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3 1 2 Sommaire SIEA Des services innovants pour vos territoires REVUE DE PRESSE SIEA 3 Actus nationales FAI 17 29 On parle de nous - Actus locales 34 On parle de nous - Actus locales Actus nationales Electricité Energie 40 41 46 Communication Electronique 8 Travaux Eclairage Public Electrification 35 Novembre 2017 On parle de nous - Actus locales 9 Actus locales 54 55 GAZ Actus nationales 56

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Communication Electronique

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Sommaire

SIEA

Des services innovants pour vos territoires

REVUE DE PRESSESIEA 3

Actus nationalesFAI

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On parle de nous - Actus locales

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On parle de nous - Actus localesActus nationales

ElectricitéEnergie 40

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Communication Electronique 8

Travaux Eclairage Public Electrification

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Novembre 2017

On parle de nous - Actus locales 9

Actus locales

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Actus nationales 56

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AIN financesPlus 63 millions d’euros pour l’Ain

Les trois partenaires État, Région et Département ont mis sur la table 241,12 millions d’euros sur ce contrat de plan révisé, une sorte de bras armé pour financer les grands projets des départements. Soit 63 millions d’euros supplémentaires par rapport à la version originale signée en 2015. Un mois et demi avant Noël et en pleine campagne pour la présidence des Républicains.

C’est une version enrichie du contrat de plan État-Région (CPER) pour l’Ain qui avait été signé en 2015 pour cinq ans. En-richie donc de 63 millions d’euros sur l’enveloppe globale et pour les trois partenaires. La manne devrait servir, en premier lieu, les infrastructures mais également les complexes touristiques. Les partenaires ont signé ce contrat révisé lundi soir, au Parc des oiseaux, à Villars-les-Dombes, puisque la première mouture « ne convenait pas », selon les mots du président de la Région Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez.

• Les réseauxD’abord ferroviaire. La ligne TER Bourg/Saint-Claude sera « régénérée », ce qui coûte au global 200 millions d’euros (50 millions d’euros de l’État, 111 millions d’euros de la Région), en abandonnant sa partie nord, Oyonnax-Saint-Claude.Sur la liaison ferroviaire Oyonnax-Genève, le projet – qui pourrait être une première en France – de faire rouler des TER et des TGV sur les mêmes rames sera étudié.Le troisième projet fait suite à l’abandon du tram-train. Il s’agit de l’étude sur la mise en route d’un bus « à haut niveau de service » entre Sathonay (Rhône) et Trévoux. Avec l’objectif d’une mise en route en 2021. Mais dans ce plan, il y a également l’augmentation de la capacité entre Saint-Étienne (Loire) et Ambérieu-en-Bugey, l’une des lignes ferroviaires les plus char-gées de la région et la mise en accessibilité des gares d’Ambérieu et de Culoz.La circulation routière n’est pas oubliée avec la reconstruction du pont de Fleurville, la rocade sud-est de Bourg-en-Bresse.Concernant les réseaux téléphoniques, l’État, la Région et le Département ont signé pour améliorer la couverture du terri-toire. Ils débloqueront 570 000 euros pour des études. Laurent Wauquiez a vanté les mérites du Syndicat intercommunal d’énergie et de e-communication de l’Ain (SIEA) en annonçant qu’il fallait arrêter « de traiter avec les opérateurs privés et multiplier les opérations type SIEA ».

• Ça baigne pour les thermes23 millions d’euros vont être injectés dans tous les thermes de la région pour « s’engager dans une dynamique de stations thermales nouvelle génération, susceptibles de capter de nouvelles clientèles nationales et internationales soucieuses de préserver et d’améliorer leur capital santé ».

• 3 millions d’euros pour rouvrir les cuivreries de CerdonLa réouverture des cuivreries de Cerdon est, avec la rénovation de la base de loisirs de la Plaine tonique de Montrevel-en-Bresse, l’un des deux projets phare de ce contrat. Il comporte aussi des crédits pour la réhabilitation de l’abbaye d’Ambronay, le musée de la Résistance et de la Déportation de Nantua, ou encore la rénovation de Valexpo, à Oyonnax.Par ailleurs, dix millions d’euros sont aussi dédiés au développement du Parc des oiseaux, à Villars-les-Dombes.

• Un nouveau lycée sur la Plaine de l’Ain ou dans le Pays de Gex ?Ces financements-là ne font pas partie directement du contrat de plan État-Région mais sont une annexe. 75 millions d’euros devraient être mis sur la table pour rénover les lycées de la Plaine de l’Ain à Ambérieu-en-Bugey, la Côtière, Paul-Painlevé à Oyonnax, entre autres.Il a aussi été question de faire sortir de terre un nouveau lycée. Sur la Plaine de l’Ain, dans le Pays de Gex ? « Cela dépendra des mairies qui nous mettront à disposition un terrain et de la démographie des territoires », selon le président de Région.À bon entendeur.

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ON PARLE DE NOUS

Priay - Conseil municipal Les câbles de fibre optique seront tirés en 2018

Un tracteur presque neufLe tracteur communal datait de 1988 et cumulait près de 12 800 heures de fonctionnement. Après consultation auprès de quatre entreprises, la proposition des établissements Agri-Pro, à Savigneux, a été retenue. Un John Deere de deux ans, d’une puissance de 105 CV, a été acheté, pour un montant de 70 800 € TTC.

Natura 2 000Un dossier de subvention, au titre d’un contrat Natura 2000, a été déposé, afin de remettre en état le lit de la Cozance. La rivière, qui prend sa source à la Roche-Feuillet (commune de Douvre), coule en direction de Coutelieu. Il s’agira d’arracher des souches, de nettoyer les déchets et de réimplanter une forêt alluviale. Les travaux seraient subventionnés à 100 %, sachant que la commune devra en avancer le montant, soit 7 850 € HT.

Transports scolairesLe transport scolaire des élèves de Bellegarde et du Biez n’est pas financé par le conseil départemental, ces hameaux étant situés à moins de 3 km de l’école. La commune le finance, mais elle a demandé aux familles concernées de verser une parti-cipation de 25 € pour un enfant, 29 € pour deux et 33 € pour trois, pour l’année scolaire. Ce qui représente une augmentation de 1 € par rapport à l’année précédente.

L’église accessibleL’entreprise Sylvain Vauday, à Priay, avait été retenue pour la création d’un plan incliné pour les personnes à mobilité réduite et la modification d’un emplacement de parking. Les travaux ont été effectués.

Fibre optiqueLe financement de l’extension de la fibre optique a été débloqué, les travaux de génie civil sont en cours. Néanmoins le tirage des câbles ne se fera qu’au milieu de l’année 2018, car lesdits câbles ne sont actuellement pas disponibles.

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ACTUS LOCALES

ECO DE L’AIN - 02/11/17

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ECO DE L’AIN - 02/11/17 (SUITE) LA TRIBUNE REPUBLICAINE - 02/11/17

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ACTUS LOCALES

ON PARLE DE NOUS

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ACTUS LOCALES

ON PARLE DE NOUS

TRAMOYESLa commercialisation de la fibre optique débutera après Noël

Les élus ont annoncé la commercialisation prochaine de la fibre optique et la réouverture de la rue du Mont-Rozier au cours du dernier conseil.

• Fibre optiqueAlain Tourny, adjoint à la voirie a informé les élus du début de la commercialisation de la fibre, le 27 décembre. Le déploiement est réalisé dans la totalité du village après résolution de quelques difficultés, notamment pour la rue Claire Combe. Une réu-nion publique sera organisée par le syndicat d’électricité.

• Indemnité du comptable du TrésorJean-François Geoffray, adjoint aux finances, a proposé à l’assemblée d’attribuer une indemnité de conseil à hauteur de 519,33 € brut au comptable du Trésor. Comme chaque année, un débat a eu lieu entre les élus, quelques-uns l’estimant « inopportune au moment de la recherche d’économie ». Finalement, les élus l’accepteront à la majorité (7 pour, 3 abstentions, 5 contre).

• FinancesLes employés de la cantine déjeunent gratuitement. Toutefois, afin d’éviter la fiscalisation de ce qui pourrait être considéré comme un avantage en nature, il devra être établi un règlement précisant la nécessité de service. Les éventuels autres per-sonnels devront soit s’acquitter du prix du repas, soit intégrer le montant de la prestation dans les revenus à déclarer.Par ailleurs dans l’attente de la possibilité de faire un appel d’offres regroupant la totalité des assurances de la commune, les élus proposent un appel d’offres pour la seule extension de la protection juridique de la commune.

• Animaux errantsLe conseil accepte la signature d’une convention pour la capture des chiens errants et la stérilisation des chats errants (681 € par an).

• VoirieIl a été constaté que les travaux du trottoir qui permettra de relier en toute sécurité le foyer d’accueil médicalisé réceptionné en février prochain n’avançaient pas. Le maire se saisit du dossier et adressera un courrier aux responsables. L’éclairage public sera éteint à partir du 2 janvier entre 23 h 30 et 6 heures.

• Rue du Mont-RozierÀ la suite des décisions de justice concernant le danger présenté par le mur d’une propriété de la rue du Mont-Rozier, les travaux de consolidation devraient commencer dans un peu plus d’un mois, ce qui permettrait sa réouverture à la circulation mi-janvier.

LE PROGRES - 09/11/17ACTUS LOCALES

ON PARLE DE NOUSLA VOIX DE L’AIN - 10/11/17

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ON PARLE DE NOUS LA TRIBUNE REPUBLICAINE - 16/11/17

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BLYES – CONNEXIONLa fibre optique arrive

Jérôme Doche, 1 er adjoint. Photo Pascal DUCROS

La réunion publique de prélancement de la fibre optique se déroulera lundi 18 décembre, à 19 heures, à la salle polyvalente. Avec l’arrivée de la fibre, la municipalité et le SIEA (Syndicat intercommunal d’énergie et de e-communication de l’Ain) communiqueront sur les modalités d’accès au très haut débit.

Les inscriptions ouvertes le 15 janvierJérôme Doche, 1er adjoint, pierre angulaire du projet à la municipalité, explique : « Blyes était exclue des communes prio-ritaires sur la base des premières études. Mais face aux constructions excentrées, aux quartiers éloignés, comme Blyes-Termin et aux boîtiers ADSL surchargés, nous avons demandé une nouvelle étude. Celle-ci a révélé la faiblesse du réseau, comme nous le supposions. Tout s’est enchaîné. Blyes est traversé par la ligne fibre du Pipa (Parc industriel de la plaine de l’Ain). Nous étions en travaux d’enfouissement des réseaux, le village était facilement raccordable à moindre coût et l’accord entre le SIEA et Orange nous a permis d’emprunter les fourreaux de l’opérateur. Les inscriptions au réseau seront ouvertes aux habitants le 15 janvier. Un grand motif de satisfaction pour notre équipe, car ce n’était pas gagné. »Cette réunion, ouverte à tous, permettra d’exposer les modalités d’accès au réseau et d’engager un débat questions-ré-ponses avec les habitants.

Note Un bon de remise de 35 euros sur un abonnement «Fibre Li@in» sera remis à ceux qui participeront à la réunion publique. Les Blyards peuvent tester leur éligibilité à la fibre sur le site www.reseau-liain.fr

ACTUS LOCALES

ON PARLE DE NOUSLE PROGRES - 30/11/17

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ACTUS NATIONALES

LA FIBRE OPTIQUE.COM - 05/11/17

Une nouvelle technologie Très haut débit sans câble Une nouvelle technologie de Très haut débit est en train d’être développée par des scientifiques, celle-ci pour-rait rendre la fibre optique obsolète.

Un fort potentielMenée par le Dr Martin Lavery, une équipe de chercheurs de l’Université de Glasgow (Ecosse) a réussi lors de tests à faire circuler des données sur 1,6 km sans avoir recours à aucun câble.Le but de leurs travaux est de réussir à moyen ou long terme de démontrer qu’il est possible de déployer un réseau Très Haut Débit sans avoir à utiliser de câble de fibre optique.Si la distance parcourue par les données n’a rien d’impressionnant pour le moment, cette nouvelle technologie disposerait d’un potentiel certain, selon les chercheurs.

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ACTUS NATIONALES

UNIVERS FREEBOX - 07/11/17

Plan THD : aller 4 fois plus vite pour installer les prises de fibre optique, c’est possible Les rebondissements dans le déroulement du plan France Très Haut Débit sont légion. Depuis l’été, entre la modification des objectifs par le Président de la République, l’annonce d’SFR, la réplique des acteurs impliqués dans les déploiements de réseaux d’initiatives publiques, l’UFC que Choisir qui juge le plan chimérique, l’introduction du mix technologique, le tout fibre, 2020, 2022, 2025, etc. Beaucoup d’acteurs du secteur jugent les objectifs intenables.

Un spécialiste des réseaux fibre optique, Marc Duchesne, lui, croit en la possibilité de tenir le calendrier, à condition d’utiliser des techniques d’installation de la fibre optique modernes comme du matériel ”précâblé/préconnectorisé” qui permettent d’aller presque 4 fois plus vite. Soit 15/30 minutes pour installer une prise FttH au lieu de 2 heures.

Pour démontrer qu’il était possible de finir de fibrer tout le territoire en moins de 3 ans, il s’est livré à “deux petits calculs stupides”. Le premier avec les technologies actuelles donne un résultat de 7 ans et demi pour atteindre l’installation des 6 millions de prises FttH en ZMD à raison de 200 jours de travail de 8 heures par an.

Le deuxième calcul intégrant le gain de temps obtenu avec la modernisation des solutions d’installation ramène le temps pour atteindre l’objectif à 2 ans, dans les mêmes conditions de travail.

Il précise qu’avec les solutions de précâblage/préconnectorisation «les tests terrain montrent que les temps d’installation sont réduits en moyenne d’un facteur 5 à 10, selon les configurations d’immeuble et de logements à raccorder” mais qu’il a retenu un facteur 4 pour «couvrir toutes les situations et tous les aléas potentiels». Il ne reste plus qu’à franchir «le fossé pour adopter massivement le Pré-câblage et la Pré-Connectorisation».

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LA TRIBUNE REPUBLICAINE - 08/11/17Fibre optique : Covage se dit prêt à investir davantage Aujourd’hui, Covage déploie et exploite 41 réseaux publics ou privés en France, ce qui représente, à terme, une couverture de 1,6 million de foyers. D’ici à la fin de l’année, Pascal Rialland, son nouveau chef de file (photo), affirme qu’il disposera de 500.000 lignes raccordables en fibre optique. (Crédits : DR) Alors que l’Arcep, le régulateur des télécoms, plaide pour une nouvelle répartition de la couverture en Internet à très haut débit des villes et territoires moyennement denses entre les opérateurs télécoms, Covage estime, lui aussi, avoir un rôle à jouer. Il entend d’emblée donner le ton et marquer ses ambitions. Nouvel homme fort de l’opérateur d’infrastructures Covage, Pascal Rial-land a été nommé président du directoire du groupe le mois dernier. Il est loin d’être un inconnu dans le monde des télécoms : Pascal Rialland y a réalisé l’essentiel de sa carrière. Il a notamment dirigé, il y a peu, l’activité Entreprises d’Altice, la maison-mère de SFR. Pascal Rialland n’a rien raté des débats récents sur un nouveau partage entre les opérateurs télécoms de la couverture d’un grand nombre de territoires en Internet à très haut débit. S’il y est favorable, il appelle toutefois les pouvoirs publics et l’Arcep, le régulateur des télécoms, à ne pas se contenter de redistribuer les cartes entre les seuls grands opérateurs nationaux. A ses yeux, à côté des Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, Covage a les moyens et la volonté d’en faire plus.Dans le jargon des télécoms, Covage est un opérateur dit « d’infrastructures ». Dans les zones les moins denses de l’Hexagone (qui représentent environ la moitié de la population, soit 12 millions de foyers), il déploie et exploite des réseaux de fibre optique, appelés Réseaux d’initiative publique (RIP), pour le compte des collectivités. Ces infrastructures, neutres et ouvertes à tous les opérateurs de détail, leur permettent de commercialiser leurs offres Internet auprès du grand public. Ces déploiements s’inscrivent dans le cadre du plan national Très haut débit (PTHD). D’un coût avoisinant les 20 milliards d’euros, ce gigantesque chantier, mêlant l’Etat et les opérateurs privés, vise à apporter un accès à Internet ultra-rapide à tous les Français à horizon 2022.Problème : depuis des mois, des voix s’élèvent de toutes parts affirmant que cet objectif ne sera pas tenu. Les critiques se concentrent en particulier sur les zones dites « moyennement denses ». Ces territoires, qui rassemblent les villes moyennes et les périphéries des grandes agglomérations (soit environ 13 millions de foyers), ont essentiellement fait l’objet d’un partage entre Orange et SFR. En 2011, ceux-ci ont promis de couvrir ces territoires en fibre optique d’ici à 2020. L’opérateur historique s’est engagé à raccorder envi-ron 80% de ces zones, contre 20% pour son homologue au carré rouge. Or le mois dernier, l’Arcep a tiré la sonnette d’alarme. Selon son président, Sébastien Soriano, les efforts d’Orange et de SFR dans ces zones moyennement denses demeurent insuffisants. D’après les projections de l’Arcep, au rythme actuel, « nous serons en retard », a déclaré le chef de file du régulateur. « Nous voyons ces déploiements s’achever au mieux en 2023... », a-t-il renchéri.Pour respecter les délais, Sébastien Soriano a appelé à une « re-répartition » de ces territoires. Comment ? En utilisant « de manière pragmatique toutes les volontés d’investissements qui se manifestent en ce moment ». Parmi elles, il y a bien sûr celle de SFR, qui milite depuis longtemps pour un partage plus équitable de ces zones avec Orange. Mais aussi celles de Free et de Bouygues Telecom, qui veulent aussi leur part du gâteau. Orange, pour sa part, s’est dans nos colonnes fermement opposé à une nouvelle répartition.« 2 millions de prises à prendre »De son côté, Covage estime lui-aussi avoir un rôle jouer en cas de redécoupage. Même s’il n’est pas, à l’évidence, un acteur aussi im-portant que les grands opérateurs nationaux, il appelle les pouvoirs publics à ne pas l’oublier. Selon Pascal Rialland, Covage pourrait intervenir dans deux cas de figure. D’une part, « s’il y a des retards dans certaines zones moyennement denses qui jouxtent nos RIP, nous pouvons très bien, et plus rapidement que quiconque, nous en occuper », précise-t-il. « Ici, il ne serait pas difficile de demander à nos sous-traitants déjà sur place de fibrer ces zones », insiste le président du directoire. D’autre part, « nous pouvons aussi nous positionner pour couvrir certains territoires éloignés où il y a vraiment un constat de carence », ajoute-t-il.Pour Covage, l’enjeu est potentiellement important. A côté des déploiements des grands opérateurs nationaux, « il y a environ 2 millions de prises à prendre » dans ces zones moyennement denses, juge Pascal Rialland. Lequel rappelle, au passage, que Covage est déjà présent sur ces territoires. Récemment, l’opérateur a récupéré plusieurs communes de la Métropole de Lille. Il a aussi mis la main, en zone très dense, sur le réseau très haut débit du département des Hauts-de-Seine. Dans ces deux cas, ce sont des retards et défaillances de SFR qui lui ont permis d’emporter la mise.Un actionnariat aux poches profondesSi Pascal Rialland clame aujourd’hui son envie d’investir plus, c’est parce que le gouvernement et l’Arcep ont, d’après lui, « parfois du mal à voir qu’il existe d’autres acteurs à côté des quatre grands opérateurs nationaux ». Pour mieux figurer « dans l’écran radar des pouvoirs publics », le dirigeant n’y va pas de main morte. Pour lui, « si la préoccupation du gouvernement est vraiment d’apporter le très haut débit à tous les Français en 2022, il ne pourra y arriver qu’avec des acteurs comme Covage ». Pour séduire les collectivités, il rappelle que son intérêt économique, en tant qu’opérateur d’infrastructures, « est d’ouvrir dès que possible ses réseaux à tous les opérateurs de détail, sans discrimination ». Selon lui, cette concurrence garantit aux clients finaux les meilleurs offres aux meilleurs prix. A contrario, « les Orange ou SFR, qui servent directement le grand public, n’ont pas intérêt à avoir cette même proactivité sur leurs infrastructures », sourit-il.Enfin, Pascal Rialland promet que Covage a les reins assez solides pour investir davantage. Il rappelle qu’à côté du fonds d’infrastruc-tures Cube Infrastructure Fund, Partners Group, le puissant fonds d’investissement suisse, s’est offert la moitié des parts de l’opéra-teur l’année dernière. Ce dernier, qui gère des dizaines de milliards d’actifs à travers le monde, « dispose de ressources importantes et n’est pas un actionnaire timide », insiste le président du directoire. 20

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LES ECHOS - 10/11/2017

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LES ECHOS - 13/11/17ACTUS NATIONALES

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CAISSE DES DEPOTS DES TERRITOIRES - 17/11/2017

Aménagement numérique - Une proposition de loi pour coordonner l’arrivée du très haut débit sur le territoire

Annoncée depuis plusieurs semaines, une proposition de loi «tendant à sécuriser et à encourager les investissements dans les réseaux de communications électroniques à très haut débit» a été déposée au Sénat par Patrick Chaize le 10 novembre dernier. Le texte entend tout à la fois conforter le rôle des collectivités, instaurer un plus grand pouvoir de contrainte face aux opérateurs et assouplir les procédures et la fiscalité pour stimuler encore plus l’investissement. Le texte s’immisce dans un contexte favorable, en portant plusieurs préoccupations du gouvernement sur le front de l’aménagement numérique.Rapidement après la sortie de SFR qui, pendant l’été, avait annoncé son intention de déployer la fibre optique seul sur l’en-semble du territoire, le sénateur Patrick Chaize, président de l’Avicca, avait affiché son intention de sécuriser les investisse-ments réalisés dans le cadre des réseaux d’initiative publique, et ce par des moyens législatifs. Le constat était simple : rien n’empêche vraiment, à l’heure actuelle, des déploiements de fibre optique concurrents des RIP, alors même que ces derniers remplissent une mission de service public et sont subventionnés pour cause de carence constatée de l’initiative privée. Une situation paradoxale donc, qui pourrait entraîner une concurrence délétère des réseaux en zone peu dense et un gaspillage d’argent public.

Déposée au Sénat le 10 novembre dernier, la proposition de loi de Patrick Chaize permet de poser quelques jalons. Pour per-mettre de mieux asseoir l’autorité des collectivités et opérateurs qui déploient les réseaux de fibre optique de référence sur un territoire, le sénateur Chaize propose que le ministre chargé des communications électroniques fixe la liste des autorités organisatrices du service public de transport de communications électroniques (article 2). Les déploiements de nouveaux réseaux se devront également de prendre en compte les lignes déjà en service ou en projet (article 1) pour écarter les risques de redondance. L’article 6 ouvre la possibilité de refuser la délivrance d’une permission de voirie à un opérateur, si ce dernier venait à empêcher le déploiement d’un autre réseau déjà en projet. Enfin, l’article 7 insiste sur la notion de «service public local de transport des communications électroniques» en l’inscrivant au titre du chapitre V du code général des collectivités territoriales. Le fil rouge de ces dispositions : permettre à l’État, au régulateur et aux collectivités de mieux contrôler les dyna-miques de déploiement sur le territoire.

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Un véhicule législatif pour les ambitions du gouvernementLa proposition de loi va cependant plus loin, et rejoint plusieurs des intentions du gouvernement en matière d’aménagement du territoire. Et pour cause : la veille du dépôt du texte, Patrick Chaize était à l’Élysée pour coordonner sa position avec les conseil-lers du président Macron. En fixant la liste des autorités organisatrices du service public de transport de communications électroniques, l’objectif est en effet également de répertorier l’ensemble des projets de déploiement sur lesquels les opéra-teurs se sont engagés. Et ainsi, de permettre à l’Arcep (article 5) de prononcer des sanctions pécuniaires en cas de non-respect de ces engagements. Cette disposition, qui s’applique surtout à la zone peu dense d’initiative privée (ou Amii), vise à imposer plus de visibilité sur les déploiements de fibre optique. C’est une volonté forte de la part du gouvernement, qui rencontre un écho certain dans les territoires. Enfin, Patrick Chaize sait alterner le maniement de la carotte et du bâton ; la proposition de loi mentionne également un plafonnement du montant total acquitté par un opérateur au titre de l’Ifer(article 9) pour encoura-ger à densifier les réseaux d’antennes mobiles. Dans le registre de la simplification, l’article 10 vise à un assouplissement des procédures de travaux et d’aménagements quand un opérateur souhaite par exemple remettre à niveau son infrastructure de télécommunications. Un encouragement clair à accélérer le déploiement de la 4G en zone rurale.

Orange et TDF bienveillantsOutre le soutien du gouvernement, le projet de loi bénéficie de la bienveillance de ceux qui voyaient d’un mauvais œil la rebif-fade de SFR contre le plan France THD. TDF, nouveau venu sur le marché des RIP, s’est prononcé en faveur du texte. Du côté d’Orange, on dit «comprendre» les aspirations de Patrick Chaize à plus de clarifications. L’opérateur historique a signé, le 9 novembre dernier, la gestion du RIP de la Mayenne en se présentant sous un nouveau jour auprès des collectivités. Là où l’on soupçonnait l’opérateur de privilégier la montée en débit, la Mayenne sera fibrée à 100% dès 2021. Là où l’on se demandait si la concurrence dans la commercialisation des RIP était la priorité d’Orange, l’opérateur s’est affiché aux côtés de Free, qui pro-met la disponibilité de ses offres en Mayenne dès l’ouverture du RIP. Enfin, 80% de l’investissement du RIP de la Mayenne est porté par le secteur privé. Dans l’affrontement entre SFR et Orange, les réseaux d’initiative publique ont donc leur carte à jouer.

CAISSE DES DEPOTS DES TERRITOIRES - 17/11/2017 (SUITE) Congrès des maires 2017Aménagement numérique : nouvelles modalités, et nouvelles contraintes pour le très haut dé-bit

L’aménagement numérique du territoire est devenu une priorité pour les élus locaux, comme a pu le mesurer Julien Denormandie, lors de l’atelier dédié au Très Haut débit au Congrès des maires le 22 novembre. Le secré-taire d’Etat auprès du ministre de la cohésion des territoires a présenté les évolutions prévues par le gouver-nement pour accélérer la couverture fixe et mobile du territoire.

L’accès au numérique à très haut débit, fixe et mobile est devenu un besoin essentiel pour tous les élus locaux. Mais les déploiements ne vont pas assez vite, et certains territoires craignent la relégation. A tel point que « l’urgence » est déclarée, ainsi que le signifiait le titre de l’atelier consacré au sujet, le 22 novembre, au Congrès des maires.Mais pour accélérer, il faut faire bouger les lignes du plan France Très haut débit, et redéfinir les obligations des différents acteurs : gouvernement, opérateurs, collectivités locales. C’est ce qu’est venu détailler Julien Denormandie, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la cohésion des territoires.« Notre engagement, non négociable, est de tenir le très haut débit pour tous en 2022 (30 Mbits/s) et du très bon débit d’ici 2020 pour tous (8 Mbits/s). Cela nous permettra de préparer la « société du gigabit » poussée par la Commission européenne. Comment on fait ? Il faut investir plus et déployer plus vite, voilà l’équation », a-t-il rappelé.Côté investissement, l’Etat a garanti son engagement de 3,3 milliards d’euros dans le cadre du plan France Très haut débit, auxquels s’ajoutent 300 millions mobilisés via le Grand emprunt.« Les opérateurs mettent aussi plus d’argent dans les réseaux d’initiative publique (RIP) qu’ils n’en mettaient initialement », s’est félicité le secrétaire d’Etat. Mettre « plus d’argent » ne signifie pas que les opérateurs sont totalement vertueux, et les élus locaux se plaignent des retards de déploiement, malgré les engagements pris.Le gouvernement est conscient de ces « libertés » prises par les opérateurs. « Nous devons travailler sur des bases enga-geantes, contractuelles, et pas seulement sur des déclarations de bonne volonté, annonce Julien Denormandie. Le déploie-ment des prises dans les zones privées, ou publiques, ne doivent pas être des prévisions, mais des engagements fermes et opposables. L’instrument, c’est l’article L 33-13 du code des postes et des communications électroniques issu de la loi montagne qui permet à l’Etat de faire valoir les engagements contraignants pris ».Autre instrument pour pousser les opérateurs à déployer et améliorer la qualité de service, la transparence : la production de cartes de couverture du territoire, pour le numérique fixe et mobile, par l’Agence du numérique et l’Arcep. Mais, « La transpa-rence doit être enrichie avec des données qui viennent directement du terrain, pour mesurer la réalité concrète de la qualité du service », demande Julien Denormandie.Aux demandes de certains acteurs, opérateurs notamment, de revoir l’organisation du plan France très haut débit, avec ses zones très denses, ses zones AMII, et ses zones publiques, le secrétaire d’Etat rétorque qu’il « faut maintenir des équilibres, et voir comment on avance plus vite à l’intérieur du cadre actuel ».En revanche, il ne souhaite pas encadrer ou interdire les initiatives d’opérateurs qui, à l’instar de SFR récemment, prétendent se défaire du cadre justement, pour investir là où ils le veulent, en particulier dans les zones RIP. Pour Julien Denormandie, la position de donneurs d’ordre des collectivités, qui attribuent les autorisations d’urbanisme notamment, suffirait à bloquer des tentations solitaires. Et si le désordre devait persister, l’Etat, cofinanceur des RIP, pourrait alors intervenir.L’équilibre des forces entre les acteurs du numérique jouerait en outre, actuellement, en faveur des attentes du secteur public. « Les opérateurs doivent renégocier l’attribution des fréquences avec l’Etat, ce qui constitue un levier certain », distille le secrétaire d’Etat.Peut-être, mais cela ne les empêche pas de défendre fermement leurs positions. Quasi unanimes sur le sujet, les représen-tants des quatre principaux opérateurs (Orange, Bouygues Télécom, SFR et Illiad, pour Free) ont rétorqué qu’historiquement, l’Etat avait privilégié, avec la vente des licences sur les fréquences, ses impératifs budgétaires, avant de plus nobles mais moins rentables préoccupations d’aménagement du territoire.Idem avec l’Ifer, un « impôt complètement idiot » selon Didier Casas, DGA Bouygues Télécom. « Plus nous déployons, plus nous payons la taxe », ce qui va à l’encontre d’une démarche soucieux d’aménagement du territoire a-t-il ainsi souligné.

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LA GAZETTE DES COMMUNES - 23/11/2017

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Contre-proposition et nouvelles contraintesMais toutes ces annonces, présentées comme les solutions ad hoc pour sécuriser le déploiement du numérique fixe et mobile partout, ne suffisent manifestement pas aux collectivités. Le sénateur Patrick Chaize, président de l’Avicca, a ainsi déposé le 10 novembre une proposition de loi au Sénat « tendant à sécuriser et à encourager les investissements dans les réseaux de communications électroniques à très haut débit ».Elle prévoit de cadrer bien plus fortement les opérateurs, à sécuriser l’équilibre financier des RIP, mais aussi à faire évoluer certains principes qui gouvernent aujourd’hui les déploiements. Ainsi, dans le mobile, les notions de zones blanches ou grises.« Les contraintes de couverture associées aux licences sont en décalage complet avec les usages de notre époque », constate Patrick Chaize, qui y consacre trois articles de sa proposition de loi, et propose d’en finir avec les dispositifs de soutiens locali-sés, mais déconnectés de la réalité 2017, comme le programme « zones blanches –centre bourgs ». « C’est pourquoi l’article 11 de mon texte évoque une notion de bonne couverture partout, au sens des nouvelles cartes établies par l’ARCEP ».Il faut aussi simplifier les procédures administratives de déploiement des infrastructures ; collectivités et gouvernement se rejoignent sur ce point, avec une disposition, inscrite dans le futur projet de loi logement qui prévoit de rendre l’avis de l’Archi-tecte des bâtiments de France moins contraignant pour l’installation des antennes.Le texte instaure également des contraintes bien plus fortes et directes pour contrôler les intentions de déploiement, et sanctionner les retards. En outre, « toute initiative de repartage de la zone RIP conduite en dehors de ce schéma conduira à des réactions tranchées de la part de l’AVICCA », prévient le sénateur de l’Ain.Au chapitre de la sécurisation, il est également proposé la consécration législative de la notion de « service public local de transports des communications électroniques ».Reste maintenant au texte à trouver une place dans l’ordre du jour au Sénat. Julien Denormandie a déclaré soutenir l’essentiel de ses articles, précisant que le gouvernement examinait la conformité juridique de ses différentes dispositions, notamment en identifiant si la loi serait toujours le bon véhicule.

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Plan THD : la FIRIP salue l’action du gouvernement qui vise à remettre les collectivités au centre du jeu

Le cap fixé par Emmanuel Macron et la mise en place de nouveaux engagements «contraignants» pour les opé-rateurs évoquée hier lors du congrès des maires, ont donné le sourire à la fédération des industriels des RIP.

« Les déclarations estivales n’ont en réalité pas été un cadeau. Nous avons perdu plusieurs mois mais la raison l’emporte aujourd’hui. Les arguments de ceux qui construisent et déploient déjà le très haut débit dans tous les territoires ont été entendus. En confirmant le rôle primordial des collectivités locales, le Président de la République fixe le cap pour réussir le défi du très haut débit pour tous » se réjouit Etienne Dugas, Président de la FIRIP tout en faisant allusion à SFR et son plan de fibrer la France seul sans argent public.

Un optimisme ambiant qui s’est donc intensifié hier après les déclarations d’Emmanuel Macron à l’occasion du salon des Maires, sur les moyens nécessaires à l’atteinte des objectifs du Gouvernement pour 2020 et 2022 : « Ces objectifs néces-sitent la mise en place de davantage de contraintes : d’ici la fin de l’année, des engagements seront conclus avec les opéra-teurs. Ces engagements seront contraignants et traduits de manière législative, avec des sanctions pécuniaires en cas de non-respect et la possibilité pour l’Etat de se substituer aux opérateurs qui ne joueraient pas le jeu.»

Le constat de la fédération des industriels des RIP est presque sans appel, « les récentes turbulences autour du Plan France THD, dont la stabilité conditionne l’engagement des investisseurs et des collectivités, ont eu le mérite de mettre en évidence le fait qu’un modèle industriel basé sur la confiance reposait sur des fondations trop fragiles.Il est donc temps de renforcer ces dernières et c’est ce que compte faire le sénateur Patrick Chaize à travers sa proposition de loi». Celle-ci tend à armer les collectivités pour lutter contre les tentatives de déstabilisation de l’économie de leurs réseaux. Pour ce faire, « le prin-cipe d’engagement ferme de la part des opérateurs - en termes de péréquation, de complétude et de calendrier - doit être conservé en zone d’initiative publique et étendu en zone d’initiative privée». L’objectif est ainsi de sécuriser et encourager l’investissement sur les RIP.

L’ARCEP, à travers son récent avis en réponse au Sénat, avait également affirmé sa volonté d’éviter la duplication des réseaux sur l’ensemble de la zone mutualisée (AMII + RIP) grâce à la prise d’engagements fermes de la part de tous les opérateurs, et à l’instauration d’un statut de « réseau d’aménagement numérique » permettant aux collectivités de réserver le génie civil à l’opérateur aménageur d’une part, et de refuser les permissions de voirie aux opérateurs qui ne souhaiteraient pas utiliser le réseau mutualisé d’autre part. Reste à connaître la nature des engagements qui seront conclus entre le gouvernement et les opérateurs.

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ACTUS NATIONALES

UNIVERS FREEBOX - 24/11/17

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PHONANDROID - 03/11/2017

SFR a perdu 75 000 abonnés sur le fixe pendant le 3ème trimestre 2017, une catastrophe !

Lors de ce troisième trimestre 2017, SFR a vu son chiffre d’affaires chuter de 1,3% ! Si l’opérateur au carré rouge parvient malgré tout à sauver la face en récupérant quelques abonnés mobiles, la situation sur le fixe est des plus inquiétantes : SFR a en effet perdu jusqu’à 75 000 abonnés au cours de ce troisième trimestre 2017 !

Ce nouveau rapport trimestriel, communiqué au sein des résultats globaux de la maison mère Altice, confirme la tendance : SFR perd de plus en plus d’abonnés sur le fixe et ce n’est pas nouveau. En 2015 déjà, SFR enregistrait une perte alarmante de ses abonnés. Au dernier trimestre de cette année, l’hémorragie de clients sur le fixe se confirmait avec 16 000 abonnés en moins. Au début de l’année 2017, 35 000 abonnés fixe quittaient déjà l’opérateur au carré rouge.

SFR perd de plus en plus d’abonnés sur le fixe au 3ème trimestre 2017Au cours de ce troisième trimestre 2017, SFR a perdu autant d’abonnés fixe qu’à la même période en 2016, soit un total de 75 000 clients en moins et c’est loin d’être anodin. SFR a en fait perdu jusqu’à 119 000 abonnés ADSL et en a gagné 44 000 sur le très haut débit. Il s’agit d’une tendance normale, déjà visible sur les résultats trimestriels d’Orange. De plus en plus de personnes se convertissent en effet à la fibre optique. Malheureusement SFR continue de perdre plus d’abonnés qu’il n’en gagne !

Du côté du mobile, la situation est tout de même plus rassurante pour l’opérateur. SFR est en effet parvenu à recruter jusqu’à 16 000 abonnés mobile. C’est moins que lors du second trimestre de l’année où 34 000 nouveaux clients avaient souscrits à un forfait chez l’opérateur. Pour SFR, ce gain d’abonnés est du « à la baisse des résiliations permise notamment par les investissements réseaux et le succès des offres convergentes SFR FAMiLY ».

Malgré un chiffre d’affaires en berne, l’opérateur se veut rassurant. Grâce au déploiement intensif de sa fibre optique en France et au renforcement des contenus, le télécom espère bien endiguer la fuite des abonnés sur le fixe. Pour convaincre d’autres consommateurs, SFR va aussi devoir continuer à faire baisser son taux de plaintes au niveau de l’internet fixe. Pour l’instant, SFR reste en effet le champion des plaintes utilisateurs, et surpasse dans le domaine tous les autres opérateurs français !

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Très haut débit : si Free, Orange, SFR et Bouygues échouent à équiper la France l’État promet de prendre le relais

Le gouvernement ne semble pas prendre à la rigolade les objectifs fixés concernant la couverture mobile en 2020 et en matière de fibre et d’internet très haut débit à l’horizon 2022. Si les opérateurs ne sont pas capables de remplir leur mission, dans ce cas l’État prendra le relais pour tenir les délais imposés. Free, Orange, SFR et Bouygues ont visiblement du souci à se faire s’ils ne remplissent pas leurs obligations. Alors que le gouvernement s’engage à ce que la France soit intégralement fibrée d’ici 2025, celui-ci songe à mettre la main à la patte dans le cas où les opérateurs n’étaient pas capables d’assurer. C’est ce qu’indique Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État au numérique, qui a pris la parole sur BFM Business. Ce dernier prend très à cœur les différents chantiers en cours des opérateurs et ne compte pas se répéter deux fois concernant la mission qu’il leur a été confié.

Très haut débit : Free, Orange, SFR et Bouygues doivent remplir leur missionNous comptons 6,2 millions d’abonnés au très haut débit en France, la fibre étant la technologie la plus utilisée en la matière. Un premier objectif du plan très haut débit engage le gouvernement à déployer par l’intermédiaire des opérateurs à équiper le territoire en très haut débit en ayant recours à diverses technologies, fibre, 4G, câble… Les performances seront inégales en fonction de la zone d’habitation des internautes. Ce n’est pas tout, les opérateurs ont également une mission en matière de couverture mobile avec une échéance fixée à 2020.

Mounir Mahjoubi s’est exprimé et pour le représentant de l’État il est clair que le gouvernement va prendre ses responsa-bilités, quitte à équiper le pays par ses propres moyens. “Si les opérateurs ne sont pas capables de le faire, l’État prendra ses responsabilités. On a toujours été capable quand il était nécessaire d’équiper le pays…” Free, Orange, SFR et Bouygues n’ont visiblement pas intérêt à faire faux bond au gouvernement et à investir pour ne pas se retrouver en mauvaise posture. Certains opérateurs signent des accords inédits pour le déploiement de la fibre comme Free et Orange. Espérons que les diverses échéances seront respectées par les différents protagonistes, au risque de “ruiner la France et le territoire” comme l’indique le secrétaire d’État au numérique.

PHONANDROID - 15/11/2017

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FAI ITR NEWS - 16/11/2017

Free poursuit sa progression au 3ème trimestre

Free enregistre une hausse de son chiffre d’affaires de 6,6% sur les neuf premiers mois de l’année, à 3,7 mil-liards d’euros. Le chiffre d’affaires des activités Haut Débit et Très Haut Débit du Groupe a progressé de 4,7% à 2,1 milliards d’euros et le chiffre d’affaires Mobile de 9 % à 1,6 milliard d’euros.

Sur le 3ème trimestre, Free a enregistré une hausse de 4,4% de son chiffre d’affaires sur ses activités Haut Débit et Très Haut Débit avec 694 millions d’euros de revenus. Plusieurs faits sont à noter :

• une position de 1er opérateur alternatif consolidée, avec 27 000 nouveaux abonnés au 3ème trimestre, la base d’abonnés Haut Débit et Très Haut Débit atteint désormais près de 6,5 millions d’abonnés.• une excellente dynamique d’extension de la couverture FTTH. Ainsi, avec près de 300 000 nouvelles prises raccor-dables sur le trimestre, le Groupe dispose désormais de 5,6 millions de prises raccordables.• un trimestre historique en termes de raccordements d’abonnés FTTH, avec 64 000 nouveaux abonnés. Free s’affirme comme le 1er opérateur alternatif FTTH en France, avec près d’un demi-million d’abonnés. • l’ARPU Haut Débit et Très Haut Débit est de 33,90 euros sur le 3ème trimestre 2017, en hausse de 40 centimes par rapport au 3ème trimestre 2016. L’offre Freebox Révolution enregistre toujours un ARPU supérieur à 38 euros.Le chiffre d’affaires Mobile est symbolique de la performance commerciale de la marque : • une hausse de 6,3% par rapport au 3ème trimestre 2016, à 554 millions d’euros. • des recrutements nets en hausse par rapport aux deux derniers trimestres, avec 250 000 nouveaux abonnés sur les offres mobiles du Groupe. Le Groupe compte désormais une part de marché mobile de 18,7%[3], soit une hausse de 1 point en un an.• le recul de la base d’abonnés à 2 euros/mois (0 euro pour les abonnés Freebox) pour le 2ème trimestre consécutif, 100% de la croissance nette est effectuée sur le Forfait Free à 19,99 euros/mois (15,99 euros pour les abonnés Freebox).• la poursuite des efforts de déploiement 4G au 3ème trimestre 2017, avec 1 100 sites nouvellement équipés en 1 800 MHz, 100 nouveaux sites raccordés en 700 MHz et 560 sites équipés en 2 600 MHz.

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BFM TV - 18/11/2017

Bouygues et Free profitent des déboires de SFR

Avec respectivement 110.000 et 250.000 nouveaux abonnés mobiles sur le troisième trimestre 2017, Bou-ygues Telecom et Free profitent sur le plan commercial, des déboires de leur concurrent SFR.

Bouygues et Free profitent des déboires de SFRAvec respectivement 295.000 et 250.000 abonnés mobiles sur le dernier trimestre, Bouygues et Free ont récupéré une bonne partie de ceux qui ont quitté SFR.Et pendant ce temps Bouygues Télécom et Free se frottent les mains. Alors que SFR est pris dans une tourmente boursière et peine à contenir l’hémorragie de ses abonnés, ses concurrents semblent pour le moment en profiter. À commencer par Bouygues Télécom. La filiale télécoms du groupe de construction s’est félicitée d’un gain net de 940.000 abonnés mobile sur les neuf premiers mois de l’année, dont 295.000 au seul troisième trimestre, qui lui permettait de dis-poser d’un parc clients de 13,9 millions d’abonnés au 30 septembre, dont 10,2 millions hors objets connectés et 7,7 millions disposant d’un forfait très haut débit mobile (4G).Entre janvier et septembre, Bouygues Télécom a réalisé un chiffre d’affaires de 3,727 milliards d’euros, en hausse de 6% sur un an, avec un excédent brut d’exploitation (Ebitda) en progression de 27% à 882 millions.

33,90 euros en moyenne par client pour la Freebox«Nous enregistrons également une très bonne performance commerciale» dans le fixe, a relevé Philippe Marien, directeur général délégué du groupe, se réjouissant du gain net de 243.000 nouveaux abonnés sur les neuf premiers mois de l’année -dont 110.000 entre juillet et septembre-, ce qui porte le total à 3,344 millions.Côté Free, la performance est à peine inférieure. L’activité mobile a progressé de 6,3% à 554 millions d’euros, reflétant le recrutement de 250.000 abonnés durant le trimestre. L’opérateur revendique désormais près de 13,4 millions de clients ayant souscrit l’un de ses offres de téléphonie mobile.La structure de cette clientèle a également évolué, avec une augmentation du nombre d’abonnés aux offres 4G, plus lucra-tives, dont le nombre a bondi de 600.000 pendant l’été.Dans le même temps, l’activité de téléphonie fixe a progressé de 4,4% à 694 millions. Iliad a recruté 27.000 nouveaux abon-nés sur le trimestre, portant leur nombre total à près de 6,5 millions. Et ces clients ont eux aussi évolué vers des offres plus chères, comme en attestent les 60.000 nouveaux abonnés à la fibre optique (internet très haut débit).Le revenu moyen par abonné sur la téléphonie fixe a cependant diminué de 10 centimes par rapport au deuxième trimestre, revenant à son niveau du premier trimestre, soit 33,90 euros.

«Rien de nouveau sous le soleil»Malgré leurs bonnes performances, les deux groupes ont préféré faire profil bas en refusant de s’étendre sur le cas SFR. «Sur le fixe, il y a un acteur qui est en difficulté (avec) une stratégie qui ne s’exécute pas comme prévu, a juste commenté à l’AFP Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad. Mais «il n’y a rien de nouveau sous le soleil, ça doit faire trois ans qu’on prend des abonnés de façon massive, nous et nos concurrents, à SFR.» Du côté de Bouygues, on préfère même éviter de citer le deuxième opérateur télécom français. Philippe Marien s’est contenté d’estimer que sa «stratégie est probablement, aujourd’hui en tous cas, plus gagnante que celle d’autres».

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ZONE BOURSE - 21/11/2017

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Orange : rejoint la Fédération des Industriels des Réseaux d’Initiative Publique (FIRIP)

Cinq ans seulement après sa création, la FIRIP s’est imposée comme le partenaire des collectivités et l’interlo-cuteur privilégié des pouvoirs publics. Elle compte plus de 200 adhérents industriels qui œuvrent pour l’amé-nagement et le développement numérique de tous les territoires, à travers un modèle de réseaux neutres, ouverts et activés.

Ce rapprochement met en exergue, d’une part, la présence des membres de la FIRIP sur l’ensemble de la zone mutualisée (AMII et RIP) et d’autre part, la volonté d’Orange de s’investir davantage sur les réseaux d’initiative publique. La signature d’une convention d’adhésion aujourd’hui sur le stand d’Orange au Salon des Maires et des Collectivités Locales confirme de la part d’Orange : • Sa volonté d’accélérer son calendrier et de continuer à renforcer son empreinte de co-investisseur en zone RIP au-delà des prises FTTH RIP déjà cofinancées ; • Son intention de veiller, dans le cadre de ses déploiements, à la cohérence des initiatives publiques avec les initiatives privées, et d’adopter à l’égard des projets ou des réseaux d’initiatives publiques un comportement loyal ; • Le lancement, en concertation avec la FIRIP, d’un projet visant à la création d’un fonds de filière destiné à anticiper et à accompagner la forte montée en charge des sous-traitants dans les années à venir. Pierre Louette, Directeur Général Délégué du groupe Orange, déclare à cette occasion : « En officialisant aujourd’hui nos liens avec la FIRIP, nous rejoignons les ambitions du Gouvernement dans sa volonté de proposer du haut débit pour tous en 2020, du THD pour tous en 2022, et la fibre pour tous en 2025. » « Cette nouvelle adhésion est emblématique de la maturité de notre filière. Orange est par essence l’opérateur que nous attendions pour parachever le Plan France Très Haut Débit. Ses prises de positions, qui visent à répondre favorablement aux collectivités qui souhaitent le développement des réseaux neutres, ouverts et activés, marquent l’aboutissement de 20 ans d’engagements publics privés pour l’aménagement numérique des territoires » se réjouit Etienne Dugas, Président de la FIRIP. Créée le 6 décembre 2012 la Fédération des Industriels des Réseaux d’Initiative Publique (FIRIP), regroupe plus de 200 entre-prises, pour un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros en 2016 dans les RIP, représentant 8.100 emplois directs dans les divers métiers de la chaîne de valeur des RIP. Elle démontre l’importance économique de cette nouvelle filière qui souhaite participer activement au Grand chantier du déploiement du THD estimé à plus de 20 milliards d’euros d’ici 2022, financé par le Public et le Privé. La fédération souhaite aussi aider à la promotion des métiers du déploiement de la fibre, et à la qualification de l’expertise nécessaire pour la mise en œuvre du très haut débit. La FIRIP est l’interlocuteur Industriel de la Mission France très haut débit, elle est membre du Comité Stratégique de la Filière Numérique, et met en avant le formidable impact du déploiement de la Fibre optique sur l’économie et sur l’emploi. La Fédération, développe des partenariats constructifs et sans exclusivité avec l’ensemble des acteurs institutionnels, tech-niques, le Régulateur ainsi que les grands acteurs économiques du secteur des télécommunications, afin de contribuer au développement de cette filière. Cf. www.firip.fr

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LE PROGRES - 01/11/17

ACTUS LOCALES

JASSERON Conseil municipalDu changement à l’agence postale communale

Alain Mathieu, maire de Jasseron, a réuni le conseil municipal pour évoquer notamment le nouveau relais-poste.

• Agence postaleLe conseil municipal a donné son accord en vue de l’ouverture d’un point de contact relais-poste, à compter du 1er janvier. « Ce relais poste, précise le maire, Alain Mathieu, offrira les prestations postales courantes. Il s’agit d’un transfert d’activité dans un relais commercial. » Ce changement fait également suite aux avis favorables de La Poste et du gérant du tabac presse du 258, rue Charles-Robin. Le local, situé place Galland, fermera donc ses portes le 31 décembre.

• Plan de désherbageUne demande de subvention a été faite auprès de l’Agence de l’eau pour l’acquisition d’une balayeuse. Une réponse est attendue en début d’année prochaine. Cet achat dépendra de la subvention allouée.

• UrbanismeEn raison de problèmes techniques, la mise en eau de la fontaine de la place Saint-Joseph est reportée au printemps 2018.

• Éclairage publicLe conseil municipal a pris un arrêté pour l’extinction de l’éclairage public dans la commune entre 23 et 5 heures. Seules les RD936 et RD52 seront maintenues éclairées.

• Affaires scolaires, école numériqueLa municipalité va passer les marchés nécessaires aux câblages dans toutes les classes du bâtiment primaire et à la mise en place des équipements. En janvier, une classe sera équipée d’un ordinateur portable, d’un vidéoprojecteur interactif et de huit tablettes pour la classe dite mobile. Pour celle-ci, l’inspection académique propose une aide de 4 000 € pour les équipements et de 500 € pour les logiciels.

• Participation citoyenneUne réunion sera organisée avec les riverains et la gendarmerie afin d’expliquer le fonctionnement et les compétences de la participation citoyenne.

• Vie associativeL’association Plaine Revermont foot utilisera le terrain de football. Une convention sera établie prochainement.NOTE Prochain conseil municipal le 16 novembre à 20 h 30.

PÉRONNAS chantier

Des travaux de voirie sont prévus rues des Tamaris et de la CailloudeDepuis quelques semaines, des travaux de voirie sont effectués dans le quartier du Stade, ainsi que rue de la Cailloude et rue des Tamaris. Jean-Paul Courtieux, adjoint en charge de la voirie, fait le point sur ces chantiers.Deux tranches de travaux sont prévues en cette fin d’année et début 2018. Les riverains ont été informés lors de réunions publiques. La conduite d’eau potable a d’ores et déjà été remplacée par la régie de la ville de Bourg. Les enfouissements des lignes Télécom et éclairage public sont réalisés. Ce dernier va être reconstruit avec 17 mats équipés de lampadaires à lampe led. Une première pour la commune qui va ainsi expérimenter un système plus économique en matière de consommation.Plusieurs plateaux surélevés vont permettre de renforcer la sécurité pour la circulation. La vitesse devrait être réglementée à 30 km/h. Une nouveauté apparaîtra également, rue des Tamaris, avec la mise en place d’une chicane afin d’inciter les usagers à réduire leur vitesse, tout en maintenant une largeur suffisante pour l’accès, à partir du chemin d’Éternaz, aux camions de livraison.Rue de la Cailloude, les entrées des propriétés seront traitées en surface avec de la résine gravillonnée. La largeur des trot-toirs permettra le passage des personnes à mobilité réduite.Dans ces rues en travaux, le stationnement des véhicules sera matérialisé et sécurisé par des bordures de trottoir. Au prin-temps, le paysage aura bien changé, mais d’ici là, les travaux vont entraîner quelques désagréments passagers.

LE PROGRES - 02/11/17

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SAINT-ANDRÉ-SUR-VIEUX-JONC Energie

Le village adopte l’extinction nocturne de l’éclairage public L’heure est aux économies, c’est pourquoi le conseil municipal a décidé de procéder à une extinction nocturne partielle de l’éclairage public. Cette démarche, déjà en place dans de nombreuses communes permettra de réduire la facture de la consom-mation électrique. C’est également une façon de lutter contre les pollutions lumineuses et celles génératrices de gaz à effet de serre. La coupure interviendra de 23 à 5 heures au niveau de l’agglomération. Maintenir l’éclairage en service lors d’événe-ments festifs ou autres dans le secteur de la salle des fêtes sera toujours possible par une intervention manuelle. L’extinction nocturne deviendra effective dès la fin des travaux engagés sur le réseau. Le Syndicat d’électricité s’est chargé des modifica-tions à apporter aux installations. Il faudra environ deux ans pour amortir les frais engagés.

LE PROGRES - 04/11/17

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LE PROGRES - 05/11/17

JASSERON énergieOn coupe l’éclairage la nuit

En coupant l’éclairage public une partie de la nuit, la municipalité compte économiser 6 000 € par an.

Depuis lundi, l’éclairage public s’éteint à partir de 23 heures et jusqu’à 5 heures. Ce changement de fonctionnement a été validé par les élus, lors du dernier conseil municipal.

• Quatre ans pour amortir la dépense« Cette décision s’inscrit dans le cadre des orientations du plan climat et de la réduction de la consommation d’énergie, ex-plique le maire, Alain Mathieu. L’achat et l’installation d’horloges astronomiques avaient été décidés l’an dernier. Aujourd’hui, ce projet qui se concrétise se chiffre à environ 23 800 €, il comprend également la mise en conformité de 20 armoires élec-triques, à la charge de la commune. »« Cette dépense sera amortie sur quatre ans, poursuit Christian Chatel, adjoint en charge de l’urbanisme. À terme, les écono-mies représenteront plus de 6 000 € par an. »Incidence sur la circulation routière ou hausse des incivilités sont souvent des arguments avancés par les opposants à cette coupure de l’éclairage. « La gendarmerie nationale n’a relevé aucune augmentation des incivilités et d’actes délictueux dans les communes qui ont opté pour cette coupure d’éclairage, précise le maire. À Jasseron, les grands axes routiers (RD 52 et RD 936) en direction de Bourg-en-Bresse, Ceyzériat, Meillonnas et le col de France seront maintenus éclairés. Tous les Jasseron-nais ont été informés, par la presse et par des flyers mis dans les boîtes aux lettres des 538 foyers concernés. »Comme de nombreuses communes françaises, Jasseron trouve ainsi une solution, parmi d’autres, pour économiser de l’élec-tricité et de l’argent.

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Saint-Denis-lès-Bourg - Conseil municipal Éclairage public : place aux LED Le conseil s’est réuni vendredi, avec à l’ordre du jour les dossiers suivants. Éclairage publicTrois enjeux ont conduit la commune à passer un contrat avec le SIEA (Syndicat intercommunal d’électricité et de e-commu-nication de l’Ain) : la qualité de service, l’économie d’énergie et le point économique. Le dossier initial de modernisation des armoires est annulé en vue de l’implantation progressive de lampes LED qui remplaceraient les lampes à vapeur de mercure. Automatiquement, la puissance en éclairage nocturne est à 50 % de 23 à 5 heures, à 70 % de 20 à 23 heures et de 5 à 7 heures et à 100 % de la tombée de la nuit à 20 heures et de 7 heures au lever du jour. Cependant, sont exclus de ce système les réseaux mixtes souterrains et aériens et ceux ayant un éclairage sodium haute pression.

EmploiMarine Faivre, recrutée par le centre social Pôle Pyramide, animera les conseils municipaux d’enfants et juniors.Didier Tabard a pris ses fonctions de directeur général des services de la mairie le 2 novembre. Il succède à Bernard Maclet, parti à la retraite. Caroline Pierrot est recrutée au service comptabilité-ressources humaines.

VoirieLa sortie du magasin Market sur l’avenue de Bresse sera prochainement mise en angle droit.Le projet de réfection de la rue du Petit-Montholon, commune aux villes de Bourg et de Saint-Denis, a été présenté à la popu-lation, lundi, à la salle de l’école du Peloux.Hommage aux bénévolesLe conseil municipal souhaite organiser une « soirée merci » en février 2019, mettant à l’honneur des bénévoles associatifs, comme en 2006 et en 2011.

PétanqueUn championnat départemental de jeu provençal (pétanque) recevra 420 joueurs les 12 et 13 mai au plateau sportif.Une naissance, un arbreLes jeunes élus des conseils municipaux d’enfants et juniors planteront une haie de noisetiers, samedi, à 10 heures, au vallon de la Viole, en symbole des enfants nés en 2017.

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FRANCHELEINS Conseil municipalLa fête du village va changer de formule

Les élus se sont retrouvés pour une séance chargée du conseil municipal. La fête du village a occupé les débats, tout comme les panneaux photovoltaïques.

• Fête du villageElle pourrait avoir lieu un samedi au lieu du dimanche. La date du dernier week-end, juste avant la rentrée de septembre, est maintenue. La fête débutera, l’après-midi, par les animations. Le repas aura lieu, le soir, à la salle des fêtes. Et pour cette pre-mière, la séance de cinéma en plein air sera remplacée par un grand spectacle médiéval. Le comité des fêtes a déjà contacté une troupe de plusieurs dizaines de personnes.

• Panneaux photovoltaïquesLe syndicat intercommunal d’énergie et d’e-communication de l’Ain (SIEA) a proposé à la commune d’installer des panneaux photovoltaïques sur la partie sud de la toiture de la salle des fêtes et de l’école. Une opération portée financièrement par le SIEA. Il était prévu que la commune perçoive la moitié de la recette après une douzaine d’années et devienne totalement pro-priétaire de l’installation au bout de vingt-cinq ans. Après un débat, les élus se sont prononcés contre ce projet. En revanche, il a été évoqué que le futur local technique pourrait intégrer un tel dispositif. La pose serait intégrée au moment de la construc-tion et la commune serait le maître d’œuvre.

• La buvette se fait attendreDepuis la réalisation de la tranchée qui a permis de poser la canalisation pour le raccordement à l’assainissement, les tra-vaux de la buvette sont restés au point mort. Un retard dû à des modifications demandées sur les plans de la charpente par l’architecte. Une nouvelle date a été donnée, la construction doit débuter le 20 novembre. Le terrassement devrait précéder.

• DiversLes élus se sont prononcés à une courte majorité contre le projet de ferme éolienne de Chaleins.Les travaux de voirie programmés sur 2017 sont terminés.L’école accueille, de nouveau, le réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté.

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LA GAZETTE DES COMMUNES - 02/11/17ACTUS NATIONALES

C’est le moment de lancer des travaux ambitieux grâce aux certificats d’économies d’énergie

Avec un objectif doublé pour la période 2018-2020, le dispositif des certificats d’économies d’énergie offre de la visibilité́ pour financer des opérations de rénovation. Les collectivités peuvent s’appuyer sur cet outil pour réaliser leurs propres travaux, mais aussi pour aider leurs habitants à accélérer la transition énergétique du territoire. Outre quelques opérations spécifiques quasi autofinancées, les certificats dégagent des marges essentielles pour monter en gamme dans les choix d’investissement.

Chiffres-clés• 1 600 térawattheures correspondent au volume d’économie d’énergie finale cumulée et actualisée (Cumac) que de-vront financer les acteurs obligés durant la période 2018-2020. Dans ce volume, 400 TWh concernent les ménages précaires. Ces chiffres sont doublés par rapport à la période précédente.« La quatrième période des certificats d’économies d’énergie (CEE) est celle de tous les dangers. Ce programme devient très coûteux et personne n’a réussi à prouver son efficacité », lançait le directeur général délégué de Direct énergie, Fabien Choné, lors d’un débat organisé par Enerpresse fin septembre. Dix ans après sa création, le dispositif qui met à contribution les énergéticiens pour financer la réduction des consommations fait toujours autant jaser. Mais l’heure n’est plus aux discus-sions.A quelques jours de son départ, Ségolène Royal, alors ministre de l’Ecologie, a signé un décret le prolongeant sur la période 2018-2020… Avec un objectif ambitieux qui ne peut que réjouir les collectivités, pour qui les CEE sont une source de finance-ment essentielle pour moderniser un éclairage public, isoler des bâtiments ou valoriser de la chaleur fatale (dérivée d’un site de production) dans un réseau de chauffage. Ces démarches leur permettent d’obtenir des certificats pouvant être vendus au plus offrant. Les acteurs dits « obligés » sont tenus d’en acheter en proportion de l’énergie qu’ils mettent sur le marché.La publication de nouveaux objectifs a sauvé certains acteurs spécialisés qui ont connu des tourments ces dernières années. Elle a surtout revigoré des prix qui s’effondraient dangereusement. Fin 2015, la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies souhaitait organiser une vente groupée de CEE pour ses adhérents. Elle leur a finalement demandé de temporiser tant ils étaient bas. D’autres ont tout simplement arrêté de faire des travaux ou de les valoriser, considérant que le jeu n’en valait plus la chandelle.

Grâce aux certificats d’économies d’énergie, autofinancement du calorifugeage« Depuis deux ans, on fait d’abord ce qui est facile, concède Benoît Ferres, dirigeant de Cameo energy. Mais des actions qui n’étaient plus intéressantes le redeviennent. » Exemple avec l’autofinancement grâce aux certificats du calorifugeage empêchant la déperdition de chaleur des réseaux de chauffage ou d’eau chaude sanitaire. Ekidom, l’office public de l’habitat de Grand Poitiers (40 communes, 192 000 hab.), s’est ainsi attaqué aux déperditions de 80 de ses immeubles. « Il est souvent difficile de justifier les dépenses par des économies d’énergie à venir. Là, c’est du clés en main », insiste Benoît Ferres. Et comme sur cet investissement spécifique des audits sont obligatoires pour valider que les choses sont faites dans les règles de l’art, le propriétaire a la certitude que les performances seront au rendez-vous.Si l’on excepte le cas très particulier des territoires à énergie positive pour la croissance verte, la nouvelle période de trois ans offre le temps nécessaire pour lancer des projets plus complexes de réhabilitations telles que l’isolation de plancher, de toitures- terrasses et de façades… Ce qui était moins évident quand la pérennité du dispositif n’était pas acquise, car les CEE ne sont délivrés qu’une fois les travaux achevés. Sans justifier à eux seuls le fait de se lancer dans la rénovation, ils génèrent un cercle vertueux, puisqu’ils incitent à faire des choix ambitieux pour en bénéficier.

Distribution d’ampoules leds, isolation de combles à l’euro, primes par m² de mur isolé…Les collectivités ont aussi un rôle à jouer pour accompagner leurs habitants. « Un sondage montre que 41% seulement de ceux qui font des travaux ont bénéficié d’aides », regrette Audrey Zermati, directrice stratégie de l’entreprise de conseil en efficacité énergétique Effy. Conclusion: bon nombre de personnes ignorent leurs droits à valoriser financièrement leurs tra-vaux. Modèle du genre, la métropole du Grand Nancy (20 communes, 254 100 hab.) le fait à leur place et leur propose des primes fixes: 8 à 12,50 euros par mètre carré de mur isolé suivant le mode de chauffage, jusqu’à 550 euros pour une pompe à chaleur…

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Faute de posséder les capacités d’ingénierie technique et financière que demande ce type d’opération, d’autres s’efforcent de relayer les offres de sociétés privées qui proposent des services pour un euro symbolique en se finançant avec des CEE. Du moins pour les ménages précaires dont les certificats sont vendus plus cher aux acteurs obligés. Dans l’Orne, Argentan intercom (52 communes, 34 300 hab.) s’est ainsi associée à l’entreprise Objectif écoénergie pour la distribution d’ampoules leds (ce qui ne sera plus possible à la fin de l’année) et pour l’isolation de combles à l’euro (toujours d’actualité).Outre les offres qu’ils proposent aux habitants, plusieurs opérateurs sont capables de développer un site web spécifique pour le territoire, ce qui assoit la crédibilité de la proposition et permet de doper localement les opérations d’économie d’énergie. « On apporte notre crédibilité institutionnelle », souligne Josselin Sourisseau, directeur du pôle « aménagement et cadre de vie » d’Argentan intercom, reconnaissant qu’il est plus facile de pousser la distribution d’ampoules que des projets de rénovation complète, ne serait-ce que parce qu’elles obligent le propriétaire à mettre la main au porte-monnaie s’il y a une isolation antérieure à retirer. Les CEE sont donc bien pratiques, mais pas une solution miracle.

Focus

Un territoire à énergie positive qui joue son va-tout pour rénover à tout-vaJosselin Sourisseau, directeur du pôle « aménagement et cadre de vie »La communauté de communes d’Argentan ne peut pas encore se prévaloir d’une grande culture en matière de certificats d’économies d’énergie. Sa labellisation « Territoire à énergie positive pour la croissance verte » (TEPCV) l’oblige toutefois à suivre une formation accélérée. Comme les autres collec¬tivités récompensées depuis le 13 février, elle touchera le million d’euros qui lui a été promis par le biais des CEE — un artifice trouvé pour appuyer le dispositif malgré des caisses vides.Tout est pour le mieux sur le papier puisque, à condition d’entreprendre des travaux éligibles, l’intégralité des investisse-ments consentis dans les économies d’énergies lui sera remboursée. « Si les travaux sont achevés le 31 décembre 2018 », souligne Josselin Sourisseau, directeur du pôle « aménagement et cadre de vie ». Une condition qui a poussé l’interco à aller au plus facile et à opter pour la rénovation d’une douzaine de bâtiments communautaires, essentiellement des écoles. Au programme: l’isolation de combles perdus, le remplacement de fenêtres à simple vitrage et de chaudières vieillissantes… Josselin Sourisseau ne cache pas que ces choix sont dictés par l’urgence et un brin d’oppor¬tunisme. Il n’en demeure pas moins que ces travaux « ont du sens ». Dans le cadre de son projet « TEPCV« , un économe de flux sera d’ailleurs bientôt embauché pour structurer plus globalement la « démarche énergie ».

LA GAZETTE DES COMMUNES - 02/11/17 (SUITE)ECO DE L’AIN - 09/11/17

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Salon des maires : les collectivités encore trop frileuses en matière de rénovation énergétique

Malgré un cadre réglementaire incitatif, les opérations d’économies d’énergie sur des bâtiments communaux ne sont pas légion. La FFIE, le Gesec, le Gimélec, et le Serce ont présenté aux visiteurs du SMCL un rapport de janvier dernier consacré à ce manque d’enthousiasme. La FFIE, le Gesec, le Gimélec, et le Serce (1) avaient rendu public le 12 janvier dernier une étude consacrée aux comporte-ments des municipalités vis-à-vis des consommations énergétiques de leur patrimoine. 10 mois plus tard, ils ont eu l’occa-sion de s’adresser directement aux intéressés au cours d’une conférence intitulée « Rénovation énergétique des bâtiments communaux : où en êtes-vous ? » dans le cadre d’une conférence du Salon des maires ce mercredi 22 novembre.« Les collectivités locales représentent un gisement d’économie d’énergie important », a rappelé Anne Valachs, directrice générale du Serce. « Cependant, l’activité demeure faible, pourtant les économies d’énergie sont une source de réduction des frais de fonctionnement. »

Les freins aux travaux, les rapporteurs en ont identifié 4 : des contraintes financières et un manque de compétences tech-niques qui ralentissent les initiatives ; une mauvaise connaissance du parc immobilier qui empêche aussi l’établissement d’une stratégie précise et dans certains cas, « tout simplement une absence de volonté politique ». « Les élus préfèrent investir dans des opérations plus visibles », dixit Sylvain Frodé de la Forêt, président du comité Bâtiment du Gimélec. « Le budget devient alors une excuse à l’immobilisme. »Le rapport qualifie de « dynamiques » 40 % des communes de l’échantillon. Les autres resteraient « plus attentistes, voire pas du tout engagées ».

Pour les agglomérations actives, l’élément déclencheur varie. Les enquêteurs en dénombrent trois : la conviction de certains élus, des services techniques influents, ou la mise à profit de services proposés par leur territoire tels que les syndicats départementaux ou les agences locales de l’énergie. Par ailleurs, les commanditaires insistent sur les coûts abordables de certaines interventions. « Nous devons lutter contre l’idée préconçue que l’on ne peut rien faire sans gros investissements, tempête Anne Valachs. Il existe tout un panel d’alternative aux rénovations lourdes. »

Dans cette optique, les quatre organisations ont lancé un « quiz de l’énergie des communes », questionnaire en ligne des-tiné aux municipalités. Les réponses déterminent le degré d’engagement de la communauté. « Le participant recevra des conseils adaptés à son profil, indique Philippe Rifaux, délégué général de la FFIE. Le quiz requiert environ cinq minutes. » Le rapport est également téléchargeable à l’issu de l’évaluation.

(1) : la Fédération française des entreprises de génie électrique et énergétique (FFIE), le Groupement économique sanitaire électricité chauffage (Gesec), le Groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et des ser-vices associés (Gimélec), le Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique (Serce).

AUTOMOBILE PROPRE - 28/11/17ENERGIE-ELECTRICITE

ACTUS NATIONALES

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Quand les lampadaires rechargent les voitures électriques

Dans les villes européennes, la majorité des habitants ne disposent pas d’un garage ou d’une place de parking privée. Leur voiture passe donc la nuit sur la voie publique. Cette situation constitue un sérieux frein au développement de la mobilité élec-trique puisque ces personnes n’ont la plupart du temps pas la possibilité de recharger un véhicule électrique à proximité de leur habitation. L’utilisation du réseau d’éclairage public pourrait apporter la solution. Plusieurs projets pilotes sont en cours. Faisons le point.

Déjà en 2014, BMW avait annoncé le lancement à Munich d‘un projet, dénommé Light & Charge qui consistait à recharger des véhicules électriques (VE) sur des lampadaires équipés de LED : l’économie d’énergie obtenue par les LED permet de consacrer la puissance électrique excédentaire à la charge de VE sans modifier le réseau existant d’alimentation des lampadaires. Nul besoin donc de creuser des tranchées ni d’effectuer de coûteux travaux d’infrastructure pour installer de nouvelles bornes, ce qui engendre de sérieuses économies. Tous les lampadaires ne se prêtent toutefois pas à cette utilisation : il faut notamment qu’ils soient situés à proximité immédiate d’une place de parking.

A la même époque, la start-up allemande Ubitricity testait à Berlin un réseau de recharge intelligent utilisant des lampadaires équipés de prises de charge type 2 sur lesquelles les voitures pouvaient se connecter à l’aide d’un câble spécial doté d’un compteur intégré.

En France, EDF par le biais de sa filiale Citelum a expérimenté sur l’agglomération d’Aix-en-Provence une solution similaire, baptisée TeleWatt. Bien que simple en théorie, l’idée d’utiliser les lampadaires de l’éclairage public pour la recharge de VE implique la résolution de problèmes techniques non négligeables. Une ampoule de lampadaire urbain ne nécessite en effet qu’une puissance d’environ 130 W. La difficulté consiste donc à utiliser tel quel un réseau dimensionné pour cet usage alors qu’une charge lente à seulement 3 kW exige près de 25 fois plus de puissance. On comprend déjà que tous les lampadaires ne pourront pas être équipés de prises, mais seulement un sur 25 au maximum.

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L’originalité du projet TeleWatt réside dans la modulation de la puissance de charge disponible : de 100 % pendant la journée à 30 % pendant la nuit. En outre, un système de pilotage assure une distribution intelligente et optimale de l’énergie entre les différents points de charge. Cette technique permet d’effectuer une charge complète à la puissance de 3 kW en 7 à 9 heures pendant la journée (en fonction de la capacité de la batterie).Plus récemment, c’est à La Roche-sur-Yon, en Vendée que le projet Citycharge – mené en partenariat par Bouygues Energies & Services, le gestionnaire du réseau Enedis et le SyDEV – a permis d’étudier la faisabilité technique et la rentabilité écono-mique de l’installation de bornes de charge sur des lampadaires.L’innovation introduite par ce projet consistait à placer un compteur intelligent Linky dans la borne afin de mesurer la consom-mation électrique de la charge indépendamment de celle de l’éclairage et de permettre ainsi la facturation du service. L’expé-rimentation semble avoir été concluante puisque les partenaires du projet envisagent à présent une commercialisation de cette technologie. Ubitricity est à la pointeA l’heure actuelle il semble toutefois que la solution baptisée « SimpleSockets » mise au point par la start-up allemande Ubitricity pour des charges sur lampadaires urbains à la puissance maximale de 4,6 kW, soit en passe de s’imposer.Financée au départ par le Ministère allemand de l’économie et de l’énergie, les partenariats qu’elle a noué avec l’allemande Gundgun, l’américain Tyco, la très récente prise de participation du géant Siemens dans le capital de la société et l’intérêt marqué par EDF sont des indices qui ne trompent pas.Après avoir équipé une centaine de points de charge à Berlin et 60 près du lac de Constance, Ubitricity a été choisi par les arrondissements londoniens de Hounslow, de Richmond Upon Thames et récemment celui de Kensington and Chelsea pour équiper des lampadaires urbains avec sa technologie. Il faut savoir qu’à Londres, 46% des ménages ne disposent pas d’une place de parking privée et 33% en banlieue. L’entreprise berlinoise fournit à l’utilisateur un câble de charge muni d’un compteur lui permettant de choisir son fournisseur d’électricité et le type de contrat correspondant à ses besoins. Une technique qu’ Alexa Thiele, responsable communication, compare à celle de la téléphonie mobile : « De même que vous choisissez un opérateur téléphonique, qui vous envoie la fac-ture de vos communications à la fin du mois, vous choisissez votre contrat, votre fournisseur d’électricité, et vous recevez le décompte de votre consommation. » Un modèle plus flexible et économique que le système reposant sur des bornes de chargement à tarif unique. Quelques conditions sont nécessaires pour pouvoir utiliser un lampadaire comme point de charge : sa position doit permettre de brancher le véhicule, ce qui n’est pas le cas s’il se trouve trop éloigné d’une place de stationnement ou de l’autre côté du trottoir, par exemple. « Il doit également disposer d’une alimentation en électricité suffisamment puissante pour recharger la batterie. » explique Alexa Thiele. « Seulement 1 à 2% des lampadaires allemands remplissent ces critères. Cela peut sembler faible, mais il faut savoir qu’il y a environ 10 millions de lampadaires dans le pays, et que 300 000 d’entre eux sont moder-nisés ou remplacés chaque année. En les équipant de lampes LED moins énergivores, l’incorporation d’une prise de charge devient possible ».Concernant les prix pratiqués à Londres, Ubitricity vend son câble spécial à 199 £ (222 €), l’abonnement mensuel est de 7,99 £ (9 €) et l’électricité vendue par le distributeur OVO, partenaire du projet à Londres, est de 15 p (0,16 €) par kWh ce qui semble très démocratique.

AUTOMOBILE PROPRE - 28/11/17 (SUITE)ACTUS NATIONALES

LES ECHOS - 12/06/201754

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Ain Montrevel-en-Bresse : une conduite de gaz arrachée Les employés d’une entreprise de travaux publics se sont vite rendus compte qu’une conduite de gaz venait d’être arrachée un peu avant 9 heures alors qu’ils étaient en train de travailler rue du 19-Mars-1962, à Montrevel-en-Bresse.Un événement qui a été de courte durée car ces employés ont barré rapidement la fuite. Aucune évacuation n’a eu lieu.Les sapeurs-pompiers sont intervenus malgré tout pour mettre en route une procédure de gaz renforcée. Les agents de Grdf devaient également être sur place.

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La France de moins en moins gourmande en gaz

Les progrès d’efficacité énergétique compensent l’augmentation du parc de logements et de bureaux chauf-fés au gaz naturel.

La consommation de gaz a augmenté en France en 2016, mais c’était une exception. L’arrêt des centrales nucléaires d’EDF avait provoqué un recours accru aux centrales à gaz pour produire de l’électricité. Cette anomalie mise à part, la demande de gaz poursuit son déclin régulier dans l’Hexagone depuis 2011. Elle va encore reculer de 12 % au cours des vingt prochaines années, tombant à 364 TWh, prévoient les gestionnaires des réseaux de transport et de distribution (GRDF, GRTgaz et TIGF) dans un rapport publié ce mardi.

Et pourtant, l’utilisation du gaz naturel est de plus en plus répandue. En 2035, la France comptera 1,6 million de logements et 92 millions de mètres carrés de bureaux supplémentaires chauffés au gaz. Les sites industriels seront certes moins gour-mands, mais leur consommation de gaz ne reculera que de 0,6 % par an en moyenne sur la période.

Nouveaux usagesLa chute de la demande s’explique intégralement par les progrès de l’efficacité énergétique, qui feront plus que compenser l’augmentation des surfaces raccordées au réseau gazier (celui-ci couvre déjà 80 % de la population française). Micro-co-génération, pompes à chaleur, chaudières hybrides... La quasi-totalité des systèmes de chauffage installés lors des renou-vellements seront moins gourmands en énergie à partir de 2020. « Ils deviendront la norme d’ici à 2035 », assure Edouard Sauvage, directeur général du gestionnaire de réseau de distribution GRDF.Résultat, la consommation moyenne dans chaque bâtiment va reculer de 30 à 40 % en moins de vingt ans. Mauvaise nou-velle pour la filière qui verra son chiffre d’affaires attaqué ? Plutôt que de s’opposer à une évolution inévitable, les gestion-naires des réseaux voient là une opportunité pour le développement des nouveaux usages comme le gaz naturel véhicule (GNV). « Une capacité d’acheminement substantielle va se libérer », prédit Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz. Les bus, camions et autres bennes à ordures roulant au GNV ne représentent que 0,3 % de la consommation de gaz aujourd’hui mais cette proportion passerait à 9 % en 2035. Le rapport prévoit entre 300.000 et un million de véhicules roulant au gaz à cette date.

30 % de biométhane en 2035Les gestionnaires du réseau affichent des objectifs ambitieux pour le développement du gaz vert. Le biométhane issu de matières premières agricoles, de déchets ménagers ou des boues des stations d’épuration en est encore à ses balbutie-ments en France mais il progresse rapidement. La production injectée dans le réseau a bondi de plus de 160 % l’an dernier. GRDF, GRTgaz et TIGF jugent qu’il sera possible de porter à 30 % la part du gaz renouvelable dans la consommation finale dans vingt ans, une proportion trois fois plus importante que l’objectif fixé dans la loi de transition énergétique de 2015. Ils reconnaissent qu’il s’agit là d’un scénario « volontariste ».

LE PROGRES - 06/11/17ACTUS NATIONALES

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