Communications numériques sans fil pour les objets … · Modulation, transposition à la...
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Communications numériques sans fil pour les
objets connectés Octobre 2015
Alexandre [email protected] - www.alexandre-boyer.fr
PTP Innovative Smart Systems
Objectifs
• Fonctionnement des émetteurs-récepteursradiofréquences numériques (traitement bandede base et couche radio)
• Evaluation des performances :
2
• Evaluation des performances :– Bande passante requise
– Capacité ou débit binaire maximal
– Sensibilité d’un récepteur
– Link performance
– Evaluation de la portée radio
– Règlementation radio
Cas d’étude : Zigbee et l’interface radio IEEE 802.15.4 – OQPSK 2400 MHz
La technologie Zigbee
3
• Low Range-WPAN : faible débit (20 – 250 kbps), faible consommation (≈ 20 mA pendant 0.1 % du temps, quelques µA en hibernation), faible portée (0 dBm, 10-75 m).
• Adapté à l’Internet des Objets.
Contenu
• Structure typique des émetteurs/récepteursradiofréquences numériques
• Communications numériques – Bases
• Bruit et interférences
4
• Bruit et interférences
• Limitation du débit binaire
• Link performance
• Modèle de propagation – Evaluation de la portéeradio
• Règlementation radio
Rappels préalables
Modèle ISO/OSI
5
• Tout système de communication peut être modélisé selon le modèle ISO/OSI• Composé de 7 couches (layer)• Chaque couche est responsable d’une part du standard de communication et
fournit des services aux couches plus élevées
Rappels préalables
RFID (13.56MHz)
ISM (434MHz +
868 MHz)
GSMGPS
WiFi
VHF30-300MHz
UHF300-3000MHz
SHF3-30GHz
EHF30-300GHz
HF3-30MHz
MF0.3-3MHz
WiFi
Gigabit
Liaison sous
marine4G
Bluetooth
Spectre radiofréquence en France
7
Fréquence (Hz)
100K 1M 10M 100M 1G 10G 100G
Radio AM
Radio OC
CBTV VHF
Radio FM
DVB-T
GSMGPS
DCS
UMTS
Liaison
satelliteWimax
ZigBee
PKE (125 kHz)
� Bandes ISM (Industrielle, Scientifique, Médicale): 6,765 - 6,795 MHz, 13,553 - 13,567 MHz, 433,05 - 434,79 MHz, 2,4 - 2,5 GHz, 5,725 - 5,875 GHz (Europe).
� GSM900 : 880-915 MHz (UL) et 925-960 MHz (DL). GSM1800 : 1710-1785 (UL) et 1805-1880 MHz (DL)� UMTS - FDD : 1920-1980 MHz (UL) et 2110-2170 MHz (DL)� 4G - LTE : 832-862 MHz (UL) et 791-821 MHz (DL). 2500-2570 MHz (UL) et 2620-2690 MHz (DL)� radio FM : 87,5 – 108 MHz.� (DVB-T) : bande IV 470-606 MHz et bande V 606-862 MHz. � GNSS (Global Navigation Satellite System) : 1559 - 1610 MHz (Bande L1, E1 et E2)
Structure typique des émetteurs
récepteurs radiofréquences
Innovative Smart System
8
récepteurs radiofréquences
numériques
Structure typique des émetteurs récepteurs radiofréquences numériques
Structure d'un émetteur/récepteur radio numérique
Antenne
Réseau d’adaptation –Filtre bande étroite
Dispositifs RF (duplexeur, switch RF)
Ligne de transmission
Front-end RFCodage
bande de base
Transceiver RF
Signal analogique
bande de base
Sig
na
l dig
ita
l
ba
nd
e d
e b
ase
Co
ntr
ôle
,
sta
tut,
ré
ve
il
Alim
en
tati
on
Configuration Canal hertzien
9
Filtre bande étroite
Processeur bande de base
Power management
Sig
na
l dig
ita
l
ba
nd
e d
e b
ase
Co
ntr
ôle
,
sta
tut,
ré
ve
il
Alimentation
Alim
en
tati
on
Processeur d’application
Alimentation
Do
nn
ée
s
Structure typique des émetteurs récepteurs radiofréquences
Exemple de module RF Zigbee
� ISM 2.4 GHz� Débit binaire = 250 kbps� Transmit power = 0 dBm� Portée : 30 – 100 m (indoor / outdoor)� Receiver sensitivity = -92 dBm� Courant : 10 µA - 50 mA (sleep / transmit)
10
� Courant : 10 µA - 50 mA (sleep / transmit)
Communications numériques –
Innovative Smart System
11
Communications numériques –
Opérations principales
Communications numériques –Opérations principales
Source numérique
Codage source Décompression source
Destinataire numérique
Préparation à la transmission Reconstitution de la source
Manipulation du signal numérique pour la transmission
12
Cryptage
Codage de canal
Codage en ligne
Amplification, filtrage canal Filtrage. Amplification faible bruit
Démodulation, transpo. en bande de base
Décodage de canal
Décryptage
Transmission
BRUITRéception =
Reconstruction du
signal + détection
Réception
Modulation, transpositionà la fréquence porteuse
Décdage en ligne
Codage canal� Objectifs : réduire les effets des distorsions induites par le
canal et des perturbations externes en modifiant le contenu des trames transmises.
� Exemples :� Détection d’erreurs dans le message reçu (champ CRC)
+ demande de retransmission (Automatic RepeatreQuest).
Communications numériques –Opérations principales
13
reQuest). � Détection d’erreurs et correction en réception (Forward
Error Coding). � Entrelacement et Brassage
Interference Technology, Feb 2013Xiaoli Sun, NASA Goddard
Mise en forme électrique – Codage en ligne
Communications numériques –Opérations principales
� Comment faire la correspondance entre le symbole d’un message et les impulsions électriques réellement transmises ?
� La méthode doit fournir au signal transmis certains avantages :
� Modification de l’occupation spectrale, adapté au support de transmission.
� Synchroniser l’horloge du récepteur sur le flux binaire reçu
14
� Synchroniser l’horloge du récepteur sur le flux binaire reçu
� Ajouter de la redondance au code pour la détection d’erreur
Mise en forme électrique – Codage en ligne
Communications numériques –Opérations principales
tempsT = 100 ns
A = 1 V
0
Tr = 1 ns
T
Ac
n
T
tn
T
tn
Tn
Tn
T
Ac
r
r
n
τ
π
π
τπ
τπτ
=
>
=+
0
0,sinsin
2
τ = 50 ns
Signal carré (périodique)
15
tempsT = 100 nsF = 10 MHz
temps
A = 1 V
0
Tr = 1 ns
Tb = 50 nsFb = 20 MHz
0 1 0 0 1
Signal binaire (aléatoire)
Majeure partie de l’énergie sur [0; Fb]
FFT
Mise en forme électrique – Codage en ligneCode Non-Return to Zero (NRZ)
Communications numériques –Opérations principales
16
� Energie principalement située sur la bande [0;Fb]� Composante continue � Aucune raie à Fb
Mise en forme électrique – Codage en ligneCode binaire biphase (Manchester)
FFT
Communications numériques –Opérations principales
17
� Pas de composante continue �Raie à Fb � synchronisation du récepteur facilitée�Occupation spectrale plus large que NRZ
Mise en forme électrique – Codage en ligneCode binaire bipolaire Return to Zero (RZ)
FFT
Communications numériques –Opérations principales
18
� Pas de composante continue � Pas de raie à Fb� Assure une détection d’erreur
Trames - Paquets� Encapsulation des bits de données « utiles » (Payload) dans des trames ou paquets� Exemple : structuration de la trame Zigbee – IEEE 802.15.4 (PHY + MAC)
Communications numériques –Opérations principales
PHY
Preamble field(only ‘0’)
SFD PHY header (frame length) PSDU (PHY payload)
Synchro Header
19
Payload ?
Overhead ?
4 octets 1 octet 1 octet 127 octets max
133 octets max
MAC
Dest PAN ID
MSDU (MAC payload)
2 oct.
MAC Header
Frame control
Seq. Numb.
Dest Adr
Sour. PAN ID
Sour Adr
ADDR fields
Security header
Frame Check Seq.
1 oct. 0/2/8 0/2/80/2 0/2 0/5/6/10/14
2 oct.
Trames - Paquets� Structure d’un paquet Zigbee – IEEE 802.51.4 en mode d’accès CSMA-CA (Carrier Sense
Multiple Access with Collision Avoidance). Hypothèse d’un réseau faiblement chargé :
Communications numériques –Opérations principales
CSMA-CA TX Data FrameACK
turnaroundTX ACK Interframe spacing
20
Throughput ?
≈ 1.56 ms 4.26 ms 0.64 ms
≈ 7 ms
0.19 ms 0.35 ms
Filtrage bande de base – pulse shaping
Mise en Suppression du EMETTEUR
� Indispensable pour limiter la bande passante du signal émis
� Utilisation de filtres numériques de mise en forme en bande de base (filtres passe-bas)
� Compromis entre bande passante et forme temporelle du signal
Communications numériques –Opérations principales
21
Signal binaire bande de base Traitement
bande de base
Mise en forme
Modulation
amplification
Suppression du bruit hors bande
DémodulationTraitement bande de base
amplification
Medium de transmission
Suppression du bruit hors bande
Signal binaire bande de base
RECEPTEUR
Mise en forme
Filtrage bande de base – pulse shaping
( )2
21
cos
sin
−
=
S
S
S
T
rt
T
rt
T
tctf
π� Exemple : IEEE 802.15.4 – 2.4 GHz
� Utilisation d’un filtre à cosinus surélevé (coef. de
raidissement r = 0.2, M = 2 Mchips/s)
Communications numériques –Opérations principales
Gabarit d’émission
IEEE 802.15.4 °
22
IEEE 802.15.4
( )rM
B +=°
12
A priori, un souci sur le
spectre. Si non modulé,
avec 2 Mchips/s, le
premier min = 2 MHz,
pas 1 MHz.
Modulation
� La plupart des transmissions se font dans leur bande de fréquences originales. On parle de transmission en bande de base.
� Parfois, une transmission en bande de base n’est pas la solution optimale car le canal présente de mauvaises caractéristiques (bruit, absorption, …).
� De plus, un canal utilisant une transmission en bande de base ne peut pas
Communications numériques –Opérations principales
23
� De plus, un canal utilisant une transmission en bande de base ne peut pas être multi utilisateurs.
� La modulation consiste à transposer le signal initial en un autre sans en modifier le contenu informatif.
Modulation – transposition de fréquence
Transposition de fréquence
ModulationB 2B
Communications numériques –Opérations principales
24
Fréquence
Signal en bande de base
Signal modulé
0 +Fsignal Fporteuse-Fsignal
Démodulation
Fporteuse +FsignalFporteuse -Fsignal
Modulation – transposition de fréquence
Multiplieur
Modulation
� La modulation ou transposition de fréquence est basée sur une opération non linéaire
� Modulation idéale = multiplication.
Communications numériques –Opérations principales
25
UM
UP
UE
FréquenceFPFM FP-FM FP+FM
FréquenceFP
Modulation
F1 F2 FP-F2 FP+F2
FP-F1 FP+F1
( ) ( ) ( )( ) ( ) ( )[ ]
( ) ( )( ) ( )( )[ ]ttA
tU
ttttA
tU
ttAtUtUtU
MPPME
MPPME
PMPME
ωωωω
ωωωω
ωω
−++=
−++=
==
coscos2
coscos2
coscos)()( Bande latérale supérieure (Upper side band)
Bande latérale inférieure (lower side band)
Démodulation – transposition de fréquence
UE UR
FréquenceFPFM FP-FM FP+FM
Multiplieur
Démodulation
2FP-FM 2FP+FM
filtrage
Démodulation
Communications numériques –Opérations principales
26
UP
FréquenceFPF1 F2 FP-F2 FP+F2
FP-F1 FP+F1
filtrage
Démodulation
( )( ) ( )( ) ( )( )[ ] ( )
( ) ( )( ) ( ) ( )( ) ( )
( ) ( )( ) ( )( )[ ] ( )( ) ( )( )[ ]
( ) ( ) ( )( ) ( )( )tAt
At
AtU
ttA
ttA
tU
ttA
ttA
tU
tttA
tU
tUtUtU
MPPMMD
MPPMPPMPPMD
PMPPPMD
PMPPMD
PED
ωωωωω
ωωωωωωωωωω
ωωωωωω
ωωωωω
−+++=
+−+−+−+++=
−++=
×−++=
=
2cos4
2cos4
cos2
cos2cos4
cos2cos4
coscos2
coscos2
coscoscos2
)()(
� On distingue 2 types de modulation :
� Modulation analogique : le signal modulant est continu� Modulation numérique : le signal modulant est un signal numérique synchrone
Les différents types de modulations
Communications numériques –Opérations principales
27
� Le signal modulant modifie une ou plusieurs caractéristiques physiques de la porteuse :
� Amplitude
� Fréquence
� Phase
� Durée (impulsion)
( ) ( ) 1ou0B,tsinBtS p =×= ω
Amplitude Shift Key (OOK):
Frequency Shift Key :
10 1 0 1 1
porteuseporteuse
modulantmodulant
État binaire
Amplitude A1A0 A1 A0 A1 A1
Modulations numériques
Communications numériques –Opérations principales
28
( ) ( )( ) 1,sin0 ±=×+×= BtBAtS mp ωωFrequency Shift Key :
Phase Shift Key :
( ) ( ) 1ou0B,BtsinAtS p0 =×+×= πω
ASK
FSK
PSK
Signal modulé
Fréquence
Signal modulé
F1F0 F1 F0 F1 F1
Phase
Signal modulé
φ 1φ0 φ 1 φ 0 φ 1 φ 1
� Quelles sont les critères qui vont permettre à un ingénieur télécom de choisir une modulation ?
� Nature (analogique / numérique)
� Efficacité en terme de puissance
Critère de choix d’une modulation ?
Communications numériques –Opérations principales
29
� Débit binaire transmis
� Occupation spectrale
� Résistance au bruit (minimiser la probabilité d’erreur pour une
communication numérique)
� Complexité / coût
� Exemple IEEE802.15.4 - BPSK : M = 2 Mchips/s, Fp = 2.4 GHz, coef. de raidissement r = 0.2, Puissance émission = 0 dBm
Sauts de phase
Communications numériques –Opérations principales
Efficacité spectrale IEEE 802.15.4Pour comparer avec QPSK,
on va prendre 1 Mchip
���� 1 Msymb/s ���� même
débit de symbole qu’en
QPSK
30
1 symbole (0.5 µs) B ≈ 2*M/2*(1+r) = 2.4 MHz
QPSK
( )B
DHz/s/bits b=η
Efficacité spectrale Débit binaire net
Communications numériques –Opérations principales
Efficacité spectrale IEEE 802.15.4
31
Bande passante du signal modulé
� En supposant qu’un bit = un chip (on omet l’étalement de spectre) :
HzsbitsBPSK //1=η
Comment accroître l’efficacité spectrale ?
� Limitation des bandes passantes des canaux � limitation du débit binaire.� Idée pour augmenter le débit sans augmenter la bande passante : transmettre des
symboles formés de plusieurs bits.� Modulation numériques à base de M symboles complexes formés de N bits, où
10 1 0 1 1Symbole
Modulation d’amplitude à une porteuse
NM 2=
Communications numériques –Opérations principales
Modulations numériques M-aire
32Septembre 2009
( ) NTMTT bbS ×=×= 2log
Durée d’un symbole
Amélioration de l’efficacité
spectrale :
1 1 0 1 1
porteuse
Signal modulé
Symbole
1001 11 00 11 10
Porteuse 1
Signal modulé 1
Porteuse 2
Symbole
Signal modulé 2
Modulation d’amplitude à deux porteuses
( ) ( )MB
DHzsbits b
2log// ×=η
Porteuse Q
Signal
� Soit un signal modulé avec une amplitude A et une phase φ.� On peut représenter ce signal à partir de 2 vecteurs de base orthogonaux : fonctions
cos et sin.
( ) ( )( ) ( ) ( )+=
+= c
tfAtfAts
tfAts
2sin2cos
2cos
ππϕπ
Diagramme de constellation
Communications numériques –Opérations principales
Modulateur I/Q
33
Porteuse I
Signal
moduléAmplitude A
Phase φ
AI
AQ
( ) ( ) ( )( )
=+=
+=
+=
I
QQI
QI
cQcI
A
AetAAA
QAIAts
tfAtfAts
arctan
2sin2cos
22 ϕ
ππ
Idée : si un bit module chacune des porteuses I ou Q, le signal modulé
en phase et en amplitude va « transporter » 2 bits simultanément !
QTraitement bande de base
Signal binaire +
Signal modulé (amplitude et
Canal Q
Communications numériques –Opérations principales
Modulateur I/Q
34
Oscillateur local
0°
90°
Porteuse
I
bande de basebinaire +
( )tfCπ2cos
(amplitude et /ou phase)
Canal I
� Modulation Quadrature Phase Shift Key (QPSK ou 4-PSK ou 4-QAM)
� 2 bits sont transmis par symbole, transmis durant 2 durées binaires : 2×TB
� 4 symboles possibles, caractérisés par des décalages de phase différents :• ’11’ � π/4• ’01’ � 3π/4
Communications numériques –Opérations principales
Modulations numériques M-aire - QPSK
35
• ’01’ � 3π/4• ’00’ � 5π/4• ’10’ � 7π/4
I
Q’11’’01’
’00’ ’10’
Diagramme de constellation
Communications numériques –Opérations principales
Efficacité spectrale IEEE 802.15.4� Exemple IEEE802.15.4 - QPSK : M = 2 Mchips/s, Fp = 2.4 GHz, coef. de
raidissement r = 0.2, Puissance émission = 0 dBm
Ici, la durée d’un
symbole devrait être
= 1 µs ���� 1 Msymb/s
36
?=η
Occupation spectrale plus efficace que BPSK
B ≈ 2*M/2*(1+r) = 2.4 MHz
16-QAM – SNR = 10 dB
Communications numériques –Opérations principales
Modulations numériques M-aire
64-QAM – SNR = 10 dB
Seuils de détectionSe
uil
s d
e d
éte
ctio
n
37
EVM
?=η ?=η
EVM
Seuils de détectionSe
uil
s d
e d
éte
ctio
n
Communications numériques –Opérations principales
Etalement de spectre - Direct Sequence Spread Spectrum (DSSS)
� Multiplication du signal à transmettre par un code pseudo-aléatoire (Pseudo-RandomNoise PN) de débit W supérieur au signal informatif (débit D) et présentant de nombreuses transitions.
� Les codes PN sont issues d’une famille de codes orthogonaux.� Un bit du code = Chip � W = Chip Rate. � Conséquence : étalement de spectre.
Signal bande
38
� Facteur d’étalement :D
WSF =
Signal étalé
W
Signal bande de base
fréquence
D
Communications numériques –Opérations principales
Etalement de spectre - Direct Sequence Spread Spectrum (DSSS)� Le signal reçu est multiplié par le code d’étalement pour extraire le signal utile et
supprimer la contribution des autres émetteurs.� Utilisation d’un récepteur à corrélation, parfaitement synchronisé avec le signal étalé.
∫SF
dnnu0
][Signal étalé
Signal Désétalé∫
SFdnnu
0][
Signal étalé
Signal Désétalé
39
codecode Amplifié par SF
Quasi nul
( )
==D
WSFPG log10log10� Gain de traitement ou Processing gain :
Signal étalé
W
Signal desétalé
fréquence
R
PG
Communications numériques –Opérations principales
Etalement de spectre - Direct Sequence Spread Spectrum (DSSS)
� Intérêts :� Transmission sous le seuil de bruit� Efficacité contre les interférences� Efficacité contre la propagation multi trajet
� IEEE 802.15.4 OQPSK – 2.4 GHz :1 Msymb.
40
Données binaires PHY
Mapping bit to symbol
Mappingsymbol to chip
OQPSK modulator
Signal modulé et étalé
250 kbps 2 Mchip/s62.5 kBds1 Msymb.
phase/s
Facteur d’étalement = ?
Bruit & interférences
� Le bruit est un signal aléatoire, souvent d’origine thermique, qui définit le seuil de détection de tout récepteur
� Processus aléatoire � le comportement temporelle est imprévisible� On peut définir le bruit en terme de densité spectrale …
Densitéspectrale de puissance
Le bruit
42
Densitéspectrale de puissance (W/Hz ou dBW/Hz)
Seuil de bruit
Signal détectable
Signal non détectable
Fréquence
n0
df∫=f
dfnN 00Puissance du bruit :
( ) ( ) ( )
−−==2
22
2
1exp
2
1,
σπσσ µx
µNxf
Bruit & interférences
Le bruit
� …ou de densité de probabilité� Modèle de bruit le plus usuel : loi normal ou gaussienne� Utilisé en télécommunications pour modéliser l’impact du bruit sur les récepteurs
digitaux et estimer leurs performances
43
mx
220 XXmNpuissance σ+=
Temps
Moyenne
Amplitude du bruit (x)
2σ
Densité de probabilité p(x)
Amplitude du bruit (x)
σ = écart-type
( ) ( )
222 σπσ
( ) ( )0
1log10log10
X
P
PxdBX
×=
==( ) ( )
20
0
1
10
log20log20
X
VV
V
VxdBX
×=
==
� Lorsqu’on exprime une grandeur (tension, puissance, champ électrique) en dB, on calcule le rapport entre cette grandeur et une grandeur de référence, et on le place sur une échelle logarithmique.
Bruit & interférences
Le bruit
44
1001 10PP ×=20
01 10VV ×=
( ) 20 log1
VV dBV
V = ×
� Exemple :
( )
×=
W
PdBWP
1log10
1
0.1
0.01
0.001
10
100
1000
Volts
0
-20
-40
-60
20
40
60
dBV
1
0.1
0.01
0.001
10
100
1000
Watts
0
-10
-20
-30
10
20
30
dBW
� En télécommunication, les puissances sont régulièrement exprimées en dBmW ou dBm
( ) ( )
( ) ( ) ( )( ) ( ) 3030log1010
log10
1log10
3+=+=
×=
×=
− dBWPWPW
WPdBmP
mW
mWPdBmP
mW dBm
Bruit & interférences
Le bruit
45
1
0.1
0.01
0.001
10
100
1000
mW
0
-10
-20
-30
10
20
30
dBm
5 W = dBW0.5 mW = dBm-10 dBm = W
• Bruit Johnson : bruit « à vide » d’une résistance. Lié à l’agitation thermique. Bruit gaussien.
• Bruit de grenaille : lié au passage des électrons à travers une résistance, une jonction PN.
4 TRbruitV k B=
2I qIB=
� Il existe de nombreuses sources de bruit. Les principales sont :
Bruit & interférences
Bruit intrinsèque d’un récepteur numérique
46
résistance, une jonction PN.• Bruit rose ou en 1/f ou de scintillement : lié aux défauts des
dispositifs électroniques
• Bruit thermique kTB, formule générale :
2bruitI qIB=
( ) ( )kTBdBWN log10×=
Densité de puissance à température ambiante ?
Bruit et perturbations
Filtre linéaire
• Canal discret, sans mémoire
• processus aléatoire
gaussien de moyenne nul et de variance σ²
2
2
1( ) exp
22
xp x
σπσ
= −
Bruit & interférences
Modélisation du bruit - Canal Additive White Gaussian Noise (AWGN)
47
Signal numérique émis Signal numérique
reçu
Canal de transmission
Filtre linéaire
++
nul et de variance σ² • Bruit blanc• Modélise une liaison
radio en vue directe avec un bruit thermique intrinsèque au récepteur, pas d’interférences ext.
� Les circuits actifs (amplificateurs, mixeurs, oscillateurs…) sont constitués de nombreux éléments capables de générer du bruit (transistors, diodes…).
� On caractérise leur capacité à générer su bruit à l’aide de facteur de bruit ou Noise Figure (NF).
Circuit actifNin Nout ( ) ( ) ( )dBmNdBmNdBNFN
NF out −=⇒=
Bruit & interférences
Bruit intrinsèque d’un récepteur numérique – Facteur de bruit
48
Circuit actifNF
Nin Nout ( ) ( ) ( )dBmNdBmNdBNFN
NNF inout
in
out −=⇒=
1e élément 2e élément Ne élément
G1
NF1
G2
NF2
GN
NFN
NoutNin
� Mise en cascade de plusieurs circuits actifs ?
12121
3
1
21 ...
1...
11
−
−++
−+
−+==
N
N
in
out
GGG
NF
GG
NF
G
NFNF
N
NNF
� Exemple : facteurs de bruit de différents récepteurs mobiles WLAN et télévision numériques
Bruit & interférences
Bruit intrinsèque d’un récepteur numérique – Facteur de bruit
49
� En supposant un bruit exclusivement d’origine thermique :
� Exemple d’un récepteur Zigbee IEEE 802.15.4 (ATMEL AT86RF230) : NF = 6 dB, RX return loss = 10 dB
Bruit & interférences
Bruit intrinsèque – Seuil de bruit d’un récepteur IEEE 802.15.4
50
return loss = 10 dB
� Sensibilité requise par la spécification IEEE 802.15.4 : moins de -85 dBm
� Sensibilité annoncée par le constructeur : -101 dBm pour un PER < 1 %
� Pour caractériser l’effet du bruit sur un signal, on utilise le rapport signal sur bruit (SNR)
� Un signal harmonique est détectable si SNR > 0 dB.
Niveau de
puissance
signal
Niveau de
puissance
SSignal
détecté
Signal non
détecté
( )
=N
SdBSNR log.10
Bruit & interférences
Rapport signal à bruit
51
bruit
signalf
NS
SNR < 0 dB
bruit
signal
f
S
N
SNR > 0 dB
Signal
détectédétecté
� Le bruit a un effet très néfaste sur la qualité des signaux analogiques.� Les exigences en terme de SNR pour des communications analogiques sont très
strictes. � Exemple voix/son : 45 – 50 dB requis. 30 dB : bruit de gênant.
� Le bruit et les perturbations se superposent au signal utile sur le canal.� Plus le nombre de symboles est grand, plus il sera dur de les différencier.
2 symboles 4 symboles
Bruit & interférences
Résolution en amplitude
52
Pas d’interférences inter-symboles Risque d’interférences inter-symboles
� Dans l’hypothèse d’un bruit blanc gaussien, pour conserver une probabilité d’erreur nulle, le nombre maximal d’états est donné par :
� Quantité maximale de décision par moment (en bits) :
max 1S
NN
= +
max 2
1( ) log 1
2m
SD bits D
N ≤ = +
Bruit bande étroite (narrowband)
Bruit & interférences
Bruit externe - interférences
53
(narrowband)
Bruit large bande (broadband)
� Une source extérieure parasite le canal de transmission� Le brouillage peut être intentionnel (utilisation militaire)� Il peut être dû à a présence d’autres utilisateurs sur le canal (interférence co-canal),
ou sur des bandes adjacentes (interférence sur canal adjacent).
� Notion de rapport signal sur interférence plus bruit :
S
Bruit & interférences
Bruit externe - interférences
55Septembre 2015
Signal
Interférences
InterférencesInterférences
f1f1
f1f1
f1 f2 fk
Fréquence
Bande allouée àun opérateur
Sous bande
Interférences co-canal dans un réseau cellulaire
IN
S
+
Bruit & interférences
Bruit externe - interférences
émetteur et interférent sont placés à
équidistance du récepteur
56
Rappeler les puissances en jeu
Peut-il y avoir interférences ? (ces systèmes risquent-ils d’être placés à proximité ?)Interférences du 802.15.4 sur IEEE 802.11 ?Interférences du 802.11 sur IEEE 802.15.4 ?
Evaluer l’augmentation du niveau de bruit en présence d’un interférent � nécessite une distance de séparation et un modèle de propagation.
• Rarement en line of sight
• Réflexions multiples dues aux obstacles, étalement temporel• Diffusions, difractions sur les arêtes des bâtiments• Absorption atmosphérique
Les radio communications subissent de très nombreuses perturbations qui rendent la propagation très complexe et difficilement maitrisable :
Limitation du débit binaire
Perturbations propagation hertzienne
58
Transmission directe
diffusion
réflexion
diffraction
Absorption moléculaire
Forte pluie
1 10 100Fréquence (GHz)
0.1
1.0
10
100
Atténuation (dB/Km)
1000
Pluie moyenne
02 H20
Absorption moléculaire
Forte pluie
1 10 100Fréquence (GHz)
0.1
1.0
10
100
Atténuation (dB/Km)
10001 10 100Fréquence (GHz)
0.1
1.0
10
100
Atténuation (dB/Km)
1000
Pluie moyenne
02 H20
� Tout signal radio subit le phénomène de Multi trajet. Le signal reçu résulte de la somme de tous les signaux directs, réfléchies et diffractées. Il est à l’origine d’évanouissements ou fading rapides.
� Chacun de ces signaux va posséder des caractéristiques différentes (temps d’arrivée, angle d’incidence, amplitude, phase, fréquence, polarisation).
� Les différentes contributions arrivent à des instants différents.� L’ensemble de ces contributions (principalement la différence de phase) donne lieu à
Limitation du débit binaire
Perturbations propagation hertzienne
59
� L’ensemble de ces contributions (principalement la différence de phase) donne lieu à des évanouissements sélectifs en fréquence importants (de 2 à 30 dB).
transmission Diffusion / diffraction
réflexion
temps
Signal reçu
seuilTrajets multiples
fréquence
Fonction de transfert
seuil
fade
Impulsion
Plusieurs impulsions
Signal réparti sur plusieurs impulsions
Évanouissements sélectifs en fréquence
Etalement temporel Etalement temporel et « échos »
Environnement indoor Environnement outdoor
Limitation du débit binaire
Réponses impulsionnelles de canaux hertziens
60
(H. Hashemi, « The Indoor Radio Propagation
channel », Proceedings IEEE, vol. 81, no 3, July 1993)
(J. B. Andersen, T. S. Rappaport, S. Yoshida, «
Propagation Measurements and Models for Wireless
Communications Channels», IEEE Communications
Magazine, January 1995)
� Chevauchement entre symboles successifs conduisant à une erreur binaire.� Les retards des canaux et le phénomène de multi-trajet conduit à faire apparaître de
l’IES.
Signal à émettre transmission
Limitation du débit binaire
Interférences Entre Symboles (IES)
61
L’interférence inter symboles doit être nulle
temps temps
Signal reçu
� Conditions indispensables pour les transmissions numériques :
Limitation du débit binaire transmis
� Le diagramme de l’œil permet de contrôler visuellement la quantité d’IES.� Superposition des tracés d’un signal aléatoire reçu sur un multiple de la durée du
symbole� Les performances du canal de transmission sont lues à travers les ouvertures
verticales et horizontales de l’oeil.Échantillonnage
Limitation du débit binaire
Interférences Entre Symboles (IES) - Diagramme de l’oeil
62
Échantillonnage sans erreurs
� La cadence de transmission de l’information dépend du nombre de caractère émis par unité de temps. Il est lié à la vitesse de variation d’un signal dans un canal.
� On la caractérise par le débit de moments ou symboles, qui s’exprime en
Bauds :
Durée pendant laquelle le symbole ( )
TBdM
1=•
Limitation du débit binaire
Cadence de transmission de l’information
64
Durée pendant laquelle le symbole
reste constant
� Cas des systèmes numériques : en numérique, un symbole est codé par un certain nombre de bits, donné par la quantité de décision : . Le débit
binaire de la source est donc :( )2( ) logD bits n=
Quel est le débit maximal qu’on peut faire passer à travers un canal ?
( )MT
BdM =
( ) ( )MT
nDMsbitsD 2log
/ =×=••
5.02
1 =×⇔= SS TBB
TCondition de Nyquist respectée si :
� Condition de Nyquist dans le temps : pour annuler l’IES, l’effet des symboles précédents doit s’annuler à l’instant d’échantillonnage.
Critère de Nyquist en fréquence
Limitation du débit binaire
65
2B
BTS 2
1≥ BM 2≤°
Dans le cas d’un canal passe-bas idéal et d’impulsion élémentaire, pas d’IES si :
Canal de transmission idéal de largeur de bande B
Bruit additif blanc et gaussien
sortie
S/N� Soit le canal idéal suivant :
� La capacité d’un canal est le débit de décision ou binaire maximale que peut transmettre un canal afin d’annuler le BER due à des interférences inter-symboles.
Capacité d’un canal de transmission
Limitation du débit binaire
66
max 2
1( ) log 1
2m
SD bits D
N ≤ = +
! La capacité définit une limite maximale théorique au débit binaire d’un canal. Pour annuler le BER, on doit vérifier :
BTT
MMrm
×===≤••
211
min
max
( )
+×=×==••
N
SBMDDsbitsC mm 1log/ 2maxmaxmax
CD m ≤•
Limitation du débit binaire
Effet du filtrage sur l’IES
( )r
BM
+=
°
1
2� Exemple IEEE802.15.4 - QPSK : M = 2 Mchips/s, Fp = 2.4 GHz, filtre à cosinus surélevé (r = 0.2), B = 1.2 MHz
� Diagramme de l’œil :
67
IES ? Instant d’échantillonnage ?
� Les signaux numériques sont sensibles au bruit … mais moins que les signaux analogiques.
� La qualité d’un signal numérique ne se mesure pas à la distorsion du signal, mais à la capacité d’un récepteur d’interpréter correctement l’état binaire transmis.
� Principal contrainte : le Taux d’Erreur Binaire (Bit Error Rate).
( ) erronésbitsdenombre
Link performance
Bruit dans les communications numériques
69
( )reçusbitsdetotalnombre
erronésbitsdenombre%BER =
� On trouve aussi Block Error Rate (BLER) ou Frame Eror Rate (FER).� Métrique pour la couche PHY IEEE 802.15.4 : Packet Error Rate (PER)
( )reçuspaquetsdetotalnombre
erronéspaquetsdenombrePER =%
� Le SNR n’est pas la meilleure métrique pour mesurer le degré de dégradation d’un signal numérique.
� L’apparition d’erreur binaire va dépendre de la capacité du bruit à fausser l’interprétation d’un bit.
� Si l’énergie transportée par un bit < l’énergie transporté par le bruit, alors on peut
Link performance
Rapport signal à bruit par bit
70
� Si l’énergie transportée par un bit < l’énergie transporté par le bruit, alors on peut craindre une erreur d’interprétation.
D
SEb =
B
NN =0
Energie par bit Densité spectrale de bruit
D
B
N
S
N
E
B
D
N
E
N
S
o
b
o
b ×=⇔×=
� Cas avec présence de signaux interférents :
D
SEb =
B
INI
+=0
Energie par bit Densité spectrale de bruit
Link performance
Rapport signal à bruit par bit
71
Db
BI =0
D
B
IN
S
I
E
B
D
I
E
IN
S
o
b
o
b ×+
=⇔×=+
Amplitude Vin du signal binaire reçu
� Soit un signal binaire transmis à travers un canal AWGN, symétrique, transmis à un récepteur binaire de seuil de décision λ0. L’apparition des états ‘0’ et ‘1’ est équiprobable.
Link performance
Relation entre BER et Eb/No - signal binaire (canal AWGN)
72
temps
signal binaire reçu
a0
a1
A
Récepteur (seuil de
décision λ0)λ0
Etat binaire transmis a :
0 01
Etat de sortie d :
d = ‘0’ si Vin < λ0
d= ‘1’ si Vin > λ0
Densité de probabilité
2σ 2σ
f(x/a0) f(x/a1)
Link performance
Relation entre BER et Eb/No - signal binaire (canal AWGN)
73
Vina0 a1λ0
( ) ( )
−−=
2
20
0 2exp
2
1/
σπσax
axf
( ) ( )
−−=
2
21
1 2exp
2
1/
σπσax
axf
Densité de probabilité
Densité de probabilité
2σ 2σ
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( )∫∫∞−
∞+
+=
===+====0
0
10
10
/2
1/
2
1
/0.0/1.1λ
λ
dxaxfdxaxfP
aadPdPaadPdPP
err
err
Link performance
Relation entre BER et Eb/No - signal binaire (canal AWGN)
74
Vina0 a1λ0 a0 a1
λ0
+2σ 2σ
Densité de probabilité
2σPerr
λ0-A0/2
201 aa
A−=
Vin
Vinλ0λ0-A/2
−−= ∫
+ 0
02
2
2exp
2
11
2
1A
err dxx
Pσσπ
( )
−−= ∫
+σ
π
2
0
2
0
exp2
12
1A
err duuP
=σ22
1 AerfcPerr
Link performance
Relation entre BER et Eb/No - signal binaire (canal AWGN)
75
==
02
1
N
EerfcBERP b
err
Pour un signal digital en bande de base au format NRZ
Aucun codage
Link performance
Relation entre BER et Eb/No - signal binaire (canal AWGN)
76
Soit un signal binaire de débit = 250 Kbits/s. Le signal en bande de base présente une bande passante de 1.2 MHz. Calculer le rapport signal à bruit nécessaire pour garantir un BER < 0.1 %.
� Augmenter la quantité de décision améliore l’efficacité spectrale, mais réduit la robustesse au bruit.
� Dans le cadre d’un canal AWGN :
×=
0N
EerfcBER bβα
Link performance
Effet de la modulation sur le BER – canal AWGN
77
Link performance
Effet de la modulation sur le BER – canal AWGN
Pas de propagation multipathAucun codage
78
Soit un signal binaire de débit = 250 Kbits/s, modulation OQPSK, bande passante de 1.2 MHz. Calculer le rapport signal à bruit nécessaire pour garantir un BER < 0.1 %.
Link performance
Estimation PER IEEE 802.15.4 – canal AWGN
� Modulation QPSK, D = 250 kbits/s, B = 2 MHz, trame de 1064 bits, canal AWGN, aucun codage, pas de propagation multitrajet
79
Exigence IEEE 802.15.4 : PER < 1 %
Puissance en entrée de Emetteur
Medium de Puissance en
sortie du Récepteur
Bruit
≤Erreur
� Connaissant la puissance émise, le modèle du canal (gain et pertes), le seuil de bruit du récepteur, on peut dimensionner les éléments du canal pour garantir une liaison sans erreur.
Link performance
Bilan de liaison (link budget)
80
entrée de l’émetteur Pe
EmetteurMedium de propagation
sortie du récepteur Pr
Récepteur
Gain Ge
Perte Le
Gain Gr
Perte Lr
Perte de propagation Lp
≤Erreur
binaire ?
rrpeeer LGLGLPP −+−+−=Bilan de puissance :
Condition à respecter : ésensibilitdeseuilPr >
Perte de parcours maximale ?
Sensibilité d’un récepteur numérique( ) esmpertesSNRbruitdeseuildBWésensibilit argmin +++=
puissance
Marges
Seuil de sensibilité
Link performance
Bilan de liaison (link budget)
81
Seuil de bruit
SNRmin
Marges supplémentaires
signal
( ) ( ) ( ) esmBDNENFkTBdBWésensibilit ob arg/log10/log10 ++++=
sensibilité
Lien entre 2 nœuds Zigbee IEEE802.15.4 OQPSK 2.4 GHz :
� Les nœud émetteur et récepteur ont des antennes de gain = 0 dB
� La puissance d’émission est de 0 dBm
� 3 dB depertesTx/Rx Returnlosses
Link performance
Bilan de liaison (link budget) – Exemple IEEE 802.15.4
82
� 3 dB depertesTx/Rx Returnlosses
� On suppose que le bruit est uniquement d’origine thermique (T°c = 25°c).
� Noise figure du récepteur = 8 dB
� Contrainte sur le PER < 1 %
Calculez la perte de propagation maximale.
Puissance électrique (dBm)Gain émetteur (dB)Pertes émetteur (dB)
Bande passante (MHz)
Emetteur
PIRE (dBm)
Link performance
Bilan de liaison (link budget) – Exemple IEEE 802.15.4
83
Bande passante (MHz)Débit binaire (kbps)Seuil de bruit thermique(dBm) @ 300°KNoise figure (dB)SNR (PER < 1 %)Sensibilité (dBm)Pertes récepteurGain antenne
Pertes de propagation (dB)
Récepteur
Puissance minimale en entrée (dBm)
Modèles de propagation
Innovative Smart System
84
Modèles de propagation
Evaluation de la portée radio
Espace libre
Fréquence f2
4
×=
c
fd
GGPP ree
r
π
� Ge et Gr : gains des antennes
Modèles de propagationEvaluation de la portée
Propagation en espace libre – Formule de Friis
85
Pe Pr
� Ge et Gr : gains des antennes émettrices et réceptrices
� c = 3x108 m/s
� Affaiblissement de liaison en espace libre (path loss) : 2
4
××== fdcGP
GPL
rr
eeP
π
( ) ( )( ) ( )( )MHzfkmddBLP log20log204.32 ⋅+⋅+=
Modèles de propagationEvaluation de la portée
Propagation en espace libre – Formule de Friis
86
Portée théorique Zigbee ?
Modèles de propagationEvaluation de la portée
Propagation dans un environnement terrestre (en milieu outdoor)
87
Simulation de la couverture radio de la zone de Rangueil à 2100 MHz (réseau UMTS)
Atténuation et réflexion par les cloisons/murs
Propagation guidée le long des couloirs
Modèles de propagationEvaluation de la portée
Propagation dans un environnement terrestre (en milieu indoor)
88
� Propagation rarement en visibilité directe (Line of Sight)� Importantes présences de murs et d’obstacles (mobilier, personnes) � atténuation très
rapide avec la distance� Forte dépendance aux matériaux de construction� Canal non stationnaire
Diffraction sur les ouvertures
Simulation propagation indoor à 434 MHz
Champ électrique (dBµV/m)
100≈10λ
0
10
-10-20
Fading de Rayleigh ou rapide
Modèles de propagationEvaluation de la portée
Variations aléatoires - Slow / Fast fading
89
Distance (km)1 10 100
100
80
60
40
20
Modèle terrain plat
0
Masquage des immeubles – fading lent
100 - 1000λ
( )
−=
−
2
2
2 2
10exp
2
1)(
LN
x
LN
LN xpσπσ
β
Masquage ou Shadowing = Fading lent ou log normal (σ = 5 à 7 dB en environnement urbain) :
Fading rapide ou de Rayleigh (σ = 5 à 12 dB en environnement urbain) :
−=
2
2
2 2exp)(
RR
R
xxxp
σσ
Modèles de propagationEvaluation de la portée
Variations aléatoires - Slow / Fast fading – environnement indoor
� Si propagation en Non Line of Sight, modèle de fading de Rayleigh (σ entre 2 et 3)
� Si propagation en Line of Sight, modèle de fading de Rice (ν entre 0.7 et 1, K entre 2 et 10 dB)
0,2
exp)(2
2
2>
−= x
xxxpR σσ
( )0,
2exp)(
202
22
2>
+−= xx
Jxx
xpR σν
σν
σ
90
Exemple log-normal , Rayleigh, Nakagami � Tracé de CDF
Marge pour garantir 95 % d’être au-dessus d’une limite
Rôle d’un modèle de propagation :
� Estimer la portée d’un émetteur radio
� Déterminer la qualité du signal reçu en fonction de la distance et de l’environnement
� Calculer le niveau d’interférence lorsque plusieurs émetteurs co-existent
� Déterminer et configurer les équipements nécessaires pour assurer une couverture radio, une capacité et une qualité de service suffisante.
Modèles de propagationEvaluation de la portée
Modèle de propagation - Considérations générales
91
capacité et une qualité de service suffisante.
Il relie l’atténuation de parcours L entre un émetteur et un récepteur en fonction de la distance de séparation, de la fréquence, des paramètres de l’environnement de propagation.
( )entenvironnemhhdfLPP REER ,,,,−=
� Le canal radioélectrique est difficile à modéliser du fait de la complexité des phénomènes agissant sur le signal au cours du temps.
� De plus, du fait de la dépendance du comportement du signal avec l’environnement dans lequel il se propage, il n’existe pas de modèle de canal unique.
Méthodes
Modèles de propagationEvaluation de la portée
Modèle de propagation - Considérations générales
92
Exactes mais lentes Rapides mais peu précises
macrocell microcell picocell
Méthodes
Type d’environnementrural (>10km) urbain (~1km) urbain dense (<1km) indoor (<100m)
empiriquesmixtesthéoriquesdiscrètes
• fréquence• distance• polarisation• hauteur Modèle statistique
modèle de terrain
Atténuation moyenne, fading
Paramètres d’entrée
Modèles de propagationEvaluation de la portée
Modèles de propagation empiriques
93
• hauteur d ’antennes
• conductivité du sol• climat...
Modèle statistiquemoyenne, fading
Mesures de calibrage
(à valider sur le terrain)
Exemple de modèle empirique simple : ( )
+=
00 log.10
d
dnLdBL
� Lo (dB) : la perte de propagation moyenne à une distance de référence d0� d0 (m) : distance de référence � d (m) : distance de calcul� n : exposant de la perte de propagation (n=2 en espace libre, n>2 dans un environnement
terrestre).
� Modèle d’atténuation linéaire
( ) ( ) rrLdBL PP β+= 0
�Lp0 pertes en espace libre �β coefficient d’atténuation linéaire empirique (dB/m) �r distance émetteur-récepteur (m)
Environnement β (dB/m) @ 1.8 GHz Dense – 1 étage 0.62
Dense – N étages 2.8 Ouvert 0.22
Modèles de propagationEvaluation de la portée
Modèles de propagation empiriques - indoor
94
� Modèle « one slope »
( ) ( ) 00
00 ,log10 rrr
rNrLdBL PP >
+=
�Condition de visibilité directe (Line of Sight) jusqu’en r0
�Lp0(r) pertes en espace libre �N coefficient Coefficient d'affaiblissement empirique�r distance émetteur-récepteur (m)
Environnement L0(r=1m) (dB)
N
Dense – 1 étage 33.3 4 Dense - 2 étages 21.9 5.2 Dense – N étages 44.9 5.4
Ouvert 42.7 1.9 Couloir 39.2 1.4
� Modèle Motley Keenan
( ) floorfloorwallWallP LNLNLdBL ++= 0
Modèles de propagationEvaluation de la portée
Modèles de propagation empiriques - indoorPlan 2D bâtiment
95
� Lpo : pertes en espace libre� Nwall : nombre de murs traversés� Lwall : pertes (dB) par murs traversés, dépend de
la nature du matériau (10 – 20 dB)� Nfloor : nombre de planchers traversés� Lwall : pertes (dB) par planchers traversés,
dépend de la nature du matériau (10 – 30 dB)
� Mobilier ignoré� Réflexions, diffractions parois et
ouvertures ignorées
Matériau Atténuation moyenne (dB)
Placoplatre 3 Vitre (sanspropriétéathermique) 2
Valeurs typiques pour des fréquences comprises entre 1 et 2 GHz (augmentation des pertes avec la fréquence).
Modèles de propagationEvaluation de la portée
Atténuation apportée par les matériaux de construction
96
Vitre (sanspropriétéathermique) 2Vitre renforcée 8Bois 3Mur en brique d’épaisseur inférieure à 14 cm 4Mur composé de béton d’épaisseur inférieure à10 cm
9
Mur composé de béton d’épaisseur supérieure à25 cm
15
Mur de béton épais (> 25 cm) + grande vitre 11Dalle 23Mur métallique 30
� Environnement dense sur 1 étage� Atténuation mur porteur = 9 dB� Atténuation d’un cloison = 3 dB
Modèles de propagationEvaluation de la portée
Evaluation de la portée du Zigbee en
environnement indoor
Plan 2D bâtiment
97
Portée Zigbee ?
� La directive européenne 99/5/EC (1999) Radio & Telecommunications Terminal Equipment s’appliquant à tout équipement de télécom et de radio émettant sur la bande 9 KHz – 3000 GHz remplace la directive CE (ainsi que la directive Low voltage sur les risques pour la sécurité et la santé des utilisateurs).
� Elle exige que les équipements de télécoms et radio placés sur le marché européen :� Respecte les contraintes de sécurité pour les personnes imposées par la directive
Low Voltage (2006/95/CE), les limites de rayonnement EM et les contraintes de
Règlementation radio
Directive européenne R&TTE
99
Low Voltage (2006/95/CE), les limites de rayonnement EM et les contraintes de protection CEM imposées par la directive 2004/108/EC.
� Les équipements radio utilise les ressources spectrales allouées pour les communications terrestres et spatiales de manière à éviter toute interférence
� Marquage prévu :
Obligatoire pour tous les équipements concernés par la directive R&TTE
Signe d’alerte obligatoire pour les équipements classe 2
Notified Body number
Conformity mark Validity area Logo
Conformité EuropéenneEuropean Economic Area
Federal Communications Commission
USA
Voluntary Council for Control of Interference
Japan
China Compulsory
�Des approches réglementaires de la CEM et des standards pas forcémentharmonisés entre pays.
Règlementation radio
Hors d’Europe
100
China Compulsory Certificate
China
Australian Communications Authority (ACA)
Australia / New Zealand
GOST (State Committee for Quality Control and Standardization)
Former USSR countries
Korea Communications Commission
South Korea
Bureau of Standards, Metrology and Inspection
Taiwan
�Cependant des accords de reconnaissance mutuelle (Mutual Recognition Agreements (MRA)) existent entre différens pays pour faciliter l’accès au marché.
Dispositifs fixes
(Champ lointain)
� Niveaux définis par l’ICNIRP, harmonisés au niveau mondial
Règlementation radio
Exposition des personnes aux champs électromagnétiques RF
Dispositifs mobiles
(Champ proche)
102
ρσ
ρ
2
)/( rmsE
dV
dW
dt
d
dm
dW
dt
dkgWDAS ===28 V/m
61 V/m
61 V/m137 V/m
DAS < 2 W/kg