Annales de chimie et de physique. Tome XIX; 1890 une quantité d ozone dix fois plus grande clue l...

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HAL Id: jpa-00239567 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00239567 Submitted on 1 Jan 1891 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Annales de chimie et de physique. Tome XIX; 1890 René Paillot To cite this version: René Paillot. Annales de chimie et de physique. Tome XIX; 1890. J. Phys. Theor. Appl., 1891, 10 (1), pp.471-489. <10.1051/jphystap:0189100100047101>. <jpa-00239567>

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Submitted on 1 Jan 1891

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Annales de chimie et de physique. Tome XIX; 1890René Paillot

To cite this version:René Paillot. Annales de chimie et de physique. Tome XIX; 1890. J. Phys. Theor. Appl., 1891, 10(1), pp.471-489. <10.1051/jphystap:0189100100047101>. <jpa-00239567>

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fois l’ancienne. Si l’on éloigne maintenant le plateau condensateur,les feuilles d’or s’écartent d’un angle considérable, le potentieldevenant trois fois plus grand sur l’appareil formé par le cy-lindre, le plateau collecteur et l’électroscope.

Électromètre condensateur. ~et appareil est à larges pla-teaux. Son plateau inférieur est isolé par un cylindres de paraffnc,qu’une enveloppe métallique peut mettre à l’abri des poussières.Avant de se servir de l’appareil, il est important de ne pas oublierde dégager la paraffine en descendant son cylindre protecteur.

Avec cet appareil on met très nettement en évidence la diffé-

rence de potentiel que présentent les pôles d’un élément cuivre-zinc-eau ordinaire. En touchant, en effet, les deux plateaux avec lesextrémités des rhéophores de l’élément en question, enlevant si-multanément les fils, puis soulevant le plateau supérieur, on ob-servera que les feuilles d’or divergent d’un angle de 20~ environ.

Il est bon que les fils soient recouverts d’une matière isolante

comme la gutta-percha, par laquelle on les saisit.Cette notable divergence tient à la surface des plateaux et aux

soins qui ont été apportés dans leur dressage et leur vernissage.Aussi peut-on, avec cet appareil, mettre en évidence une diflé-

rence de potentiel d’un quart de volt.

ANNALES DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE.

Tome XIX; I890.

H. LES~OEUR. - Recherches sur la dissociation des hydrates salinset des composés analogues, p. 35-67 (28 àiénioire ).

L’auteur applique la méthode décrite dans son premier Mé-moire 1 ’ ) à l’étude de la dissociation des hydrates formés par lesacides iodique, borique, arsénique, oxalique ainsi que par les

oxydes de baryum eL de strontium..Les composes examinés se partagent en deux groupes :

( 1 ) Annales de Chimie et de Physique) 6e série, t. XYI, p. 3j8 ; 1889’ - Journalde Physique) 28 série, t. IX, p. 391.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0189100100047101

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1. Ceux qui possèdent, à la température ordinaire, une tensionde dissociation voisine de la tension maximum de la vapeur d’eau.

Ils sont, par suite, efflorescents. Ils cessent d’exister lorsque latempérature s’élève. Ce sont :

II. Ceux qui ont, y à la Leinpérature ordinaire, des tensions

relativement faibles. Ils’ ne s’effleurissent pas. Ils se divisent en

deux classes :

i° Les uns possèdent, à iooo, des tensions de dissociation plusou moins forues, mais sensibles. Cette classe comprend :

2~ Les autres ne commencent à s’effleurir qu’à des tempéra-tures supérieures. Ce sont :

E. BICHAT et A. GU~TZ. 2013 Étude sur la production de l’ozonepar les décharges électriques, p. 131-r44.

MNI. Bichat et GÜntz ont étudié soigneusement les diverses cir-constances qui influent sur la production de l’ozone par les dé-charges disruptives.

I. On fait passer un courant lent d’oxygène sous pression con-stante dans un appareil formé d’ un fil de platine de To de milli-mètre de diamètre tendu suivant l’axe d’un cylindre de mêmemétal. Le fil est réuni à l’un des pôles d’une machine de Holtz etavec un électromètre absolu; te cylindre est mis en communication

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avec la Terre par l’intermédiaire d’mn galvanomètre; enfin unm’o~wlei~ de 1~~. Mascart permet d’obtenir un débit constant.

L’ozone était dosé en le faisant barboter dans une solutiontitrée formée par un mélange d’arsénite de soude, d’iodure depotassium et d’un excès de bicarbonate de soude. L’ozone estabsorbé instantanément; il suffisait alors de titrer l’acide arsé-

nieux restant en dissolution par une solution d’iode équivalenteen présence de l’einpois d’amidon.On a obtenu les résultats suivants :

On voit donc que, pour un même débit, Fefiluve négatiffournit une quantité d’ozone dix fois plus grande clue l’effluve

positif.On obtient un résultat analogue en faisant agir sur l’oxygène

l’effluve produit entre une pointe de platine et un disque dumême métal. La différence entre les poids d’ozone produits quandla pointe est successivement, positive et négative est moins grandeque dans le cas du fil, mais elle est encore très nette; elle aug-mente d’ailleurs avec la distance de la pointe au disque.

Si l’on admet que la production de l’ozone est due à une éléva-tion de température produite par l’effluve, et non au passage danl’oxygène d’une certaine quantité d’électricité, ce résultat s’ex-

plique : l’effluve négatif est en effets plus chaud que l’effluve

positif.Si, dans cet appareil simple, on fait varier le débit ou le poten-

tiel, on constate que le poids d’ozone formé, par une même

vitesse de courant d’ox~rgéne, augmente avec le débit et le poten-tiel ; mais il n’y a aucune relation simple entre ces divers élé-ments. Ce poids d’ozone varie d’abord proportionnellement t aucarré du potentiel, mais cette loi n’est vraie que pour des poten-ti els inférieurs à 20 (C.G.S.). La loi de Faraday, en particulier,n’est pas applicable.

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II. En employant un appareil plus complexe, celui de 11’I..I~er-thelot, par exemple, dans lequel deux diélectriques, le verre et

l’oxygène, séparent les conducteurs entre lesquels doit se produirela décharge disruptive, on constate qu’il y a, à chaque décharge,illumination de l’a~pare~ pourvu que l’étincelle soit suffisammentlongue. _ Il se produit, dans l’oxygène, entre les deux surfaces

vitreuses en regard, une infinité d’étincelles constituant le phéno-mène connu sous le nom de pluie de feu. Elles sont d’autant

plus brillantes que la résistance du circuit est plus faible. On

constate en même temps que le poids d’ozone produit varie aveccette résistance et qu’il est d’au tant plus faible que l’étincelle estmoins lumineuse ou moins chaude.

Si, entre les deux armatures d’un tube à ozone de AI. Berthelotreliées à une machine de Hoitz, on nlain tieu t une difE’érence depotentiel constante, on n’obtient que des traces d’ozone. En mêmetemps, on constate dans l’obscurité qu’il ne se produit que demaigres étincelles, d’une manière fort irrégulière et à de raresintervalles.

En réunissant les armatures d u même tube, à un excitateurmuni de boules de il" de diamètres, on ne commence à apercevoirla pluie de fen cluse si la distance explosive est supérieure à In1’n, ~ ~.C’est la valeur en air de l’intervalle qui sépare les armatures, enadmettant le nombre 6 comme pouvoir inducteur spécifique duverre par rapport à l’air. Tant que les étincelles ne sont pas vi-sibles dans l’appareil, il ne se produit pas d’ozone. Donc la pro-duction d’ozone n’est pas due à la polarisation du diélectriqueoxygène ou à l’état de déformation qui l’accompagne.

Enfin de nonlbrellses expériences faites avec l’appareil de

,NI. Berthelot ont montré qu’il n’y a aucune relation simple entrele poids d’ozone formé et la différence de potentiel aux armatures.

Ces résultats montrent que la formation de l’ozone est surtout

liée à l’élévation plus ou moins considérable de la température del’oxygène sous l’action des décharges électriques.

E’oxygène se trouve placé dans des conditions analogues à cellesque l’on obtient dans le tube chaud-froid de M. H. Sainte-Claire

Deville. MM. Troost et Hautefeuille ont montré, en effet, qu’enemployant cet ingénieux appareil, on pouvait obtenir de l’ozonesans faire intervenir l’électricité en aucune facon.

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III. Les mesures électriques, faites dans le cas de l’appareilsimple (pointe et disque), permettaient d’évaluer en valeur absoluel’énergie mise en jeu. Le galvanomètre mesure le débit, l’électro-mètre donne le potentiel. D’autre part, du poids d’ozone obtenu,on pouvait déduire la chaleur absorbée par sa formation. Des

mesures calorimétriques ont montré que, sur 25o petites caloriesfournies par les décharges, sous un potentiel correspondant à unedistance explosive d’environ gmm, une seule était employée à pro-duire de l’ozone. Le rendement de l’appareil est donc très faible.

Il n’en est pas de même avec l’appareil de 1~. Berthelot. Enmesurant la capacité d’un tube à ozone et en s’arrangeant de ma-nière que les décharges se produisent comme précédemment purune distance explosive de gmm, on trouve un rendement considé-rable. Ainsi, dans un tube de 37CC de capacité, sur 2g petitescalories fournies par les décharges, 26 sont employées à produirel’ozone, l’expérience étant faite à - 20°.

L.-F. NILSON et O. PETTERSSON. - Sur le poids moléculaire du chlorured’aluminium, p. 145-171.

C. FRIEDEL. - Remarques à l’occasion du Mémoire précédent, p. i’;ï-i~3.

Mu. Nilson et Pettersson ont étudié la vapeur du chlorure

d’alumini um aux températures élevées à l’aide du procédé Dulonget aux températures basses à l’aide du procédé Dumas.

Ces auteurs tirent de leurs expériences les conclusions sui-

vantes :

i° A partir du point d’ébullition, le chlorure d’aluminium se

~ trouve en continuelle dissociation avec la température croissanteet n’atteint l’état gazeux parfait qu’au delà de 800° ~., où le poidsspécifique de sa vape~~r ~ = /, ~ ~ correspond parfaitement à laformule moléculaire AI C13 = I 33,1 ~ (c - 4, E~) et ~l9elz cl~fl’é~’e quetrès légèrement, même aux températures les plus hautes que l’onpuisse produire.

2° Il faut considérer l’alun1iniu111 comme un élément actuelle-ment trivalent.

l%I. Friedel fait observer que ces conclusions sont trop absolueset que, selon toutes probabilités, le chlorure d’aluminitim a une

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densité de vapeur correspondant à la formule A12 CI, entre 2000et 4000; il en a une deuxième correspondant à la formule AlC13au-dessus de 8oo".

M. WASCARZ’. - Sur la mesure du champ magnétique terrestre, p. 28g-3o5.

3i. Mascart examine dans tous ses détails la méthode de Gauss

généralement en usage pour l’étude du magnétisme terrestre etles corrections qu’elle comporte.

L’auteur a montrée dans un précédent Mémoire (1), que l’ai-inantation induite par le champ terrestre sur les barreaux quiservent aux observations apporte, dans la mesure du champ, uneincertitude qui aiecte le chiffre des millièmes.

Il montre, dans le Mémoire actuel, que la détermination expé-rimentale du second terme dans la formule de Gauss

entraîne également une cause d"’erreur qui affecte le chiffre desmillièmes. Ces causes d’erreur paraissent échapper à la précisiondes observations. e

Quand on tient compte, en o~tre, de l’airnantation induite surLe l3arreau dans la mesure des oscillations, on voit f nalelnent quel’eznploi des aimants ne permet pas de connaître sûrement lavaleur du champ terrestre avec quatre chiffres exacts.

J. VIOLLE et Tu. v~~UTHIER. - Sur la propagation du son à l’intérieurd’un tuyau cylindrique, p. 3o6-3~5.

Les auuetirs, utilisant une conduite souterraine destinée à

amener dans la ville de Grenoble les eaux de Rochefort, ont re-pris l’étude de la propagation du son dans un tuyau cylindrique.Ils ont considéré particulièrement les points omis ou laissés en li-tige par Regnault.La portion utilisée de la conduite se composait de deux tuyaux

parallèles de om, ;o de diamètre, présentant en ligne droite une

s~ ~7L72. de Cfiini. et cls I’lzys., Ge série, t,. XVIII, p. 35; 1889.

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longueur de 6~,3~5 environ. Ces deux tuyaux pouvaient êtreemployés isolément, ouverts ou fermés ; on pouvait aussi les

réunir à leurs extrémités par un coude demi-circulaire de même

diamètre intérieur que les tuyauxMM. Violle et Vauthier ont employé les appareils qui avaient

servi autrefois à Regnault; ils n’ont changé que les membranesqu’ils ont prises beaucoup plus minces et plus sensibles. Ils ont

aussi employé avantageusement les tambours manométriques deM. Marey. Enfin l’oreille leur a permis diverses constatations.

L’onde sonore a été produite au moyen de pistolets on d’in-surtiments de musique.

Ces expériences ont permis d’établir les faits suivants :

io Quelle que soit la nature de l’ ébranlernen t initial, l’ondesonore, par le fait même de sa propagation, tend vers une formesimple, déterminée.

2~ Cette forme une fois atteinte, les différentes parties de l’ondese propagent avec une même vitesse uniforme qui doit être re-gardée comme la vitesse normale de propagation du son.

3° L’ébranlement provoqué par un coup de pistolet présented’abord une forme complexe, et les diverses parties se transpor-tent avec des vitesses différentes; mais le son1met de l’onde prendpromptement la vitesse normale, tandis que le front, parti avecune vitesse trop grande, ralentit progressivement son allure, entendant vers cette même vitesse normale.

4" L’intensité du son du pistolet n’a aucune action sur la vitessenormale ; mais l’excès de vitesse du front croît avec l’intensité.

5° Dans les limites entre lesquelles varie habituellement l’inten-sité des sons musicaux, elle ne modifie en rien leur vitesse depropagation, laquelle atteint très vite la valeur normale.

6° Les différences de hauteur des sons musicaux sont égalementsans influence sur leur vitesse de propagation.

7° Dans un tuyau de o~, ~ le coup d’un pistolet chargé à 39, depoudre s’entend à plus de 1 3km, le chant d’une flûte de 6pi frappeencore l’or eille à 6 kni ; mais l’un et l’autre disparaissent commeson quand l’ébranlement initial s’est fondu en une onde unique,que les membranes suivent aisément au delà de 50~’".

8° La vitesse de propagation du son à l’air libre est plus grande

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que dans un tuyau, ou l’influence des parois amène un retard enraison inverse du diamètre et dépassant om, 46 pour le son du pis-tolet transmis dans un tuyau de 1 m de diamètre.

go La vitesse normale de propagation du son dans l’air libre secet à 0° est par secon-de

Ferreur probable étant inférieure à o’1’, ~ o.

H. LE~COEUR. - Recherches sur la dissociation des hydrates salinset des composés analogues ( 3e Mémoire)) p. 533-556.

Dans ce Mémoire, Fauteur a étudié les hydrates formés par leschlorures de calcium, strontium, baryum, manganèse, nickel, co-balt et par les bromnures de sodium et de stronlitim.

Les combinaisons de ces haloïdes avec l’eau appartient auxtypes

F -1. » ii. /E m r 1 ~, 1 TT,&#x3E; /E i&#x3E; i&#x3E;-,o 1 . T 1) -"T&#x3E; ri l " TT"" 11 ri J " , T T -) " n n -- ) / TT’&#x3E; ~1

On n’a pas rencontré les hydrates avec trois ou cinq moléculesd’eau de cristallisation.

Les chlorures ofl’rent normaleinei-it le type RCl2 avec i, 2 et 6

II2 C~ ; le type Rr.:12, 4H20 se produit dans des conditions moinsgénérales. Plus la température à laquelle a lieu la cristallisationest hasse~ plus les hydrates qui prennent naissance sont riches eneau de c~^istallisation.

Les hydrates des sels haloïdes peuvent être classés à peu prèscomme il suit par rapport à leur dissociation :

479

Tous les hydrates à une molécule d’eau, à l’exception de

Ba C12, H2 0 ne se dissocient qu’au-dessus de 100°. Plusieurs

perdent de l’acide chlorhydrique en même temps que leur dernièremolécule d’eau.

Les haloïdes se dissolvent dans l’eau en donnant une solution

saturée de tension maximum variable. Quand cette tension estfaible, ils sont déliquescents.

Voici classés, suivant leurs grandeurs décroissantes, les tensionsmaxima à --~- 20° des solutions saturées d’un certain nombre de

ces composés. C’est léur échelle de déliquescence.

BERTHELOT et P. PETIT. - Recherches thermiques sur les camphres nitrésisomériques et sur le camphre cyané, p. ~-m.

Pour le calnphre nitré dit (1., deux con1busllons dans la bonil)e

calorimétrique ont fourni pour i molécule : i3~o~,5 à volume,constant et 1371 cal ,.4 à pression constante. On a donc pour sa

chaleur de formation à partir de ses éléments : + 8gcat, 1. l./actionde l’acide nitrique sur le camphre avec production de ce dérivé eL

développe -i-- jcal, 3.Ce nombre est de l’ordre de grandeur de la chaleur de forma-

tion des éthers nitriques : soit -1- 6 al 2 pour l’éuher nitrique or-dinaire, --~- 4~a1~ ~ + 3 pour la nitroglycérine. Il fait prévoir l’apti-tude explosive dans le composé. En fait, ce composé, projeté en

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gou ttelettes fines dans le fond d’un tube de verre préalablementchauffé au rouge, détone aussitôt. Le camphre nitré a, broyé avecune solution de soude étendue, se dissout intégralement. La cha-leur dégagée a été trouvée égale à +7cat, 46 à 230. Elle représentela chaleur de neutralisation diminuée de la chaleur de dissolution,chacune de ces chaleurs étant d’ailleurs inconnue.Le ~Zito~ccc,~2~lzj~e phénol forme un hydrate à une molécule

d’eau et la chaleur de combustion moléculaire de ce composé esti33a~,8 à volume constant, i33~~3 à pression constante. Lachaleur de formation est égale à -~- Ig5cal, 2.La chaleur de dissolution de l’hydrate est - 2Ca~, 76, celle du

composé anhydre - 1 caL ,80. Il en résulte que la chaleur d’hyda~a-tation est + ocal, 96, que la chaleur de combustion du composéanhydre est I333cal,8 à volurne constant, 1335cal,3 à pressionconstante et que sa chaleur de formation est -~- ,35cal, 2.

L’action de l’acide nitrique sur le camphre avec formation de cedérivé développe --~- 43’a’, 4, nombre qui se rapproche de la cha-leur de formation des dérivés nitrés aromatiques. _

Il existe donc entre les deux camphres ni trés isomères la mêmedifférence qu’entre un corps nitré et un éther nitrique.

Il en résulte encore que le camphre nitré phénol doit être moinsexplosif que son isomère. C’est ce que l’expérience vérifie.

°

Traité par une solution alcaline (soude) étendue, le dégagementde chaleur -i- 1 2cal, 7 est c0111parable à la chaleur de fortnation

des benzoates. L’addition d’un excès d’alcali ne donne pas lieu à

un nouveau dégagement de chaleur. Le camphre phénol nitré secomporte donc sous ce rapport comme le trinitro-phénol; c’est unacide bien caractérisé.

Le ca~~2fozne cyané a une chaleur de combustion moléculairede + 1 4g4ca1., 8 à pression constante et I ~.g6c~~, 3 à volume con-

stant ; sa chaleur de formation est + 58cal, 5..Un excès de soude étendue le dissout entièrement à 23° avec

absorption de - 1 cal, 24. Le phénomène thermique est ici la dif-férence entre la dissolution et la neutralisation; mais on peut eninduire que la chaleur de neutralisation doit être faible.

48I

BERTHELOT et P. PETIT. - Sur la chaleur animale et sur les chaleurs

de formation et de combustion de l’iarée, p. 13-20. ,

La combustion de l’urée eut lieu facilement dans la bombe ca-

lorimétrique; la chaleur de combustion pour 1 ge fut 2530cal, l,soit

La formation de l’urée solide en partant du carbone (dianiant)et de ses constituants gazeux dégage -f- 80eal, 8. La chaleur de dis-solution vers 1 JO est - 3eal@ 58 ; on en déduit clue la chaleur de

formation de l’urce dissoute dans l’eau est + 77cal, 2. et clue sachaleur de combustion est -~- J60eal,g.La formation d’urée solide et d’eau liquide en partant de Ï’anh~7-

dride carbonique et de F ammoniaque dégage -T- 3 ~ cal, i et la forma-tion de l’urée dissoute en partant de l’acide carbonique dissous etde l’ammoniaque dégage _i_ 4cal, 3.La formation de l’urée en partant du carbonate d’ammoniaque

dissous absorbe de - 6eal, I~ à - 8,al@ 0, ce qui explique pourquoielle n’a pas lieu directement. Au contraire, la transformation del’urée en carbonate d’ammoniaque dissous dégage -~- 6cal, 4 à

+ geaI, 0; aussi a-t-elle lieu aisément sous l’influence de fermentsspéciaux.La transformation isomérique du cyanate d’ammoniaque en urée

dégage environ --~- 7cal, 1.L’ox~dation complète de l’urée dégage une quantité de chaleur

inférieure de 11 1 cal, 8 à celle de ses éléments combustibles sup-posés libres; mais cette oxydation complète n’a lieu que dans descirconstances exceptionnelles.

Il semble que l’azote amidé qui a concouru à constituer les

principes immédiats des êtres vivants est brillé bien plus diffici-lement que leur carbone et leur hydrogène. Cet azote est suscep-tible d’être converti en ammoniaque et, lorsqu’il est introduit dansl’organisme par les aliments, il est éliminé avec une perte très faiblede son énergie.

482

BERTHELOT et PETIT. - Sur les difrérents états des carbones graphiues et surles dérivés chimiques qui leur correspondent, p. 20-~5.

Les graphites obtenus par différents procédés ont été convertisen les oxydes graphitiques correspondants d’après la méthodedécrite antérieuremen t (1).

I. GRAPHITE DE LA FONTE. 2013 L’oxyde graphitique a la coin-position suivante : C, 62, ; ; H, I , 3 ; 0, 36, o qui correspond à laformule empirique C7H203 ou son multiple C28H8012 employéecomme terme de comparaison. La saturation au moyen de l’eaude baryte indique la monobasicité pour la formule empirique oula tétrabasici té pour la formule rationnelle.Ce composé déflagre subitement lorsqu’il est porté à une cer-

tapine température. Sa décomposition, effectuée dans un tube

scellé, par un échauffement régulier, produit de l’eau, de l’acidecarbonique et de l’oxyde de carbone; ces deux derniers dans lerapport de deux volumes du premier gaz pour trois du second.

L’ ox)/de j~~~no~,-ncz~I~ z ti ~ ue est n oir . - Il a f o urni à l’ analyse(cendres déduits) : C, 86, 5 5 ; H, o, jo j C), 12, ~ 5. Il peut être re-prèsenté par la formule C4 (j H 605.

II. GRAPHITE AMORPHE OU PLOMBAGINE. - L’oxyde graphitiquea la composition suivante : C, 56 2 : H, ~ 1 ~ 5 ~ ~ ® ~4 2 &#x3E; t ~ Az, o, i quicorrespond à la formule C5 6 H22 011 ou C22 H8 O’ 2. La décompo-sition en vase scellé a fourni de l’eau, de l’acide carbonique, del’oxyde de carbone, dans des rapports voisins de 3 : 2. L’acide py-rographitique contenai t : C, 83, 85; H, u, ~2 ; 0, ia’,-/13 pour 100;il peut étre représenté par la formule C4" HG OG.

III. GRAPHITE ÉLECTRIQUE. - Le carbone converti en graphitedans l’arc électrique fournit un oxyde gi-aphitiqtie de composi-tion C, 5 ~, g5 ; H, 1, 55; O, 46, 35; Az, ~,25 correspondant à laformule (~28H8019 ou CI 6 Hl’ 0 1 1 -La différence entre les trois oxydes graphluiques s’explique si

( ~ ) Ann. de CÏaiy~2. et de Physique) je série, t. XIX, p. 4og.

483.

l’on regarde l’llydrogène comme existant à l’état d’eau et le car-bone comme existant à la même dose dans tous les cas. On obtentainsi :

Les comparaisons peuvent être faites aisément en admettant

du’Une même dose d’oxygène est unie, dans ces trois corps, à descarbones différet-nmenu condensés, à savoir C56 dans le premier,,C’¡4 dans le deuxième et ~32 dans le uroisième oxyde, 1 ces con-

densations croissant suivant une progression régulière.Les oxydes graphitiques et pyrographidques lurent brûlés dans

roxygène comprime ~i ~5alm, au sein de la bomlae calorimétrique.

Oxyde g’raphitique de la ~ô~2te. - La chaleur de con1bustionmoléculaire fut 253 ocal, o à volume constant et 2527cal,7 à pressionconstante.

La chaleur de combustion moléculaire de l’ox)/de hy’t~ogu°~-ph~tzc~ue fut 4479cal, 4 à volume constant et 4478cal,8 à pressionconstante. La chaleur de forlnation est

Ces chiffres ne donnent pas une idée exacte du phénomène,une portion de l’ox~Tgèr~e du composé ayant été ~xée sous formed’eau, au moment de sa formation, et, par conséquent, répondantà une perte d’énergie clu’on ne peut évaluer exactement. Mais, sil’on déduit la valeur maxima de cette perte, on voit que la cha-leur développée pour chaque atome d’oxygène qui entre en com-binaison est seulement -~-i5~~3, chiire inférieur à. la chaleur deformation de l’oxyde de carbone et, a fortiori, à celle de l’acidecarbonique. Ce fait explique comment l’oxyde graphitique peutdégager de la chaleur en produisant de l’acide carbonique et del’oxyde de carbone, par sa transformation pyrogénée, et même

pourquoi l’excès d’énergie ainsi développé s’emn ~agasine en partie

484

dans l’oxyde pyrographitique de façon à en former un composéendothermique.La conversion de F oxyde graphitique en oxyde pyrographitique

dégage -1-162~,6. Si l’on prend o, 20 pour la chaleur spécifiquemoyenne des produits de la réaction, ]a température de décompo-sition est environ 600°.

Oxycle ~-rc.c~lz~~z~cce cle lcc wlombab Ljze. - Chaleur de com-bustion moléculaire : 263~~, j à volume constant; 2633( al, 8 à

pression constante.Chaleur de formation depuis le diaman t, 20133 51~,6; depuis le

graphite, -r-365~~6.

0~~3 ~~yj7o~~a~~-~~lt~tzlzee cle la ~~7~~~~/ze. - Chaleur decombustion à volume constante ~t5~~o; à pression constante,41 56cal, 1.

Chaleur de formation depuis le diamant, -t- 200cal, 1; depuis legraphite, + 22 :¿cal, l .

®.xy~e c~’~c ~-~~c~~~zzte électrique. -- Chaleur de combustion àvolume constant, 2606cal, 03 ; à pression constante, 2602cal, O.

Chaleur de formation depuis le diamant, + 383cal; depuis legraphite, -T-3c~~.

Les chaleurs de formation des oxy des graphitiques sont très

différentes et caractérisent les différentes espèces. Ces chaleurs deformation rapportées à un même poids de carbone sont repré-sentées par les nombres respectifs : i3,g, 12,5, 13,7; nombresfort voisins malgré la différence considérable des doses d’oxygènefixées, lesquelles varient comme les nombres 4~5 et 7 . Cette simi-litude dans la chaleur dégagée par des oxydations aussi inégalescaractérise plus profondément la spécialité des divers radicaux

graphites et celle des oxydes qui en dérivent.

BERTHEL07~. - Sur la chaleur animale. Chaleur dégagée par l’actionde l’oxygène sur le sang., p. 177-202.

_

Les expériences furent fai tes avec du sang de mouton défibrinérecueilli dans un flacon qui a été complètement rempli et closaussitôt. On l’a laissé reposer vingt-quatre heures. Ce sang, ruti-lant au moment où on l’a recueilli, a pris au bout des vingt-quatre

485

heures, la teinte brune du sang veineux. Sa densité était ï~o5jà q° et sa chaleur spécifique 0,872.Le sang fut placé dans un calorimètre et l’on y fit passer pen-

dant quinze minutes un courant d’azote saturé d’humidité. Onfait ensuite passer un courant d’oxygène sec en observant la tenl-pérature à des intervalles très rapprochés. Avant t de peser le calo-rimètre, on chasse l’oxygène contenu dans l’espace vide au moyend’un courant d’azote.

Dans une expérience, i oo volumes de sang ont absorbé 20vol, 2d’oxygène; dans une autre, 18~°1, 5. La chaleur dégagée pour 32grd’oxygène était 1 4caB 63 dans le premier cas, 1 iÍcal, 9 dans le se-

cond ; en moyenne 1 4eal, 77. La formation de l’oxyde d’argentdéveloppe + 14,,al@ o ; celle du bioxyde de baryum, 24cal, 2; celle

du bioxyde de plomb, a4~?5 pour 3~gr d’oxygène. On voit doncque la chaleur dégagée dans la formation de l’oxyhémoglobine estdu même ordre de grandeur que la chaleur de formation de plu-sieurs oxydes véritables.La combinaison de l’ox,yde de carbone avec 1"hémoglobine

développe --;- 18,,al@ o et 1 9’~l, 4, en moyenne + 1 8cal, 7 pour 28gr.Ce chiffre est du même ordre que celui observé avec l’oxygène,mais un peu plus grand.La chaleur développée par l’action de l’oxygène sur le sang est

à peu près le 7 de la chaleur d’oxydation du carbone par le mêmepoids d’oxygène ; il en résulte que la chaleur animale peut être

décomposée en deux parties : une première portion, le 7 environ,se dégagerait dans le poumon même, par la fixation de l’oxygène;tandis que les ) restants se développeraient au sein de l’éco-

nomie, par les réactions proprement dites d’oxydation et d’liy-datation.

Le développement de chaleur dans les poumons est presqueexactement compensé par l’absorption de chaleur due à la réduc-tion de l’acide carbonique à l’état gazeux et à celle de la vapeurd’eau. Le sang peut être tantôt refroidi, tantôt réchauffé dans lepoumon, suivant les conditions de température et d’état hygromé-trique du milieu ambiant, et, sans doute aussi, suivant les condi-tions normales ou pathologiques du milieu intérieur; mais ceséchauffements, aussi bien que ces refroidissements, ne sauraient,dans l’état normal, s’écarter beaucoup de Tu de degré.

J. de Phys., 2e série, t. X. (Oclobre 18gr.) 33

486

P. HAUTEFEUILLE et J. MÂRGOTTET. 2013 Sur la décomposilioti de la vapeurd’eau; Sur la synthèse simultanée de l’eau et de l’acide chlorhydrique, p.~i6-432.

Les auteurs se sont proposé de préciser les circonstances sus-ceptibles de modifier la décomposition de la vapeur d’eau par lescorps simples et de faire connaître les données numériques quipermettent d’exprimer la loi du phénomène dans chaque cas par-ticulier.

Des mélanges d’oxygène et d’hydrogène en proportions exigéespour la formation de l’eau et contenant des proportions variablesde chlore, ainsi que des mélanges d’hydrogène et de chlore enproportions exigées pour former de l’acide chlorhydrique avec desquantités variables d’oxygène furent soumis à l’action de l’étincelleélectrique et le chlore résiduel dosé au moyeo cl’une solution

titrée d’arsénite de soude. Si p représente la totalité de l’h~~drogènequi entre en cornbinaison, p’ la quantité qui se combine au chlore,le rapport ~2013~- est indépendant de la pression initiale et de la

P

nature de l’étincelle. Il est toujours plus petit que F unité si le

volume de chlore est supérieur à la moitié de l’hydrogène contenudans le mélange et il diminue rapidement à mesure que la propor-tion de chlore augmente. Lorsque le volume de chlore est doublede celui de l’hydrogène, la proportion d’eau déterminée par lepassage de l’étincelle cesse d’êlre appréciable. Ces résultats sonten contradiction avec la loi de Bunsen.

Avec des volumes égaux d’hydrogène et de chlore et des pro-p -P,portions variables d’ox ène le rapport ~2013~- est toujours plusporuions varial3les d’oxygène, , le rapport ~,- -

est touj*ours Pluspetit que l’unité et ne varie que dans des limites très restreinteslorsque l’on fait croître le rapport des volumes de l’oxygène et del’hydrogène de o, 25 à 3.Avec des volumes égaux des trois gaz, l’équilibre peut être re-

présenté par la formule suivante

A. CROVA. --- Sur l’analyse de la lumière diffusée par le ciel, p. liSO-SOf.

L’auteur a comparé, à l’aide d’un spectrol)liotomèlre, pour

487

cinq longueurs d’onde différentes, l’intensité de la lumière diffuséepar le ciel avec l’intensité de la lumière d’un carcel. Les mesures

furent faites à des époques différentes, soit au sommet du mont

Ventoux, soi à Montpellier, en se bornant à l’étude de la lumièrezénithale. Ces mesures montrent clairement la prépondérance desrayons bleus dans la lumière du ciel. Si l’on représente par 100l’intensité pour la longueur d’onde ou, 565, on trouve, pour l’in-tensité de la lumière diffusée par le ciel :

Cette prépondérance des rayons bleus diminue à partir dumatin jusqu’à midi, puis augmente de nouveau sans toutefois

atteindre, l’après-midi, une valeur aussi grande que dans la

matinée. Ces valeurs dînèrent d’aillelirs beaucoup d’une journéeà l’ autre .

Tome XXI, 8go.

CROYA et HOUDAILLE, - Observations faites au sommet du mont Ventoux,sur l’intensité calorifique de la radiation solaire, p. i88-2o5.

Les observations ont été faites simultanément au sommet du

mont Ventoux à Igoom d’altitude, au village de Bedoin dont l’al-titude est de 300"’ et la distance horizontale au sommet du Ven-toux de Iokm et enfin à Montpellier. Les auteurs se sont servis del’actinomètre enregistreur de Crova légèrement modifié.

Les courbes obtenues ont montré que :

z° Les oscillations continuelles de la courbe solaire, déjà ob-servées à Montpellier, se produisent aussi au sommet du yentoux,mais avec une amplitude moindre, et sans synchronisme avecelles.

2BJ La dépression de Hljdi, observée presque constamment à

lklontpellier, s’accuse très nettement au Ventoux où elle est au

moins aussi prononcée qu’à JB10ntpellier; il est donc évident

qu’elle est bien due à la migration verticale diurne de la vapeurd’ean, et non à l’influence du voisinage de la mer.

488

3° La constante solaire peut atteindre, à l’altitude de 1 groom,une valeur très voisine de 3~ à laquelle conduisent les travauxde M. Langley sur le mont Whitney. Il y a lieu de croire que, àdes altitudes plus grandes, la méthode de l’enregistrement pour-rait donner des valeurs un peu supérieures même à 3cal.

4° Le degré de polarisation de la lumière diffusée par le cielparaît augmenter avec la constante solaire, avec la pureté du cielet la transparence calorifidue de l’atmosphère.

5° La transmissibilité des radiations à travers l’atmosphère varieen sens inverse de l’absorption qu’elle a déjà subie; elle diminuequand la constante solaire augmente, et est moindre à de grandesaltitudes qu’au niveau de la mer.

BERTIIELOT et ENGEL. - Recherches thermiques sur les états allotropiquesde l’arsenic, p. 28~-288.

De l’arsenic cristallisé et de l’arsenic amorphe obtenus par laréduction de l’acide arsénieux au moyen de l’acide hypophospho-reux furent dissous dans de l’eau de brome placée dans un calo-rimètre. Les quantités de chaleur développées à 7° (A5 == ’75gr)furent :

Ces chiffres ne s’écartent guère du nombre + 83cal, 7 observépar Thomsen à i 8°.

Les deux variétés d’arsenic dégagent donc des quantités dechaleur presque iden tiques, en formant une même combinaison.Ces relations sont du même ordre que celles qui existent entre legraphite et le diamant, le soufre cristallisé et le soufre amorphe.

H. LESCOEUR. - Recherches sur la dissociation des hydrates salinset des composés analogues (lie Mémoire), p. 5 1 1-565.

L’auteur étudie la dissociation des hydrates des sels suivants :carbonate neutre de soude, nitrate de chaux, sulfates de soude,de chaux, de magnésie, de zinc, de cuivre, phosphate, arséniateet acétate de soude.

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Un petit nombre seulement d’hydrates salins ne présentent pasde dissociation notable à t oo°. Ce sont :

Tous les autres émettent partiellement ou totalement leurvapeur d’eau au-dessous de 100°, et quelques-uns dès la tempé-rature ordinaire. Ceux dont la tension de dissociation est supé-rieure à la force élastique moyenne de l’humidité atmosphériquesont dits efflol,escelîls :

IV1. Lescoeur signale des hydrates anOFlnaux ou accidentels,caractérisés par la propriété qu’ils possèdent de fournir des solu-tions saturées qui se trouven t en sursaturation, par rapport auxpoussières de l’air et aux hydrates normaux. Ce groupe paraîtnombreux. L’auteur a seulement examiné :

Tous ces composés et les solutions saturées qu’ils formentofl’rent une tension de dissociation ou une tension maximum infé-

rieures aux tensions correspondantes des hydrates normaux ou deleurs solutions saturées. RENÉ PAILLOT.

C.-V. BOYS, A.-E. BRISCOE et W. WATSON. 2014 On the measurement of electro.magnetic radiation (Sur la mesure de la radiation électromagnétique); Phil.Mag., t. XXXI, p. 44-64; I89I.

Deux méthodes ont été employées pour obtenir expérimentale-ment le moyen carré de l’intensité des courants ondulatoires