Grand Prix International eMag - 2014 Spanish Grand Prix Lewis Hamilton Edition
CONFERENCE DE PRESSE ECONOMIQUE ANNUELLESources : FranceAgrimer , FNIL, FICT, FNCG, ADEPALE &...
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CONFERENCE DE PRESSE ECONOMIQUE ANNUELLE
L’industrie alimentaire en France
Performances 2016 et perspectives du 1er secteur industriel français
Le 4 avril 2017
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AGENDA
1. L’industrie alimentaire française, un acteur incontournable en France, en Europe et dans le monde
2. Bilan 2016 : une forte volatilité des matières premières et desenjeux de compétitivité, sur fond de guerre des prix et despromotions
3. Quelle position de la France sur la scène internationale et quels leviers d’action pour le prochain mandat présidentiel ?
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1.L’industrie alimentaire française
un acteur incontournable en France, en Europe, et dans le monde
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Données sources : INSEE 2015, Agreste 2013, ACOSS 2015Champ : hors artisanat commercial
LES IAA EN FRANCE
17 647 entreprises 98% TPE-PME (77% et 21%)
427 213 emplois en 2016+4 333 emplois vs 2015
172 Md€ de chiffre d’affaires(après 170 Md€ en 2015) +1,1% vs 2015
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Au cœur de la chaîne de valeur de l’alimentation des français
CLIENTS329 932 EMPLOIS SOUTENUS
LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES PERMETTENT DE SOUTENIR DE NOMBREUX EMPLOIS DE L’AMONT À L’AVAL DE LA FILIÈRE :
2,4 MILLIONS D’EMPLOIS* EN FRANCE (17 % DE L’EMPLOI SALARIÉ D’ENSEMBLE)
*Source UTOPIES – Etude Local FootPrint 2015
70% de la production agricole française est transformée par l’industrie alimentaire ;+ 80% des produits GMS sont des produits agroalimentaires ;
80% des produits alimentaires consommés en France sont fabriqués localement
AU CŒUR DE LA FILIERE ALIMENTAIRE
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UN SECTEUR CREATEUR D’EMPLOIS
-2 495
1 983
4 5484 333
-3000
-2000
-1000
0
1000
2000
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4000
5000
2 013 2 014 2 015 2 016
Des créations d'emplois continues depuis 3 ans dans l'IAA
Source : ACOSS, dernier point T4 2016
Données en niveau
1- Dans le secteur alimentaire, depuis 2013Création de 10 864 emplois
2- Dans l'industrie, depuis 2013 : Destruction de 88 918 emplois
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UNE AMBITION MONDIALE
de CA à l’export stable vs 2015dans 34% de TPE-PME et 66% ETI-GE
21%
7,2 Md€ d’excédent commercialen 2016 (après 8,1 Md€ en 2015)soit -12 % vs 2015
4ème exportateur mondial depuis 2008Derrière les Etats-Unis (1)Allemagne (2)Pays-Bas (3)
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30
32
34
36
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55
2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016
Industries agro-alimentaires Manuf
Taux de marge : EBE / VA ; en %Source : Insee, comptes trimestrielsCalculs ANIA, Dernier point 2016 T3
Evolution du taux marge : comparaison entre l'industrie agroalimentaire et le secteur manufacturier
Secteur agroalimentaire (G) Secteur Manufacturier (D)
La structure financière des entreprises agroalimentaires continue de se dégrader (-4 points vs 2007) sous une triple pression : des prix des matières premières, des prix en GMS, de la fiscalité
MARGES : EROSION ET DECROCHAGE
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2. Bilan 2016 :
une forte volatilité des matières premières et des enjeux de compétitivité, sur fond de guerre
des prix et promotions
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Ces tensions traduisent des conditions climatiques défavorableset une demande soutenue des pays émergents
13,6%
-20%
-15%
-10%
-5%
0%
5%
10%
15%
20%
01/01/2012 01/01/2013 01/01/2014 01/01/2015 01/01/2016 01/01/2017
Evolution du prix des matières premières alimentaires
Source : Insee, calculs ANIA
-Reprise du prix des matières premières en 2016
- Hausse de 14 % sur un an début 2017(inédite depuis 2011)
Derniers points : décembre 2016
En glissement annuel %
1- FLAMBEE DU PRIX DES MATIERES PREMIERES
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Sources : FranceAgrimer , FNIL, FICT, FNCG, ADEPALE & FISHPOOL, Unijus
1- FLAMBEE DU PRIX DES MATIERES PREMIERES
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Les prix des matières premières sont extrêmement volatils et se maintiennent à des niveaux très élevés par rapport à 2000
0
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100
150
200
250
300
350
400
2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016
Cours des matières premières alimentaires
Source : Insee, calculs ANIA
- Extrême volatilité des prix des matières
premières- Hausse totale de près de 180 % depuis 2004 ;dont 45 % depuis 2008
En niveau
Derniers points : janvier 2017
1- FLAMBEE DU PRIX DES MATIERES PREMIERES
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33%
42% 42% 42% 43% 45%49% 50%
57%61%
67%
77%
54%
38%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Poids de la matière première dans le chiffre d'affaires
Seconde tranformation, Produits élaborés et boissons
1ère transformation Comparaisonsectorielle
Source : ESANE
La part des achats amont représente près de 55% du chiffre d’affaires de l’IAA. Pour certaines industries de la 1ère transformation, cette part peut aller jusqu’à 80%.
1- FLAMBEE DU PRIX DES MATIERES PREMIERES
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La guerre des prix est observable depuis octobre 2013, pour une déflation de près de 4 % encumul. En 2017, un écart important se creuse en l’alimentaire et les autres secteurs de l’économie
2
0,9
0,5
0
0,2
0,8
2
0,2
-1,3-1,2
-1,1-1,04
-2,5
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-1,5
-1,0
-0,5
0,0
0,5
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1,5
2,0
2,5
2012 2013 2014 2015 2016 2017
Inflation annuelle : écart entre les produits alimentaires et les autres secteurs d'activité
Tous secteurs d'activité Produits alimentaires
Ecart 1,84 pt
Ecart 0,0 pt
Sources : Insee, IRI
Prévisiond'inflation officielle
Inflation constatée courant 2017
Guerre des prix depuis oct 2013
2- GUERRE DES PRIX ET DESTRUCTION DE VALEUR
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*Boissons Rafraichissantes Sans Alcool **Frais Non Laitiers en Libre Service
Source : IRI
2- GUERRE DES PRIX ET DESTRUCTION DE VALEUR
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-4
-2
0
2
4
6
8
janv.-08 janv.-09 janv.-10 janv.-11 janv.-12 janv.-13 janv.-14 janv.-15 janv.-16 janv.-17
Inflation à 1 an par type de marques Total PGC en HM+SM
MARQUES NATIONALES MDD PREMIERS PRIX TOTAL
Source : IRI, dernier point janvier 2017
En 2016, la déflation touche aussi bien les marques nationales que les MDD
2- GUERRE DES PRIX ET DESTRUCTION DE VALEUR
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La guerre des prix se double désormais d’une guerre des promotions
12,0
12,5
13,0
13,5
-2
-1
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1
2
3
4
2012 2013 2014 2015 2016
Inflation Constatée (G) Indicateur de pression promotionnelle (D)
Source : IRI, dernier point octobre 2016
Indicateur de pression promotionnelle : part du CA sous
promotion en MDD et MN
Evolution des prix alimentaires en PGC et pression promotionnelle
Inflation constatée
2- GUERRE DES PRIX ET DESTRUCTION DE VALEUR
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96
100
104
108
112
116
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Evolution de la fiscalité : comparaison entre la contribution du secteur alimentaire et celle du secteur manufacturier
Impôts sur la production Industrie manufacturière Impôts sur la production Industrie alimentaire
Cotisations Industrie alimentaire Cotisations Industrie manufacturière
Base 100 en 2010
1- Dans le secteur alimentaire, depuis 2010 : Hausse de 10 % des impôts sur la production ;Hausse de 13 % des charges sociales
2- Dans le secteur manufacturier, depuis 2010 : Hausse de 3 % des impôts sur la production ;Hausse de 3 % des charges sociales
Une forte contribution de la fiscalité sur les facteurs de production, qui concerne surtout l’industrie alimentaire
3- PRESSION FISCALE
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L’industrie alimentaire représente près de 21% de la valeur ajoutéedégagée par l’industrie manufacturière
Pourtant, depuis 2011, l’industrie alimentaire contribue pour près de 50 % (hausse de 1,2 Md€) à la pression fiscale qui pèse sur l’industrie manufacturière (hausse de 2,6 Md€)
3- PRESSION FISCALE
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Les charges sociales sont les plus élevées en France au sein de la zone euro dans l’industrie alimentaire
Sur longue période, le coût du travail augmente deux fois plus vite en France comparativement à la zone euro
Part des charges
dans le coût
Coût Salaire Charge
Zone euro 22,7 16,7 6,0 26,5%
France 29,3 19,7 9,6 32,8%
Allemagne 22,7 17,7 5,0 22,0%
Royaume-Uni 19,3 16,6 2,7 14,0%
Espagne 17,8 13,2 4,6 25,8%
Italie 24,8 17,9 6,9 27,8%
Source : Enquête Eurostat, à l'exclusion des apprentis
Situation actuelle,
pour 1 heure de travail
Industries alimentaires :
composantes du coût du travail
Pays Coût Salaire Charge
Zone euro 4,8 3,5 1,2
France 8,8 5,5 3,3
Allemagne 3,3 2,7 0,6
Royaume-Uni -1,3 -0,4 -1,0
Espagne 4,0 3,0 1,1
Italie 6,5 5,5 1,0
en Euros, écart par rapport à l'an 2000
Evolution sur longue période
3- PRESSION FISCALE
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Aujourd’hui la baisse des marges et la baisse de compétitivité ont 3 causes majeures :
>> la hausse du prix des matières premières agricoles
>> la guerre des prix et des promotions
>> la pression fiscale
EN RESUME
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3. Quelle position de la France sur la scène
internationale et quels leviers d’action pour le prochain mandat présidentiel ?
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1. France 21%2. Italie 20%3. Allemagne 13%4. Espagne 9,4%…10. Royaume-Uni : 2,8%
1. Allemagne : 193 Md€2. France : 183 Md€o 172 Md€ hors artisanat commercialo 17 % du chiffre d’affaires européen
3. Italie : 128 Md€4. Royaume-Uni : 114 Md€5. Espagne : 103 Md€
TOP 1 : Nombre d’entreprises(en % du nombre total d’entreprises européennes, champ y.c artisanat commercial)
TOP 2 : Chiffre d’affaires Champ y.c artisanat commercial
Source : Eurostat
QUEL POSITIONNEMENT EUROPEEN ?
-
0,7%
-14,5%
11,1%
22,0%20,6%
13,7%
-20%
-15%
-10%
-5%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
Allemagne France Royaume Uni Espagne Italie Europe
Evolution de la valeur ajoutée dans le secteur alimentaire en Europe entre 2007 et 2016
Source : Eurostat
VALEUR AJOUTEE
-
60
70
80
90
100
110
120
130
140
150
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Evolution de la fiscalité alimentaire en Europe depuis 2006
Allemagne Espagne Italie France
- France : +20 % depuis 2010- Italie : -27 % depuis 2010- Espagne : +8 % depuis 2010- Allemagne : -3 % depuis 2010
Base 100 en 2006, Source : Eurostat
FISCALITE
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PRIX A LA CONSOMMATION
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Depuis près de 15 ans, la France ne cesse de perdre des parts de marché à l’export
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200
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350
2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016
Evolution des exportations agroalimentaires dans le monde : comparaison par pays
États-Unis Allemagne Italie France (Douanes) Chine Rép. pop. Espagne
Source : Business France
Evolution en niveau, base 100 et 2004
PARTS DE MARCHE vs MONDE
Croissance cumulée2004-16
Moyenne sur un an
États-Unis 165% 14%
Allemagne 106% 10%
Pays-Bas 71% 6%
France 54% 4%
Chine 235% 20%
Brésil 128% 11%
Italie 89% 8%
Belgique 70% 6%
Espagne 103% 9%
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La France fait figure d’exception européenne :
>> une valeur ajoutée qui décroche
>> une pression fiscale inégalée
>> une tension sur les prix sans commune mesure,
Avec pour résultante des pertes de parts de marché à l’échelle mondiale
RESUME
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Préparons l’avenir, redonnons de la valeur à l’alimentation, progressons ensemble !
Pour cela, nous, entreprises agroalimentaires de France, nous demandons aux candidats à la
Présidence de la République française de :
12 PROPOSITIONS POUR CHANGER DE DYNAMIQUE
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1- RECRÉER DE LA VALEUR DANS LA FILIÈRE EN ASSURANT DES RELATIONS APAISÉES ENTRE LES ACTEURS
1. Créer un grand Ministère de l’Alimentation
2. Repenser le cadre réglementaire des relations commerciales (LME) en partant d’une approche « filière alimentaire »
3. Faire appliquer la loi, toute la loi
4. Questionner le droit de la concurrence au niveau européen
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2- RECRÉER DE LA CONFIANCE AVEC LES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES
5. Pour plus de visibilité : suppression des taxes inutiles et moratoire sur la fiscalité comportementale inefficace.
6. Pour plus de simplicité : coordonner les différentes réglementations sanitaires et environnementales au niveau européen et éviter la surtransposition et la surrèglementation.
7. Pour plus de pragmatisme : faire précéder chaque nouvelle législation ou règlementation d’une étude d’impact pour juger le bénéfice réel au regard des contraintes nouvelles.
8. Pour plus d’ambition : miser sur l’éducation alimentaire dès le plus jeune âge, valoriser les actions de nos secteurs en matière d’offre alimentaire et contribuer à promouvoir une vision plus positive de l’alimentation au travers d’un pilotage interministériel unique.
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3- REDONNER DES MARGES DE MANŒUVREET RELANCER LES EXPORTATIONS
9. Réduire le coût du travail: transformer le CICE en baisse de charges sur les salaires.
10. Maîtriser le coût de l’énergie : préserver la compétitivité du coût de l’énergie, notamment pour les entreprises électro et gazo-intensives.
11. Moderniser: poursuivre les chantiers de la solution alimentation intelligente, améliorer la lisibilité des dispositifs de soutien à l’investissement et à l’innovation.
12. Exporter: mettre en place un guichet unique, des moyens humains et financiers pour reconquérir notre leadership à l’international.