Amazones, a collective exhibition

4
La Galerie d’Art des Lycées de la Borde-Basse Communiqué de presse Les Amazones Soraya Azouz, Frédérique Joucla, Sophie Testa Du 30 avril au 29 mai 2010 Exposition collective Vernissage le jeudi 29 avril à 18h00

description

Contenporary art, art contemporain

Transcript of Amazones, a collective exhibition

Page 1: Amazones, a collective exhibition

La Galerie d’Art des Lycées de la Borde-Basse

Communiqué de presse

Les AmazonesSoraya Azouz, Frédérique Joucla, Sophie TestaD u 3 0 a v r i l a u 2 9 m a i 2 0 1 0

E x p o s i t i o n c o l l e c t i v e

Vernissage le jeudi 29 avril à 18h00

Page 2: Amazones, a collective exhibition

P r é s e n t a t i o nL e s A m a z o n e s , l e c o l l e c t i f

Le collectif des Amazones est né en 2000 avec son inauguration dans le Sud Est de la France. Les membres fondateurs sont Soraya Azouz, Laure Moulares et Sophie Testa. Le collectif est né de la volonté de s’associer en tant que femmes artistes.

Dix ans après, les Amazones proposent une exposition collective à la galerie de la Borde Basse à Castres dans le Sud Ouest. Cette expo-sition présente les travaux de Frédérique Joucla, Soraya Azouz et Sophie Testa.

Les trois démarches singulières, entre peintures, dessins et photographies, sont ici associées à la femme, son quotidien et sa place dans les sociétés contemporaines. La thématique de l’exposition, au-delà des questions de genre, amène à une réflexion sur l’idée commune de la perte d’identité et du déracinement engendrés par les sociétés modernes.

Dans ce contexte, les trois artistes surexploitent la notion d’identité, du grotesque à son effacement presque total. Il semble que cette ten-dance à créer de nouvelles formes d’identité ou d’identités fictives (Frédérique Joucla), à projeter l’effacement de l’humanité au profit de fichage des individus (Soraya Azouz), et à se référer à des modèles traditionnels de reconnaissance identitaire voués à disparaître (Sophie Testa); met en relief ce vide pressenti dans les sociétés occidentales par les postmodernes.

Conférence en présence des artistes, le 30 avril 2010 à 10h00Réservé aux étudiants de la borde Bassehttp://pedagogie.ac-toulouse.fr/lyc-borde-basse-castres

Exposition du 30 avril au 29 Mai 2010Ouverture les jeudis de 10h00 à 18h00 (hors vacances scolaires)Entrée libre et gratuite

Page 3: Amazones, a collective exhibition

Soraya Azouz

Entre esprit d’espionnage et carnaval : Sur fond de polémique concernant le fichier EDVIGE, je peins un regard posé sur l’actualité sociale et politique. Les thèmes abordés sont essentiellement liés à la femme, à son existence, à sa condition, à son quotidien, dans des environnements différents. `Le fil conducteur de cette série de tableaux est une frise de couleur composée d’une accumulation de petits points éva-nescents (sorte de confettis) qui symbolise la perte de mémoire, la fuite du temps. Les neuf tableaux de la série EDVIGE sont narratifs, engagés et apparaissent comme des zooms photographiques entre réalité sociale et fiction identitaire.

Soraya Azouz

EDVIGE // Entre esprit d’espionnage et carnaval

Le Carnaval , sér ie EDVIGE 2009,Toulouse

La mer des masques : Une série de dessins au brou de noix ,en référence au livre La mère des masques, un dogon raconte.Comment travailler à partir d’un objet tant traité dans l’histoire de l’art moderne occidental : le masque primitif? Comment mettre en scène cet objet après Picasso, Brancusi ou Modigliani? Les dessins présentés oscillent entre le dessin d’exploration (à partir du 16 siècle) et le travail de la matière initié par le peintre Miguel Barcelo.

Sophie Testa

Sophie Testa

Les grotesques : Une série de photographies. L’artiste se met en scène, pour jouer des clichés et interroger les aspects fétiches du féminin. Entre le vrai et le faux, je préfère m’amuser du faux, sur de vraies photos. Me prendre au double jeu du jeu de scène et du jeu de lumière. Jouer le jeu du jeu d’enfant ou du jeu d’acteur. Jouer de mon visage et de mon corps pour jouer des coudes dans les représentations du féminin. Un jeu de fille, en somme, ai-je souvent entendu. Jouer de son corps comme tout le monde en définitive, avec toutefois des règles particulières ; des conventions personnelles, arbitraires. Disons que j’envisage les stratégies du simulacre comme des ouvertures possibles vers un imaginaire.

Frédérique Joucla

Frédérique Joucla

Autoportrait, Les grotesques 2000

Les Grotesques

La mer des Masques

Déesse Orisha Iko d’Ife, 1906, Marseille

Page 4: Amazones, a collective exhibition

Contact : [email protected]él : 05 63 62 11 90

Les Lycées de la Borde Basse81100 CASTRES

Le comité de pilotage de la galerie d’art des Lycées de la Borde-Basse

Avec le soutien du conseil Régional Midi Pyrénées