkin’ with my clique ». La présence de deux McDonalds sur Times Square, que l’on peut apercevoir lors du moment où ils chantent tous les deux à Times Square, nous rappelle qu’il y a en effet une « épidémie d’obésité » aux Etats-Unis. Durant cette scène, nous pouvons aussi apercevoir le problème des sans-abris, puisque Jay-Z dit « 8 million stories, out there in the naked City, it’s a pity, half of y’all won’t make it », c’est-à-dire que sur les 8 millions d’habitants à New York, seulement la moitié va réussir tandis que l’autre moitié ne réussira pas liée à l’usage des drogues ce qui fait d’eux des sans-abri. Lorsqu’il dit « half of y’all won’t make it », on voit des photos d’un sans-abri assit sur un banc, et un autre assit parterre, attendant devant une porte qui mène probablement a des appartements. On sait qu’il est sans-abri puisque devant lui se trouve un verre, ce qui signifie qu’il demande aux gens qui passent, notamment ceux qui habitent dans l’appartement et sont donc plus sensible à sa situation difficile, pour de la charité sous forme de dons en argent. Il rappelle le problème du terrorisme lorsqu’il dit «Statue of Liberty, long live the World Trade» et sur le clip on voit la Statue de la Liberté en miniature recouverte de drapeaux et de noms de ceux qui sont morts pendant les attaques, ensuite quand il dit « Long live the World Trade» on voit le 9/11 mémorial en construction.

e) New York, étant une des villes symboliques des États-Unis, contient donc presque toutes les différentes groupes ethniques présents aux États-Unis avec leurs différences culturelles. Jay-Z met en évidence la loyauté qu’ont les habitants de New York pour leur équipe de baseball, les New York Yankees, puisque dans le clip, on voit le Yankee stadium (ayant une capacité maximale de 50 000 spectateurs), puis on voit de nombreux fans de l’équipe portant des t-shirts et des casquettes, montrant qu’ils supportent leur équipe avec beaucoup de ferveur. Lors de ce clip, les paroles sont « I made the Yankee hat more famous than a Yankee can », puisque Jay-Z portait souvent une casquette avec le logo des Yankees. Il y a aussi une différence notable entre les habitants du Bronx, qui eux achètent de la drogue aux coins de rues (« corners where we sellin’ rock »), et les habitants de Manhattan, tels que lui-même, qui peuvent conduire pour le loisir dans un Lexus : « Cruisin’ down 8th St., off white Lexus ». Jay-Z est cependant un cas spécial puisqu’il a commencé à Harlem mais

Page 3: Dossier New York

réussis à pouvoir vivre à Manhattan. Cependant, il n’oubliera pas qu’il vient du Bronx (« but I’ll be hood forever »). Les vendeurs de drogue se trouvent principalement aux Bronx puisque c’est l’endroit où la demande y est la plus élevée car les habitants du Bronx espèrent pouvoir échapper à la réalité en la distordant à travers l’utilisation des drogues : « MDMA got you feelin’ like a champion». Lors du refrain chanté par Alicia Keys, on voit derrière elle Times Square, le centre commerciale de New York. Les personnes allant à Times Square peuvent et veulent s’acheter de nombreux biens matériaux. Au Bronx, puisqu’ils ne peuvent pas dépenser une somme considérable de leurs revenus sur des habillements, comme le font ceux de Manhattan en allant à Times Square, eux jouent au basket : « sittin’ courtside, Knicks & Nets give me high five » (les Knicks et les Nets sont les deux équipes de basket de New York).

Analyse des documents textuels et iconographiques   :

2) b) Citer les différents composantes de la population de New York :

Document (article sur la ville de New York)   :

New YorkPopulation pour l'agglomération : 20 351 730 hab. (estimation pour 2011)

Ville des États-Unis, dans l'État de New York, elle constitue l'une des grandes métropoles du monde par son poids démographique, le volume et la variété de sa production industrielle, surtout peut-être par sa puissance financière (dont Wall Street est un symbole) et son rayonnement culturel.GÉOGRAPHIELe site de New York comprend l'île de Manhattan(lieu du premier établissement hollandais au XVIIe s.), la partie ouest de Long Island (Brooklynet Queens), l'isthme entre l'Hudson et l'East River (Bronx) et Richmond (Staten Island). Au-delà de ces cinq « boroughs », l'agglomération s'est étendue dans l'État voisin du New Jersey, dans le centre de Long Island, sur la rive nord du détroit de Long Island et le long de l'Hudson vers l'amont. La fonction portuaire (trafic annuel de 140 Mt) et l'importance du nœud ferroviaire, à la base de la croissance de l'agglomération, demeurent. La ville est également un centre autoroutier, et trois aéroports (J. F. Kennedy,Newark, La Guardia) accueillent des dizaines de millions de passagers. Parmi les branches industrielles émergent les constructions électriques, la chimie, l'édition et toujours la confection. Mais le tertiaire assure la majeure partie des emplois : commerce (de transit, de gros et de détail), administration (institutions nationales et internationales [siège de l'O.N.U.]), enseignement et activités culturelles et aussi touristiques, la ville demeure, et de loin, la première place financière du monde. Ce poids n'est pas sans contrepartie : difficultés de circulation, d'alimentation en eau, problèmes de pollution, délinquance et tensions sociales et raciales liées au chômage, à la constitution de ghettos ethniques (Noirs, Portoricains).

Page 4: Dossier New York

  L'HISTOIRE DE NEW YORK ET LE DÉVELOPPEMENT DE L'AGGLOMÉRATION

 […] En 1860, les constructions s'étendent dans Manhattan jusqu'à la limite sud de Central Park. La population continue d'être cosmopolite ; des immigrants de toutes origines, en particulier des Allemands et des Irlandais, transitent par la ville ou s'y installent dans les quartiers nationaux, où ils ont leurs écoles, leurs magasins, leurs églises, leurs organisations politiques. Plus de 33 000 personnes vivent dans l'île en 1790, 515 394 en 1850, 830 000 en 1860, et l'agglomération passe de 336 000 habitants en 1820 à 1 627 000 en 1860. De l'autre côté de l'East River, Brooklyn forme une commune indépendante qui compte près de 300 000 habitants à la veille de la guerre civile. Dans l'ensemble de l'agglomération, les Noirs constituent une très petite minorité, à peine 2 % du total.   De 1860 à la fin du siècle, une croissance extraordinaire se manifeste dans tous les domaines. Des industries apparaissent ou se développent. C'est le cas de la confection (organisée vers le milieu du siècle, mais appelée à devenir la principale industrie new-yorkaise avec l'arrivée massive des Juifs, surtout à partir de 1880) et celui des industries de biens de consommation comme l'ameublement et la fabrication d'articles en cuir (chaussures entre autres). La métallurgie secondaire et la construction mécanique prennent une grande importance (tréfilerie, quincaillerie, machines à vapeur).   Durant la même période, la population s'accroît à un rythme très rapide, New York retenant une grande partie des immigrants qui passent par son port (presque unique point d'entrée pour eux), notamment à partir de 1890. En effet, Irlandais exceptés, une fraction seulement des immigrants d'avant 1890, en majorité allemands, scandinaves et anglo-écossais, restait à New York, les autres gagnant les campagnes et les villes du Midwest, tandis qu'après cette date le courant d'immigration comprend de plus en plus de Méditerranéens et de Slaves, qui, faute de moyens pour aller plus loin, se fixent à New York (et dans les grandes villes de l'Est). L'agglomération, qui rassemblait 2 800 000 habitants en 1880, en a 5 050 000 en 1900 (dont 3 440 000 à New York).   À partir de 1870, à la suite de la construction de lignes de tramways surélevées (Elevated) sur les avenues de Manhattan, l'espace bâti, qui atteignait alors la 59e rue, progresse rapidement de part et d'autre de Central Park jusqu'à la plaine de Harlem. Les immigrants de la première génération s'établissent par quartiers ethniques à Manhattan, tandis que les Américains de plus vieille date préfèrent les quartiers résidentiels de Brooklyn (relié à Manhattan par le « pont de Brooklyn » depuis 1883) et de Queens, ainsi que la rive new-jersaise (Jersey City, Hoboken).   L'immigration, d'Europe orientale et méditerranéenne principalement, se poursuit jusqu'en 1914 : des foules misérables de Juifs russes, d'Italiens du Sud, de sujets de l'empire d'Autriche-Hongrie débarquent à Ellis Island. Elles constituent la main-d'œuvre à bon marché dont a besoin l'industrie. Ces immigrants, plus difficilement assimilables que les Germains et les Scandinaves dans le creuset anglo-saxon, s'entassent dans le Lower East Side et d'autres ghettos de Manhattan progressivement transformés en taudis. De leur côté, les vieux Américains et assimilés des classes moyennes se « suburbanisent » : les comtés de Westchester et de Nassau dans le New York, les comtés du nord-est du New Jersey s'intègrent progressivement à l'agglomération. Les quinze comtés de l'agglomération

Page 5: Dossier New York

comptent près de 7 500 000 habitants à la veille de la Première Guerre mondiale, dont 5 000 000 pour les cinq boroughs de New York City.   […] Entre les deux guerres mondiales arrivent des Noirs du Sud et, après la seconde, des Portoricains. Faute de place, les industries gagnent des secteurs éloignés, surtout dans le New Jersey, où se développent de nouveaux quartiers d'habitation.

Analyse du document:

Cet article fait partie de l’encyclopédie en ligne Larousse traitant sur la ville de New York. Le fait que la ville de New York possède des nombreux composants différents de sa population est lié à l’histoire de cette ville. En effet, au XVIIème siècle, l’ile de Manhattan avait été achetée par les Hollandais qui sont venus coloniser la côte nord-est des Etats-Unis. Cependant, en 1664, les Anglais reprennent la ville est la nomme New York, en l’honneur du frère de Charles II. Pendant le XIXème siècle, la ville de New York était le seul point d’entrer des Etats-Unis pour l’immigration. Ceci a eu pour cause que tous les immigrés acceptés au Etats-Unis était obligés de passer par New-York. Les immigrants les plus fréquents sont les italiens et les irlandais qui ont décidés d’immigrer suite à la Famine de la pomme de Terre. Apres 1890, « le courant d'immigration comprend de plus en plus de Méditerranéens et de Slaves, qui, faute de moyens pour aller plus loin, se fixent à New York ». Ces immigrés « transitent par la ville ou s'y installent dans les quartiers nationaux, où ils ont leurs écoles, leurs magasins, leurs églises, leurs organisations politiques », c’est-à-dire qu’ils refusent d’abandonner leurs cultures et de s’intégrer dans la culture américaine. Ceci entraina la création de différents quartiers pour les différentes minorités qui voulaient maintenir leurs indépendances. Manhattan, l’ile où avait été construits au départ la ville de New-York, était réservée pour ceux qui avait des parents immigres mais qui eux ne l’était pas car ils étés nés au Etats-Unis et était donc américains. Etant nés aux Etats-Unis, ils n’avaient pas étés obliges de payer la traversée de l’Atlantique. Ils pouvaient donc dépenser cet argent sur l’achat de maisons, beaucoup plus spacieux que des appartements, dans des quartiers résidentiels à Brooklyn : « les Américains de plus vieille date préfèrent les quartiers résidentiels de Brooklyn », tandis que les nouveaux arrivants doivent résider dans des appartements à Manhattan. La composition de la population de New York est une des plus diversifiées dans le monde puisqu’il y a des quartiers présents dans la ville pour toutes les différentes minorités ayant immigrés aux États-Unis depuis le XVIème siècle.

c) Expliquer les raisons pour lesquelles New York est une ville attractive :

Page 6: Dossier New York

Document (page d’un guide de New York)   :

Analyse du document:

Cette page provient d’un guide touristique sur New York, rédigé par Jean-Paul

Page 7: Dossier New York

Labourdette, pour la maison d’édition de guides touristiques Le Petit Futé. L’auteur essaie donc de convaincre les touristes potentiels de venir à New York en leurs montrant seulement les aspects positifs de la ville. Il décrit New York comme étant « un champ des possibles, immense et extraordinairement dense ». Il emploi de nombreux adjectifs qualificatifs de façon à frapper l’imagination. Il décrit le Financial District, avec Wall Street, comme étant « pittoresque et business forcené », Chinatown comme ayant des « senteurs exotiques », et Little Italy comme étant « conformes aux clichés du cinéma ». Il procède ensuite à donner une description particulièrement détaillée des différents quartiers de New York, toujours en utilisant de nombreux adjectifs. Il décrit ensuite la multitude de musées, telle que Le Museum of Natural History, et de possibilités d’enrichissement culturelles, telle que les expositions d’art ou les concerts dans la ville. Il explique intéressement que « New York est une terre bénie pour les sens et les cellules grises », ce qui en effet incite tous ceux intéressés à se cultiver de vouloir aller à New York pour cette raison. Il termine en décrivant la ville en générale : « Aucune ville ne propose autant de diversité et ne se métamorphose aussi vite. » Il essaie donc de nous faire réaliser que cette ville est unique au monde et qu’il faut donc la visiter pour apprécier tous ce qu’offre en terme d’attraction la ville de New York. Cependant, il décrit tellement d’aspects positifs que le lecteur ne peut s’empêcher de réaliser qu’il ne pourra bien sûr pas visiter tous ce que décrit le guide touristique.

d) Faire apparaitre les différents problèmes auxquels est confrontés la ville de New York :

Document (article sur la violence à New York)   :

La ville de New York s'offre un jour sans crime

o Par Cyrille Louis Mis à jour le 29/11/2012 à 17:58  Publié le 29/11/2012 à 13:47

Pour la première fois depuis plusieurs décennies, cette mégapole de huit millions d'habitants n'a enregistré aucune agression par balle ou arme blanche durant plus de vingt-quatre heures.

«C'est une bonne façon de commencer la semaine», s'est exclamé le commissaire adjoint Paul Browne, porte-parole du New York Police Department (NYPD). Lundi, pour la première fois de mémoire de gardien de la paix, aucun crime de sang n'a été recensé sur le territoire de Big Apple

Page 8: Dossier New York

durant plus de 24 heures. Une sorte d'exploit pour cette ville de plus de 8 millions d'habitants qui, il y a encore vingt ans, faisait figure de capitale du crime.Selon le quotidien New York Daily News   , la police n'a déploré aucune agression par balle ou arme blanche entre la blessure à la tête, dimanche 25 novembre à 22h25, d'un homme dans le quartier de Bedford-Stuyvesant, et une lésion par balle infligée dans une autre partie de Brooklyn, mardi 27 à 11h20.Salué par les responsables du NYPD, ce jour sans meurtre intervient alors que le nombre d'homicides commis depuis le début 2012 - 366 contre 462 l'an dernier à la même période - s'annonce comme le plus bas depuis 1963. Si la tendance se confirme, la statistique des morts violentes enregistrée cette année à New York devrait marquer une décrue de 23 % par rapport à 2012 tandis que la délinquance générale, elle, repart à la hausse.

«Les bébés dormaient dans les baignoires»

Selon l'historien Tom Repetto, spécialiste des forces de police américaines, un tel jour sans crime dans une ville de la taille de New York constitue «un événement rarissime». En 1990, rappelle-t-il, le NYPD avait recensé 2245 meurtres. Le Bronx ou Harlem faisaient figure de coupe-gorge. «Nous vivions dans une ville où les gens avaient peur de sortir de chez eux et où on faisait dormir les bébés dans la baignoire pour éviter qu'ils prennent une balle», rappelle-t-il dans les colonnes du New York Daily News.Depuis lors, la politique de lutte vigoureuse contre la délinquance menée sous l'autorité du maire Rudolph Giuliani (1994-2002) puis de son successeur Michael Bloomberg a contribué à faire chuter de manière spectaculaire les crimes de sang. Nombre d'experts attribuent cette baisse à l'adoption d'outils statistiques permettant une étude plus fine de la criminalité ainsi qu'à la poursuite systématique des petits délits et à la multiplication des contrôles et des fouilles sur la voie publique.Certains observateurs soulignent l'importance d'autres facteurs, comme la baisse continue du nombre de naissances au sein des classes sociales les plus défavorisées. D'autres encore saluent le rôle joué par la politique de contrôle des armes à feu mise en place par le maire Bloomberg, et la généralisation de la vidéosurveillance.En dépit de ses résultats, le renforcement constant de l'arsenal sécuritaire concentre les critiques des défenseurs des libertés individuelles qui dénoncent la multiplication des contrôles aux faciès. Selon les statistiques du

Page 9: Dossier New York

NYPD, plus de 80 % des quelque 600.000 interpellations pratiquées chaque année sur la voie publique viseraient des Noirs ou des Latinos.Les promoteurs de ces politiques, de leur côté, soulignent que ces mesures permettent la saisie de nombreuses armes à feu détenues illégalement. Et contribuent, chaque année, à prévenir autant de crimes de sang.

Analyse du document:

Ce document est un article par Cyrille Louis paru dans Le Figaro. Il décrit que le 26 Novembre 2012 était une journée historique pour New York car c’était la première journée qu’il n’y avait pas eu d’agressions ou de meurtres depuis la création de la NYPD, la police de New York. Ceci est extrêmement inquiétant car Paul Browne, le commissaire adjoint du NYPD, était joyeux d’apprendre cette nouvelle : « C’est une bonne façon de commencer la semaine ». Ceci veut donc dire que cet évènement est exceptionnel, ce qui est problématique car cela implique que la norme est donc au minimum un crime ou meurtre par jour à New York. Ceci est donc un problème majeur pour la ville et qu’a tenté de rectifier le maire de New York, Rudolph Giuliani, puis Michael Bloomberg. Ils ont réussi, comme le témoigne cet évènement, grâce à l’augmentation du nombre de policiers et « une multiplication des contrôles et des fouilles sur la voie publique. » Ceci a permis de diminuer le nombre de meurtre par an ce qui a fait que l’année 2012 soit l’année qui « s'annonce comme le plus bas depuis 1963 » en terme de meurtres, avec 366 homicides. Cependant, ce chiffre reste alarmant puisqu’il montre que les crimes et les meurtres sont des évènements qui occurrent fréquemment et pourrai arriver à n’importe quel habitant de New York.

e) Citer les différents aspects culturels de New York :

Document (article sur la diversité a New York)   :

Keeping Diversity as NYC DevelopsFestival of Ideas for the New City forum explores forces that shape a cityBy Tara MacIsaac Created: May 8, 2011

Epoch Times Staff Last Updated: May 9, 2011

NEW YORK—As gentrification washes through the city, some worry that the diversity New York City thrives on may be lost. A panel of experts from various fields gathered at Cooper Hall on Thursday to discuss what role heterogeneity has had in making New York City what it is.

The discussion was one of several held under the umbrella of the Festival of Ideas for the New City, a festival centered around the Bowery from May 4–8, which aimed to “imagine the future city and explore the ideas that will shape it,” according to the festival website.

Page 10: Dossier New York

The panelists looked to the diverse elements that have shaped the city to inform the direction of its future development: cultural diversity, a mix of different industries, different businesses, socio-economic classes, a variety of housing options, and a tradition of fostering creativity.

A study released by the Brookings Institute on Wednesday found New York City to be the most culturally diverse city in the nation, an honor previously held by Los Angeles.

Sekutu Mehta moved from Bombay, India, to Jackson Heights, Queens, when he was 14 and is currently working on a non-fiction book about immigrating to New York City.

He spoke of his experiences in one of the most culturally diverse neighborhoods in the most culturally diverse city: “We did not love each other. … We said horribly racist things about each other—the disgusting things our neighbors ate, the bizarre religious rituals they were performing,” recalled Mehta, upon his first days in New York.

However his new home offered him and his neighbors a second chance to revisit their notions about each other. The different nationalities may have been at odds with each other before being thrown together, but here their children were soon skipping rope together on the street.

Mehta spoke of Ruby’s Bar and Grill on Coney Island, a 76-year-old boardwalk installment washed away with the tide of development. He also mourned the loss of a 30-year-old flea market, motley as it was, that employed 1,600 people. It was replaced by the flashy Aqueduct Casino and Racetrack or “Racino” in South Ozone Park, Queens.

The flea market would have been happy to live in the shadow of the Racino, Mehta said, but “for progress to happen, it’s got to be all or nothing.” “The earlier city has to be wiped out.”

“New Yorkers always had a strong sense of identity, of being New Yorkers. This is what is lost when Coney Island or Ozone Park loses its connection to the past,” Mehta said.

“Remembering that there were other structures here before we got a Starbucks is important because continuity is important. Continuity saved the city in the bad years. The international flotsam and jetsam that has been trying so hard will be washed out with the next financial tide,” he said.

The city is home to 192 Starbucks coffee shops. The number of Dunkin’ Donuts rose from 341 to 466 in the last two years, and national chains in general are establishing an ever-greater presence here, rising 4.1 percent in 2010.

Jonathan Bowles, director of the public policy organization Center for an Urban Future, pointed out that people come from the suburbs to neighborhoods like Flushing or Jackson Heights to get specialty ethnic products that cannot be found anywhere else. They are not antithetical to economic growth, but part of it, Bowles said.

He also pointed out that people are leaving the city for the suburbs because the diversity of jobs available here does not meet middle-class needs.

He compared it to a barbell: many high-end jobs, many unskilled, low-paying jobs, and nothing in between. Only 3.2 percent of the city’s private sector jobs are in manufacturing, a dismally low number when compared with all other cities in the United States.

Analyse du document:

Ce document est un article écrit par Tara MacIsaac, une journaliste pour The Epoch Times. Dans cette article, elle explique la raison pour laquelle la diversité, plus particulièrement

Page 11: Dossier New York

celle de New York, est importante à maintenir. Elle explique que la diversité culturelle de New York fait partie de l’idée d’être un habitant de New York: « New Yorkers always had a strong sense of identity, of being New Yorkers. » Sans cette diversité, les New Yorkais ne pourraient plus se différencier des autres américains. New York a été choisi par la Brookings Institute d’être la ville la plus diverse culturellement des Etats-Unis : « A study […] found New York City to be the most culturally diverse city in the nation, an honor previously held by Los Angeles.» Ceci n’a fait qu’augmenter la fierté des New Yorkais. Cependant, cette diversité commence à disparaitre. Les magasins locaux, telle que les cafés, sont remplacés par des Starbucks n’ayant pas d’individualité puisque Starbucks est une chaine : « The city is home to 192 Starbucks coffee shops. National chains in general are establishing an ever-greater presence here, rising 4.1 percent in 2010. » Les magasins locaux se font donc replacer par des chaines multinationales. Le nombre de personnes continuant à acheter chez eux ne fait que diminuer. La diversité culturelle de la population diminue car il y a une absence d’emplois pour les personnes ayant un revenu de classe moyenne : « He compared it to a barbell: many high-end jobs, many unskilled, low-paying jobs, and nothing in between. » Ils decident donc de chercher des emplois ailleurs.

Documents Iconographiques   :

« Crowded » de Michael Chung.

Document iconographique pour b) Les différents composantes de la population de New York

Page 12: Dossier New York

New York, «   une ville monde   »:

Une « ville monde » est, d’après le cours d’histoire-géographie pour les Terminales L de LMA sur lyceedadultes.fr, est une « ville situées au sommet de la nouvelle économie de services et pilotant la mondialisation. La présence de sièges directionnels des firmes transnationales, de services supérieurs aux entreprises, d’institutions de la gouvernance économique mondiale. » New York est donc une ville mondiale car Wall Street, l’endroit où les actions se vendent électroniquement, se trouve à New York. Cet échange des actions est tellement important que l’économie mondiale ne peut pas fonctionner sans Wall Street. New York est une métropole qui

« STATUE OF LIBERTY, LIBERTY ISLAND AND MANHATTAN SKYLINE BEYOND, NEW YORK CITY, NEW YORK, USA » de Amanda Hall.

Document iconographique pour c) Les raisons pour lesquelles New York est une ville attractive.

« Homeless man with dog sleeping» de Todd Schaffer.

Document iconographique pour d) Problèmes auxquels est confrontée la ville de New York.

Page 13: Dossier New York

concentre les fonctions de commandement car le siège de l’ONU, l’Organisation des Nations Unies, se trouve à New-York. Les 192 ambassadeurs des pays de l’ONU se rencontrent donc a New-York pour discuter à propos de problèmes internationaux et mondiaux. De nombreuses entreprises ont leurs « headquarters » situes a New York, tel que American Express, CBS, NBC, NY Times). New York attire plus de 47 Million de touristes chaque année qui viennent visiter et découvrir l’histoire et la culture de New York.

Bibliography:

_Youtube, 27 Mars 2013, http://www.youtube.com/watch?v=0UjsXo9l6I8

_ NYC Tourist, 28 Mars 2013, http://www.nyctourist.com/map1.htm

_All New York, 28 Mars 2013, http://all-new-york.ru/wp- content/uploads/2011/11/ bigNYCmap.jpg

_Cartes et cartographies blog, 27 Mars 2013, http://gvincentgis.blogspot.com/2011/01/new-york-ethnique.html

_NYC.gov, 27 Mars 2013, http://gis.nyc.gov/doitt/nycitymap/

_Voyage New York, 27 Mars 2013, http://www.voyage-ny.com/La-population-new-yorkaise

_Larousse, 27 Mars 2013, http://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/New_York/135137

_The Epoch Times, 27 Mars 2013, http://www.theepochtimes.com/n2/united-states/keeping-diversity-as-nyc-develops-56014.html

_Huffington Post, 27 Mars 2013, http://www.huffingtonpost.com/2013/03/14/new-york-city-population-highest_n_2876463.html

Page 14: Dossier New York

_ Books.Google, 28 Mars 2013, http://books.google.fr/books?id=qqvRSKnfTwsC&printsec =frontcover#v=onepage&q&f=false

_Cool Towns Studio, 28 Mars 2013, http://www.cooltownstudios.com/2008/04/10/nyc-taking-back-the-streets

_Le Figaro, 27 Mars 2013, http://www.lefigaro.fr/international/2012/11/29/01003-20121129ARTFIG00566-la-ville-de-new-york-s-offre-un-jour-sans-crime.php

_Wikimedia, 27 mars 2013, http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d3/Statue_ of_Liberty,_NY.jpg

_ Earthcam, 27 Mars 2013, http://www.earthcam.com/usa/newyork/timessquare/ timesSq07_7.html

_Lemonde.fr, 27 Mars 2013, http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/11/29/statistiques-lundi-26-novembre-la-premiere-journee-sans-meurtre-a-new-york/

_Business Insider, 28 Mars 2013, http://static3.businessinsider.com/image/4fdb53f4eab8eaf93100000f-900/according-to-shaffer-jim-power-with-his-dog-in-the-foreground-had-been-attacked-beaten-and-had-his-cane-stolen-just-because-hes-homeless-its-a-sad-reflection-on-society.jpg

_Art.com, 29 Mars 2013, http://www.art.com/products/p13585255-sa-i2409218/amanda-hall-statue-of-liberty-liberty-island-and-manhattan-skyline-beyond-new-york-city-new-york-usa.htm