1. Institutions - PLR Nendaz · 2016. 8. 25. · 1. Institutions Note commune est composée d’un...
Transcript of 1. Institutions - PLR Nendaz · 2016. 8. 25. · 1. Institutions Note commune est composée d’un...
1. Institutions
Notre commune est composée d’un exécutif de 11 personnes élues démocratiquement chaque 4
ans. Elle se compose ensuite de nombreuses commissions qui travaillent dans l’ombre et préparent
les dossiers pour le Conseil communal. Elles sont composées de personnes nommées par les partis
politiques sans que la population n’ait le moindre mot à dire au sujet de ces nominations. Enfin
l’assemblée primaire constitue le législatif.
Cette dernière est ouverte à toutes les personnes ayant le droit de vote. Elle se prononce sur le
budget, les comptes, et des objets plus importants comme des emprunts ou des règlements. On peut
mettre en doute l’identité des participants puisqu’aucun contrôle n’est organisé pour y accéder. On
demande aux seuls bourgeois de se prononcer à main levée pour les objets bourgeoisiaux. Est-on
certain que des non bourgeois ou des non citoyens soient présents et prennent part au vote ? Il n’y a
en tout cas aucune certitude, d’autant plus qu’il n’y a aucun contrôle de l’identité des participants et
encore moins un protocole qui pourrait permettre un contrôle ultérieur.
Ce fonctionnement ne peut simplement pas continuer sous cette forme. L’introduction d’un
Conseil général est une évidence et il faut cesser de se réfugier derrière des arguments qui n’ont
qu’une valeur très relative.
En 2007, ce projet a fait l’objet
d’une votation populaire. Il ne fut
refusé que par quelques voix et
ceci malgré la compagne du non
menée par la majorité et une
certaine forme d’abstention de
certains partis minoritaires.
Le Conseil général offre une
certaine professionnalisation de
la politique, de la gestion de la
commune. On ne discute plus en
commission entre partisans
nommés par les partis, mais avec
des conseillers généraux élus par
le peuple et légitimés pour les
représenter, au même titre qu’un
député ou qu’un conseiller
national. Il ne reste que deux
cantons primitifs qui souhaitent
maintenir ce système antidémocratique avec leur Landsgemeinde.
Dans le projet de R21, ce thème est d’actualité. Même s’il n’a pas force d’obligation, la mise en place
d’un Conseil général est fortement conseillée dans les communes de plus de 3'000 habitants.
Prenons le temps de nous moderniser nous-mêmes avant que l’on soit obligé de le faire plus tard
dans la précipitation.
Le Conseil général constitue un contrepouvoir et une autorité de surveillance, une représentation de
la volonté populaire engagée pour le bien de la collectivité.
Une assemblée primaire est suivie par 20 à 50 citoyens, parfois
une centaine, ce qui représente 2 à 3 % de la population. Celle-ci
est libre de participer, mais si elle ne le fait pas, c’est que le
système ne lui convient pas. Imaginez l’assemblée primaire
historique tenue à la salle de la Biolette pour l’approbation du
plan d’aménagement. Les autorités se sont félicitées d’une
participation d’environ 800 personnes. C’est exceptionnel, mais
cela ne présente pas plus du 25 % des citoyens alors que tout
objet mis en votation par scrutin compte sur une participation
bien plus importante. Que ce serait-il passé, si le 50 % de la
population s’était déplacée lors de cette fameuse assemblée
primaire ? Où aurait-on regroupé 1'500 citoyens et combien de
temps aurait duré le vote ?
Prenons le temps
de nous
moderniser nous-
mêmes avant que
l’on soit obligé de
le faire plus tard
dans la
précipitation.
On entend trop souvent qu’il n’est pas
possible de trouver suffisamment de
candidats. Cet argument n’a qu’une valeur
subjective. On trouve bien des commissaires
membres de commissions pour faire le même
travail, sans passer par les urnes.
La création d’un Conseil général permettra
d’avoir des candidats et élus d’un grand
nombre de villages améliorant du même coup
la représentativité.
Il s’agit d’un outil de travail moderne, efficace,
transparent et tourné vers l’avenir. Le Conseil
communal qui travaille de manière
transparente n’a donc aucune crainte à avoir
de la création de cet organe politique.
L’introduction du Conseil général nécessitera aussi une refonte de toute l’organisation. Il faut se
poser la question aujourd’hui du nombre de conseillers communaux. Est-il encore d’actualité ? On
voit que Sion vient de passer à 9 membres. Les conseillers communaux verront certainement leur
tâche devenir plus lourde mais aussi plus intéressante et gratifiante.
Le nombre de conseillers communaux doit
être diminué et l’exécutif doit se composer
idéalement de 5 ou 7 personnes. La réduction
du nombre de conseillers communaux doit
permettre une plus grande responsabilité, de
permettre à la commune de se
professionnaliser et de se préparer aux défis à
venir. Les rapports avec le canton vont
s’intensifier, le nombre de communes va
diminuer et ces dernières seront plus grandes
et plus fortes. Nendaz doit anticiper et se
mettre en ordre de bataille pour être un
acteur incontournable dans la carte politique
du Valais.
La réduction du nombre de
conseillers communaux
doit permettre une plus
grande responsabilité, de
permettre à la commune de
se professionnaliser et de
se préparer aux défis à
venir
La réduction du nombre de Conseiller communaux va s’accompagner d’une augmentation de la
charge de travail et donc d’une semi professionnalisation de la fonction. Le taux d’activité sera un
point important dans l’organisation des futures autorités. Une activité à mi-temps n’est pas dénuée
de sens pour une commune de la taille de Nendaz.
Nous proposerons dès le début de la nouvelle législature
l’introduction de ce Conseil général pour la législature 2020-2024.
Cela nous laissera quatre ans pour organiser cette mue et proposer à
la population un projet complet et bien ficelé.
En cas de refus par l’exécutif en place, nous entamerons immédiatement la récolte de signatures
pour que cet objet soit une nouvelle fois soumis au peuple.
Le Parti libéral-radical souhaite introduire une séparation claire des pouvoirs et redéfinir précisément
les rôles et les tâches entre les différentes entités politiques de la commune. Pour ce faire, le Conseil
communal a pour mission d’exécuter les décisions de l’autorité législative. Il disposera d’une
autonomie financière lui permettant de réaliser les menus travaux ainsi que les investissements
courants fixés dans le cadre de l’exercice de son mandat. Le Conseil communal doit s’organiser en
dicastères et le personnel communal sera rattaché directement auprès de ce dernier. Le Conseil
communal s’attachera les services d’un secrétaire communal ou administrateur, en charge de la
chancellerie et de la coordination des différentes autorités. Il officiera en qualité d’expert et
participera aux travaux de l’exécutif.
Le législatif doit définir les conditions cadre
du fonctionnement politique et législatif de la
commune. Il se prononcera sur les objets
soumis à décision, le budget et les comptes. Il
sera composé de commissions permanentes
et pourra en créer spécifiquement lui
permettant d’analyser un dossier spécifique.
Ces commissions, présidées par le Conseil
général, seront force de proposition et
émettront des recommandations lors des
différents votes. Dans le cadre de ce
changement, on peut légitimement se poser
la question du fonctionnement et de
l’organisation communale, de ses services,
de son personnel et de ses équipements.
Une réorganisation des
services et une simplification
du fonctionnement de
l’administration et des services
permettront une économie
substantielle tout en
renforçant les pouvoirs du
Conseil communal.
L’administration et les services seront
rattachés aux dicastères dirigés par les
conseillers communaux. Cette organisation
permet un management direct, efficace et
donne plus de responsabilité aux acteurs
concernés qui devront en répondre devant
l’autorité supérieure. Une réorganisation des
services et une simplification du
fonctionnement de l’administration et des
services permettront une économie
substantielle tout en renforçant les pouvoirs
du Conseil communal.
Une nouvelle chambre pour le législatif à Nendaz : Un projet phare que le PLRN défendra avec acharnement.
En résumé, l’introduction du Conseil général améliorera la représentativité, officiera comme contre-
pouvoir, redéfinira les rôles et les tâches de chacun, s’accompagnera d’une réorganisation de la
commune et de ses services et permettra surtout de moderniser politiquement la commune en
préparant le futur.
Pourquoi le changement ?
- Parce que les institutions ne garantissent pas l’équilibre des forces.
- Parce qu’il est mieux de se moderniser par nous-même plutôt qu’on ne nous l’impose.
- Parce que seulement ainsi, la politique peut prendre un contrôle éclairé de la commune.
- Parce que l’assemblée primaire ne convient plus aux citoyens qui la déserte.
Comment changer ?
- Mettre en place des Conseillers qui pensent à l’avenir plutôt qu’à la gestion administrative
de leur dicastère.
- Défendre la rédaction d’un projet au sein du Conseil.
- Refondre la structure administrative et politique vers plus de professionnalisme et
d’efficacité.
- Lancer une initiative si le Conseil refuse de s’assoir à la table des négociations.
2. Tourisme
Nendaz la station de la famille. C’est sur ce levier de vertu que notre produit touristique est
marqueté, vendu. De grands évènements comme le Drink Pure Festival Cor des Alpes ou le Nendaz
Freeride montrent bien que notre commune, lorsqu’elle se donne les moyens financiers et politiques
peut proposer des produits d’excellence et faire belle figure.
Mais ne nous leurrons pas. Jamais notre offre ne sera la même qu’une station telle que Verbier et
Montana, et c’est heureux car le tourisme valaisan doit parler à toutes les bourses et à tous les goûts.
Le tourisme moderne est éclairé grâce à internet. Il compare, évalue, échantillonne et souvent
condamne avec fermeté un produit qui n’est pas selon lui à la hauteur. Nous devons prendre
conscience de cela et ne plus mettre sur le compte de touristes, soit disant pénibles, la
responsabilité de nos insuffisances. Ne pas se remettre en question, c’est vivre dans le déni. En
période électorale la majorité crie que tout va bien madame la marquise, tandis que la minorité
affirme que tout est pour le plus mal. Nous voulons sortir de cela car l’avenir du tourisme nécessite
des décisions concertées, rationnelles, et surtout équilibrées.
Une Culture du tourisme
Les touristes qui viennent à Nendaz ont soif d’accueil, d’authenticité et de loisirs. Notre première
priorité sera de ramener une « culture du tourisme » sur notre sol. Et cela n’implique pas seulement
les Conseillers mais tous les citoyens. Que faire pour que les villages du bas qui sont une « porte
d’entrée » de notre station soient des acteurs intensifs ? Décorons nos villages en période
touristique, donnons les moyens aux collectivités villageoises d’apporter leur pierre à l’édifice. Quand
on voit par exemple comme les locaux de l’école de Fey sont utilisés comme fourre-tout à notre
administration, on peut se poser la question : est-ce là le meilleur usage que nous pourrions faire de
ces locaux ? Ne pouvons-nous pas envisager une autre option, une auberge de jeunesse, un centre
d’information pour les touristes avec une buvette ? A-t-on seulement posé la question aux
habitants ?
Il s’agit aussi d’encourager tous les Nendards à la pratique du ski.
Nous devons apporter notre pierre à l’édifice. L’accès au ski doit être
facilité pour les jeunes et les écoles. N’hésitons pas à proposer la
gratuité des abonnements saisonniers, secteur Printze, à nos enfants
en âge de scolarité
Nous avons constaté que beaucoup de jeunes
Nendards qui commencent à gagner leur vie,
préfèrent souvent se diriger vers les stations
voisines ou vers la plaine durant leurs samedis
soirs. N’est-ce pas là un indicateur que nous
devons absolument redonner à notre vie
nocturne la pulsation qu’elle a pu avoir ? Le ski
aujourd’hui, c’est souvent l’after-ski. Inspirons
nous de modèles très modernes comme en
Autriche en gardant notre authenticité
valaisanne, notre amour de la bonne table,
des sorties de skis en famille, et de l’eau qui
coule dans nos jolis bisses.
Comme toujours sur
notre commune de
personnes dynamiques,
c’est l’initiative
individuelle qui sauve
souvent la face
Comme toujours sur notre commune de personnes dynamiques, c’est l’initiative individuelle qui
sauve souvent la face. Nos commerçants, nos jeunes, nos tenanciers de restaurants et de clubs ont le
goût de l’autre et sont souvent une force de proposition. Cette force est-elle suffisamment écoutée ?
Pensons à certains bars et boîtes de nuit qui offrent une programmation professionnelle. Un
véritable pôle de rayonnement sur les réseaux sociaux. Mais quel soutien le monde politique donne-
t-il à ces initiatives individuelles ?
Comment se fait-il que nous n’ayons pas une commission consacrée uniquement aux
affaires touristiques ? Une commission qui aurait un rôle fédérateur de tous les
particuliers et qui serait en contact permanent avec l’office du tourisme ? C’est seulement à
cette condition qu’une vraie vision politique peut émerger et que nous pouvons conduire notre
tourisme en bonne entente
attentive à notre partenaire
privilégié.
Nous défendons aussi la mise en
place d’un site internet
uniquement dédiés aux milieux
associatifs qui puisse être source
de contacts tant pour les
touristes que pour les Nendards.
Nous souhaitons y mettre en
place un forum où les politiques
pourront recevoir directement
les messages qui viennent des
Des jeunes se lancent dans une association de Freestyle et
participent ainsi à diversifier notre offre ? Encourageons-
les, allons à leur rencontre, valorisons leur travail et
estimons ce que nous pouvons faire pour les aider. Un
tenancier compétent et zélé fait venir régulièrement des
artistes de renom international ? Allons à sa rencontre,
félicitons-le, voyons quelle vision il peut proposer pour une
nuit et des vibrations jeunes et productives.
citoyens et faire la part belle au débat.
Centraliser l’information, la traiter, donner à tous les citoyens la chance de participer à l’effort
commun, c’est cela que nous appelons militer pour une culture touristique.
Cohérence, long terme, transparence Le tourisme valaisan est parfois dans le déni. L’UE traverse une crise sans précédent. Une crise
économique, identitaire et monétaire. Le secteur touristique, comme tout secteur qui vit de l’argent
des autres doit être conscient que le produit doit se moderniser. Le PLRN ne prétend pas réinventer
le tourisme nendard. Mais il défend une vision. Voici les trois mots clefs de cette vision : Cohérence,
long terme, transparence.
Pourquoi cohérence ? Parce que dans une station, on ne peut pas faire tout et son contraire en
suivant seulement l’opportunité. La station est le poumon économique de Nendaz, oui. Mais une
telle richesse ça s’entretient, et ça passe par une planification rationnelle sur le long terme.
Notre première préoccupation sera de faire analyser notre secteur
par des tiers qualifiés et indépendants, qui nous donnerons un bilan
non tronqué des pratiques d’avenir et des pratiques obsolètes.
C’est seulement par ce biais qu’un véritable plan directeur à long terme est possible. Il faut cesser de
disperser les organisations (Nendaz Tourisme, Association commerçants, Comité du 1er août, Comité
du marché nendard, etc, ) pour regrouper tous ces intervenants sous un seul organisme qui se
chargera de tout ce qui touche au tourisme de près comme de loin.
Dans une station qui se veut l’ami de la
famille, est-il normal de ne pas avoir
d’auberge de jeunesse ? Est-il normal de ne
pas avoir une piscine et une patinoire
couvertes pour les jours de gros temps ? Nous
devons réfléchir à des infrastructures dont
l’utilisation sera accessible financièrement
aux jeunes et aux familles…. Seule la
construction de résidences et d’hôtels a
prévalu ces dernières années sur la station. Le
Conseil a besoin d’une opposition forte qui ne
dira pas oui à tous les lobbies et les pressions
économiques. C’est cela que nous appelons
faire preuve de cohérence
Pourquoi long terme ? Nous l’avons dit, parce
que le touriste change de manière étonnante
et Nendaz doit arrêter de faire l’autruche.
Nous avons tendance à prendre des mesures
d’urgence lorsque nous sommes confrontés à
une situation plutôt que d’oser changer nos
habitudes.
Le Conseil a besoin
d’une opposition forte
qui ne dira pas oui à
tous les lobbies et les
pressions
économiques.
C’est cela que nous
appelons faire preuve
de cohérence
Oser bousculer nos principes. Le «On a toujours fait comme ça » a déjà fait tomber des plus gros que
nous. Soyons-en conscients. Nous défendons donc la rédaction d’un plan directeur qui puisse fixer un
cap pour cette législature mais également pour la suivante. Nous souhaitons également que des
décisions d’une grande ampleur soient anticipées, que les citoyens aient le temps d’être consultés.
Dans ce sens nous souhaitons voir l’avenir et
discuter en avance si un projet de fusion avec
Télé-Verbier devait voir le jour
Pourquoi Transparence ? Parce le PLR est le
parti de tous les citoyens qui veulent que leur
commune réussisse. Il n’est ni celui des
meilleurs intérêts de certains ni celui des
médisants. Ramenons le débat sur ce qui nous
concerne tous de plain-pied. Un Conseiller
communal, lorsqu’il est élu, doit rendre des
comptes régulièrement à la population qui l’a
élu. C’est seulement ainsi qu’il peut entendre
les remarques et corriger sa position s’il le juge
nécessaire.
Suite à la création du site internet et la mise en place d’une commission
touristique, nous souhaitons organiser une assemblée qui chaque année
réunira les associations, les clubs de ski et tous les acteurs touristiques majeurs.
Les Conseillers communaux devront répondre aux questions et légitimer leur
action, prouver qu’elles vont dans le sens du développement touristique.
Pourquoi le changement ?
- Parce que l’avenir est de plus en plus compétitif.
- Parce que dans le tourisme les changements sont longs. Les décisions doivent anticiper
l’avenir.
- Parce que le citoyen doit pouvoir participer à l’effort commun.
- Parce que pour vendre à la famille, il faut proposer une offre pour les jeunes et les classes
moyennes.
Comment changer ?
- En optant pour la transparence en donnant la possibilité aux citoyens de s’exprimer sur ces
sujets et aux Conseillers de devoir rendre des comptes.
- En créant une commission touristique qui centralise les énergies.
- En responsabilisant les citoyens de tous les villages pour participer au tourisme.
- En favorisant l’accès au ski et en soutenant les initiatives privées qui participent à
diversifier notre offre.
Notre tourisme est l’affaire de tous les citoyens. Nous militons pour qu’ils soient plus informés et consultés.
3. Finances communales
La marge d’autofinancement de 11 millions telle qu’elle ressort des comptes 2015 peut être qualifiée
de respectable voire même bonne. Elle a permis à notre commune de nombreux investissements
obligatoires comme l’agrandissement de l’école d’Aproz et bien d’autres projets. Nous ne pouvons
que nous en réjouir, mais sera-ce encore le cas les années à venir ? Nous n’en sommes pas certains
et nous craignons un retour à des jours bien plus difficiles.
Il nous parait important d’attirer l’attention du contribuable nendard sur
l’importance de l’endettement brute, finalement l’argent que nous devons
rembourser. Les engagements dépassent les 56 millions, et il y a tout même
plus 1.1 million qui sont versés pour les intérêts passifs, au moment où ceux-
ci sont historiquement bas.
Nous ne doutons pas que ces emprunts ont été signés pour de longues périodes et qu’une éventuelle
flambée des taux ne perturbera pas les comptes, du moins pour l’instant…
D’autres sources de financement ne sont pas d’actualité. Nous nous opposerons bien entendu à
toute hausse d’impôt. C’est même tout le contraire et on peut se demander pourquoi il n’a pas été
envisagé une diminution de nos impôts (avec un coefficient de 1.3 et surtout une indexation de 140,
on ne peut pas dire que notre
commune soit attractive au
niveau fiscal)? Nous avons par
contre la chance de bénéficier
d’une parafiscalité (eaux, égouts,
ordures) avantageuse. Mais ceci
ne va pas pouvoir perdurer avec
l’obligation d’autofinancer les
services et l’inévitable
introduction de la taxe au sac qui
va peser sur le budget des
familles, donc une augmentation
indirecte de l’impôt.
Les recettes fiscales se dirigent inévitablement vers la baisse. Les retombées de LEX Weber ou de la
LAT, la cherté de l’Euro avec une économie touristique à la baisse, la crise mondiale, etc. vont
malheureusement déployer leurs effets déjà un peu cette année, mais certainement de manière bien
plus significative dès l’année prochaine. Les entreprises verront leur chiffre d’affaire et leurs
bénéfices décroître. Les diverses taxes sur les nouveaux bâtiments seront aussi revues à la baisse.
Des mesures d’économie
Tout ce préambule pour bien comprendre que les recettes ne vont pas pouvoir augmenter ces
prochaines années. Si nous voulons maintenir notre train de vie et le rythme de nos investissements,
il n’y a qu’une seule solution pour continuer de dégager une bonne marge de d’autofinancement :
Economiser dans le ménage courant. Cette mesure doit passer par tous les services et il faudra
Notre dette se monte à 56 millions, soit plus CHF 9000.- par habitant
et il y a tout de même plus de 1.1 millions qui sont versés pour les
intérêts passifs, au moment où les taux sont historiquement bas. Un
ralentissement de l’économie notamment dans le secteur de la
construction (LEX Weber, LAT) et du tourisme (cherté du Franc suisse)
aura un impact important sur nos recettes fiscales Ceci comprime
très fortement notre marge d’autofinancement.
Il ne suffira pas de
mettre des chiffres dans
un budget. Il faudra
lister les projets par
ordre de priorité et non
pas régulièrement se
retrouver face à
l’imprévu. Diriger c’est
prévoir
apprendre à dire non et se concentrer sur les
priorités et savoir dire stop au superflu. Dans
ce sens, une commission de gestion d’un
Conseil général apporterait ici toute son
efficacité.
Il n’est pas possible de poursuivre
l’endettement et le recours à l’emprunt. Il faut
dépenser l’argent que nous disposons. Pour ce
faire, il ne suffira pas de mettre des chiffres
dans un budget. Il faudra lister les projets par
ordre de priorité et non pas régulièrement se
retrouver face à l’imprévu. Diriger c’est
prévoir. Nos priorités iront toujours à la
formation puis au développement de nos
infrastructures.
Nous refuserons l’augmentation de notre dette et avec celle-ci, les charges d’intérêts. Nous prônons
l’investissement quand il sera possible, c’est-à-dire en utilisant la marge d’autofinancement.
De nombreuses collectivités publiques ont cette fâcheuse tendance d’investir en haute conjoncture
au lieu de thésauriser et se retrouvent avec des moyens financiers diminués lorsqu’elles pourraient
apporter ce petit bol d’air en période de vaches maigres. La Commune de Nendaz n’échappe de
loin pas à cette règle.
Pourquoi le changement ?
- Parce que recourir à l’emprunt n’est pas sain pour notre avenir.
- Parce qu’une hausse des taux d’intérêts pourrait nous asphyxier.
- Parce que des mesures d’économie sont possibles sans hausse d’impôt.
Comment changer ?
- Établir un inventaire des investissements à long terme et hiérarchiser.
- Réduire notre coût de fonctionnement en défendant un regard sur le fonctionnement de la
structure administrative.
- Proposer une fiscalité intéressante pour attirer de nouvelles entreprises.
- Investir dans le bien-vivre pour attirer de jeunes familles à s’installer chez nous.
4. Villages
Haute-Nendaz est depuis fort longtemps notre plus grand village. Ceci s’explique bien entendu par
notre station qui offre de nombreuses places de travail. Le soutien au haut de la commune est une
évidence et son développement futur est essentiel. Il faut toutefois réfléchir à ce que l’on fait,
comment on le fait, pourquoi on le fait et comment on le finance.
Malgré ce développement permanent du haut, il ne faut pas perdre de vue le reste de la commune
et tous ses villages. Certains sont en plein développement et on ne peut que s’en réjouir, mais
d’autres sont inévitablement sur le déclin.
Parlons du positif et essayons de
comprendre pourquoi certains villages
sont en plein développement. Le
meilleur exemple est certainement le
village d’Aproz qui, avec l’aide de la
Commune de Sion, a remanié, équipé et
ouvert toute la zone du Carolet. Les
villas et les immeubles ont poussé
comme des champignons. Aproz, par
effet de boule de neige, a
immédiatement pu emboiter le pas
avec la construction de nombreux
immeubles. Qu’est ce qui rend attractif
le village d’Aproz ? La proximité de la
zone commerciale de Conthey ou
simplement de Sion. Pensez qu’en 5 ou 6 minutes on se retrouve à la gare. Mais Aproz offre aussi des
places de travail avec la SEBA depuis bien longtemps mais aussi trois cafés, un magasin et bien
évidemment une école et bientôt toute une structure pour nos jeunes et moins jeunes. Les zones
piétonnes et les zones de restriction de circulation ont également été mises en place. Une telle offre
ne peut qu’attirer de nouveaux citoyens, donc de nouveaux contribuables.
Dans une moindre mesure, le village de Baar suit la même voie presque pour les mêmes raisons.
Basse-Nendaz a la chance de voir se développer des quartiers villas sur de magnifiques parcelles. Il
s’agit aussi de la capitale et tout nous amène à Basse-Nendaz : le bâtiment communal, le home,
l’église, le centre scolaire de la Biolette, la bibliothèque, la ludothèque, etc. Elle peut encore compter
sur une épicerie, une boulangerie, une boulangerie tea-room et pour combien de temps encore,
deux cafés dont on ne peut que féliciter et remercier leurs tenanciers retraités de les maintenir en
vie. S’ils venaient à fermer, nous doutons fort que des repreneurs se bousculent à la porte.
Parlons alors des autres villages où on peut parler d’un véritable déclin. Prenons l’exemple de Fey,
village souvent visité par la présence de la décharge des Eterpas. Un café est fermé depuis plus de 15
ans, le deuxième est exploité par des tenanciers fraîchement retraités qui s’efforcent de maintenir
ouvert ce seul lieu de rencontre. L’école est fermée et le bâtiment est utilisé pour des réunions et ou
quelques activités sportives ou associatives. L’épicerie n’a pas survécu non plus. La route très
fréquentée qui la traverse a été réaménagée jusqu’au centre du village et depuis….plus rien. La
chaussée est étroite puisqu’il n’est possible que de croiser que sur certains secteurs. Les piétons sont
réellement en danger car les trottoirs sont inexistants sans parler des 4 ou 5 lampes publiques
vieillottes qui n’illuminent que quelques mètres, sans compter celles qui sont totalement envahies
L’avenir des villages est déterminant car ils sont un pôle de développement majeur depuis la LEX Weber.
par les buissons, preuve d’une absence totale d’entretien et n’offrent qu’un refuge aux papillons de
nuit. Les chemins communaux sont dans un état lamentable (empruntez une seule fois la route des
hauts de Bieudron et vous en ferez l’amère expérience).
Nos villages sont les portes
d’entrée de notre
commune. Favorisons donc
leur décoration, incitons les
habitants à fleurir leurs
balcons et fenêtres, ornons
nos lampes publiques de
drapeaux, de fleurs, créons
des places de rencontres,
de jeux, des places de parc.
Créons l’envie de visiter ces
villages (ruelles, venelles,
laiteries, agriculture)
Brignon, Beuson, peuvent tirer le même
constat au niveau des commerces, écoles. Ces
deux villages ont la chance de disposer d’une
route cantonale sécurisée où il est possible de
se déplacer à pied sans risquer l’accident.
Clèbes (dans une moindre mesure grâce à sa
proximité de Veysonnaz) peut tirer un constat
moindre et à la chance de ne pas voir déferler
des milliers de véhicules quotidiennement.
La rive droite est bien desservie par les
transports publics. Que dire des villages
d’Aproz, Fey, Bieudron, Condémines. Aucun
jeune de ces villages ne peut entreprendre
une formation sur la commune sans avoir
recours au transport privé. Imaginez que la
première ligne postale est à 07 h 40, qu’il faut
changer de bus à Basse-Nendaz, pour arriver à
Haute-Nendaz après 8 h. La ligne du retour
est-elle fixée à 17 h.
Quel patron accepte que son apprenti ou son employé débute son travail à 8 h 15 pour le quitter à 16
h 45 ?
Nos villages sont les portes d’entrée de notre commune. Favorisons donc leur décoration, incitons les
habitants à fleurir leurs balcons et fenêtres, ornons nos lampes publiques de drapeaux, de fleurs,
créons des places de rencontres, de jeux, des places de parc. Créons l’envie de visiter ces villages
(ruelles, venelles, laiteries, agriculture). Arrêtons d’offrir une carte de visite pitoyable avec l’entrepôt
de matériaux ou tous autres objets hétéroclites stockés le long des routes et à l’intérieur des villages
depuis des années, sans que nos autorités entreprennent la moindre démarche.
Si nous ne voulons pas poursuivre la désertification des villages, l’autorité doit
contribuer à les rendre attractifs et ceci passe par :
La sécurité (éclairage public, trottoirs, torrents).
Le bien-être de la population (soutien des sociétés qui font vivre et
animer les villages, des espaces de rencontre avec places de jeu et de
parc, améliorations des transports publics).
Les voies de communication entretenues.
Le développement, les améliorations, les décorations, etc. ne pourront qu’inciter les habitants à s’y
sentir bien, à favoriser l’arrivée de nouveaux citoyens, au maintien des commerces, d’une agriculture
performante. Il n’est peut-être pas encore trop tard pour stopper la désertification. Agissons
maintenant. C’est une priorité.
Pourquoi le changement ?
- Parce que trop souvent on promet en période électorale et on délaisse durant l’investiture.
- Parce que le tourisme se pense aussi du bas en haut : nos villages doivent être attractifs.
- Parce que la fuite des 10 dernières années a conduit à des villages moribonds.
- Parce qu’en montagne, des cités dortoirs ne devraient pas exister.
- Parce les villages et leurs spécificités font partie de la culture nendette.
Comment changer ?
- Faire un inventaire des desiratas et les hiérarchiser.
- Favoriser les couverts (comme par exemple ce qu’a fait le Mim’osa à la Moudonnaz), place
de jeu etc qui donnent aux villages leurs âmes.
- Faciliter l’accès aux commodités ménagères (poubelles, tri sélectif, commerces) pour
faciliter la vie des familles.
- Augmenter la sécurité des voies publiques.
- Décorer, inciter la population à démarquer son village. Proposer des concours, des
évènements qui poussent une compétition amicale et bon enfant entre les villages.
5. Culture / Sport
Nendaz est certainement l’une des communes les plus riches en sociétés locales. Nous ne comptons
pas moins de 3 fanfares, 2 groupes folkloriques, 4 sociétés de chant d’église, d’autres profanes, 2
clubs de football, une de hockey et un nombre important de clubs sportifs (badminton, volley-ball,
marche, gymnastique, etc.) ou de sociétés culturelles et bien entendu Nendaz Sport avec ses offres
aussi nombreuses que diversifiées.
Aider les sociétés dynamiques
Toutes ces sociétés ont un point commun : les dirigeants, les acteurs, etc., œuvrent sans compter
leur temps, leur énergie et souvent leurs frais, de manière bénévole. Ceci est une force.
La Commune leur met très souvent à disposition ses locaux et presque toujours gratuitement. Cet
effort doit être relevé, félicité et poursuivi.
Le nouveau citoyen n’aura que l’embarras du choix. Toutes ces sociétés vont lui faciliter une rapide
intégration et apprécier le bon-vivre à Nendaz. Il s’agit d’un atout non négligeable à mettre en avant
lorsque qu’un potentiel nouveau citoyen hésite à prendre résidence chez nous.
Il n’est pas du devoir de la Commune de s’immiscer dans l’organisation ou le financement de ces
sociétés, mais elle doit les soutenir, comme elle le fait déjà maintenant par la mise à disposition de
ses infrastructures, mais aussi en soutenant le bénévolat et le maintien de ces sociétés. Celles-ci
vivent grâce à leurs cotisations bien entendu mais aussi grâce à leurs lotos pour celles qui en
organisent, ce qui n’est de loin pas le cas de toutes. Cette source de revenu est malheureusement sur
le déclin. Il faut alors avoir recours au sponsoring et on ne peut que remercier et féliciter les
entreprises qui soutiennent ces sociétés, année après année, manifestation après manifestation.
Cette source de revenu est aussi sur le déclin car les entreprises doivent aussi réfléchir et commencer
à cibler leurs dépenses,
La Commune a édité un règlement pour l’octroi des subventions. Avant celui-ci, il n’y avait aucune
aide financière. Depuis, certaines sociétés peuvent
bénéficier d’un petit subventionnement lorsqu’elles
remplissent les conditions et qu’elles en font chaque
année une demande.
Le développement et le maintien des sociétés, le
bénévolat doit être reconnu par les collectivités. Ces
sociétés apportent un plus à notre offre. Elles sont
aussi présentes pour les moments joyeux en
animant notre commune, mais certaines le sont
aussi pour accompagner les moments de culte ou
des familles dans la peine. Elles permettent
l’épanouissement de notre jeunesse par des
activités physiques ou culturelles, ce qui évite à nos
jeunes de trainer dans la rue.
Elles permettent au monde des adultes de se
retrouver régulièrement, de partager une passion ou
simplement d’échanger. Si les sociétés n’existaient
pas, nous serions tous affalés sur notre canapé à
avaler sans discontinu les émissions de TV.
Cette vie associative doit être reconnue par nos
autorités, non seulement dans les discours mais
dans les faits. Nous pensons qu’un
subventionnement ou une prime à l’encouragement
dans une mesure raisonnable est possible de la part
de notre Commune. Cette aide ne doit plus se faire
sur demande, mais apportée de manière
systématique selon une clé d’attribution clairement
définie. Il s’agit d’un placement qui soutiendra le
bien-vivre à Nendaz et le maintien de nombreuses
sociétés pour le bien de toute la population jeune et
moins jeune.
La collaboration entre les sociétés,
associations, clubs et la commune est
faible et compliquée. En effet, les
différents groupements se retrouvent une
fois par année pour une assemblée
agencée par la commission culture et
sport. Lors de cette dernière, tout le
monde reçoit un bilan de l'année écoulée,
un programme des lotos et des concerts et
peu d'informations sur les projets futurs.
Sans trop s'attarder, on constate très vite
que ça coince !
Cette réunion ne serait-t-elle pas plus
intéressante, si les projets concrets
amenés avec des réponses concrètes
étaient discutés ? Mais en même temps,
on ne peut pas tout faire en un soir ! Du
coup cette réunion s'attarde plus sur le
programme des lotos et des différents
évènements sur la commune et la vision
d'avenir ne peut malheureusement pas
trouver sa place ce soir-là.
La commune devrait demander aux
sociétés, clubs, fanfares, associations de se
réunir entre eux durant l'année en un
groupement du tissu associatif de Nendaz.
Défendre l’art et le patrimoine. Les réalisations tels que le Nend’Art et la Maison de la culture montrent bien le grand potentiel de
notre culture locale. Avec de la passion et du temps Nendaz peut se démarquer sur la place
culturelle. La culture ne donne jamais des résultats à court terme
Il faut toujours une vision planificatrice pour
savoir. Quels pôles d’excellence voulons-nous
mettre en avant ? Il semble que nous soyons
dirigés vers deux grands volets : L’art et le
patrimoine
L'art tout d’abord car Nendaz a la chance de
compter dans sa population de écrivains, des
peintres, des musiciens et des comédiens d’un
grand talent. Nendaz compte des
manifestations d’une grande ampleur
culturelle. Les productions de ces artistes, le
festival de guitare classique (qui n’est pas
assez mis en avant).
Nous devons éviter de
perdre notre histoire.
Car les politiques ne sont
pas uniquement
dépositaires de notre
avenir mais également
de notre passé.
De plus notre station propose des scènes intéressantes pour la scène musicale valaisanne en pleine
ébullition. Encore une fois une politique de proximité et de planification peut seule permettre à ces
atomes de former une offre culturelle de pointe qui pourra dans le long terme faire rayonner notre
commune dans ce domaine.
Le patrimoine forme également une ressource importante chez nous. La défense du patois, la
généalogie, l’histoire. De nombreux passionnés, de véritables puits de science, font vivre et
entretiennent cela. Ne devrions-nous pas nous soucier de réunir tous ces trésors de connaissance
sous un même toit ? Nous éviterions de perdre notre histoire. Car les politiques ne sont pas
uniquement dépositaires de notre avenir mais également de notre passé. Dans ce sens, la
responsabilité du Conseil est de communiquer et de démarcher.
Pourquoi changer ?
- Parce que le vivier culturel nendard est trop précieux pour être laissé dans la confusion.
- Parce que souvent il ne manque qu’un peu de discussion pour harmoniser les démarches.
- Parce que les sociétés locales fondent l’art de vivre nendard et sont des pôles sociaux
majeurs.
- Parce sans culture et sans sport, les habitants ne se rencontrent plus.
Comment changer ?
- Réunir sous un même toit les sources historiques, littéraires, généalogique qui font notre
histoire et notre patrimoine.
- Proposer une réunion régulière des sociétés pour qu’elles dégagent une vision plutôt que
des commodités de calendrier.
- Utiliser nos structures déjà en place avec beaucoup plus d’intensité.
- Favoriser la subvention dans des mesures raisonnables.
Pour toutes ces raisons, Il faut oser le changement. Soutenez la liste PLRN numéro 2.