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JOURNAL .de· ·la PAROISSE •" - .:

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DE PELLEVOISIN · i PELLEVOISIN

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. al-le-luia, al-le-

eu ou a 'e.-

'1ERBU:M caro . factum est* Allel-uia, alie-Iui.~a.

Verbu . t. Et habî-tavit in nobis. *Alle-lu.ia . . ·t. Glo-

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ri-a Pairi, et Fi--li-o,, et Spiritu-i sancto. Verhum.

Prépa atio~ Journal Râques ·~ Jeudi 19 janvier 20h15

· · 1 . Pi:esbytère · ·

e REDACTION - ADMINISTRATION 2, Parvis Notre-Darfte. ·

59800 LILLE

• 2342 • · • F. 3,00 le numéro TRIMESTRIEL Parution n° 20 . ~mbre1994

POUR CEUX QUI RESTENT ·c 'était Je 23 décembre. Cinq

· heures du soir. La ville riait et les toits se laissaient habiller de blanc ; des trottoirs pleins de mon­de, des vitrines bourrées de jouets. Il neigeait doucement sur l' heu­reuse capitale. Les gens s' étaient habillés. Ça chantait dans les rues. Jusqu'aux clochettes des quêteurs de I' Armée du Salut qui ti ntaient dans les rues piétonnes. Lui, l'enfant, il voyait tout cela et les embrassades et les retrouvai lles dans les cafés, derrière les vitrines embuées et les commer­ces remplis de clients.

Il aurait voulu prendre part à la joie, nager dans ce courant de fête, crier et ri re à l ' approche de Noël. Mais il s'en allait à la gare reconduire des ca­marades qui paJtaient en vacances : lui ne partirait pas. Le long de la route, il blaguait, lançait des plaisanteties vers les pas­sants : mais c' était pour se donner une bonne ap­parence, pour refouler son envie de crier et de pleurer. Etre jeune, as­soiffé de liberté, spottif et dire à ses copains : "Sa-1 ut, amusez-vous bien aux sports d ' hiver, bonnes vacances ! Soyez prudents sur vos skis !" et revenir tout seul dans sa triste banlieue de HLM, rongée par la violence, la drogue, l' alcoolisme et Je chômage, c'est dur.

Pourtant il fit cela l'en­fant. Après les adieux sur le quai, au milieu des sacs à dos multicolores qui montaient dans le TGV, en partance pour la Savoie, quand il se vit seul dans la ville, il sortit par une petite por­te et se mit à siffler pour faire re­culer la houle noire de l'ennui qui voulait l' inonder.Ah oui, il aurait aimé avoi r son billet en poche, son sac à dos bien ficelé à côté de lui, sa place dans le compartiment qui filait vers les stations de sports d'hiver. Mais non, il fallait refouler : Noël e passerait sans argent comme il

pourrait. Il fallait lui tourner le dos

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comme les collégiens tournent Je dos à leur liberté en septembre.

Alors l' enfant de quinze ans, re­tourna dans sa banlieue terne et grise. Un autre comme lui jouait au baby-foot dans la salle du foyer au rez-de-chaussée d ' un immeu-

ble : et vlan la boule blanche était frappée avec rage et renvoyait un écho métallique au travers du pauvre local : c ' est que celui là aussi avait dans la gorge une bou­le à faire descendre ; il ne partait pas lui non plus. C'était un autre dont les parents étaient au chô­mage. Un homme les observaient près de la grande porte là-bas, un homme tout petit, tout réservé qui portait un caban de laine bleue, aux yeux tranquilles. Un homme

ordinaire, que personne ne remar­quait mais qui avait la compré­hension, l'effacement et!' Amour. Il s ' approcha sans s'énerver, il n' avait pas une grosse voix. Il fal­lait guetter ses lèvres pour le com­prendre mais ce qu' il disait, c'était doux, ça venait tranquillement et

ça pottait, ça recalait tout, Je cœur et J"esprit. L ' homme s ' approcha, sortit un petit porte-monnaie, se dlligea vers le distributeur de bois­son dont la peinture s'écaillait, et fit descendre trois boîtes de soda dans un bruit métal lique ; il en of­frit une à l'enfant, comme on en offre à un adul te et trinqua avec lui comme on le fait entre égaux. Puis il commença à discuter : - Il fait froid dehors. - Bof!

- Les autres sont partis ? - Oui. - Je vous dérange ? - Non~

Puis, après un silence : - Nous autres qu'est-ce que l' on

va faire ? - M'en fous.

- Nous sommes trois maintenant. - Ouais. - Tu vas t' ennuyer ? - Sais pas.

Les jeunes se taisaient. L 'autre ajouta : - Nous sommes plus forts qu'eux. Ils ne sont pas caP.ables de nous empêcher de vivre. Per­sonne ne peut nous faire de la peine. Personne . . .

Alors là, le petit homme s'éloigna, fit un tour et revint s'agripper à une chaise. li la prit par le dossier et serra les mains très fort dessus -on voyait les nerfs de ses mains qui sortaie nt- se pencha et dit quelque chose de grave :

- Moi non plus, j e ne · suis jamais sorti de ma banlieue . Le ski , c ' est trop cher pour moi . Vous voyez, nous nous ressemblons.

Et leurs yeux se rencon­trèrent ; des yeux tran­quilles et déterminés qu' il avait le petit hom­me, des yeux francs qui disaient : "Tu sais, tes pauvres habits, ta solitu­de, ton ennui, la crasse du quartier, je connais cela péll· cœur. J' ai souf­fert et quand je te vois je recommence. Parta­

geons sans gêne, en frères" . Et il s'en alla comme il était venu, tout bas, sans un bruit, comme un frôlement d' ailles, une bti se légère, une musique . . . vous comprenez.

Et l'enfant sentait confusément en dedans de lui, bie n au fond , quelque chose qui s'agitait : c'était l'éclosion de l'homme, Noël.

Adapté d'après ~ne nouvelle de FELIX LECLERC

JESUS N'EST PLUS JESUS ! Le livre de J. Duquesne : "Jé­

sus" se vend bien, fort bien ! C'est déjà un signe. Il fait aussi beaucoup de bruit. A la fois ac­cueilli avec enthousiasme et vil i­pendé avec tout autant de passion. "Signe de contradiction" . ·

Pourquoi ? Il ose dire tout haut ce que beau­coup pensent tout bas. Publique­ment, ce qui est murm uré en pri­vé. N 'en déplaise à certai ns : ce n'est pas seulement l'œuvre d ' un journali ste bri liant en mal de "scoop" mais la réflexion et lare­cherche très sérieuse d ' un croyant qui a lu et compulsé plus de trois cents li vres d 'éxégèse et qui rap­porte les dernières découvertes de cette science très rigoureuse.

Au fil des pages, on découvre un "'autre" Jésus, libéré de tout ce qui pouva it cacher son vrai visage. Qu ' importe le jour de sa naissan­ce. Qu ' il ait eu des frères et des sœurs, pourquoi pas ? Que Cana soit un récit symbolique, comme beaucoup d'autres textes de St Jean notamment, on le sava it depui s longtemps ...

Finalement ce qui séduit les uns et qui choque les autres, c'est cet autre regard sur Jésus mis en éviden­ce. Ce n'est plus le faiseur de mi­racles qui importe, ce n'est plus le mervei lleux qui a entouré sa nais­sance qui retient lattention.

Mais on redécouvre avec étonne­ment ou stupéfaction un Jésus qui a partagé notre vie, qui a ri , qui avait de l' humour, qui posait des questions paifois "vicieuses", qui a é té à la rencontre de ses contem porains, en dehors des ég lises, je ve ux dire des syna­gogues : les paumés, les exclus, les ma lades, les sages, les intel-

lectuels, les prostituées, pour les faire naître à eux-mêmes. Un Jésus qui a parlé haut et clair contre tout ce qui écra5ait l' homme. Un Jésus qui propose une route de libération par le changement inté­rieur.

Un Jésus qui, fidèle à la volonté du Père, crie que l' amour, la justice, le partage, la non-violence, le re­fus du pouvoir pour le pouvoir, l'égalité sont les clés du vrai bon­heur et de la vraie "réussite" .

Un Jésus qui proclame que pour naître à la vraie vie, il faut d 'abord mourir à une vie " illusoire". Un Jésus qui a assumé son mes­sage j usqu ' à la mort.

Un Jésus que ses amis, brntalement transfigurés par un événement ex­traordinaire que les chrétiens ap­pellent Résurrection, affirment être vivant, né à la vraie vie. Naître, renaître . . . Noël.

Le livre de J. Duquesne, parce qu ' il dépoussière pas mal de choses, a le rare mérite par sa clarté et l' au­dace de la vérité, d ' interpeller les croyants sur leur fo i, de les pro­voquer à changer, à quitter le rêve pour la réalité, à prendre leurs res­ponsabilités, à agir leurs pai·oles.

Il peut aussi pour ceux qui ne par­tagent pas la foi . être un appel à réaliser que ce qui compte, c'est l'homme à libérer, une soc iété à changer afin de quitter le règne du profit pour le profit qui la tuera pour celui de la justice, anlour vrai, qui la sauvera.

C ' est la naissance de Noël: elle n'a pas de date car elle est tous les jours.

FABIEN CRISTOFOLI, prêtre à Pellevoisin (~0.55.01.99)

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l ;'r·tJr·11H§l 1't·}JQâl ;'l fj (Septembre - Octobre -Novembre) lérie Legrand, Frédéric Gravina et Célébration de l'entrée dans la Catherine Sauvage, Laurent René communauté chrétienne de : Bellina ei: Aline Caparros, Hervé Thomas Dewas, Marie Equinet, Guy Denoncin et Nathalie Four-Margot Naji, Guy-Noël Sellière, nerat. Louise Tournoys, Henri Tour­noys, Juliette Cuegan, Mathilde Desbottes, Bertille Hennebicque, Pauline Tersin, Justine Deco­ninck, Lindsay Gisselaire, Camil­le Lebbrecht, Aude Mathieu, Cla­risse Hardy, Eloïse Hardy, Julien Lenglos, Paul Brarnme, Quentin Cools, Maxime Greruer, Etienne Adou, Cyril Moro.

Célébration de l'amour de: Laurent Dequick et Marie Aude Lamotte, Thierry Moland et Va-

NOEL 1994 Mercredi 21 : à l 9h30, célébration du pardon.

Jeudi 22: à l 9h, célébration de Noël des tout petits.

Samedi24: à l 9h, messe de Noël.

Samedi24: Minuit, messe de Noël.

Dimanche 25 : à 10h30, messe de Noël.

Célébration du départ de : (début juillet - mi-novembre) Lucien André Monpays, Alexan­dre Tonneau, Michel Marissal, Dominique Vanderhaghen, Si­mone Goemine, née Farineaux. Pauline Selosse, née Colpaert. Guy Tribout, Louis Monnier, Ju­les Queste, Hervé Ovelacq, An­dré Dutilly, Simone Dorchies, née Depotter. Angèle Magherman, née Hànzelin. Eugénie Tegere, née Lestrade.

Samedi31: à l 7h, messe.

Dimanche]" Janvier: à 10h30, messe.

r~--------------------------------------------, à découper et à déposer au presbytère. Merci.

QUESTIONNAIRE À PROPOS DE 11VIVRE À PELLEVOISIN".

t Les articles lus . ..

Ce qui est préféré.

Ce qui l'est moins.

: Propositions pour redonner un "souffle" nouveau au journal "Vivre : à Pellevoisin". 1 1 1 1 1 1

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* HISTORIQUE DU QUARTIER

LE QU,ARTIER AU DEBUT DU SIECLE. Voici une enquête du "Journal Flèche", journal paroissial des années 50 qui était publié mensuellement grâce à des méthodes artisanales.

L es témoignages recueilfü, les repo1tages et les exposés ef­

fectués par cette équipe enthousias­te de l'époque (dont l' une des re­présentantes est notre amie Gaby C. éc1ivain public du quaitier) cons­tituent des documents d ' archives de notre quaitier de Pellevoisin sur Lille et sur Marcq-en-Barœul. Les remarques et précisions actuelles sont ajoutées entre parenthèses.

LARUE DE ROUGES-BARRES. (1 ' PARTIE. FLECHE MAI 1951).

. .. "Pour celui qui la parcourt pour la première fois, elle est longue, mal pavée, sans cachet. M ais il faut connaître pour aimer. Faisons donc connaissance. C'est une des plus anciennes rues du quaitier, qui, avant la construc­t~ on du Grand Boulevard, était la Route Nationale reliant la rue du Buisson à Wasquehal. Actuelle­ment la rue de Rouges-Barres est réduite à la partie comprise entre le chemin de fer et Je terminus au tra mway V. E ll e commence au n° 297, jusqu'au n° sss. L' autre paitie-est la rue Jules Del­censerie, et se termine par la rue Eugène Jacquet jusqu ' à Wasque­hal. Au dire de ce1tains habitants, la rue ex isterait depuis le XV' siècle, témoin la ferme Riquier, transfo rmée depui s en cour Ri­quier (à proximité du Veau-Gras, en face du Foyer des jeunes ac­tuel) qui fut, paraît-il construite à l"époque de Jeahne d ' Arc. L'n des anciens propriétaires a dé-ouvert sous les soubassements

de sa maison une pièce à l'effigie de Jeanne d ' Arc. Plus près de nous et beaucoup d" habitants actuels l'ont connu, le Château Chubard, bâti près de la rue Fémy. et dont le potager s'éten­dai t jusqu · à la rue du Buisson. Détruit vers 19 10/19 12, on lai sse ub ister la maison du concierge,

e1 une partie du mur de clôture. Il exi te encore de très anciennes mai on cla1a111 de 1 ' e1 19' siè-

cles, par contre, les plus récentes furent construites vers 1930/1932. La rue de Rouges-BaiTes, la Cour Riquier, la Cour Catteau, la Cour Desmettre, les pavillons Saint­Martin forment un petit qumtier bien tranquille qui se compose de l 02 foyers où vivent 339 per­sonnes. La rue, bien que calme, est très active ; jugez vous-mêmes: 4 ma­raîchers (dont 1 seul subsiste), 1 fermier (la ferme Desmettre, rem­placée par la résidence "la Marjo­laine"), 3 cafés, l fleuriste, 1 épi­cerie-buvette (à l ' angle du pavillon St Martin), 3 bouchers, 1 marchand de beurre et œufs, 1 marchand de grains-fourrage­pommes de terre (en face de la "Marjo laine"), l marchand de chaussures, 1 quincaillerie, 1 mar­chand d ' articles de ménage et jouets, 1 fabricant de cercueils, 1 magasi n de pompes funèbres, 1 charron (en face de la rue Canro­bert) , l maréchal ferrant (le gara­ge Renault actuel), l droguerie, 1 marchand de couleurs et papiers peints (à l'angle de la rue Fémy), 1 atelier de confection, une fripe­rie, 1 fabriq ue de pompes, une maison de transports, 1 bureau d ' Etudes. . .. Pour nos jeunes lecteurs , le nombre de petits magasins ou pe­tites boutiques peut paraître in­vraisemblable, mais à cette époque il n'existait pas de super­marchés, et on ne parlait pas de zones d ' activités ou de zones in­dustrie lles situées hors des villes. Le quartier ou la rue créait ses propres activités qui engendraient ainsi son animation et sa vie. C'était encore vrai vers 1950, mais plus encore au début du siècle, car la rue ab1itait encore plus de com­merçants et d ' artisans. Pour terminer cette première par­tie, s ignalons que la rue a vu naître en 1928 la société philan­thropique de J' Arbre Vert, dont le siège se trouvait à l 'époque à l' angle de la rue Canrobert et de Rouges-Barres. ·

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MONSIEUR PELLEVOISIN Samedi 8 Octobre 1994. La traditionnelle fête des Allumoirs du quartier du Buisson/May-Four/Pel­levoisin, connut cette année encore un réel s~ccès. Les enfants avaient répondu en nombre à l ' invitation lancée par le Comité des Festivités de Pellevoisin et le Comité d' Anima­tion du May-Four. Ils furent en ef­fet plus de deux cents à se rassem­bler sur le contour de l'église, et plus de deux cents aussi à!' école Dunant­Montaigne. C' est donc un cortège fort de près de cinq cents personnes qui défila ensuite, escorté par un jazz-band et deux broutteux, dans les rues du quartier, avant que tous ne se retrouvent dans le Parc Valmy, pour un feu d'artifice et la tradi­tionnelle distribution de friandises.

Dates à noter : La traditionnelle soirée dansante de la Saint-Valentin aura lieu cette an­née, le samedi 11Février1995, à partir de 20h, dans la salle des Fêtes de la paroisse. Cette soirée sera ani­mée par notre disc-jockey habituel, Philippe. Les réservations se pren­nent chez M"" Dupureur, tél : 20.31.66.63. Entrée : Adultes : 40 F. Enfants école primaire: 20 F. Ven­te de boissons, sandwichs, croques, pâtisseries, cotillons. Concours de danses au cours de la soirée.

Un mois après, le samedi 18 Mars 95, aura lieu la soirée/loto, égale­ment dans la salle des fêtes de la pa­roisse. Entrée libre et gratuite. Ren­seignements au 20.31.46.57. Vente de boissons, sandwichs, croques, pâtisseries. Venez-y nombreux, en fami lle; de nombreux lots à gagner.

Comme chaque année, les "Fran­cas" org·anisent leur fête de Noël, au profit d ' une œuvre humanitaire. Elle aura Lieu dans la salle des sports du Groupe Jean-Zay, le di­manche 11 Décembre, à 16h.

Le marché de Pellevoisin aura la vi­site du Père Noël qui distribuera des friandises aux enfants, le mercredi 14 Décembre. Rappelons que cette animation a été créée à l'initiative des commerçants du quartier.

Ne le prenez pas mal ! €~est une critique.positi­ve 1 o,ue notre journal se­rait mieux si vous y parti­cipiez.

Réunion de préparation, 'Jêudi 19 Janvier 20h15 (presbytère).

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