Connections: Connect with other disciplines and acquire information. Standard 3.1: Students...
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Connections: Connect with other disciplines and acquire information.
Standard 3.1: Students reinforce and further their knowledge of other disciplines through the foreign language.
Standard 3.2: Students acquire information and recognize the distinctive viewpoints that are only available through the foreign language and its cultures.
Halliday, M. A. K. (1978). Language as Social Semiotic: The Social Interpretation of Language and Meaning. Baltimore: University Park Press, p. 11.
Multiple translations
Literature from the start
Music
Jacques Prévert
Barbara Rappelle-toi BarbaraIl pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-làEt tu marchais sourianteÉpanouie ravie ruisselanteSous la pluieRappelle-toi BarbaraIl pleuvait sans cesse sur BrestEt je t'ai croisée rue de SiamTu souriaisEt moi je souriais de mêmeRappelle-toi BarbaraToi que je ne connaissais pasToi qui ne me connaissais pasRappelle-toiRappelle-toi quand même ce jour-làN'oublie pasUn homme sous un porche s'abritaitEt il a crié ton nomBarbaraEt tu as couru vers lui sous la pluieRuisselante ravie épanouieEt tu t'es jetée dans ses brasRappelle-toi cela BarbaraEt ne m'en veux pas si je te tutoieJe dis tu à tous ceux que j'aimeMême si je ne les ai vus qu'une seule foisJe dis tu à tous ceux qui s'aimentMême si je ne les connais pas
Rappelle-toi BarbaraN'oublie pasCette pluie sage et heureuseSur ton visage heureuxSur cette ville heureuseCette pluie sur la merSur l'arsenalSur le bateau d'OuessantOh BarbaraQuelle connerie la guerreQu'es-tu devenue maintenantSous cette pluie de ferDe feu d'acier de sangEt celui qui te serrait dans ses brasAmoureusementEst-il mort disparu ou bien encore vivantOh BarbaraIl pleut sans cesse sur BrestComme il pleuvait avantMais ce n'est plus pareil et tout est abiméC'est une pluie de deuil terrible et désoléeCe n'est même plus l'orageDe fer d'acier de sangTout simplement des nuagesQui crèvent comme des chiensDes chiens qui disparaissentAu fil de l'eau sur BrestEt vont pourrir au loinAu loin très loin de BrestDont il ne reste rien.
Bonnie and Clyde
Serge Gainsbourg & Brigitte Bardot, 1968
Le Nouveau Western
MC Solaar, 1994
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Des Nomschapeaupoirerobehommefruitsmaindamebaréésoleilchienbouteillevestefêtefemmevin tablefleurnappeverrerivièrebateauchaisebananepommetêtevuearbrechampagneceriseraisinsbrassoiréeanniversaire
Des adjectifsromantique
rouge
gros
chaud
beau
grand
petit
jaloux
gai
noir
heureux
bleu
jeune
blanc
vert
rond
carré
étranger
calme
timide
content
mécontent
élégant
poétique
triste
blond
magnifique
Des verbesparler
regarder
êre assis
écouter
briller
danser
boire
manger
porter
flirter
penser
sourire
jouer
chanter
respirer
admirer
tenir
pleurer
Transformations possibles:Un conte
Un poème
Une chanson
Jouer une scène du tableau
Racconter une histoire
Faire des phrases avec les mots
Décrire l’image
Une publicité
Les pensées d’une des personnes du tableau
Une petite pièce…
Un poème
Une belle soiréeJe suis à la fêteMa femme danse avec PaulEt moi, je regarde une femme éléganteJe bois du vin et toi aussiLes fleurs, le vin et les fruits c’est poétiqueJe ne suis pas mécontentNon, je suis très contentJe suis assis longtemps et je te regardeVous parlez et j’écouteLa soirée est chaudeJe ne porte pas ma vesteLes hommes à la fête dansent, chantent et parlentLa soirée est longue
Une chanson
C’est l’été le soleil brilleUne dame mange des fruitsElle est assise dans un barParle avec un homme jalouxIl est grand, elle est petiteIls boivent et mangent des fruits
Jouer une scèneSophie, Claudine et Jean sont assis à une table. Jean regarde Claudine tout le temps avec attention. Sophie est très jalouse.
Sophie: Donnez-moi une poire s’il vous plaît.
[Jean n’entend pas.]
Sophie: Jean ! Donnez-moi une poire s’il vous plaît.
Jean: Excusez-moi. Voilà.
Sophie: Merci.
[Jean continue à regarder Claudine.]
Sophie: On va danser, Jean?
Jean: Mais, mangez votre poire d’abord, Sophie.
Claudine: Vous voulez danser avec moi, Jean? Moi, je peux manger ma poire après la danse.
Jean: On prend un verre de vin ensemble?
Claudine et Sophie: Oui.
Sophie: Je peux prendre votre chien dans mes bras?
Claudine: Oui, mais ne le laissez pas tomber !
Jean: A votre santé, mesdemoiselles !
Claudine et Sophie: A la vôtre !
Décrire l’imageSur l’image il y a beaucoup de personnes. La vue est magnifique, il y a une rivière, il y a beaucoup d’arbres. Beaucoup de personnes portent un chapeau. Une personne porte un chapeau melon. Sur la table, il y a des bouteilles et des fruits. Une dame a un chien. C’est l’été. Il fait beau. Deux hommes et une femme dansent. Au milieu il y a un tonneau. A gauche du tonneau il y a un grand arbre. Devant l’arbre il y a des fleurs. Derrière les hommes il y a une rivière avec un bateau. Il y a aussi une femme qui joue de la guitare et qui chante. A droite il y a une table et trois chaises. Sous la table il y a un chat. Sur la table il y a une banane, deux pommes, deux poires, deux bouteilles et quatre verres. Derrière la table il y a une maison.
A l’aubergeMonsieur: Garçon! Garçon!
Garçon: Oui Messieurs Dames, vous désirez?
Madame: Qu’est-ce que vous avez?
Garçon: Voilà le menu.
Monsieur : Des oranges, des bananes, des cerises et des raisins.
Madame : Des pommes, des poires… Vous n’avez pas d’ananas?
Garçon: Désolé, Madame.
Madame: Qu’est-ce que vous recommandez?
Garçon: Les cerises sont très bien aujourd’hui.
Madame: Je n’aime pas les cerises.
Garçon: Les raisins noirs sont bien aussi.
Monsieur: Je prends des poires et des cerises.
Madame: Donnez-moi des raisins bleus.
Garçon: Et à boire?
Monsieur: On prend du vin rouge.
Madame: Non! Je veux du champagne!
Monsieur: Du champagne? Non, non, non, c’est trop cher.
Garçon: Hmmm
Madame: Mais Michel, c’est mon anniversaire aujourd’hui.
Monsieur: Mais c’est trop cher quand même.
Garçon: Monsieur Dame
Madame: Garçon, du champagne s’il vous plaît!
Exchanges with other classes
Let me introduce myself: I am Julie L’Hote. I have just celebrated my nineteenth birthday. I am now in the second year of the two year course preparing a brevet which mainly deals with the sales techniques. My school is the “lycee de Fresnes”. I live in Fresnes which is located south of the Paris area, in a flat, with my parents and my younger brother. I am very happy and moved at starting exchanging letters with students of one of the greatest universities in the States. I hope our letters will allow us to learn a lot about our differences and to know one another better and to come to an understanding. My text is called “la dechirure” because I tell about my father and my family coming to France after being born and growing up in Algeria. My words convey the sadness they felt when they had to go that heartrending period of their lives. I hope I will hear from you soon.
La Dechirure Mon père, Serge, est né en 1944 à Annaba en Algérie. La guerre d’Algérie éclate alors qu’il a dix ans. Huit ans plus tard il doit quitter son pays avec un sentiment de rancœur. Depuis des décennies, l’Algérie était le pays de ma famille. Ils y sont nés, y ont vécu et certains y sont morts, notamment mon grand-père paternel. Algériens et Français, appelés “pieds-noirs,” vivaient en parfaite harmonie. Mais un jour, la différence de culture, de religion, de points de vue sur l’avenir de l’Algérie remit tout en cause. Les Algériens commencèrent à se révolter et à demander leur indépendance. Mon père a alors dix ans. Trop jeune pour comprendre, il côtoie toujours ses amis algériens. En 1954, la guerre éclate vraiment. Les Algériens et les pieds-noirs deviennent des ennemis. Les horreurs commencent. Je ne sais ce que ma famille a éprouvé durant cette guerre. Par contre, je sais qu’il y a eu une véritable déchirure quand De Gaulle a donné l’indépendance en 1962. Ainsi ma famille a dû partir en France qui était soi-disant son pays. En France, ma grand-mère et mes tantes pleuraient. L’Algérie leur manquait. La France n’était pas leur pays. Je ne suis au courant que d’un événement qui a marqué mon père: il était avec son meilleur ami, un arabe, pendant un bombardement. Celui-ci a sauté sous ses yeux. Il n’avait que quatorze ans. Cela l’a vraiment choqué. Mon père parle peu de l’Algérie mais je sais qu’il y pense. Tandis que mes tantes et mon oncle en parlent souvent pendant les dîners de famille. Ils extériorisent leur peine mais mon père, lui, se renferme sur lui-même. Je sais qu’il aime l’Algérie, qu’il n’a pas de rancune car il suit l’actualité et souhaite de tout cœur qu’elle s’en sorte. Il a promis à ma mère qu’il nous emmènerait tous là-bas, un jour.
TORN My father, Serge, was born in 1944 in Annaba in Algeria. The Algerian War broke out when he was ten. Eight years later he had to leave the country with a feeling of bitterness. For decades, Algeria was my family’s country. They were born there, they lived there, and some died there, notably my paternal grandfather. The Algerians and the French, called “pieds-noirs”, lived in perfect harmony. But one day, differences in culture, religion, points of view on the future of Algeria put everything into question. The Algerians began to revolt and to demand their independence. My father was 10 years old at the time. Too young to understand, he still frequented his Algerian friends. In 1954 the war really broke out. Algerians and pieds-noirs became enemies. The horrors began. I don’t know what my family went through during that war. But I do know that there was a real rift when De Gaulle gave Algeria independence in 1962. Consequently my family had to leave for France, which was our so-called country. In France my grandmother and my aunts cried. They missed Algeria. France was not their country. I only know of one incident that affected my father: he was with his best friend, an Arab, during a bombing. His friend was blown up before his eyes. He was only 14. That was a real shock to him. My father doesn’t say much about Algeria but I know that he thinks about it. On the other hand, my aunts and my uncle often talk about it at family dinners. They externalize their pain but my father doesn’t; he closes in on himself. I know that he loves Algeria, that he doesn’t have hard feelings, because he follows the news and wishes with all his heart that it gets out of the mess it is in. He has promised my mother that he will take us all back there one day.
Cher Julie, J’ai lu votre histoire avec interet. La guerre d’Algerie n’est pas tres connue aux Etats-Unis. Donc, j’ai appris, de votre histoire, beaucoup d’information sur l’histoire d’Algerie et de France. De plus, j’ai quelques questions pour vous. Vous avez dit que les “Algeriens et Francais...vivaient en perfaite harmonie,” mais, tout a coup, les “Algeriens commencerent a se revolter.” Dans votre opinion, qu’est-ce que c’etait la plus grande raison pour cet changement? Et pourquoi est-ce que les Francais appeles “pied-noirs”? D’un autre cote, est-ce que votre pere se renferme encore sa peine sur lui-meme. Je pense qu’il y a certains choses pour chaque famille qui sont tres desagreables a discuter. Mais qu’est-ce que c’est le role de la publication de votre histoire sur votre famille? Parlent-ils plus facilement ces jours au sujet de la guerre? Ou est-ce que le sujet est encore tres desagreable? Je crois que la peine a cause de la separation des citoyens de leurs patrie est dificile a comprendre. En fin, je suis content que vous connaissez Berkeley. Berkeley, et la Californie en general, ont des reputations bizarres. Beaucoup de gens, par exemple, pensent que tout l’etat est une grand plage, et les citoyens font toujours du surf. Bien sur, ce n’est pas le cas; nous sommes, en realite, tres ennuyeux.
Au revoir,Carl
Dear Julie, I read your story with interest. The Algerian War is not well known in the United States, so I learned a lot of information about Algerian and French history from your story. Also, I have several questions for you. You said that “the Algerians and the French… lived in perfect harmony,” but, suddenly, “the Algerians began to revolt.” In your opinion, what was the biggest reason for this change? And why are the French called “pieds-noirs”? On the other hand, does your father still close in his pain on himself? I think that there are certain things in every family that are uncomfortable to talk about. But what effect has the publication of your story had on your family? Do they talk about the war more easily these days? Or is it still a very uncomfortable subject? I think that the pain from the separation of citizens from their country is hard to understand. Finally, I’m happy that you know about Berkeley. Berkeley, and California in general, have weird reputations. Many people think, for example, that the whole state is a big beach, and its inhabitants are always surfing. Of course it’s not the case; in reality we are quite boring.
Bye,Carl
Carl,Je tiens a te remercier de m’avoir ecrit et de t’etre interesse a mon texte. Je vais donc commencer par repondre a tes questions: Tu m’as demande pourquoi les Algeriens se sont revoltes? car l’Algerie etait un pays colonise par la France, et meme si mon pere et ma famille s’entendaient avec les Algeriens, beaucoup de colons les exploitaient, leur imposaient notre “invasion” de facon parfois brutale. Les Francais d’Algerie s’appelaient et sont toujours appeles “pieds noirs” a cause des bottes noires qu’ils portaient. Lorsque mon pere et ma famille parlent de l’Algerie, ils ne mentionnent jamais la guerre. J’ai rarement entendu le mot “guerre” dans leur discussion, ils preferent se rappeler des bons moments car c’est toute leur jeunesse. La publication de mon texte a emu ma famille car ils etaient contents que je m’interesse a eux mais sinon rien n’a change dans leur facon de penser. La separation de ma famille et de l’Algerie a ete une veritable dechirure car en France, ils n’etaient pas consideres comme Francais mais comme pieds noirs d’Algerie. Encore aujourd’hui ils sont encore un peu a part. Les gens du village de mon pere se reunissent chaque annee pour etre ensemble comme en Algerie. Il est vrai que les Francais pensent que la Californie est un Etat peuple de mannequins montes sur patins a roulettes ou sur un surf. C’est a cause des series americaines qui ont malheureusement envahi la television francaise. J’aimerais savoir ce que les Americains pensent de la France, de Paris, de la Cote d’Azur et bien sur des Francais.
Julie
Carl,Thank you for writing me and for being interested in my text. I’m going to start by answering your questions: You asked me why the Algerians revolted? because Algeria was a country colonized by France, and even though my father and my family got along with the Algerians, many of the colonizers exploited them, imposed our “invasion” on them in sometimes brutal ways. The Algerian French were and still are called “pieds noirs” because of the black boots that they wore. When my father and my family talk about Algeria, they never mention the war. I have rarely heard the word “war” in their discussions; they prefer to remember the good times because it’s their whole youth. The publication of my text touched my family because they were happy that I was interested in them, but otherwise nothing has changed in their way of thinking. My family’s separation from Algeria was a real tearing away because in France they weren’t considered as French but as pieds noirs from Algeria. Even today they are still a little apart from the rest. The people from my father’s village get together every year to be together, as they were in Algeria. It’s true that the French think that California is a state full of models on roller skates or on a surfboard. That’s because of the American TV series that have unfortunately invaded French television. I would like to know what the Americans think of France, of Paris, of the Côte d’Azur and, of course, the French.
Julie
Text-based projects
1. Focusing on the frame
2. Colonialization
3. Transmission and translation of culture
4. Poetry from prose
5. Crime