Document Technique d’Application Référence Avis...

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Document Technique d’Application Référence Avis Technique 16/11-627 Procédé constructif de mur en blocs de coffrage isolants MAGU Isocoffrage Relevant de l’Agrément Technique Européen ATE-10/0143 Titulaire : Société MAGU Bausysteme France S.A.R.L. Rue du 19 mars 1962 FR-57490 L'Hôpital E-mail : [email protected] Internet :magufrance fr Fabricant : MAGU Gmbh An der Hochstrasse DE-78183 Hüfingen Distributeur : Société MAGU Bausysteme France S.A.R.L. Rue du 19 mars 1962 FR-57490 L'Hôpital Usine : MAGU Gmbh An der Hochstrasse DE-78183 Hüfingen Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n° 16 Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie Vu pour enregistrement le 21 juin 2012 Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2012

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Document Technique d’Application Référence Avis Technique 16/11-627

Procédé constructif de mur en blocs de coffrage

isolants

MAGU Isocoffrage

Relevant de l’Agrément Technique Européen ATE-10/0143

Titulaire : Société MAGU Bausysteme France S.A.R.L. Rue du 19 mars 1962 FR-57490 L'Hôpital E-mail : [email protected] Internet :magufrance fr

Fabricant : MAGU Gmbh An der Hochstrasse DE-78183 Hüfingen

Distributeur : Société MAGU Bausysteme France S.A.R.L. Rue du 19 mars 1962 FR-57490 L'Hôpital

Usine : MAGU Gmbh An der Hochstrasse DE-78183 Hüfingen

Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012)

Groupe Spécialisé n° 16

Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie

Vu pour enregistrement le 21 juin 2012

Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2012

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Le Groupe Spécialisé n° 16 de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques a examiné le 23 juin 2011, le procédé de mur en blocs coffrages isolants MAGU Isocoffrage présenté par la Société MAGU Bausysteme France S.A.R.L.. Le présent document, auquel est annexé le Dossier Technique établi par le demandeur, transcrit l’Avis formulé par le Groupe Spécialisé qui rassemble les informations complémentaires utiles aux utilisateurs du procédé quant au domaine d’emploi, aux dispositions de conception et de mise en œuvre proposées propres à assurer un comportement normal des ouvrages. Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France Européenne.

1. Définition succincte

1.1 Description succincte Blocs coffrages en polystyrène expansé, destinés à la réalisation de murs par empilage à sec et remplissage de béton de granulats cou-rants. Les blocs, réalisés par moulage, sont constitués de deux parois d’épaisseurs variables solidarisés sur chantier par des entretoises en polystyrène expansé. L'épaisseur de la paroi béton est de 14, 16 ou 19 cm. Les revêtements intérieurs et extérieurs sont ceux visés par les « Conditions générales d'emploi et de mise en œuvre des revêtements applicables sur les murs réalisés à l'aide de procédés à base de blocs coffrages en polystyrène expansé faisant l'objet d'un Avis Technique » (Bulletin des Avis Techniques, supplément 263-2, octobre 1985).

1.2 Mise sur le marché Les produits visés dans le présent Avis sont soumis, pour leur mise sur le marché, aux dispositions de l’arrêté du 30 avril 2004 portant appli-cation pour les kits/systèmes de coffrage permanent non porteur du décret n°92-647 du 8 juillet 1992 concernant l’aptitude à l’usage des produits de construction, modifié par les décrets n° 95-1051 du 20 septembre 1995 et n°2003-947 du 3 octobre 2003.

1.3 Identification des composants Les Blocs Coffrage MAGU sont identifiables d'après leur aspect exté-rieur (Cf. photos en annexe) et le marquage de chaque palette. Les produits sont assortis du marquage CE accompagné des informa-tions prévues par l’Agrément Technique Européen ETA-10/0143.

2. AVIS

2.1 Domaine d'emploi accepté Limité à la réalisation de murs de bâtiments d’habitation jusqu’à la quatrième famille comprise, ainsi qu’aux bâtiments de bureaux et Etablissements Recevant du Public. Les limitations du domaine d’emploi résultent alors du respect de la réglementation en vigueur applicable à ces bâtiments. Les conditions d'exposition sont limitées à celles prévues pour un mur de type XII par les "Conditions générales d'emploi des systèmes d'iso-lation thermique des façades par l'extérieur faisant l'objet d'un Avis Technique" (Cahier du CSTB n° 1833, mars 1983). Les ouvrages enterrés (y compris murs de soubassement) réalisés avec le procédé MAGU sont limités aux murs de 3ème catégorie au sens de la norme NF DTU 20.1.

2.2 Appréciation sur le procédé

2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et autres qualités d'aptitude à l'emploi

Stabilité

Les murs réalisés avec le procédé MAGU Isocoffrage sont de type continu au sens du guide d’agrément technique européen n°9. La stabilité des bâtiments peut être normalement assurée moyennant le respect des prescriptions données au paragraphe 2.31 du présent Avis.

Utilisation en zone sismique La possibilité d'incorporer des armatures horizontales et verticales supplémentaires peut permettre de satisfaire aux dispositions des règles PS 92 et des Eurocodes. Les bâtiments visés dans le domaine d'application de la norme NF P 06-014 (règles PS MI 89 révisées 92) peuvent en particulier être conçus et réalisées en éléments MAGU Isocoffrage en accord avec ces mêmes règles.

Sécurité incendie Le procédé fait l’objet d’une appréciation de laboratoire établie par le CSTB (n°RS12-035) relative à la performance en résistance au feu du procédé, basée sur l’essai n°RS11-086 et sur l’Annexe C du guide ETAG n°009. Pour une valeur affichée de capacité portante du mur (pour une hauteur maximale de 3 mètres soumise au feu) de 12T/m, la classe de résistance au feu à considérer du mur constitué de blocs de coffrage isolant « WS 42/16 – 30 – 120 » (épaisseur de béton 160mm) est REI 60 (feu côté doublage). Pour l'utilisation du procédé dans les habitations de la troisième famille et quatrième famille ainsi que pour les Etablissements Recevant du Public, il y a lieu de vérifier : le classement de réaction au feu des parements extérieurs choisis, la règle du "C + D". La masse combustible mobilisable (MJ/m²) du polystyrène doit être calculée par la formule suivante : masse surfacique (kg/m²) x 43

Isolation thermique Le procédé peut permettre de satisfaire à la réglementation. La vérification est à effectuer selon les Règles Th-U en prenant le coefficient de transmission surfacique Up égal à :

Up

[W/m².K]

Béton 140 mm

Epaisseur d’isolant à l’intérieur (mm) + Epaisseur d’isolant à l’extérieur (mm)

55 + 55 55 + 105 55 + 155

PSE Standard 0,318 0,218 0,166

PSE graphité 0,29 0,2 0,152

Les coefficients de transmission linéiques mur-plancher sont égaux respectivement à : 0,25 W/(m.K) pour les liaisons mur-plancher bas sur vide sanitaire 0, 14 W/(m.K) pour les liaisons mur-plancher bas sur terre plein 0,13 et 0,08 W/(m.K) pour les liaisons mur plancher intermédiaire

respectivement avec des épaisseurs d’isolant 55+105 et 55+155 0,09 et 0,06 W/(m.K) pour les liaisons mur refend isolé respective-

ment avec des épaisseurs d’isolant 55+105 et 55+155 0,12 et 0,08 W/(m.K) pour les liaisons mur refend non isolé respec-

tivement avec des épaisseurs d’isolant 55+105 et 55+155 0,05 W/(m.K) pour les liaisons mur charpente en façade 0,11 W/(m.K) pour les liaisons mur charpente en pignon 0,04 W/(m.K) pour les angles rentrants 0,07 W/(m.K) pour les angles sortants Les valeurs sont détaillées dans le rapport de calcul référencé DER/HTO 2011-120-AD/LS du 10 mai 2011.

Isolement acoustique Le procédé peut permettre de satisfaire à la réglementation en matière d'isolement contre les bruits de l'espace extérieur. L'utilisation du procédé en mur séparatif de logements requiert une étude particulière.

Etanchéité des murs extérieurs Elle peut être considérée comme normalement assurée moyennant le respect des prescriptions pour la réalisation des points singuliers et des calfeutrements (cf. Cahier des Prescriptions Techniques).

Risque de condensation superficielle Le procédé permet d'éviter tout pont thermique et élimine par suite les risques de condensations superficielles.

Confort d’été Pour la détermination des classes d'inertie thermique des logements, qui constituent un facteur important du confort d'été, pris en compte par ailleurs dans le calcul du coefficient de besoins de chauffage des logements, les murs extérieurs de ce procédé appartiennent à la caté-gorie des parois en béton revêtues d'un isolant intérieur, dont la faible

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inertie thermique peut être compensée par leur association à des parois intérieures massives (planchers et refends principalement).

Finitions - aspect Les finitions prévues sont celles classiques pour cette famille de procé-dés.

2.22 Durabilité - entretien Les matériaux constitutifs du mur, béton et isolant, ne posent pas de problème de durabilité intrinsèque. La durabilité des parements intérieurs en plaques de plâtre, correcte-ment exécutés, peut être estimée similaire à celle des parements identiques appliqués sur des supports traditionnels. Ces parois, comme les parois en béton banché auxquelles elles s'appa-rentent, ne devraient donc pas poser de problème particulier de dura-bilité autre que celui des revêtements extérieurs associés pour lesquels il convient de se référer aux documents d’évaluation dont ils relèvent.

2.23 Fabrication Effectuée en usine par la société MAGU Bausysteme, elle nécessite les contrôles usuels propres à la fabrication des blocs coffrages en polys-tyrène. (Le fabricant transmettra périodiquement au tenant du sys-tème les résultats de l'autocontrôle.)

2.24 Mise en œuvre L'empilage à sec ne pose pas de problème particulier. La mise en œuvre nécessite le respect scrupuleux des dispositions retenues au Dossier Technique, notamment en ce qui concerne la qualité du béton employé et l'exécution du revêtement extérieur qui doit être appliqué par des entreprises spécialisées et dans le respect du dossier tech-nique établi par le demandeur.

2.3 Cahier des Prescriptions Techniques

2.31 Conditions de conception Les voiles en béton ou en béton armé doivent être conçus conformé-ment au DTU 23.1 (NF P 18-210), exception faite des armatures de peau qui ne sont pas nécessaires. La stabilité des voiles doit être justifiée par l'application des Règles de Calcul figurant au chapitre 4 de ce même DTU.

2.32 Conditions de fabrication Il n'y a pas de prescription particulière par rapport aux opérations définies dans le Dossier Technique établi par le demandeur.

2.33 Conditions de mise en œuvre La mise en œuvre des parois en béton banché doit être conforme au chapitre 3 du Cahier des Clauses Techniques du DTU 23.1. La mise en œuvre des revêtements intérieurs et extérieurs doit être faite confor-mément aux "Conditions générales d'emploi et de mise en œuvre des revêtements applicables sur les murs réalisés à l'aide de procédés à base de blocs coffrages en polystyrène expansé faisant l'objet d'un Avis Technique" (Bulletin des Avis Techniques 263-2, octobre 1985), complétées pour les enduits minces par le « Cahier des Prescriptions Techniques d'emploi et de mise en œuvre des systèmes d'isolation thermique extérieure avec enduit mince sur polystyrène expansé », (Cahier du CSTB 3035 d'avril 1998) et Modificatif n° 1 (Cahier du CSTB 3399 de mars 2002).

L'entrepreneur doit prendre les dispositions nécessaires pour assurer la stabilité des murs et notamment celle des pignons, pendant les tra-vaux. Du fait de leur sensibilité au soleil, les polystyrènes gris doivent être protégés à l’aide de bâches ou de filets de protection ne laissant pas passer plus de 30 % de l’énergie solaire. Le titulaire du présent Avis doit assurer une formation et une assis-tance pour l’assemblage des éléments MAGU, aux entreprises et aux particuliers mettant en œuvre le procédé (diffusion de l'Avis Tech-nique, respect des prescriptions qui y sont attachées, ...).

Conclusions

Appréciation globale L'utilisation du procédé dans le domaine d'emploi proposé est appréciée favorablement.

Validité Celle de l’agrément technique européen ETA-10/0143, soit jusqu’au 3 septembre 2015.

Pour le Groupe Spécialisé n° 16

Le Président Eric DURAND

3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé

Les produits bénéficiant d’un agrément technique européen, le Groupe a demandé à ce que le présent document soit établi sous la forme d’un Document Technique d’Application. Le Groupe Spécialisé tient à souligner les difficultés à se fournir de pates spécifiques de fixation des menuiseries dans le cas d’un retour de l’isolant en tableau. Enfin, il est souligné l’importance de prendre toutes précautions indi-quées dans l’Avis pour la réalisation des revêtements extérieurs sur isolant.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n° 16 Nicolas RUAUX

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Dossier Technique établi par le demandeur

A. Description 1. Principe Le procédé consiste à utiliser des banches en polystyrène expansé ou graphité, d'épaisseur variable, jouant le rôle de "coffrages perdus isolants" dont la mise en œuvre aboutit à la réalisation, en une seule opération de parois en béton banché isolées par l'intérieur et l'exté-rieur. Le voile béton constituant l'âme du mur peut être réalisé en trois épaisseurs: 14, 16 ou 19 cm en utilisant les entretoises appropriées.

2. Domaine d’emploi visé Le procédé est destiné à la réalisation de murs de bâtiments d’habitation jusqu’à la quatrième famille comprise, ainsi qu’aux bâti-ments de bureaux et Etablissements Recevant du Public. Les limita-tions du domaine d’emploi résultent alors du respect de la réglementation en vigueur applicable à ces bâtiments. Les conditions d'exposition sont limitées à celles prévues pour un mur de type XII par les "Conditions générales d'emploi des systèmes d'iso-lation thermique des façades par l'extérieur faisant l'objet d'un Avis Technique" (Cahier du CSTB n° 1833, mars 1983). Les ouvrages enterrés (y compris murs de soubassement) réalisés avec le procédé MAGU sont limités aux murs de 3ème catégorie au sens de la norme NF DTU 20.1.

3. Eléments constitutifs Le procédé MAGU est donc composé des éléments suivants : Les planelles en PSE de différentes épaisseurs constituant les parois

intérieures et extérieures de coffrage Isolant MAGU Les entretoises plastiques permettant la liaison et l’assemblage des

2 planelles. Les obturateurs verticaux en PSE permettant la fermeture des

angles et des tableaux. Les obturateurs horizontaux en PSE permettant la fermeture des

appuis de fenêtres et la réalisation des linteaux. Les adapteurs d’angles pour réalisation des angles à 90° Les reprises de planchers en PSE permettant le coffrage de dalle et

de prolonger l’isolation extérieure pour la rupture de pont ther-mique.

Les releveurs de hauteur en PSE permettant d’ajuster les hauteurs.

3.1 Les planelles isolantes MAGU Les planelles isolantes MAGU sont des blocs PSE (Polystyrène expansé) moulés de densité 25 à 30 Kg/m3. Les blocs sont de couleur grise avec le PSE graphité et de couleur blanche grisée avec le PSE teinté dans la masse. Les faces centrales des panneaux en PSE sont rainurées avec queues d’aronde pour garantir la parfaite tenue et adhérence du béton et l’insertion des obturateurs de tableaux et d’angles. Les dimensions des blocs sont les suivantes : Longueur : 1200 mm Hauteur : 200 ou 300 mm Epaisseur : 55, 105, 155, 205, 255 mm Les planelles sont, sur la face interne voile béton, munies de grandes queues d'aronde placées tous les 5 cm dont la fonction est de recevoir les obturateurs verticaux et d’assurer l’accroche du béton après sé-chage. Elles sont, côté intérieur, munies de petites queues d’aronde permet-tant la fixation de plaque de plâtre à la colle. Elles sont, coté extérieur, munies au choix de petites queues d’aronde permettant la fixation d’un enduit mince de type RPE ou de grandes queues d’arondes pour l’application d’un enduit hydraulique épais. Elles enfin sont munies de tenons carrés à 45° sur la tranche horizon-tale supérieure et de mortaises sur la tranche horizontale inférieure. Les blocs s’emboitent les uns dans les autres à l’aide de ce système d’empreinte. Les blocs sont, une fois emboités, parfaitement jointifs et suppriment ainsi tous risques de coulures de béton et par la même les ponts thermiques.

Le bloc de coffrage isolant MAGU est un système constitué de deux panneaux de différentes épaisseurs (5,5 à 30,5 cm). La liaison est assurée par des entretoises en plastique permettant d'assembler les panneaux entre eux. L’emboitement à sec se fait par tenons-mortaises. Les faces centrales des panneaux en PSE sont rainurées avec queues d’aronde pour garantir la parfaite tenue et adhérence du béton et l’insertion des obturateurs de tableaux et d’angles

3.2 Les entretoises MAGU Les entretoises sont des éléments en polypropylène ou P.O.M moulés. De légères encoches sur les entretoises permettent de positionner les fers à béton horizontaux. Les entretoises sont disponibles sous 3 formats standards. Elles per-mettent de maintenir l’écartement entre les planelles et la réalisation d’un voile de béton de 14, 16 ou 19 cm. La géométrie des entretoises est illustrée par la Figure 7.

3.3 Les embouts verticaux MAGU Les embouts verticaux MAGU sont des blocs PSE (Polystyrène expan-sé) moulés de densité 25 à 30 Kg/m3. Ils sont munis de tenons sur la tranche horizontale supérieure et de mortaises sur la tranche horizontale inférieure Leurs dimensions sont les suivantes : Hauteur : 200 ou 300 mm Epaisseur : 55 mm Largeur : 140, 160 ou 190 mm La géométrie des embouts verticaux MAGU est illustrée par l’annexe 2.1 de l’ATE-10/0143.

3.4 Les embouts horizontaux MAGU Les embouts horizontaux MAGU sont des blocs PSE (Polystyrène ex-pansé) moulés de densité 25 à 30 Kg/m3. Ils sont munis de tenons sur la tranche horizontale supérieure et de mortaises sur la tranche horizontale inférieure. Leurs dimensions sont les suivantes : Longueur : 1200 mm Epaisseur : 40, 60, 80, 100, 120 mm Largeur : 250-400 mm L’épaisseur retenue sera celle qui permettra d’ajuster la côte par rapport au plan d’exécution et la rupture de pont thermique souhaitée Les Embouts horizontaux MAGU permettent de fermer les linteaux, les appuis de fenêtre, les parties supérieures de mur et les pignons. La géométrie des embouts verticaux MAGU est illustrée par l’annexe 2.1 de l’ATE-10/0143.

3.5 Les adaptateurs d’angles MAGU Les adaptateurs d’angles MAGU sont des blocs PSE (Polystyrène ex-pansé) moulés de densité 25 à 30 Kg/m3. Ils permettent d’assembler entre elles les planelles extérieures dans un angle droit. L’adaptateur d’angles est muni de queues d’aronde males qui viennent se coulisser dans les queues d’aronde femelles internes. Les 2 planelles MAGU sont ainsi liaisonnées.

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La géométrie des adapteurs d’angles MAGU est illustrée par l’annexe 2.3 de l’ATE-10/0143.

3.6 Les reprises de plancher MAGU Afin d’effectuer le coffrage de dalle et de prolonger l’isolation exté-rieure pour la rupture de pont thermique du nez de plancher d’épaisseur 200 mm et pour un voile de 14,16 ou 19 cm, on utilise une entretoise spécifique en forme de cintre pour la reprise de plancher MAGU. Le coffrage de dalle est composé de la paroi extérieure des éléments de mur de hauteur 200 mm et de l’entretoise de reprise de plancher MAGU. Pour les planchers supérieurs à 20 cm, il conviendra de positionner des releveurs de hauteur adapté à la hauteur souhaitée. La géométrie des embouts verticaux MAGU est illustrée par l’annexe 2.2 de l’ATE-10/0143.

3.7 Les releveurs de hauteur MAGU Les releveurs de hauteur MAGU sont des blocs PSE (Polystyrène ex-pansé) moulés de densité 25 à 30 Kg/m3. Ils sont munis de tenons sur la tranche horizontale supérieure et de mortaises sur la tranche horizontale inférieure. Leurs dimensions sont les suivantes : Longueur : 1200 mm Hauteur : 50 mm Epaisseur : 55, 105, 155, 205, 255, 305 mm Largeur : 250-400 mm

3.8 Produits de finitions

3.81 Revêtements intérieurs Le revêtement intérieur par plaques de plâtre est réalisé conformé-ment à la norme NF DTU 25.41, les produits doivent être choisis parmi ceux visés par le CGM (partie 1-2) de cette norme.

3.82 Revêtements extérieurs

Enduit organique Produits du système "THERMOLOOK EMI" décrits dans l’Agrément

Technique d’Application 08/0182 et le Document Technique d’Application n°7/10-1451 : - Enduit de base PRB FONDISOL F - Armatures PRB AVF ou AVR - Couche de finition PRB CREPIXATE F/M, CREPOXANE F/M,

CREPIRIB F/G, CREPIMUR F/M/G, CREPIMUR Souple M/G, CREPIMUR Souple PR M/G, MARBRO MURO

- Accessoires

Enduit hydraulique mince Produits THERMOLOOK GF/GMdécrits dans l’Agrément Technique

d’Application 08/0182 et le Document Technique d’Application n°7/10-1451 - Enduit de base PRB FONDISOL F - Armatures PRB AVF ou AVR - Couche de finition enduit hydraulique THERMOLOOK GF/GM - Accessoires

Enduit hydraulique épais (pour les blocs munis de grosses queues d’aronde) Produits du système "PRB THERMOLOOK GF/GM" décrits dans

l’Agrément Technique d’Application 07/0165 et le Document Tech-nique d’Application n°7/10-1452 - Armatures PRB AVE et PRB TMSG 12.7 - Couche de finition enduit hydraulique THERMOLOOK GF/GM - Accessoires

Autres enduits de finition Tout autre enduit de finition faisant l’objet d’un ATE et d’une DTA pour l’utilisation sur PSE, ainsi qu’un cahier des charges entre les 2 sociétés.

4. Fabrication et contrôles en usine

4.1 Fabrication Les Eléments MAGU sont obtenus par moulage de perle de polystyrène expansible dans l’usine MAGU d’Hüfingen. L’expansion du PSE (Polys-tyrène expansé) apporte une densité de 25 à 30 Kg/m3 La mise en œuvre du polystyrène expansible se fait en 5 étapes principales : Stockage matière première Perle de polystyrène expansible La pré-expansion (c’est à ce stade que la densité du matériau est

déterminée) La stabilisation ou maturation en en silo Le moulage sous presse par expansion finale sous vapeur d’eau Stabilisation, stockage et emballage des produits finis Les entretoises amovibles sont façonnées par moulage par injection de polypropylène dans l’usine MAGU d’Hüfingen. La fabrication des différents composants fait l'objet d'un contrôle interne de fabrication systématique tel que défini dans le plan de contrôle associé à l’ETA-10/0143.

5. Conception

5.1 Dimensionnement structurel Le dimensionnement de la structure est réalisé conformément à la norme NF DTU 23.1. Le béton utilisé est un béton prêt à l’emploi conforme à la norme NF EN 206-1 et aux spécifications suivantes : Classe de résistance à la compression C25/30 Classe d’exposition XC1(F) Granulométrie D Max 8 mm Classe d’affaissement S3 Bétons à propriétés spécifiques

5.2 Dimensionnement en zones sismiques Par la possibilité de mise en place aisée d’armatures métalliques verti-cales et horizontales et la réalisation de voiles en béton armé, l’utilisation des blocs de coffrage isolant est adaptée aux constructions en zones sismiques. Le dimensionnement et la disposition des arma-tures sont déterminés par étude de structure conformément aux règles en vigueur.

5.3 Choix des menuiseries Le choix des menuiseries et de leur mode de mise en œuvre devra être étudié notamment au regard de l’épaisseur de doublage. Epaisseur totale d’obturateurs en bordure de mur = épaisseur d’isolant en partie courante

6. Commercialisation et assistance technique

Le procédé est commercialisé par l’intermédiaire d’un réseau de 8 distributeurs régionaux filiales de la société MAGU France. L'installation est effectuée sous la direction de travailleurs qualifiés dont la compétence à installer le produit a été validée par la société MAGU. Cette qualification est attribuée par le représentant, sous la forme d’un Certificat d’Installateur Agréé MAGU, au représentant de chaque en-treprise, après participation de ce dernier à une journée 1/2 de forma-tion pratique sur chantier et d’un suivi de validation de compétences sur le chantier suivant. Par ailleurs, à l’issue de la formation, les représentants des entreprises reçoivent, un guide de montage MAGU reprenant dans le détail, l’enchaînement des phases de mise en œuvre. L’assistance technique est également apportée directement par les filiales régionales qui distribuent le produit.

7. Mise en œuvre D’une manière générale, la mise en œuvre de la paroi béton armé dans le coffrage formé par l’empilement des blocs MAGU est réalisé conformément à la norme NF DTU 23.1. Ce paragraphe reprend néan-moins les spécifications particulières applicables pour ce procédé.

7.1 Mise en place des éléments MAGU en partie courante

La mise en œuvre sera ajustée au pas de 5cm. Les attentes de ferraillage étant positionnées conformément aux textes en vigueur et à l’étude béton, les blocs sont mis en place par emboi-tement à sec sur la hauteur du mur.

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7.11 Démarrage (Cf. Figure 15) Le premier bloc est posé sur la fondation ou sur le plancher nivelé en commençant par un des angles du mur le plus long et l’on pose alors la périphérie complète des murs. Le premier rang sera protégé par une bande d’arase imputrescible, étanche à l’eau sans action sur le PSE ou par un béton hydrofuge qui sera coulé sur au moins 20 cm sur toute la périphérie. Le but est de d’empêcher les remontées d’humidité par capillarité et l’absorption d’eau au sein des murs porteurs. On veillera à ce qu’il y ait un décalage minimal du ¼ de la longueur du bloc entre 2 joints verticaux consécutifs. Ensuite le deuxième rang est empilé pour maintenir l'ensemble. On veillera à tracer sur le mur au sol le positionnement de toutes les ouvertures et noter la hauteur des allèges. Par la suite, le troisième rang est superposé, en laissant le passage des portes libre. Les deux premiers rangs font donc la ceinture com-plète pour éviter que l'ensemble ne bouge au montage. Le niveau de l’ensemble sera vérifié au laser et réglé parfaitement à partir de ce niveau. Si besoin, il conviendra de caler sous les jointures avec des cales de bois ou de PSE, et de combler l’espace entre la dalle et les blocs avec de la mousse PU. Le positionnement, le niveau et l’aplomb des angles seront vérifiés avec le plus grand soin de manière à partir sur de bonnes bases pour la suite de l’élévation. On procédera ainsi, rang après rang.

7.12 Conditions d’étayage A partir du 3ème rang, ll sera procédé à la mise en place des stabilisa-teurs de murs MAGU. Le système d’étayage MAGU permet l’alignement et le réglage de la verticalité. Le système est constitué de stabilisateurs métalliques pré-percés sur la hauteur avec fixation directement dans le polystyrène par queue de cochon. Fixer un étai dans un angle bien réglé, et un autre dans l’angle opposé. Fixer les étais autour des jambages d’ouverture, la distance par rap-port au tableau est égale à l’épaisseur de la planelle extérieure + 5 cm. Ensuite, répartir les étais sur l’ensemble du mur sans excéder 1,20 m d’espacement entre 2. On prendra soin à parfaitement aligner la base des étais au cordeau avant de les fixer au sol. Ils se fixent au sol à l’aide de vis à béton par l’intermédiaire des pattes de fixation pré percées.

7.13 Coulage du mur MAGU Le coffrage étant arrivé à hauteur d'étage, et après mise en place des armatures, le béton est coulé en utilisant une pompe à béton articulée de type ROTOR comportant un coude en « S » et d’une réduction en 80 mm suivie d’un manchon plastique d’une longueur d’environ 20 cm. Après avoir pris soin d’aligner les stabilisateurs, le coulage sera réalisé par couches successives de 0,75 m avec une vitesse de coulage de 1m/h à partir d’un angle. La chute libre du béton ne devra pas excéder 2m. Au-delà des 2m, il est recommandé d’utiliser une rallonge. De même que pour la mise en place des blocs, cette opération de coulage ne doit être réalisée que par des personnes habilitées et ayant une parfaite connaissance de la mise en œuvre du coffrage isolant MAGU. Le béton une fois coulé doit parfaitement enrober les armatures. Si pour des raisons de structure, de nombreuses armatures sont pré-sentes ayant pour effet d’empêcher le bon coulage du béton, on pro-cédera à une opération de vibrage (exemple vibreurs électriques) de 30 s environ par mètre linéaire sur 50 cm de profondeur. (poutres, linteaux, chainage horizontal). En aucun cas, il ne faudra descendre l’aiguille profondément dans le béton et maintenir la vibration long-temps sous risque de dégradation du coffrage isolant. Attention, les reprises de béton seront réalisées conformément à l’ATE 10/0143 c'est-à-dire par ajout de fers d’attente ou reprise sur béton encore humide.

7.2 Réalisation des angles

7.21 Angles Droits Les angles se feront par emboitement successifs à joints croisés. Les angles seront réalisés en découpant la planelle interne de l’épaisseur du voile béton +épaisseur de la planelle interne. Ensuite il sera inséré avec l’adaptateur d’angle qui assure le maintient de l’ensemble.

Figure 1 – Photos illustrant la réalisation des angles droits

7.22 Angles spécifiques Les angles spécifiques sont réalisés grâce à notre fil chaud (voir cha-pitre DECOUPE DES BLOCS). Les 2 parties sont maintenues par collage à la mousse PU et un cof-frage est réalisé à l’extérieur pour le maintenir au coulage. Le béton incrusté pas les queues d’arondes internes assure la cohésion de l'en-semble.

7.3 Réalisation des refends Les refends peuvent être exécutés ou non à l’aide du coffrage isolant MAGU. L’étude Béton déterminera la nécessité de relier ou non les refends aux murs extérieurs.

7.4 Réalisation des baies

7.41 Tableaux Les tableaux sont réalisés à l’aide des obturateurs MAGU, ils sont positionnés à l’avancement du coffrage et à partir de 10 cm au des-sous de l’appui de fenêtre pour se laisser suffisamment de latitude pour ajuster la mise en place des appuis (réalisés conformément à l’article 6.4.5 de la norme NF DTU 20.1).

Figure 2 - Photos illustrant la réalisation des tableaux

Dans le cas de la pose en tunnel de la menuiserie, on positionnera une seule rangée d’obturateur de manière à facilité la fixation de la menui-serie au travers de cet obturateur ou par la mise en place d’un cof-frage par planche en bois retiré après coulage. Pour la pose des menuiseries en applique, il y aura autant de bouchons que d’épaisseur de planelle extérieure.

7.42 Linteaux Les linteaux sont réalisés de manière traditionnelle, avec les embouts obturateurs Horizontaux MAGU placés soit grâce au système d’emboitement par plot MAGU sur toute la largeur soit inséré à l’intérieur du voile béton MAGU. Dans tous les cas, une planche et des étais sont alors positionnés pour le coulage

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Figure 3 - Photos illustrant la réalisation des linteaux

7.5 Réalisations des reprises de planchers L’élément de reprise de plancher est mis en place avant le coulage du béton du voile porteur, de manière à encastré la partie inférieure des entretoises dans le béton du voile. Comme dans la construction tradi-tionnelle, la mise en œuvre des poutrelles, le coffrage et le coulage du plancher seront réalisés conformément aux recommandations du fournisseur de plancher et les règles en vigueur.

Figure 4 - Photo illustrant la réalisation du coffrage des rives de planchers

7.6 Réalisation des pignons Les pignons se forment par découpe simple du coffrage MAGU à l’aide des outils de découpe MAGU. L’étayage se fait à l’aide des rallonges d’étai MAGU ou par la pose d’une demi fermette.

Figure 5 - Photo illustrant la réalisation du coffrage d’un pignon par pose d’une demi-fermette

7.61 Jonction mur-toiture La connexion mur-toiture est réalisée simplement par ancrage d'une lisse d’assise de toit, positionnée en haut du mur (réserver un espace de 3 à 4 cm de hauteur, vide de béton, au niveau de l’arase) et fixée à l'aide de goujons noyés dans le béton à l’issue du coulage. La lisse d’assise du toit est normalement enfoncée dans le coffrage d’environ 3-4 cm de façon à ce que l’entrait de ferme de la charpente repose, en même temps, sur la lisse supportée par le béton et affleure l’isolant intérieur PSE du mur pour limiter ainsi le pont thermique. Une fois la lisse d’assise installée, l'assemblage du toit est similaire à celui d’une construction conventionnelle.

7.7 Pose des menuiseries Les menuiseries peuvent être posées conformément à la norme NF DTU 36.5 de trois manières dans le coffrage isolant MAGU : En feuillure En tunnel Pose avec pré-cadres.

Selon les cas de figure, les découpes nécessaires seront réalisées avec les outils MAGU. Pour la pose en feuillure, les scellements se font au moyen d’équerres nervurées vissées dans le béton après avoir dégagé le PSE qui sera rebouché par collage avant le revêtement. L’étanchéité sera réalisée avec un joint mousse à décompression sans solvant de type type « compribande » de TRAMICO selon les rêgles de l’art. Le calfeutrement sera réalisé avec un mastic au pistolet sur fond de joint. Pour la pose en tunnel, la fixation sera réalisée par vis à béton à tra-vers le dormant. L’étanchéité sera réalisée par joint mousse à décom-pression sur le pourtour du dormant. Le calfeutrement sera réalisé avec un mastic au pistolet sur fond de joint. Il en sera de même pour les pré-cadres. Afin de limiter les ponts thermiques, l’isolation exté-rieure pourra recouvrir 1 ou 2 cm le dormant. Dans tous les cas, il faudra respecter une distance minimale de 60 mm entre la fixation et le bord du béton. Les appuis de fenêtres et de portes-fenêtres (notamment pour les appuis béton) feront l’objet d’une réservation dans le coffrage concer-né, au niveau de l’allège, avant le coulage du mur. Le panneau exté-rieur du coffrage est ainsi découpé de la hauteur de l’appui qui sera coulé ou scellé au béton du mur et dont le talon du rejingot viendra s’appuyer en butée contre le panneau de coffrage intérieur, préservant ainsi l’isolation thermique intérieure et réduit le pont thermique. Dans le cas d’utilisation d’appui isolé, celui-ci pour être placé devant la menuiserie sous le jet d’eau. Les éventuels produits de calfeutrement en contact avec l’isolant ne doivent contenir ni solvant ni goudron pour ne pas détériorer le PSE.

7.8 Découpe des éléments MAGU La découpe des blocs MAGU est réalisée soit au fil Chaud MAGU soit directement à l’aide d’une scie égoïne. La découpe est toujours réali-sée au pas de 5cm. Un repère de découpe est visible sur le bloc (Cf. Figure 6).

Figure 6 – Positionnement des repères de découpe sur les blocs

7.9 Revêtements Sous réserve de l'accord préalable de chaque fabricant de revête-ments, les conditions de mise en œuvre de ces revêtements sont celles visées dans le document « Cahier des Prescriptions Techniques d'em-ploi et de mise en œuvre des systèmes d'isolation thermique exté-rieure avec enduit mince sur polystyrène expansé », (Cahier du CSTB 3035 d'avril 1998) et Modificatif n° 1 (Cahier du CSTB 3399 de mars 2002) et celles données dans « condition générale de mise en œuvre des revêtements applicables sur les murs réalisés à l’aide de procédé de bloc de coffrage en polystyrène expansé faisant l’objet d’un Avis Technique» cahier du CSTB 263-2, bulletin des avis technique d’ oc-tobre 1985.

7.91 Revêtements extérieurs

Revêtements plastiques épais (pour les blocs munis de petites queues d’aronde) Produits décrits dans l’Agrément Technique Européen 08/0182 et le

Document Technique d’Application n°7/10-1451 avec finition orga-nique : la mise en œuvre est réalisé conformément au Document Technique d’Application ci-dessus sur les blocs munies de petites queues d’aronde.

Enduit hydraulique mince (pour les blocs munis de petites queues d’aronde) Produits THERMOLOOK GF/GM décrits dans l’Agrément Technique

Européen 08/0182 et le Document Technique d’Application n°7/10-1451 : la mise en œuvre est réalisé conformément au Document Technique d’Application visé ci-dessus sur les blocs munies de pe-tites queues d’aronde.

Enduit hydraulique épais (pour les blocs munis de grosses queues d’aronde) Produits du système THERMOLOOK EMI décrits dans l’Agrément

Technique Européen 07/0165 et le Document Technique d’Application n°7/10-1452 : la mise en œuvre est réalisé conformé-

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ment au Document Technique d’Application visé ci-dessus sur les blocs munies de grosses queues d’aronde, avec finition THERMOLOOK GF/GM.

Autres finitions Les autres produits de finition visés à l’article 3.82 seront mis en œuvre conformément au DTA les visant.

7.10 Traitement des parois enterrées et soubassements

Pour le traitement des parois enterrées des murs banchés MAGU, il pourra être mise en œuvre : La couche de base PRB FONDISOL F armée de sa toile de verre peut

être appliquée en parois enterrées et rester nue, en contact avec la terre ou, recevoir en protection une couche de PRB MORTIER D’IMPERMEABILISATION, à passer à la brosse en deux passes croi-sées ou SIKA IGAKOL en deux couches croisées à la brosse ou à la truelle en veillant à ce que chaque couche soit bien continue.

Le bandeau restant apparent entre le sol fini et la baguette d’arrêt peut recevoir une peinture dans une teinte approchante à la finition prévue au dessus (PRB CREPIFOND G ou PRB COLOR MINERAL).

7.11 Réalisation des acrotères (Cf. Figure 12 et Figure 13)

L’acrotère est isolé sur tout son pourtour, aussi bien côté mur que côté terrasse pour assurer l’esthétique et les performances thermiques. L’isolant sous la couventine sera un isolant incompressible ≥ I5. L’étanchéité est réalisée selon l’accessibilité de la terrasse, sur isolant selon les prescriptions du DTU 43-1. Le support de couvertine sera fixé à travers l’isolant directement dans le béton. Dans le particulier des acrotères haut au sens de la norme NF DTU 20.12, les joints de fractionnement seront réalisés au moyen d’obturateurs verticaux MAGU.

7.12 Fixations

7.121 Paroi intérieure La fixation de charges est réalisée par analogie aux prescriptions de la norme NF DTU 25.42 partie 3. Les charges supérieures à 30 kg doivent obligatoirement être fixées par un renvoi à la structure.

7.122 Paroi extérieure La fixation d’éléments sera réalisée avec les systèmes de fixation utilisés dans les procédés l’isolation thermique par extérieur en Polys-tyrène de type ING FIXATIONS ou THERMAX de FISCHER adaptés aux charges à reprendre.

7.13 Réalisation des bandes filantes horizontales de recoupement vertical de l’isolation extérieure (Cf. Figure 14)

La bande filante de protection se compose d’un isolant en laine miné-rale de roche au moins classé A2-s3, d0, de masse volumique mini-male de 90 kg/m³. (bande de protection Knauf PLB pré enduit).

Cette bande est d’épaisseur identique à celle de l’isolant utilisé et d’une hauteur de 200 mm et d’une longueur de 1200 mm est insérée en lieu et place de nos éléments de reprise de plancher. La bande de protection Knauf PLB est collée sur toute sa surface et fixée mécaniquement à mi hauteur de la bande, selon le niveau de dépression au vent de la bande Un traitement localisé est à réaliser au niveau de cette barrière coupe feu, en disposant sur cette bande filante un treillis de verre AVF (mailles 4 x 4) débordant de part et d’autre du PSE, et marouflé dans une couche lissée de FONDISOL F.

B. Résultats expérimentaux Les blocs de coffrage isolants MAGU bénéficient d’un agrément tech-nique européen délivré par le DIBt (Berlin, Allemagne) : ATE N°10/0143 du 3 septembre 2010. Tous les résultats expérimentaux nécessaires à l’obtention de cet ATE ont été présentés et jugés satisfaisants.

Réaction au feu Les panneaux isolants font l’objet du PV de classement n° H.K-50/10 du FIW.

Résistance au feu Les panneaux isolants font l’objet de l’appréciation de laboratoire n°RS12-035 basée sur l’essai n°RS11-086 et sur l’Annexe C du guide ETAG n°009.

Isolation thermique Le procédé a fait l’objet d’une étude thermique du CSTB visant à dé-terminer les coefficients de transmission thermique des blocs et les coefficients de déperdition linéique des différents ponts thermiques. Cette étude est référencée sous le numéro 10/098.

C. Références Le coffrage isolant MAGU est un procédé qui est fabriqué depuis 1978. Ce procédé MAGU est fabriqué et/ou commercialisé dans de nombreux pays comme l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, l’Irlande, le Dane-mark, les Pays-Bas, la Suisse, l’Autriche, la Turquie… A ce jour 2 millions de m² de mur ont été mis en œuvre sur le terri-toire européen à la fois en maisons individuelles, collectifs ou établis-sements recevant du public.

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Tableaux et figures du Dossier Technique

Figure 7 – Schémas de l’entretoise MAGU (la longueur entre les 2 octogones égale à 215, 235 ou 265 mm respectivement pour

les modèles VB 14cm, VB 16cm et VB 19cm)

Figure 8 – Photo d’un stabilisateur MAGU en étaiement

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Figure 9 – Coupe verticale illustrant les jonctions mur-plancher

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Figure 10 – Schémas illustrant la pose des menuiseries en tunnel

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Figure 11 - Schémas illustrant la pose des menuiseries en feuillure

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Les acrotères bas : partie basse continue en béton armé de faible hauteur, dont le ferraillage respect les recommandations du DTU 20.12.

Les acrotères sont réalisés sur toute leur hauteur en béton armé et isolés thermiquement sur les faces en prolongement des murs de façade en béton armé.

Éléments de Mur MAGU

Fixation couvertineCouvertine

Isolant incompressiblesous couvertineou Bois

Remontée d’étanchéité

Enduit extérieur avec renfort à la jonction

Section des armatures respectera les recommandations du DTU 20.12

Figure 12 - Schéma illustrant la réalisation d’un acrotère bas au sens de la norme NF DTU 20.12

30 cm

Plancher

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Les acrotères hauts sont composés :

- D’une partie basse continue dont le ferraillage est le même que celui des acrotères bas, avec ferraillage en attente pour réalisation de la partie supérieure,

- D’une partie supérieure au-dessus du bandeau fractionné, dont les joints verticaux intéressent toute l’épaisseur. Le fer-raillage de cette partie correspond aux dispositions de la figure 24 du DTU 20.12.

L’espacement des joints répondent aux exigences de la norme NF P-202 (référence DTU 20.1).

Les acrotères sont réalisés sur toute leur hauteur en béton armé et isolés thermiquement sur les faces en prolongement des murs de façade en béton armé.

Éléments de Mur MAGU

Fixation couvertineCouvertine

Isolant incompressiblesous couvertineou Bois

Remontée d’étanchéité

Enduit extérieur avec renfort à la jonction

joint de fractionnement

Section des armatures respectera les recommandations du DTU 20.12

les joint verticaux seront réalisés avec insertion d’un obturateur MAGU sur la hauteur d’élement

Figure 13 - Schéma illustrant la réalisation d’un acrotère haut au sens de la norme NF DTU 20.12

60 cm mini

Plancher

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Figure 14- Schéma illustrant la réalisation des bandes filantes horizontales de recoupement vertical de l’isolation extérieure

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Figure 15- Schéma illustrant le principe de jonction entre soubassement et superstructure