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révolution russe de 1917 (bolchévique)    

de larges extraits du livre : du Professeur Antony C. Sutton : « Wall Street and the Bolshevik Revolution »

Par Résistance71 en 2011  

https://resistance71.wordpress.com/          

Version PDF par JBL1960 en 2017 www.jbl1960blog.wordpress.com    

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~ 1ère Partie ~

https://resistance71.wordpress.com/2011/12/12/au-coeur-du-nouvel-ordre-mondial-wall-street-et-la-revolution-bolchevique-professeur-antony-sutton-1ere-partie/

(bolchévique) Note des traducteurs : Le professeur Antony Cyril Sutton (1925-2002), économiste et historien britannique ayant vécu une très grande partie de sa vie aux États-Unis, est une sommité

cercles restreints. Pourquoi ? e sa vie professionnelle à

rechercher et à analyser les dessous du pouvoir. Il était un conservateur qui ne pouvait accepter le degré de trahison des

monde économique, politique et social.

professeur entre 1968 et 1973 à Stanford University (Californie), maître de recherche associé au Hoover Institute, un des

états-unien. Entre 1968 et 1973, il publia en trois volumes les fruits de ses

États-nsfert de technologie était tel que cela

en était une trahison pure et simple, surtout considérant le fait, que le transfert de

du Vietnam contre les États-Unis. Le professeur Sutton non seulement condamnait -

unienne de la mort des jeunes soldats américains dans cette guerre impérialiste. Inutile de dire que le professeur Sutton se racadémique américains. En 1974, Sutton publia le premier ouvrage de sa trilogie sur les financements de Wall Street : (que nous avons traduit et publierons ici en 4 parties). En 1976, il publia le second volet de la trilogie, dont nous proposons ici la traduction de larges extraits (la traduction française totale étant à notre connaissance

Wall Street and the ,

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Voici ce qui est dit sur le site internet du professeur Sutton:

leurs publications. Sa carrière académique fut brisée par sa dévotion à découvrir et

-Vietnam et contribue par là-américains, fût construite par des entreprises industrielles américaines et payée

de fer à la construction

États-Unis ou de son assistance

Ceci est également détaillé dans le premier volet du triptyque de Sutton sur Wall Street, et nous allons vous faire découvrir ci-après, en plusieurs publications, que cela fut

tant dûment documentés

de manière irrévocable et inattaquable, sera évident pour beaucoup de lecteurs au fur et à mesure du déroulement de la recherche du professeur Sutton sur Wall Street et la révolution bolchévique (ainsi nommée car elle constitue historiquement la seconde phase de la révolution russe après celle amorcée en 1905 et qui amena les

mieux, que nous comprendrons en retour le monde contemporain et pourrons

en place.

~ Résistance 71 ~

Wall Street et la révolution bolchévique (larges extraits) 1ère partie - Par Antony C. Sutton (1974)

URL du livre original en ligne :

http://www.reformation.org/wall-st-bolshevik-rev.html Chapitre 1 Les acteurs sur la scène révolutionnaire

La forme de gouvernement soviétique a toute ma sympathie comme étant ce qui

-Rand

-président de la banque de la réserve fédérale de New York au président des États-Unis Woodrow Wilson le 17 Octobre 1918)

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Le dessin pamphlétaire qui illustre ce livre a été dessiné par Robert Minor en 1911 pour le St Louis Post-Dispatch. Minor était un artiste talentueux, très bon dessinateur et écrivain

1915 pour soi-disant de la subversion; il fut plus tard financé par des financiers importants de Wall Street. Le dessin de Minor (NdT : livre ci-dessus) met en scène un Karl Marx barbu et hilare se tenant sur Wall Street avec un exemplaire de la revue sous le bras et acceptant les félicitations de financiers connus

John D. Rockefeller, John D. Ryan de la National City Bank et

dentition, qui se tient en arrière-plan. Wall Street est décorée avec des drapeaux rouges. La foule en liesse et les chapeaux jetés en

ggèrent que Karl Marx devait avoir été un homme populaire au sein du district financier de New York. Minor rêvait-il ? Bien au contraire, nous allons voir que Minor était

très terre à terre en décrivant une alliance enthousiaste entre Wall Street et le socialisme marxiste. Les personnages du dessin de Minor, Karl Marx (symbolisant les révolutionnaires du futur Lénine et Trotski), JP Morgan, John D. Rockefeller et Robert Minor lui-même, sont aussi des personnages importants de ce livre. Les contradictions suggérées par le dessin de Minor ont été glissées sous le tapis de

spectre politique et leraisonnons- n commun et toute alliance entre eux est totalement absurde. Les facteurs qui sont contraires à cet arrangement conceptuel sont en général rejetés comme observations

et il est certain que si trop de faits inconfortables ont été rejetés et poussés sous le e est fausse.

politique, sont absolument collectivistes. Le national socialiste (par exemple le fasciste) et le socialiste international (par exemple le communiste), recommandent tous deux des systèmes politico-économiques totalitaires fondés sur la puissance politique pure et dure et la coercition individuelle. Les deux systèmes demandent un contrôle monopoliste de la société. Alors que le contrôle monopoliste des industret de John D. Rockefeller, vers la fin du XIXème compris que la manière la plus sûre de gagner un monopole sans conteste était

ociété pour les monopolistes et ce sous

ire de la révolution bolchévique. Ainsi un emballage conceptuel alternatif des idées politiques et des systèmes politico-économiques serait de classifier le degré de liberté individuelle contre le degré de

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contrôle politique centralisé. Sous une telle clas

constater que les tentatives du contrôle monopoliste de la société peuvent être étiquetées différemment tout en ayant des traits de caractère très similaires.

de tous les marxistes et socialistes. Cette idée erronée trouve son origine avec Karl Marx et fut sans aucun doute très utile pour ses objectifs. En fait, cette idée est un non-sens total. Il y a eu une alliance continue, même si savamment dissimulée, entre les capitalistes politiques internationaux et les socialistes révolutionnaires internationaux

parce que les historiens, mis à part quelques exceptions notoires, ont une conception marxiste inconsciente bi

sont les ennemis mortels de la libre-entreprise et de ses entrepreneurs et aussi, au vu

marché captif parfait pour les capitalistes monopolistes si une alliance peut être établie avec les tenants du pouvoir socialiste. Supposons, car monopolistes américains aient été capables de réduire une Russie sous planification socialiste au statut de colonie technique captive ? Ceci ne serait-logique internationaliste du XXème siècle des monopoles sur les chemins de fer des Morgan et du trust pétrolier des Rockefeller de la fin du XIXème siècle aux États-Unis? Mis à part Gabriel Kolko, Murray Rothbard et les révisionnistesdu tout été alertes de rares exceptions près, a été forcée dans la dichotomie capitaliste contre les

maintient de manière consistante cette fiction de la dualité entre Wall Street et le bolchévisme. firme J.P Morgan et aucune référence du tout concernant la Guaranty Trust Company; et pourtant, ces deux organisations sont abondement mentionnées dans les dossiers

NdT : le ministère des affaires étrangères américain), auxquels de fréquentes références sont faites dans ce livre, toutes deux étant partie des preuves principales présentées i -Aschberg ni la banque Nya Banken de Stockholm ne sont mentionnés dans la recherche de Kennan et pourtant tous deux furent essentiels au financement bolchévique. De plus, dans de circonstances mineures mais néanmoins cruciales, du moins cruciales pour notre développement, Kennan a commis des erreurs factuelles. Par exemple, Kennan cite le directeur de la banque de la réserve fédérale William Boyce Thompson comme quittant la Russie le 27 Novembre 1917. Cette date de départ rendrait physiquement impossible la présence de Thompson à Petrograd le 2

Morgan à New York. Thompson en fait quitta Petrograd le 4 Décembre 1917, deux jours après avoir envoyé le télégramme à New York. Là encore, Kennan fait état du fait que le 30 Novembre 1917, Trotski fît un discours devant le soviet de Petrograd

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América

rplus, comme Thompson était toujours en Russie le 30 Novembre 1917, alors les deux Américains qui visitèrent Trotski étaient plus certainement Raymond Robins, un

New York. La bolchévisation de Wall Street était connue dans les cercles informés dès 1919. Le journaliste financier Barron enregistra une conversation avec le magnat du pétrole E.H. Doheny en 1919 qui mentionna spécifiquement trois financiers importants, William Boyce Thompson, Thomas Lamont et Charles R. Crane:

A bord du SS Aquitaine, soirée du Vendredi 1er Février 1919.

démocratie, vous ne pouvez pas croire au socialisme. Le socialisme est le poison qui détruit la démocratie. La démocratie veut dire des opportunités pour tous. Le

bolchévisme est le fruit véritable du socialisme et si vous lisiez les témoignages intéressants devant les comités du sénat vers la mi-Janvier qui montrèrent tous ces

socialistes et des bolchéviques, et vous verriez que la majorité des professeurs États-Unis enseignent le socialisme, le bolchévisme et que cinquante-

deux de ces professeurs étaient dans des comités pacifistes en 1914. Le président évisme. Les pires des bolchéviques aux États-Unis

les capitalistes et les femmes de capitalistes et aucun ne semble savoir de quoi ils parlent. William Boyce Thompson enseigne le bolchévisme et il va sûrement convertir Lamont de JP Morgan and Co, Vanderlip est un bolchéviste ainsi que Richard Crane. Beaucoup de femmes rejoignent le mouvement et ni elles ni leurs maris ne savent de quoi il retourne ou ce à quoi cela mène. Henry Ford en est un autre, ainsi que la majorité

démarcation des races, des gens et des nations géogra

communistes. Notre histoire postule un partenariat entre le capitalisme international monopoliste et le socialisme révolutionnaire international pour servir leur bénéfice mutuel. Le coût humain final de cette alliance est retombé sur les épaules du citoyen

monde a été propulsé vers une planification socialiste monopolistes dans le monde de la politique et de la révolution. Ceci est aussi une histoire réfléchissant la trahison de la révolution russe. Les tsars et le

États-Unis auraient pu exercer une influence dominante pour amener une Russie libre, cela trébucha sur les ambitions de quelques financiers de Wall Street, qui pour leurs intérêts personnels, pouvaient accepter une Russie tsariste centralisée, une Russie marxiste centralisée, mais en aucune manière une Russie libre et décentralisée. Les raisons de ces

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hypothèses vont se dévoiler alors que nous développerons les faits sous-jacents et non- Chapitre 2 Trotski quitte New York pour faire la révolution

dépendra beaucoup des instructions de Mr Rockefeller à Mr Hague. Mr Rockefeller est le symbole de la classe dirigeante américaine et Mr Hague est le symbole de son outil

(Léon Trotski à New York le 13 Décembre 1938, note: Hague était un politicien du New Jersey)

Trotski fut expulsé de France, officiellement à cause de sa participation à la conférence de Zimmerwald, mais aussi sans nul doute à cause des apour le journal Nashe Slovo, publication russe parisienne. En Septembre 1916, Trotski fut poliment escorté à la frontière espagnole par la police française. Quelques jours

au prix peseta et demie par jour. Subséquemment, Trotski fut conduit à Cadix, puis à Barcelone finalement pour être mis à bord du bateau à vapeur de la compagnie espagnole transatlantique, le S.S Montserrat. Ainsi, Trotski et sa famille traversèrent

Trotski qui ne parlait que russe

et allemand ?

Trotski écrivit des articles occasionnels pour le Novy Mir, le journal socialiste russe new yorkais. De surcroît, nous savons que

Trotski Trotski lui-même, la famille voyageait occasionnellement en limousine. Ce mode de vie intrigua les deux jeunes garçons Trotski. Quand ils se rendirent dans un salon de

pas avec eux ? Ce style de vie très confortable est également en porte à faux avec les revenus déclarés de Trotski. Les seuls fonds que Trotski

Trotski -il que Trotski paya pour

une cellule de première classe en Espagne, la famille Trotski voyagea à travers États-Unis, ils ont obtenu un excellent appartement à New York, payant

pour leurs déplacements. Tout cela avec leappauvri qui écrivait quelques articles pour un journal de langue russe de faible diffusion le Nashe Slovo à Paris et le Novy Mir à New York ! Joseph Nedava estime les revenus de Trotski pour 1917 à 12 US$ par semaine,

Trotski fut à New York en 1917 pour trois mois de Janvier à Mars, cela fait donc 144 US$ de revenu du Novy Mir et disons en étant large, 100 US$ de salaire pour quelques lectures, pour un total de 244 US$. De ces 244 US$, Trotski devait donner 310 US$ à ses amis, payer pour son appartement de New-York, soutenir sa famille et trouver les 10 000 US$ qui lui furent

Trotski

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maintie argent ne sont que des

Trotski joué aux courses, ceci ne pouvait-être fait. Il est évident que Trotski avait une autre source de revenus.

Trotski

quitta New York en 1917 à destination de Petrograd pour organiser la phase bolchévique de la révolution, il quitta la place avec 10 000 US$. En 1919, le comité

États-Unis et toucha incidemment à la source des 10 000 US$ de Trotski men des dires du colonel Hurban, un attaché de Washington auprès de la délégation tchèque mena à ceci : (NdT : transcription qui établit le fait que Trotski obtint les 10 000 US$ de ressortissants allemands alors

États-

Trotski ne purent être placées dans les

plus aucun intérêt de connaître le fin mot de cette histoire de financement de Trotski [

provenance allemande est aussi mentionnée dans le télégramme officiel britannique aux autorités na -Ecosse au Canada, qui requirent que Trotski furent débarqués du S.S Kristianafjorddirectorat britannique pour le renseignement que Gregory Weinstein, qui fut en 1919 un élément important du bureau soviétique de New York, collecta des fonds pour Trotski -Zeitung, un quotidien de presse allemand de New York et sponsorisé par le gouvernement allemand [ Woodrow Wilson et un passeport pour Trotski Le président Woodrow Wilson fut la bonne fée qui donna un passeport à Trotski pour

rWoodrow Wilson, et ce malgré les efforts intenses de la police britannique, rendît

possible pour Léon Trotski de rentrer en Russie avec un passeport

Le président Wilson a facilité le passage de Trotski en Russie alors que

(NdT : ministère des affaires étrangères américain), concernés par de tels révolutionnaires entrant en Russie, tentaient de manière unilatérale

après le passage de Trotski à la frontière finlando-confidentiellement informé les bureaux de passeport russe, britannique

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suspicieuses en possession de passeports

Trotski, lorsque le

S.S Kritianafjord (NdT : S.S est un acronyme pour Steam Ship ou navire à vapeur) quitta New York le 26 Mars 1917, Trotski était à bord avec un passeport américain, en

trotskistes, de financiers de Wall Street, de

avaient embarqué avec pour but des affaires légitimes. Cet amalgame de passagers a été décrit par Lincoln Steffens, le communiste américain:

agers était longue et mystérieuse. Trotski menait un groupe de révolutionnaires; il y avait un révolutionnaire japonais dans ma cabine. Il y avait un bon nombre de Hollandais qui se pressaient de revenir chez eux depuis Java. Ils étaient les seules personn

Charles Richard Crane, un soutien et ex-président du comité des finances du parti démocrate. Charles Crane, le vice-président de la Crane Company, avait organisé la Westinghouse Company en Russie, était un membre de la mission Root en Russie et avait fait pas moins de vingt-trois visites en Russie entre 1890 et 1930. Richard Crane,

NdT : assistant ministre

révolution de Kerensky,

bord à propos des conversations à que dans sa première phase,

être à Petrograd Crane retourna aux États-à dire, la continuité de la révolution), et bien que citoyen privé, il reçut des rapports de première main sur le progrès de la révolution bolchévique au long des réceptions des

un mémorandum daté du 11 Décembre 1917 e

même était de Maddin Summers, consul général américain à Moscou et la lettre de présentation de Summers dit en partie:

-joint une copie du

le département ne verra aucune objection à ce que Mr Crane ait connaissance du

e qui émerge est que Richard Crane, un

-1917 en Russie en compagnie du communiste américain Lincoln Steffens, qui était en relation avec Woodrow Wilson et Trotskidélivré sur ordre du président Wilson et de 10 000 US$ en provenance supposée de sources allemandes. A son retour aux États-

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consolidation du régime bolchévique. Ceci représente un tissu de faits intriqués, intrigants, qui demandent plus de recherche et qui suggère, bien que à ce stade sans preuve évidente, que des liens existent entre le financier Crane et le révolutionnaire Trotski. Les documents canadiens sur la remise en liberté de Trotski Des documents du court passage de Trotski entre les mains des autorités canadiennes sont maintenant déclassifiées et disponibles auprès des archives du gouvernement

Trotski fut débarqué du S.S Kristianafjord par des personnels de la marine canadienne et britannique -Ecosse), le 3 Avril 1917; il fut enregistré comme un prisonnier de guerre allemand et

-Ecosse érigé pour les prisonniers allemands. Mme Trotski, les deux garçons et cinq autres hommes russes décrits comme étant des

débarquées et internés. Leurs noms sont enregistrés par les autorités canadiennes comme suit: Nickita Muchin, Leiba Fisheleff, Konstantin Romanchanco, Gregor Teheodnovski, Gerchon Melintchansky et Léon Bronstein Trotski (toutes les orthographes identiques aux documents originaux).

-1, sous le numéro de série 1098 (incluant les empreintes digitales des pouces) fut complété pour Trotski, avec la description

Léon Trotski et son nom complet donné comme étant: Léon Bromstein (sic) Trotski

Trotski

demande une décision r

être libérés; des arrangements sont en ce moment en cours pour assurer leur passage né au capitaine Matkins de libérer Trotski avait pour origine

information

Les vues des services de renseignement canadiens sur Trotski Nous pouvons approcher le cas de la libération de Trotski sous un autre angle: celui du renseignement canadien. Le lieutenant-canadien, fondateur et président de la MacLean Publishing Company de Toronto, géra plusieurs journaux canadiens de commerce, incluant le Financial Post. MacLean avait également une très longue association avec les services de renseignement militaires

-nous laissé partir Trotski ? Comment le Canada a perdu une opportunité de raccourcir

acLean était un homme intègre,

renseignement canadiens. En second lieu, les archives du gouvernement déclassées depuis par le Canada, la Grande-Bretagne et les États-Unis, confirment les

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déclarations de MacLean à un bon degré de signifiance. Certaines déclarations de nformation à notre disposition en ce début

MacLean.

dûment responsables du prolongement de la guerre (1ère guerre mondiale), pour la

De plus, dit MacLean, ces personnes faisaient (en 1919) tout ce qui était possible pour empêchofficiels, incluant ceux de Sir Douglas Haig, démontrent que si ce ne fut pour le désengagement de la Russie en 1917, la guerre aurait été finie au moins un an avant

Trotski

Qui était Trotski Trotski

Trotski parlait mieux allemand que tski

a été ostentatoirement expulsé de Berlin en Août 1914, il arriva finalement aux États-

ent des Allemands et des Autrichiens

depuis au moins 1915 et ils découvrirent en 1916 les connexions avec Trotski qui vivait à New-York. A partir de ce moment-là

-York. Les offi

presse sale dans les bidonvilles et trouva Trotski, pour lequel il portait des instructions

service de déminage de New York ne perdit jamais le contact avec Trotski. Ils découv

Une telle activité allemande en pays neutres a été confirmée dans un rapport du

-9-764- réfugiés russes pour

Trotski qui a agi

informer la presse que Trotski était un citoyen américain voyageant avec un passeport américain et que sa relâche avait

écrit Trotski avait et continue à avoir, une très forte influence.

Là, son pouvoir est si grand que des ordres furent donnés pour que toute considération

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Trotski avait des relatio état-major allemand. Alors

quasi certain que Trotski fut aidé de la même façon. Le fond de 10 000 US$ de Trotski

américain récemment déclassifié déclare: faisant fonction de secrétaire

Pour votre information confidentielle et prompte attention: ce qui suit est la substance

allemande à Trotski. Message accorde la b

Ce message suggère une liaison entre Trotski et les Allemands en Janvier 1918, une époque où Trotski proposait une alliance

authentique et a agi nticité assumée. Ceci est

Les intentions et objectifs de Trotski Trotski a

voyagé de New York à Petrograd avec un pass

détention par les autorités canadiennes en Avril agi comme relais

entre Wilson et Charles R. Crane et entre Crane et Trotski. De plus, alors que Crane

(ambassadeur américain en Allemagne durant un rôle actif dans la phase Kerensky de la révolution; les lettres de Steffens confirment que Crane voyait la de la révolution.

st pas tant la communication parmi des personnes disparates comme Crane, Steffens, Trotski

Trotski doit être sujette à précaution:

il était un adepte du double jeu. La documentation officielle démontre très clairement des actions contradictoires. Par exemple, la division administrative des affaires

-Orapports de Trotski inconsistant Moscou ayant pour origine le journal russe Russkoe Slovo; le rapport citait une

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interview avec Trotski États-Unis était impossible:

soviets ne peut paune trahison. Il est possible que les Américains cherchent un rapprochement avec nous, motivé par leur antagonisme avec le Japon, mais dans tous les cas il ne peut

de quelque nature que ce soit avec une nation

Trotski demande cinq officiers américains comme inspecteurs d

Cette requête vers les Etats-Unis est bien évidemment inconsistante avec la rejection

évolutionnaires internationaux et tous les

capitalistes internationaux comme étant des ennemis implacables les uns des autres,

coopération opérationnelle entre les capitalistes internationaux, ceci incluant les

Trotski comme ne faisant pas partie de cette alliance. Cette tentative de réévaluation limitée sera remis plus en lumière quand nous verrons

sous le pseudonyme rumberg était aussi un conseiller confidentiel de la Chase National Bank de New York et plus tard à la Floyd Odium of Atlas Corporation. Ce rôle ambivalent était connu et accepté des deux employeurs soviétiques et

la révolution internationale et le capitalisme international. Les observations du colonel MacLean sur Trotski

-Gwatkin au profit de Trotski ou plus tard avec les accusations stalinistes des procès des années 1930 (NdT : qui disaient que Trotski était un agent de capital); elles ne sont direct connu de Trotski avec la finance internationale est à travers son cousin Abram Givatovzo, qui était un banquier privé à Kiev avant la révolution russe et à Stockholm

antibolchevisme, il agissait en fait

allégeances -être. Nous Trotski, Aleinikoff, Wolf, Coulter et Gwatkin

en agissant pour un objectif commun limité avaient aussi un but commun plus

faits. Une loyauté plus hau-

le polyglottisme rtielle.

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Chapitre 3

(Von Kühlmann, ministre des affaires étrangères allemand au Kaiser le 3 Décembre 1917) En Avril 1917, Lénine et un groupe de 32 révolutionnaires russes, la plupart

Petrograd en Russie. Ils étaient en route pour rejoindre Léon Trotski afin de ut approuvé,

facilité et financé par le grand état-major allemand. Le transit de Lénine et son passage le commandement suprême allemand

immédiatement porté à la connaissance du Kaiser; ceci fut fait afin

guerre mondiale. La possibilité que les bolchéviques puissent être retournés contre -major allemand. Le Major Général

Au plus haut niveau, le politicien allemand qui autorisa le voyage de Lénine vers la Russie fut le chancelier Theobald von Bethmann-Hollweg, un descendant de la famille banquière de Francfort Bethmann, qui devînt très prospère au XIXème siècle. Bethmann-Hollweg fut nommé chancelier en 1909 et devint en Novembre 1913 le premier

-Hollweg avait perdu son soutien au Reichstag et dût

démissionner, mais pas avant avoir approuvé le transit des révolutionnaires

Bethmann-sous Bethmann-Hollweg et qui supervisa les détails des opérations au quotidien avec les ministres allemands à la fois à Berne et à Copenhague. Le Kaiser lui-même ne fut

Russie. Bien que Lénine lui-même ne fût il savait très certainement que les Allemands fournissaient le financement. Il y eut quoi

es affaires étrangères allemand et Lénine ainsi que le montre ce qui suit: Les transferts

Décision finale : Chancelier Bethmann-Hollweg 1er 2ème intermédiaire : Brockdorff-Rantzau (ministre allemand à Copenhague) 3ème intermédiaire : Alexandre Israël Helphand (alias Parvus) 4ème intermédiaire : Jacob Furstenberg (alias Ganetsky)

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Lénine en Suisse -Hollweg fût

transfert de Lénine et bien que celui-ci fût étiqueté comme un

agent allemand. Le ministère des affaires étrangères allemand évalua les actions probables taient consistantes avec leur propre

-guerre et Lénine avmarxiste.

-être tracée dès 1915. Le 14 Août de cette année-là, Brockdorff-Rantzau écrivit au sous-à propos de sa conversation avec Helphand (Parvus) et fît une importante

t peut-pouvoirs derrière Halphand, mais ce serait sans nul doute une admission de notre faiblesse si nous devions refuser leurs services par peur de ne pas être capable de les

Les idées de Brockdorff-Rantzau de diriger et de contrôler les révolutionnaires furent en parallèle, comme nous le verrons, avec celles des financiers de Wall Street. Ce fut

révolutionnaires à la fois américains et étrangers aux États-Unis pour leurs propres intérêts. Un autre document établît les termes de la demande de Lénine, dont le point le plus intéressant fut le point #7, qui permettrait aux

Lénine avait tention de poursuivre le projet expansionniste du tsar. Zeman

po

incluant Lénine, sa femme Nadezhda Krupskaya, Grigori Zinoviev, Skolnikov et Karl Radek, partirent de la gare centrale de Berne en route pour Stockholm. Lorsque le groupe arriva à la frontière russe,

fût autorisé à entrer en Russie. Plusieurs mois plus tard, ils furent suivis par quelques 200 Menchéviks, incluant Martov et Axelrod. Il convient ici de noter que Trotski, qui était à New York pendant ce temps-là, a obtenu des fonds également traçables à des sources allemandes. De plus, Von Kühlmann fait

inhabilité Trotski était un menchévik qui ne tourna

-être liés à la condition que Trotski change de label politique. Les documents Sisson

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Au début de 1918, Edgar Sisson, le représentant à Petrograd publique états-unien acheta un certain nombre de documents russes qui étaient supposés prouver que Trotski, Lénine et les autres révolutionnaires bolchéviques étaient non seulement payés par le gouvernement allemand mais en étaient des agents.

États-Unis en toute hâte et secret. A Washington D.C, ils fnational de service historique pour identification. Deux historiens influents, J. Franklin Jameson et Samuel N. Harper, certifièrent de leur authenticité. Ces historiens divisèrent les documents de Sisson en trois groupes. Concernant le premier groupe ils conclurent:

que nous ne voyons aucune raison

Les historiens furent moins confiants quant au matériel du second groupe de

étaient des coème

étaient des faux.

La presse américaine en général accepta ces documents comme étant authentiques avec pour seule exception notoire le New York Evening Post, Thomas W. Lamont, un associé de la firme JP Morgan. Quand seulement quelques-uns furent publiés, le Post

ou deux des circulaires allemandsimple examen des en-têtes de lettres suggère que les faussaires étaient des faussaires inhabituellement maladroits, peut-être travaillant pour le marché américain très naïf. Le texte de langue allemande était truffé de termes qui étaient à la limite du

Kennan et des études faites dans les années 1920 par le gouvernement britannique.

Kennan, ceux qui les forgèrent eurent accès à des informations de première qualité. Par exemple les documents 1, 54, 61 et 67 mentionnent que la banque Nya Banken de Stockholm a servi de conduit pour les fonds destinés aux bolchéviques depuis

été confirmé par plusieurs sources très fiables. Les

bancaire entre les Allemands et les bolchéviques, le nom de Furstenberg apparaît ent de Sisson # 54 mentionne Olof

Aschberg et celui-

tions, tels que la banque allemande Naphta-Industrial, la Disconto Gesellschaft et Max Warburg, le banquier de

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Hambourg, mais des preuves plus tangibles ne sont pas au rendez-vous. De manière générale, les documents Sisson, des faux, sont quo

La partie de bras de fer à Washington

Décembre 1917. Ce rapport décrivit la nature peu intense de la révolution per se, mentionnait que le général William V. Judson avait fait une visite non autorisée à Trotski Le 28 Novembre 1917, le président Woodrow Wilson ordonna la non interférence avec la révolution bolchévique. Cette instruction vint apparemment en réponse à une

-télé conférence

t de longues discussions à Paris entre les alliés et le colonel

secrétaire Robert Lansing qui donnait une assistance financière pour le mouvement Kaledin. Il y avait aussi des rumeurs

-

bassadeur Francis câbla à Washington pour rapporter que le gouvernement bolchévique approchait de sa fin. Deux semaines plus tard, le 7 Mars

flot les bolchéviques et que cette subside était bien plus substantielle que pensée

devons nous préparer à aider quelque gouvernement national honnête que ce soit. Mais hommes, argent ou équipement envoyés à ceux aux commandes actuellement

aide matérielle au gouvernement russe actuel; des éléments sinistres des soviets

Mais il y eut des contre-

que la presse américaine

mois suivant, William Franklin Sands, secrétaire exécutif de JP

Morgan et un ami de Basil Miles, soumît un mémorandum qui décrivait Lénine et Trotski comme ayant les faveurs des masses et pressait les États-Unis de reconnaître la Russie soviétique. Même le socialiste américain Walling se plaignît

-

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publique), Swope et de William Boyce Thompson (de la banque de la réserve fédérale de New York). Le 17 Décembre 1917, apparût dans un journal de Moscou une attaque sur le colonel Raymond Robins de la Croix Rouge et Thompson et qui insinuait un lien entre la révolution russe et des banquiers américains :

-il donné aux socialistes révolutionnaires et non pas aux démocrates constitutionnels ? On devrait pourtant supposer ceux-ci plus proches et

était parce que le capital américain regardait

donné aux révolutionnaires parce que les travailleurs et les paysans font confiance aux socialistes révolutionnaires. Au moceux- Un autre rapport datant du 12 Décembre 1917 en provenance de Raymond Robins,

e banquiers américains de la mission de

millions de dollars. Le 22 Janvier 1918, Robert L. Owen, le président du comité des changes du sénat américain et lié aux intérêts de Wall Street, envoya une lettre à Woodrow Wilson recommandant une reconnaissance de facto de la Russie soviétique par les États-demande de manière urgente là-bas, la nomination de représentants en Russie pour contrebalancer professionnel en Russie.

des États-Unis et une coopération commune avec

reste de la

-étage des anciers comme Robins,

le sénateur Owen au congrès.

révolution bolchévi ~ 2ème Partie ~

https://resistance71.wordpress.com/2011/12/19/au-coeur-du-nouvel-ordre-mondial-wall-street-et-la-revolution-bolchevique-professeur-antony-sutton-2eme-partie/

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Chapitre 4 Wall Street et la révolution mondiale Avant la première guerre mondiale, la structure de la finance et des affaires des États-Unis était dominée par deux conglomérats: la Standard Oil des Rockefeller et le complexe industriel des Morgan, de la finance et des compagnies de transport. Les alliances de trust des Rockefeller et des Morgan ne dominaient pas seulement Wall Street, mais par le biais de dictatures inter-économique des États-Unis. Les intérêts des Rockefeller monopolisaient le pétrole et industries affiliées, contrôlaient le trust du cuivre, celui des fonderies et le trust gigantesque dans quelques propriétés des

industriels, opérations de services publiques, chemins de fer, des institutions banquières. La National City Bank était la plus grande des banques influencée par la

Trust américaines (United States Trust Company) et la Hanover National Bank, ainsi

York.

électrique, qui incluait la General Electric, le trust du caoutchouc et les chemins de fer. Comme Rockefeller, Morgan contrôlait des corporations financières, la National Bank of Commerce, a Chase National Bank, New York Life Insurance et la Guaranty Trust Company. Les noms de Morgan et de la Guaranty Trust Company apparaissent

financiers américains associés avec ces groupes étaient impliqués dans le

financement de révolution Street Sullivan & Cromwell dans la controverse du canal de Panama est enregistrée dans les auditions du congrès en 1913 [...]

chinoise de 1912, menée par Sun Yat-Sen. Bien que les gains finaux du consortium

é. Le consortium de banquiers new-yorkais pour la révolution de Sun Yat-Sen incluait Charles B. Hill, un avocat de la firme Hunt, Hill & Betts. En 1912, la firme avait pour adresse 165 Broadway, New York, mais en 1917, elle déménagea au 120 Broadway (voir directeur de plusieurs succursales de Westinghouse, incluant Bryant Electric, Perkins Electric Switch et Westinghouse Lamp, toutes affiliées avec Westinghouse Electric dont les bureaux de New York sont aussi au 120 Broadway. Charles R. Crane, organisateur de la Westinghouse en Russie, a eu un rôle connu dans la première et la seconde phase de la révolution bolchévique. Le travail du consortium de 1910 en Chine est archivé dans la Laurence Boothe Papers

lettres de Sun Yat-Sen pour et de ses soutiens américains. En retour de ce soutien

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financier, Sun Yat-Sen promit au consortium Hill des concessions sur les chemins de fer, la banque et les affaires dans la nouvelle Chine révolutionnaire. Un autre cas de révolution soutenue par les institutions financières de New York concerne celui de la révolution mexicaine de 1915-

lettre du 6 Octobre 1916 de Lincoln Steffens, un communiste américain au colonel House, aide personnel du président Woodrow Wilson:

Juste avant que je ne quitte New Y

raid supplémentaire de bandits mexicains ait lieu aux États-Unis; ce raid arrivera bien

États-une licence de transport fut donnée par le comité de commerce de guerre pour 15 000

Les raids de Pancho Villa et Carranza sur les États-Unis furent reportés par le New

pour la révolution bolchévique à venir) et furent faits conjointement par des Allemands et des bolchéviques. Le témoignage de John A. Walls, procureur de Brownsville, Texas, devant le comité Fall en 1919 amena une preuve documentée du lien entre les intérêts bolchéviques aux États- e et les forces de Carranza au Mexique. Conséquemment, le gouvernement Carranza, le premier au monde avec une constitution de style soviétique (qui fut écrite par des Trotskistes), était un gouvernement qui avait un soutien à Wall Street. La révolution de

Une intervention similaire dans la révolution bolchévique de 1917 en Russie tourne

prérévolutionnaire fait aux consortiums banquiers de Wall Street. Les banquiers américains et les emprunts tsaristes

les États-aux pays belligérants. Ceci était autant une question légale que de moralité

City Bank, contrôlée par les intérêts de Stillman et de Rockefeller et la Guaranty Trust, contrôlé par les intérêts Morgan, ont levé de concerts des prêts substantiels pour la Russie États-Unis et que ces prêts furent

r ces

-dessous sont reproduits des extraits des câbles de cette affaire.

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(NdT :

États-Unis) - ient aucune intention ni

intérêt à rester dans la loi internationale. Il y a eu une intention évidente dans ces câbles de fournir des prêts aux belligérants

suite des évènements, Olof Aschberg, le banquier suédois, fut un participant et négociateur intermédiaire important dans les négociations faites au profit de Guaranty Trust. Intéressons-nous donc de plus près à cet Olof Aschberg. Olof Ashberg à New York en 1916

il fut appelé dans la presse allemande), était le propriétaire de la Nya Banken, fondée en 1912 à Stockholm. Ses co-directeurs incluaient des membres importants des coopératives et des socialistes suédois, incluant G.W. Dahl, K.G. Rosling et C. Gerhard Magnusson. En 1918, Nya Banken fut placée sur la liste noire alliée à cause

Nya Banken changea son nom pour celui de Svensk Ekonomiebolaget. La banque

Son agent de Londres était la British Bank of North Commerce, dont le président était s le cercle

affaires étaient Krassin, qui était jusque la révolution bolchévique (quand il changera de couleurs pour devenir un leader bolchévique pur et dur), le manager russe de Siemens-Schukert à Petrograd, Carl Furtenberg, ministre des finances dans le premier gouvernement bolchévique et Max May, vice-président en charge des opérations internationales pour la Guaranty Trust

est incorpo

était de négocier un prêt de 50 millions de dollars pour la Russie avec un consortium banquier américain emmené par la National City Bank de Stillman. Cette affaire fut conclue le 5 Juin 1916, il en résulta un emprunt russe de 50 millions de dollars à New de 7,5% par an, ce qui correspondait un crédit de 150 millions de roubles pour le consortium NCB en Russie. Le consortium new yorkais se retourna ensuite et émît des obligations à 6,5% en son nom propre sur la marché américain pour la somme de 50 millions de dollar. Ainsi la National City Bank (NCB) fit un bénéfice sur le prêt de 50 millions de dollars à la Russie et le mit sur le marché américain pour un autre bénéfice tout en obtenant un crédit de 150 millions de roubles dans sa succursale russe. Pendant sa visite à New York au nom du gouvernement tsariste, Aschberg fit quelques commentaires prophétiques concernant le futur des États-Unis en Russie:

lte sera nationale avec le réveil que la guerre a apporté. Il y a maintenant beaucoup

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Petrograd

États- Olof Aschberg dans la révolution bolchévique

Aschberg faisaient passer des fonds du gouvernement allemand aux révolutionnaires russes, ceux qui finrégime bolchévique.

autres preuves proviennent du colonel B. V. Nikitine qui était responsable du

contre-espionnage dans le gouvernement de Kerensky; ces sources consistent en 29 télégrammes transmis de Stockholm à Petrograd et vice versa, en rapport avec le financement des bolchéviques. Trois de ces télégrammes se réfèrent à des banques, les télégrammes 10 et 11 se réfèrent à Nya Banken et le télégramme 14 se réfère à la banque russo-asiatique de Petrograd. Le télégramme 10 lit:

x pas assister, si vraiment urgent

anken

réfère à Bronck

es documents se trouve une pièce signée par Gregory Alexinsky, un ancien membre de la Douma, qui fait référence aux transferts de fonds aux bolchéviques. Le document dit en partie ceci:

à Stockholm

(Ganetskii) et Parvus (Dr. Helphand); à PetrogradKozlovsky, une femme de la famille de Hanecki, Sumenson, engagé dans la

allemand, qui est transféré depuis Berlin par la Disconto-Gesellschaft à Stockholm et ensuite à la banque de Sibérie à Petrograd, où son compte en banque en ce moment est couvert à hauteur de plus de 2 millions de roubles. La censure

e et financière entre les agents allemands et les leaders bolchéviques (Stockholm-Petrograd Nya Banken et la Guaranty Trust rejoignent Ruskom Bank

banque internationale. Elle était fondée sur un consortium qui impliquait les anciens banquiers privés russes et de nouveaux investissements venant de banquiers

États-Unis, et du Royaume-Uni. Connus sous le nom de RuskomBank (banque du commerce extérieur), elle était dirigée par Olof Aschberg, son comité directeur consistait en des banquiers privés tsaristes, des représentants

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La légation américaine de Stockholm rapporta de ceci à Washington et nota dans une

Le consortium banquier étranger de la RuskomBank représentait essentiellement du

Petrograd fut utilisé comme QG de la RuskomBank dont les objectifs étaient de lever des emprunts à court-terme dans

introduire le capital étranger en URSS et de manière générale étranger. Elle ouvrit le 1er Décembre 1922 à Moscou

et employait environ 300 personnes. En Suède la RuskomBank était représentée par la Svenska Ekonomibolaget de

par la Garantie und Creditbank für Den Osten de Berlin. Aux États-Unis, la banque était représentée par la Guaranty Trust de New York (JP Morgan). En ouvrant la banque, Aschberg commenta:

États-Unis et donnera des garanties pour la réalisation des

Finalement au début de 1924 la banque russe de commerce (RuskomBank)

fusionna avec le commissariat soviétique du commerce extérieur et Olof Aschberg fut

NdT : en 1974).

aire russe.

espionnage allemand aux États-Unis dans la période 1914-1917

espionnage et du Sud. Il est important de noter le flot de ces fonds car cela provient des mêmes firmes:

la révolution bolchévique et la suite. Sans également mentionner (souligné dans le chapitre 3) le fait que le gouvernement allemand finança les activités révolutionnaires de Lénine [...]

États-

États-Unis), étaient comme suit: Le premier emprunt de 400 000 US$ fut fait en Septembre 1914 par les banquiers

& Co. 25 millions de Reichsmark furent déposés avec

B. Lester du renseignement militaire américain dit au sénat que la réponse de Heynen -vous

était considéré comme les banquiers naturels du gouvernement allemand et de la

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Le second emprunt de 1,3 millions de dollars ne provint pas directement des États-Unis mais fut négocié par John Simon, un agent de la Suedeutsche Disconto-Gesellschaft afin de sécuriser les fonds pour faire des livraisons en Allemagne. Le troisième emprunt provint de la Chase National Bank (du groupe Morgan) pour le montant de 3 millions de dollars; le quatrième emprunt fut de 1 million de dollars de la part de Mechanics and Metals National Bank. Ces emprunts ont financé les activités

nage allemand aux États-Unis et au Mexique. Une partie de ces fonds fut tracée jusque Sommerfeld, qui était un conseiller de von Rintelen (un autre agent de espionnage allemand) et qui fut plus tard associé avec Hjalmar Schacht et Emil

compte à la Guaranty Trust et de ce compte furent effectués les paiements à Western

en munitions, propagande mexicaine et autres activités. Von Bernstorff se rappela de son amitié

avec Adolf Von -ci figure

bien plus dans les chapitres suivants avec son comité directeur où figuraient de grands noms de Wall Street tels: Rockefeller, Kahn, Stillman, Du Pont, Winthrop, etc. Von

ambassade. Von Bernstorff regardait lui-même Von personnalité

espionnage allemand aux États-

associée avec espionnage de guerre allemandes aux États-

- espionnage allemand et important financier français auparavant au service du gouvernement allemand, arriva à New York en Mars

Von Pavenstedt. Par son intromission, Bolo-Pasah rencontra Hugo Schmidt, directeur de la Deutsche Bank à Berlin et ses représentants aux États-Unis. Un des projets de Bolo-

Les fonds de ce programme furent arrangés à Berlin sous la forme de crédit avec la

et Adolf Von Pavanstedt, qui a son tour mit les fonds à disposition de Bolo-Pasha.

Amsinck & co, une succursale Corporation, étaient directement impliquées dans les activités

espionnage allemand et autres activités aux États- Les liens de la Guaranty Trust-Minotto-Caillaux

pourtant vérifiable et persistant qui relie la révolution bolchévique

aux États-Unis durant la première guerre mondiale, la Guaranty

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Trust de New York, la révolution française bolchévique avortée et les procès reliés pour espionnage Caillaux-Malvy en France.

de la noblesse ande. Il fut éduqué à Berlin et entra au

États-et représentant de la banque à New York. Après un an à New York, Minotto fut envoyé à la Deutsche Bank de Londres où il circula dans des milieux politiques et diplomatiques importants. Il retourna aux États-Unis à la déclaration de guerre en

e Von Bernstorff, après quoi il entra au service de la Guaranty Trust de New York. Là, il fut sous les ordres directs de Max May, directeur de département extérieur et associé du banquier

employé de banque. Les interrogatoires des procès Caillaux à Paris établirent que Minotto travaillait directement pour Max May. Le 25 Octobre 1014, la Guaranty Trust envoya Minotto en Amérique du sud pour y faire un rapport sur la situation politique, financière et commerciale. De

hautes sphères politiques et diplomatiques. Un des buts de la mission de Minotto en

être utilisée comme un intermédiaire pour la levée de fonds préalablement mentionnée

èbre. Il était aussi

compte de la Guaranty Trust et fut ensuite impliqué dans une célèbre affaire espionnage française en 1919, qui avait une connexion bolchévique. En 1911,

Caillaux devînt ministre des finances puis président du conseil. Jean Louis Malvy devînt sous-

Juillet même année ceux-ci visitèrent Bolo-1915 et 1916, les Caillaux établirent une relation sociale continue avec le comte Minotto et Bolo- espionnage allemand aux États-Unis. La mission de Bolo-

Temps et du Figaro. Bolo-Pasha vint ensuite à New-York le 24 Février 1916. Il y négocia un emprunt de 2 millions de dollars et là il fut associé avec Von

Caillaux et Malvy avec la révolution bolchévique française avortée en 1918 et dit que Trotski et Caillaux son

des fonds allemands et ils furent jugés pour leurs activités subversives. Les

un témoignage concernant les banquiers new yorkais et leur relation avec ces agents espionnage allemands. Ils établissent de plus les liens entre le comte Minotto et

Caillaux, ainsi que la relation entre la Guaranty Trust compagny et le Deutsche Bank ainsi que la coopération entre Hugo Schmidt de la Deutsche Bank et Max May de la

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Guranty Trust Company. La transcription 940, un extrait de la déposition du comte Minotto à New York (page 10 et retraduit du français): Question: Sous les ordres de qui étiez-vous à la Guaranty Trust? Réponse: Sous les ordres de Mr. Max May Question: Etait-il un vice-président ? Réponse: Il était vice-président et directeur du département des relations étrangères Plus tard en 1922, Max May devint le directeur de la banque soviétique RuskomBank et représenta les intérêts de la Guarant

à la Guaranty Trust Company; que Max May était son supérieur direct et que Max May était aussi intimement associé avec le banquier bolchévique Olof Aschberg. En bref donc, Max May de la Guaranty Trust était lié à des levées de fonds illégales et à espionnage allemand aux États-Unis durant la première guerre mondiale; il était lié

indirectement à la révolution bolchévique et directement à la création de RuskomBank,

Il est trop tôt pour tenter une explication pour activité internationale en apparence inconsistante, illégale et parfois immorale. Il y a deux explications possibles: la première serait une recherche du profit qui ne connaît ni bornes ni limites de temps; la seconde, qui est en accord avec les mots de Kahn de Kuhn, Loeb & Co et de

, buts -socialistes.

Chapitre 5 La mission de la Croix Rouge américaine en Russie, 1917

George F. Kennan) Le projet de Wall Street en Russie en 1917 utilisa la mission de la Croix Rouge (NdT : ci-Guaranty Trust et la National City Bank avaient toutes deux des représentants en Russie au moment de la révolution. Frederick M. Corse de la National City Bank succursale de Petrograd, était attaché à la mission de la CR américaine de laquelle beaucoup sera dit par la suite. La Guaranty Trust était représentée par Henry Crosby Emery. Emery fut détenu brièvement par les Allemands en 1918, puis fut envoyé représenté la Guaranty Trust en Chine.

et plus spécifiquement de la firme Morgan. En échange de financement, Wall Street demanda le conseil de guerre de la CR et sur les recommandations de Cleveland H. Dodge, un des financiers qui soutenait Woodrow Wilson, Henry P. Davidson, un partenaire de J.P. Morgan, en devint le

ectoire des

o Company, Grayson M.P. Murphy, vice-président de la Guaranty Trust Company et Ivy Lee, expert en relations publiques pour les

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Rockefeller. Harry Hopkins, qui devint célèbre plus tard sous le président Roosevelt, devint assistant au manageur général de la CR à Washington D.C.

conseil de guerre de la CR reconstitué; cette réunion eu lieu dans le bâtiment de la CR à Washington DC le 20 Mai 1917 à 11 heures du matin. Le président Davison fut délégué pour Company. Celle-ci subséquemment fournît 200 000 US$ pour financer la mission en

La mission de la Croix Rouge américaine en Russie, 1917

nominale avec la CR américaine et elle a certainement été la mission la plus

ormes (les membres de la mission étaient des colonels, des commandants, des capitaines ou des lieutenants), étaient payées de la poche de

William Boyce Thompson

pas 40), ayant les grades de lieute -colonel et était complémentée par trois aide de camps, deux photographes / cinéastes et de deux interprètes sans grades. Seulement cinq sur les 24 personnes étaient médecins, il y avait en plus 2 assistants en recherche médicale. La mission arriva en train à Petrograd par la Sibérie en Août 1917. Les cinq médecins et assistants restèrent un mois et repartirent aux États-Unis le 11 Septembre 1917. Le Dr. Frank Billings, chef de mission et professeur à la faculté de médecine de

sur la table ci-financiers et de leurs assistants, du district financier de New York (Wall Street). La mission était financée par William B. Thompson, décrit sur la circulaire officielle de la CR comme

Thompson emmena avec lui Cornelius Kelleher, décrit comme un attaché de mission mais en fait le secrétaire de Thompson avec la même adresse, 14 Wall Street, New York city. La publicité pour la mission était gérée par Henry S. Brown,

Liste des membres de la mission de la CR américaine en Russie, 1917 Membres de la communauté financière de Wall Street et leur affiliation (16) :

Andrews de Liggett & Myers Tobacco Barr de la Chase National Bank Brown assistant de William B. Thompson Cochran de McCann Co. Kelleher secrétaire de William B. Thompson Nicholson de Swirl & Co

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Pirnie de Hazen, Whipple & Fuller Redfield de Stetson, Jennings & Russell Robins promoteur minier Swift de Swift and Co. Thacher de Simpson, Thacher & Bartlett Thompson de la banque de la réserve fédérale de New York Wardwell de Stetson, Jennings & Russell Whipple de Hazen, Whipple & Fuller Corse de la National City Bank Magnuson, recommandé par un agent confidentiel du colonel Thompson

Médecins, corps médical (8): Billings (Médecin) Grow (médecin) McCarthy (médecin, recherche médicale) Post (médecin) Sherman (chimie alimentaire) Thayer (médecin) Wightman (profession médicale) Winslow (hygiène)

Assistants, aides-de camp, interprètes, etc (7): Brooks (assistant) Clark (assistant) Rocchia (assistant) Travis (cinéaste) Wyckoff (cinéaste) Hardy (justice) Horn (transport)

-mis russo-anglais: le capitaine Ilovaisky, un bolchévique russe, Boris reinstein, un russo-américain, plus tard secrétaire de Lénine et le chef du bureau Karl Radek pour la propagande internationale révolutionnaire, qui employait aussi John Reed et Albert Thys Williams ainsi que Alexander Gumberg (alias Berg, de son vrai nom Michael Gruzenberg), qui était un frère de Zorin, un ministre bolchévique. Grumberg fut aussi

ue en Scandinavie. Il devint ensuite un assistant confidentiel États-

Schley, un des vice- ussie en 1917.

La mission de la CR américaine en Roumanie

Une comparaison de la mission de la CR envoyée en Russie et celle envoyée en Roumanie suggère que la mission basée à Petrograd connexion avec une quelconque assistance médicale. Par opposition, la mission

alors que la mission de Petrograd

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Comparaison des personnels des deux missions de la CR en Russie et Roumanie, 1917 Personnel médical (médecins et chirurgiens): Russie 7, Roumanie 16 Assistants médicaux et infirmier(e)s: Russie 7, Roumanie 10 Avocat : Russie 15, Roumanie 4

ambassade de Petrograd, 1917)

1917 et en 1918. Le personnel médical de la mission russe, les sept médecins, quittèrent la mission dégoûtés en Août 1917, protestèrent contre les activités politiques du colonel Thompson et retournèrent aux États-Unis. Ainsi, Septembre 1917 la mission de la CR en Roumanie demanda à la mission de Petrograd que les

infirmiers dans la mission en Russie à envoyer en renfort en Roumanie. Alors que la quasi-totalité du temps de la mission en Russie était occupée à des

jeta corps et âmes dans le travail

Thompson et la Russie de Kerensky Que faisait donc la mission de la CR en Russie ? Thompson acquit vite une réputation de vie opulente à Petrogradmajeurs dans la Russie de Kerensky: le soutien du programme de propagande américain et le soutien pour le prêt russe pour la liberté. Peu de temps après être arrivé à Petrograd, Thompson rencontra Mme Breshko-Breshkovskaya et David Soskice, le secrétaire de Kerensky et fut hauteur de 2 millions de dollars

ceci fut un but de propagande pour convaincre la Russie de continuer la guerre contre

Thompson donne 1 million de dollars aux bolchéviques Ce qui a une signifiance historique plus importante néanmoins fut le soutien financier

Raymond Robins. La contribution de Thompson à la cause bolchévique fut enregistrée dans la presse

Washington Post du 2 Février 1918, se fendit de ces quelques paragraphes: Donne un million aux bolcheviks William B. Thompson qui fut à Petrograd de Juillet à Novembre dernier, a fait une

bolchéviques avec pour but de disséminer leur doctrine en Allemagne et en Autriche.

de mission pour la Croix Rouge américaine, dont les dépenses furent aussi grandement couvertes par ses dons personnels. Il pense que les bolchéviques

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constituent la plus grande puissance contre le germanisme en Russie et que leur

bolcheviquesont été mal représentés et il a fait cette contribution personnelle à la cause avec la

que pour celui des alliés. Le magnat: William Boyce Thompson et son

temps (1869- reproduit un câble de JP Morgan New York à W.B. Thompson, Croix Rouge américaine, Hôtel Europe, Petrogradde réception 8 Dek 1917 pour 8 Décembre 1917 et lit:

instructions La succursale de la National City Bank de Petrograd fut exempte du décret de nationalisation des bolchéviques; en fait, elle fut la seule banque domestique ou étrangère qui fut exemptée du décret. Hagedorn dit que ce million de dollars payé sur

Le promoteur minier socialiste Raymond Robins William B. Thompson quitta la Russie début Décembre 1917 et retourna à la maison. Il voyagea par Londres, où, en compagnie de Thomas Lamont de la firme JP Morgan, il rendît visite au premier ministre britannique Lloyd George. Son adjoint, Raymond Robins fut laissé en charge de la mission de

-même, que ses

nnaissance américaine du pouvoir États-

maintenant en contrôle des ressources en surplus de la Russie et que nous aurions

évident pour les Russes. Cela semble-t-il être un réformateur social de la Croix Rouge américaine ou un promoteur minier de Wall Street engagé dans un exercice pratique

La Croix Rouge Internationale et la révolution Fait inconnu de ses administrateurs, la CR a été utilisée de temps en temps comme véhicule ou comme couverture pour des activités révolutionnaires

en Russie en 1917 est vient en fait la mission des financiers de Wall Street pour influencer et paver le chemin pour le contrôle, à travers soit de Kerensky ou des révolutionnaires bolchéviques, du

autre explication possible quant aux actions de cette mission. Quoi q

interpréter couverture pour des objectifs plus prosaïques. Chacun de ces hommes avait des arrière-pensées commerciales, à savoir, pensait utiliser le processus politique en Russie pour gagner plus financièrement. Que le peuple russe désirait ou non les

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le régime bolchévique agisse par la suite contre les États-également. Le seul objectif majeur et sur-important était le gain en influence politique et économique avec le nouveau régime, quel que soit son idéologie. Si William Boyce Thompson avait agi

dominée par des représentants des institutions de Wall Street lève une question très sérieuse: en effet, cette mission était-elle planifiée, préméditée par un consortium de Wall Street ? Le lecteur pourra juger par lui-même dévoile. Chapitre 6 Consolidation et exportation de la révolution

(Lord Milner, membre du cabinet de guerre britannique, 1917 et directeur de la London Joint Stock Bank) William Boyle ème siècle et pourtant

été en Russie en 1917, une histoire bien différente aurait pu se dérouler et suivre un cours topropagandiste donnée à Trotski et Lénine par Thompson, Robins et leurs associés de

pu être impliquée dans une société socialiste mais constitutionnelle. Qui fut William Boyce Thompson ? Thompson était un promoteur du marché boursier minier, un des meilleurs dans la catégorie des affaires à haut risque. Avant la première guerre mondiale, il gérait le portefeuille et les opérations boursières pour les intérêts du cuivre

minières à risques valut à Thompson fortune personnelle et des rôles de direction à la Inspiration Consolidated Copper Company, la Nevada Consolidates Copper Company et Utah Copper Company, toutes de grandes productrices américaines de cuivre. Le

Thompson était aussi le directeur de Chicago Rock Island & Pacific Railroad, de Magma Arizona Railroad (NdT : railroad voulant dire chemins de fer) et de la Metropolitan Life Insurance Company. Ce qui est le plus intéressant pour cet ouvrage

qui poussa Thompson pour un poste au sein du système de la réserve fédérale et en 1914, Thompson devint le premier directeur à temps plein de la banque de la réserve fédérale de New York, la banque la plus importante de tout le système de la réserve

Avant de quitter la Russie au début de Décembre 1917, Thompson légua la direction de la mission de la CR américaine en Russie à son assistant Raymond Robins. Celui-ci réalisent le plan de Thompson

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livre). Un document du gouvernement el

Allemagne afin de commencer une révolution là-

Une entrevue avec Lloyd George Les documents du cabinet de guerre britannique sont maintenant dans le domaine

-bolchévique.

inféodé à Sir B

belligérance dans plusieurs conflits. Zaharoff possédait un énorme pouvoir de derrière le rideau et,

drow Wilson, Lloyd George et Georges Clémenceau se rencontrèrent dans la maison de Paris de Zaharoff. McCormick note taient obligés de le consulter avant de

couronne comme des agents de 1917, Zaharoff fut lié avec les bolchéviques et chercha à empêcher les antibolchéviques bolchéviques à la fois à Londres et à Paris. Fin 19

international, intérêts qui étaient les alliés des bolchéviques et qui leurs donnaient uns assistance afin de prolonger leur temps au pouvoir en Russie. Le premier ministre britannique qui rencontra William Thompson

suggère, pen Les intentions et objectifs de Thompson Pourquoi est-la réserve fédérale voudrait organiser et assister des révolutionnaires bolchéviques ? Pourquoi non pas un mais plusieurs associés de Morgan travailleraient-ils de concert

isoviétique, une armée dédiée de manière supposée, au renversement de Wall Street, incluant Thompson, Thomas Lamont, Dwight Morrow, la firme Morgan et leurs associés ? Thompson au moins était franc au sujet de ses objectifs en Russie: il voulait garder la

de guerre britannique que la Russie était hors de la guerre de toute façon) et de garder la Russie

-guerre.

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Le mémorandum de Thompson à Lloyd George de Décembre1917 décrit parfaitement

la Russie, il finança personnellement la mission de la CR en Russie et utilisa la mission

financiers et commerciaux. De manière spécifique, Thompson était au plus intéressé par le marché russe, et comment ce marché pouvait-être influencé, diverti et capturé pour une exploitation post-guerre par le ou les consortiums de Wall Street. Thompson

ient les vrais ennemis. Pour contrecarrer

parachever sme

allemand et cette lutte fut finement reconnue et exploitée par Lénine et Trotski

première guerre mondiale, il y avait une autre bataille faisant rage, à savoir, des

internationaux qui auront suffisamment -

pas non plus pro-Kerensky, ni même pro-américain. La motivation ultime et débordante était la capture du marché russ -guerre. Ceci était un objectif

comme Kerensky, Trotski, Lénine et consorts, mais pas les financiers. Thompson retourne aux États-Unis Thompson retourna donc ensuite aux États-Unis et en fit le tour avec une plaidoirie de

Rocky Mountain

bolchévique émergent et spionniers

ecteur respecté de la banque de la réserve fédérale de New York, multimillionnaires

NdT : Pendant que Wall Sune certaine sympathie au sein de la communauté des directeurs de la banque de la réserve fédérale de New York. Le co- -Rand Corporation et un des directeurs de la banque de la réserve fédérale écrivit au

même temps tout motif ultérieur tel que

de pouvoir faire ce dont ils avaient été incapables de faire, ou ce qui coûtait trop

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y pense: un gigantesque monopole ! Thompson, ses

Les ambassadeurs officieux : Robins, Lockhart et Sadoul Les bolchéviques de leur côté évaluèrent correctement le manque de sympathie par les représentants à Petrograd des trois puissances majeurs occidentales: les États-Unis, La Grande-Bretagne et la France. Les États-Unis étaient représentés par

la révolution. La Grande-Bretagne était représentée par Sir James Buchanan, qui avait des liens étroits avec la monarchie tsariste et était suspect même aidé

Paléologue, ouvertement antibolchévique. Au d´´but de 1918, trois autres personnages firent leur apparition et devinrent les représentants de facto de ces pays occidentaux en poussant vers la sortie les officiels reconnus les représentants. Raymond Robins prit les commandes de la mission de la CR américaine après le départ de Thompson au début Décembre 1917 mais se concentra plus sur des matières poliune Russie minée pNew York:

et so

montrer ce câble à Cre États-Unis, Robins soumit un rapport

eillera à bras

Les efforts persistants de Robins pour la cause bolchévique lui donna un certain prestige dans le camp bolchévique, voire même peut-être politique [

manière proche aux activités des bolcheviques aux États-Unis et avec la formation du bureau soviétique à New York. Le gouvernement britannique établit une relation officieuse avec le régime bolchévique en envoyant en Russie un jeune agent parlant le russe, Bruce Lockhart. Lockhart était en fait la contrepartie britannique de Robins, mais au contraire de Robins, Lockhart avait des contacts directs avec son ministère des affaires étrangères. Lockhart ne fut pas choisi par le secrétaire aux affaires étrangères ou le ministère, tous deux furent

sa mission par Milner et Lloyd George eux-comme représentant officieux soviétique à Londres, écrivit à Lockhart une lettre

Trotski, dans cett t britannique

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socialiste Milner était un homme qui lui

comment Milner sponsorisa personnellement sa nomination pour sa mission en on, parla presque

quotidiennement avec Lockhart. Tout en ouvrant la voie pour la reconnaissance des bolchéviques, Milner fit aussi la promotion du soutien financier de leurs opposants dans le sud de la Russie et ailleurs, tout comme le fit Morgan depuis New York. Cette politique à double-face est consistante avec la thèse qui veut que le modus operandi

public sur quelque cheval révolutionnaire ou contre-révolutionnaire que ce soit qui avait des allures de gagner la partie. Les internationalistes bien sûr clamant les

-être dans cette observation de Lockhart

Le gouvernement français appointa un supporteur encore plus évident des bolchéviques en la personne de Jacques Sadoul, un vieil ami personnel de Trotski. En résumé, les gouvernements alliés neutralisèrent leurs propres représentants diplomatiques à Petrograd et les remplacèrent par des agents officieux plus ou moins sympathiques à la cause bolchévique. Les rapports de ces ambassadeurs officieux furent en contraste

Maxime Gorky protesta contre la trahison des idéaux révolutionnaires par le groupe Lénine-Trotski, qui imposa une poigne policière de fer et fit de la Russie un état

subie par la révolution libertaire a été notée par des observateurs pertinents comme Maxime Gorky et De Witt C. Poole. La

démission de Poole (NdT : quant à votre décision

Ainsi les gouvernements alliés non seulement neutralisèrent leurs propres représentants gouvernementaux, mais les États-Unis ignorèrent même les

bolchéviques. Le soutien influent pour les Soviets vint lourdement du secteur financier de New York (très peu de soutien émana des révolutionnaires américains intra-muros),

American International Corporation, une firme contrôlée par les intérêts de Morgan. Exporter la révolution : Jacob H. Rubin Nous sommes maintenant dans la position de comparer deux cas, pas les seuls du reste, dans lesquels les citoyens américains Jacob Rubin et Robert Minor assistèrent

t le président, trésorier et secrétaire de Rubin Brothers

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Milwaukee et la Provident Loan Society de New York. Les administrateurs de la société Provident Loan incluent des personnes mentionnées autre part comme ayant des connexions avec la révolution bolchévique: P.A Rockefeller, Mortimer L. Schiff and James Speyer.

re pas partir, il a offert ses services aux bolchéviques et

saurons guère plus sur Rubin. Par contre, nous en savons bien plus sur Robert Minor, qui fut pris la main dans le sac et relâché par un mécanisme réminiscent de la libération de Trotski prisonniers de guerre à Halifax. Exporter la révolution : Robert Minor Le travail de la propagande bolchévique en Allemagne, financé et organisé par William B. Thompson et Raymond Robin était fait sur le terrain par des citoyens américains sous la supervision du Commissariat populaire aux affaires étrangères de Trotski: Une des premières innovations de Trotski dans le bureau des affaires étrangères a été

propagande révolutionnaire internationale sous Boris Reinstein; la totalité de la puissance de ces entités d

exécutant un dessinateur pamphlétaire de talent et un socialiste. Il quitta son Texas natal pour

-bolchévique. En 1918, Minor était dessinateur au Philadelphia Public Ledger. Il quitta

Organisation du travail pour la propagande étrangère en 1918 Commissariat Populaire aux Affaires Étrangères Trotski Bureau de Presse Radek Bureau de la propagande révolutionnaire internationale Reinstein Agents / Exécutifs de terrain :

- John Reed - Louis Bryant - Albert Rhys - Williams - Robert Minor - Philip Price - Jacques Sadoul

En Novembre 1918, Minor et Price quittèrent la Russie et allèrent en Allemagne. Leurs produits de propagande furent utilisés pour la première fois sur le front russe de Mourman: des pamphlets furent lâchés par avion sur les troupes britannique, française

autorités militaires américaines à Koblenz; en même temps, les spartakistes allemands furent arrêtés par les autorités britanniques dans les environs de Cologne. Subséquemment, les spartakistes furent condamnés pour conspiration, sédition et cause de mutinerie parmi les troupes alliées; Price fut arrêté, mais comme Minor,

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recteur de la banque de la réserve fédérale de New York William Boyce Thompson était actif à promouvoir les intérêts

des opérations bolchéviques, discours, organisation (avrévolutionnaire bolchévique en Allemagne (mouvement spartakiste) et peut-être en

guerre britannique afin de changer la politique britannique. De plus Raymond Robins fut cité par les autorités gouvernementales françaises pour avoir organiser les bolchéviques russes pour la révolution allemande. Nous savons que Robins travaillait au grand jour pour les intérêts soviétiques en Russie et aux États-Unis. Finalement, nous trouvons que Robert Minor, un des propagandistes utilisés dans les programmes de Thompson, fut relâché en des circonstances qui suggèrent une intervention au plus haut niveau du gouvernement américain.

représente pas une chaîne des hasards.

influence puissante aux sommets de plusieurs gouvernements.

: Wall Street et la

~ 3ème Partie ~ https://resistance71.wordpress.com/2012/01/01/au-coeur-du-nouvel-ordre-mondial-wall-street-et-la-revolution-bolchevique-professeur-antony-sutton-3eme-partie/ Chapitre 7 Les Bolchéviques retournent à New York

avec la Guaranty Trust Company. Néanmoins, il

~Rapport de renseignement de Scotland Yard, Londres, 1919~ Après les succès initiaux de la révolution, les soviétiques ne perdirent pas de temps

États-Unis par leurs officines de

1917 désire se rendre aux États- gouvernement des soviets pour lequel il a autorité écrite. Dois-

ancien immigrant finlandais aux États-Unis en 1912, qui devînt le premier représentant des soviets aux États- Raid sur le bureau soviétique de New York

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Alexander Nyberg (Nuorteva) fut ensuite remplacé par le bureau soviétique qui fut établi au début de 1919 dans le World Tower Building, 110 West 40 street, New York city. Le bureau était dirigé par un citoyen allemand: Ludwig C.A.K Martens, qui est

États-Unis et qui -président de Weinberg & Posner, une firme

u et -

précisé, néanmoins cela suggère que le commerce plutôt que la diplomatie en était s

États-machinerie, de fournitures et matériaux pour les chemins de fer, de vêtements, de produits chimiques, de médicaments, en fait de tout ce qui peut être utilisé dans une société premières. Le bureau procéda ensuite à rétablir des contrats avec des firmes

-même temps, il finançait le Parti Communiste des États-Unis naissant.

commerciale établie par le bureau et répudia Ludwig Martens, le bureau soviétique et le gouvernement bolchévique de Russie. Cette claque officielle ne rebuta pas les

industrie américaine pour autant. Lorsque le bureau

New York, des archives de lettres émanant et ayant été reçues par des hommes près de mille entreprises américaines, furent mises

à jour. Le rapport spécial no5 (secret) du directorat du renseignement du ministère de Londres le 14 Juillet 1919 et écrit par

Basil H. Thompson, était fondé sur les archives saisies; le rapport nota:

capitalistes américains et il y a de bonnes raisons de croire que le bureau avait reçu

Thompson nota que le loyer mensuel du bureau soviétique était de 300 US$ et que les salaires des employés se montaient à environ 4 000 US$ mensuels. Les fonds de Martens pour payer ces factures venaient en partie de courriers soviétiques, comme par exemple John Reed et Michael Gruzenberg, qui amenaient des diamants de Russie pour les vendre aux États-la Guaranty Trust Company de New York. Le rapport britannique résuma les archives saisies par les enquêteurs de la commcité dans son entièreté: 1 - Il y avait une intrigue se déroulant au moment où le président se rendit la première

intermédiaire avec le reconnaissance tenté et il existe une longue et intéressante lettre de Frederick C. Howe sur laquelle la sympathie et le soutien de Nuorteva semblait connectant Howe avec Martens et Nuorteva. 2 - Il y a un fichier de correspondance avec Eugene Debs.

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3 - Une lettre dans une enveloppe admembre du bureau de la république soviétique de Russiela reconnaissance de Koltchak 4 - Un rapport de Felix Frankfurter daté du 27 Mai 1919 parle de campagne virulente vilipendant le gouvernement russe. 5 - Il y a une considérable correspondance entre un colonel et Mme Raymond Robbins (sic) et Nuorteva en 1918 et en 1919. En Juillet 1918, Mme Robbins a demandé à Nuorteva des arcommerce nationale des femmes. En Février et Mars 1919 Nuorteva essaya par

Overman. Il voulait également que Robbins dénonce les documents de Sisson. 6 - Dans une lettre de la compagnie Jansen Cloth Products de New York à Nuorteva

en de consommation alimentaire par la Finlande et il offre ses services. Nous avons un dossier sur Knudsen,

de transport britannique. Ludwig Martens, continua le rapport du renseignement, était en contact avec tous les

États-Unis, incluant John Reed, Ludwig Lore et Harry J. Boland, le rebelle irlandais. Une vigoureuse campagne contre Aleksandr Kolchak de Sibérie fut organisée par Martens. Le rapport conclut:

aux États-Unis et il est assez proche des promoteurs de troubles politiques à travers

La liste de Scotland Yard des employés du bureau soviétique de New York coïncide assez bien avec une liste similaire du comité Lusk dont les archives se trouvent à

néanmoins une différence essentielle entre les deux listes: la liste britannique inclut le

Le rapport britannique caractérise Julius Hammer comme suit: dhérent

gauchiste, qui vint il y a peu de Russie. Il fut un des organisateurs du mouvement de gauche à New York et parle à des réunions sur la même plateforme que les leaders

Il existe une autre preuve du travail de Hammer pour les soviétiques. Une lettre de la National City Bank de New York au ministère des finances américain établissant que

par un Dr. Julius Hammer en tant que faisant fonction de directeur du département financier La famille Hammer a eu des liens étroits avec la Russie et le régime soviétique à partir

NdT : le -de Julius est né en Russie. Armand, Harry et Victor, fils de Julius, sont nés aux États-Unis et sont des citoyens américains. Victor fut un artiste connu; son fils, également prénommé Armand et sa petite-fille sont des citoyens soviétiques et résident en Union

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un fils, Julian qui est le directeur de publication et de publicité pour Occidental Petroleum. Julius Hammer fut un membre important et un financier de la gauche socialiste. A la convention du parti socialiste de 1919, Hammer fut dans le comité directeur avec Bertram D. Wolfe et Benjamin Gitlow, ceci donna naissance au Parti Communiste des États-Unis. En 1920, Julius Hammer fut condamné à une peine de 3 ans et demie à la prison de Sing-Sing pour avortement criminel. Lénine suggéra

ais en fait

États-Unis furent condamnés à des peines de prison pour sédition ou furent déportés États-Unis mirent tous leurs efforts

pour faire libérer Julius et ses compagnons de parti, en vain. Un autre membre important du bureau soviétique était son assistant-secrétaire: Kenneth Durant, un ancien collaborateur du colonel House. En 1920, Durant fut identifié comme étant un messager s

amille de Philadelphie. Il passa la plus grande partie de sa vie aux services des soviétiques,

États-Unis. J- Edgar Hoover (NdT :

Felix Frankfurter, qui devint plus tard juge à la cour suprême des États-Unis, était aussi important dans lesoviétique Nuorteva est reproduite en Appendix 3 et suggère que Frankfurter avait une certaine influence dans le bureau.

s une assistance États-Unis. Une partie de cette assistance vint de

relations très spécifiques du personnel du bureau soviétique et une autre partie de firmes commerciales hors du bureau, firmes qui étaient réticentes à ce que leur soutien soit une affaire publique. Les alliés industriels du bureau

Martens et Heller: Standard Oil, non listée; Armour & Co, Meatpackers, listée comme

Meatpackakers est listée en page 13, cudahy, litée en page 6; American Steel Export,

listée; Adrian Knitting, listée en page 1; International Harvester Co, listée en page 11; Aluminium goods Manufacturing Co, listée en page 1; Aluminioun Company of Amer Brièvement, les dires de Heller et Martens en rapport avec leurs contacts nombreux et variés au sein de certaines firmes américaines étaient tout à fait corroborées par les

mer leurs activités.

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Les banquiers européens et les bolchéviques En plus de la Guaranty Trust et du banquier privé Boissevain de New York, quelques

mise bolchévique sur le po

bolchéviques était Gregory Benenson, ancien président de la Russian and English Bank de Petrograd, une banque qui avait dans son comité directeur Lord Balfour

S.H. Cripps et H. Guedalla. Benenson voyagea à Petrograd après la révolution puis à Stockholm. Il vint, dit alors un officiel du ministère des affaires étrangères états-unien,

ambassade arrangement avec les bolchéviques pour échanger 60 millions de rouble pour 1,5

Quelques-uns e eux étaient des Américains,

Les aspects questionnables furent appelés, proviennent du cadre des évènements contemporains à cette époque en Russie. En 1919, des troupes françaises, britanniques et américaines se battaient contre des troupes soviétiques dans la 1919, par exemple, les pertes américaines furent de 1 officier, cinq hommes tués et neuf manquant. Ainsi, à un moment donné en 1919, le général Tasker H. Bliss, le

rchange, renforça la déclaration des

envoyés sous le commandement du brigadier général W.P. Richardson. En bref, alors que Guaranty Trust et des firmes américaines de premier plan prêtaient main forte à la création du bureau soviétique à New York, des troupes américaines étaient en conflit ouvert avec des troupes soviétiques dans le nord de la Russie. De plus, ces conflits furent rapportés quotidiennement dans les journaux tels le New York

à cette époque. De surcroît, comme nous le verrons dans le chapitre 10, les cercles financiers qui soutenaient le bureau soviétique à New York formèrent également à

American -communiste prédisant une révolution sanglante, une famine de masse et la panique totale dans les rues de New York. Chapitre 8 120 Broadway, New York City

Petrograd de Juillet à Novembre derniers, a fait une contribution personnelle

~ Washington Post, le 2 Février 1918 ~

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En collectant le matériel historique pour écrire ce livre, une adresse dans la zone de Wall Street devint omniprésente, le 120 Broadway, New York City. Ce livre aurait pu être écrit en incorporant seulement les personnes, les firmes et les organisations dont

un peu forcée

Le bâtiment original du 120 Broadway fut détruit dans un incendie avant la première ble Office building

Corporation, organisé par le général T.Coleman du Pont, président de la compagnie

il en soit, en 1917, le 120 Broadway était connu comme étant le bâtiment

occupait Broadway et Pine et avait 34 étages. Le club des banquiers se situait au 34ème étage.

du système de la réserve fédérale, celui de la zone de New York, de loin le plus important de tous les districts de la réserve fédérale, était domicilié au 120 Broadway. Les bureaux de plusieurs directeurs de la banque de la réserve fédérale de New York et, le plus impor120 Broadway. Par contraste, Ludwig Martens, nommé par les soviétiques comme le

États-Unis et chef du bureau soviétique, était en 1917, le vice-pYork City. Cette concentration est-elle accidentelle ? La contiguité géographique a-t-elle une quelconque signifiance ? Avant que de tenter de suggérer une réponse, nous nous devons de changer

-droite. Avec un manque de perception quasi-unanime, le monde académique a décrit et

rpétuel entre capitalisme et communisme et une adhérence rigide à ce concept marxiste a

-on trouver quelques remarques incongrues stipulant que cette polarité est fallacieuse, mais ces remarques sont très vde Georgetown, Carroll Quigley, a fait ce commentaire concernant la maison des Morgan: « politiques de gauche aux États-Unis. Ceci fut relativement facile à faire, car ces

Le commentaire du professeur Quigley, apparemment fondé sur une documentation confidentielle, a tous les ingrédients pour être une bombe historique si cela peut-être concrètement soutenu et prouvé. Nous suggérons que la firme Morgan a non seulement infiltré la gauche américaine, comme le nota Quigley, mais aussi la gauche étrangère, à savoir, le mouvement bolchévique et la troisième internationale. Plus

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alliés financiers, particulièrement la famille Rockefeller, ont exercé une grosse influence sur les relations américano-soviétiques de la première guerre mondiale

présentée dans ce chapitre va suggérer que deux des véhicules opérationnels pour infiltrer ou influencer les mouvements révolutionnaires étrangers étaient domiciliés au 120 Broadway: le premier étant la banque de la réserve fédérale de New York, lourdement influencée par des cadres de chez Morgan, le

ration, contrôlée par la firme Morgan. De plus, il y avait une interaction importante entre la banque de la réserve fédérale de New

s directeurs de la banque de la réserve fédérale.

spécifiques et que ces actions et évènements ne peuvent pas être analysés au sein

-après nommée AIC) fut créée à New York le

22 Novembre 1915 par les intérêts de la maison Morgan, impliquant une participation majeure de la National City Bank de Stillman et des intérêts des Rockefeller. Le bureau

utorise à

et ce dans quelque pays du monde que cela soit. La mission déclarée de la corporation était de développer des entreprises aux États- tendre les

intérêts des banquiers américains

chiffraient à plus de 23 millions de dollars et en 1917 à plus de 27 millions. La compagnie établît des représentations

Petrograd en Russie. Moins de deux ans après sa création, AIC opérait à bonne échelle en Australie, Argentine, Uruguay, Paraguay, Colombie, Brésil, Chili, Chine, Japon, Inde, Ceylan, Italie, Suisse,

années 1920 (NdT : plus tard dans les années me

démocratiquement élu du Guate import-export, la compagnie appartenait en partie aux frères Dull

quelques-unes de leurs associations étaient:

Natonal City Bank de New York et mentionné par A.A. Heler en connexion avec le bureau soviétique.

George Johnson Balwin de Stone & Webster, 120 Broadway. Pendant la 1ère

Intern -

espionnage allemandes aux États-Unis) et un administrateur de la

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fondation Carnegie (NdT : intérêts Rockefeller), qui finança le plan Marburg pour un socialisme international devant être contrôlé de derrière le rideau par la haute finance internationale.

C. A. Coffin président de la General Electric (bureau directeur au 120 Broadway), président du comité de coopération de la Croix Rouge américaine.

Company; il devint plus tard le directeur de la National city Bank.

roubles or tsaristes au nom des soviétiques aux États-Unis en 1920, ceci en contravention des règlementation américaines.

Pierre S. duPont de la famille duPont Philip A. S. Franklin directeur de la National City Bank J.P. Grace directeur de la National City Bank R.F. Herrick directeur de la New York Life Insurance, ancien président de

ciation des banquiers américains, administrateur de la fondation Carnégie Otto H. Kahn associé de Kuhn, Loeb. Le père de Kahn arriva en Amérique en

année-làThomas (socialiste

H.W Pritchett administrateur de la fondation Carnégie Percy A. Rockefeller fils de John D. Rockefeller, marié à Isabel, fille de J.A.

Stillman de la National City Bank John D. Ryan directeur des compagnies minières du cuivre, de la National City

Bank et de Mechanics and Metals Bank W.L. Saunders directeur de la banque de la réserve fédérale de New York, sise

rsoll-États-

Unis. J.A. Stillman président de la National City Bank à la suite de son père (J. Stillman,

chairman de NCB), qui mourut en Mars 1918. C.A. Stone Directeur de la banque fédérale de New York (1920-22), sise 120

Broadway, chairman de Stone & Webster, sise 120 Broadway, président (1916-23)

T.N. Vail président de la NCB de Troy, New York F.A. Vanderlip président de la NCB E.S. webster de Stone & Webster, sise au 120 Broadway A.H. Wiggin directeur de la banque de la réserve fédérale de New York dans les

années 1930. Beckman Winthrope directeur de la NCB William Woodward directeur de la banque de la réserve fédérale de New York,

sise 120 Broadway et de la Hanover National Bank. ions est très significative. La

National City Bank (NCB)

Rockefeller et des Morgan, et les intérêts des Rockefeller et des Morgan étaient représentés directement da

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Stone, Wiggin et Woodward) étaient ou furent plus tard directeur de la banque de la réserve fédérale de New York. Nous avons vu dans un chapitre précédent que William Boyce Thompson, qui contribua au financement et à donner son prestige à la révolution bolchévique, était aussi un directeur de la banque de la réserve fédérale de New York. Le directorat de la banque de la réserve fédérale de New York ne comprenait que neuf directeurs.

Après avoir identifié

en fait très près de perdre au printemps 1918, William Franklin Sands (secrétaire États-Unis avaient trop retardé la

reconnaissance de Trotski quel que soit le terrain perdu, il doit être quelque peu personnel pour Trotski

Les entreprises sises ou proches du 120 Broadway : AIC: 120 Broadway National City Bank: 55 Wall Street Bankers Trust Co Bldg: 14 Wall Sreet New York Stock Exchange (NYSE): 13 Wall Street/12 Broadway Morgan Building: angle Wall Street et Broadway Banque de la réserve fédérale de New York: 120 Broadway Equitable Building: 120 Broadway Bankers Club: 120 Broadway Simpson, Thather & Barlett: 62 cedar Street William boyce Thompson: 14 Wall Street Hazen, whipple & Fuller: 42ème rue Chase National Bank: 57 Broadway McCann and Co: 57 Broadway Stetson, Jennings & Russel: 15 Broad Street Guggenhein Exploration: 120 Broadway Weingerb & Posner: 120 Broadway Bureau soviétique: 110 Ouest, 40ème rue John McGregor Grant Co; 120 Broadway Stone & Webster: 120 Broadway General Electric Co: 120 Broadway Morris Plan of NY: 120 Broadway Sinclair Gulf Corp. 120 Broadway Guaranty Securities: 120 Braodway Guaranty Trust: 140 Broadway

Sands élabore ensuite la manière par laquelle les États-Unis pourraient regagner le

conclure : pour la Russie vont recevoir tout le soutien possible de la part du congrès ainsi

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les plus prestigieux de Wall Street, donna son soutien emphatique aux bolchéviques

York, Sands venait juste de contribuer de la somme de un million de dollars envers les bolchéviques. Un tel soutien des bolchéviques par les intérêts banquiers est au moins consistant. De plus Sands était un homme qui avait des contacts peu commun au sein du dép

du XIXème au début du XXème siècle, période durant laquelle il tînt plusieurs postes diplomatiques de haute importance. En 1910 il rejoignit la firme bancaire de James

il retourna aux États- En 1918,

[..] Mis à part la question du pourquoi un citoyen privé aurait pu porter des traités secrets russes et la question du contenu de ces traités (probablement une version

Petrograd à Stockholm à la fin de 1917 et devait être en fait un citoyen privilégié et influent pour avoir accès à ces traités en première main. Quelques mois plus tard, le 1er Juillet 1918, Sands écrivit au ministre des finances (NdT : secrétaire au trésor aux États-

La Banque de la Réserve Fédérale de New York

ient: Franklin D. Locke,

(120 Broadway) et de la Hanover National Bank contrôlée par les intérêts Rockefeller. Ni Locke, ni eu quoi que ce soit à faire avec notre affaire ici présentée. Les trois directeurs de la classe B en 1917 étaient: William Boyce Thompson, Henry R. Towne et Leslie R. Palmer. Nous avons déjà notifié la participation financière substantielle de Thompson à la cause bolchévique. Henry Towne était le chairman du comité directeur de Morris Plan de New York, sise au 120 Broadway, son siège fut pris

trois directeurs de classe C de la banque de la réserve fédérale en 1917 étaient: Pierre Jay, W.L Saunders et Georger Foster Peabody. Nous ne savons rien de Pierre Jay, mis à part

n

États-Unis Woodrow Wilson. George Peabody était un socialiste actif. En bref, des neuf directeurs de la banque, quatre étaient physiquement présents au

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directeurs de la banque de la réserve fédérale de New York. Nous pourrions établir que tout ceci a une signification importante, mais regardez-intérêt vital. Le consortium industriel américano-russe La proposition de William Franklin Sands de créer une commission économique pour

Broadway forma le consortium industriel américano-russe pour développer et parrainer ces opportunités. Le soutien financier de cette nouvelle entreprise vint de Guggenheim Brothers, sise au 120 Broadway, anciennement associée avec William Boyce Thompson (Guggenheim contrôlait American Smelting and Refining et les compagnies du cuivre de KCorp, sise également au 120 Broadway et de James White de J.G. White Engineering

-russe. Nous pouvons conclure ici que les intérêts de Wall Street avaient une idée bien définie

ne restèrent pas sans récompense. John Reed

-u en la personne de John Reed.

première guerre mondiale et qui contribua à écrire pour la revue « Masses » enclines à suivre les idées bolchéviques et pour le journal contrôlé par la firme Morgan Après la révolution, Reed devint un membre du comité exécutif de la troisième internationale. Il mourut du typhus en Russie en 1920.

-bolchéviques de Reed bien connues, mais comment Reed avait la

livre que je désirerai voir publié en

troisième internationale et qui possédait un laisser-passer du Comité Militaire Révolutionnaire (no 955, issus le 16 Novembre 1917), ce qui lui donnait accès à tout moment au Smolny Institute, le QG révolutionnaire, en tant que représentant de la

contrôle de la firme Morgan et de ses intérêts findocumentée

-parole des bolchéviques aux États- ôté, son soutien financier

Payme Whitney, un directeur de la Guaranty Trust, une institution citée dans chaque chapitre de ce livre et aussi du banquier privé new-yorkais et commerçant Eugene Boissevain, qui faisait parvenir des fonds à Reed soit directement, soit par le biais de la publication pro-

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financier de Reed venait de deux sources supposées être concurrentes dans le

Reed reçût des fonds mineurs et apparemment non connectés du commissaire de la Croix Rouge américaine de Petrograd Raymond Robins. Il recevait également de

John Reed et le magazine Metropolitan

istes et le Metropolitan intervint auprès du ministère des affaires étrangères en soutien de Reed

bolchévique est que John Reed était de fait un agent des intérêts de la maison des

anticapitalistes maintenaient la validité que tous les capitalistes sont en perpétuelle guerre contre les socialistes révolutionnaires. Carroll Quigdéjà noté, a rapporté que les intérêts de la maison Morgan soutenaient les organisations révolutionnaires domestiques et les écrits anticapitalistes; de plus nous avons présenté dans ce chapitre des preuves documentées irréfutables (NdT : voir à cet effet et pour tous les chapitres, les notes de fin qui référencient tous les documents ayant servi de preuves et de documentation pour la rédaction du livre, ils sont légions et beaucoup proviennent des archives du ministère des affaires étrangères américain),

intercédant en sa faveur et, de manière encore plus importantes, intervenant de manière générale en faveur des intérêts soviétiques auprès du gouvernement américain. Ces activités étaient concentrées à une seule adresse: 120 Broadway, New York City. Chapitre 9 La Guaranty Trust va en Russie

États-Unis pour toutes les opérations soviétiques et envisage un achat américain de la Eestibank avec pour but de relier les fortunes soviétiques avec

920

Note: Eestibank était une banque estonienne) En 1918, les soviétiques devaient faire face à un grand nombre de problèmes à la fois

fraction de la Russie. Pour avoir

diplomatique et par-dessus Pour gagner la

de Ludwig Martens. En même temps eurent lieu les efforts de transferts de fonds aux

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États-Unis et en Europe pour les achats de biens de consommations et autres. Puis, une influence fut exercée aux États-

la Russie. Les banquiers et les avocats de New York apportèrent une assistance signifiante, voire dans quelques cas, critique, pour chacune de ces tâches. Quand le professeur

transférer de

étrangères et le faisant fonction de ministre des affaires étrangères comme intermédiaires. Quand de États-Loeb & Co et la Guaranty Trust qui en faisaient la demande et utilisaient leur influence à Washington pour faciliter les opérations. Et quand vint le temps de la reconnaissance, on trouva les firmes américaines plaidant au congrès et devant le public américain pour endosser le régime soviétique.

(comme le laisse deviner le dessin pamphlétaire mis en exergue au début de

-ci combattait les bolchéviques pour ation anti-

Communist United Americans. Wall Street vient en aide au professeur Lomonosov

les débuts du régime soviétique. A la fin de 1918, le professeur George V. Lomonosov,

chemins de fer, se retrouva cloué aux États-Unis sans argent. A cette époque, les États- une

reconnaissance officielle du régime. Le 24 Octobre 1918, le professeur Lomonosov

États-unien. La lettre se rapportait aux attributs et discours pro-bolchéviques de

bolchévique même si ses discours constituent une preuve de son soutien

au plus haut niveun agent espion soviétique de Scandinavie (qui devint lui-même un assistant confidentiel de Reeve Schley, un des vice-présidents de la Chase Bank). Tout ceci fut accompli Street ! Nous présentons les preuves ici en détail car ceux-ci pointent la relation très étroite

ennemis farouches. La première indication du problème Lomonosov est une lettre datée du 7 Janvier 1919 de Thomas L. Chadbourne de Chadbourne & Babitt, sise angle 8ème étage du 14 Wall Street (même adresse que William Boyce Thompson) à Frank Polk, le faisant fonction de ministre des affaires étrangères. Notez la salutation amicale et la référence nonchalante à Michael Gruzenberg alias Alexander Grumberg,

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Note des traducteurs: de reproduction de lettres et de

firme importante de Wall Street avait

où le faisant fonction de ministre des affaires étrangères américains et la délégation

mesure de la tracer. Chadbourne présume également dans sa correspondance que les soviets étaient le gouvernement officiel de la Russie, alors même que le

États-Unis; la position officielle de Chadbourne pour le gouvernement au comité du commerce de guerre aurait requérait

et Chadbourne ou soit par influence politique, le ministère des affaires étrangères se

expulsé de Norvège. Mais pourquoi une firme légale prestigieuse de Wall Street serait-elle si intimement intéressée pour le bien- -être

donnera un indice:

que Bullitt et sa clique va émettre un rapport favorable pour la mission et le président en regard des conditions en Russie soviétique et que sur la base de ce rapport, le gouvernement des États-Unis sera en faveur de coopérer avec le gouvernement

Le 29 Mars 1919 Le terrain est préparé pour

Street ne perdit pas de temps à préparer son programme. Le 1er Mai 1918, date fétiche League to Aid and Cooperate with Russia fut

[..] Ceci était un comité exécutif hybride, il représentait des éléments révolutionnaires américains, le congrès des États-Unis et les intérêts financiers impliqués de manière importante dans les affaires russes. Un programme avait été approuvé par le comité exécutif; ce programme insistait sur

coordonnerait et unifierait les organisations aux États-

et de manière générale étudierait elle-sa ensuite une résolution soutenant le message du

président Woodrow Wilson au congrès soviétique à Moscou et la ligue affirma son

-1918 par un segment du monde des affaires états-unien, manifestement préparé à ouvrir la voie du commerce, pour prendre avantage de sa position en regard des soviétiques.

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États-Unis luttent pour le commerce avec la Russie En 1918, une telle assistance au régime embryonnaire bolchévique était justifiée par

j1918. Cet argument fut aussi utilisé en 1917 lorsque Thompson rencontra le premier

-Bretagne dans l bolchévique [

par exemple établissant que le gouvernement soviétique représentait 90% du peuple

ne faisons rien et laissons les choses dépérir, nous aiderons à affaiblir le gouvernement soviétique et cela jouera en faveur des Allem

Pendant ce temps, en Russie, la situation économique était devenue critique et

vait commencé à se faire jour dans le parti communiste et ses planificateurs. Lénine cristallisa cette prise de conscience devant le 10ème NdT : Mars 1921):

de conserver le pouvoir prolétarien dans un pays incroyablement ruiné dans lequel la paysannerie, tout aussi ruinée, constitue une majorité écrasante et bien sûr, pour obtenir cette assistance, le capital va nous presser de centaines de pourcents. Ceci est ce que nous devons

occurrence Puis Léon Trotski

s par le bureau soviétique de New York indiquent

que le soutien financier et moral précédent des bolchéviques commençaient à être récompensés sous forme de contrats. La plus grande commande en 1919-20 fut contractée par Morris & Co, Chicago Meatpacker pour 23 000 tonnes de produits alimentaires et pour une valeur approximative de 10 millions de dollars. La famille Morris était liée par alliance à la famille Swift, dont Harold H. Swift fut un élément majeur de la mission de la CR américaine en Russie en 191

étrangers et les banquiers internationaux étaient très flexibles pour faciliter les envois

utres destinations, incluant les États-Unis.

Handelsbank en Norvège pour une garantie de paiement de 3 000 tonnes de charbon par la compagnie Niels Juul and Co aux États-Unis pour le compte du gouvernement

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soviétique. Ces pièces furent transférées à la Norges Bank pour y être stockées. Les

quitté Reval sur la Mer États-Unis. Le S.S Gauthod (NdT :

urnait alors aux États-Unis. Le S.S Carl Line trois agents russes. Le S.S Ruheleva avait lui 108 caisses à bord. Chaque boîte

Tout ceci fut suivit par un autre transfert à bord du S.S Wheeling Mold

Co mais par la Guaranty Trust Company de New York City. La Guaranty Trust en référa au comité directeur de la réserve fédérale qui elle en référa au ministère des

paiement [

(que nous avons identifié États-Unis.

Max May de la Guaranty Trust devient directeur de la RuskomBank En Janvier 1922, le ministre du commerce Herbert Hoover intercéda auprès du ministère des affaires étrangères en faveur du plan de la Guaranty Trust pour créer

concernant le fait que toÉtats-

sachions de quoi il retourne a

formation de la première banque soviétique international dont Max May de la Guaranty Trust, devint le chef du département des transactions étrangères de la RuskomBank (ou banque commerciale russe).

: Wall Street et la révolution bolchévi

~ 4ème et dernière Partie ~ https://resistance71.wordpress.com/2012/01/10/au-coeur-du-nouvel-ordre-mondial-wall-street-et-la-revolution-bolchevique-professeur-antony-sutton-4eme-et-derniere-partie/ Chapitre 10

Guaranty

Trust Company, le plus grand trust financier des États-Unis (NdT : par la firme J.P. Morgan. Guaranty Trust a utilisé Olof Aschberg, le banquier

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bolchévique, comme son intermédiaire en Russie avant et après la révolution. Guaranty Trust était un garant de Ludwig Martens et son bureau soviétique de New York et première représentation soviétique aux États-soviétique aux États-Unis a aussi été tracé avec la Guaranty Trust. Il y a un revers à cette pièce, Guaranty Trust était également un fondateur de United Americans, une organisation antisoviétique invasion rouge des États-Unis en 1922, qui proclamait que 20 millions de dollars de fonds soviétiques étaient en route pour financer la révolution aux États-Unis et

masse. Ce double-jeu soulève bien entendu des questions sur les intentions de la Guaranty Trust et de ses directeurs. Faire des affaires avec les soviétiques, même les financer, peut-être expliqué par un appât du gain apolitique ou simplement pour le goût

faite pour créer un effet de peur et de panique tout en finançant en même temps les conditions qui mènent à cette panique devient un problème bien plus considérable; suggérant un niveau de dépravation morale élevée. Regardons de plus près ce mouvement anti- United Americans créé pour lutter contre le communisme

États-Unis et planifiée pour

orkers of the World (IWW créé en 1923, NdT : organisation

combattre toutes les institutions et les groupes qui avaient des idées anticapitalistes. Garant Trust, Daniel

Willard, président de la Baltimore & Ohio rail road, H.H. Westinghouse de Westinghouse Air Bracke compagnie et Otto H. Kahn de Kuhn, Loeb and Co et de Américain

aurait voulu soutenir et financer. Sa création ne fut en rien une surprise.

profondément impliqués à soutenir le nouveau régime soviétique de Russie, bien que ce soutien ne se fisse que de derrière le rideau, seulement enregistré dans les archives gouvernementales et information retirée de la vue du public pour 50 ans. Ainsi, en tant que parties prenantes de United Americans, Walker, Willard, Westinghouse et Kahan jouaient un double- -communiste United Americans avait été décrit par le socialiste britannique J. H. Thomas comme étant

), d, était très active dans le développement de la Russie soviétique dans les années 1920. Westinghouse opérait, à la date de la

nationalisation par les Soviétiques. Le rôle de la Guaranty Trust a déjà été détaillé dans ces pages.

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-il révélé, une histoire détaillée pour faire peur e des États-Unis sous les deux ans

furent estimés à environ 15 millions de dollars, plus les autres envois par le biais de

appelée -

États- llions pour finalement stabiliser le chiffre à 3,5 millions de radicaux membres de 4 organisations. Le rapport concluait

avançaient; ceci était fait pour faire peur au citoyen lambda et créer une panique. Le

puissent é Conclusions sur United Americans

-garde de l ement factuel inconsistant et de plus amples études devraient se focaliser sur au moins ces deux aspects:

a) Y a-t-il -jeu par des groupes influents généralement connus sous le nom

b) Ces exemples peuvent-

Par exemple existent-ils des preuves que des troubles sociaux aient été instigués par ces groupes ?

c) Quel est le but ultime de cette tactique du double-jeu ? Peut-on le NdT :

antithèse menant à la synthèse ? Si le communisme, un monde la synthèse souhaitée, le capitalisme

étant la thèse, ainsi quelque chose autre que le capitalisme et le communisme doit- -il donc que le

des groupes révolutionnaires et de leurs souteneurs et financiers être une synthétisation de ces deux systèmes en un système mondial non encore décrit ? (NdT :

Morgan et Rockefeller aident Kolchak De manière concomitante avec ses efforts pour aider le bureau soviétique et United Americains, la firme JP Morgan, qui contrôlait Guaranty Trust, donnait également une

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s affaires étrangères américain Robert Lansing

uiers une autre lettre demandant les visions

Sterling à Kolchak par un consortium de banquiers américano-britanniques. Le ministre Lansing répondît aux banquiers que les États-

tion quelconque pour que le prêt soit accordé par des banquiers qui estiment que cela est une bonne

Ainsi le 30 Septembre, Lansing informa le consul général des États-Unis à Omsk, que

t furent effectués par des banques

soviétique fut déterminée juste après

ppliquait également aux mouvements révolutionnaires et contre-

New York ont financé Kolchak. Il y a aussi des preuves qui connectent Kolchak et son antibolchéviques. Il y a en outre peu de questions sur le

financement des armées russes antibolchéviques par les industriels allemands et les cercles banquiers. De manière évidente les fonds de financement de ces banquiers ne connaissent aucun drapeau national. Chapitre 11

Le

973)

Un résumé des preuves présentées Des évidences historiques déjà publiées par George Katkov, Stefan Possony et

bolchéviques, suivi quelques semaines plus tard par un groupe de menchéviques, fut organisé et financé par le gouvernement allemand. Les fonds nécessaires furent

double objectif allemand était : a) Le retrait de la Russie de la guerre b) -guerre

Nous avons maintenant été au-delà de cette évidence prouvée et avons établi une relation de travail continue entre le banquier bolchévique Olof Aschberg et la Guaranty Trust Company de New York contrôlée par les intérêts JP Morgan, avant, durant et

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en Russie et le négociateur des emprunts russes aux États-Unis; en 1917, Aschberg des révolutionnaires et après la révolution, Aschberg fut

mis à la tête de la RuskomBank, la première banque internationale soviétique, tandis que Max May, un vice-président de la Guaranty Trust (Morgan) devint directeur et chef du département extérieur de la RuskomBank. Nous avons présenté des preuves documentées concernant une relation continuelle entre la Guaranty Trust Company et les bolchéviques. Les directeurs de la Guaranty Trust Company en 1917 sont listés

De plus, il y a des preuves documentées des transferts de fonds des banquiers de Wall Street aux activités révolutionnaires internationales. Par exemple, la preuve écrite (par messages télégraphiques) que William Boyce Thompson, un des directeurs de la banque de la réserve fédérale de New York, un grand actionnaire de la Chase Bank contrôlée par les Rockefeller et un associé financier des Guggenheim et des Morgan, contribua de la somme de 1 millions de dollars à la révolution bolchévique et à ses buts de propagande. Un autre exemple est John Reed, membre américain du comité exécutif de la troisième internationale et qui était assisté et financé par Eugene Boissevain, un banquier privé new-yorkais; Reed était employé par Harry Payne Whitney et son magazine andirecteurs de la Guaranty Trust.

États-Basil Thompson) financé par des fonds de la Guaranty Trust. En traçant le financement de Trotski aux États-Unis, nous sommes remontés à des sources allemandes, qui doivent toujours être identifiées à New York et bien que nous ne sachions pas les sources allemandes précises du financement de Trotski, nous savons que von

États-Unis en cette

-présente American International Corporation (AIC), contrôlée par les intérêts de JP Morgan. De plus, les firmes de Wall Street incluant la Guaranty Trust étaient impliquées dans les activités de guerre révolutionnaire de Carranza et Villa au Mexique. Nous avons également documenté la preuve concernant un consortium de Wall Street qui finança la révolution de Sun-considérée par les révolutionnaires de Mao comme étant un évènement précurseur de la grande révolution maoïste en Chine. Charles B -yorkais chargé de négocier avec Sun Yat-Sen au nom du consortium, était un directeur de trois succursales de la Westinghouse et nous avons trouvé que Charles R. Crane de Westinghouse Russie était également impliqué dans la révolution russe. Au-delà de la finance, nous avons aussi identifié une preuve plus signifiante de

La mission de la Croix Rouge américaine en Russie fut une aventure privée de William B. Thompson, qui manifesta un soutien public aux révolutionnaires bolchéviques. Les documents maintenant déclassifiés du cabinet de guerre britannique, indiquent que la politique étrangère britannique fut changée au profit du régime Lénine-Trotski par

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constant pour ses activités, ceci incluant des interventions directes du ministère des affaires étrangères états-Unien en la personne de William Franklin Sands, secrétaire

Dans le cas de sédition concernant Robert Minor, il existe quelques preuves circonstancielles Quelques agents de renseignement internationaux tel Alexander Grumberg ont travaillé pour Wall Street et les bolchéviques. En 1917, Grumberg était le représentant

Petrograd, travaillait pour Thompson à la mission de la

fut expulsé de Norvègeoration.

-

Ludwig Martens, le premier ambassadeur soviétique sur le territoire américain fut le vice-président de la firme Weinberg & Posner, sise au 120 Broadway. La Guaranty Trust Company était voisine au 140 Broadway, mais la succursale Guaranty Securities résidait au 120 Broadway. En 1917, Hunt, Hill & Betts la firme qui employait Charles Hill qui négociait avec Sun Yat-Sen était sise au 120 Broadway La John MacGregor Grant and Co qui était financée par Olof Aschberg depuis la Suède et la Guaranty trust à New York était sise au 120 Broadway. La firme des Guggenheim et la branche exécutive de la General Electric

pouvons en conséquence pas être surpris que le club des

34ème Il est très significatif que le soutien aux bolchéviques ne

consolidation de la révolution, ce soutien ne peut pas être expliqué seulement par les termes de la guerre contre

soviétique de New York en 1919. Le premier signe que ces efforts politiques et financiers finissaient par produire leurs dividendes vint en 1923 lorsque les soviétiques formèrent leur première banque

Olof Aschberg en devint le directeur avec Max May, un vice-président de la Guaranty Trust en devint lui le chef du département extérieur. La RuskomBank nomma promptement la Guaranty Trust Company pour être son seul agent aux États-Unis.

e-nature Quel motif peut bien expliquer cette coalition entre les capitalistes et les bolchéviques ?

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NdT : dans les années 1970), le plus grand marché non développé au monde. De plus, La Russie

Pourquoi donc permettre à la Russie de devenir un compétiteur et un défi à la suprématie américaine ? A la fin du XIXème siècle, Les Morgan, Rockefeller et Guggenheim avaient démontré

pas les fermiers, désiraileur monopole et abolir la compétition. Ainsi la plus simple explication de notre

ambitions monopolistes et élargi ses horizons sur une échelle mondiale. marché russe devait être converti en un marché captif et une colonie technique et

Rappelons-nous que ce fut Trotski qui nomma des généraux tsaristes pour consolider

Trotski qui demanda que des officiers américains viennent contrôler la Russie révolutionnaire et interviennent au nom des soviets; que ce fut Trotski NdT : chose que peu de gens savent ou veulent admettre: le premier soviet de St Pétersbourg Trotski

verte de 7 -bolchéviques, courroucés par la trahison de la révolution et qui combattirent à la fois les blancs tsaristes et les rouges bolchéviques (NdT : référence faite ici au mouvement libertaire de Viktor Makhno en Ukraine soviétique et le mouvement anarchiste de la Makhnoviskaya).

véritable révolution menée par les éléments libertaires russes. (NdT : libertaire de 1936-1939. Les étatistes stalinistes faisant le jeu des étatistes fascistes

seule

rs étaient-ils bolchéviques ?

-

étaient motivés que par le profit et le pouvoir et de ce fait aurait assisté tout véhicule politique qui leur aurait donné leurs entrées au sein du pouvoir. Trotski, Lénine, Kolchak, le Tsar, Denikine,

, qui désiraient une véritable société individuelle libre.

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John P. Diggins dans son ouvrage avait noté à propos de Thomas Lamont de la Guaranty Trust:

elui qui patronisa le plus la cause fasciste fut Thomas Lamont, qui était à la tête du puissant réseau banquier JP

Lamont facilita un emprunt de 100 millions de dollars pour Mussolini en 1926, ceci à une période cruciale pour le dictateur italien. Nous devons aussi nous rappeler que Lamont, directeur de la Guaranty Trust était le père de Corliss Lamont, un communiste

mes totalitaires fascistes et communistes

et de Kuhn, Loeb and Ctrouverait sécurité, encouragement, opportunité Kahn qui faisait des discours à la Ligue Socialiste de la Démocratie Industrielle en

les moyens pour y parvenir. des relations publiques des Rockefeller, fit des déclarations

similaires et fut responsable de conquérir le public américain très naïf à la cause du

Le plan Marburg Ce plan était financé par Andrew Carnegie et son ample héritage, il fut produit dans les premières années du XXème siècle. Il y fut suggéré une sorte de schizophrénie

socialistes pourraient être intégrés et organisés en un mouvement qui forcerait la

Les gouvernements mondiaux en accord avec le plan Marburg devaient être socialisés

contrôleraient ses conseils et imposerait la paix donnant ainsi une cure spécifique au malfonctionnement politique

moderne qui incluait non seulement des financiers comme Carnegie, Paul Warburg, Oto Kahn, Bernard Baruch et Herbert Hoover, mais aussi la fondation Carnegie et sa progéniture . Les administrateurs de Carnegie avaient été,

des membres importants 10 millions de dollars pour la fondation la Carnegie Endowment for International

États-déterminante de, en fait il en fut financièrement endetté par la suite, de ce groupe

historiens ne doivent jamais oublier que Woodrow Wilson est celui qui a rendu

possible pour Trotski Léon Trotski se déclarait lui-même Trotski -russe ou pro-alliés ou pro-allemand comme beaucoup essaient de le caractériser. Trotski était pour une révolution mondiale, pour une dictature mondiale, il était en un

finance internationale préfère gérer avec des gouvernements centralisés. La dernière chose que la communauté banquière et de la

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haute finance désire est le laissez-faire (NdT : en français dans le texte) économique et un pouvoir décentralisé, car cela disperserait le pouvoir.

ni socialiste, ni démocrate, ni même américaine. Par-dessus tout, ces hommes voulaient des marchés, de préférence des marchés internationaux captifs et un monopole du marché captif planétaire comme but ultime. Ils voulaient des marchés qui pourraient être exploités de manière monopoliste sans peur de la concurrence de la part des Russes,

apcaptif en Russie, le tout présenté sous, et intellectuellement protégé par une Ligue qui garantirait la paix (NdT : la Ligue des Nations ou LDN qui vit le jour après la première

Wall Street a rempli son but. Les firmes américaines contrôlées par ce consortium

NdT : 1974) le complexe militaro-industriel soviét

une excuse pour au auto-agrandissement par un cercle élitiste restreint qui plaide pour

monde en des termes marxistes du conflit entre le capitalisme et le communisme (NdT : ou même du faux- gauche-

inte

au point au début du XXème

contrôler les industries, il est nécessaire de contrôler le congrès et les régulateurs et ainsi faire

:

Ceci, écrivit Howe, est la bas

étrangères, essentiellement du groupe Morgan-Rockefeller, ont bâti les plans quinquennaux. Elles ont contribué à bâtir la Russie soviétique, économiquement et militairement.

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