Document Technique d’Application Référence Avis Technique 3.2/17-942_V1

Mur de façade de types panneaux sandwich

Sandwich wall

Panneau CIEL

Relevant de la norme NF EN 14992 Titulaire : SAS CELTYS

ZI Quillivaron FR-29403 Landivisiau

Tél. : 02 98 68 92 22 Fax : 02 98 68 92 00 E-mail : bat-elevage@celtys.fr Internet : wwwceltys.fr

Groupe Spécialisé n° 3.2

Murs et accessoires de mur

Publié le 7 mars 2018

Commission chargée de formuler des Avis Techniques et Documents Techniques d’Application

(arrêté du 21 mars 2012)

Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Internet : www.ccfat.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2018

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Le Groupe Spécialisé n° 3.2 «Murs et accessoires de mur » de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques a examiné le 16 novembre 2017, le procédé de mur de façade de type panneau sandwich « Panneau CIEL » présenté par la Société CELTYS. Il a formulé sur ce procédé l’Avis Technique ci-après. Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France Européenne.

1. Définition succincte

1.1 Description succincte Procédé de mur pour bâtiments du type bâtiments d’élevage porcin, à base de panneaux de façade sandwiches lourds, porteurs ou non, dont les deux voiles, destinés à prendre appui l’un et l’autre sur un soubassement en béton coulé sur place, sont reliés par des épingles métalliques ponctuelles complétées, dans les panneaux baies, par une nervure d’encadrement en béton. Ces panneaux s’emboitent latéralement à sec par des formes en rainure et languette. Ces panneaux de façade sont complétés par des murs intérieurs de refend ou de distribution du type sandwich ou du type plaque pleine sans isolant, munis du même système d’emboitement. Les liaisons entre panneaux s’effectuent en tête par un chaînage en béton, incorporé ou rapporté. La fixation sur le soubassement en béton banché s’effectue par brochage. Des menuiseries' en bois ou en PVC' sont incorporées pour les fenêtres et rapportées en feuillure pour les portes. Epaisseur nominale de la paroi intérieure d’au moins 7 cm Epaisseur de l’isolant : 5 et 8 cm. Epaisseur nominale de la paroi extérieure d’au moins 5 cm. Etanchéité entre panneaux par garniture de mastic polyuréthanne. Revêtement éventuels : Brut : teinté dans la masse, gravillons lavés Extérieur : peinture (RPE) Intérieur : peinture

1.2 Mise sur le marché En application du règlement (UE) n°305/2011, le procédé de mur industriel de type panneau sandwich « Panneau CIEL » fait l’objet d’une déclaration des performances (DoP) établie par la société CELTYS sur la base de la norme NF EN 14992. Les produits conformes à cette DoP sont identifiés par le marquage CE.

1.3 Identification L’identification des composants se fait comme indiqué au paragraphe A.5.4 par le titulaire du système.

2. AVIS

2.1 Domaine d’emploi accepté Panneaux porteurs : bâtiments agricoles avec charpente de type fermette. Panneaux non porteurs : bâtiments agricoles. La durée de vie des bâtiments agricoles visés par le présent Avis est limitée à 25 ans. Les panneaux sont généralement aveugles ; ils peuvent être également munis d’ouvertures (cf. §2.3 Prescriptions Techniques). Les panneaux ne sont pas destinés à être utilisés en mur enterré. La pose inclinée n’est pas visée par le présent Avis. L’aptitude au levage du procédé n’est pas visée par le présent Avis. Les ouvrages destinés au stockage des effluents d'élevage liquides (déjections animales ou autres effluents) ne sont pas visés. L'utilisation du procédé est limitée aux bâtiments de catégorie d’importance I au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié. Cet Avis est formulé pour les utilisations en France européenne.

2.2 Appréciation sur le procédé

2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et autres qualités d'aptitude à l'emploi

Stabilité La stabilité des bâtiments dans lesquels les murs réalisés selon ce procédé sont porteurs peut être normalement assurée moyennant les vérifications de calcul propres aux cas d’utilisation et le respect des Prescriptions Techniques (§2.3).

Construction en zone sismique L'examen du procédé de panneaux porteurs en tant qu’éléments

primaires vis-à-vis des exigences parasismiques n'a pas été réalisé, le demandeur ayant prévu de limiter l'utilisation du procédé aux bâtiments de catégorie d’importance I au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié.

Sécurité au feu

Réaction au feu Le parement en béton bénéficie conventionnellement du classement de réaction au feu A1.

Résistance au feu Le domaine d’emploi du procédé est limité aux bâtiments agricoles pour lesquels aucune exigence règlementaire vis-à-vis de la résistance au feu n’est demandée. Dans le cas où un niveau d’exigence incendie est demandée pour un chantier spécifique, le comportement au feu des panneaux doit faire l’objet d’une appréciation de laboratoire agréé pour ce chantier.

Prévention des accidents lors de la mise en œuvre et de l'entretien Elle peut être normalement assurée moyennant les précautions propres à la manutention et à l’étayage d’éléments lourds de grandes dimensions. Il est noté que les acrotères constitués par un prolongement des panneaux ne sont pas prévus pour assurer l’appui des dispositifs supportant des charges telles que les nacelles d’entretien (cf. Prescriptions Techniques).

Résistance au choc Par analogie aux ouvrages traditionnels, le procédé est considéré comme satisfaisant vis-à-vis des exigences de résistance aux chocs définies dans la norme expérimentale P 08-302.

Isolation thermique Les vérifications sont à effectuer, dans chaque cas d'utilisation, selon les Règles Th-U en vigueur A défaut d’une certification de type ACERMI sur les isolants, les performances thermiques des panneaux doivent être calculées en majorant de 15 % les valeurs déclarées de la conductivité thermique de ces isolants. Afin que l’isolant joue convenablement son rôle, la présence en parement extérieur d’une garniture de joint apte à assurer, au droit des joints, sa protection à l’eau est indispensable. Le maintien des performances thermiques suppose l’utilisation d’isolants dont les performances ne sont pas dégradées de manière significative par l’humidification possible au niveau des joints. En l’absence de données fournies par le demandeur, un calcul des coefficients de transmission surfacique doit être réalisé en tenant compte de tous les ponts thermiques structurels (joints, nervures, etc.).

Isolation acoustique Etant donné les épaisseurs de béton minimales mises en jeux, et moyennant les dispositions de traitement des joints décrites au paragraphe 2.3, le procédé ne devrait pas poser de problèmes d’isolement au bruit aérien, jusqu’aux exigences de , , , ≤ 35dB. Au-delà, une étude au cas par cas est nécessaire.

Étanchéité des murs extérieurs Les exigences d’étanchéité à l’eau des murs de façade des bâtiments d’élevage porcin qui constituent le domaine d’emploi accepté de ce procédé (cf. §2.1 ci-avant) sont sensiblement moindres que celles des bâtiments d’habitation. Comme l’a confirmé l’expérience, les exigences auxquelles doit satisfaire ce procédé sont convenablement remplies, bien que les conditions de mise en œuvre des garnitures de mastic extérieure et intérieure et l’organisation des menuiseries ne satisfassent pas à tous les critères du DTU 22.1.

Données environnementales Le procédé « Panneau CIEL » ne dispose d’aucune Déclaration Environnementale (DE) et ne peut donc revendiquer aucune performance environnementale particulière. Il est rappelé que les DE n’entrent pas dans le champ d’examen d’aptitude à l’emploi du procédé.

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Aspects sanitaires Le présent avis est formulé au regard de l’engagement écrit du titulaire de respecter la réglementation et notamment l’ensemble des obligations réglementaires relatives aux produits pouvant contenir des substances dangereuses, pour leur fabrication, leur intégration dans les ouvrages du domaine d’emploi accepté et l’exploitation de ceux-ci. Le contrôle des informations et déclarations délivrées en application des réglementations en vigueur n’entre pas dans le champ du présent avis. Le titulaire du présent avis conserve l’entière responsabilité de ces informations et déclarations.

Finitions - Aspect Le parement extérieur des panneaux est susceptible de recevoir une large gamme des traitements habituellement pratiqués sur support en béton.

2.22 Durabilité – Entretien Les panneaux sandwiches de mur extérieur de ce procédé se caractérisent par le double appui des voiles de béton à leurs extrémités haute et basse et compte tenu des dimensions précisées dans le dossier technique, les risques de fissuration des voiles, engendrés par leur fonctionnement en bilame, sont faibles, ainsi que l’a confirmée l’expérience que l’on dispose sur ce type de panneau. Compte tenu des conditions d’enrobage, la durabilité de l’ensemble des murs permet d’escompter une durée de vie de l’ouvrage de 25 ans. Par ailleurs, la protection contre l’éventuelle corrosion des aciers des liaisons ponctuelles entre voiles ne satisfait pas aux exigences habituellement formulées en matière de bâtiments d’habitation mais la durabilité attendue des bâtiments d’élevage auxquels sont destinés ces panneaux (25 ans) est très inférieure à celle des bâtiments d’habitation. Aussi, compte tenu des caractéristiques mentionnées ci-avant, de la forte densité des épingles de liaison entre voiles, et la présence des boucles de levage enrobées par du béton, il est considéré que la durabilité escomptée peut être obtenue sans difficulté. Elle requiert : l'exécution des travaux normaux d'entretien des murs en béton ; la réfection, des garnitures de mastic extérieures des joints et celle

des garnitures intérieures selon une périodicité qui dépend de l'agressivité de l'ambiance intérieure et de celle des traitements de lavage sanitaire appliqués aux parois.

Les parements des panneaux présentent vis-à-vis des chocs de corps durs le comportement satisfaisant des parements en béton. Leur texture lisse et compacte, dont les qualités peuvent sans difficulté recevoir le renfort d'une peinture éventuelle, confère à ces parements une bonne résistance aux lavages sanitaires répétés dont ils font l'objet en fonction de la destination des locaux.

2.23 Fabrication Effectuée par le titulaire de l’Avis à l’usine de Landivisiau, elle nécessite une précision particulière pour le moulage et la mise en place de la couche d'isolant des panneaux sandwiches. Cet Avis ne vaut que pour les fabrications pour lesquelles les autocontrôles et les modes de vérifications décrits dans le dossier technique établi par le demandeur sont effectifs.

2.24 Mise en œuvre La mise en œuvre est effectuée par le titulaire ou par toute entreprise agréée par CELTYS. Elle nécessite des moyens de levage puissants et précis. Il faut d'autre part que l'ossature destinée à recevoir les panneaux, et les incorporations qu'elle doit éventuellement comporter, soient conçues et réalisées avec précision, en harmonie avec la conception des panneaux (cf. Prescriptions Techniques).

2.3 Prescriptions Techniques

2.31 Prescriptions techniques communes aux procédé comportant des façades en panneaux sandwiches du type sandwich à voiles de béton liés par des nervures et/ou des plots en béton

(cf. Cahier du C.S.T.B. n° 2159, livraison 279, références 0 et 2)

2.32 Prescriptions techniques particulières au procédé Panneau CIEL

Conditions de conception Le bureau d’étude de CELTYS :

- Réalise le calepinage - Dimensionne les fixations des panneaux non porteurs - Transmet le plan de pose, détermine les efforts, les épaisseurs

des parois et le ferraillage de celles-ci Le dimensionnement des panneaux (jonctions entre panneaux) doit

être réalisé par le titulaire.

D’une façon systématique, les fixations des panneaux non porteurs à la structure porteuse doivent être dimensionnées en déduisant la charge limite de calcul de la charge de rupture moyenne par application à cette dernière d’un coefficient de sécurité au moins égale à 3.

Les inserts métalliques (rails) destinés à assurer l’ancrage des boulons galvanisés ou des plaques crantées doivent suivre exactement les préconisations des fournisseurs.

Les boulons insérés dans les rails doivent avoir un diamètre minimal de 12 mm.

Dans le cas particulier des rails et des douilles HALFEN, le dimensionnement doit être effectué sur la base des caractéristiques mécaniques résistantes indiquées dans les ETE en cours de validité dont ils relèvent.

Les enrobages des armatures de la paroi extérieure doivent respecter les prescriptions de la section 4 de la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale en fonction des conditions d’environnement.

Sur les faces en contact avec l’isolant des deux parois, il convient de considérer un enrobage minimal des armatures correspondant à celui de la classe d’exposition du parement exposé – 5 mm, sans descendre en dessous de celui de la classe d’exposition XC3.

Les caractéristiques minimales des isolants sont I2-S1-O2-L3-E2 en référence au guide du référentiel ACERMI.

Les murs de façade réalisés avec les panneaux non porteurs ne doivent pas être pris en compte dans les vérifications de calcul de stabilité et de contreventement des structures qu’ils enveloppent. En particulier, dans le cas où les panneaux habillent une ossature, celle-ci doit être dûment contreventée.

Dimensionnement des panneaux porteurs Dans le cas de panneaux porteurs, les parois doivent être

dimensionnées selon les Eurocodes, et en tenant compte des spécificités des panneaux préfabriqués décrites dans le DTU 22.1 (renvoi aux règles contenues dans les Directives UEAtc et aux recommandations CEB-CIB-UEAtc : « Recommandations internationales pour les structures en panneaux »).

Les panneaux porteurs sont destinés à reprendre le poids d’une charpente de type « fermette industrielle ». Ils ne sont pas destinés à reprendre la charge d’un plancher haut. Le dimensionnement des panneaux vis-à-vis de l’effort vertical est réalisé conformément à la section 12 de la NF EN 1992-1-1, en considérant une section de béton correspondant aux deux parois du panneau, et en considérant pour chaque paroi un chargement centré. Cette approche est justifiée par le fait que compte tenu du mode de fixation de la charpente au panneau, on considère qu’aucun moment n’est transféré par la charpente au panneau. Par ailleurs, le faible espacement entre fermettes (1,25 m) n’entraine pas de surcharge localisée.

Les panneaux porteurs peuvent permettre d’assurer le contreventement du bâtiment. Le cas échéant : - Dans le cas où le concepteur de la charpente n’est pas le

concepteur du mur, alors le mur de long pan sera contreventé par les refends. La distance entre refends n’excèdera pas le 15 m.

- La conception du pignon doit permettre de transmettre l’effort de vent sur la poutre au vent sous toiture, qui le reporte au voile de long pan. L’effort intéresse tout le voile de long pan à condition que les vérifications suivantes soient effectuées : □ le dimensionnement des liaisons mécaniques situées en tête

des panneaux est réalisé, en considérant un effort de cisaillement entre panneaux adjacents, pris égal à l’effort horizontal en tête de panneau .

□ la tenue des fixations des platines est vérifiée en traction et en cisaillement. Les fixations bénéficient d’un ETE en cours de validité, selon l’ETAG 001.

□ les platines métalliques sont dimensionnées en cisaillement selon l’Eurocode 3.

- La résistance à l’arrachement des broches (en kN) en pied de panneau sous l’action du basculement du panneau dû à l’effort horizontal en tête de panneau est vérifiée :

-

Avec :

: effort horizontal dû au vent transmis par le pignon au voile de long pan (en kN)

: nombre de panneaux constituant le voile de long pan.

: hauteur du panneau (en m)

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: distance entre les deux broches du panneau (en m)

est la résistance à l’arrachement des broches en pied de panneau (en kN).Le procédé de scellement des broches doit :

- Soit faire l’objet d’un ETE en cours de validité : le dimensionnement du scellement (détermination de ) doit être réalisé conformément aux prescriptions de l’ETE dont il relève.

- Soit être réalisé à l’aide d’un mortier de scellement sans retrait conforme à la NF EN 1505-6. Dans ce cas, la résistance à l’arrachement des broches est prise égale à l’adhérence

/ é entre le mortier de scellement et le béton du soubassement (sur la surface des joues latérales de la réservation). En l’absence d’essai, on retiendra / é = 0,2 MPa.

Conditions de fabrication Pour éviter la présence de tout vide d'air à l'intérieur des panneaux, la plaque d'isolant doit être soigneusement pressée contre la première couche de béton coulée. Les armatures constituant les panneaux doivent faire l’objet d’une certification telle que décrite dans le Dossier Technique du demandeur. Le processus de fabrication des panneaux doit comporter un contrôle sur :

- la bonne implantation vis à vis des bords du panneau des inserts métalliques assurant l’ancrage des équerres galvanisées (ou inoxydable) notamment,

- le respect des conditions d’enrobage des armatures non protégées contre la corrosion,

- les résistances caractéristiques à la compression du béton constituant les deux voiles,

- les dimensions du panneau

Conditions de stockage et transport Les panneaux doivent être livrés avec leurs accessoires de montage

(platines de liaison; boulons,...). Dans les panneaux de façade comportant une ou plusieurs baies, il

est rappelé que l’on doit mettre en œuvre, au moins pour les opérations de manutention, des tirants ou entretoises de rigidité suffisante pour équilibrer, sans déformation sensible, les moments susceptibles d’être engendrés dans le plan du panneau par les efforts concentrés au droit des points de levage.

Conditions de mise en œuvre Les parties d’ouvrage en béton coulé sur place doivent être réalisées

au moyen de ciment PM-ES conforme à la norme NF EN 206/CN. Les murs en cours de montage doivent être étayés à raison d'au

moins 2 étai par panneaux. Pour la variante des panneaux de 1,20 m, les murs en cours de montage doivent être étayés à raison d'au moins un étai pour deux panneaux.

A cette fin une douille Ø12 est incorporée, dès la fabrication, dans la peau du panneau, pour la fixation des étais tire-pousse.

Lors de la pose, les panneaux sont fixés au soubassement par 2 broches filetées Ø16. Pour la variante des panneaux de 1,20 m, au moins un panneau de façade sur deux doit être fixé sur le soubassement par deux broches Ø12.

Les broches sont scellées à la fois dans le béton du panneau et dans le soubassement, comme le panneau standard d'angle. En

ce qui concerne les panneaux intérieurs, le même dispositif de brochage de pied doit être disposé dans les panneaux se raccordant en angle avec une façade ou un autre mur intérieur..

On doit éviter soigneusement lors du montage, par exemple au moyen de l'insertion de cales provisoires, que les voiles de béton des panneaux adjacents soient directement en contact afin d'éviter la formation de "points durs" sous l'effet des dilatations thermiques.

Le béton de chaînage doit être mis en place avec soin pour éviter toute poche d'air et, notamment assurer l'enrobage des boucles de levage sur toute leur longueur d'émergence.

Les menuiseries doivent être conçues pour permettre la mise en place, dans le joint entre dormant et panneaux en béton, d’une garniture extérieure d’étanchéité à l’eau (mastic sur fond de joint) et d’une garniture intérieure d’étanchéité à l’air.

Pour constituer la garniture extérieure des joints de panneaux, on doit choisir un mastic élastomère à bas module.

Les garnitures de mastic des joints entre panneaux doivent être mises en place entre des lèvres de joints dépoussiérées, non mouillées et traitées, si nécessaire, avec un primaire prescrit par le fournisseur de mastic.

Levage : l’aptitude au levage n’est pas visée dans cet Avis.

Conclusions

Appréciation globale L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi accepté (cf. paragraphe 2.1) est appréciée favorablement.

Validité À compter de la date de publication présente en première page et jusqu’au 30 Novembre 2021.

Pour le Groupe Spécialisé n°3.2 Le Président

3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé

Il a été rappelé que, par rapport aux procédés de panneaux sandwiches destinés aux bâtiments d'habitation, le présent avis admet des dérogations. La première concerne l'étanchéité des joints entre panneaux, dont l'organisation a été acceptée en raison de l'exigence moins sévère à satisfaire et de la faible hauteur de ces murs à rez-de-chaussée. L'autre concerne les épaisseurs de béton des voiles ainsi que la protection contre la corrosion des armatures pour lesquelles les dispositions décrites ont été admises compte tenu de ce que l'exigence de durabilité à satisfaire est nettement moindre et en raison des dimensions modestes des panneaux et de l'absence d'adjuvant chloré dans le béton.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°3.2

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Dossier Technique établi par le demandeur

A. Description 1. Principe et domaine d’emploi

1.1 Principe Le procédé met en œuvre des panneaux de façade sandwiches lourds' porteurs dont les deux voiles sont reliés par des liaisons métalliques ponctuelles. Ces panneaux s'emboîtent latéralement à sec par des formes en rainure et languette. A ces panneaux de façade sont associés des panneaux de murs intérieurs sandwiches non porteurs ou du type plaque pleine sans isolant' qui s'emboîtent de façon similaire. Les liaisons entre panneaux s'effectuent soit par des fixations métalliques en tête des panneaux pour assurer la continuité du chainage incorporé soit par un chaînage en béton rapporté sur chantier. La fixation sur le soubassement en béton banché s'effectue par brochage. Ainsi, plusieurs variantes sont définies : Panneaux isolés et posés sur soubassement et repris en tête par des

fixations métalliques. Panneaux isolés et posé sur soubassement et reprise en tête par un

chainage coulé sur place. Panneaux pour gaines d’aération, isolés et posés sur soubassement

et repris sur les rives latérales par des rails de fixation. Panneaux plein et posés sur soubassement et repris en tête par des

fixations métalliques. Des menuiseries en bois ou en PVC sont incorporées pour les fenêtres et rapportées en feuillure pour les portes.

1.2 Domaine d’emploi Les panneaux de ce procédé sont destinés à la réalisation de murs de bâtiments bas à rez-de-chaussée sans plancher haut' du type bâtiment d'élevage et entrepôts agricoles

2. Matériaux

2.1 Béton Le béton est au minimum un XF1 C35/45 dosé à 320 kg/m3 de ciment CEM I 52.5 R CE CP2 NF de consistance et classification conforme à la norme NF EN 206/CN Pour les chaînages coulé sur place, le béton est dosé à 400 kg/m3 de ciment ; Le béton des panneaux pour gaines est un XA2 C35/45 dosé à 385 kg/m3 de ciment CEM I 52.5 N SR3 CE PM CP2 NF.

2.2 Aciers pour armatures : Tous les aciers sont conformes à la norme européenne EN 10080 et sont certifiés AFCAB.

Aciers pour armatures sont de type acier HA B500 ; Le renfort en pourtour des encadrements de baies Ø10 et chaînages

Ø12 ; Panneaux de treillis soudé : HA 5x5 / 150x250 mm .sont réalisé et

assemblé par l’atelier armatures CELTYS, le façonnage est conforme à la NF A 35027.

2.3 Liaison entre voiles : Epingles de liaison en acier HA Ø5x180 mm (pour les panneaux en

module 1,20 m) ; Epingles SPA N04 160 mm de la marque HALFEN.

2.4 Accessoires de levage et de fixation

2.41 Levage Ancres de levage de type HALFEN : à pied et à œil Douilles de manutention HD Boucles de levage Ø10 mini.

2.42 Fixation

2.421 Panneaux porteurs : Platine de liaison entre panneaux pour chainage incorporé : 50 x 6 x 400 mm en inox et vis Ø 16x25 mm (couple de serrage conseillé 153 N.m). Platine de liaison entre petits panneaux largeur 1,20 m : pour le chainage rapporté, utilisée pour l’alignement en phase de montage : 50 x 6 x 160 mm et boulons Ø12.

Panneaux de 10 cm : platine de liaison 30 x 5 x 180 mm et vis Ø 12x25 mm.

2.422 Panneaux non porteurs : Equerre de liaison 140 x 140 x 60 mm pour assemblage des panneaux gaines sur rails HALFEN 38 x 17 mm en acier inoxydable et vis Ø12x40 mm

2.5 Isolants Isolant épaisseur 8 cm pour les panneaux de 20 cm d’épaisseur et 5 cm pour les panneaux de 15 cm d’épaisseur.

Plaques PE expansé certificat ACERMI n° 03/081/061 Plaques PE graphité certificat ACERMI n° 03/081/225 Plaques PU polyuréthane ACERMI n°16/003/1143 Plaques de Styrodur pour chaînage.

2.6 Joints d’étanchéité entre panneaux

2.61 Joints verticaux Couvre joint PVC et Mastic Ciel en polyuréthanne de première catégorie Pour la variante Panneaux de 1,20 m, mastic Ciel en polyuréthanne de première catégorie

2.62 Joints horizontaux Mortier de pose avec Sikalatex.

2.7 Autres accessoires Bloc dormant des fenêtres en PVC. Douilles incorporé lors de la fabrication pour fixation de l'étaiement : Douilles M12 Rails HALFEN 38x17 mm en acier inoxydable pour l’assemblage des panneaux gaines

3. Description des panneaux

3.1 Panneaux sandwichs en module de 1m20

3.11 Panneaux de façade aveugles Ils ont pour dimensions 2,60 m, 2,80 m de hauteur et 0,20 m d’épaisseur et 2 modules de longueur 1,20 m (et 2,40 m, pour la configuration portant une fenêtre). Ils sont constitués de l'intérieur vers l'extérieur' (pour les bâtiments d'élevage porcin) : les murs participent au contreventement de la structure d'un voile de béton de 70 mm d'épaisseur armé d'un treillis soudé

Ø5x5/150 x 250 dans lequel des douilles M12 sont incorporée pour recevoir des tiges filetées prévue pour le scellement dans le soubassement

d'une plaque de polystyrène expansé' de 80 mm d'épaisseur d'un voile de béton de 50 mm d'épaisseur' armé d'un treillis soudé

5x5 /150x250. Les deux voiles de béton sont reliés par 3 épingles Ø5x180 mm par mètre carré avec le maillage minimal 75 x 37. La rive haute présente une rainure trapézoïdale 146-100x100 mm (profondeur) dont la face côté extérieur est légèrement incurvée et la face côté intérieur garnie d'une bande de Styrodur 90 x 30 mm collée.

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Cette rainure destinée à recevoir un chaînage en béton armé coulé en œuvre est franchie par deux boucles de levage Ø10 minimum x 920 mm et' à ses extrémités' des plats 50 x 6 x 160 mm sont scellés pour assurer l'assemblage provisoire par boulonnage des panneaux. La rive basse présente une rainure trapézoïdale de largeur 80 mm et profondeur 20 mm (profondeur) Les rives latérales' l'une à rainure l'autre à languette présentent des profils complémentaires destinés à l'emboîtement à sec des panneaux lors de la mise en œuvre. Les panneaux d'angle ont leur voile intérieur réduit en extrémité de 20 cm et le voile extérieur comporte un retour de 8 cm à 90°.

3.2 Panneaux sandwiches de grandes dimensions

3.21 Panneaux porteur de façade et pignon aveugles

Ils ont pour dimensions 2,60 m, 2,80 m de hauteur et 0,20 m d’épaisseur et longueur maximale 6,5 m. Hormis leur longueur, ils sont de même constitution et dimension que les panneaux décrits au paragraphe 3.11 Les deux voiles de béton sont reliés par 3 épingles inox type HALFEN SPA N 04 180 mm réparties par m² de panneau mâle avec maillage minimum 55 x 55 cm. La rive haute est plane avec une nervure en béton de 12 cm en tant que chainage incorporé et présente aux extrémités des engravures' de 210 x 50 x 20 mm desquelles 2 douilles sont incorporées pour la fixation de plats ou d’équerres par des boulons destinées à assurer la continuité du chaînage. Une plaque de Styrodur 200 x 20 mm est en habillage isolant rapporté coté intérieur La rive basse est plane et possède une épaisseur en béton de 8cm en tant que dispositif anti – rongeur. Les rives latérales' l'une à rainure l'autre à languette présentent des profils complémentaires destinés à l'emboîtement à sec des panneaux lors de la mise en œuvre. Les panneaux d'angle ont leur voile intérieur réduit en extrémité de 20 cm et le voile extérieur comporte un retour de 8 cm à 90°.

3.22 Panneaux séparatifs aveugles Ils ont pour dimensions une hauteur de 2,60 m ou 2,80 m et 0,15 m d'épaisseur (en couloir central). Ils sont constitués de 2 voile de béton de 50 mm d'épaisseur armé

d'un treillis soudé 5 x 5 / 150 x 250 mm d'une plaque de polystyrène expansé' de 50 mm d'épaisseur Les rives hautes basses et latérales sont de même constitution que les panneaux de façade décrits au paragraphe §3.11. La rive haute est plane avec une nervure en béton de 12 cm en tant que chainage incorporé et présente aux extrémités des engravures' de 210 x 50 x 20 mm desquelles 2 douilles sont incorporées pour la fixation de plats ou d’équerres par des boulons destinées à assurer la continuité du chaînage

3.23 Panneaux percés d'une baie Ils sont de même constitution que les panneaux aveugles décrits au paragraphe §3.11 avec la nervure d'encadrement de baie armée d'aciers de renfort. Les épingles de liaisons disposées en particulier au pourtour de l'ouverture sont au moins 3 épingles/m². Le seuil de porte est de 5 cm minimum de hauteur. Du côté du voile extérieur le panneau présente' sur les montants et en linteau' une engravure de 60x70 mm pour recevoir les dormants des menuiseries portes en bois ou en PVC. Pour les menuiseries de fenêtres les dormants PVC sont intégrés à la fabrication (ouverture maximale 150 x 83 cm)

3.24 Panneaux de jambage De même dimensions que ceux décrits au paragraphe §3.11.

Ils présentent dans un angle une découpe de 200 mm de largeur sur 665 mm ou 465 mm de hauteur afin de prendre l'appui du linteau. Les faces verticales de ces découpes sont planes : les rives latérales du côté baie comportent une nervure en béton avec feuillure pour menuiserie.

3.25 Linteaux Ce sont des éléments de longueur variable ayant la longueur de l'ou-verture augmentée de 400 mm et une hauteur de 660 ou 460 mm. Ils sont de même constitution panneaux décrits au paragraphe §3.11 mais les deux voiles en béton sont liés en rive basse par une nervure en béton de 11 cm d'épaisseur; ils comportent une ou deux boucles de levage en rive haute Les sous-faces d'appui sont planes et comportent une douille Ø12 dans l'axe et à 5 cm de chaque extrémité' destinée à la manutention lors de la fabrication.

3.26 Panneaux sandwiches pour gaines Les structures de type « gaines » sont indépendantes de la structure principale. Elles sont à l’intérieur du bâtiment et ne participe pas au contreventement Les dimensions maximales des panneaux seront de 9 m en horizontal, 3 m en vertical, sans excéder une surface maximum de 30 m2. L’assemblage des panneaux gaine en élévation ne peut pas excéder 9 m. Ils sont non porteurs et ont 20 cm d’épaisseur. Ils sont de même constitution que les panneaux décrits au paragraphe §3.1 mais les 2 voiles en béton sont constitués de l’intérieure de la gaine vers l’extérieur d’un voile de béton XA2 de 70 mm d’épaisseur armé.

Liaisons horizontales basses : Des douilles M16 sont incorporées pour recevoir des tiges filetées prévue pour le scellement au mortier CLAVEX de la société PAREXLANKO dans le soubassement et entre les niveaux. Le mortier de pose SIKALATEX est à utiliser entre les éléments.

Les rives latérales : Elles sont planes et à ses extrémités des rails HALFEN 38 x 17 en acier inoxydable sont incorporés pour la fixation par 2 équerres 140 x 140 x 60 mm pour assurer l’assemblage par boulonnage des panneaux sans risque de glissement

3.3 Panneaux séparatifs en béton, non isolés Destinés à la constitution des parois intérieures du bâtiment' ils sont 10 cm d’épaisseur minimum. Ils sont armés de panneau de treillis soudé. Les rives latérales présentent les profils de rainure et languette pour emboîtement à sec des panneaux. La rive haute est plane' et présente aux extrémités des engravures' de 215 x 50 x 20 mm pour le panneau de 10 cm d'épaisseur' à l'extrémité desquelles une douille est incorporée pour visser les platines de liaison en rive haute destinées à assurer la continuité du chaînage. Les panneaux comportent deux ancres Artéon de levage.

Variante en petits panneaux de longueur 1,20 m : La rive basse présente en sous-face une rainure trapézoïdale de 20 mm de profondeur.

4. Dimensionnement

4.1 Hypothèses de calcul

4.11 Dimensionnement des panneaux porteurs Le dimensionnement des panneaux est réalisé conformément aux Eurocodes (NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale : sections 5 à 9 et section 12) et selon les principes de fonctionnement des murs pré-fabriqués décrits dans : Les recommandations CEB ; Les directives de l’UEAtc (détermination de l’excentricité totale de

l’effort normal, ...) ; Le DTU 22.1. Les panneaux porteurs sont destinés à reprendre les charges de la charpente support de couverture. La liaison des panneaux avec un plancher haut n’est pas visée. Les murs participent au contreventement du bâtiment. Le bureau d’étude de CELTYS réalise :

Le calepinage ;

Les plans de pose.Les panneaux porteurs sont conçus pour équilibrer une charge verticale maximale de 8300 daN/ml compatible avec une charpente en fermettes entraxe 1,20 m avec couverture en fibrociment' soit une charge permanente de 40 kg/m2 de toiture avec une pente maximale de 31 %. Les fermettes doivent être équipées des entraits assemblées aux parties basses des arbalétriers afin d'éviter des poussées latérales de la charpente sur les panneaux. Les murs participent au contreventement du bâtiment : 3 broches par panneaux pour les grandes longueurs et 1 broche tous les 6 panneaux pour les modules de 1,20 m. Des bâtiments qui ne comportent pas de pans transversaux de contreventement (raidissement) au minimum tous les 15 m doivent être renforcés par des poteaux saillants de raidissement préfabriqués ou coulés sur place (voir Annexe 1).

3.2/17-942_V1 7

4.12 Dispositions de ferraillage au droit des ouvertures et des appuis de charpente

Des barres renforts HA10 sont positionnées autour des ouvertures. Les têtes de murs sont armées de cadre en HA5 fixés sur 4 filants en HA10.

5. Fabrication et contrôles

5.1 Fabrication Elle est réalisée en usine à Landivisiau par l'entreprise CELTYS. La technique utilisée pour la fabrication est le démoulage différé. L'usine bénéficie pour sa fabrication d'une certification AFAQ ISO 9001. Les armatures sont découpées et assemblées dans un atelier spécifi-que; les plaques d'isolant sont fournies à la dimension. Les opérations de fabrication se succèdent dans l'ordre suivant : Pour les panneaux 1,20 m :

- bétonnage du voile de fond de moule et vibration du moule; - mise en place de l'ensemble constitué par les armatures et la

couche de polystyrène expansé préalableme - - nt assemblées en atelier et maintien par broches de cet

ensemble; - bétonnage du voile de dessus de moule et vibration du moule; - réglage de la face de dessus de moule; - durcissement en conditions naturelles.

Pour les grandes dimensions : - mise en place de la nappe d’armature ; - coulage du béton ; - mise en place du polystyrène et la nappe d’armature ; - mise en place des épingles SPA HALFEN ; - coulage du béton ;

5.2 Contrôle interne Durant le processus de production, le contrôle de qualité est assuré par le personnel de production et le technicien du laboratoire suivant les procédures qualité décrite dans le manuel de management qualité.

Sur matières premières :

Fournitures Méthode / objectif Fréquence

Granulats

Contrôle visuel de la fourniture

A chaque livraison pour chaque origine et chaque granulat

Analyse granulométrique Teneur en eau 1 fois par trimestre

1 fois par jour 1 fois par trimestre , à la livraison et en cas de doute après un contrôle visuel.

Equivalent de sable pour le(s) sable(s) utilisés

Ciments Conformité à la commande Chaque livraison

Filler Conformité à la commande

Chaque livraison

Adjuvants

Vérification du bordereau de livraison et de l’étiquetage par rapport à la commande.

Chaque livraison

Aciers/TS

Vérification du bordereau de livraison et de l’étiquetage par rapport à la commande.

Chaque livraison

En cours de fabrication :

Fournitures Méthode /objectif Fréquence

Armatures

-Contrôle positionnement / Conformité à la fiche technique

1 fois par jour

Complexe isolant/épingles

/treillis

- Contrôle positionnement / Conformité à la fiche technique

Moules tables

Contrôle visuel / Propreté et huilage Mesurage / conformité aux fiche technique

1 fois par lot fabrication 1 fois par jour

Béton frais

-contrôle visuel -Teneur en eau -Teneur en chlorures par calcul -Teneur mini en liant équivalent par calcul et calcul des Rapports A/(A+C) et EAU/liant équivalent -Résistance à la compression /cube 15x15

-1 fois par jour - 1 fois par jour -1/an, ou si doute à chaque modification de formule -1 fois par semaine -1 fois par semaine de fabrication

Mise en place du béton Contrôle visuel 1 fois par jour

Sur produits finis :

Objet Méthode /objectif Fréquence

Dimensions Mesurage / Conformité à la fiche technique

1 fois par jour

Aspect produit

Visuel / conformité échantillon de référence

1 fois par jour

isolant Gabarit/Conformité à la fiche technique 1 fois par jour

Marquage et Etiquetage

Contrôle visuel 1 fois par jour

Chaque panneau est muni d’une étiquette d’identification qui valide la conformité du produit. Les éléments qui nécessitent des réparations ou ragréages sont identifiés et font l’objet d’une fiche de non-conformité. Un contrôle final est réalisé avant chargement pour livraison.

5.3 Contrôle externe Tous les éléments sont marqués CE de niveau 2+ par rapport à la norme NF EN 14992. Sur 2 ans, 3 visites de l’usine sont réalisées et concernent principalement : les essais de conformité du béton, les cahiers internes de contrôle et les réclamations. La fabrication des Panneaux CIEL fait aussi l’objet d’une certification CSTBat.

5.4 Marquage Tous les éléments sont identifiés à l’aide d’une étiquette apposée sur chaque élément et contenant les données suivantes : Date de production Poids de l’élément Nom du client et du projet Nom de l’usine de production

8 3.2/17-942_V1

6. Manutention et stockage des panneaux

Pour les petits panneaux de 1,20 m : Manutention par ventouses.

Variante grands panneaux : Mise sur palette et stockage sur parc. Après maturation du béton, relevage de la table et manutention des éléments au moyen d’un palonnier à l’aide de ponts roulants. Après traitement éventuel du voile extérieur, le stockage des éléments en sortie d’usine, verticalement, est réalisé dans des racks de stockage.

7. Mise en œuvre

7.1 Transport de panneaux Le transport des petits éléments est effectué horizontalement au moyen de camions équipés de grues.

Variante grands panneaux : Le transport des éléments (disposés verticalement) est effectué à l’aide de remorques de type PREFAMAX de la société FAYMONVILLE. Les panneaux sont chargés sur des supports appropriés fixés sur la remorque porte-panneau. Afin que le déchargement d’un élément ne compromette pas la stabilité du reste, les panneaux sont arrimés au plateau des remorques indépendamment les uns des autres.

7.2 Phase de préparation Le mur de soubassement en béton armé est coulé en œuvre' la surface destinée à recevoir les panneaux est dressée.

En petits panneaux de 1,20 m : On y fore les trous de scellement des broches filetées du panneau d'angle avec retour et du panneau standard complétant cet angle. Dans chacun de ces panneaux' deux tiges filetée de Ø12 x 130 mm sont préalablement vissées dans les douilles. Tous les 6 panneaux, le panneau est liaisonné au soubassement par deux tiges filetées Ø12 x 130 mm scellés à la fois dans la paroi en béton d'épaisseur 7 cm du panneau et dans le soubassement

En variante grand panneaux : Chaque panneaux est liaisonné au soubassement par 3 tiges filetées Ø16 x 100 mm règle de positionnement des tiges filetées, démarrage à 1,30 m des extrémités et écart maxi 1,95 m. Pour les panneaux gaines : règle de positionnement des tiges filetées, démarrage à 1,30 m des extrémités et écart maxi 3,20 m.

7.3 Levage des panneaux Les panneaux sont levés à l’aide d’une grue, de puissance adaptée au poids de panneaux.

7.4 Phase de pose des panneaux

Pour les petits panneaux de 1,20 m : La pose des petits panneaux de 1,20 m comprend les étapes suivantes : Elingage des panneaux posés horizontales Assemblage du panneau au panneau précédent par boulonnage

entre les plats métalliques de tête. Avant de décrocher les élingues de manutention' un panneau sur

deux est étayé avec un étai tire pousse fixé au moyen de la douille M12 dans le panneau et de pince dans la dalle caillebotis ou de cheville dans une dalle pleine.

Variante grands panneaux La pose des panneaux comprend les étapes suivantes: La surface du soubassement et les sous-faces des panneaux sont

humidifiées. Elingage des panneaux sur remorque PREFAMAX de la société

FAYMONVILLE. Pose et réglage des cales puis étalement de 2 cm de mortier de

pose au SIKALATEX. Scellement dans le soubassement des broches des deux panneaux

d'angle avant de les étayer. Mise en place des fixations mécaniques définitives et décrochage des

élingues puis emboîtement des panneaux adjacents.

Panneaux gaines : Le mortier de pose SIKALATEX est utilisé entre les panneaux pour chaque niveau.

7.5 Phase finale La pose de la charpente et de la couverture s'effectue de façon classi-que. Les fermettes sont fixées sur le chaînage par l'intermédiaire d'équerres métalliques. La garniture extérieure des joints est constituée le plus souvent par un couvre joint PVC collé par 2 cordon de mastic polyuréthane CIEL. Elle peut être également constituée uniquement par un mastic polyuréthane CIEL. La garniture intérieure est constituée d’un cordon de mastic polyuréthane CIEL.

8. Divers

8.1 Aspect Extérieur : béton taloché, lavé. Intérieur : béton lisse de décoffrage ou à peindre

8.2 Dimensions et poids maximaux des panneaux

La masse des panneaux est limité à 12.5 tonnes (hors ouvertures) La dimension maximale des panneaux pleins est limitée à 11 m La dimension maximale des panneaux sandwichs est limitée à 9 m. La surface maximale des panneaux sandwichs est de 30 m²

8.3 Mode d'exploitation du procédé CELTYS exploite le procédé "Panneau CIEL" au titre de fabricant et de constructeur. Dans le cas où elle n’assure pas le montage des éléments' elle fournit à l’entreprise agréée par elle une notice de pose ainsi que son assistance technique. Dans tous les cas d'application, CELTYS effectue un calepinage complet des murs de l'opération.

B. Références B1. Donnée Environnementales 1

Le procédé « Panneau CIEL » ne fait pas l’objet d’une Déclaration Environnementale (DE). Il ne peut donc revendiquer aucune performance environnementale particulière. Les données issues des DE ont notamment pour objet de servir au calcul des impacts environnementaux des ouvrages dans lesquels les procédés visés sont susceptibles d’être intégrés.

B2. Autres références Depuis la formulation de l'Avis Technique 1/97-717 les panneaux CIEL ont été mis en œuvre dans plusieurs centaines de porcheries.

(1) Non examiné par le Groupe spécialisé dans le cadre de cet Avis.

3.2/17-942_V1 9

Annexe I : Description des panneaux A) Panneau de façade porteur CIEL Epaisseur 20 VARIANTE GRANDES LONGUEURS

10 3.2/17-942_V1

3.2/17-942_V1 11

B) Panneau CIEL de type séparatifs d’épaisseur 15 en couloir centrale

12 3.2/17-942_V1

3.2/17-942_V1 13

14 3.2/17-942_V1

C) Panneau séparatifs CIEL Epaisseur 10

3.2/17-942_V1 15

D) Panneaux CIEL – LONGUEUR 120

16 3.2/17-942_V1

3.2/17-942_V1 17

18 3.2/17-942_V1

E) Panneaux CIEL – Panneau gaines

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20 3.2/17-942_V1

F) Panneaux CIEL – Contreforts pour le contreventement

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22 3.2/17-942_V1

Annexe II : Liaison des panneaux

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24 3.2/17-942_V1

3.2/17-942_V1 25

26 3.2/17-942_V1

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28 3.2/17-942_V1

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30 3.2/17-942_V1

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32 3.2/17-942_V1

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34 3.2/17-942_V1

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36 3.2/17-942_V1

Annexe III : Menuiseries

3.2/17-942_V1 37

38 3.2/17-942_V1

3.2/17-942_V1 39

40 3.2/17-942_V1

Annexe IV : Manutention et étaiement

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42 3.2/17-942_V1

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