Bulletin d'information FAOCI n°006

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EDITORIAL REDUCTION DES PERTES POST CAPTURE ET VALEUR AJOUTEE POUR UN ACCES AU MARCHE DES PRODUITS DE PECHE (ATELIER REGIONAL) « METHODE DE BONNE GESTION DES URGENCES EN SANTE ANIMALE - LES FONDAMEN- TAUX» (ATELIER REGIONAL) HYDROPONIE : ATELIER FINAL DU PROJET TCP/IVC/3303 QUATRIEME CONGRES MONDIAL SUR LE QUINOA ATELIER DU GROUPE TECHNIQUE REGIONAL (GTR) DE COUNTRYSTAT ET UEMOASTAT DES ETATS MEMBRES DE L’UEMOA JOURNEES BILAN DU PAIMSC ATELIER DE FORMATION SUR L’EVALUATION RAPIDE PAR LES BENEFICIAIRES SOMMAIRE FAO CÔTE D’IVOIRE -info Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture L a politique agricole est un ensemble de décisions cohérentes qui sont prises par les pouvoirs publics, avec surtout pour objectif d’atteindre un niveau de performance dans le domaine agricole, c’estàdire l’agriculture, la pêche, l’élevage et l’aquaculture. Pour ce fait il faut avoir une vision claire, à savoir de là où l’on va et/ou veut arriver ? Dans le cadre des interventions de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire et notre Représentation ont convenu d’un Cadre National des Priorités à Moyen Terme CNPMT (National Medium Term Priority Framework, NMTPF) dont la co-signature a eu lieu le 2 octobre 2008. Ce cadre a été élaboré en collaboration avec les principaux ministères techniques en charge (i) du Plan et du Développement, (ii) de l’Environne- ment et des Eaux et Forêts, (iii) de l’Agriculture, (iv) de la Production Animale et des Ressources Halieutiques, (v) de la Reconstruction et de la Réinsertion, (vi) de la Santé et de l’Hygiène Publique, (vii) de la Famille et des Affaires Sociales, (viii) des collectivités décentralisées et (ix) des associations des producteurs, à travers la capitalisation des acquis du processus de dialogue participatif mis en œuvre lors de l’élaboration du NMTPF 2009-2013. Depuis quelques années, la FAO a décidé de la conversion des NMTPF en Cadres de Programmation Pays (CPP), (Country Programming Framework, CPF). Le Cadre Programmation Pays est conçu comme un outil pour l'établissement des priorités, la programmation, la mobilisation des res- sources, le dialogue, le plaidoyer et le partenariat. En outre, il se veut un apport essentiel de la FAO dans la formulation et la mise en œuvre de l'UNDAF. A ce titre, il intègre les principes de base suivants: (i) le leaders- hip, (ii) l’appropriation, (iii) l'alignement, (iv) la complémentarité et la synergie, (vi) l’harmonisation, et (vii) l'engagement. Ce CPP couvrira la période de 2012-2015, pour tenir compte des évolu- tions majeures en matière de politique de développement en Côte d’Ivoi- re notamment le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) et le Plan National de Développement (PND). Il permettra ainsi de s’assurer de l’alignement des interventions de la FAO avec le PNIA, l’UNDAF et le PND pour les domaines relatifs à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et au développement agricole et rural en Côte d’ivoire. C’est dans ce cadre que la FAO a organisé un atelier en 2012. Comme objectif général de cet atelier, il a été question d’initier le processus de formulation du CPP 2012-2015 et d’identifier les domaines stratégiques sur lesquels la FAO concentrera son assistance à la Côte d’Ivoire en tenant compte des priorités nationales et des actions menées par d’au- tres partenaires au développement au regard de son mandat. La FAO à l’instar des agences des Nations Unies a accompagné le gouvernement, notamment pour que le volet développement agricole, sécurité alimentaire, qualité nutritionnelle figure en bonne place dans l’attente des OMD au niveau de la stratégie de lutte contre la pauvreté. Relativement à l’impact de la FAO sur la souveraineté des Etats, l’Organisation des Nations a un rôle de conseil. En plus de l’appui à l’élaboration des stratégies, nous avons aussi le rôle de conseil que nous jouons auprès des gouvernements qui sont souverains, pour prendre les décisions nationales. En résumé, la FAO travaille en harmonie avec les pays en leur apportant les conseils nécessaires et en répondant aussi aux sollicitations suivant les priorités qui sont choisies au niveau des pays. En revanche du fait de ses actions sur le plan mondial, il peut arriver que le contexte mondial l’amène à tirer la sonnette d’alarme sur certai- nes décisions qui peuvent aller contre les programmes élaborés au niveau des pays. Etant donné que la FAO, avec son système de veille qu’elle a développé, parvient à prévoir des crises qui peuvent subvenir ; par conséquent, elle met en place des stratégies à la disposition des pays, indiquant les problèmes et risque menaçant afin de permettre de prendre des dispositions nécessaires. Nous ne devons pas oublier que la Côte d’Ivoire a toujours été un pays de référence en matière de développement agricole. La Côte d’Ivoire reste et doit rester ce centre de référence parce qu’elle réunit tous les éléments nécessaires à la promotion et au développement agricole. Et cela peut profiter aux ivoiriens mais également à beau- coup d’autres pays africains. Avec le gouvernement et la cellule technique interminis- térielle, nous avons organisé beaucoup d’ateliers relativement à la flambée des prix pour informer la population sur les origines de la flambée des prix, les mesures qui ont été prises pour juguler cette flambée des prix. La Côte d’Ivoire assure la disponibilité alimentaire. Il y a la terre et il y a l’eau. Les deux facteurs essentiels pour produire. Estce que ce potentiel est totalement exploi- té pour permettre d’avoir une disponibilité permanente ? Telle est la problématique à résoudre ! TORIAL EDI Est‐ce que ce potentiel est totalement exploité pour permettre d’avoir une disponibilité perma- nente ? Telle est la question qu’il faut se poser! N°6 Avril-Mai-Juin 2013 P.1 P.2 P.3 P.5 P.6 P.7 P.8 P.4

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Le bulletin d'information de la Représentation FAO Côte d'Ivoire est disponible

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EDITORIAL

REDUCTION DES PERTES POST CAPTURE ET VALEUR AJOUTEE POUR UN ACCES AU

MARCHE DES PRODUITS DE PECHE (ATELIER REGIONAL)

« METHODE DE BONNE GESTION DES URGENCES EN SANTE ANIMALE - LES FONDAMEN-

TAUX» (ATELIER REGIONAL)

HYDROPONIE : ATELIER FINAL DU PROJET TCP/IVC/3303

QUATRIEME CONGRES MONDIAL SUR LE QUINOA

ATELIER DU GROUPE TECHNIQUE REGIONAL (GTR) DE COUNTRYSTAT ET UEMOASTAT

DES ETATS MEMBRES DE L’UEMOA

JOURNEES BILAN DU PAIMSC

ATELIER DE FORMATION SUR L’EVALUATION RAPIDE PAR LES

BENEFICIAIRES

SOMMAIRE

FAO CÔTE D’IVOIRE -info

Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture

L a politique agricole est un ensemble de décisions cohérentes qui

sont prises par les pouvoirs publics, avec surtout pour objectif

d’atteindre un niveau de performance dans le domaine agricole,

c’est‐à‐dire l’agriculture, la pêche, l’élevage et l’aquaculture. Pour ce fait

il faut avoir une vision claire, à savoir de là où l’on va et/ou veut arriver ?

Dans le cadre des interventions de l’Organisation des Nations Unies pour

l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, le Gouvernement de

la République de Côte d’Ivoire et notre Représentation ont convenu d’un

Cadre National des Priorités à Moyen Terme CNPMT (National Medium

Term Priority Framework, NMTPF) dont la co-signature a eu lieu le 2

octobre 2008.

Ce cadre a été élaboré en collaboration avec les principaux ministères

techniques en charge (i) du Plan et du Développement, (ii) de l’Environne-

ment et des Eaux et Forêts, (iii) de l’Agriculture, (iv) de la Production

Animale et des Ressources Halieutiques, (v) de la Reconstruction et de la

Réinsertion, (vi) de la Santé et de l’Hygiène Publique, (vii) de la Famille et

des Affaires Sociales, (viii) des collectivités décentralisées et (ix) des

associations des producteurs, à travers la capitalisation des acquis du

processus de dialogue participatif mis en œuvre lors de l’élaboration du

NMTPF 2009-2013.

Depuis quelques années, la FAO a décidé de la conversion des NMTPF en

Cadres de Programmation Pays (CPP), (Country Programming Framework,

CPF). Le Cadre Programmation Pays est conçu comme un outil pour

l'établissement des priorités, la programmation, la mobilisation des res-

sources, le dialogue, le plaidoyer et le partenariat. En outre, il se veut un

apport essentiel de la FAO dans la formulation et la mise en œuvre de

l'UNDAF. A ce titre, il intègre les principes de base suivants: (i) le leaders-

hip, (ii) l’appropriation, (iii) l'alignement, (iv) la complémentarité et la

synergie, (vi) l’harmonisation, et (vii) l'engagement.

Ce CPP couvrira la période de 2012-2015, pour tenir compte des évolu-

tions majeures en matière de politique de développement en Côte d’Ivoi-

re notamment le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) et

le Plan National de Développement (PND). Il permettra ainsi de s’assurer

de l’alignement des interventions de la FAO avec le PNIA, l’UNDAF et le

PND pour les domaines relatifs à la sécurité alimentaire et nutritionnelle

et au développement agricole et rural en Côte d’ivoire.

C’est dans ce cadre que la FAO a organisé un atelier en 2012. Comme

objectif général de cet atelier, il a été question d’initier le processus de

formulation du CPP 2012-2015 et d’identifier les domaines stratégiques

sur lesquels la FAO concentrera son assistance à la Côte d’Ivoire en

tenant compte des priorités nationales et des actions menées par d’au-

tres partenaires au développement au regard de son mandat.

La FAO à l’instar des agences des Nations Unies a accompagné le gouvernement,

notamment pour que le volet développement agricole, sécurité alimentaire, qualité

nutritionnelle figure en bonne place dans l’attente des OMD au niveau de la stratégie

de lutte contre la pauvreté.

Relativement à l’impact de la FAO sur la souveraineté des Etats, l’Organisation des

Nations a un rôle de conseil. En plus de l’appui à l’élaboration des stratégies, nous

avons aussi le rôle de conseil que nous jouons auprès des gouvernements qui sont

souverains, pour prendre les décisions nationales.

En résumé, la FAO travaille en harmonie avec les pays en leur apportant les conseils

nécessaires et en répondant aussi aux sollicitations suivant les priorités qui sont

choisies au niveau des pays. En revanche du fait de ses actions sur le plan mondial, il

peut arriver que le contexte mondial l’amène à tirer la sonnette d’alarme sur certai-

nes décisions qui peuvent aller contre les programmes élaborés au niveau des pays.

Etant donné que la FAO, avec son système de veille qu’elle a développé, parvient à

prévoir des crises qui peuvent subvenir ; par conséquent, elle met en place des

stratégies à la disposition des pays, indiquant les problèmes et risque menaçant afin

de permettre de prendre des dispositions nécessaires.

Nous ne devons pas oublier que la Côte d’Ivoire a toujours été un pays de référence

en matière de développement agricole. La Côte d’Ivoire reste et doit rester ce centre

de référence parce qu’elle réunit tous les éléments nécessaires à la promotion et au

développement agricole. Et cela peut profiter aux ivoiriens mais également à beau-

coup d’autres pays africains. Avec le gouvernement et la cellule technique interminis-

térielle, nous avons organisé beaucoup d’ateliers relativement à la flambée des prix

pour informer la population sur les origines de la flambée des prix, les mesures qui

ont été prises pour juguler cette flambée des prix.

La Côte d’Ivoire assure la disponibilité alimentaire. Il y a la terre et il y a l’eau. Les

deux facteurs essentiels pour produire. Est‐ce que ce potentiel est totalement exploi-

té pour permettre d’avoir une disponibilité permanente ? Telle est la problématique à

résoudre !

TORIAL EDI

Est‐ce que ce potentiel

est totalement exploité

pour permettre d’avoir

une disponibilité perma-

nente ? Telle est la

question qu’il faut se

poser!

N°6

Avril-M

ai-Juin

2013

P.1

P.2

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Page 2 Bulletin d’information FAO Côte d’Ivoire

La FAO soulage les populations de la Commune d’Attecoubé par la

remise d’un Four FAO-Thiaroye

En Afrique la contribution des pêches au commerce intérieur et

à la dynamique du commerce transfrontalier, son apport en

devises étrangères provenant des exportations internationales

et en protéines, vitamines et autres précieux nutriments, ne

peuvent être sous-estimés. La consommation par tête d’habi-

tant de 8,9 kg est presque la moitié de la moyenne mondiale de

consommation (18,5 kg). Cette contribution notable reste ce-

pendant fragilisée par une série de problèmes parmi lesquels

les fortes pertes après capture (y compris les rejets et captures

accessoires) et des pratiques et systèmes de valeur ajoutée

dépassés.

Pour remédier à cela, du 6 au 11 Mai 2013, un atelier régional

a été organisé par le Service des Produits, Commerce et Echan-

ges (FIPM) du Département des Pêches et de l’Aquaculture de

la FAO. Il visait le développement des capacités et a rassemblé

une trentaine de participants provenant d’environ 15 pays à

travers l'ASS, comprenant des techniciens du gouvernement et

des représentants du secteur privé qui assureront par la suite

un transfert de connaissances en cascade et conduiront le pro-

cessus de changements positifs de la post capture dans leurs

pays respectifs. Plusieurs visites de terrain ont eu lieu dans le

cadre dudit atelier.

Elles ont été mar-

quées par la remise

officielle du four FAO

-Thiaroye, nouvelle

technique de fuma-

ge, de séchage et de

stockage des pro-

duits de pêche issue

d’une recherche collaborative de près de 5 ans, entre le

Département des Pêches et de l’Aquaculture de la FAO et

le Centre National de Formation des Techniciens des Pê-

ches et de l’Aquaculture-CNFTPA-du Sénégal. Cet atelier

a vu la présence du Ministre des Ressources Animales et

Halieutiques de Côte d’Ivoire, S.E.M Kouassi Kobenan

ADJOUMANI.

Ate

lier

M. Luc Genot , Représentant a.i et M. Adjoumani, Ministre des Ressources Animales et Halieutiques

M. Luc Genot et M. Adjoumani, écoutant les explications de la consultante

Une vue des poissons fumés

M. le Maire d’Attecoubé, dégustant le poisson fumé

Page 3: Bulletin d'information FAOCI n°006

Page 3 Bulletin d’information FAO Côte d’Ivoire

Du 20 au 23 avril 2013, 18 participants des

Services Vétérinaires (SV) du Bénin, du Burkina

Faso, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Sénégal

et du Togo ont participé à un atelier sur la Mé-

thode de bonne gestion des urgences en santé

animale organisé conjointement par le Centre

de gestion de crise - santé animale (CMC-AH) de

la FAO Rome et le bureau sous-régional de la

FAO pour l’Afrique de l’Ouest (FAO-SFW), en

collaboration avec le Centre d’Urgence des Ma-

ladies Animales Transfrontières (ECTAD) pour

l’Afrique de l'Ouest, du Centre de Bamako et la

Représentation de la FAO en Côte d’Ivoire.

L’atelier a également connu la participation du

Représentant Régional de l’OIE pour l’Afrique,

d’un Représentant de l’Ecole Inter-Etat des

Sciences et Médecine Vétérinaire de Dakar

(EISMV), de trois membres du CMC-AH et de

deux membres de l’Unité régionale FAO ECTAD

Bamako. Cet atelier avait pour objectif de fami-

liariser les participants aux principes du GEMP,

guide sur la méthode de bonne gestion des ur-

gences en santé animale. Il présente un ensem-

RENFORCEMENT DE CAPACITE SUR LA METHODE DE BONNE GESTION DES URGENCES EN SANTE ANIMALE - LES FONDAMENTAUX»

JOURNEE MONDIALE DE L'ALIMENTATION (JMA), 16 OCTOBRE 2013

"DES SYSTEMES ALIMENTAIRES DURABLES AU

SERVICE DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ET DE

LA NUTRITION”

Le thème officiel de la Journée mondiale de l’alimentation – annoncé en chaque début d’année par l’Organisation

des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) – sert de guide aux célébrations de la Journée et

contribue à mieux appréhender les problèmes et solutions dans la lutte contre la faim dans le monde.

A l’heure actuelle, près de 870 millions de personnes souffrent de sous-alimentation chronique. Des modèles de

développement non durables nuisent à l’environnement, menacent les écosystèmes et la biodiversité, indispen-

sables à notre sécurité alimentaire future. Les appels en faveur de la modification profonde de nos systèmes

agricoles et alimentaires se font de plus en plus fréquents et insistants.

A quoi ressemblerait un système alimentaire durable? Est-il possible d’y parvenir? Et que faudrait-il changer pour

atteindre ce but? La Journée mondiale de l’alimentation 2013 est l’occasion de se pencher sur ces questions

et bien d’autres, pour contribuer à atteindre l’avenir auquel nous aspirons.

En Côte d’Ivoire,

cette journée aura lieu dans la ville de Bouaflé.

ble de concepts et d’outils dont l’objectif est l’amélio-

ration des capacités nationales et régionales de pré-

vention et de lutte efficaces contre les maladies trans-

frontières. A ce titre, le manuel “GEMP - les fonda-

mentaux” fourni une approche systématique de la

préparation et de la gestion des urgences en santé

animale. Il fournit également des exemples de procé-

dures opérationnelles standards (POS).

Cet atelier a été marqué par la présence effective de

M. Luc Genot, Représentant par intérim de la FAO en

Côte d’Ivoire, et de M. Diawara Sirima, Inspecteur Gé-

néral au Ministère des Ressources Animales et Halieu-

tiques (MIRAH), représentant M. le Ministre. Pendant

deux jours et demi les participants ont abordé les thè-

mes suivants : Les principes fondamentaux du GEMP,

la chaine de commandement, la planification et la

préparation , les principaux éléments de la réponse,

la prévention et la détection, le rétablissement , la

mise en application des principes du GEMP : princi-

paux éléments d'un plan de contingence spécifique.

Ate

lier

Page 4: Bulletin d'information FAOCI n°006

Page 4 Bulletin d’information FAO Côte d’Ivoire

A l’initiative du Projet d’Appui Multisectoriel de Sortie de

Crise (PAIMSC) et de la FAO CI, s’est tenu du lundi 10 au

vendredi 14 Juin 2013, un atelier de formation sur l’Eva-

luation Rapide par les Bénéficiaires (ERB).

Cet atelier a réuni les agents de diverses structures étati-

ques (MINAGRI, MINEF, MIRAH, ANADER, ENSEA), les

acteurs du projet de développement (PAIA-ID), les structu-

res de développement.

L’objectif de l’atelier au RAN Hôtel de Bouaké, était d’assu-

rer la diffusion et l’appropriation de l’approche méthodolo-

gique de l’ERB par les différents participants en vue de

favoriser la qualité dans sa mise en œuvre, l’analyse des

informations et le reportage sur les résultats des projets et

programmes au niveau des effets et impacts qui sont les

informations les plus recherchés par le Gouvernement et

ses partenaires.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier a démarré le 10 juin

2013 à 09 h30 au RAN Hôtel de Bouaké par une présenta-

tion du programme par Dr Fadiga Souleymane, coordina-

teur des Projets FAO-CI, modérateur, suivi du discours de

M. KOUADJO, représentant Mme la Coordinatrice du

PAIMSC, qui a tout d’abord souhaité la bienvenue aux par-

ticipants et par la suite présenter brièvement le projet

PAIMSC. Pour terminer, il a exprimé le vœu que les travaux

se déroulent dans la convivialité avant de proclamer solen-

nellement l’ouverture officielle de l’atelier.

La cérémonie de clôture a été marquée par une motion de

remerciements du Dr Fadiga et les conseils d’usage de M.

TAOKO de la FAO Accra quant aux perspectives d’avenir et

aux comportements sur et en dehors du terrain.

FORMATION SUR L’EVALUATION RAPIDE PAR LES BENEFICIAIRES

FIAT PANIS

« De la nourriture pour tous »

Ate

lier

La Table de séance : M. Taoko, M. Aboudraman et le Représentant de l’UCP

Une vue de la salle de formation

Séance d’échange et d’écoute par les bénéficiaires

Une photo de famille

Page 5: Bulletin d'information FAOCI n°006

Page 5 Bulletin d’information FAO Côte d’Ivoire

L’horticulture urbaine et périurbaine représente une

importante source de revenu pour la population ur-

baine et suburbaine. Elle contribue à la résolution

des problèmes liés à la malnutrition, à la paupérisa-

tion des familles démunies. Ainsi, l’UVICOCI, à tra-

vers la mairie de Treichville la Mairie de Treichville a-

t-elle sollicité en 2008 la FAO pour aider les jeunes

et les femmes sans emplois.

Aux termes des deux années de sa mise en œuvre,

le projet a obtenu des résultats importants. C’est

dans ce contexte, qu’un atelier final a été organisé

les 28 et 29 Mai 2013 à Représentation de la FAO

en Côte d’Ivoire avec toutes les parties prenantes

afin de présenter les résultats obtenus et faire des

recommandations pour le développement d’un pro-

jet de plus grande envergure.

Plusieurs visites de sites ont eu lieu dans diverses

communes de la ville d’Abidjan offrant des exemples

palpables et éprouvées de techniques variées d’hy-

droponie. Il faut noter que le Maire de la Commune

de Treichville, Monsieur François AMICHIA, était pré-

sent à la cérémonie d’ouverture, et a fait une allocu-

tion à cette occasion.

« FIERS DE TRAVAILLER POUR LA FAO »

Tél. (225) 22 40 59 20

Fax : (225) 22 41 14 58 / 32

Deux Plateaux Vallons- Rue Boga Doudou

01 Boîte Postale 3894 Abidjan 01

Email : [email protected]

http://coin.fao.org/cms/world/cotedivoire/Accueil.html

Pour plus d’information...

FAO Côte d’Ivoire

Clôture du projet de culture hors-sol « HYDROPONIE »

Page 6: Bulletin d'information FAOCI n°006

Page 6 Bulletin d’information FAO Côte d’Ivoire

ATELIER DU GROUPE TECHNIQUE REGIONAL (GTR) DE COUNTRYSTAT

ET UEMOASTAT DES ETATS MEMBRES DE L’UEMOA.

Du 3 au 7 Juin 2013, un atelier du GTR a eu

lieu à l’ Ecole Nationale Supérieure de Statis-

tique et d’Economie Appliquée (ENSEA). Pour

un meilleur pilotage de la Politique Agricole

de l’Union (PAU), la Commission de l’UEMOA a

lancé la mise en œuvre d’un Système d’Infor-

mation Agricole Régional (SIAR) dont l’objectif

est la mise en œuvre d’un système d’informa-

tion sur la sécurité alimentaire, de pilotage

des grandes filières agricoles, d’information

sur les marchés agricoles et pour l’aide aux

négociations internationales. Pour l’atteinte

de cet objectif, la disponibilité de données

statistiques agricoles et alimentaires fiables

et conformes aux standards internationaux,

accessibles et répondant aux besoins de suivi

-évaluation des performances agricoles et de

l’état de la sécurité alimentaire dans l’espace

UEMOA est plus que nécessaire.

Cet atelier avait pour principal objectif d’as-

seoir les bases d’un cadre régional de coordi-

nation du système statistique sectoriel sur

l’agriculture, l’alimentation et le secteur rural.

Au regard de cet objectif global et des besoins à

court terme de disposer dans le système UEMOAS-

TAT/CountrySTAT d’une base minimale de

données statistiques complète et harmonisée, l’ate-

lier s’est focalisé sur l’amélioration et l’harmonisa-

tion de la compréhension de l’impact des données

manquantes sur la qualité, la comparabilité des sta-

tistiques et l’établissement des agrégations au ni-

veau régional , la définition d’un cadre conceptuel

harmonisé pour le traitement des données man-

quantes , l’identification des domaines prioritaires

d’améliorations de la qualité et de la disponibilité

des données et indicateurs statistiques au regard

des standards internationaux et des besoins du

SIAR, la définition et l’adoption d’une liste d’indica-

teurs analytique d’évaluation des performances

agricoles et des conditions de vie des ménages

pour le suivi-évaluation de la PAU en cohérence

avec la liste de base du Programme Détaillé de Dé-

veloppement de l’Agriculture Africaine (PDDAA) et

du Regional Strategic Ana lys is and

Knowledge Support System (RESAKSS).

La table de séance

Page 7: Bulletin d'information FAOCI n°006

Page 7 Bulletin d’information FAO Côte d’Ivoire

La crise sociopolitique qui a démarré en septembre 2002

en Côte d’Ivoire, a eu des impacts négatifs très impor-

tants dans les zones Centre -Nord –Ouest notamment

des pertes en vies humaines, le déplacement de près de

1,7 million de personnes, la destruction massive des in-

frastructures administra-

tives, économiques et

sociales, le dysfonction-

nement de l'administra-

tion, la forte détériora-

tion des conditions de vie

des populations et des

activités économiques.

Afin d’atténuer ces im-

pacts, le Gouvernement

ivoirien a entrepris, suite

à l’Accord Politique de

Ouagadougou (APO) de

mars 2007, un important

programme de sortie de

crise qui s’est opérationnalisé entre autres par le Projet

d’Appui Institutionnel Multisectoriel à la Sortie de Crise

(PAIMSC).

Le volet développement Rural a été confié à la FAO et

comprend deux composantes : « Restauration du fonction-

nement des services du développement rural » désigné

par UTF/IVC/027/IVC et « Appui aux organisations de ba-

se en charge de l’appui aux groupes vulnérables » désigné

par UTF/IVC/028/IVC.

La composante IVC 027 a pour objectif global de contri-

buer au renforcement des fonctions de l’Etat et à la

consolidation de la cohésion sociale et pour objectif spéci-

fique le renforcement des capacités des structures publi-

ques et des organisations de la société civile du secteur

du développement rural dans les zones centre, nord et

Ouest affectées par la crise.

La Composante IVC 028 a pour objectif global de renfor-

cer les capacités de la société civile par un appui aux or-

ganisations de base en charge de l’appui aux groupes

vulnérables affectés par la crise dans les zones CNO et

par un appui institutionnel au Programme National de

Réinsertion et de Réhabilitation Communautaire (PNRRC).

C’est dans ce contexte que le Cabinet du Premier Minis-

tre, à travers l’Unité de Coordination du Projet (UCP), a

organisé du 19 mars au 29 avril 2013, les journées bilan

JOURNEES BILAN DU PAIMSC

du secteur du développement rural en collabora-

tion étroite avec la FAO. Ces journées qui ont dé-

buté par une cérémonie d’ouverture suivie d’une

étape technique et d’une étape opérationnelle,

ont pris fin par l’étape institutionnelle le 29 avril

2013 au cours d’une

cérémonie officielle

de clôture.

Les différentes éta-

pes étaient les sui-

vantes :

Visite à Bouaké : 19

au 20 mars 2013

Cérémonie de lance-

ment des journées

bilan suivie de la visi-

te des réalisations

(centre de collecte

de Bodokro) et de la

remise officielle des

édifices réhabilités et équipés au Ministère des

Ressources Animales et Halieutiques, au Ministè-

re des Eaux et Forêts, et au Centre National de

Recherche Agronomique. La dernière journée a

été consacrée à une rencontre entre les bénéfi-

ciaires et la Banque Africaine de Développement.

Présentation du Progiciel e-agri, HOTEL IBIS,

ABIDJAN, Plateau : 26 mars 2013

Présentation d’un outil d’aide à la commercialisa-

tion des produits agricole à travers l’utilisation

des technologies de l’information et de la com-

munication par les acteurs de la filière.

Présentation de l’Evaluation Rapide du Projet par

les Bénéficiaires (ERB) : HOTEL PULLMAN, ABID-

JAN, Plateau : 28 mars 2013

Présentation lors d’un petit déjeuner débat d’une

méthodologie pour l’évaluation de l’impact et des

effets du projet en prenant en compte des rensei-

gnements recueillis auprès des bénéficiaires eux-

mêmes.

Photo de famille

Page 8: Bulletin d'information FAOCI n°006

Page 8 Bulletin d’information FAO Côte d’Ivoire

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Pour plus d’information...FAO Côte d’Ivoire

Quinoa : une “nouvelle” super-céréale ancestrale

Face au défi d’accroître la production de nourriture de qualité destinée à nourrir la po-

pulation mondiale dans le contexte du changement climatique, le quinoa constitue une

bonne alternative pour les pays victimes d’insécurité alimentaire. Le 4ème Congrès

mondial sur le quinoa permettra de mieux comprendre le rôle important que cette

pseudo-céréale peut jouer dans l’éradication de la faim, de la malnutrition et de la pau-

vreté.

Dans le cadre de l’Année internationale du qui-

noa 2013, l’Equateur accueillera le Quatrième

Congrès mondial sur le quinoa et le Premier sym-

posium sur les céréales andines du 8 au 12 juillet

2013. L’événement est organisé par le Ministère

des affaires étrangères, du commerce et de l’inté-

gration et le Ministère de l’agriculture, de l’éleva-

ge, de l’aquaculture et des pêches de l’Equateur,

en collaboration avec l’Universidad Tecnica del

Norte et l’Institut national autonome de la recher-

che agricole (INIAP).

QUATRIÈME CONGRÈS MONDIAL SUR LE QUINOA (8-12 JUILLET 2013) UNIVERSIDAD TÉCNICA DEL NORTE, EQUATEUR

Le quinoa, qui était jadis un aliment de base des peuples andins, a vu sa popularité

croître considérablement ces dernières décennies. Il présente deux grands avantages:

une valeur nutritionnelle très élevée et une grande adaptabilité. La tolérance du quinoa

aux conditions arides en fait une culture attractive pour les agriculteurs de toutes les

régions. Riche en protéines, acides aminés, fibres et minéraux, le quinoa est sans glu-

ten et sans cholestérol. ‘Super aliment’ bon pour la santé, il contribue à réduire le ris-

que de diverses maladies.

Le Congrès se penchera également sur d’autres céréales des Andes: amaran-

te, kañiwa, chocho etataco.

Pour plus d’informations sur le quinoa et sur le congrès (notamment programme et ins-

cription), veuillez consulter le site. : http://www.fao.org/quinoa-2013/fr/.