P O S T H O T E L

A U S O M M E T I T ’ S T H E T O P DANS UN DÉCOR DE CARTE POSTALE, TOUT PRÈS DU LAC LOUISE, L’HÔTEL POST ATTIRE AUSSI BIEN LES SKIEURS AGUERRIS QUE LES OENOLOGUES SUBJUGUÉS PAR LA QUALITÉ DES VINS. ARRÊT SUR IMAGE.

SET AGAINST A HEART-STOPPING BACKDROP BY BEAUTIFUL LAKE LOUISE, THE POST HOTEL ATTRACTS VETERAN SKIERS… AND SERIOUS WINE-LOVERS.

PA R / B Y S U Z A N N E D U Q U E T T E E N C O L L A B O R AT I O N AV E C / W I T H M A N O N L E M I R E

U N E R E C O M M A N D AT I O N D E N AT H A L I E G U I L B E RT D E G R O U P E V O YA G E S V P / A R E C O M M E N D AT I O N O F N AT H A L I E G U I L B E R T F R O M G R O U P E V O YA G E S V P

H Ô T E L H O T E L

M 2 9 M I X T E M AG A Z I N E .C A | 219

p o s t h o t e l . c o m e t / a n d g r o u p e v o y a g e s v p . c a

En 1942, lorsque Jim Boyce construit le Lake Louise Ski Lodge avec

quelques hommes, il est loin de s’imaginer que son établissement

connaîtra une telle renommée. Déjà en 1947, Norman Watson, un noble

anglais qui acquiert la construction en bois rond, comprend sa valeur et

ses atouts. Il le renomme Post Hotel afin de séduire les cohortes de

touristes qui se pressent été comme hiver au sommet des Rocheuses.

La véritable transformation s’opère toutefois en 1978, lorsque

séduits par l’endroit, deux instructeurs de ski suisses de passage au

Canada lui succèdent. André et George Schwarz sont plus habitués à

dévaler les pentes qu’à gérer un hôtel ! Leur approche à la fois

rafraîchissante et bon enfant leur portera chance. Ils font d’abord appel

à une brigade européenne pour faire de leur établissement un haut lieu

de la gastronomie. D’entrée de jeu, ils concentrent leurs efforts sur la

carte des vins. L’hospitalité des frères Schwarz et la popularité sans

précédent du restaurant et de sa cave entraînent un réaménagement

en profondeur de la structure de l’hôtel. Le pari peut sembler risqué,

mais en 1990, le Post nouvelle mouture est sélectionné pour se joindre

au groupe sélect Relais & Châteaux. L’ancien chalet, sans rien perdre

de son allure rustique ni de sa vocation première, sait allier avec

bonheur charme, courtoisie, calme, cuisine, caractère et modernité.

Les années se succèdent. De nouvelles suites luxueuses, une biblio­

thèque ainsi qu’une salle à manger privée s’ajoutent aux installations

déjà existantes. Les visiteurs affluent à l’hôtel pour profiter du site

exceptionnel et de la nature indomptée du parc national Banff. Ils y

reviennent, conquis par la chaleur de l’accueil, la qualité du service et

le caractère intimiste des lieux.

LE VIN COMME APPÂTÉlevé par un père épicurien, George Schwarz a parcouru toute sa

jeunesse les routes de France menant à Châteauneuf­du­Pape. Dès

1978, alors que l’oenologie n’a pas encore conquis les Canadiens, il

saisit son importance. Le vin est devenu une véritable passion qu’il

compte bien partager avec ses amis et sa clientèle. Avec patience et

doigté, il sait mettre la main sur les cépages qu’il faut boire. La réputation

du cellier traverse rapidement les frontières pour attirer les amateurs et

les connaisseurs. Le magazine américain Wine Spectator, sommité en

matière de vin et de culture du vin, distingue le Post Hotel en 2002, et

depuis 16 ans lui réserve les plus grands honneurs. Aujourd’hui, le

cellier recèle 25 000 bouteilles et plus de 2 300 grands crus provenant

principalement de Californie, Bourgogne, Bordeaux, Rhône, Toscane,

Piedmont et Australie.

En misant sur la cuisine raffinée, sur la connaissance du vin et surtout

sur une façon de faire à la fois décontractée et attentive, George et André

Schwarz ont su créer un petit coin de paradis à nul autre pareil !

In 1942, when Jim Boyce got a few men together to build the Lake

Louise Ski Lodge, little did he imagine how famous his establishment

would become. But when English nobleman Norman Watson bought

what was essentially a log-construction motel in 1947, he already

understood its value and potential. In fact, Watson renamed it the

Post Hotel in order to better draw the crowds of tourists who poured

in, winter and summer, to experience the magnificent Rockies for

themselves.

The real transformation, however, came in 1978, when two Swiss ski

instructors on a trip to Canada fell in love with the place, and bought it.

André and George Schwarz were more comfortable skiing down the

slopes than managing a hotel, but their fresh, good-natured approach

brought them luck. First, they called in a European crew to turn the hotel

into a fine dining establishment, with a strong focus on wine. As the

reputation of the restaurant, its wine list, and the warm hospitality of the

Schwarz brothers grew, people began flocking to the hotel, leading to

the decision to undergo major renovations. It seemed like a risky gam-

ble, but in 1990, the new Post Hotel was invited to join the elite group

known as Relais & Châteaux. The former chalet, now a luxury hotel, had

managed to pull off a difficult feat, modernizing its facilities without

affecting any of the rustic charm, courteous service, a laid-back

atmosphere and fine dining for which it was known. As the years went

by, new luxury suites were added, along with a library and a private

dining room. An endless stream of visitors continues to check in for the

hotel’s fine services, cozy intimacy, and the magnificent natural surroun-

dings of Banff National Park.

LURING THEM WITH WINERaised by an epicurean father, George Schwarz had spent much of his

youth criss-crossing France on gastronomic tours that led to such

legendary centres as Châteauneuf-du-Pape. In 1978, wine fever had

not yet gripped Canada, but George knew it would, and he was eager

to share his knowledge and passion with friends and patrons. Carefully

and patiently, he began collecting all the right wines, and soon the

reputation of his cellar was attracting amateurs and connoisseurs from

around the world. Wine Spectator, the trend-setting American

magazine, singled out the Post Hotel for high praise in 2002, and has

continued to award it the highest honours every year since then. Today,

the cellar holds 25,000 bottles, including more than 2,300 vintages

from Burgundy, Bordeaux, Rhône, Tuscany, Piedmont, California and

Australia.

By putting their money on fine cuisine, fabulous wines and relaxed,

attentive service, George and André Schwarz have created a little

corner of paradise unlike any other!

L E C E L L I E R R E C È L E 2 5 0 0 0 B O U T E I L L E S E T P L U S D E 2 3 0 0 G R A N D S C R U S P R O V E N A N T P R I N C I P A L E M E N T D E C A L I F O R N I E , B O U R G O G N E , B O R D E A U X , R H Ô N E , T O S C A N E , P I E D M O N T E T A U S T R A L I E .T H E C E L L A R H O L D S 2 5 , 0 0 0 B O T T L E S , I N C L U D I N G M O R E T H A N 2 , 3 0 0 V I N T A G E S F R O M B U R G U N D Y , B O R D E A U X , R H Ô N E , T U S C A N Y , P I E D M O N T , C A L I F O R N I A A N D A U S T R A L I A .

George Schwarz

H Ô T E L H O T E L

220 | M I X T E M AG A Z I N E .C A M 2 9