Cours 7 Marketing opérationnel bac+3 ESGM · 4.1 Utiliserla théoriedu noyau...
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PRESENTATION TITLEMarketing opérationnel BAC+3 ESGMVirginie Challemel 1
Virginie Challemel 2
La fonction de demandeD
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Niveau de dépenses marketing du secteur
M1= Marché potentiel
M0= Marché minimal
3
La prévision des ventes
La chaîne de valeur du produit
Rappel cours S.6
Virginie Challemel 4
ESTIMER LA DEMANDE ACTUELLE
1) Déterminer le marché potentiel
2 méthodes :
- Soit on estime le nombre d’acheteurs en supprimant les
non-acheteurs à partir de critères objectifs, puis on
multiplie par leurs dépenses moyennes
-Soit on utilise la “méthode des ratios en chaîne”
Demande = Population
Revenu disponiblepar tête
% du revenu consacré à
l’alimentation
% des dépenses
alimentaires consacrées à la confiserie
% des dépenses confiseries
consacrées au chocolat
% attendues des dépenses en chocolat
consacrées à ce nouveau
chocolat
x x x x x
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ESTIMER LA DEMANDE ACTUELLE
2) Estimer le marché potentiel dans chaque
zone géographique
En BtoC : méthode “de l’indice du pouvoir d’achat”
Prendre le % de la population sur une zone donnée ainsi
que son pouvoir d’achat pour estimer la demande sur
chaque zone
Ex) Paris = 18% de la population, prendre en compte un plus fort
pouvoir d’achat
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ESTIMER LA DEMANDE ACTUELLE
3) Les ventes de la catégorie et les PDM
En grande consommation : achat de panels de
détaillants ou consommateurs
En BtoB et dans les services : statistiques de ventes
des syndicats professionnels d’un secteur
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LES DIMENSIONS DU PRODUIT
Les 5 niveaux du produit = système de consommation
Bénéfice central
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LA VALEURDéterminants de la valeur délivrée au client
Valeur du produit
Valeur du service
Valeur du personnel
Valeur d’image
Coût en argent
Coût en temps
Coût en énergie
Coût psychologique
Valeur globale
Coût total
Valeur délivrée
au client
PRESENTATION TITLES.7.1 Le packaging, l’étiquetteVirginie Challemel 9
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1. LE PACKAGING
Packaging = ensemble des activités liées à la
conception et à la fabrication de l’emballage
Outil marketing pour positionner le produit en
se démarquant de la concurrence
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1.1 Différents niveauxde conditionnement
Conditionnement primaire : contient directement le produit, tout au
long de la consommation
Conditionnement secondaire :
protège l’emballage primaire, jeté lors de
l’utilisation du produit
Conditionnement d’expédition :
nécessaire au stockage, à l’identification
et au transport vers les distributeurs
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1.2 Un levier d’action marketing Libre-service remplir les fonctions de vente
(caractéristiques, confiance etc…)
Surabondance reconnaissance immédiate
Image communiquer le positionnement produit
Innovation levier pour stimuler les ventes
Niveau de vie acceptation d’un prix de vente plus
élevé pour un produit plus commode, prestigieux, sécure…
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1.3 L’élaboration du packaging Phase d’élaboration, choix de l’agence Choix esthétiques : couleur, forme …
Choix fonctionnels : refermable, prise en main, mode de
cuisson etc …
Reflet du positionnement
Phase de tests Tests techniques
Tests visuels
Tests de distribution
Tests consommateurs, eye tracking
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2. L’ETIQUETTE
Etiquette : contient l’information décrivant le
produit
Identifier le produit et être en phase avec la
règlementationEx) Règlementation INCO valeurs nutritionnelles 2016
Charte éco-emballage pour le recyclage
Promouvoir le produit
Souvent un double étiquetage
PRESENTATION TITLES.7.2 La gestion des gammes de produitVirginie Challemel 15
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1. LA HIERARCHIE DES PRODUITS
6 échelons
Type de besoin concerné
Famille de produits : répond au même besoin
Catégorie de produits : même cohérence fonctionnelle
Gamme de produits : même catégorie, même type de
fonctionnement, distribution ou échelle de prix
Type de produit : forme donnée de produit
Article/référence : unité de base caractérisée par une
taille, un prix, un aspect …
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2.ANALYSER L’ASSORTIMENT
Assortiment = ensemble des gammes et
articles proposés à la vente par une
entreprise
Ex) Leclerc : assortiment structuré par catégories puis
gammes au sein des ces catégories
Ex) Assortiment groupe LU
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2.ANALYSER L’ASSORTIMENT
Par sa largeur : nombre de gammes
Elargir ou rétrécir ?
Par l’étendue de chaque gamme :
nombre d’articles par gamme
Approfondir ou réduire ?
Par la cohérence de l’assortiment :
impératifs de production? Distribution ?
Renforcer ?
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Rappel longueur de gamme
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3. GERER UNE GAMME Les produits d’une même gamme se
répartissent par marque puis lignes
Ex) Gamme de yaourts pour enfants
Marques : Danonino, Petits Filous
Lignes : Danonino pots, superdino, go !, à glacer, paille…
Petits Filous pots, tubs, gourdes, desserts …
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3.1 Les ventes et bénéfices
Contribution aux ventes et aux bénéfices :
stimuler les ventes ou accroitre les marges ?
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3.2 Le profil de gamme
Mapping de gamme vs concurrence :
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Exemple carteperceptuelle de positionnement
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4.L’ETENDUE DE LA GAMME
Etendue de la gamme = étendre le
nombre d’articles proposés ou consolider
en fonction de ses objectifs
Monter en gamme
Favoriser la vente croisée en proposant des produits
complémentaires
Acquérir de la PDM ou améliorer sa rentabilité
…
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4.1 L’extension de gamme Attaquer une partie du marché que l’on ne
couvrait pas Extension vers le bas :
Créer des produits d’appel pour attirer une clientèle plus large
Pourquoi ?
Recruter de nouveaux clients et les attirer vers le milieu de gamme
Stratégie de défense d’un leader face à des concurrents du milieu ou bas de gamme qui pourraient attaquer
Risques ?
Cannibalisation du milieu et haut de gamme
Mécontentement des distributeurs
Dilution de l’image si incongruence
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4.1 L’extension de gamme Extension vers le haut :
Rehausser sa ligne de produit
Pourquoi ?
Bénéficier d’un marché en plus forte croissance, recruter
Repositionnement d’image
Risques ?
Attaque des concurrents dans le bas de gamme
Manque de compétences dans le domaine
Image insuffisante pour fabriquer du haut de gamme, incongruence
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4.1 L’extension de gamme Extension horizontale :
Adjonction de nouveaux articles entre les produits actuels
Pourquoi ?
Surcapacité de production
Accroitre sa place en linéaire
Satisfaire la demande de variété
Risques ?
Confusion dans l’esprit des clients
Coûteuse
Cannibalisation entre produits, on fera acheter le moins cher
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4.1 Les facteurs clés de succès du brand stretching
Source : Branding management – La marque de l’idée à l’action, G. Lewi et J.
Lacoeuilhe
La marque doit bénéficier d’une solide
notoriété
Cohérence avec le noyau centrales de la
marque ainsi que le territoire produit
Correspondance avec son savoir-faire
Réponse à une demande de marché non
satisfaite en apportant une valeur ajoutée
distinctive
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4.1 Utiliser la théorie du noyaucentral/périphérique
Source : G. Michel. Recherche et applications en marketing
Noyau central = sous-schéma fondamental
de la marque qui garantit son identité
Stabilité temporelle
Noyau périphérique = traduit l’adaptation
de la marque aux contextes qu’elle
rencontre
Assure la défense du noyau de la marque,
adaptabilité
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Exemple représentationdes marques
Source : G. Michel. Recherche et applications en marketing
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4.1 Méthode d’analyse des représentations
Source : G. Michel. Recherche et applications en marketing
1) Génération d’associations, liste extensive
Quand vous pensez à la marque “…” quels sont les mots qui vous viennent à l’esprit ?
2) Force des associations par réfutation
A quels point ces attributs sont –ils représentatifs de la marque ? Pas du tout représentatif à très représentatif
A votre avis si “négation de l’association”, peut-on considérer qu’il s’agit de la marque “…” ? Peu probable à très
probable
3) Distinction association centrale/périphérique : les scores d’évaluation sont dichotomisés et soumis à un test du KHI2 où la répartition (oui/non) est comparée à une répartition équilibrée
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Le cas de la marque Diesel
Source : Ambroise et al, 2005
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Exemples top et flops brand stretching
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4.2 La modernisation et l’élagage
Moderniser : immédiatement ou
graduellement ses locomotives
Elaguer : produits devenus poids morts ou
faiblesses prioritaires pour améliorer sa
rentabilité
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5. Le CO BRANDING
= Association entre 2 marques pour la
commercialisation d’un produit commun
Déclinaisons : Co-branding d’ingrédients
Co-branding de partenaires indépendants
Co-branding de marques d’une même société
Co-branding résultant d’une joint-venture
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5. Avantages et inconvénientsdu co branding
Avantages Inconvénients
- Originalité, différenciation
- Transfert d’image entre les marques et
recrutement de clients de l’autre marque
- Signal de qualité lié à l’intégration d’un
produit de marque (ingrédient)
- Alliance avec un leader pouvant
permettre d’accroître la notoriété de la
marque partenaire
- Accélération de la diffusion du produit
- Encerclement possible d’un concurrent
- Partage des coûts de mise au point du
nouveau produit, lancement , distribution
et communication
- Sortir de son rayon ou circuit de
distribution traditionnel
- Longueur de mise en œuvre du contrat
de partenariat
- Dilution de l’image des marques
- Risques en terme d’image si les 2
partenaires ne sont pas perçus comme
de qualité comparable
- Multiplication des alliances
nécessairement limitée
- Répartition des retombées entre les 2
marques par toujours équitable
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L’EXTENSION DE MARQUE PAR LA THEORIE DU NOYAU CENTRAL
En groupe de 4/5 étudiants, proposer un schéma de représentation de la marque de votre choix en distinguant les éléments de son noyau central et périphérique.
Proposer ensuite une extension de marque. Cette extension sera discutée avec la classe pour validerou non sa pertinence à partir de la théorie du noyau central et périphérique.
EXERCICE
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6. L’INNOVATION
Typologie de Robertson (comportement
du consommateur) :
Innovation discontinue : nouveaux modes de
consommation avec un produit totalement nouveau
Innovation continue : mode de consommation
inchangé
Innovation dynamiquement continue : modifications importantes dans le produit, généralement
grâce à une nouvelle technologie
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6.1 La nécessité de l’innovation
Volonté de croissance des entreprises
Evolution des consommateurs
Le cycle de vie des produits
Limites de l’innovation :
Coûteuse
Risquée : 40% d’échec
Cohérence avec l’image de marque
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6.2 La gestion de l’innovation
L’innovation doit s’inscrire :
dans la stratégie d’entreprise (analyse portefeuille et
matrice Mc Kinsey attractivité/compétitivité)
dans la stratégie et le territoire de marque
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6.2 La gestion de l’innovation
Rôles stratégiques des nouveaux produits :
Maintenir une image d’innovateur (46%)
Défendre sa PDM (44%)
Pénétrer un nouveau marché (37%)
Etre les 1ers sur un créneau (33%)
Exploiter une nouvelle technologie (27%)
Capitaliser sur une forte distribution (24%)
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6.3 Les nouveaux produits
Un nouveau produit peut être :
Nouveau pour l’entreprise
Nouveau pour le marché
Nouveau en terme de bénéfices consommateur
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6.3 Les nouveaux produits
Un nouveau produit face au
comportement du consommateur
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6.3 Les nouveaux produits Facteurs clés du succès : Respect de process définis en interne
Qualités :
Avantage relatif : supériorité perçue de la nouveauté sur le marché
Compatibilité : cohérence avec les valeurs en vogue et les expériences passées des consommateurs
Essayabilité : disponible dans le réseau de distribution,offre d’essai
Simplicité : compréhension et utilisation
Perception des consommateurs :
MOINS CHERS et/ou SUPERIEURS et/ou DISTINCTIFS