ANTOINE SCHNECK

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ANTOINE SCHNECK GALERIE BERTHET - AITTOUARES PARIS

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photographies, gourmanché et peul, miao yao et dong, toda, kota et kurumba

Transcript of ANTOINE SCHNECK

ANTOINE SCHNECK

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Textes Laurent Boudier et Yaël Pachet

ANTOINE SCHNECK

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P H O T O G R A P H I E S

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J'ai douze ans quand je trouve dans un placard un appareil kodak retinette. Mes parents font des photos defamille avec un instamatic, j'achète “ La Photo en 10 leçons “ et je me lance dans le noir et blanc. Parmi les nomsde Cartier-Bresson, William Klein ou Marie-Laure de Deeker, celui de Marc Riboud me devient plus familier lorsque,ami de son fils, il me propose de l'aider à classer ses diapos au retour de Chine. J'ai dix-sept ans et dans les dixannées qui suivent je vais m'éloigner de mon rêve d'enfant - la photographie - pour expérimenter d'autres métiers.Étudiant en architecture, j'apprends à maîtriser l'espace puis à l'école Louis Lumière à l'éclairer. Cameraman pourla télévision puis, lauréat de la Fondation Carrat je parcours le monde pour étudier l'organisation du travail dansl'audiovisuel. À trente ans je décide de tout plaquer et de reprendre la photo.

Parce que j'ai toujours cherché à transgresser les notions de distance, j'ai orienté une partie de mon travail versune quête plus radicale. Le rapport au fond noir soustrait la personne photographiée aux supports que sont ledécor, les expressions, la relation au monde et jusqu'au rapport avec le photographe lui-même. Je cherche dansla lecture du visage, donné non pas dans son histoire mais dans son immanence, une sorte de révélation.Négation de la lumière en tant qu'écriture, mon travail a banni là toute charge, tout reflet parasite pour poser levisage dans sa nudité et son intériorité.

I am twelve years of age when find a Kodak Rétinette camera. My parents take family snapshots with an instama-tic, I buy the book, “ Photography in Ten Lessons “, and begin making black-and-white photos. Among the namesCartier-Bresson, William Klein and Marie-Laure de Deeker, the name Marc Riboud becomes more familiar when,as a friend of his son, I am asked to help sort his slides upon his return from China. I am seventeen at the time,and in the next ten years I will stray from my childhood dream of photography to experiment in other métiers.Studying architecture, I learn how to master space, and then, at the École Louis Lumière, how to light it. I workas a cameraman and travel the world as a Carrat Foundation prizewinner to study every aspect of working intelevision. At the age of thirty I drop everything to return to photography.

Because I've always sought to transcend the notion of distance, I've chosen to direct a portion of my work towarda more radical quest. The black background removes the people I photograph from their environment : theirsurroundings and expressions, their relationship to the world and even to the photographer. When I read aface—not in its history but rather in its immanence—I seek a sort of revelation. With the negation of light asa technique, my work excludes any encumbrances or superfluous reflections to capture the face in itsnakedness and in its essence.

Antoine Schneck

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Antoine Schneck et les Peulottes de Mahadagha, janvier 2007, photographie Thomas Ladonne.

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Yempabou Yonli

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Visages africains vus au plus près, gueules de chien, anneau translucide de betterave écarlate, sculpture de fer ou carrosserie profilée d’une voiture de course n’ont,il est vrai, rien en commun. Qu’on prenne les images par tous les sens, nature morte ou vivante, sève de la peau ou surface végétale, plis de métal ou manteau de formes,on ne trouvera guère d’accords pour relier tous ces sujets : autant le redire, les photographies d’Antoine Schneck paraissent à première vue relever d’une grandehétérogénéité. Et, selon la chronologie des prises de vue - de 2005 à 2009 -, la source iconographique ne peut prétendre à un strict monologue mais au contraire à unesuccession de cycles d’intérêts ou de degrés nourris par la curiosité.

Lorsque nous nous sommes rencontrés dans son atelier un petit appartement aux volets fermés, sombre, une pièce avec ordinateurs grand format, une autre pourles prises de vue - c’est la première chose qu’il m’ait dite. Antoine a relevé ce qui, peut-être à ses yeux, pouvait paraître, aux yeux des autres, une sorte de gêne à lacompréhension de sa démarche : une pluralité de quêtes et d’observations. A mon sens, il n’y a là aucun constat de dépréciation mais au fond, plutôt,l’expression même de la puissance première de ce que la photographie exprime depuis toujours. Chacun le sait, même à sa façon d’amateur : placer son œil derrière lepetit cadre rectangulaire d’un viseur (c’est désormais, plutôt le cadre d’un dos d’appareil numérique) focalise, immédiatement, une attention au monde, dans un champd’ordinaire ouvert, paraissant sans frontière et presque sans bord. C’est ainsi que naît une image, par abandon. Il y a ce qui rentre dans le cadre, constitue l’image et lasignifie. Et tout le reste qui est hors-champ. Or, rien n’est aussi simple : ce fameux reste - perçu comme moins digne à la visée photographique est en réalité tout aussiagissant. Il fait corps avec l’image, par le fait même d’en être exclu : préexistant à l’acte de photographier, il excite vraiment par son ombre portée ce bout de paysage,corps, visage ou lumière, sans une séparation nette. Du reste, le peintre, l’écrivain ou le musicien ne le dit pas autrement, expliquant que ce qui est porté au regard,à la lecture ou à l’écoute (l’œuvre) est bien fragment et attention gorgée de tous les renoncements, repentirs et impasses préliminaires. En sorte ce qui est dans et horsde la création semble lié : l’art exprime le tout en ayant superposé les vies possibles de l’œuvre en jachère ; et l’œuvre naît de ces abandons, par une sorte d’actemystérieux et autoritaire, fait de savoir-faire, d’expressions et de regard imposé particuliers. Faire presque d’un visage un paysage mental.

Il faut apprécier les photographies d’Antoine Schneck, non par le genre mais plutôt par la manière. On verra ainsi, par exemple, ce qui lie ses grands tirages de portraits,où enquête de surface et quête de visages affleurent, et où puissance de la texture et de la question humaine prédominent. « Pensez à quelque chose qui vous plaît »,a dit Antoine Schneck à ses modèles, rencontrés lors de plusieurs voyages dans un petit village du Burkina Faso, puis en Inde et en Chine. Les voilà tous installés, un parun, comme chez le photographe à l’ancienne, devant une grosse chambre sur un trépied mais isolés dans une sorte de cabane de toile blanche percée d’une entaillepour l’objectif. Ainsi, « chacun y est protégé du photographe (qu’il ne voit pas) et à l’abri du regard des autres. ». A quoi pensent-t-ils ? A quel lieu, moment ou souvenir ?C’est ce qui frappe : la pupille des yeux, les rides, le modelé de ces visages racontent une histoire qui dépasse l’analyse des traits. Et la simple image de soi. Dans chaquevisage, quelque chose fait empreinte, avoue sans heurts, avec une grâce sans inquiétude, les évènements et les conditions de vie, le vent, la température, le travailagraire, les fêtes traditionnelles, les liens de communauté. Tout cela dans un visage ? Le monde extérieur emplit tout le monde intérieur. Il condense ce dedans si secretet ce dehors si quotidien. La précision technique et l’hypersensibilité des détails que l’on peut lire ne servent pas la seule véracité. La photographie veut l’inscrire bien sûr,mais l’exulter par un rapport troublant, lisible, entre matière réelle et transcription artistique. C’est bien ce rapport de la source du sujet à la captation du photographequi teinte le tout : la peau, l’œil, la barbe et le demi sourire forment une cartographie. Et ce sont les signes de cette abstraction qui me frappent lorsque je regarde lesphotographies d’Antoine Schneck. A dessein, il a opté pour le terreau le plus concret, rencontres et objets les plus indiscutables, réel le « plus sérieux » d’une certainefaçon. C’est ainsi qu’il faut voir sa galerie de chiens, bouledogue, labrador, Shaw-Shaw, installés sur fond noir, gueules hirsutes ou museaux d’amour, vrais stars à l’œild’une clarté de verre, vraies gravures photographiques de mode urbaine. Plus vrais : extraordinaires. Mais aussi comprendre cette volonté pour sublimer les carrosseries,forcément rouges, de l’écurie Ferrari, ou encore les objets d’usage, ampoules, clefs à molette, mécaniques, rayonnages qui semblent sans fin : chaque image offre alorsun état des choses, aux perspectives dévoyées par la technique de prises de vues selon différents angles puis ressoudées, en plan unique, faux selon la raison optique,vraisemblable pourtant. Ici, Piranèse et ses jeux optiques ne sont pas loin. Antoine Schneck raffole de ce système, sème, à petites touches quasi invisibles, l’infimepanique dans notre système de vision et de raison. Mais il le fait avec une maîtrise absolue du délicat : rien ne doit se lire comme une exagération de la manipulationvers la pulpe humaine, du poil canin ou de la peau dure et tactile des choses. C’est ainsi que ses photos expriment la précision et le venin d’une réalité qui s’expose, semodifie, s’imprime en format géant.

Chose, lieu ou visage y dévoile un travestissement intègre. Images reconstruites, infidèles a priori, mais paradoxalement plus offertes encore à la sincérité. Celle d’unface-à-face personnel, engagé, qui fait de lui un passeur d’images autant que de vies et de sensations vers chacun de nous.

Laurent Boudier, avril 2009

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Sylvie

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It is true that African faces viewed close-up, iron sculptures, a translucent disk of scarlet beet, the face of a dog, or the streamlined body of a racecar have nothing incommon. Regardless of how we see the photographs—as still lifes or as living subjects; skin textures or vegetable surfaces; folds in metal or a mantel of forms—one willnot find a link that unifies these various objects. At first glance, Antoine Schneck’s photographs seem highly heterogeneous, and, according to the chronology of thephotographs—from 2005 to 2009—the iconographic source does not adhere to a strict monologue. On the contrary, they constitute a succession of cycles of interestand depths nourished by curiosity.

When we met in his atelier—a small dark apartment with closed shutters, one room with oversize computer equipment, another for photo shoots—thisis the first thing he told me. Antoine confessed to a sort of embarrassment regarding the comprehension of his approach, an approach that involves a multiplicity of questsand observations. To my mind, this does not detract from his work, but is rather the very expression of the primal force behind photography. Even an amateur knowsthat to place one’s eye behind a lens immediately focuses the attention onto the world, onto a field that is open and seemingly without borders, almost without edges.An image is born through exclusion. What fits into the frame constitutes the image and signifies it.The rest is outside the frame. Yet nothing is that simple: the famous “leftover”—considered unworthy to be captured on film - is in fact just as active. It is as one withthe image, and by the very fact of its exclusion it precedes the act of taking a photograph. It stimulates by its shadow this bit of landscape, body, face or light, withoutany clear demarcation. In fact, the painter, writer or musician agrees, confirming that what is offered to the viewer, the reader or the listener (the work itself) is, ineffect, a fragment, filled with sacrifices and impasses. In this manner, the elements inside and outside the work of art seem connected—art expresses a whole by havingsuperimposed the possible lives of the work of art lying in fallow, and the work is born out of these exclusions by a sort of mysterious and authoritarian act, made viaa specific expertise, expression and imposed vision. Almost making a mental landscape of a face.

One must appreciate Antoine Schneck’s photographs not from the perspective of the genre but rather for their technique. One sees, for example, what connects his largeportraits, where studies of surfaces and the quest for faces emerge, and where the power of texture and the human condition predominate. “Please think of somethingyou like,” Antoine Schneck asked the people he photographed in a remote village in Burkina Faso, then in India and China. The models are seated one at a time—aswith photographers in the old days—in front of a large covered camera, isolated in a kind of tent made of white cloth with a hole for the camera lens. “Therefore,” saysAntoine Schneck, “each subject is shielded from the photographer (whom he cannot see) and from the gaze of others.” What are they thinking about? What place,moment or memory? What strikes me are the pupils, the wrinkles, the shadings of these faces, which tell a story that surpasses a simple analysis of features, or thesimple image of self. In each face is an imprint, smoothly confessed with a grace devoid of anxiety, of experiences and life conditions, the wind, temperature, workingthe land, traditional celebrations and a sense of community. All of this in a face? The outside world fills the whole inner world, condensing this very secret inside and thedaily routine of the outside world. The obvious technical precision and hypersensitivity to detail do more than serve truth. If photography seeks to capture veracity, it does soby exulting in a palpable if disconcerting relationship between live matter and artistic transcription. It is precisely this relation between the subject and the photographer’smethod that colors everything: the skin, a beard, and a half smile all create a cartography. And the manifestations of this abstraction strike me when I look at Antoine Schneck’s photographs. He deliberately opts for the most concrete materials, the mostindisputable encounters and objects, in a way, the “serious” reality. This is how one must see his gallery of dogs—bulldog, Labrador, Chow Chow—againstblack backgrounds, with their shaggy heads or adorable snouts, true stars through the camera’s clear eye, true photographic engravings of urban style. More thanreal—extraordinary. But one must also understand this will to sublimate the necessarily red bodies of Ferraris, or useful objects such as a light bulb, wrench, machineryor endless-seeming shelves: each image offers a state of being, with perspectives subverted by the technique of photographing from different angles then reassemblingthe photographs into one single image that substitutes for the real, even though optical logic has been defied. Something like Piranesi and his optical illusions. Antoine Schneck delights in this system, introducing light, quasi-invisible touches that produce an imperceptible panic in our visual perception and logic. Antoine Schneckdoes this with an absolute mastery of the subtle: nothing stands out as an exaggerated manipulation of human flesh, the fur of the dog, or the hard and tactile skin ofthings. It is thus that his photographs express precision and the starkness of a reality that exposes and adapts itself, and is then produced in giant format.

Things, places or faces unveil an honest distortion. Reconstructed images, which are a priori unfaithful, are paradoxically even truer to life. It is these engaged andpersonal face-to-face encounters that make Antoine Schneck a transmitter of images, lives and sensations to each of us.

Laurent Boudier, April 2009

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Le visage, encore chose parmi les choses, perce la forme qui cependant le délimite.Ce qui veut dire concrètement : le visage me parle et par là m'invite à une relationsans commune mesure avec un pouvoir qui s'exerce, fût-il jouissance ou connaissance.

Emmanuel Levinas

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Gourmanché et PeulDu masque à l'âme

Mahadagha, à l’est du Burkina Faso

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Yerpaguiba Lompo12

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Gnaloundé Diallo14

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16 Safia Diallo

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Soundé Koumbo18

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Thombiano Diakoua20

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Pascal Lompo22

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Hounou Barry

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Mariam Diallo

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... le visage est sens à lui seul. Toi, c'est toi. En ce sens, on peut dire que le visage n'estpas "vu". Il est ce qui ne peut devenir un contenu, que votre pensée embrasserait ;il est l'incontenable, il vous mène au-delà.

Emmanuel Levinas

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Miao Yao et Dong

Grandes montagnes Miao au nord duGuangxi au sud de la Chine

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Chen Nai Ben28

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Wang Pei Pai30

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Xie Nai Shui32

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Long Qing Guang34

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Lu Nai Liu36

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Wei Xing Yi

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Liang Nai You

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Le visage de l'Autre m'intime l'amour, ou du moins m'interdit l'indifférence à son égard

Alain Finkielkraut

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Toda, Kota et Kurumba

Montagne du Nilgiri Tamil Nadu au sud de l’Inde

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K. Krishnan42

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Rajamma44

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Rengayyan46

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Kallai48

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Kumari50

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S. Raman52

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1963 Antoine Schneck naît le 27 août à Suresnes.

1985 Ecole d’architecture Paris-la-Seine.

1988 Ecole nationale supérieure Louis Lumière.

1992 Lauréat de la Fondation CARAT.

Expositions

1999 Attention Talents, Galeries Fnac de Paris, Toulouse, Nantes, Marseille.

2001-2002 Antoine Schneck, Photographies, exposition personnelle itinérante, centres culturels françaisde Bucarest, Lasi, Timisoara (Roumanie), Kiev (Ukraine), Chisinau (Moldavie).

2002 Tsiganes en Roumanie, exposition personnelle, Le Printemps-Haussmann, Paris.

2003 Les Mariannes d’aujourd’hui, Installation sur la façade de l’Assemblée Nationale, Paris.

2007 Portrait de Placido Domingo, façade de l’Opéra de Washington, Etats-Unis.

Favorites, Galerie Seine 51, Paris.

Etienne Viard, sculptures – Antoine Schneck, photographies, Galerie Berthet-Aittouarès, Paris.

Salon d’art contemporain Les Elysées de l’Art, Orexpo, Galerie Berthet-Aittouarès, Paris.

2008 Miao, Salon d’art contemporain ArtParis, Galerie Berthet-Aittouarès, Grand Palais, Paris.

Antoine Schneck, Portraits d’Afrique, Parcours des Mondes, Galerie Berthet-Aittouarès, Paris.

Miao, Salon d’art contemporain Les Elysées de l’Art, Galerie Berthet-Aittouarès, Paris.

Tribal Portraits, vintage and contemporary photographs from African continent,Galerie Bernard J. Shapero Rare Books, London.

2009 Indiens, Salon d’art contemporain ArtParis, Galerie Berthet-Aittouarès, Grand Palais, Paris.

Formule 1, Installation dans l’usine Ferrari, Maranello, Italie.

Antoine Schneck, Galerie Berthet-Aittouarès, Paris.

Salon d’art contemporain Triptyque, Angers.

Salon d’art contemporain Les Elysées de l’Art, Galerie Berthet-Aittouarès, Paris.

Antoine Schneck, Galerie Berthet-Aittouarès, Paris.

Prévisions

2010 Leurs chiens, Musée de la Chasse et de la Nature, Paris.

Galerie Berthet-Aittouarès, Paris.

Publications

1999 Tsiganes en Roumanie, texte de Bernard Houliat, éditions du Rouergue.

2000 Les Tsiganes, texte de Hugues Moutouh, Collection Dominos, Flammarion.

2001 Jardins de Poitiers, texte de agnès zamboni, Patrimoine et Médias.

2003 Envies de gâteaux, texte de Sylvie Girard-Lagorce, Flammarion.

Envies de bonbons, texte de Sylvie Girard-Lagorce, Flammarion.

2007 Trilogy, Burkina Faso, portrait by Antoine Schneck, Revue Soon, décembre.

La cuisine de la Diaspora, texte Deborah Haccoun, Minerva.

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Nous remercions chaleureusement pour leur soutien

Dominique Antoine

Edgar Cohen Skalli

Françoise Grelots

Laurent Halimi

Shrikanth Kolari

Thomas Ladonne

Anthony Leuba

Norbert Lompo

Robin Mas

Arsène Naba

Su-Lian Neville

Maud Samuel

Marine Schneck

Jean Todt

Pour sa patience

Céline Fronval

Pour le temps volé

Eliot

© 2009 éditions Galerie Berthet-Aittouarès

© Laurent Boudier

© Yaël Pachet

ISBN 978-2-9529757-4-2

Traduction : Thomas Ladonne

Maquette : Maïwenn Cudennec, Bruno Cigoi

Achevé d’imprimer sur les presses de

Stella Arti Grafiche, Italie, en octobre 2009

contact Paris : 01 40 59 83 27

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ANTOINE SCHNECK

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