Classification Som Maire

9
CLASSIFICATION SOMMAIRE DU MONDE VIVANT Les PROCARYOTES : Organismes unicellulaires constitués de cellules sans noyau véritable Règne des MONERES : 1 er s organismes apparus sur terre. Ce sont les BACTERIES. Reproduction asexuée (par scissiparité) mais une reproduction « sexuée » est possible. Similitude avec la cellule animale dont elles sont les “ancêtres” (membrane plasmique, cytoplasme…) 1 chromosome unique Présence souvent de plasmide : matériel génétique “accessoire” (= inutile au fonctionnement de la bactérie)  originalité des Monères + utilisation en génie génétique. Existence d’ « accessoires » à la surface de la cellule bactérienne (cils vibratoires, organes sexuels,…) 3 grands groupes de bactéries (on ne parle pas à proprement parler d’embranchement, classe, ordre,…)  Les Archaebactéries : membrane composée de lipides de type éthers. Ce sont des bactéries primitives. On les trouve pour la majeure partie dans les sources hydrothermales, les milieux salés,… ( milieux extrêmes) Ex : Pseudomonas  Les Eubactéries : paroi de peptidoglycanes (lipides analogues à ceux des eucaryotes). Nombreux groupes, parmi lesquels ont trouve notamment : Les Cyanobactéries : couramment appelées algues bleues, il s’agit en fait bien de bactéries aquatiques Les Azotobacter : bactéries qui ont un rôle capital dans les écosystèmes, notamment dans le cycle du carbone. Les spirochètes, les actinobacter,…  Les Aphragnobactéries : à paroi cellulaire rudimentaire. A retenir  : l’importance des bactéries et leur rôle capital dans le fonctionnement des écosystèmes et de la biosphère. Les Monères représentent un règne extrêmement bien représenté et répandu : les bactéries ont colonisés à peu près tous les milieux, même les plus hostiles. Ce sont aussi, avec les végétaux, les seuls êtres vivants autotrophes : bactéries photosynthétiques et bactéries chimiotrophes. Importance capitale pour l’homme (fermentations, symbiose au sein de l’organisme, ….), mais également source de désagréments : certaines bactéries sont en effet pathogènes. LES EUCARYOTES : Organismes constitués de cellules « à noyau vrai ». Présence d’un noyau visible, délimité (membrane nucléaire,..), au sein de la cellule. Règne des PROTISTES : Organismes eucaryotes pour la plupart unicellulaires, avec deux grandes affinités : Animale : ce sont les Protozoaires. Organismes de très petite taille (microscopiques) mais déjà plus « évolués » que les bactéries. Ils sont mobiles grâce à des appendices spécialisés (cils, flagelles,…) Végétale : les Algues, qu’on appelle aussi les phycophytes. Végétaux dont l’appareil végétatif est réduit à un thalle = absence de tige feuillée caractérisée. Grande diversité chez les algues : on trouve des algues unicellulaires rudimentaires, mais aussi des algues de très grande taille (laminaires,…). La plupart sont aquatiques, mais on en trouve en milieu terrestre (rochers, arbres, sol,…). Ce sont les premiers végétaux apparus sur terre. Leur reproduction nécessite la présence d’eau. Plusieurs embranchements bien connus :  Les chrysophytes : Les algues dorées  Les chlorophytes : algues vertes (responsables de la coloration verte des cours d’eau, mares, étangs)  Rhodophytes : algues rouges  Phéophytes : algues brunes  Bacillariophytes : les diatomées  Pyrrhophytes : les dinoflagellés Végétal

Transcript of Classification Som Maire

Page 1: Classification Som Maire

CLASSIFICATION SOMMAIRE DU MONDE VIVANT

Les PROCARYOTES : Organismes unicellulaires constitués de cellules sans noyau véritable

• Règne des MONERES :

1ers organismes apparus sur terre. Ce sont les BACTERIES.Reproduction asexuée (par scissiparité) mais une reproduction « sexuée » est possible.Similitude avec la cellule animale dont elles sont les “ancêtres” (membrane plasmique, cytoplasme…)1 chromosome uniquePrésence souvent de plasmide : matériel génétique “accessoire” (= inutile au fonctionnement de la bactérie)  originalité des Monères + utilisation en génie génétique.Existence d’ « accessoires » à la surface de la cellule bactérienne (cils vibratoires, organes sexuels,…)

3 grands groupes de bactéries (on ne parle pas à proprement parler d’embranchement, classe, ordre,…) Les Archaebactéries : membrane composée de lipides de type éthers. Ce sont des bactéries primitives.

On les trouve pour la majeure partie dans les sources hydrothermales, les milieux salés,… ( milieux extrêmes)Ex : Pseudomonas

 Les Eubactéries : paroi de peptidoglycanes (lipides analogues à ceux des eucaryotes). Nombreux groupes, parmi lesquels ont trouve notamment :

Les Cyanobactéries : couramment appelées algues bleues, il s’agit en fait bien de bactéries aquatiquesLes Azotobacter : bactéries qui ont un rôle capital dans les écosystèmes, notamment dans le cycle du carbone.Les spirochètes, les actinobacter,…

 Les Aphragnobactéries : à paroi cellulaire rudimentaire.

A retenir :  l’importance des bactéries et  leur rôle capital  dans le fonctionnement des écosystèmes et de la biosphère. Les Monères représentent un règne extrêmement bien représenté et répandu : les bactéries ont colonisés à peu près tous les milieux, même les plus hostiles. Ce sont aussi, avec les végétaux, les seuls êtres vivants autotrophes : bactéries photosynthétiques et bactéries chimiotrophes.Importance   capitale   pour   l’homme   (fermentations,   symbiose   au   sein   de   l’organisme,   ….),   mais   également   source   de désagréments : certaines bactéries sont en effet pathogènes.

LES EUCARYOTES :Organismes constitués de cellules « à noyau vrai ». Présence d’un noyau visible, délimité (membrane nucléaire,..), au sein de la cellule.

• Règne des PROTISTES :Organismes eucaryotes pour la plupart unicellulaires, avec deux grandes affinités :

Animale : ce sont les Protozoaires. Organismes de très petite taille (microscopiques) mais déjà plus « évolués » que les bactéries. Ils sont mobiles grâce à des appendices spécialisés (cils, flagelles,…)

Végétale : les Algues, qu’on appelle aussi les  phycophytes. Végétaux dont l’appareil végétatif est réduit à un thalle = absence de tige feuillée caractérisée. Grande diversité chez les algues : on trouve des algues unicellulaires rudimentaires, mais aussi des algues de très grande taille (laminaires,…). La plupart sont aquatiques, mais on en trouve en milieu terrestre   (rochers,   arbres,   sol,…).  Ce sont   les  premiers  végétaux  apparus   sur   terre.  Leur   reproduction  nécessite   la présence d’eau.

Plusieurs embranchements bien connus : Les chrysophytes : Les algues dorées Les chlorophytes : algues vertes (responsables de la coloration verte des cours d’eau, mares, étangs) Rhodophytes : algues rouges Phéophytes : algues brunes Bacillariophytes : les diatomées Pyrrhophytes : les dinoflagellés

Végétal

Page 2: Classification Som Maire

 Actinopodes Rhizopodes : les amibes Ciliophores : les ciliés (=infusoires) : ex. les paramécies, les vorticelles,… Foraminifères, ….

Remarque : Ce règne est plus ou moins contesté on l’on a tendance à le regrouper au sein des règnes animal et végétal. En effet, difficile de ne pas considérer les algues comme faisant partie du règne végétal !Remarque 2 :   la couleur des algues est   liée aux pigments présents dans leurs plastes.  Il  existe donc une relation entre la coloration des algues et la zone qu’elles occupent dans les milieux aquatiques, en fonction des longueurs d’ondes de la lumière (et donc du domaine de couleur du spectre lumineux qu’elles utilisent pour la photosynthèse).

• Règne des FUNGI : (les champignons = mycètes, et les lichens)

Relativement nouveau car jusqu’à il y a peu, les champignons étaient classés (et le sont encore parfois) parmi les végétaux.Comme les végétaux, les champignons se nourrissent par absorption. Ils possèdent un thalle (appareil végétatif dépourvu de tige feuillée) proche de celui des algues.Mais : à la différence des végétaux, ils n’ont pas de plastes  (= organite contenant des pigments utiles à la photosynthèse) et notamment pas de  chloroplastes  (plastes contenant de la chlorophylle). Les champignons sont donc  hétérotrophes  (surtout pour le carbone) : ils ne réalisent pas la photosynthèse.D’autre part : la paroi cellulaire des champignons contient de la chitine, substance habituellement propre aux arthropodes.Grande diversité chez les champignons : va de champi unicellulaires et microscopiques, à des champignons de grande taille.Nombreux embranchements :

Zygomycètes : ce sont les moisissures bien connues. Toutes les moisissures sont donc en fait des champignons.Phycomycètes : dont un représentant bien connu est le mildiouAscomycètes : (dont les cellules fertiles sont des asques) on y trouve les morilles, les levures (champi unicellulaires)Basidiomycètes (les cellule fertiles sont des basides) la rouille, le bolet, l’agaric,…Deuteromycètes, aussi appelés « Fungi imperfecti » : ce sont les champignons dont la reproduction sexuée est inconnue.Mycophycophytes : les lichens. Il s’agit en fait de l’association étroite (symbiose) entre un champignon et une algue, 

qui conduit à la formation d’un être original et doté de facultés que l’algue ou le champi seuls n’ont pas. Ex. de lichens courants : les genres Clasdonia, Usnea,…

Remarque 1      :   Le thalle des champignons peut être réduit à 1 cellule (ex. des levures), mais dans bien des cas il est constitué d’un multitude de cellules, formant alors un mycélium, sorte de filament très long et ramifié .Ce mycélium est le champi proprement dit (dans le sol, on les aperçoit  parfois,   formant des  filaments  blanchâtres.  Ce que  l’on appelle  « champignons » et  que  les gastronomes  ramassent est  en fait l’appareil reproducteur du champignon, constitué d’un assemblage compact de filament du mycélium : le Sporophore (celui qui produit les spores).Le mycélium peut être très étendu et sa croissance est généralement très rapide (jusqu’à 1 Km en 24 heures !).

Remarque 2      :   Les champignons possèdent la particularité de pratiquer plusieurs modes de reproduction :Végétative : un fragment de mycélium redonne un nouveau mycéliumAsexuée : le mycélium produit des spores qui donneront de mycéliums identiques au mycélium « mère »Sexuée : deux mycéliums de « sexes opposés » se rencontrent et fusionnent leur matériel génétique   formation d’un sporophore. Les 

spores   libérées   produiront   des   mycéliums   « uniques »   résultant   de   la   recombinaison   génétique   des   deux   parents.   Deux   facteurs indispensables à la repro : eau et chaleur.

Remarque 3      :    Importance capitale des mycètes ! Certains sont pathogènes (ex. le charbon) car parasites (car ils sont hétérotrophes). Mais la plupart ont une importance de premier ordre : ils interviennent notamment dans les processus de décomposition de la Matière Organique morte : cette faculté est d’ailleurs utilisée dans les processus de fermentation (la levée du pain, la vinification,… grâce à l’utilisation des  levures). En outre, ils produisent des substances spéciales (qu’ils sont les seuls à produire bien souvent) et notamment les antibiotiques.Enfin, ils forment des associations particulières avec les végétaux : les mycorhizes (le mycélium se « lie » aux racines de végétaux, formant un manchon tout autour). Les mycorhizes sont extrêmement répandues. On estime que plus de 95% des végétaux vasculaires développe ce type d’association à bénéfice réciproque.

• REGNE DES VEGETAUX :

On   parle   aussi   des  CORMOPHYTES  =   végétaux   munis   d’un  cormus :   appareil   végétatif   « classique »   composé   d’un ensemble de tissus organisés : tige feuillée, bourgeons, racines.

Caractéristiques fondamentales des végétaux :

Anim

al

Page 3: Classification Som Maire

­ La cellule végétale possède une paroi externe dite pecto­cellulosique (pectine + cellulose) qui lui confère une certaine rigidité, en plus de la membrane plasmique (commune aux animaux et végétaux) renfermant le cytoplasme et ses inclusions.

­ Le cytoplasme des végétaux abrite des organites particuliers : les plastes. Ils renferment des pigments, dont la bien connue  chlorophylle  qui confère aux plantes la capacité  de produire de la matière organique à  partir  de matière minérale par le biais de la photosynthèse. Cette faculté s’appelle  l’autotrophie. La plupart des végétaux sont donc autotrophes (exception faite de quelques végétaux sans chlorophylle)

Les grands embranchements parmi les cormophytes :

➔  E. des bryophytes :Ce sont des végétaux qui n’ont pas d’appareil vasculaire (donc pas de vaisseau de conduction de la sève). Leur cormus est donc très  rudimentaire  (les différents  tissus sont   relativement peu différenciés) et  se sont des végétaux de petite   taille :   ils  ne dépassent pas les quelques centimètres de hauteur pour la plupart. Ils sont dépourvus de racines à  proprement parler. Les « racines » que l’on peut observer à la base de certaines bryophytes sont en fait des éléments de fixation. Leur survie autant que leur reproduction sont étroitement liées à la présence de l’eau, la reproduction restant encore assez « primitive » car elle se rapproche de celle des algues. Pas de graines mais des spores.L’embranchement des bryophytes compte 5 classes que l’on peut regrouper en :

Classe des Hepaticopsida et Anthocerotopsida    : ce sont les hépatiques (environ 9000 sp. à travers le monde) Classe   des   Sphagnopsida    :   Les  sphaignes,   que   l’on   trouve   notamment   dans   les   tourbières   formant   des   tapis 

compacts et épais (moins de 200 sp.) Classe des Andreaecopsida et Bryopsida    : Ce sont les mousses, telles celles que l’on peut rencontrer dans n’importe 

quel milieu frais (sous bois, proximité des sources,…) (autour de 13 500 sp. dans le monde)

Il existe une assez grande diversité de bryophytes, tant dans les formes que dans les modes de vie. Le caractère commun à touts les bryophytes,  c’est une humidité  assez importante.  Certaines sont même aquatiques (ex.  Fontinalis sp.),  mais la plupart s’accommodent d’une forte  hygrométrie  (= humidité  de  l’air,  ces végétaux sont alors dits  Hygrophiles).  Toutefois,  pour contourner la contrainte hydrique, certaines bryophytes ont développé des adaptations qui leur permettent de résister à une période sèche.  Leurs   tissus  se  dessèchent  mais dès   le   retour  d’une  humidité   suffisante,   les   tissus  se  « regonflent »  et  se développent   à   nouveau.   Ces   bryophytes,   comme   d’autres   végétaux   qui   ont   développé   ce   type   d’adaptation,   sont   dits reviviscentes.

➔ E. des ptéridophytes :Végétaux qui se caractérisent par l’apparition d’une vascularisation rudimentaire et de racines « fonctionnelles » (racines et appareil  vasculaire étant  étroitement  lié).  Leur  fécondation est  encore aquatique et  se  rapproche de celle  des bryophytes. Toujours pas de graine mais des spores.La vascularisation des ptéridophytes se résume à la présence de trachéides, sorte de vaisseaux très rudimentaires. Cependant, cette vascularisation a permis aux ptéridophytes de coloniser  la terre :  ils ont représenter la première civilisation végétale terrestre de ­400 à environ ­200 millions d’années, avant d’être évincés par les gymnospermes. Il reste des vestiges de cette époque, les fougères arborescentes des forêts tropicales notamment (sans oublier les réserves de pétrole).La  vascularisation  a  aussi  permis  aux  ptérido  de   s’élever :   fougères  arborescentes  de  3  –  4  m.  de  haut    début  d’une structuration de la végétation en strates (herbacée, arbustive, …)

Aujourd’hui,   les   ptéridophytes   ont   perdu   leur   suprématie,   mais   il   reste   encore   de   nombreux   représentant   de   cet embranchement, que l’on classe en fonction de 4 sous – embranchement :

Sous embr   t     des Psylophytes    : le plus ancien et représenté par seulement 3 espèces ! Ce sont des fougères tropicales simples, très primitives. Elles sont rares.

Sous  embrt  des  Lycophytes      :    ce   sont   les   lycopodes   et   les   sélaginelles.  Groupe  assez   réduit   aussi   (quelques   sp. seulement en France). 

Sous embrt des Sphénophytes      :   (on parle aussi d’articulées) les Prêles, que l’on trouve en milieux humides (proximité des cours d’eau, marécages,…) et certaines dans les champ : ex. Equisetum arvense (prêle des champs) est commune en France.

+ Sous embrt des Filicophytes (ou Ptérophytes)      :   Les fougères, le groupe le mieux représenté. Assez grande diversité dans les formes et les modes de vies. Ex. en France :  Pteridium aquilinum  (Fougère aigle), les capillaires (genre : Asplenium) des vieux murs, …

Page 4: Classification Som Maire

➔  E. des Spermaphytes      :  Spermaphytes signifie « plantes à graines ». Cette graine résulte de la fécondation et transformation d’un ovule. Les Spermaphytes ont un cormus « élaboré », avec différenciation complète des différents tissus :

­ la tige porte feuilles et bourgeons­ la vascularisation développée fait intervenir un réseau assez complexe de vaisseaux conducteurs spécialisés­ les racines, en plus de leur rôle de fixation, acquièrent un rôle primordial dans la nutrition (recherche / conduction de 

la sève brute)Le développement d’une vascularisation élaborée permet aux spermaphytes de « s’élever »  apparition des arbres, pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Mais l’avancée primordiale de ce très vaste embranchement c’est l’apparition de la graine. Désormais, la fécondation devient moins aléatoire et s’affranchit progressivement de l’eau. La classification des spermaphytes se base principalement sur leur sexualité (mode de reproduction).On parle également parfois de phanérogames = plantes à  fleurs. Attention cependant, car chez les gymnospermes, la fleur  n’est pas encore totalement réalisée et les organes sexuels se limitent souvent à la présence d’écailles.

Deux grands sous­embranchements bien connus :

Sous embrt des    gymnospermes      :  Littéralement   « à   graine   nue ».   Chez   les   gymnospermes,   la   graine   n’est   pas   protégée   par   un   organe   clos.   Chez   les gymnospermes,   la   fleur  n’est  pas  encore  complètement   réalisée.  Les  organes  sexuels  sont  associés  à  de   simples  écailles groupées (les cônes des conifères). Ils ont dominé la végétation de la planète à l’ère secondaire, avant d’être supplantés par les angiospermes. Il n’existe pas de gymnospermes herbacées (ou presque pas) : ce sont des arbres et des arbustes.

­ Classe des Cycadophytes :   les cycas :  petits  arbres ressemblant à  des palmiers,  vestiges de la végétation de l’ère secondaire.

­ Classe des Ginkgophytes : 1 seule espèce actuelle (fossile vivant) : Le Ginkgo biloba ­ Classe des Coniferophytes : ce sont les conifères. La plupart d’entre eux ont des feuilles simples et réduites à des 

aiguilles : les sapins, pins, cèdres, ifs, cyprès, séquoias,…­ Classe des Gnétophytes (parfois considéré comme 1 Sous embrt) ou Chlamydospermes : groupe particulier représenté 

par des petites lianes ou plantes présentant certains caractères des angiospermes.

Sous embrt des    Angiospermes    :Le groupe qui domine la végétation actuelle.La graine est protégée par un organe clos : le fruit, résultant de la transformation de l’ovaire.Les organes sexuels sont entourés d’organes spécialisés constituant des fleurs (ce sont les phanérogames à proprement parler).L’organisation de ces fleurs est généralement complexe, et elles sont souvent voyantes et colorées. (On emploie également parfois le terme d’Anthophytes pour qualifier ces plantes à fleurs).La graine (issue d’un ovule) protégée par un fruit (issu de l’ovaire) est une avancée dans le succès reproductif (plus de chance de germination, de dissémination,…). Il existe une grande diversité de graines et de fruits chez les angiospermes : la pomme est un fruit (au sens botanique), de même que la tomate, la noisette, la coque épineuse du marron, la gousse du haricot, …De   même,   la   diversité   des   fleurs   tant   au   niveau   de   l’organisation,   des   formes,   des   couleurs,   des   structures,…   est   très impressionnante.

Les angiospermes regroupent deux grandes classes :

Classe des monocotylédones    : Plantes dont la graine a un seul cotylédon (cotylédon = organe de réserve de la graine), et dont les feuilles sont généralement simples. De plus, les nervures des feuilles sont généralement parallèles.

On différencie généralement :

­ les monocotylédones archaïques : parmi lesquelles on trouve les palmiers (familles des Palmacées), les arums   (familles   des  Aracées),   les   potamots   (f.   des  Potamogetonacées),   les   élodées   (f.   des Hydrocharitacées),…

­ Les   monocotylédones   « typiques » :   F.   des  Liliacées  (les   lys,   muguet,   tulipes,…) ;   f.   des Amaryllidacées  (narcisses,   agaves,…) ;   f.   des  Iridacées  (les   iris,   crocus,   glaïeuls,….) ;   les Broméliacées (l’ananas,…)

­ Les monocotylédones évoluées : elles sont généralement très spécialisées. On y trouve les Poacées (ex­Graminées : blé, dactyles, bambous, …) les Cypéracées (tous les carex,…) et les Orchidacées (encore appelées orchidées : la vanille, les orchis, ophrys,…)

Page 5: Classification Som Maire

Classe des dicotylédones      : la graine a deux cotylédons (bien visibles chez le haricot, par exemple)Leur classification se base essentiellement sur l’organisation de leur fleur :

­ Apétales : dyco dont la fleur na pas de pétale : qui regroupe plusieurs ordres dont quelques familles bien connues telles que :

Les  Salicacées  (touts   les   saules) ;   les  Fagacées  (hêtre,   chênes,…) ;   les  Bétulacées  (les  bouleaux) ;   les Santalacées  (les   guis) ;   les  Ulmacées  (les   ormes) ;   les  Urticacées  (les   orties),   les  Polygonacées  (les renouées   et   les   rumex   dont   l’oseille) ;   les  Chénopodiacées  (les   chénopodes   dont   l’épinard) ;   les Caryophyllacées (les oeillets, les silènes)

­ Dialypétales : les pétales sont libres, c'est­à­dire que l’on peut en arracher un sans arracher les autres.Famille des Renonculacées  (les renoncules ou « boutons d’or ») ; des Papavéracées  (pavots, coquelicots) ; des  Brassicacées  (moutardes,   choux) ;   des  Violacées  (les   violettes) ;   les  Malvacées  (les   mauves) ;   les Euphorbiacées (les euphorbes) ; les Rosacées (les roses, les églantiers) ; les Fabacées (encore appelées les Papilionacées : les pois, les vesces, les gesses, les genêts) ; les Myrtacées  (les myrtes) ; les Apiacées  (ex­ombellifères : carottes, ciguës, angéliques) ; les Géraniacées (les géraniums) ; les cornacées (le lierre),…

­ Gamopétales : les pétales sont soudés entre eux. En arracher un revient à les arracher tous, c'est­à­dire à arracher l’ensemble de la corolle (la corolle étant formée par les pétales).Famille des Ericacées (les bruyères) ; des Primulacées (les primevères) ; Solanacées (tomates, pomme 

de   terre,   tabac,   belladone) ;   les   Lamiacées   (les   lamiers) ;   les   Scrofulariacées   (scrofulaires) ;   les Cucurbitacées (concombre, courgette,…) ; les Apocynacées (laurier, pervenche) ; les Astéracées (ex­ composées) : très vaste famille parmi laquelle on compte notamment les pissenlits, les marguerites, les pâquerettes, les épervières, les asters, les chardons, les cirses, les centaurées,….

• REGNE ANIMAL :

Aussi appelé Métazoaires = animaux pluricellulaires.Les   animaux  sont  des  êtres  Hétérotrophes :   ils  ont  besoin  de   trouver   leur  nourriture   (matière  organique)  chez  d’autres organismes.La  cellule   animale   est   dépourvue  de  paroi  pecto­cellulosique,   en   revanche  on   trouve   chez   les   animaux  bon  nombre  de substance que l’on ne retrouve pas ailleurs dans le monde vivant (ex. : le collagène).La   classification   animale   repose   sur   la   présence   de   « feuillet s»   =   des  dermes,   dont   le   nombre   varie   en   fonction   des organismes. Ces feuillets correspondent en fait à l’organisation des cellules lors du développement de l’embryon : ce sont ces feuillets qui donneront les différents tissus et organes.

L’ectoderme ; correspond au tissu externe (=l’épiderme)L’endoderme : tissu interne = tissu qui tapisse l’intestin (= le tube digestif)Le mésoderme : tissu situé entre l’ecto et l’endoderme : c’est lui qui donnera les muscles et les divers organes situés entre 

l’intestin et l’épiderme.

   LES DIPLOBLASTIQUES      :  Ne possèdent que deux feuillets : l’ecto et l’endoderme. Ce sont donc des animaux assez rudimentaires. On y trouve plusieurs embranchements :

Embranchement des Spongiaires      :  Animaux dépourvus de tissus vrais. Leur corps na pas de symétrie et est constitué d’une poche perforée de canaux.La cavité interne (appelée cavité gastrale) recueille l’eau dont elle extrait les éléments nutritifs.Leur vie est aquatique.Ce sont les Eponges

Embranchement des Cnidaires      :  Organismes fixés en général par un pied. Ils ont une cavité gastrale mais sont dotés d’une bouche.Leur corps a une symétrie axiale.

Classe des Hydrozoaires : comprenant les HydresClasse des Scyphozoaires : les méduses (Remarque : il existe des méduses d’eau douce, et que l’on trouve en France)Classe des Anthozoaires : les anémones, les coraux

Page 6: Classification Som Maire

Embranchement des Cnétaires      :  Symétrie axiale. Petits organismes de forme rappelant la méduse. Se déplacent grâce à des cils. On en compte seulement une centaine d’espèces, touts aquatiques.

LES TRIPLOBLASTIQUES      :  Qui présentent les trois feuillets (les trois dermes). Suivant l’organisation de ces feuillets, on distingue :

Les Acoelomates : Pas de vide entre l’endoderme (le tube digestif) et l’épiderme

Les   Coelomates :   présence   d’une   cavité   (coelome)   entre   le   tube   digestif   et   l’épiderme,   entièrement   recouverte   par   le mésoderme et qui accueille les différents organes).

Les Acoelomates      :  

Embranchement des Plathelminthes      :    Ce sont les vers plats. On trouve beaucoup de parasites parmi cet embranchement.

Classe des Trématodes (ex. : les douves)Classe des Turbellariés (ex. : les planaires)Classe des Cestodes (ex. : les ténias).

Embranchement des Némertes      :  Les Vers « rubanés ». Disposent d’un tube digestif complet (bouche et anus) et un système circulatoire simple. Ce sont des vers aplatis et allongés que l’on trouve en eau douce et dans les sols humides.

Embranchement des Rotifères      :  Petits animaux aquatiques (de 0,05 à 2 mm). Se déplacent grâce à un système rotateur (= qui tourne) servant également à la nutrition. Fait partie du « zooplancton ».

Embranchement des Némathelminthes      :  Vers ronds que l’on trouve en milieu aquatique et dans les sols humides, et dont la taille varie de quelques mm à + d’1 m.. Bon  nombre d’entre eux sont des parasites.Ce sont tous les nématodes : ascaris, strongles, …

Les coelomates      :  

Embranchement des Annélidés      :  Vers segmentés (leur corps est composé d’une succession d’anneaux) dont l’épiderme est généralement visqueux et fin. Leur corps a une symétrie bilatérale.

Classe des Polychètes : vers présentant beaucoup de soies (= « poils »)Classe des Oligochètes : peu de soies : ex. les lombricsClasse des Achètes : pas de soie : ex. les sangsues

Embranchement des Bryozoaires      :  Animaux coloniaux aquatiques (milieu marin)

Embranchement des Mollusques      :  Animaux à  corps  mou non segmenté  et  constitué  d’un pied,  d’une tête  et  d’une masse viscérale.  Parfois présence d’une coquille.

Classe des Aplacophores : mollusques sans coquille vivant dans la vase Classe des Monoplacophores : une coquille uniqueClasse des Polyplacophores : coquille formée de plusieurs piècesClasse des Bivalves = des lamellibranches : Coquilles formée par deux valves. Branchies sous forme de lamelles (ex. : 

huître, coquille St Jacques, Moules,…)

Page 7: Classification Som Maire

Classe des Gastéropodes : Coquille enroulée en hélice (quand elle existe) : les escargots, limaces, limnées,…Classe des Céphalopodes : Pied sou forme de tentacules répartis autour d’une tête : seiches, pieuvres, calmars,…

Embranchement des arthropodes      :  (Littéralement : « pieds articulés ») Le plus important et diversifié des embranchement à l’échelle de la planète.Caractéristiques :

­ corps à symétrie bilatérale­ corps segmenté (tête – thorax – abdomen) et recouvert d’un squelette externe de chitine­ le corps porte des appendices articulés (ex. : pattes)­ Système nerveux ventral

Deux sous­embranchements :

Les chélicérates : ­ pas d’antennes­ 1 paire de chélicères (appendices préhensiles disposés en avant de la bouche)­ 1 paire de pédipalpes (appendices tactiles et rôle dans la reproduction)­ 4 paires d’appendices locomoteurs (= 8 pattes)

Classe des Arachnides :Ordre des araignées : ex. : le tégénaire, l’argiope frelon, les lycoses, les mygales,…Ordre des scorpions : ex. : scorpion à queue jaune, scorpion languedocien,…Ordre des Opilions : ex. les faucheux,…Ordre des AcariensOrdre des pseudoscorpions : proches des scorpions mais petite taille et dépourvus d’aiguillon à venin.

Les Mandibulates = Antennates : ­ pièces buccales constituées par des mandibules­ présence d’antennes

Classe des Myriapodes : 1   paire   d’antennes,   grand   nombre   d’appendices   locomoteurs   (« myriade   de   pattes) :   les   « mille­pattes » :   scolopendre, scutigère,…

Classe des Crustacés : 2 paires d’antennes, respiration branchiale. La plupart sont aquatiques : les daphnies, les crevettes, crabes, homards, gammares, … Mais quelques terrestres : les cloportes entre autres

Classe des Insectes : ­ 1 paire d’antennes­ 3 paires d’appendices locomoteurs (= 6 pattes)­ respiration trachéenne : système de trachées = « tubes » le long de l’abdomen communicant avec l’extérieur­ souvent ailés

Sous-classe des Aptérygotes : insectes dépourvus d’ailes dès leur naissance, pas de métamorphoses

Sous-classe des Ptérygotes : insectes ailés (au moins de ébauches), au moins au début de leur développement.Certains à métamorphoses complètes (ex. coléoptères), d’autres à métamorphoses incomplètes (ex. orthoptères).

Ordre des Orthoptères : criquets, sauterelles, grillons, …Ordre des Odonates : les libellules,….Ordre des Coléoptères : scarabées, hanneton,…Ordre des diptères : mouches, moustiques,…Ordre des Hyménoptères : abeilles, guêpes, fourmisOrdre des Lépidoptères : les papillonsOrdre des Hémiptères (= hétéroptères) : punaises,…Ordre des Homoptères : cigales, pucerons, cochenilles, cicadelles,…

Embranchement des Echinodemes      :  L’épiderme est souvent recouvert d’épines : étoiles de mer, oursins, concombres de mer,…

Page 8: Classification Som Maire

Embranchement des Chordés (ou Cordés)­ Système nerveux Dorsal­ Présence d’une chorde (corde) sous le système nerveux = élément squelettique rigide mais élastique qui assure un maintien du corps.­ Tube digestif ventral communiquant avec la bouche et l’anus

Sous embr t des Urocordés : Corde située dans la région caudale

Sous embrt des Céphalocordés : La corde parcours le corps de la tête à la queue. Ex. : l’amphioxus

Sous embrt des Vertébrés : La corde est emprisonnée par des pièces de cartilage et d’os : les vertèbres, formant la colonne vertébrale.Cerveau développéLes yeux possèdent des muscles (mobilité)Rythme cardiaque sous contrôle de centres nerveux spécialisés

Classe des agnathes = poissons sans mâchoires. Ex. : les lamproies

Classe des Chondrichtyens = poissons cartilagineux. Requins, raies, …

Classe des Ostéichtyens = poissons osseux. Truites, perche, ….

Classe des Amphibiens      :  Anoures : pas de queue à l’état adulte, adaptés au saut : grenouilles, crapauds, rainettesUrodèles : Queues à l’état adulte : salamandre, tritons, …

Classe des reptiles      :  Ordre des Chéloniens : carapace osseuse, tête à bec corné, 4 membres locomoteurs, 1 petite queue : les tortuesOrdre des Crocodiliens : forte queue adaptée à la nage, 4 pattes, mâchoires développées : crocodiles, alligators, caïmans, gavialsOrdre des Squamates :   corps   recouvert   de   petites   écailles   épidermiques   (=   les   squames)   qui   muent régulièrement : lézards, geckos, serpents.

Classe des oiseaux      :  Vertébrés homéothermes (= à sang chaud), à la différence des classes précédentes, dites poïkilothermesCorps recouvert de plumes et généralement adapté au volMembres antérieurs = ailesOviparesNombreux ordres et répartition mondiale. Quelques ordres connus :

O. des Ansériformes : oies, canards, cygnesO. des Falconiformes : les rapaces diurnes (aigles, faucons,…)O. des Strigiformes : les rapaces nocturnes (hiboux, chouettes,…)O. des Galliformes : poules, faisans, dinde,…O des Colombiformes : colombes, pigeons,….

Classe des Mammifères      :  Homéothermes nourrissant leurs petits avec du lait produit par des mamelles.3 sous­classes :

Monotrèmes : mammifères ovipares (ornithorynque, échidnés)Marsupiaux : jeunes naissent avant terme : leur développement se termine dans la poche marsupiale de la mèrePlacentaires : Jeunes grandissent dans la mère (dans le placenta) et naissent à un stade avancé de développement.

Ordre des Chiroptères : mammifères ailés : les chauves­sourisOrdre des Carnivores : félidés, canidés,…Ordre des Rongeurs : rat, souris, écureuils,…Ordre des Cétacés : mammifères marins : orques, baleines, dauphins,…Ordre des Insectivores : petits mammifères généralement nocturnes : hérisson, musaraignes, taupes,…

Superordre des Ongulés :

Page 9: Classification Som Maire

Ordre des Artiodactyles : mammifères à sabots ayant 1 nombre pair de doigts : ruminants et suiformes (porcs,…)Ordre des Périssodactyles : sabot à nombre impair de doigts : les équidés (chevaux,…), rhinocéros,…Ordre des Primates :  mammifères à  pouce opposable permettant   la préhension, ongles plats :  singes, lémuriens, homme.